Le musée de la bataille de Fromelles

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©MEL MBF

Les 19 et 20 juillet 1916, la Bataille de Fromelles se déroule sur 4 kilomètres de front. Australiens et Britanniques déclenchent l’assaut contre les positions allemandes. Cette attaque provoque la mise hors de combat de près de 8 500 hommes toutes armées confondues (tués, blessés, prisonniers et portés disparus).

En 2009, une équipe d’archéologues met au jour les corps de 250 soldats australiens et britanniques disparus à Fromelles. Une campagne d’identification commence ; elle est toujours en cours. Avec chaque nouvelle identité, c’est l’histoire d’un soldat qui continue de s’écrire. Inauguré en 2014, le Musée métropolitain de la Bataille de Fromelles retrace ces évènements à travers une riche collection d’objets, notamment archéologiques et la mise en valeur des histoires de ces soldats qui font la grande Histoire.

Le Musée métropolitain de la Bataille de Fromelles propose des visites, des ateliers et des manifestations toute l’année, auprès de tous les publics (scolaires et grand public). Chaque année une à deux expositions temporaires sont présentées au public, auxquelles sont associées une programmation culturelle complète.

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

Rue de la basse ville 59249
Fromelles
03 59 61 15 14

Tarifs

Plein tarif : 5€ / Tarif réduit : 3€ (étudiants, demandeurs d’emploi, visiteurs de plus de 60 ans, famille nombreuses, anciens combattants, accompagnateur d’une personne présentant un handicap et détentrice d’une carte d’invalidité, tour opérateur, battefield tour) / Gratuité : moins de 18 ans, minima sociaux, invalides civils et militaires, détenteurs de la C’Art ou d’un City pass, détenteurs de la carte ICOM, guides, enseignants, journalistes, membres de l’association FWTM, chauffeur de bus

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouverture du 9h30 à 17h30 sans interruption / Fermeture de la billetterie à 17h / Fermé le mardi

Fermetures annuelles

Fermeture les dimanche et lundi de Pâques, le 1er mai, 1er novembre, 25 décembre et 1er janvier / Fermeture du Musée du 22 décembre 2023 au mardi 2 janvier 2024 inclus / Fermeture annuelle en février (de 4 à 5 semaines)

Une photographie signée par les plénipotentiaires de l’Armistice

Centre Sir John Monash - Mémorial National australien

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© Sir John Monash Centre

Inauguré en avril 2018, le Centre Sir John Monash raconte l'expérience des Australiens sur le front occidental pendant la Première Guerre mondiale. Près de 416.000 Australiens se sont engagés volontairement et plus de 295.000 hommes se sont battus sur le front occidental entre 1916 et 1918. Parmi eux, 132 000 ont été blessés et 46 000 ont perdu la vie.

Le Centre Sir John Monash, nommé en hommage au général australien de la Première Guerre mondiale, a été érigé sur le site d’une importante action australienne en 1918 : la bataille de Villers-Bretonneux. Le Centre est situé à l’arrière du Mémorial National australien et attenant au cimetière militaire de Villers-Bretonneux où reposent plus de 2 000 soldats du Commonwealth. Le Mémorial, inauguré en 1918, commémore près de 11 000 soldats australiens tués sur le front occidental en France et qui n’ont pas de sépulture connue.

Dès leur arrivée sur le site, les visiteurs sont invités à se connecter au réseau WiFi, à télécharger l’application SJMC sur leurs smartphones et à brancher leurs écouteurs. L’application SJMC, disponible en français, anglais, et allemand, agit comme un guide virtuel et personnel dans le cimetière militaire de Villers-Bretonneux, au Mémorial National australien, et dans le Centre Sir John Monash.

La technologie permet aux visiteurs de découvrir la vie et le sacrifice des soldats inhumés dans le cimetière ou commémorés sur le Mémorial. Un panorama à 360° est disponible depuis la tour du Mémorial pour explorer la vallée de la Somme et en apprendre plus sur son histoire.

Le Centre Sir John Monash raconte l’expérience des Australiens sur le front occidental pendant la Première Guerre mondiale de façon engageante et informative grâce aux toutes dernières technologies.

À l’intérieur du Centre, vous suivrez le parcours des Australiens qui ont servi pendant la guerre – de l’Australie d’avant-guerre, en passant par la bataille de la Somme en 1916, jusqu’à leurs plus grandes victoires en 1918. Le parcours se conclut par leur retour dans une Australie qui, malgré son éloignement du conflit, a été irrévocablement changée par la guerre. Les expériences des Australiens sont racontées à travers des lettres, journaux et images grandeur nature mais aussi grâce aux images d’archives et de reconstitution, aux animations, aux cartes et à l’environnement sonore.

Au cœur du Centre se trouve une expérience immersive. Intense, émotionnelle et éducative, elle vous plongera dans les batailles de Villers-Bretonneux et du Hamel.

La visite du Centre Sir John Monash est une expérience émouvante qui offre une meilleure compréhension de l’expérience australienne sur le front occidental, et de l’impact de la guerre sur cette jeune nation.

Cérémonies : Une cérémonie de l’Anzac Day est organisée dans la nuit du 24 au 25 avril au Mémorial National australien de Villers-Bretonneux, près de la ville d’Amiens.
Aux côtés des troupes britanniques et françaises, le Corps d’armée australien et néo-zélandais (ANZAC) a débarqué sur la péninsule de Gallipoli le 25 avril. Ce jour fatidique a marqué le début d’une campagne qui a duré huit mois et qui a fait des dizaines de milliers de victimes, dont plus de 8 000Australiens.
Un an plus tard, l’anniversaire du débarquement a été célébré en Australie, en Nouvelle-Zélande et par les troupes en Égypte, et le jour a été officiellement nommé « Anzac Day ».
En souvenir de ceux qui ont servi pendant la Grande Guerre, et dans les opérations de maintien de la paix, guerres et conflits plus récents, des cérémonies de l’Anzac Day sont organisées chaque année dans le monde entier.

Café et boutique : Vous pouvez déguster snacks, plats chauds et boissons au café du Centre. Une boutique vous propose livres et souvenirs du Centre Sir John Monash.

Accueil des cyclistes : parking à vélo en libre accès, cartes de balades à vélo et kit de réparation de crevaison disponibles sur demande.

 


 

 

 

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Infos pratiques

Adresse

Route de Villers-Bretonneux 80800
Fouilloy
03 60 62 01 40

Tarifs

Visite gratuite

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Tous les jours de 10h à 17h

Fermetures annuelles

Consultez le site web

Site Web : www.sjmc.gov.au
Courriel : info@sjmc.gov.au

John Monash

1865-1931

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Portrait de John Monash - 1918.
Source : Wikimedia Commons - libre de droits

 

Fils d'immigrés prussiens, John Monash est né à Melbourne, en Australie, le 27 juin 1865.

Après des études au Scotch College et à l'Université de Melbourne, il travaille comme ingénieur civil, notamment à la construction d'un pont sur la Yarra River.

Parallèlement, il intègre la compagnie universitaire du 4e bataillon de la milice Victoria, en 1884, puis la brigade métropolitaine d'artillerie en 1887, année où il devient lieutenant. Capitaine en 1895, major en 1897, il est, en 1906, lieutenant-colonel dans l'Intelligence corps. À la veille de la Première Guerre mondiale, promu colonel, il est à la tête de la 13e brigade d'infanterie. Il publie en 1913 100 hints for company commanders (100 conseils pour les commandants de compagnie), un manuel de formation militaire.

À la déclaration de guerre, il prend le commandement de la 4e brigade d'infanterie de l'AIF (Australian Imperial Force), une des composantes des troupes australo-néozélandaises de l'Anzac stationnées en Égypte. Après les durs combats de la campagne de Gallipoli où, d'avril à décembre 1915, les troupes de l'Anzac subissent de lourdes pertes, le major général Monash rejoint le front Ouest en juin 1916.

Prenant la tête de la 3e division, il mène ses hommes à la victoire lors de l'assaut pour la prise de la crête de Messines, en Belgique, le 7 juin 1917, puis lors des combats de la troisième bataille d'Ypres à Passchandaele (juillet-novembre). Lieutenant général, successeur de Birdwood au commandement du corps des troupes australiennes en mai 1918, il dirige l'offensive victorieuse de juillet pour s'emparer du Hamel puis est engagé dans les opérations sur la Somme, où les positions allemandes sont balayées, à Saint-Quentin, Péronne...

Après l'armistice, directeur général du rapatriement et de la démobilisation, il organise la démobilisation et le retour des troupes australiennes. Il rentre lui-même en Australie en 1919 et, retraité de l'armée, occupe différentes fonctions civiles dont celle de directeur général de la commission d'électricité de l'état de Victoria.

Il décède le 8 octobre 1931, à Melbourne.

Il a été fait chevalier de l'Ordre du Bain par le roi George V, le 12 août 1918.

 

Source : MINDEF/SGA/DMPA

Les troupes australiennes et néo-zélandaises en France

Pendant la Première Guerre mondiale

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Infos pratiques
Distance
174 km
Les villes
Le Quesnoy Bullecourt Villers-Bretonneux Pozières

Mémorial de Dun-les-Places, 26, 27 et 28 juin 1944

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Du 26 au 28 juin 1944, le village de Dun-les-Places connaît 3 journées d’horreur.

27 personnes sont fusillées et massacrées par l’armée allemande.

Le Mémorial porte le souvenir de ces 3 jours et de ces Hommes.

Il inscrit dans l’espace public la mémoire des faits, des victimes de la barbarie nazie.
Il transmet cette mémoire, au présent, pour ne pas oublier et sensibiliser les générations futures.


- Actualité - juillet 2022 -
> Jeudi 28 juillet à 14h, Ouroux-en-Morvan | Sortie commentée au maquis Bernard | Ouroux-en-Morvan - Affiche
Documentaire sur l'histoire du massacre de Dun-les-Places

Consulter l'offre pédagogique du mémorial >>>  Dun les places


Le mémorial, inauguré le 26 juin 2016, est un centre d’interprétation dédié à la mémoire des évènements.

Le visiteur est invité à réfléchir sur ce qu’il voit et vit.

Le mémorial s’articule autour de deux parcours, intérieur et extérieur :

Il donne à entendre la parole des survivants, interrogeant les conditions de reconstruction physique et morale du village et de ses habitants, et apportant une réflexion sur la barbarie. La médiation, sensible, s'appuie notamment sur des créations audiovisuelles « Galerie numérique ».

Le parcours extérieur est consacré aux faits. Le recueillement, la déambulation. Le visiteur ressent les lieux, la médiation est sobre.

La visite amène une proximité entre le public et les événements. Le mémorial est pensé comme une introduction au cheminement extérieur.

 

Expositions, conférences, projections, événements nationaux (JEP, nuit des musées, etc.), cérémonies…

cliquez pour accéder à cet espace

 

Offre pédagogique (ateliers, visites adaptées, dossiers pédagogiques…)

cliquez pour accéder à cet espace

 

Sources : ©Mémorial de Dun-les-Places, 26, 27 et 28 juin 1944.
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Infos pratiques

Adresse

Rue du 11 novembre 1918 58230
Dun-les-Places
03 86 78 72 99

Tarifs

- Plein tarif : 5 € - Tarif réduit (groupes de + 10 pers., enfant de 8 à 15 ans, étudiants, chômeurs, famille de + 4 pers. ) : 3,50 € - Groupes : 3,50 € - Gratuité : enfants – de 8 ans et ambassadeurs (adhérents à l’association « Morvan, terre de Résistances – ARORM ») - Pass/tarifs groupés éventuels (enfants de 8 à 15 ans, chômeurs, famille de 4 personnes et +, Pass « Clé des Musées » et étudiants) : 3,50 € - Pass Résistance (accès au Musée de la Résistance et au Mémorial de Dun-les-Places) : 8,50 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Mai-Septembre: du mercredi au vendredi de 10h-13h et de 14h-18h / du mardi, samedi et dimanche de 15h00-18h00 Avril-Octobre-Novembre : du mercredi au vendredi de 10h-13h et 14h-17h / du samedi et dimanche de 14h-17h

Fermetures annuelles

Du 11 Novembre au 1er avril. Office de tourisme : rue du 11 novembre 1918 – 58230 Dun-les-Places

Musée Jean & Denise Letaille - Bullecourt 1917

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Le musée Jean et Denise LETAILLE à Bullecourt, situé sur la ligne de front pendant la Grande Guerre, abrite l’histoire de milliers de soldats venus défendre le secteur d’Arras en 1917.

Tout au long de leur vie, Jean et Denise Letaille, un couple d’agriculteurs de Bullecourt, ont rassemblé une impressionnante collection d’objets trouvés dans leurs champs et dans la campagne alentour. Des armes, mais aussi des rasoirs, des peignes, des étuis de cigarettes et d’autres effets personnels venus d’Australie, d’Allemagne et du Royaume-Uni, ont été retrouvés sur l’ancienne ligne de front au côté des hommes à qui ils appartenaient, tombés au cours des deux batailles de Bullecourt, lors de l’offensive d’Arras en avril et en mai 1917. 10 771 soldats australiens et 7 000 soldats britanniques furent tués ou blessés lors de ces combats destinés à percer la ligne de front allemande. Rassemblés dans le musée Letaille, ces vestiges de tranchées mettent en lumière un épisode souvent méconnu de la Grande Guerre, pourtant des plus meurtriers. Ils racontent surtout l’histoire des « Diggers », ces valeureux soldats du bout du monde.

Cet espace de 210 m² flambant neuf est prêt à accueillir les milliers d'Australiens qui viennent chaque année, les passionnés d'histoire ou encore de simples curieux qui, sans nul doute, se laisseront surprendre par ce musée.

La construction de ce musée s'inscrit dans un programme conduit par le Ministère australien pour la revalorisation de 7 sites le long de l'ancien Front occidental témoignant de l'intervention des forces australiennes au cours de la Grande Guerre. Sont ainsi concernés les sites d'Ypres et Passchendaele en Belgique, Fromelles, Bullecourt, Mont-Saint-Quentin, Pozières et Villers-Bretonneux.

Bullecourt est désormais reconnu comme "Village Patrimoine".

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

1 bis rue d’Arras 62128
Bullecourt
+33 (0)3 21 55 33 20

Tarifs

Tarifs individuel incluant l’audio-guide Plein tarif : 5 € Tarif réduit (12-17 ans, étudiant, demandeur d’emploi) : 3 € Moins de 12 ans, personne en situation de handicap : gratuit Tarifs groupe incluant l’audioguide ou visite guidée Groupe adultes (plus de 10 personnes, max 50) : 4 €/pers Groupe scolaires (primaire, collège, lycée)- accueil de loisirs (maximum 35) : 2 €/enfant La réservation est obligatoire, au plus tard trois semaines avant la visite Moyen de paiement : espèce et chèques.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Horaires d’avril à septembre : Individuel : Mardi - mercredi, de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h Vendredi, samedi, dimanche de 13h30 à 18h Groupe : Du mardi au dimanche, de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h sur réservation Horaires de mi-février à mars et d’octobre à mi-décembre : Individuel : Mercredi, vendredi et samedi de 13h30 à 17h30 1er et 3ème dimanche du mois Groupe : Du mardi au dimanche (1er et 3ème dimanche) du mois, de 13h30 à 18h sur réservation

Fermetures annuelles

Fermé tous les lundis / Fermeture annuelle de mi-décembre à mi-février et jours fériés sauf le 8 mai et 11 novembre

Lieu de Mémoire au Chambon-sur-Lignon

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© Lieu de Mémoire au Chambon-sur-Lignon

Pendant la Seconde Guerre mondiale, entre Haute-Loire et Ardèche, le Chambon-sur-Lignon et les villages alentours ont accueilli et aidé de nombreux réfugiés, notamment juifs. C’est pour transmettre les valeurs d’humanité et d’engagement qui ont permis ce sauvetage à grande échelle que le Lieu de Mémoire a ouvert en juin 2013.


Consulter l'offre pédagogique >>>  Chambon


Le parcours permanent s’organise autour des différentes formes de résistances : civile, spirituelle et armée. La visite permet ainsi de comprendre l’histoire d’accueil particulière du « Plateau » autour du Chambon-sur-Lignon. Elle est complétée par une salle mémorielle où des écrans tactiles permettent de visionner des témoignages de sauveteurs, réfugiés et résistants.

A l’extérieur, le Jardin de la mémoire, créé par le paysagiste Louis Bénech avec une œuvre du sculpteur Paul-Armand Gette, est conçu comme un espace de sérénité. Il a été offert par un mécène en hommage aux habitants qui ont accueilli sa mère pendant la guerre.

En 2020 la gestion du Lieu de Mémoire a été reprise par le Mémorial de la Shoah à Paris.

Chaque été, une exposition temporaire est proposée au public, accompagnée d’une programmation culturelle riche. Les événements permettent d’approfondir des thématiques liées à l’histoire locale et plus généralement à la Seconde Guerre mondiale, la Shoah et les résistances.

L’accueil des groupes, notamment scolaires, est assuré toute l’année.

 


 

 
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Infos pratiques

Adresse

23 Route du Mazet 43400
Le Chambon-sur-Lignon
04 71 56 56 65

Tarifs

Tarif plein : 5€/ Tarif réduit : 3€ (collégiens, lycéens, étudiants, demandeurs d’emploi, malentendants, malvoyants, personnes à mobilité réduite – sur présentation d’une carte) / Tarif groupe : 3,50€ (minimum 10 personnes) / Forfait visite guidée : 30€ (sur réservation et pour les groupes de minimum 10 personnes) /Gratuit pour le moins de 10 ans / Scolaires : 2€ par élève et par activité

Horaires d'ouverture hebdomadaires

En basse saison : du 1er mars au 3o avril, puis du 1er octobre au 30 novembre : du mercredi au samedi, de 14h à 18h / En haute saison : du 1er mai au 30 septembre : du mardi au dimanche, de 10h à 12h30 et de 14h à 18h / Les jours fériés : Le Lieu de Mémoire est ouvert si le jour correspond à un jour d’ouverture prévu pour la saison / Pour les groupes et scolaires, le Lieu de Mémoire est ouvert toute l’année, sur rendez-vous.

Le Quesnoy

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Les remparts de Le Quesnoy. Source : http://www.traction-nord.com

Les fortifications de Le Quesnoy...

Un château y fut édifié par le comte de Hainaut au XIIème siècle. Il en subsiste la porte à l'entrée et des caves de grès. Ses premiers bastions construits sur l'ordre de Charles Quint datent de 1528. Après la prise de la ville en 1657, par Turenne, Vauban modernise la place à partir de 1668. Il crée quatre étangs pour inonder les fossés et remodèle le front sud dont les bastions Saint-Martin et du Gard illustrent avec leur dehors le premier système de Vauban. Au XVIIIème siècle est édifié un grand ouvrage à corne à l'est de la Porte Fauroeulx.

En 1881, la place-forte fut encore confortée.

L'enceinte très bien conservée a la forme d'un octogone irrégulier. Elle est défendue par huit bastions et a été entièrement restaurée. 2 circuits pédestres sont proposés au grand public :

- Le circuit des remparts : fiche de randonnée du Conseil Général du Nord.

- A la découverte des arbres des remparts du Quesnoy : Circuit élaboré par le Parc Naturel Régional de L'Avesnois.

Lors de la promenade des fortifications, jalonnée de panneaux pédagogiques, on admirera les huit bastions et dix-sept dehors implantés dans les fossés. Mentionnons la Poudrière du XVIIIème siècle, la tour médiévale du Comte Baudouin, la porte Fauroeulx, l'ouvrage à cornes Fauroeulx, du XVIIIème siècle, et 5 bastions : royal, impérial, vert, du Gard, Saint-Martin. Au dehors, l'étang du Pont-Rouge qui servait à remplir les fossés des remparts est à présent un site "balnéaire".

Un bivouac des Armées révolutionnaires, avec plus de 400 participants anime le site fortifié pendant 2 jours tous les deux ans au moment des Journées du Patrimoine. Une association "Le Cercle Historique Quercitain" fait des recherches sur le passé du Quesnoy et de ses deux cantons et possède un local au centre Cernay dit Château Marguerite de Bourgogne pour accueillir des groupes dans deux salles d'exposition didactiques sur l'histoire de la fortification. Depuis 1987, les villes fortifiées ont également leur journée régionale le dernier dimanche d'avril et certaines citadelles devenues casernes militaires ouvrent régulièrement leurs portes au public. Enfin, la route des villes fortifiées, lancée en 1993 permet au public de découvrir ces villes à l'aide d'une carte et de fiches explicatives disponibles auprès de l'association des villes fortifiées et dans les offices de tourisme d'Ambleteuse, Arras, Avesnes-sur-Helpe, Bergues, Boulogne-sur-Mer, Calais, Cambrai, Condé-sur-Escaut, Gravelines, Le Quesnoy, Lille, Maubeuge, Montreuil-sur-Mer et Saint-Omer.

Ce monument aux morts commémore la victoire de la New Zealand RifleBrigade qui libéra le Quesnoy le 4 novembre 1918 de la garnison allemande qui occupait la ville depuis quatre ans. Les Néo-zélandais escaladèrent les fortifications comme au Moyen-Age avec des échelles.

En 1999, Le Quesnoy a ouvert la maison quercitaine de Nouvelle Zélande "Centre de documentation relatif à la libération de la ville en 1918". Le Quesnoy est devenu le lieu principal des commémorations de la Première Guerre mondiale pour la Nouvelle Zélande en France, avec la tenue d'une cérémonie organisée par l'ambassade de Nouvelle-Zélande à Paris, les autorités locales et la Commonwealth War Graves Commission. Lors de ces deux cérémonies, un défilé rassemblant le maire et des autorités locales, des anciens combattants, des visiteurs et des personnes de la région traverse la ville jusqu'aux remparts et au monument aux morts néo-zélandais de 1923 pour le dépôt de gerbe. La procession se dirige ensuite vers le monument aux morts français pour un nouveau dépôt de gerbe. La cérémonie se termine à la mairie où une sculpture tribale "teko teko maori" perpétue le souvenir.

La Nouvelle Zélande est toujours officiellement représentée à Le Quesnoy lors des commémorations de l'Armistice, le 11 novembre. Des parlementaires néo-zélandais et d'autres groupes divers comme l'équipe néo-zélandaise de rugby, les All Blacks, sont déjà allés à plusieurs reprises dans cette ville. Le Quesnoy et Cambridge, en Nouvelle-Zélande sont jumelées depuis 1999.

 

Association des villes fortifiées

Hôtel de Ville Rue Maréchal Joffre 59530 Le Quesnoy

Tél. : 03.27.47.55.54

 

Office de Tourisme du Quesnoy

Tel : 03.27.20.54.70

e-mail : OTSI.le.quesnoy@wanadoo.fr

 

Quizz : Forts et citadelles

 

 

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Infos pratiques

Adresse

Rue Maréchal Joffre 59530
Le Quesnoy
03 27 47 55 54

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Musée de la Grande Guerre, Meaux

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© Musée de la Grande Guerre / Y. Marques

Fort d'une collection unique en Europe, le Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux propose un nouveau regard sur le premier conflit mondial (1914-1918), à travers une scénographie innovante illustrant les grandes mutations et bouleversements de la société qui en ont découlé. Un patrimoine exceptionnel à transmettre aux nouvelles générations. Un musée d'histoire et de société, pour découvrir des épreuves passées, mieux comprendre la société d'aujourd'hui et construire le monde de demain.


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  Cover Brochure Musée de la Grande Guerre

 


Le 11 novembre 2011, la Communauté d’Agglomération du Pays de Meaux a inauguré le Musée de la Grande Guerre. Pointe extrême de l’avancée des troupes allemandes et lieu de la première bataille de la Marne, en septembre 1914, Meaux et ses communes voisines possèdent un patrimoine historique non valorisé et jusqu’alors méconnu du grand public pour qui la Grande Guerre n’est pas associée à la région Ile-de-France. La création du musée rappelle donc, en premier lieu, que le front est bien venu jusqu’aux portes de Paris et que le « miracle de la Marne », un mois seulement après le début des hostilités, est la victoire qui va décider de l’évolution et du déroulé du conflit. Au-delà de la légitimité historique de son implantation, le musée, comme tout équipement structurant, assume la fonction de levier de développement pour son territoire. Il participe à façonner une nouvelle image tout en mobilisant des acteurs différents autour d’un projet commun dont les retombées pourront profiter à tous, tant sur le plan culturel et touristique que sur l’animation de réseaux.

Les origines

Le Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux trouve son origine dans la rencontre entre Jean-Pierre Verney, historien autodidacte passionné et passionnant, qui, pendant plus de 45 ans, a rassemblé quelques 50 000 pièces et documents sur la Première Guerre mondiale, constituant l’une des plus importantes collections privées européennes et Jean-François Copé, président de la Communauté d’agglomération. Ce dernier a fait le pari d’acquérir cette collection en 2005 et de créer un musée sur la Première Guerre mondiale, alors même que Jean-Pierre Verney s’apprêtait à la vendre à l’étranger ne trouvant aucune collectivité prête à l’accueillir. L’échelle de l’agglomération (18 communes, 85 000 habitants) s’est naturellement imposée pour porter ce projet puisqu’un certain nombre de villages qui la compose porte les traces encore visibles de la bataille de la Marne (monuments, cimetières, nécropoles…), dont la tombe du poète français Charles Péguy, tombé le 5 septembre 1914.

Un musée à hauteur d’homme

Dès sa conception, le Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux, a été imaginé pour s’adresser à tous les visiteurs. Son architecture audacieuse et sa muséographie contemporaine, à la fois didactique, sensible et immersive participent ainsi à le rendre accessible au plus grand nombre.  Cette proximité avec les visiteurs s’explique en partie par la volonté d’aborder le conflit à hauteur d’homme : la vie quotidienne des soldats, bien sûr, mais aussi celles des femmes et des enfants dans un aller-retour permanent entre le front et l’arrière. Toutes les nations qui ont participé à la guerre sont également présentées, notamment à travers la collection d’uniformes, mais c’est pour mieux tendre vers une universalité de la souffrance et de la violence, quel que soit le camp de part et d’autre du no man’s land.

L’objet au cœur du parcours

Le parcours est volontairement ouvert et non contraint : ceci permet à chaque visiteur de faire son propre cheminement, construisant ainsi sa propre histoire. Le parcours principal, qui présente en symétrie la bataille de la Marne de 1914 et celle de 1918, traduit de manière évidente pour le visiteur le passage du XIXe au XXe siècle. Entre ces deux grandes batailles de mouvement de début et de fin de guerre, la présentation de la guerre de position avec son front constitué de tranchées explicite la notion d’enlisement. Cet espace déployé dans la grande nef du musée permet de présenter de gros matériels (camions, avions, char, pièces d’artillerie…), faisant du musée le lieu unique où l’on peut découvrir la diversité des objets et documents qui témoignent du conflit. Ce parcours principal est complété par un parcours thématique : huit espaces abordent des sujets transversaux au conflit (une guerre nouvelle, corps et souffrances, la mondialisation, une société mobilisée….) multipliant les points d’entrée. La muséographie est différente pour chacun des espaces, rompant ainsi la monotonie de la découverte et créant des ambiances qui relancent l’intérêt du visiteur. Bien évidemment, l’objet de collection est au cœur du dispositif : il fait sens, il prend sens dans son rapport à l’espace et dans le dialogue qu’il instaure avec tous les supports de médiation pour, au final, toucher le visiteur et l’interroger sur sa propre mémoire. Comme on réveille l’intérêt, comme on suscite la curiosité, le musée amène chacun à s’interroger sur sa propre histoire personnelle.

Une médiation innovante

Si dès l’extérieur du musée, le visiteur est interpellé par une ambiance sonore, à l’intérieur des objets à toucher jalonnent tout le parcours. Issus des collections et appelés « objets martyrs », ils permettent au public d’appréhender les matériaux et les formes. Il en est de même pour les outils de médiation qui ont pour objet de rendre le visiteur acteur de sa visite : des lunettes à porter pour découvrir les vues stéréoscopiques en 3D, des objets à peser pour mesurer le poids du paquetage ou de la corvée de barbelés, des objets à deviner dans des niches archéologiques, des jeux ludo-pédagogiques pour comprendre l’impact économique de la guerre ou découvrir les différentes nations belligérantes, des bornes interactives pour approfondir la découverte de la collection… Autant de moyens de rendre la visite attractive et dynamique, en jouant sur différents sens, afin de faciliter l’immersion du visiteur dans un sujet complexe.

Le Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux est aujourd’hui un lieu incontournable pour découvrir l’histoire du premier conflit mondial et le territoire est devenu une destination du tourisme de mémoire. Les années de commémoration du centenaire confortent cette nouvelle dynamique qui, à n’en pas douter, saura se poursuivre alors que le musée fête ses 10 ans avec une saison exceptionnelle en 2021-2022.

 

Accédez au site internet du Musée de la Grande Guerre

 

Sources : © Musée de la Grande Guerre
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Infos pratiques

Adresse

Rue Lazare Ponticelli (Route de Varreddes) 77107
Meaux
01 60 32 14 18

Tarifs

- Plein tarif : 10 €- Etudiants, séniors + 65 ans, anciens combattants, militaires, visiteurs en groupes (à partir de 15) : 7 €- - de 26 ans, demandeurs d’emploi, titulaires des minimas sociaux : 5 €- Forfait famille 2 adultes + 2 jeunes de – de 18 ans : 25 € (+ 2 € par enfant supplémentaire)- Pass’annuel : 27 € adulte, 12 € - de 26 ans- Gratuité : - de 8 ans, journalistes, professionnels du tourisme IDF, conservateurs de musée/membres du réseau ICOM, carte Ministère de la Culture, enseignants, accompagnant d’une personne en situation de handicap, membre de la Société des Amis du Musée, dans le cadre d’évènements exceptionnels de promotion à l’initiative de la direction du musée.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Tous les jours sauf le mardi de 9h30 à 18h00 journée continue.

Fermetures annuelles

Fermeture les mardis et jours fériés : 1er janvier, le 1er mai, le 25 décembre