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Carcasse restaurée d’un planeur DFS 230 atterri à Vassieux-en-Vercors le 21 juillet 1944
 

Crédits photos ©Musée Départemental de la Résistance du Vercors


Elle se situe à l’extérieur du musée Départemental de la Résistance du Vercors.

Carcasse de planeur DFS 230
© MRV
 

Fiche technique du planeur allemand DFS 230

Conçu en 1937 par Hans Jacobs

Poids à vide : 770 kg

Charge maximale : 2 100 kg

Envergure : 21,10 m

Longueur : 11,30 m

Nombre d’hommes transportés : 10 dont le pilote

Armature en tubes d’acier, ailes articulées en bois, structure recouverte de toile.

Souvent équipé d’une mitrailleuse MG15 au sommet du cockpit, pour ouvrir le feu à l’atterrissage.

Utilisé lors de plusieurs opérations durant la Seconde Guerre mondiale (attaque du fort belge d’Eben-Emael en 1940, bataille de Crète en 1941, libération de Mussolini en 1943…). L’attaque de Vassieux-en-Vercors est unique en France, en faisant une spécificité historique.

Carte postale d'après-guerre de Vassieux
© MRV


Les planeurs à Vassieux

C’est à bord d’une quarantaine de planeurs, en deux vagues, les 21 et 23 juillet 1944, que les troupes allemandes lancent l’assaut contre Vassieux. Chaque planeur est tracté par un avion remorqueur Dornier 17. A plusieurs kilomètres du village, le planeur est lâché pour atteindre seul l’objectif. Chaque planeur commence alors sa plongée et peut atterrir à plus de 150km/h. Ce long vol d’approche permet de frapper par surprise une place considérée comme névralgique.


Après-guerre

Le planeur devient le symbole du drame de Vassieux et de la violence des combats (village détruit à 98%, 73 victimes civiles, 101 morts parmi les Résistants, une cinquantaine côté allemand). Cette commune martyre devient Compagnon de la Libération en 1945.

Planeur DFS 230
© MRV
 

A la suite des combats, les allemands ont l’ordre de les brûler. Il ne reste plus que leurs carcasses. Les matériaux des planeurs sont réemployés par les habitants dans le village dévasté.

D’autres vestiges de planeurs se trouvent aujourd’hui au pied de l’église ainsi qu’à la Nécropole (avec également ceux d’un autre modèle, le GO 242)

En 2014, la rénovation de la carcasse a été confiée, par le Département de la Drôme, à l’association des constructeurs amateurs montiliens. 

 

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