Une robe de baptême fabriquée en toile de parachute et portée à la Libération
© Centre de la Résistance, de la Déportation et de la Mémoire | Blois
La pénurie de textile qui touche la France occupée, oblige la population à s’adapter. Les matériaux sont rationnés et il faut redoubler d’ingéniosité pour se créer de nouveaux vêtements, à moindre coût. Lors des parachutages, les résistants récupéraient les toiles de parachute afin de les ramener chez eux. Bien que cette pratique soit fortement déconseillée, elle permettait de récupérer la précieuse toile de parachute, réalisée en soie. La soie permet de remplacer d’autres textiles, comme le coton, afin de confectionner de nouveau vêtement pour sa garde robe.
Les femmes des résistants récupéraient les chutes de parachutes rapportées par leur mari et ainsi confectionnaient des chemises, des corsages ou encore des robes comme celle-ci. Bien évidemment, il a fallu attendre la libération avant de montrer ses vêtements, témoins des activités de résistance de la famille.
Cette robe taillée dans une toile de parachute blanche a été confectionnée en 1944 par Madame Gautier une habitante de Blois, à l’occasion d’un baptême. Elle est décorée de broderie de fleurs et de nœuds.
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