Mémorial - Bataille d'Arras

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Sortie des tunnels alliés à la Carrière Wellington. Source : Licence Creative Commons. Libre de droit.

Le mémorial, installé dans l'ancienne carrière "Wellington", rappelle l'offensive britannique d'avril 1917 à Arras.

Depuis le 1er mars 2008, le mémorial de la bataille d'Arras est ouvert au public. Installé dans l'ancienne carrière "Wellington", il rappelle l'engagement des Alliés et le rôle joué par ce lieu dans la préparation de l'offensive britannique d'avril 1917 à Arras.

Au printemps 1917, le général Nivelle, préparant l'offensive du Chemin des Dames, demande au commandement des troupes britanniques de monter une attaque de diversion dans la région d'Arras.

La principale difficulté de cette opération est de concentrer des troupes sans attirer l'attention de l'adversaire. Les sapeurs néo-zélandais sont alors chargés de creuser des galeries sous les tranchées ennemies en reliant entre elles d'anciennes carrières utilisées par des tailleurs de pierre au XVème et XVIème siècles, créant ainsi un réseau souterrain de vingt kilomètres. Il permet aux troupes anglaises de surgir le 9 avril au matin à quelques dizaines de mètres en avant des premières lignes allemandes.

Ces travaux souterrains sont les plus importants jamais réalisés par les troupes britanniques dans ce domaine. L'autre objectif de ces aménagements est de répondre aux besoins élémentaires de confort pour 24 000 hommes en attente d'une montée en ligne : la carrière offrant une grande sécurité malgré la proximité du front, des cuisines, des douches, des latrines sont donc installées, de même qu'un hôpital militaire. Afin de se repérer dans les galeries, les Néo-Zélandais et les Anglais donnent le nom d'une ville de leur pays à chacune d'entre elles. Celui de Wellington est attribué à la carrière principale.

C'est au cours d'un récent programme de recherche sur ces carrières effectué par le service archéologique de la ville d'Arras qu'ont été découvertes de nombreuses traces laissées par le passage des soldats français et britanniques, qui ont occupé ces lieux dès le début de la guerre. Devant l'intérêt que présentaient ces témoignages pour la compréhension du quotidien des combattants, un inventaire systématique des galeries a été dressé dans la carrière Wellington.

La ville d'Arras a pris l'initiative de construire ce mémorial, aidée dans son financement par le Conseil régional, le ministère de l'aménagement du territoire, la Communauté urbaine, le Conseil général et le ministère de la défense.

Ce lieu de mémoire présente en surface un jardin du souvenir et un mur dédié aux régiments britanniques engagés dans cette bataille, sur lequel sont gravés le nom des soldats. Dans le hall d'accueil, semi-enterré, sont exposés des documents sur Arras dans la Grande Guerre.

D'une durée de soixante quinze minutes, la visite rappelle l'engagement des troupes alliées autour d'Arras, insistant plutôt sur la vie des soldats que sur la guerre elle-même. La découverte de la carrière s'effectue par groupe de dix-sept personnes accompagnées d'un guide. Un ascenseur vitré conduit le groupe vingt mètres plus bas à la découverte des 350mètres de galeries qui ont été aménagées.

Ce réseau stratégique fut aussi un lieu de vie pour des milliers de soldats cantonnés sous terre. Dessins et graffitis, bas reliefs, croix...sont visibles sur les parois, de même que quelques traces laissées par les soldats, comme des casques et des boîtes de conserve rouillées.

Chaque visiteur est muni d'un audio-guide qui présente dix séquences illustrées par des projections d'images et des jeux de lumières sur les parois environnantes : la découverte du monde souterrain, les traces de l'exploitation des carrières au Moyen-Âge, la galerie de l'histoire (des carrières jusqu'en 1916), les objectifs de cette stratégie militaire unique à l'époque, le travail des tunneliers en 1916 et 1917, la vie quotidienne sur place en avril 1917, les aménagements du réseau et la bataille d'Arras en avril 1917... Enfin, un film sur cette bataille, provenant des archives de l'Imperial War Museum, est projeté en fin de visite dans une salle. Le mémorial espère recevoir 60 000 visiteurs par an.

 

Carrière Wellington

Rue Delétoile 62000 Arras

Tél. 03 21 51 26 95

 

Office de tourisme d'Arras

Carrière Wellington

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Infos pratiques

Adresse

Rue Delétoile 62000
Arras
03 21 51 26 95

Tarifs

Tarif: 6,80 €Tarif réduit: 3,10 €Tarif Groupe Normal: 5,80 €Tarif groupe "avantage": 4,30 €Tarif Scolaire Normal: 2,90 €Tarif Scolaire avantage: 2,10 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

De 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h

Fermetures annuelles

Le 1er janvier et les 3 semaines après les vacances de Noël. Les 28, 29, 30 juin et le 25 décembre

Le Grand Bunker - Musée du mur de l'Atlantique

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©Le Grand Bunker - Musée du mur de l'Atlantique

Situé à Ouistréham, le musée se trouve à l'intérieur de l'ancien quartier général allemand qui commandait les défenses de l'embouchure de l'Orne et du canal de Caen.


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  grand bunker


L'architecture préservée de ce bunker, avec ses cinq étages, est unique.

C'est afin de pallier au manque de relief de la côte de Nacre que les Allemands édifièrent en 1943-1944.

cette tour de 17 mètres de hauteur, pour accroître la portée du télémètre.

De la salle de télémétrie (le télémètre mesurait à l'époque 4 m de long et avait une portée de plus de 30km), étaient déterminés les positionnements des navires ennemis.

Les informations étaient ensuite transmises à l'étage inférieur (niveau 3), où les solutions de tir étaient calculées, puis transmises aux batteries qui relevaient de ce poste de direction de tir.

Il fut rendu inopérationnel le 6 juin au matin par un coup d'une pièce de 380mm du croiseur britannique H.M.S. "Frobisher".

Mais il ne sera investi que le 9 juin par le Lieutenant Bob Orrell, faisant 53 prisonniers.

 

Le Grand Bunker - Musée du mur de l'Atlantique

Avenue du 6 juin - 14150 Ouistreham

Tél. : 02 31 97 28 69 - Fax : 02 31 96 66 05

E-mail : museegrandbunker@sfr.fr

 

Site du musée

Site du comité régional du tourisme de Normandie

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Infos pratiques

Adresse

Avenue du 6 juin - 14150
Ouistreham
02 31 97 28 69

Tarifs

Entrée : 7€Enfant de 6 à 12 ans : 5€Le Musée participe à l'opération PASS (réduction sur l'entrée de 1€)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Tous les jours sans interruptionDe 10 h a 18 h du 1er février au 31 décembreDe 9 h a 19 h du 1er avril au 30 septembre

Centre de la mémoire d'Oradour

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© CMO

Le village d’Oradour-sur-Glane, à 20 kilomètres de Limoges, est connu pour porter les traces du massacre de sa population par une unité de la Waffen SS le 10 juin 1944. Le Centre de la mémoire constitue l’accès aux ruines du village martyr. Il propose aux visiteurs un parcours documenté replaçant le massacre d’Oradour dans son contexte histo­rique, avec notamment un film de 12 minutes réalisé dans les ruines, à partir des témoignages des survivants.


Consulter l'offre pédagogique du centre >>>  Oradour


Le 10 juin 1944, la population du bourg limousin d’Oradour-sur-Glane est massacrée par une troupe d’environ deux cents Waffen SS. Hommes, femmes et enfants sont passés par les armes et le feu ; le village est incendié et réduit en quelques heures à un champ de ruines. Conservé en l’état et classé monument historique, ce site témoigne des atrocités nazies et de la nécessité du souvenir, en hommage aux 643 victimes de ce crime abject.

Depuis 1999, le Centre de la mémoire d’Oradour, nouvel et unique accès aux ruines du village martyr, propose aux visiteurs du site une exposition permanente. Celle-ci, constituée de documents écrits ou audiovisuels, permet de replacer dans son contexte le drame d’Oradour, de présenter le village d’Oradour avant et pendant la guerre, d’expliquer le déroulement du massacre, d’informer le visiteur et de le faire réfléchir sur les questions de la justice et de la mémoire. Des expositions temporaires complètent ce parcours : elles permettent de varier les approches et de faire le lien avec l’histoire et la mémoire d’autres conflits contemporains, d’autres violences faites aux civils.

Une galerie composée des visages des victimes, imprimés sur des plaques de porcelaine, accompagne le visiteur dans le couloir menant aux ruines. Elle lui permet de découvrir que derrière le nombre très important de victimes, 643, il y a autant de visages, de personnes, de vies, de destins.

Espace de citoyenneté au message universel, le centre développe de nombreuses actions pédagogiques, scientifiques et culturelles. Une programmation saisonnière de conférences, représentations théâtrales ou musicales inscrit le Centre de la mémoire d’Oradour parmi les acteurs culturels locaux et nationaux.

Doté d’un centre de documentation très riche en publications et conservant également des archives privées, le Centre de la mémoire est un outil pédagogique. Il dispose de salles d’accueil pour les scolaires et d’un service éducatif leur proposant de nombreuses activités.

Le Centre de la mémoire est le lien nécessaire entre l’histoire d’Oradour, les victimes du drame du 10 juin 1944, leurs familles et les citoyens de demain.

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

L'auze 87520
Oradour-sur-Glane
05 55 43 04 30

Tarifs

Tarifs exposition permanente : tarif individuel : 7,80€ - Forfait famille (2 adultes + 2 enfants ou plus) : 22€ - Tarif réduit : 5,20€ / Accès au village martyr libre et gratuit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Le Centre de la mémoire est ouvert 7 jours sur 7, du 15 janvier au 15 décembre inclus / Ouverture à 9h, fermeture entre 17h et 19h selon la saison : https://www.oradour.org/horaires

Fermetures annuelles

Du 16 décembre au 14 janvier

Site Web : www.oradour.org

Musée d'Argonne

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Façade du musée : Source : Office du tourisme du Pays d’Argonne

Ce musée inauguré en 1973, est installé à proximité du Mémorial américain des combats de l'Argonne de la Grande Guerre.

Le musée meusien est installé à proximité du Mémorial américain des combats de l'Argonne de la Grande Guerre, dans un bâtiment moderne inauguré en 1973.

Les collections sont organisées autour de trois thèmes majeurs :

L'Arrestation de Louis XVI. Une maquette situe l'événement dans la ville, l'itinéraire des Bourbon, la chronologie. Un mannequin d'un garde présente un uniforme de l'époque, auquel s'ajoutent de la vaisselle et une malle de la famille royale, ainsi qu'un buste de Marie-Antoinette et des représentations des événements qui ont suivi l'arrestation.

L'Argonne : Histoire : habitat, forêts, situation géographique. Artisanat : verrerie, faïencerie, tournage sur bois, charronnage, tonnellerie... Vie religieuse et éducation. Céramique locale de l'Age du fer, gauloise, gallo-romaine, médiévale et moderne. Conséquences de la Première Guerre mondiale sur la vie des habitants de l'Argonne.

La Grande Guerre : Le musée conserve et met en valeur une exceptionnelle collection de témoignages de la Première Guerre mondiale : Evolution de l'équipement et de l'armement (individuel et collectif) français et allemand, les tranchées (leur défense, la vie des hommes à l'intérieur), les forts, la guerre des mines et la Butte Vauquois, les Garibaldiens en Argonne, l'Argonne dans la bataille de Verdun, l'intervention américaine, les soins (Croix Rouge et service de santé), la guerre et l'édition, les décorations militaires, l'Argonne après la guerre.
 

Offres pédagogiques :

1er degré : - Comprendre un évènement historique (arrestation de Louis XVI) à travers des documents, des objets originaux et une mise en scène de personnages. - L'utilisation, au XIXe siècle dans l'artisanat, d'une ressource locale, le bois. Appréhender la guerre de tranchée à travers des objets, des costumes et des photos.

2nd degré : - Un tournant important de l'histoire de la Révolution française : l'échec de la fuite du roi, principale cause de sa chute en 1792. - Métiers d'autrefois liés aux ressources locales : bois, argile, gaize. - Les assiettes d'Argonne illustrant l'histoire et la vie quotidienne. - La Première Guerre mondiale : la spécificité argonnaise (guerre de tranchée et guerre des mines, le temps des Américains). Un livret à l'usage des enseignants : "Argonne 1914-1918, lieux de combat - lieux de mémoire". Un questionnaire de niveau collège est disponible.

 

Musée d'Argonne

Près du Mémorial 2, rue Louis XVI

55270 Varennes-en-Argonne

Tél.: 03 29 80 71 14 (musée)

Tél.: 03 29 80 71 01 (mairie)

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Infos pratiques

Adresse

2, rue Louis XVI 55270
Varennes-en-Argonne
03 29 80 71 14

Tarifs

Tarif adulte: 4,20€Tarif réduit (enfant de 6 à 16 ans): 2€Tarif de groupe (à partir de 24 personnes): 3€Gratuit : Conducteur et accompagnateur

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er avril à juin et septembre 15h à 18h samedi, dimanche et jours fériés.Juillet août 14h30 à 18h et 10h30 à 12h et 14h30 à 18h samedi, dimanche.Toute l’année sur RDV pour les groupes

Centre Jean Moulin

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Centre national Jean Moulin. © F. Encuentra /CNJM Bordeaux

Centre de documentation et Musée de la Deuxième Guerre Mondiale, le Centre National Jean Moulin présente sur trois niveaux des collections consacrées à la Résistance, la Déportation et les Forces Françaises Libres.

Créé en 1967, à l'instigation de Monsieur Jacques Chaban-Delmas, Compagnon de la Libération, Délégué Militaire National du Général de Gaulle en France occupée, le Centre National Jean Moulin est installé dans les locaux de l'ancienne Caisse d'Epargne de Bordeaux, immeuble édifié au milieu du XIXème siècle.

Jean Moulin

Né à Béziers en 1899, Jean Moulin fut, après des études de Droit, le plus jeune sous-Préfet, puis le plus jeune Préfet de France. La débâcle de juin 1940 le trouve Préfet de Chartres où, dès le 17 juin, il accomplit son premier acte de résistance. Destitué par le gouvernement de Vichy, il part pour Londres. Parachuté en Provence dans la nuit du 1er janvier 1942, il est porteur de deux ordres de mission, un civil et un militaire, chargé de coordonner l'action des mouvements de Résistance et d'organiser une armée secrète. Premier président du C.N.R. il est arrêté à Caluire le 21 juin 1943. Torturé, il meurt durant son transfert en Allemagne. Depuis le 19 décembre 1964 ses cendres reposent au Panthéon.

Mais Jean Moulin, c'est aussi l'amateur d'art, l'artiste qui sous le pseudonyme de Romanin publie des caricatures, grave des eaux-fortes, peint des aquarelles.

La Résistance

18 juin 1940 : le général de Gaulle, arrivé la veille à Londres, lance son appel. 2 juillet 1940 : la France est coupée en deux par la ligne de démarcation . la zone Nord est occupée par les Allemands, la zone Sud, contrôlée par le gouvernement de Pétain installé à Vichy, sera occupée elle aussi à partir du 11 novembre 1942. Ceux qui n'acceptent pas de vivre sous la botte allemande, vont devenir des résistants. Ce ne sont pas des combattants comme les autres. Ils sont tous volontaires, sans uniforme, anonymes, clandestins. Face à eux, le dispositif repressif allemand est écrasant avec sa police spéciale, la Gestapo, aidée parfois par des Français égarés par la propagande collaborationniste et notamment la Milice. Le combat est inégal et l'élan patriotique a le plus souvent compensé l'inexpérience, malheureusement au prix de lourds sacrifices.

Les Forces Françaises Libres

A Londres, dès le mois de juillet 1940, le général de Gaulle constitue son état-major avec notamment Dewavrin (Passy), Roulier (Rémy), Duclos (Saint-Jacques), Fourcaud, d'Estienne d'Orves... " Ces premiers hommes de Londres " formeront le Bureau Central du Renseignement et de l'Action ( B.C.R.A. ). Simultanément, le général de Gaulle regroupe et organise sous son commandement les restes de l'armée française échapée aux Allemands. Avec les volontaires qui le rejoignent, il constitue les forces de Terre, de Mer et de l'Air de la France Libre, qui vont combattre aux cotés des alliés.

La déportation

Les camps nazis de concentration sont l'une des premières institutions mises en place dès l'arrivée d'Hitler au pouvoir en 1933. La terreur, développée auparavant par des groupes paramilitaires nazis (S.A. et S.S.) devient légale. Les opposants les plus hostiles au régime sont arrêtés et internés. Dès le début de l'occupation, les autorités allemandes ont utilisé en France le système de la déportation. Les premières victimes sont des détenus rassemblés dans les camps du Sud de la France (Autrichiens et Allemands, réfugiés politiques, combattants des Brigades internationales et républicains espagnols, juifs étrangers) puis des Alsaciens et des Lorrains qui refusent la germanisation. Bientôt, l'ensemble des Juifs, tous les opposants (gaullistes, communistes, résistants de tous bords) connaîtront le même sort.

Les collections permanentes

Centre de documentation et Musée de la Deuxième Guerre mondiale, le Centre National Jean Moulin présente sur trois niveaux des collections consacrées à la Résistance, la Déportation et les Forces Françaises Libres.

Témoignage historique, le Centre National Jean Moulin, n'en est pas moins tourné vers l'avenir apportant sa contribution à l'enseignement et à la recherche. Centre de documentation intégré à un Musée, il offre au public des documents d'époque (affiches, correspondances clandestines, armement...) et des objets qui permettent à tous de se souvenir de cette période récente de notre Histoire, de situer les différents réseaux et d'apprécier le combat de chacun pour la liberté. Il organise aussi des expositions, réalise des études et des animations spéciales.

Le Centre National Jean Moulin accueille également les artistes et tout particulièrement l'exposition " Nuit et Brouillard " de Jean-Jacques Morvan, les oeuvres de guerre du peintre bordelais Edmond Boissonnet, les émaux de Raymond Mirande.

Tout au long de l'année, visites commentées générales (sur rendez-vous, à partir de 5 personnes). Dans le cadre scolaire, le service éducatif, placé sous la responsabilité d'un professeur agrégé d'Histoire-Géographie propose des visites commentées thématiques et/ou générales (sur rendez-vous). Une bibliothèque de consultation est ouverte aux publics adultes et scolaires, réunissant livres et albums documentaires, en relation avec les collections du musée.

 

Le Centre National Jean Moulin

48, rue Vital-Carles 33000 Bordeaux

E-mail : cnjm@mairie-bordeaux.fr

Tel : 05.56.10.19.90 ou 05.56.10.19.92

Fax : 05.56.10.19.91

 

Ouvert du mardi au dimanche de 14h00 à 18h00 Fermé les lundis et jours fériés

 

Entrée libre et gratuite

 

 

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Infos pratiques

Adresse

48 rue Vital-Carles 33000
Bordeaux
Tel : 05.56.10.19.90 ou 05.56.10.19.92 Fax : 05.56.10.19.91

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert du mardi au dimanche de 14h à 18h

Fermetures annuelles

Fermé lundi et jours fériés

La Tour Eiffel

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Symbole de Paris et outil militaire.

Le projet d'une tour de 300 mètres de haut est né à l'occasion de la préparation de l'Exposition universelle de 1889.

Les deux principaux ingénieurs de l'entreprise Eiffel, Emile Nouguier et Maurice Koechlin, ont l'idée en juin 1884 d'une tour très haute, conçue comme un grand pylône formé de quatre poutres en treillis écartées à la base et se rejoignant au sommet, liées entre elles par des poutres métalliques disposées à intervalles réguliers.

Gustave Eiffel prend le 18 septembre 1884 un brevet "pour une disposition nouvelle permettant de construire des piles et des pylônes métalliques d'une hauteur pouvant dépasser 300 mètres". La courbure des montants est mathématiquement déterminée pour offrir la meilleure résistance possible à l'effet du vent. Le montage des piles commence le 1er juillet 1887 pour s'achever vingt-et-un mois plus tard. Tous les éléments sont préparés à l'usine de Levallois-Perret en banlieue parisienne, siège de l'entreprise Eiffel : entre 150 et 300 ouvriers s'occupent du montage. La Tour est montée à l'aide d'échafaudages en bois et de petites grues à vapeur fixées sur la Tour elle-même. Le montage du premier étage est réalisé à l'aide de douze échafaudages provisoires en bois de 30 mètres de hauteur, puis de quatre grands échafaudages de 45 mètres.

Commencé en janvier 1887, le chantier s'achève le 31 mars 1889. Gustave Eiffel est décoré de la Légion d'Honneur sur la plate-forme du sommet.

Vitrine du dynamisme industriel français lors de l'Exposition universelle de 1889, la Tour verra défiler plus de deux millions de visiteurs le temps de l'événement. Gustave Eiffel sauve son oeuvre de la démolition en promouvant les recherches sur les transmissions radio et en proposant ainsi d'utiliser sa tour comme antenne monumentale. Après la première émission de signaux radio vers le Panthéon en 1898 dirigée par Eugène Ducretet, Eiffel prend contact avec les autorités militaires en 1901 pour faire de la Tour une antenne de communication à longue distance. Une liaison est établie en 1903 avec les forts des environs de Paris, et un an plus tard avec l'Est de la France.

Une station radio permanente est installée sur la Tour en 1906, ce qui assure définitivement sa pérennité. Pendant la Grande Guerre, la Tour rendra de nombreux services en écoutant les messages ennemis, ce qui lui vaudra le surnom de la "grande oreille". C'est probablement grâce à elle, et au poste TSF  du Mont-Valérien, que l'état-major français sera informé de l'avancée des troupes de von Kluck et que Gallieni décidera de réquisitionner les taxis parisiens pour convoyer les soldats sur la Marne. La Tour est, entre autres, à l'origine de l'arrestation de Mata Hari car, une fois de plus, la Tour Eiffel avait tendu l'oreille et décrypté les messages de l'espionne. En 1921 la première émission de radio publique d'Europe sera diffusée depuis ses antennes.

Les premiers essais de télévision à partir de la Tour datent de 1925 et les premières émissions régulières de 1935. En mai 1940, une poignée de patriotes, avant l'entrée des troupes allemandes, mène des actions de sabotage sur la Tour, si bien que l'ascenseur ne fonctionne pas lors de la venue Hitler. Lieu stratégique du commandement de la place de Paris, la Tour sera interdite au public entre 1940 et 1945 . elle ne réouvrira qu'à partir de juin 1946. Les émissions radiophoniques se feront à partir du centre d'Allouis sous le contrôle des autorités d'occupation qui récupèrent Radio-Paris. Le sommet de la tour a été modifié au fil des ans, pour pouvoir accueillir davantage d'antennes. Il supporte aujourd'hui plusieurs dizaines d'antennes, dont un mât de télévision qui culmine à 324 mètres.

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Infos pratiques

Adresse

pont d'Iena 75007
Paris

Tarifs

Billet d'entrée ascenseur (jusqu'au 2ème étage) : Adultes 8,50€, jeunes (12 à 24 ans) 7,00€ enfants (4 à 11 ans), handicapés 4,00€Billet d'entrée ascenseur avec sommet Adultes : 14,00€, jeunes (12 à 24 ans) 12,50€, enfants (4 à 11 ans), handicapés 9,50€Billet d'entrée escalier (jusqu'au 2ème étage) Adultes 5,00€, jeunes (12 à 24 ans) 3,50€, enfants (4 à 11 ans), handicapés 3,00€

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouverture tous les jours de l'année de 9h00 à minuit du 15 juin au 1er septembre et de 9h30 à 23h le reste de l’annéeWeek-end de Pâques et vacances de printemps : ouverture prolongée jusqu'à minuit.

Airborne Museum

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Vivez l’expérience des paras du Jour-J

Exposition : « La France combattante - Les Forces Françaises Libres de 1940 à 1945 » > Avril à Novembre 2019
        ►Depuis l'entrée en Guerre de la France en 1939 jusqu'à la signature de l'armistice de mai 1945, suivez le parcours héroïque des soldats français pendant la Seconde Guerre Mondiale. Après la défaite de la Bataille de France en juin 1940, l'Armée Française devient l'Armée d'Armistice. Sous la gouverne du Maréchal Pétain, elle n'en est pas moins sous le contrôle et à la botte du IIIe Reich d'Adolf Hitler.  En réponse à cette humiliation ultime, une autre France, qui ne veut et ne peut se soumettre au joug nazi, se dessine dès lors : il s'agit de la France Libre impulsée depuis Londres par le Général  De Gaulle. De 1940 à 1945, du désert de Lybie jusqu'aux monts escarpés d'Autriche, vous accompagnerez l'extraordinaire destinée de ses Français combattants qu'ils fussent marins, aviateurs, ou bien soldats des forces Françaises libres.

France-combattante-airborne-museum


Consulter l'offre pédagogique en ligne >>>  Airborne museum


 

https://prod-cheminsdememoire.cnmosis.dirisi.defense.gouv.fr/sites/default/files/inline-images/airborne-museum-DP-2019_1.jpg

 

L’Airborne Museum est situé au cœur de Sainte-Mère-Eglise, face au clocher sur lequel le parachutiste John Steele est resté suspendu. A travers une muséographie spectaculaire et réaliste, l’Airborne Museum vous fera vivre le Débarquement aux côtés des parachutistes Américains des 82ème et 101ème Airborne. De la préparation du Jour-J en Angleterre, jusqu’aux combats qui menèrent à la Liberté, vous accompagnerez les troupes aéroportées dans leur chemin vers la Victoire. Découvrez une exceptionnelle collection d’objets historiques, un authentique planeur et un avion C-47 ayant participé aux opérations du Jour-J.

Une extension majeure : Opération Neptune et le Centre de conférence Ronald Reagan.

Dans le bâtiment "Opération Neptune" préparez-vous à vivre les parachutages du 6 juin 1944 ! Embarquez de nuit dans un véritable avion C-47 en Angleterre, puis atterrissez sur la place de Sainte-Mère-Eglise au milieu des combats et prenez part aux opérations qui suivirent !

A  partir de Mai, au sein du centre de conférence Ronald Reagan, découvrez une exposition inédite : « La bataille des Ardennes, Bastogne, hiver 1944 » ainsi que dans le cinéma un film de 20 minutes qui retrace avec émotion la vie sous l’occupation allemande puis la libération de Sainte-Mère-Église et du Cotentin.

 

 

 

Opération-neptune-airborne-museum

Exposition : 01>09 Juin 2019

Les + :

  • Airborne Reality (depuis avril 2016): Munis de votre Smartphone ou votre tablette, téléchargez gratuitement l’application du musée et créez votre propre visite guidée en fonction de vos centres d’intérêt et de votre temps de visite !

Grâce à la réalité augmentée, soyez les témoins privilégiés du Débarquement et des parachutages sur Sainte-Mère-Eglise!

Téléchargement gratuit au musée, depuis le site web www.airborne-museum.org ou via Google Play et l’App Store. Application en français et anglais, puis, dans les mois à venir, en néerlandais.

  • Exposition (à partir de juillet 2016): La bataille des Ardennes, Bastogne, hiver 1944. A travers cette exposition, revivez les évènements de cette bataille.

Le 16 Décembre 1944, Hitler lance une offensive de grande envergure à travers les Ardennes belges pour reconquérir le port d’Anvers et repousser les forces alliées.  Ces dernières sont prises par surprise du fait de la soudaineté et de la rapidité de l’attaque. En urgence, le Général Eisenhower décide d’envoyer en renfort des unités qu’il tient en réserve en France. La bataille des Ardennes a été plus qu’éprouvante et meurtrière pour les forces alliées qui devaient faire face à un hiver très rigoureux et un manque criant de ravitaillement en nourriture et en armes. L’armée allemande ne sera mise en échec qu’après l’apparition d’une accalmie salutaire permettant le ravitaillement des troupes au sol et facilitant l’arrivée de l’armée du Général Patton. La bataille des Ardennes ne prendra fin que fin janvier 1945.

Cette exposition inédite mettra également en lumière la voie de la liberté partant de Sainte-Mère-Eglise et arrivant à Bastogne ainsi que le rôle de l’armée Patton au sein de la bataille des Ardennes.

 

Guides de visite sous forme de livrets-jeux disponibles de 6 à 15 ans, téléchargement gratuit sur www.airborne-museum.org ou achat sur place +1€/enfant

 

 

Sources : ©Airborne Museum
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Infos pratiques

Adresse

14 rue Eisenhower 50480
Sainte-Mère-Église
02 33 41 41 35

Tarifs

IndividuelsADULTE : 8.00 €ENFANT (6 à 16 ans) : 5.00 €Famille :2 adultes et 2 enfants payants minimumADULTE : 7.50 €ENFANT : 4.00 €Groupes AdultesVisite Libre : 6.00€ / adulteVisite guidée (1h15) à partir de 20 personnes :7.30€ / adulte- Une gratuité pour 20 payants- Guide et chauffeur gratuits- Groupes enfantsVisite Libre : 4.00€ / enfantVisite guidée (1h15) à partir de 20 enfants : 5.30€ / enfant- Une gratuité pour 10 payants- Guide et chauffeur gratuitsGuide de visite enfants et adolescents :• CP à CE2 (6 à 9 ans)• CM1 à 6ème (9 à 12 ans)• 5ème à 3ème (13 à 15 ans)Téléchargement gratuit sur www.airborne-museum.org ou achat sur place : +1€/ enfant

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Horaires du MuséeDe mai à Août : 9h-19hAvril et septembre : 9h30-18h30Octobre à mars : 10h-18h

Fermetures annuelles

Fermé en décembre et janvier sauf vacances de Noël

Maison du Souvenir de Maillé

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Maillé, 25 août 1944, drame de la Seconde Guerre mondiale


Consulter l'offre pédagogique >>>  maison Maillé


Le 25 août 1944, alors que Paris fêtait sa libération, 124 habitants de Maillé, petite commune du Sud de la Touraine, sont massacrés par des soldats allemands.

Dans les années qui suivent le drame, le village est entièrement reconstruit. Cette absence de ruines contribuera par la suite, contrairement à Oradour-sur-Glane, à ce que ce drame tombe totalement dans l’oubli, alors même qu'il est pourtant le second massacre le plus important commis par les nazis sur le sol français.

Ouverte en 2006, la Maison du Souvenir cherche à faire connaître et reconnaître ce drame au travers de plus de 250 documents et d’un film de témoignages. Elle évoque l’histoire du village avant, pendant et après ce massacre. Espace pédagogique et citoyen, elle mène aussi une réflexion sur le sort des civils dans les conflits contemporains. Elle propose tout au long de l’année des expositions et animations.

Le 25 août 2008, ce massacre obtient enfin la reconnaissance nationale par l’inauguration de la Maison du Souvenir par le Président de la République.

facebook.com/MaisonduSouvenirdeMaille

Sources : ©Maison du Souvenir de Maillé
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Infos pratiques

Adresse

1 Rue de la paix 37800
Maillé
Tél. : 02 47 65 24 89

Tarifs

Droit d’entrée visite adulte individuel : 6,40 € Tarif réduit (enfants +12 ans, étudiants, enseignants, partenariat SNCF) : 3,20 € Gratuit enfants -12 ans Droit d’entrée visite adulte en groupe (>10 pers.) : 5,40 € Forfait visite guidée groupe (10-25 pers.) : 23,00 € Projection vidéo individuel : 1,90 € Projection vidéo groupe (10-40 pers.) : 6,40 € Forfait visite scolaire (< 35 élèves, sur réservation) : 59,00 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

De 10:30 à 13:00 et de 14:00 à 18:00 du lundi au samedi. De 14:00 à 18:00 dimanche

Fermetures annuelles

1er janvier et 25 décembre. Week-ends de décembre à fin mars. Office du tourisme d'Azay Chinon Val de Loire - Bureau de Sainte-Maure-de-Touraine - Les Passerelles - 77 avenue du Général-de-Gaulle - 37800 Saint-Maure-de-Touraine - Tél. : 02 47 65 66 20

Batteries du Mont Canisy

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Visite gratuite assurée par les guides de l'association les Amis du Mont Canisy. Photo Michel Dehaye

Le site naturel protégé du Mont Canisy, domine la mer de ses 110 mètres

Situé à Bénerville-sur-mer (Calvados), le site naturel protégé du Mont Canisy, domine la mer de ses 110 mètres.

Pendant des siècles, la position stratégique au sud de la baie de Seine de ce domaine, tour à tour fief seigneurial morcelé en 1793, poste de défense anti-sous-marins en 1917-1918, batterie côtière entre 1935 et 1940, point d'appui d'artillerie le plus important du "Mur de l'Atlantique" lui vaudra, récemment et à deux reprises, d'être transformé en positions d'artillerie côtière :

  • de 1935 à 1940, où la Marine Nationale y installera deux batteries devant concourir à la sécurité de l'estuaire et du Port du Havre.
  • de 1942 à 1944, où il deviendra un maillon important du "Mur de l'Atlantique", devant faire face à toutes tentatives de débarquement allié.

Divers éléments (casemates, encuvements, ouvrages fortifiés reliés par une galerie de 260 mètres de long abritant une garnison souterraine...), vestiges de ces deux époques, subsistent.

 

Renseignements pratiques :

Batterie du Mont Canisy

Tél. : 02 31 87 91 14

 

Horaires le samedi : 14h30 à 17h30

 

Site batteries du Mont Canisy

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

Rue du Canisy 14910
Bénerville-sur-mer
02 31 87 91 14

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre

Batterie de Longues-sur-Mer

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Bunker du Mur de l'Atlantique à Longues-sur-Mer. Source : GNU Free Documentation License

Elément du dispositif défensif allemand du Mur de l'Atlantique à 8 km au nord de Bayeux.

Elément du dispositif défensif allemand du Mur de l'Atlantique, la batterie de Longues-sur-Mer se trouve à 8 km au nord de Bayeux, dans le Calvados.

Située à l'ouest d'Arromanches-les-Bains en Normandie, Longues-sur-Mer domine l'océan du haut d'une falaise de soixante-cinq mètres, position idéale où les Allemands ont installé une batterie de quatre canons de 150 mm. Elle est des rares vestiges encore intact du Mur de l'Atlantique.

Le 6 juin 1944, dès 5 h 30, plusieurs croiseurs et un cuirassé pilonnent la position. Mais quand la flotte de débarquement se présente au large, la batterie ouvre le feu à son tour. Le HMS Ajax réplique à un kilomètre de distance au large.

Les canons allemands cessent de tirer un moment, puis recommencent . la dernière pièce tirera jusqu'à 17 heures

La batterie de Longues-sur-Mer se rend aux Britanniques le lendemain avec les 184 hommes de la garnison. Quatre canons de 150 mm d'une portée de 19,5 kilomètres équipaient cette batterie. Un poste de tir, à peine achevé le 6 juin 1944, était installé au bord de la falaise.

 

Batterie de Longues-sur-Mer

14400 Longues-sur-Mer

Tél. : 02 31 06 06 45

Fax : 02 31 06 01 66

 

Accès à partir de la D514

Ouvert toute l'année Visites guidées de Pâques à septembre

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

14400
Longues-sur-Mer
02 31 06 06 45

Tarifs

Plein tarif: 3 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

De 10h à 18h