Musée de la Résistance en Morvan

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Inauguré le 26 juin 1983 par François Mitterrand, le musée est l’œuvre d’historiens et d’anciens résistants.

Situé au sein de la Maison du Parc naturel régional du Morvan, le musée permet de comprendre le rôle et l’importance de la Résistance dans la région, durant la Seconde Guerre mondiale.


- Actualité - juillet 2022 -
> Jeudi 28 juillet à 14h, Ouroux-en-Morvan | Sortie commentée au maquis Bernard | Ouroux-en-Morvan - Affiche
Documentaire sur l'histoire du massacre de Dun-les-Places

Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  Morvan


Grâce à sa collection importante, le musée offre une proximité avec l’Histoire.

De nombreux objets, documents d’archives, matériels, photographies, armes… sont présentés à travers trois salles : Occupation, Résistance, Libération et Mémoire.

Un portrait de la « Galerie Numérique » du Morvan, au cœur de la visite, plonge le visiteur dans l’univers de la vie dans les maquis.

L’Occupation

La première salle sur l’Occupation aborde le sentiment patriotique et la défense du Morvan dès 1940, puis le poids de l’Occupation allemande : occupation des villes et villages, restriction des libertés, rationnement, réquisitions, répression nazie…

La Résistance

Face à la propagande allemande et vichyste, la Résistance s’organise : tracts et journaux clandestins, courageuses interventions de personnalités du Morvan, motivations…

Cette deuxième salle présente les premiers actes de Résistance jusqu’à la formation des Maquis (matériels divers, photographies, armes, tenues…) et l’aide apportée par les alliés (parachutages, containers, cartes, mannequin…)

La Libération et la Mémoire

Le Morvan occupe une position stratégique dans la Libération du territoire.

Les Maquis libèrent le Morvan en septembre 1944 : sabotages, combats, batailles (photos, reconstitution, objets…).

Enfin, la visite se termine sur la Mémoire et la philosophie de la Résistance (photographies de manifestations du souvenir, de stèles et de monuments : poèmes, textes, lettres…).

Galerie Numérique

« Les Maquis du Morvan » : nouveau portrait de la Galerie Numérique.

Installée à mi-parcours de l’exposition permanente, son portrait « Les Maquis du Morvan » est un espace de projection immersif présentant la vie quotidienne dans les maquis.

Dans cet espace, un film est diffusé sur deux écrans : d’un côté, les documents directement liés à la vie des maquis, de l’autre, la remise en perspective de ces évènements dans le contexte national et international de la guerre.

Cette installation plonge le visiteur dans l’univers des Maquis du Morvan, pour y découvrir leur organisation au quotidien : les actions, le campement, le rôle du chef, la faim, la peur, le courage…

De la petite à la grande Histoire, cette fresque parle des personnes, femmes et hommes, qui composèrent ces maquis et qui jouèrent un rôle central dans la libération de la France.

Activités Pédagogiques

Le musée est un espace qui répond pleinement aux exigences des programmes d’histoire, histoire des arts, éducation morale et civique des écoles, collèges et lycées. Il offre aux élèves et aux enseignants l’opportunité d’aborder de façon concrète différentes thématiques propres à la Seconde Guerre mondiale tout autant que les notions de droits humains, de liberté, d’engagement, de tolérance et de solidarité. Il permet également d’envisager une réflexion sur les valeurs de la République française et les principes fondateurs de la Construction européenne.

Enfin, il permet aux élèves de comprendre concrètement l’engagement citoyen.

 

Expositions, conférences, projections, événements nationaux (JEP, nuit des musées, etc.), cérémonies…

cliquez pour accéder à cet espace

 

Offre pédagogique (ateliers, visites adaptées, dossiers pédagogiques…)

Cliquez pour accéder à cet espace

 

 

Sources : ©Musée de la Résistance en Morvan
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Infos pratiques

Adresse

Maison du Parc 58230
Saint-Brisson
03 86 78 72 99

Tarifs

Plein tarif : 6,50 €- Jeunes : 4 €- Groupes : 4 €- Gratuité : enfants – de 8 ans et ambassadeurs (adhérents à l’association « Morvan, terre de Résistances – ARORM »)- Pass/tarifs groupés éventuels (enfants de 8 à 15 ans, chômeurs, famille de 4 personnes et +, Pass « Clé des Musées » et étudiants) : 4 €- Pass Résistance (accès au Musée de la Résistance et au Mémorial de Dun-les-Places) : 8,50 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Tous les jours (sauf mardi, samedi matin) de 10h à 13h et de 14h à 18h de Mai à Septembre.Tous les jours (sauf mardi, samedi matin) de 10h à 13h et de 14h à 17h en Avril, Octobre et Novembre.Tous les jours de 10h à 13 et de 14h à 18h de Juillet à Août.

Fermetures annuelles

Du 11 Novembre au 1er Avril.Office de tourisme de référence : Maison du Parc – 58230 Saint-Brisson - Tel : 03 – 86 – 78 – 79 – 57

Cimetière militaire français de Shuhogahara à Kobe

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Cimetière militaire français de Shuhogahara. Source : Ambassade de France à Tokyo

Le cietière militaire français de Shuhogahara à Kobé, au Japon, rassemble les corps de 40 soldats tombés lors de l'expédition de 1864.

 

La nécropole de Shuhogahara à Kobé est gérée par les services du consulat général de France à Osaka-Kobé. Elle abrite, depuis 1868, les dépouilles de 40 membres du corps expéditionnaire de 1864.

 

 

A partir du milieu du XIXème siècle, le Japon, à la suite de la Chine, doit accepter d'ouvrir sa mer intérieure afin de nouer des relations commerciales avec les Etats-Unis, la Russie, le Royaume-Uni, la Prusse, les Pays-Bas, le Portugal et la France.

Ces nouveaux venus sur le marché japonais inquiètent la population, renforçant le parti nationaliste face au régime du shôgunat.

Les actes d'hostilité se manifestent dès le mois de septembre 1862 avec l'assassinat du négociant britannique Richardson. Le 25 juin 1863, les batteries côtières de Shôshû font feu sur le "Pembroke", bâtiment américain, alors qu'il franchit le détroit de Shimonoseki. Le 7 juillet, l'aviso "Kien-chan", de la marine française, subit les mêmes attaques.

Le 20 juillet 1863, l'Amiral Jaurès, à la tête du "Tancrède" et du "Sémiramis" bombarde les batteries du détroit de Shimonoseki, débarque un régiment de 250 hommes, et fait incendier deux villages. Le 15 août, l'Amiral Kuper fait bombarder Kogashima par la Royal Navy en représailles de l'assassinat de Richardson.

 

La mer intérieure japonaise reste interdite cependant aux occidentaux. Des négociations s'ouvrent au mois d'août à Paris et le 20, le Japon s'engage à ouvrir le détroit de Shimonoseki. Le Shogun se récuse cependant cinq jours plus tard. Le Shogun décrète le 30 septembre l'expulsion des étrangers et la fermeture du détroit de Yokohama.

Les occidentaux lancent alors une expédition composée de neuf bâtiments britanniques, quatre navires néerlandais, trois français - le "Tancrède", le "Sémiramis" et la frégate "Dupleix" - , et un américain. La flotte se concentre le 4 septembre en face d'Hiroshima et se lance à l'attaque des forts du détroit de Shimonoseki les 5, 6 et 7 septembre 1864. Le 8, le Shogun se soumet et, le 22 octobre, les détroits japonais sont définitivement ouverts. Treize hommes seront tués lors de cet engagement.

 

En 1868, une nécropole de 80 m2 est réalisée au lieu de Futatabi, sur le territoire de Kobé. Elle se compose d'un carré où reposent 29 marins et officiers de Marine décédés pendant ces années de lutte, et d'un monument commémoratif élevé à la mémoire des victimes du massacre de Sakai et des onze marins blessés ou tués à bord du "Dupleix".

 

Le site est entretenu par le Consulat général de France à Osaka-Kobé, grâce à la dotation budgétaire annuelle octroyée par le ministère de la défense.

 

Renseignements pratiques

Ambassade de France à Tokyo 4-11-44, Minami-Azabu, Minato-ku Tokyo (106-8514)

Tél.: 03-5420-8800

www.ambafrance-jp.org

 

Consulat Général de France à Osaka-Kobe

Cristal Tower 10 F 1-2-27 Shiromi Chuo-ku Osalka 540-6010

Tél. : (06) 4790-1500

Fax : (06) 47901511

www.consulfrance-osaka.org.jp

Courriel : fsltosak@eagle.ocn.ne.jp

 

 

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Infos pratiques

Adresse

Shuhogahara 650-0033
Kobe
Consulat Général de France à Osaka-KobeCristal Tower 10 F1-2-27 Shiromi Chuo-kuOsalka 540-6010Tél. : (06) 4790-1500Fax : (06) 47901511www.consulfrance-osaka.org.jpCourriel : fsltosak@eagle.ocn.ne.jp

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessibilité toute l'année

Mémorial de la Résistance du Vercors

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Vue panoramique. Source : Mémorial de la Résistance du Vercors

Le Mémorial est un monument commémoratif, un lieu de mémoire, de recueillement.

En 360°, partez à la découverte des nécropoles du Vercors (Drôme/Isère)

 

Entrez dans la forteresse et plongez dans le quotidien des maquisards. Un parcours symbolique de l'ombre à la lumière... Vassieux « Ici commence le Pays de la Liberté » L'histoire du premier et du plus important maquis de France.

À la différence d'un musée d'objets, le Mémorial recourt à la mise en scène, image, son et lumière.

Une architecture intégrée

Respectant le site naturel environnant exceptionnel, cette citadelle enchassée dans la montagne, laisse libre et intact le creux d'une combe. Le bâtiment camouflé, recouvert par la végétation, rappelle la clandestinité des maquisards.

Œuvre d'une grande puissance évocatrice

1 200m2 recréent l'atmosphère d'époque à travers un ensemble de codes à décrypter. Tout est conçu pour comprendre et ressentir ce que furent l'espoir et les drames d'alors.

Un message universel de vigilance et de solidarité

Le Mémorial est un monument commémoratif, un lieu de mémoire, de recueillement. Il entretient le souvenir des évènements tragiques de juillet 1944 et rend hommage aux hommes et aux femmes qui ont combattu pour la liberté. La visite incite à la réflexion grâce aux documentaires et aux témoignages : analyse et compréhension des comportements humains dans leurs actes de grandeur comme dans la barbarie. L'objectif est de souligner la valeur universelle du témoignage du Vercors. Il s'agit de faire entendre le message de la résistance, de toute résistance, au plus grand nombre. Toutes les résistances ne conduisent pas à la victoire, mais toutes mènent à la dignité. Le Mémorial accueille 37 000 visiteurs par an (dont 50% d'enfants).

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Infos pratiques

Adresse

Col de La Chau 26420
Vassieux-en-Vercors
04 75 48 26 00

Ouvrage de Rimplas

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Vue générale du gros-ouvrage de Rimplas. Secteur fortifié des Alpes-Maritimes de la ligne Maginot. Source : GNU Free Documentation License

Dénommé ouvrage de la Madeleine, il est le premier de la ligne Maginot, sa construction ayant commencé dès 1928.

D'abord dénommé ouvrage de la Madeleine, c'est le premier ouvrage de la ligne Maginot, sa construction ayant commencé dès 1928 par décision a effet immédiat du gouvernement français en date du 3 septembre 1927, suite aux multiples déclarations de Mussolini pendant toute l'année sur l'origine italienne de la région de Nice.

L'ouvrage de Rimplas a servi, en quelque sorte, de prototype à la Commission d'Organisation des Régions Fortifiées (CORF) qui n'avait pas encore totalement défini le schéma des futurs ouvrages, étant elle-même dans l'ignorance des spécifications techniques des armements à mettre en place. Plusieurs plans de l'ouvrage de Rimplas sont donc établis, mais ce n'est qu'en novembre 1929 que le plan définitif est adopté. En raison de l'urgence déclarée par le gouvernement, le projet est d'abord pris en charge par la Direction des Travaux de Fortification de Nice en fondant son étude préalable sur le " Programme réduit de défense de Nice " établi en août 1927 par le général Degoutte. Les travaux de fouille commencent le 4 septembre 1928 mais le projet initial est vivement critiqué et rapidement arrêté. La Commission d'Organisation des Régions Fortifiées (CORF) hérite alors du dossier et fait approuver une solution d'ensemble par le ministre de la Guerre, Paul Painlevé, le 12 février 1929.

Cet ouvrage n'illustre d'ailleurs pas les concepts mis en œuvre dans les fortifications ultérieures car il s'agit d'un fort monobloc entouré de murs d'escarpe et dont les blocs sont en action frontale. Ce sont de véritables casemates blindées en acier d'une épaisseur de 20cm noyées dans le béton et qui se prolongent à l'intérieur en enveloppant le canon . l'embrasure est fermée par deux volets également blindés.

La construction du fort se heurte aussi à de nombreux problèmes dus à la friabilité du sol qui oblige à bétonner les fouilles en plusieurs endroits et aux infiltrations d'eau à fort débit . en juillet 1936, des fissures sont encore constatées dans les bétons. Le fort est remis officiellement en août 1937 au 74e Bataillon Alpin de Forteresse (BAF), alors que les travaux ne sont pas totalement achevés.

 

Mission

L'ouvrage de Rimplas offre des vues sur la Haute-Tinée, au Nord, et jusqu'à Saint-Dalmas et La Colmiane, à l'Ouest . il peut donc battre de ses feux la route de la Haute Tinée et celle menant à Saint-Martin-Vésubie. Il peut également faire du tir d'action frontale en direction de la frontière qui, avant la rectification de 1947, passait à moins de 5km de l'ouvrage et longeait l'actuelle D2565 à 1km au plus, la ville de Saint-Martin-Vésubie étant quant à elle pratiquement encerclée aux trois-quarts par la frontière.

Entre Isola, où se trouvait une casemate, et Valabres, au débouché du vallon de Mollières, la frontière longeait carrément la route.

 

Composition

Le gros ouvrage de Rimplas est composé de cinq blocs reliés à une infrastructure de galeries sous roc et de quelques autres aménagements, intérieurs ou extérieurs :

  • Entrée-mixte : 3 créneaux FM, porte mixte, portail téléphérique .
  • B1 : 2 créneaux pour mortier de 81mm, 2 créneaux pour Jumelage de mitrailleuses Reibel (JM) et 1 cloche lance-grenades. Les deux mortiers de 81mm faisaient du tir d'action frontale vers le Nord, mais sans atteindre la frontière .
  • B2 : 1 créneau FM .
  • B3 : 1 cloche GFM et 1 cloche pour jumelage de mitrailleuses Reibel .
  • B4 : 2 créneaux pour canon-obusier de 75mm, modèle 1933, 1 créneau pour canon-obusier de 75mm, modèle 1931, 1 cloche JM, 1 cloche d'observation . les 75/33 ne peuvent cependant pas tirer jusqu'à Isola où se trouve un avant-poste du SFAM . les locaux souterrains renferment tous les moyens logistiques habituels dans un ouvrage de cette taille, même un bloc opératoire. Les galeries et les alvéoles de cette vaste infrastructure souterraine se situent sur trois niveaux.
  • B5 : 2 créneaux pour canon-obusier de 75mm, modèle 1933, 1 créneau pour canon-obusier de 75mm, modèle 1931, 1 cloche GFM et 1 cloche d'observation (à l'exception de la cloche GFM, ce bloc est identique au précédent). Les 75/33 prenaient la frontière en enfilade jusqu'au delà de Saint-Martin-Vésubie .
  • Un poste optique, situé sur la face Ouest, à l'extérieur, constitué par une casemate sous roc fermée par un masque de béton. Les 75/33 prenaient en enfilade toute la frontière au Nord-Est
  • Une issue de secours, située au-dessus de la falaise Ouest, près de l'actuel relais téléphonique .
  • Une casemate en maçonnerie et couverte d'une dalle en béton armé, située avant le virage de la route qui débouche sur l'esplanade.
  • Le casernement de sûreté situé au village de Rimplas.

 

L'ensemble est complété par un téléphérique à un seul câble du constructeur Brien-Anzun dont la recette inférieure est toujours visible en bordure de la route de la Haute-Tinée. Il avait une longueur de 878 m, pour un dénivelé de 602 m, et pouvait transporter 52 tonnes de munitions ou de ravitaillement par jour avec 21 bennes. L'entraînement était assuré par deux moteurs thermiques.

En 1939, l'ouvrage de Rimplas accueille une grosse garnison de 334 soldats et de 8 officiers appartenant au 84e Bataillon Alpin de Forteresse (BAF) et au 167e Régiment d'Artillerie de Position (RAP).

 

Les combats

En juin 1940, la zone frontalière, entre Saint-Etienne-de-Tinée et Valdeblore, est tenue par quatre Sections d'Eclaireurs Skieurs (SES) appartenant au 84e BAF et au 55e RIA : I/55 au Mont Raja, II/55 au Collet de la Sagne, III/55 au Bifarquet et celle du 84e BAF aux Cabanes de Lenton. Elles ont en face d'elles le bataillon Val Elero du 1er Alpini.

L'Italie a déclaré la guerre à la France le 10 juin, mais l'offensive réelle ne débute que le 20. Ce jour là, des unités de la division Livorno franchissent la frontière près d'Isola et remontent la Tinée jusqu'à mi chemin de Saint-Etienne-de-Tinée, cherchant à s'engager sur le sentier de Roya à Péone par Tolondet, sachant certainement que cette zone n'était pas couverte par les tirs de Rimplas. Ils sont cependant arrêtés au niveau du Pont-Rouge, avant Douans. Aucune source ne fait état de combats dans le secteur les jours suivants et jusqu'à l'armistice.

Le fort de Rimplas est intervenu dans les combats par quelques feux d'interdiction sur la frontière. L'ouvrage lui même n'a jamais été menacé par l'avance ennemie qui n'a pas débouché de la frontière dans ce secteur.

 

Etat actuel

Désarmé après l'armistice du 24 juin 1940, les Italiens ont démonté et emporté les canons de 75mm. Le fort de Rimplas a été réarmé partiellement en 1947 et il a été entretenu par le Génie jusqu'à sa déclassification du domaine public militaire en 1972, date à laquelle il est vendu à la commune de Rimplas. Cette dernière le loua à une société qui l'utilisa comme champignonnière, l'humidité ainsi entretenue contribuant à dégrader les équipements. Le fort était en grande partie ferraillé et il ne reste donc que peu de choses à l'intérieur, mais les peintures de camouflage et les faux créneaux sont toujours bien visibles sur les murs d'escarpe.

L'ouvrage de Rimplas a ensuite été racheté par le Conseil général des Alpes-Maritimes pour en faire un "lieu de mémoire".

Une association créée début 2008, "Les Amis de l'Ouvrage Maginot de la Madeleine", a entrepris des travaux de réhabilitation à l'intérieur et à l'extérieur et a ouvert les portes de l'ouvrage à l'occasion des Journées du patrimoine 2009.

 

Ouvrage de Rimplas

Les Amis de l'Ouvrage Maginot de la Madeleine

3 Promenade Saint Roch - Hôtel de ville 06420 Rimplas

Tél : 06 80 59 09 94

Fax : 04 93 02 89 19

E-mail : contact@la-madeleine.asso.fr

 

Pour les visites, contactez l'association

Contact Milano Nicolas, Président : nicolas@la-madeleine.asso.fr Icardo Laurent, guide : laurent@la-madeleine.asso.fr

 

Les amis de l'Ouvrage Maginot de la Madeleine

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

06420
Rimplas
06 80 59 09 94

Tarifs

Adultes: 3 € Enfants (+ de 6 ans): 2 € Gratuit : Enfants (- de 6 ans)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

du deuxième weekend de mai au troisième weekend de septembre, le samedi de 14h à 18h

Fermetures annuelles

D'octobre à Avril

Mémorial de Caen

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Le Mémorial de Caen. ©Licence Creative Commons. Libre de droit

Le mémorial expose les causes et les conséquences du deuxième conflit mondial, en prenant comme point départ l'année 1918.

[Spécial Centenaire] expo-photos « Photographies du Front d’Orient, 1914-1918 »


Consulter l'offre pédagogique du mémorial >>>  mémorial Caen


Inauguré le 6 juin 1988 par François Mitterrand, Le Mémorial de Caen est le musée de référence sur l'histoire du XXe siècle.

Labellisé Musée de France, il cherche à démontrer combien la compréhension du monde impose une connaissance de son histoire. À partir d'une scénographie innovante et chargée d'émotion, cette Cité de l'Histoire pour la Paix propose un voyage historique et une réflexion sur l'avenir à travers trois principaux espaces muséographiques : les tensions internationales et la Seconde Guerre mondiale, la Guerre froide ainsi que le thème de la paix.

Outre sa mission historique, Le Mémorial de Caen s'attache à démontrer la fragilité et les exigences de la Paix et des Droits de l'Homme.

Site culturel et touristique incontournable en Normandie, Le Mémorial de Caen s'ouvre sur des jardins de 35 hectares et est aujourd'hui l'un des premiers sites mémoriels européens avec une moyenne de 400 000 visiteurs par an. Plusieurs fois primé pour ses qualités d'accueil et la richesse de son contenu muséographique, il organise des visites guidées en complément de la visite du parcours.

Quatre espaces permanents et une exposition temporaire au Mémorial de Caen pour mieux comprendre l'histoire du XXe siècle.

Espaces permanents :

  • Berlin au cœur de la Guerre froide
     
  • Taches d'Opinions - L'actualité du monde à travers le dessin de presse
     
  • Guerre mondiale, Guerre totale
     
  • Le Débarquement et la Bataille de Normandie

Le Mémorial de Caen propose à ses visiteurs un système complet d'audioguides multilingues en complément des visites guidées.


Le Mémorial de Caen

Esplanade Eisenhower B.P. 55026 - 14050 Caen Cedex 4

Tél : 02 31 06 06 45 Fax : 02 31 06 01 66

Email : contact@memorial-caen.fr

 

Normandie Mémoire

Site du comité départemental du tourisme du Calvados

Site du comité régional du tourisme de Normandie

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Infos pratiques

Adresse

Esplanade Eisenhower - CS 55026 14066
caen Cedex 4
02 31 06 06 44

Musée de la Grande Guerre, Meaux

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© Musée de la Grande Guerre / Y. Marques

Fort d'une collection unique en Europe, le Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux propose un nouveau regard sur le premier conflit mondial (1914-1918), à travers une scénographie innovante illustrant les grandes mutations et bouleversements de la société qui en ont découlé. Un patrimoine exceptionnel à transmettre aux nouvelles générations. Un musée d'histoire et de société, pour découvrir des épreuves passées, mieux comprendre la société d'aujourd'hui et construire le monde de demain.


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  Cover Brochure Musée de la Grande Guerre

 


Le 11 novembre 2011, la Communauté d’Agglomération du Pays de Meaux a inauguré le Musée de la Grande Guerre. Pointe extrême de l’avancée des troupes allemandes et lieu de la première bataille de la Marne, en septembre 1914, Meaux et ses communes voisines possèdent un patrimoine historique non valorisé et jusqu’alors méconnu du grand public pour qui la Grande Guerre n’est pas associée à la région Ile-de-France. La création du musée rappelle donc, en premier lieu, que le front est bien venu jusqu’aux portes de Paris et que le « miracle de la Marne », un mois seulement après le début des hostilités, est la victoire qui va décider de l’évolution et du déroulé du conflit. Au-delà de la légitimité historique de son implantation, le musée, comme tout équipement structurant, assume la fonction de levier de développement pour son territoire. Il participe à façonner une nouvelle image tout en mobilisant des acteurs différents autour d’un projet commun dont les retombées pourront profiter à tous, tant sur le plan culturel et touristique que sur l’animation de réseaux.

Les origines

Le Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux trouve son origine dans la rencontre entre Jean-Pierre Verney, historien autodidacte passionné et passionnant, qui, pendant plus de 45 ans, a rassemblé quelques 50 000 pièces et documents sur la Première Guerre mondiale, constituant l’une des plus importantes collections privées européennes et Jean-François Copé, président de la Communauté d’agglomération. Ce dernier a fait le pari d’acquérir cette collection en 2005 et de créer un musée sur la Première Guerre mondiale, alors même que Jean-Pierre Verney s’apprêtait à la vendre à l’étranger ne trouvant aucune collectivité prête à l’accueillir. L’échelle de l’agglomération (18 communes, 85 000 habitants) s’est naturellement imposée pour porter ce projet puisqu’un certain nombre de villages qui la compose porte les traces encore visibles de la bataille de la Marne (monuments, cimetières, nécropoles…), dont la tombe du poète français Charles Péguy, tombé le 5 septembre 1914.

Un musée à hauteur d’homme

Dès sa conception, le Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux, a été imaginé pour s’adresser à tous les visiteurs. Son architecture audacieuse et sa muséographie contemporaine, à la fois didactique, sensible et immersive participent ainsi à le rendre accessible au plus grand nombre.  Cette proximité avec les visiteurs s’explique en partie par la volonté d’aborder le conflit à hauteur d’homme : la vie quotidienne des soldats, bien sûr, mais aussi celles des femmes et des enfants dans un aller-retour permanent entre le front et l’arrière. Toutes les nations qui ont participé à la guerre sont également présentées, notamment à travers la collection d’uniformes, mais c’est pour mieux tendre vers une universalité de la souffrance et de la violence, quel que soit le camp de part et d’autre du no man’s land.

L’objet au cœur du parcours

Le parcours est volontairement ouvert et non contraint : ceci permet à chaque visiteur de faire son propre cheminement, construisant ainsi sa propre histoire. Le parcours principal, qui présente en symétrie la bataille de la Marne de 1914 et celle de 1918, traduit de manière évidente pour le visiteur le passage du XIXe au XXe siècle. Entre ces deux grandes batailles de mouvement de début et de fin de guerre, la présentation de la guerre de position avec son front constitué de tranchées explicite la notion d’enlisement. Cet espace déployé dans la grande nef du musée permet de présenter de gros matériels (camions, avions, char, pièces d’artillerie…), faisant du musée le lieu unique où l’on peut découvrir la diversité des objets et documents qui témoignent du conflit. Ce parcours principal est complété par un parcours thématique : huit espaces abordent des sujets transversaux au conflit (une guerre nouvelle, corps et souffrances, la mondialisation, une société mobilisée….) multipliant les points d’entrée. La muséographie est différente pour chacun des espaces, rompant ainsi la monotonie de la découverte et créant des ambiances qui relancent l’intérêt du visiteur. Bien évidemment, l’objet de collection est au cœur du dispositif : il fait sens, il prend sens dans son rapport à l’espace et dans le dialogue qu’il instaure avec tous les supports de médiation pour, au final, toucher le visiteur et l’interroger sur sa propre mémoire. Comme on réveille l’intérêt, comme on suscite la curiosité, le musée amène chacun à s’interroger sur sa propre histoire personnelle.

Une médiation innovante

Si dès l’extérieur du musée, le visiteur est interpellé par une ambiance sonore, à l’intérieur des objets à toucher jalonnent tout le parcours. Issus des collections et appelés « objets martyrs », ils permettent au public d’appréhender les matériaux et les formes. Il en est de même pour les outils de médiation qui ont pour objet de rendre le visiteur acteur de sa visite : des lunettes à porter pour découvrir les vues stéréoscopiques en 3D, des objets à peser pour mesurer le poids du paquetage ou de la corvée de barbelés, des objets à deviner dans des niches archéologiques, des jeux ludo-pédagogiques pour comprendre l’impact économique de la guerre ou découvrir les différentes nations belligérantes, des bornes interactives pour approfondir la découverte de la collection… Autant de moyens de rendre la visite attractive et dynamique, en jouant sur différents sens, afin de faciliter l’immersion du visiteur dans un sujet complexe.

Le Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux est aujourd’hui un lieu incontournable pour découvrir l’histoire du premier conflit mondial et le territoire est devenu une destination du tourisme de mémoire. Les années de commémoration du centenaire confortent cette nouvelle dynamique qui, à n’en pas douter, saura se poursuivre alors que le musée fête ses 10 ans avec une saison exceptionnelle en 2021-2022.

 

Accédez au site internet du Musée de la Grande Guerre

 

Sources : © Musée de la Grande Guerre
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Infos pratiques

Adresse

Rue Lazare Ponticelli (Route de Varreddes) 77107
Meaux
01 60 32 14 18

Tarifs

- Plein tarif : 10 €- Etudiants, séniors + 65 ans, anciens combattants, militaires, visiteurs en groupes (à partir de 15) : 7 €- - de 26 ans, demandeurs d’emploi, titulaires des minimas sociaux : 5 €- Forfait famille 2 adultes + 2 jeunes de – de 18 ans : 25 € (+ 2 € par enfant supplémentaire)- Pass’annuel : 27 € adulte, 12 € - de 26 ans- Gratuité : - de 8 ans, journalistes, professionnels du tourisme IDF, conservateurs de musée/membres du réseau ICOM, carte Ministère de la Culture, enseignants, accompagnant d’une personne en situation de handicap, membre de la Société des Amis du Musée, dans le cadre d’évènements exceptionnels de promotion à l’initiative de la direction du musée.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Tous les jours sauf le mardi de 9h30 à 18h00 journée continue.

Fermetures annuelles

Fermeture les mardis et jours fériés : 1er janvier, le 1er mai, le 25 décembre

Fort de Bron

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Entrée principale du fort de Bron. Source : ©PHILDIC

Ce fort était chargé d'interdire à un ennemi éventuel débouchant des hauteurs de Chassieu ou de St-Priest, d'avancer vers Lyon.

Il était chargé, grâce à l'armement qu'il comportait (pièces de 155mm, ou 120 mm - mortiers de 220mm) d'interdire à un ennemi éventuel débouchant des hauteurs de Chassieu ou de St-Priest, de s'avancer vers Lyon, ou d'installer ses propres canons qui auraient pu, alors, bombarder la ville. De forme trapézoïdale, bien caractéristique de la fortification polygonale, il est protégé sur tout son périmètre par un fossé sec qui interdit tout investissement du massif central par un assaut d'infanterie. Ses locaux sont recouverts d'une masse de terre afin d'encaisser les effets des projectiles (couche d'éclatement).

En cas de guerre, sa garnison était portée à 841 hommes artilleurs et fantassins. Plus de 1500 m² de magasins divers abritaient les approvisionnements en munitions, vivres, combustibles, matériels, etc.

Historique

Assez rapidement les progrès de l'artillerie rendirent ce type de fortification obsolète, et inadapté. Néanmoins le rôle de dissuasion qui est celui de toute forteresse ne fut jamais totalement effacé.

Il reste partiellement armé jusqu'en 1914. Après 1920, il n'assure plus qu'un rôle logistique au profit de la base aérienne proche. Il sera occupé par les troupes allemandes en 1942, et finira par être cédé à la COURLY (communauté urbaine de Lyon) en 1975, pour servir de support à de gigantesques réservoirs d'eau. La ville de Bron l'utilise pour entreposer du matériel municipal et possède un bail emphytéotique (bail de longue durée moyennant paiement d'une redevance modique) accordé par la COURLY.

L'Association du fort de Bron, créée en 1982, réunit les personnes et les associations désireuses de contribuer à l'aménagement, la mise en valeur, et l'animation de ce lieu. Son conseil d'administration, où siègent en permanence deux élus de la commune de Bron, définit les tâches à entreprendre et participe aux travaux de recherche menés par la municipalité sur les projets d'avenir. Un parcours sportif et un circuit de promenade ont été réalisés. Un programme pluriannuel permet la restauration et la conservation du Fort : accès à la majeure partie des fossés, mise à disposition de certaines salles du Fort, ouverture temporaire et partielle de l'intérieur pour les manifestations culturelles, associatives, théâtrales.

L'association s'attache particulièrement à la mise en valeur du patrimoine historique que constitue ce témoin d'une architecture militaire de la fin du XIXème siècle. Elle organise tous les premiers dimanches de chaque mois en période d'hiver de 13h30 à 16h30 et en période d'été de 14h à 17h, des visites gratuites et commentées du Fort et de son musée. Elle organise aussi des visites ponctuelles pour les associations et les scolaires (la demande doit être faite à la mairie au service d'action culturel).

Elle participe aux journées du Patrimoine et organise une exposition artisanale le premier samedi et dimanche d'octobre. Le Fort de Bron fait partie du système de défense fortifié, mis en place aux alentours de Lyon, après le conflit de 1870, à l'instigation du général Séré de Rivières, responsable des fortifications au niveau national. Une salle du Fort porte son nom. Un musée est en train de prendre place avec l'apport de nouveaux documents et de photos d'époque ainsi qu'un visuel montrant les différentes parties du fort.

 

Fort de Bron

Avenue Maréchal de Tassigny 69500 Bron

 

Association du fort de Bron

Bt 74 Maison des sociétés square Grimma 69500 Bron

Tél. : 06 60 65 25 23

E-mail : chaandre@numericable.fr

 

Fort de Bron

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

Avenue Maréchal de Tassigny 69500
Bron
Tél. : 06 60 65 25 23

Horaires d'ouverture hebdomadaires

tous les premiers dimanches de chaque mois en période d'hiver de 13h30 à 16h30 et en période d'été de 14h à 17h, en après midi.

Mémorial de la Shoah

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Le Mémorial de la Shoah. ©Mémorial de la Shoah

Situé à Paris dans le quartier du Marais, il est aujourd'hui l'institution de référence en Europe pour la Shoah.


Consulter l'offre pédagogique du mémorial >>>  mémorial Shoah


Le Mémorial de la Shoah a ouvert au public le 27 janvier 2005 à l'occasion du soixantième anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz et de la Journée européenne de la mémoire de l'Holocauste et de la prévention des crimes contre l'humanité.

Situé à Paris dans le quartier historique du Marais, il est aujourd'hui l'institution de référence en Europe pour la Shoah.

Comprendre le passé pour éclairer l'avenir, telle est la vocation de ce lieu, à la fois lieu de mémoire, musée et centre de documentation.

Ouvert à un large public et diversifié, il offre de nombreux espaces et activités : une exposition permanente sur la Shoah et l'histoire des Juifs en France pendant la Seconde Guerre mondiale, un espace d'expositions temporaires, un auditorium programmant des projections, des colloques, des débats, des présentations d'ouvrages..., le Mur des Noms où sont gravés les noms des 76 000 hommes, femmes et enfants juifs déportés depuis la France entre 1942 et 1944 . le Mur des Justes sur lequel figurent les noms des 2 693 Justes ayant protégé ou sauvé des Juifs, en France, pendant l'occupation nazie . la crypte, lieu de recueillement où ont été disposées des cendres de victimes d'Auschwitz et du ghetto de Varsovie . le Centre de documentation juive contemporaine (un million de pièces d'archives, 90 000 photographies et 50 000 ouvrages) et sa salle de lecture, un espace multimédia, des espaces pédagogiques où se déroulent des ateliers pour enfants et des animations pour les classes d'enseignants, une librairie.

Destiné à accueillir tous les publics, le Mémorial de la Shoah contribue à l'enseignement d'un crime unique dans l'histoire de l'humanité mais aussi participe à l'éducation et à la réflexion sur la tolérance, la liberté et la démocratie.

 

Mémorial de la Shoah

17 rue Geoffroy l'Asnier 75004 Paris

Tél. : +33 (0)1 42 77 44 72 (standard et serveur vocal)

Fax. : +33 (0)1 53 01 17 44

E-Mail: contact@memorialdelashoah.org

 

Horaires d'ouverture

Le musée est ouvert tous les jours, sauf le samedi, de 10h à 18h, et le jeudi jusqu'à 22h.

 

Fermeture

Fermé les 1er janvier, 1er mai, 14 juillet, 15 août et 25 décembre et certains jours de fêtes juives.

 

Les salles de lecture et le centre d'enseignement multimédia sont ouverts tous les jours, sauf le samedi, de 10h à 17h30, et le jeudi jusqu'à 19h30.

 

Mémorial de la Shoah

 

 

 

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Infos pratiques

Adresse

17 rue Geoffroy l'Asnier 75004
Paris
01 42 77 44 72

Tarifs

Exposition temporaire : Entrée libreAuditorium : Plein tarif : 5€ / tarif réduit : 3€Ateliers pour enfants : 6€

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours, sauf le samedi, de 10h à 18h, et le jeudi jusqu'à 22hVisites guidées :Individuels : Visite gratuite tous les dimanches à 15 h sans réservation préalable. Visite gratuite en anglais chaque deuxième dimanche du mois.Groupes : 49€ / groupe. Sur réservation uniquement.

Fermetures annuelles

Fermeture le samedi, certains jours fériés nationaux et certains jours de fêtes juives

Site et Historial franco-allemand de la Grande Guerre au Hartmannswillerkopf

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© AAA-IllProd

Le Hartmannswillerkopf (également appelé Vieil Armand) est le principal champ de bataille du front des Vosges. Au lendemain de la Grande Guerre, il a été élevé au rang de Monument National par la volonté des Anciens Combattants. Chasseurs et fantassins, parmi lesquels les emblématiques Diables Rouges du 152e régiment d’infanterie de Colmar, s'y sont battus pendant quatre ans face aux troupes allemandes. Ces combats ont causé près de 30 000 pertes (tués, blessés et prisonniers) parmi lesquelles on peut dénombrer 8 000 morts, Français et Allemands confondus.

Situé dans le Massif des Vosges, à 956 mètres d'altitude, le site du Hartmannswillerkopf a été classé au titre des monument historique en 1921. Son champ de bataille, entretenu et valorisé par le Comité du Monument National du Hartmannswillerkopf, est l'un des mieux conservés de France. Quarante-cinq kilomètres de sentiers et de tranchées permettent d'accéder à de nombreux vestiges mais aussi à des monuments et stèles, parmi lesquels un haut-relief dédié au 152e régiment d'infanterie. Cet ensemble unique en fait un véritable musée à ciel ouvert.

Une nécropole nationale a été aménagée en ces lieux au lendemain du conflit. Le cimetière militaire français du Silberloch, inauguré le 1er octobre 1922, se compose de 1 264 tombes de soldats et six ossuaires. Les victimes allemandes des combats ont quant à elles été inhumées au pied de la montagne, dans le cimetière militaire de Cernay et dans la nécropole franco-allemande de Guebwiller.

Le Hartmannswillerkopf accueille également l'un des quatre monuments nationaux de la Grande Guerre. Conçu par l’architecte Robert Danis, on y accède par une tranchée d’honneur. Son élément principal est le monument souterrain composé d’un vestibule d’honneur, dans lequel sont mentionnées les unités françaises et allemandes qui ont combattu en ces lieux. Au cœur de l’édifice se trouve une crypte dédiée aux trois cultes concordataire. On peut y observer une chapelle catholique, surmontée par une statue de la Vierge également due à Bourdelle, ainsi que des autels protestant et juif. Au centre se trouve un ossuaire recouvert d'un bouclier en bronze qui abrite les restes de soldats inconnus. Le monument est surplombé par un autel de la Patrie, construit au centre d’une vaste esplanade de pierre. Identique à celui aménagé sur le Champ de Mars à Paris en 1790, il symbolise la levée en masse des volontaires accourus pour la défense de la République. Les blasons des villes qui ont participé au financement de l'ensemble monumental y sont mentionnés. Ce monument national fut officiellement inauguré par le président Albert Lebrun le 9 octobre 1932.

La croix pour la paix en Europe, positionnée le sommet géographique, complète cet ensemble. Haute de 20 mètres, elle prolonge le mémorial vers les sommets environnants.

Cet ensemble commémoratif est complété depuis 2017 par l’Historial franco-allemand de la Grande Guerre. Établissement à la fois historique, mémoriel et pédagogique, il offre une vision globale de la Première Guerre mondiale en mettant en avant les spécificités de la guerre de montagne. L'exposition permanente s'articule autour de la dualité puis l'amitié franco-allemande, du niveau individuel, avec les relations tissées notamment entre les combattants pendant et après le conflit, jusqu'aux cérémonies internationales, et plus particulièrement celles du 3 août 2014 présidée par les Présidents Gauck et Hollande et du 10 novembre 2017, présidée par les Présidents Macron et Steinmeier.
 

  • L'offre culturelle

L’Historial franco-allemand propose une programmation culturelle annuelle qui s’articule autour d’expositions temporaires. Des visites guidées sont également proposées à la demande ainsi que différents ateliers et outils à destination du jeune public. Deux jeux de piste sont également proposés sur le site, l’un à destination des familles, l’autre plus axé sur la Grande Guerre et à ses spécificités sur un champ de bataille de moyenne montagne tel que le Hartmannswillerkopf.

Pour en savoir plus :
- https://www.memorial-hwk.eu/fr/expositions
- https://www.memorial-hwk.eu/fr/actualites
- https://www.memorial-hwk.eu/fr/visites

 

  • L'offre pédagogique

Découvrez l'offre pédagogique en cliquant ici.

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

Hartmannswillerkopf, Lieu-dit Vieil Armand, Route des Crêtes 68700
Wattwiller
+33 (0)9 71 00 88 77

Tarifs

Visiteurs individuels : 6 € par personne / Groupes adultes : 5 € par personne / Groupes scolaires : 4 € par personne / Visites guidées sur réservation à partir de 95 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Historial ouvert du mardi au dimanche de 10h à 17h (18h les dimanches et jours fériés) d’avril à mi-novembre / Voir : https://www.memorial-hwk.eu/fr/horaires

Fermetures annuelles

Fermeture annuelle de la mi-novembre à fin mars en raison de la fermeture hivernale à la circulation de la Route des Crêtes / Champ de bataille accessible à pied toute l’année

Site Web : www.memorial-hwk.eu

Compiègne-Royallieu

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Construite en 1913, la caserne de Royallieu fut transformée en camp d'internement pour prisonniers politiques de 1941 à 1944. Durant cette période, plus de 50 000 internés y transitèrent avant d'être déportés vers les camps nazis, en faisant le deuxième camp de France après Drancy. Depuis 2008, Le Mémorial propose une visite audioguidée de ce lieu chargé d’histoire. Accès aux actualités du Mémorial


Consulter l'offre pédagogique du mémorial >>>  mémorial Compiègne


Le camp de Royallieu, crée en 1913, fut d’abord une caserne militaire appartenant  à l’armée française, s’étendant sur une vingtaine d’hectares, en périphérie de Compiègne (Oise). En 1939, la caserne sert d’hôpital d’évacuation secondaire puis, en 1940, devient un camp où l’armée allemande rassemble des soldats français et britanniques faits prisonniers. C’est en juin 1941 que le camp devient « Frontstalag 122 » où la Wehrmacht interne des prisonniers politiques, des ressortissants de pays alliés (Soviétiques, Américains), des juifs et constitue ainsi des réserves d’otages. Comme le camp de Romainville avec lequel il forme le Frontstalag 122, le camp de Royallieu dépend exclusivement de l'administration allemande, de la Wehrmacht, puis à partir de l’été 1942, de la Sipo-SD, c’est-à-dire du service de sûreté nazi, installé au 74 Avenue Foch à Paris, et plus communément appelé « Gestapo ». Il convient de rappeler également la présence au sein du camp de Royallieu d’un camp juif, le camp C, par où plusieurs milliers de victimes des persécutions antisémites ont transité avant leur déportation.

De mars 1942 à août 1944 près de 50 000 personnes, majoritairement des résistants, y furent internées puis déportées en direction des camps de la mort nazis. Les destinations qui les attendent : Buchenwald, Auschwitz-Birkenau, Neuengamme, Mauthausen, Dachau ou encore Sachsenhausen ou Ravensbrück pour les convois de femmes. La moitié d’entre eux ne reviendra pas. Ce terrible bilan place le camp de Royallieu, véritable antichambre des camps de la mort, comme deuxième plus grand camp d’internement et de déportation de France après Drancy.

C’est sur une partie de cet ancien camp que le Mémorial de l’internement et de la déportation a été créé en 2008. L’ensemble du site est porteur d’histoire et de mémoire : les bâtiments, le jardin, les arbres, le tunnel d'évasion. Le parcours historique se déroule dans les deux premiers bâtiments comptant parmi les trois conservés. L’histoire se raconte sur les murs des 12 salles aménagées dans le respect et la restauration des traces du passé.

Le mémorial, grâce aux nouvelles technologies audiovisuelles, permet de comprendre aujourd’hui comment les nazis sont passés d’une politique de répression, marquée par les fusillades d’otages, à une politique de déportation, y compris raciale.

Visite audioguidée en français, anglais et allemand.

 

Sources : © Mémorial de l’internement et de la déportation - Camp de Royallieu
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Infos pratiques

Adresse

2 bis avenue des Martyrs de la Liberté 60200
Compiègne
03 44 96 37 00

Tarifs

- Plein tarif : 3€- Demi tarif : 1,50 € pour – Les jeunes de 7 à 18 ans – Les groupes de plus de 10 personnes (sur réservation) – Les étudiants – Les militaires en activité – Les détenteurs de passeports culturels – Les demandeurs d’emploi - Gratuité : Enfants jusque 6 ansMilitaire en activitéAncien interné/résistant/déporté/combattant Groupes scolaires et centres aérés de l’agglomération de CompiègnePlein tarif : 3 eurosDemi tarif : 1,5 euros pour - les jeunes de 7 à 18 ans- les groupes de plus de 10 personnes (sur réservation)- les étudiants - les militaires en activité- les détenteurs de passeports culturels- les demandeurs d'emploiGratuité pour :- les anciens combattants et victimes de guerre, anciens internés, déportés- les enfants jusqu'à 6 ans - les groupes scolaires de l'Agglomération de la Région de Compiègne (ARC)- les Centres aérés de la ville de CompiègneEt à l'occasion de:- la journée nationale du souvenir de la déportation (dernier dimanche d'avril)- Les journées nationales Tourisme et Handicap- la Nuit des Musées- Les Journées Européennes du Patrimoine

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours sauf le mardi, de 10h00 à 18h00 sans interruption.

Fermetures annuelles

Les 25 décembre et 1er janvier. Ouvert les jours fériés.Office de tourisme de référence - Office de tourisme de l’Agglomération de la Région de Compiègne - Place de l’Hôtel de Ville - BP 30009 - 60321 Compiègne Cedex - Tél : +33 (0)3 44 40 01 00 - tourisme@agglo-compiegne.fr - groupes.tourisme@agglo-compiegne.fr - www.compiegne-tourisme.fr