Mémorial Canadien

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Vue du parc mémorial canadien de Vimy. Source : Licence Creative Commons. Libre de droit

Le mémorial canadien de Vimy, hommage que le Canada a rendu à ses citoyens, combattants de la Première Guerre...

L'hommage le plus impressionnant que le Canada a rendu à ceux de ses citoyens qui ont combattu et donné leur vie au cours de la Première Guerre mondiale, a trouvé son expression concrète dans le Monument Commémoratif du Canada à Vimy, qui surplombe majestueusement la plaine de Douai et le bassin minier au pied des collines de l'Artois, et qui indique l'emplacement des combats dont les Canadiens tirent plus de fierté que de toute autre opération de la Première Guerre mondiale. Il représente un hommage à tous ceux qui ont combattu pour leur pays durant ces quatre années de guerre et, en particulier, à ceux qui ont donné leur vie.

Programme à consulter en lien

 

Sur le socle du Monument, sont gravés dans la pierre en français et en anglais, les mots suivants :

A LA VAILLANCE DE SES FILS PENDANT LA GRANDE GUERRE, ET EN MEMOIRE DE SES SOIXANTE MILLE MORTS, LE PEUPLE CANADIEN A ELEVE CE MONUMENT.

Sur les parois du Monument, sont inscrits les noms de onze mille deux cent vingt cinq soldats canadiens "manquant à l'appel et présumés morts" en France. Le terrain du parc de ce champ de bataille, d'une superficie de 91, 18 hectares (deux cent cinquante acres), "est un don de la nation française au peuple canadien", comme l'indique une plaque à l'entrée du Monument. Il a fallu onze mille tonnes de béton et de maçonnerie pour ériger la base du monument et cinq mille cinq cents tonnes de pierre, importée de Yougoslavie, pour les pylônes et les sculptures. La construction de cet ouvrage gigantesque commence en 1925. onze ans plus tard, le 26 juillet 1936, le roi Edouard VIII dévoilait le Monument Commémoratif du Canada à Vimy.

Le parc qui entoure le Monument est l'oeuvre d'experts en horticulture. Une multitude d'arbres et d'arbustes du Canada y ont été plantés pour rappeler les bois et les forêts du pays. Autour du Monument, au-delà des coteaux verdoyants qui y mènent, s'étendent des parcs boisés. A la vue des tranchées et des tunnels parfaitement restaurés, le visiteur peut imaginer l'énorme tâche que le corps d'armée canadien dut accomplir ce matin historique, il y a bien des années.

Le 9 novembre 1997, des représentants du gouvernement du Canada procédèrent à l'inauguration du Centre d'interprétation au Monument commémoratif du Canada à Vimy. Ce Monument est devenu l'un des seuls sites nationaux historiques du Canada situé à l'étranger. Le Centre sert de complément aux visites guidées des tunnels et des tranchées. Les visiteurs peuvent mieux comprendre le sens et l'importance du Monument commémoratif, et situer l'histoire de la Bataille de Vimy dans le contexte de la participation du Canada à la Première Guerre Mondiale. La guerre, jour après jour, Vimy, une bataille bien planifiée. Vimy : la crête capturée. et, le Canada se rappelle la guerre.

Grâce à des reproductions photographiques et des affiches de type bannière (tons sépia et ocre), des artefacts, des cartes géographiques, des représentations graphiques, une présentation multimédia audio-visuelle, des textes explicatifs, l'exposition aide les visiteurs à vivre l'expérience de Vimy à l'époque de la grande Guerre. Les visiteurs baignent dans l'atmosphère qui régnait dans le but de susciter une meilleure compréhension des faits. Le Centre d'interprétation de Vimy se trouve à 200 mètres du Monument commémoratif du Canada à Vimy, tout près du terrain de stationnement principal. Le Monument commémoratif du Canada à Vimy est situé à environ 10 kilomètres d'Arras. Tout près, à Thélus, le cimetière canadien et le monument en l'honneur de l'artillerie canadienne, sont installés au Zivy Crater à l'endroit du cratère creusé par l'explosion d'une mine.

 

Monument et Parc commémoratifs du Canada à Vimy

62580 Vimy 

Tel : 03 21 50 68 68

Fax : 03 21 58 58 34

E-mail : Vimy.Memorial@vac-acc.gc.ca

 

Ouvert tous les jours sauf le 25 décembre et le 1er janvier : Du 1er mai au 31 octobre : 10H à 18H

Du 1er novembre au 30 avril : 9H  à 17H - Entrée libre et gratuite

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Infos pratiques

Adresse

Chemin des canadiens 62580
Givenchy-en-Gohelle
03 21 50 68 68

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er mai au 31 octobre: 10h à 18hDu 1er novembre au 30 avril: 9h à 17h

Fermetures annuelles

Le tunnel de la Grange est fermé de la mi-décembre jusqu'au 30 avril

La Coupole

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©La Coupole

Située à 5 km de Saint-Omer, La Coupole figure parmi les vestiges les plus impressionnants de la Seconde Guerre mondiale. En quelques chiffres, c’est un dôme colossal de 71 mètres de diamètre, 55.000 tonnes de béton armé et 5,5 mètres d’épaisseur !


Consulter l'offre pédagogique du centre >>>  Saint-Omer

 

Lire un article sur La Coupole


 

Par sa masse écrasante, par le caractère souterrain de ses installations, par la souffrance des travailleurs forcés qui l’ont édifié, le site constitue un lieu symbolique de la folie nazie.

Il s’agit de l’une des « constructions spéciales » édifiées par l’armée allemande, en 1943-1944, pour permettre la mise en opération de nouveaux systèmes d’armes V destinés à frapper l’Angleterre.

Cet immense bunker, construit par l’organisation Todt en 1943-1944, était destiné à stocker, préparer et lancer vers le centre-ville de Londres l’arme secrète de Hitler : la fusée V2.

Ce furent les bombardements, puis la percée des troupes anglo-américaines en Normandie, à la fin juillet 1944, qui incita les Allemands à abandonner le chantier de La Coupole, à quelques semaines de son achèvement. Ainsi, aucune fusée V2 n’a pu décoller d’un site conçu comme la première base de missiles stratégiques de l’Histoire.

Réhabilité en 1997, le Centre d’Histoire présente deux circuits de visite : « Les Armes secrètes d’Hitler : V1 et V2 » et « Le Nord de la France dans la main allemande » sur les grandes périodes de l’Occupation : l’invasion, l’exode, la vie quotidienne, la Résistance, la collaboration et la Libération.

Vous découvrez également que derrière cette arme, il y a le parcours d’un jeune ingénieur allemand, Wernher von Braun, inventeur de la fusée V2, récupéré par les Américains au lendemain de la guerre et qui mettra au point, l’immense fusée Saturn V qui enverra l’Homme sur la Lune….

La conquête spatiale débute donc bien ici sur les traces des premiers pas de l’Homme sur la Lune et elle se poursuit au Planétarium où vous serez plongés dans l’univers en totale immersion grâce à une technologie 10K-3D unique au monde !

Munis de lunettes actives dernière génération vous serez plongés parmi les étoiles grâce à l’écran à 360° de 15 mètres de diamètre.

 


 

 
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Infos pratiques

Adresse

Rue André Clabaux 62570
Wizernes
03 21 12 27 27

Tarifs

Voir site internet

Horaires d'ouverture hebdomadaires

De 9h à 17h30 se septembre à mars / De 9h à 18h d’avril à juin / De 9h à 19h en juillet et en août

Fermetures annuelles

Fermeture les 25/12 et 1/01 et les deux premières semaines de janvier

Saline royale d'Arc-et-Senans

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©Ventsdufutur

La Saline Royale d'Arc-et-Senans, chef-d'oeuvre architectural de Claude-Nicolas Ledoux, fut utilisée comme camp d'internement pour les Tsiganes...

L'internement des Tsiganes

En mai 1941, la Feldkommandantur de Besançon décide de mettre en application l'ordonnance du 4 octobre 1940 obligeant le regroupement, dans des camps d'internement, des nomades de la zone occupée. Cette mesure vise d'abord les populations du territoire de Belfort, du Doubs, de la Haute-Saône et du Jura. Elle s'étendra ensuite à celles des départements de la Côte-d'Or, de la Haute-Marne, de la Saône-et-Loire et de l'Ain. C'est ainsi que le 24 juin 1941, les premiers nomades, en provenance du territoire de Belfort, sont envoyés vers les maisons forestières du Châtelain et de la Châtelaine, dans la forêt domaniale de Chaux, à 22 km de Dôle. Mais ce lieu s'avère très vite inadapté. Des habitations en nombres insuffisants, une eau impropre à la consommation, poussent les autorités allemandes à transférer les Tsiganes vers la Saline d'Arc-et-Senans le 1er septembre 1941.

Construite par l'architecte Claude Nicolas LEDOUX, propriété du département du Doubs depuis 1927, la Saline Royale est alors dans un état de grande dégradation malgré des premiers travaux de restauration réalisés entre 1930 et 1936. En outre, elle a déjà été utilisée comme centre de rassemblement pour les Républicains espagnols entre février et octobre 1939, puis réquisitionnée par l'armée française durant la « drôle de guerre ». Les Allemands ont pris ensuite possession des lieux jusqu'à leur départ, dans le courant du 1er semestre 1941. Jusqu'au 15 mai 1942, le statut du camp d'Arc-et-Senans, encadré par 4 préposés aux douanes, est celui d'un centre de rassemblement.

Concrètement, cela signifie que les Tsiganes, regroupés par familles entières, ont la possibilité, par l'intermédiaire d'autorisations de sorties, de quitter l'enceinte du camp. Cette période se caractérise également par l'absence de bâtiments communs et, par conséquent, l'obligation pour les populations nomades de vivre par leurs propres moyens. Aussi, pour subvenir aux besoins de leurs familles, certains adultes vont-ils travailler dans les entreprises avoisinantes comme l'UMAS (Union métallurgique d'Arc-et-Senans) ou pour le compte de l'organisation Todt. A tout cela s'ajoutent des conditions sanitaires déplorables . les douches sont inutilisables, les WC ne sont pas en état de fonctionnement, les points d'eau courante sont insuffisants. Ce manque d'hygiène favorise le développement de maladies comme la gale, et nombre de Tsiganes doivent être transférés dans les hôpitaux de Besançon pour se faire soigner. Parallèlement, un nombre trop important d'évasions, des permissions de sortie trop facilement accordées provoquent de nombreuses plaintes des habitants d'Arc-et-Senans. Et le 15 mai 1942, par décision préfectorale, la Saline Royale devient un camp d'Internement. Les changements sont radicaux . les sorties sont supprimées et, par conséquent, un certain nombre de structures, jusqu'ici inexistantes, sont mises en place dans l'urgence. Une cuisine, fonctionnant sur le mode de la soupe populaire, est donc installée ainsi qu'une infirmerie et une école pouvant accueillir les 58 enfants recensés à l'intérieur du camp. Malgré ces transformations, la précarité continue de toucher la population Tsigane. Ainsi, un rapport d'août 1943, émanant du chef du camp, révèle que sur les 185 internés, 44 sont atteints d'affections de la peau : plaies septiques, abcès, ulcères variqueux... De plus, les évasions se poursuivent. Et c'est sans doute ce qui provoque la fermeture du camp d'Arc-et-Senans le 11 septembre 1943 et le transfert des familles Tsiganes vers le centre d'internement de Jargeau dans le Loiret. Cet épisode dramatique de l'histoire de la Saline Royale n'a pas été oublié. Les 11 et 12 mars 1999, dans le cadre d'une grande manifestation intitulée « Regards sur les gens du voyage », organisée par l'Institut Claude Nicolas LEDOUX, s'est déroulé dans les locaux de la Saline royale, un colloque ayant pour thème « Arc-et-Senans, camp d'internement : une étape dans le traitement discriminatoire des Tsiganes ». Enfin, le 9 avril 1999, une plaque commémorative en hommage aux familles internées a été apposée à l'entrée de la Saline.

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Infos pratiques

Adresse

Grande Rue 25610
Arc et Senans
03 81 54 45 45

Tarifs

Adulte : de 13 à 15€ / Enfant de 6 à 15 ans : De 9 à 10€ / Jeune 16-25 ans : De 12 à 13€ / Enfant de moins de 6 ans : gratuit / Forfait famille (2 adultes + 2 à 5 enfants entre 6 et 15 ans) : 42 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Novembre à mars : 10h–17h / Avril, mai, juin, septembre et octobre : 9h–18h / Juillet et août : 9h–19h

Fermetures annuelles

Fermé le 25 décembre et le 1er janvier

Hirson

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Un des blockhaus d'Hirson. Source : http://fortifs.over-blog.com/

La ligne de Blockaus d'Hirson.

En forêt de Saint-Michel-en-Thiérache, près d'Hirson, subsiste une ligne de blockhaus construits à partir de 1936 et ne faisant pas partie de la ligne Maginot. Elle constitue, le long de la frontière belge, le lien entre les fortifications de Maubeuge et celles des Ardennes. Au début, ne furent construits que des blocs-abris.

En 1940, encore inachevée, elle soutenait deux lignes de position de combat : celle de l'avant, la Ligne Principale de Résistance (LPR), celle de l'arrière, la Ligne d'Arrêt (LA), où devaient se situer les réserves chargées de contre-attaquer.

Un fossé anti-char et un réseau de barbelés, anti-personnel, venaient compléter cette double ligne. La LPR et la LA étaient jalonnées d'imposants blockhaus équipés de canons et de mitrailleuses.

Le 18 mai 1940, les Allemands, se glissant entre ces deux lignes, parviennent à s'emparer de ces positions.

Un circuit forestier balisé est en cours de constitution. En outre, est actuellement en projet l'érection d'un monument commémoratif des combats. Le projet achevé, certains sites seront accessibles aux automobilistes et les randonneurs pourront bénéficier de sentiers pédestres bien balisés et dotés de panneaux explicatifs nécessaires à la compréhension des sites.

 

Quizz : Forts et citadelles

 

 

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Infos pratiques

Adresse

02500
Hirson
08 99 23 45 79

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre

La nécropole nationale d'Assevent

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Cimetière militaire d'Assevent. Source : Ville d'Assevent

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette Assevent

Situé à 5 km de Maubeuge, le cimetière national d’Assevent regroupe les dépouilles de soldats morts pour la France lors du siège de Maubeuge en août 1914. Créé en 1916 par l’armée allemande, ce cimetière est réaménagé en 1923 pour y rassembler d’autres corps de soldats tombés au cours de cette bataille, exhumés des cimetières provisoires du département du Nord ou ceux d’Ypres en Belgique. Le cimetière réunit 1 819 corps, soit 364 en tombes individuelles et 990 répartis en quatre ossuaires recueillant probablement un grand nombre de tirailleurs de la brigade marocaine. De l’autre côté de la voie ferrée, se trouve un cimetière militaire allemand, aménagé en 1924 et regroupant 998 corps de soldats tombés en septembre 1914 dans le secteur de Meaux (Seine et Marne). Etabli par les Allemands durant la guerre, le cimetière national d’Assevent semble réconcilier dans la mort les soldats Allemands, Français, mais aussi Russes et Britanniques.

Les combats de Maubeuge août-septembre 1914

Avant même la mobilisation du 1er août 1914, le général Fournier, gouverneur de Maubeuge, prépare au mieux la place militaire, en réquisitionnant 6 000 ouvriers civils et 25 000 réservistes et territoriaux. Il les emploie, sous la direction d'officiers du génie, aux travaux les plus urgents de rénovation de la forteresse. Il fait construire un important dispositif de défense transformant la place de Maubeuge en camp retranché. En effet, la ville, située à l’intersection des voies ferrées qui, venant de Bruxelles ou de Liège, convergent vers Paris - constitue un objectif stratégique majeur pour les Français comme pour les Allemands.

Conformément au plan Schlieffen, les troupes allemandes pénètrent, le 4 août, en Belgique, Maubeuge est sur leur route. Alors que la cavalerie britannique est stoppée au nord de la ville, Namur tombe le 25 août, la place est investie le 27. Le 29, à 13 heures, les Allemands déclenchent un puissant bombardement : les obus tombent sans interruption sur le fort du Boussois, et sur les ouvrages de Fagnet, de Bersillies et de La Salmagne. Un déluge d’obus surprend la garnison. A la hâte, les territoriaux sont relevés par un bataillon du 145e RI.  Le général Fournier tente une nouvelle offensive le 1er septembre contre l’artillerie allemande en direction de Jeumont. Appuyée par des batteries de 75 mm, l’infanterie s’élance à midi sur un front de huit kilomètres ; l’action manque de réussir mais les mitrailleuses ennemies font échouer l’opération.

Le 2 septembre, les tirs d’artillerie, réglés grâce aux observations aériennes, se font plus précis. Le fort de Boussois et l’ouvrage de la Salmagne pilonnés accusent d’importants dégâts. Le 4 septembre, les Allemands entreprennent l’assaut de la partie la plus faible du camp retranché, mais la Salmagne comme le fort de Bersillies tiennent bon. A l’aide de ces obusiers de 305 mm et de 420 mm, l’artillerie allemande s’acharne comme elle l’a fait sur les forts belges.

Mais, au bout de huit jours de siège, la place de Maubeuge résiste encore, entravant les préludes de la bataille de l’Ourcq. A partir du 6 septembre la situation est des plus critiques. Le 7, Fournier doit capituler. Les Allemands font 450 000 prisonniers et s’emparent de 450 canons et de 80 000 obus.

Pendant la guerre, Maubeuge est contrôlée par l’administration militaire allemande de la Belgique occupée. Elle ne sera libérée que le 9 novembre 1918 par les troupes britanniques.

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Infos pratiques

Adresse


59600 Assevent

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année

Condé sur l'Escaut

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Condé sur l'Escaut, des remparts et l'étang de Chabaud Latour. Source : http://lesjoyeuxgodillots.fr

Les fortifications de Condé sur l'Escaut.

De l'enceinte médiévale, composée d'un rempart de terre doublé d'une ceinture de tours et de courtines qui protégea Condé jusqu'au milieu du XVIIème siècle, il ne reste qu'environ 350 m de part et d'autre de la Porte Vautourneux. D'un côté, aux deux extrémités de la Muraille remparée de terre, la tour des Archers et la tour Plovière dominent le fossé des Nerviens. De l'autre côté, moins imposante la muraille est défendue par la tour des Capucins reconstruite en 1623 et percée d'archères canonnières curieusement placées au niveau du sol. Plus loin, l'échauguette du Touquet, placée à un angle rentrant. On peut y ajouter le château-fort dit "l'arsenal" et l'hôtel de Bailleul, du XVème siècle, flanqué de ses 4 tourelles.

La fortification bastionnée remonte à l'époque des Pays-Bas, des conquêtes espagnoles et la décision prise en 1654 d'ériger la cite en place forte pour faire face à Louis XIV. Les Espagnols commencent à établir une fortification bastionnée au nord puis au sud et au sud-est. En 1674, les travaux étaient terminés, bastions, courtines, fossés et glacis, tout cela en terre, il est vrai mais en 1676 les quatre principaux bastions étaient muraillés.

Après la prise de Condé par Louis XIV en 1676, des améliorations sont apportées par Vauban : construction de contre gardes, renforcement de la redoute du Jard mais surtout il s'employa à murailler ce qui ne l'était pas encore. Le canal du Jard servait en partie de fossé de fortifications, en partie de canal d'inondation.

Aujourd'hui il reste onze hectares de fortifications, avec les bastions du Jard, de Solre, de la Teste (ou Royal), de Tournai avec demi-lunes et contre gardes. Sous le glacis de la demi-lune de Tournai, on trouve des contre-mines creusées par les Autrichiens en 1794. La place-forte fut déclassée en 1901 et démantelée en 1913. Des sentiers pédestres permettent la visite des remparts et l'Office de Tourisme organise des parcours guidés. La ville est membre de l'association des villes fortifiées du Nord-Pas-de-Calais.

 

Office de Tourisme du Valenciennois

"Le Beffroi" 26, place Pierre Delcourt 59163 Condé sur l'Escaut

Tél : 03 27 28 89 10

Fax : 03 27 28 89 11

Courriel : otduvalenciennois@wanadoo.fr

 

Quizz : Forts et citadelles

 

 

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Infos pratiques

Adresse

59163
Condé-sur-l'Escaut
Tél : 03 27 28 89 10Fax : 03 27 28 89 11

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

La citadelle de Cambrai

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Porte royale de la citadelle de Cambrai. Source : http://www.aspecambrai.org

La citadelle de Cambrai, exemple unique des forteresses de Charles Quint.

La ville de Cambrai occupe une position de ville-frontière entre le royaume de France et le Saint Empire romain germanique depuis la période carolingienne. Très tôt, elle dut, ainsi se doter d'une ceinture de fortifications, agrandie et aménagée au fil des siècles en fonction de l'évolution de la poliorcétique. Le démantèlement des fortifications fut décidé à la fin du XIXème siècle. Néanmoins, la ville garde de très beaux témoignages de son passé fortifié. Des fortifications médiévales, il subsiste plusieurs tours et portes du Front Sud, de la fin du XIXème siècle : La tour des Arquets, qui est la porte d'eau permettant à l'Escaut d'entrer en ville, la tour du Caudron, dotée depuis le XIXème siècle d'une tourelle en grès provenant de Bouchain, la tour Saint Fiacre, située le long de l'ancienne courtine, la porte de Paris, qui a conservé des traces de système défensif.

En 1543, Charles Quint fait démolir une importante abbaye de Cambrai : Saint-Géry au Mont des boeufs, afin de construire une citadelle selon les nouveaux principes de l'architecture bastionnée. Malgré son démantèlement à la fin du XIXème siècle, cette citadelle, exemple unique des forteresses de Charles Quint, présente encore les galeries de contre-mine permettant la surveillance des fossés, la porte royale au bossage rustique ornée d'un lion et un arsenal du XVIème siècle.

Parmi les aménagements postérieurs sont conservés des logements pour officiers du XVIIIème siècle, des poudrières et une caserne à l'épreuve des bombes du XIXème siècle. La porte Notre-Dame, érigée en 1632 à l'entrée Nord de la ville, est remarquable par son aspect décoratif.

La porte de Paris, ancienne porte Saint-Sépulcre

Témoin des remparts érigés à la fin du XIVème, elle constitue jusqu'au démantèlement des fortifications à partir de 1892, le lieu de passage obligé vers le sud de la ville. Cet endroit stratégique doit être invulnérable en cas de siège. Les archères des tours, le pont-levis, la herse, les assommoirs percés dans la voûte et la vaste salle de garde à l'étage assurent la défense de la porte lors des assauts.

 

Office de Tourisme du Cambrésis

Maison Espagnole

48, rue de Noyon

59400 CAMBRAI

Tél : 03.27.78.36.15 Fax : 03.27.74.82.82

E-mail : contact@tourisme-cambresis.fr

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

Boulevard Paul Bezin Porte Royale de la Citadelle 59400
CAMBRAI
Tél: 03.27.73.21.00Fax: 03.27.73.21.01

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Maubeuge

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Les remparts (pont dormant). Source : http://www.maubeugelibre.fr

Les remparts de Maubeuge.

Particulièrement bien visibles depuis la place des Centenaires, les remparts de Maubeuge, qui datent du temps de Vauban, sont un lieu de visite tout désigné. Une seule porte subsiste, celle de Mons, mais elle est tout à fait intéressante, notamment par son pont-levis et son fronton. Dans son voisinage se situe le corps de garde, qui évoque ceux d'autres remparts et ouvrages de Vauban.

Un musée des fortifications y est installé.

La ville a fortement souffert des destructions pendant la Deuxième Guerre Mondiale. La reconstruction fut confiée à l'architecte Lurçat.

Plusieurs stèles et plaques commémoratives ont trait aux deux guerres mondiales. S'y ajoute, au cimetière du Centre, un monument relatif aux soldats Maubeugeois de la guerre de 1870. La mémoire de la révolution française a son monument sur la place Vauban où est sis le monument commémorant la bataille de Wattignies, grâce à laquelle fut levé le siège de Maubeuge. Carnot et Jourdan notamment y sont célèbrés. Tout proche, est exposé un char Renault de 1917.

 

Musée des fortifications

Visite le dimanche de 15 h à 17 h, d'avril à novembre et sur rendez-vous.

 

Office du tourisme : 03.27.62.11.93

 

Site du comité régional du tourisme de la région Nord

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

59600
Maubeuge
Ofice du tourisme : 03.27.62.11.93

Horaires d'ouverture hebdomadaires

visite le dimanche de 15 h à 17 h, d'avril à novembre et sur rendez-vous.

Seclin

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Fort de Seclin. Source : https://fortseclin.jux.com

Le fort de Seclin, musée de la cavalerie et de l'artillerie.

Outre les chefs-d'oeuvre architecturaux que sont le vieil hôpital et la collégiale, la ville de Seclin comporte un fort Séré de Rivières qui fit partie des ouvrages destinés à protéger l'agglomération de Lille. Mais il ne fut pas adapté à l'évolution de l'artillerie de la fin du XIXème siècle de sorte qu'il ne pouvait pas résister aux nouveaux projectiles.

Occupant une position dominante en ce Mélantois surplombant les vallées de la Marque et de la Deûle, il eût dû pouvoir s'appuyer à l'Ouest sur le fort d'Englos qui domine la Deûle et à l'Est sur celui de Sainghin en Mélantois qui surplombait la Marque, mais la distance de près de 10 km entre chacun de ces forts n'était pas totalement propice à la mise en oeuvre effective de ce principe. Des ouvrages intermédiaires devaient toutefois relier ces forts entre eux et constituer par endroits des points d'appuis plus avancés à l'extérieur de l'agglomération lilloise : Enchemont, Vendeville, Noyelle, Houplin, Haubourdin (Moulin Neuf).

Pour compléter le système, on avait pensé à installer en sus des batteries d'intervalles protégées par des merlons de terre, des batteries du corps de place et des batteries mobiles. Le dernier ouvrage construit le fut en 1894. La modernisation et les perfectionnements nécessaires ne furent pas effectués. Et ce fut ainsi que le 4 août 1914 Lille fut déclarée ville ouverte.

Après 1918, le fort de Seclin servit à stocker les munitions d'artillerie. Bondues servit de casernement, Englos de dépôt de carburants. En 1939, une batterie de DCA fut implantée à Englos.

Pendant la Deuxième Guerre Mondiale, ces forts furent le théâtre d'exécutions de résistants à l'occupant. Des stèles perpétuent le souvenir.

Le fort de Seclin est aujourd'hui restauré opiniâtrement et avec compétence par un particulier qui a notamment pour projet d'y installer des collections et attelages d'artillerie.

 

Fort de Seclin

F-59113 Seclin Tel : 03 20 97 14 18

e-mail : museum@fortseclin.com

 

Ouvert : Week-ends sauf jours fériés 14h/18h Autres moments sur RDV (min de 5 pers)

Tarifs : 4 €/enfant - 5 €/adulte

 

La Maison du Tourisme de Seclin tel :03.20.90.12.12

 

Site du comité régional du tourisme de la région Nord

Site de l'office du tourisme de Lille

Fort de Seclin

Site du comité départemental du tourisme du Nord

 

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Infos pratiques

Adresse

Chemin du petit fort 59113
Seclin
Tel : 03 20 97 14 18 La Maison du Tourisme de SeclinTel :03.20.90.12.12

Tarifs

Tarifs : 4 €/enfant - 5 €/adulte

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Week-ends sauf jours fériés 14h/18hAutres moments sur RDV (min de 5 pers)

Arras

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Entrée de la citadelle d'Arras. Source : http://arras-france.com

La citadelle

Surnommée la Belle Inutile, la citadelle est une oeuvre de Vauban réalisée entre 1668 et 1672. De forme pentagonale, elle est flanquée à chaque angle d'énormes bastions protégés par des ouvrages avancés en partie conservés. La porte Royale de pierre blanche fait face à la ville et souligne le pouvoir du nouveau souverain. Autour de l'esplanade gravitent les bâtiments nécessaires à la vie de la citadelle.

Placé dans l'axe de la porte Royale, l'arsenal dont le décor de pierre souligne les ouvertures occupe une place privilégiée dans l'organisation spatiale de la place forte.

La chapelle, joyau de l'architecture baroque, conserve une façade de brique richement décorée de colonnes engagées, cannelées, de médaillons, pots à feu...

Le chemin des Douves permet de parcourir les extérieurs de la Citadelle et de découvrir le Crinchon, ruisseau aux allures bucoliques, utilisé à des fins militaires pour mettre en eau les fossés. La citadelle elle-même, propriété de l'Armée, est accessible dans le cadre des visites organisées par l'Office de Tourisme installé à l'Hôtel de Ville - Petite Place. Malgré les modifications subies au cours des siècles, la Citadelle d'Arras reste le témoignage de l'art de Vauban.

Le Mémorial Britannique

Il se situe au cimetière du Faubourg d'Amiens, non loin de la citadelle. Il commémore les morts de 35 000 hommes, Britanniques, Néo-zélandais et Sud-Africains qui tombèrent entre ce printemps 1916 et le 7 août 1918 et qui n'ont pas de tombe identifiée. Les noms des morts sont inscrits sur des stèles de pierre apposées aux murs du cloître à colonnes doriques bâti par Sir Edwin Luytens. Le cimetière du Faubourg d'Amiens, boulevard du Général de Gaulle, abrite aussi 2 652 tombes identifiées.

Face au Mémorial constitué par le cloître se dresse le "Flying Services Mémorial" sur les murs duquel sont gravés les noms du Royal Naval Air Service, du Royal Flying Corps, de la Royal Air Force et de l'Australian Flying Corps.

Une partie du Mémorial d'Arras, érigé dans le faubourg d'Amiens, est généralement considérée comme un hommage aux premiers aviateurs à avoir perdu la vie au cours de combats. On remarque immédiatement à l'entrée du cimetière le Mémorial des aviateurs, formé d'un socle élevé surmonté d'un globe.
De chaque côté y sont gravés les noms de tous les aviateurs tombés sur le front occidental et dont la sépulture est inconnue, incluant les noms de 46 Canadiens. Les Canadiens se distinguèrent particulièrement dans la guerre aérienne. Vingt cinq mille d'entre eux servirent comme pilotes, observateurs et mécaniciens dans les forces britanniques. Les aviateurs canadiens obtinrent pour leur bravoure plus de huit cents décorations et citations, dont trois croix de Victoria. Parmi les "as" de la RAF, cinq d'entre eux étaient canadiens. Des pilotes tels que W.A. "Billy" Bishop, W.G. Barker, Raymond Collishaw et A.A. McLeod se rendirent partout célèbres par leur audace et leurs exploits.

Les tunnels Néo-Zélandais

Les tunnels néo-zélandais forment un système complexe de galeries souterraines et de caves qui s'étendent d'Arras vers Bapaume et Cambrai. En 1916 et 1917, la compagnie néo-zélandaise des tunneliers creusait un réseau déjà existant de caves anciennes et les prolongeait par des galeries pour aboutir en no man's land, sous les tranchées allemandes. Le site a été redécouvert en 1996.

 

Site du comité régional du tourisme de la région Nord

 

Quizz : Forts et citadelles

 

 

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Infos pratiques

Adresse

Boulevard du général de Gaulle 62000
Arras
Tél : 03 21 21 87 00Fax : 03 21 21 87 87

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

La citadelle de Lille

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Vue aérienne de la citadelle de Lille. Source : Photo ECPAD

La citadelle de Lille et le musée des cannoniers sédentaires.

Appelée la reine des citadelles, la citadelle de Lille fut la première grande réalisation personnelle de Vauban. Commencée en 1670, elle se présente sous la forme d'un pentagone régulier renforcé de puissants bastions à l'intérieur desquels les bâtiments s'implantent selon une disposition radiale dégageant une grande cour centrale. Cher au coeur de Vauban, ce joyau de la fortification se visite en contactant l'Office du Tourisme. On admirera tout particulièrement la Porte Royale et l'Arsenal.

En quittant la citadelle, en partant droit devant soi, plein Est, par les Boulevards empruntant les traces des anciennes fortifications détruites sous le Second Empire, on ne manquera pas d'aller admirer au palais des Beaux-Arts, les plans en relief des villes du XVIIème siècle, dont celui de Lille, et, plus loin, ce qui subsiste du Fort Saint-Sauveur, au square du Réduit, non loin de la Porte de Paris édifiée par le lillois Simon Vollant, collaborateur de Vauban, à la gloire de Louis XIV.

Tout proches, les vestiges de la Noble Tour, erigés sous le duc de Bourgogne Philippe le Hardi.

Autour de Lille, les forts de Bondues au Nord et de Seclin au Sud montrent de bons exemples des fortifications dites Séré de Rivières.

Ce monument historique, dont le ministère de la défense est affectataire, fait partie d'un protocole Culture Défense, signé le 17 septembre 2005.

 


Office du Tourisme de Lille Tel : 03.20.30.81.00

 

Site du comité départemental du tourisme du Nord

Site de l'office du tourisme de Lille

Site du comité régional du tourisme de la région Nord

 

Quizz : Forts et citadelles

 

 

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Infos pratiques

Adresse

avenue du 43ème régiment d'infanterie 59000
Lille
03 28 36 13 50

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Fort Lobau

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Fort de Bondues, appelé aussi Fort Lobau. Musée de la résistance de Bondues. Source : GNU Free Documentation License

Le fort et musée de la Résistance de Bondues.

Surplombant le confluent de la Marque et de la Deûle, implanté sur la Nationale 17, reliant Lille à Menin, le Fort Lobau fut érigé dans les années 1880, entrant dans le dispositif de défense élaboré par Séré de Rivières, dans la région lilloise.

Il compte un rempart de 720 mètres de périmètre, protégé par un large fossé. C'était considérable. Il pouvait accueillir 800 hommes et 40 pièces d'artillerie. Mais, bien que doté d'une coupole cuirassée, il ne contenait pas d'abris ou de magasins à l'épreuve des nouveaux explosifs. Une autre faiblesse était liée au fait qu'il pouvait être contre battu depuis les hauteurs de Mouvaux.

La singularité du site est qu'il ne servit pas véritablement aux soldats français mais aux soldats allemands. Il fut, en effet, occupé lors des deux guerres mondiales du XXème Siècle. Militairement lié au terrain d'aviation, lors du deuxième conflit mondial, et cela dès juillet 1940, il servit de dépôt de bombes pour les avions allemands.

Mais il fut bien d'avantage : dès le 17 mars 1943 jusqu'au 1er mai 1944, il fut un lieu d'exécutions pour 68 résistants de la Région. Avant leur départ, le 1er septembre 1944, les Allemands posèrent des bombes sur l'ensemble du site. Ce dernier s'écroula, ne laissant derrière lui qu'un tiers de sa conception originelle, parmi les ruines.

Redécouvertes fortuitement, des casemates du Fort furent réhabilitées, conformément aux plans originaux, et la Cour Sacrée, lieu des exécutions, inaugurée en 1986. Actuellement, le Fort présente un intérêt au niveau historique d'architecture militaire de la fin du XIXème Siècle (casemates restaurées, différentes cours : des batteries, d'honneur et Sacrée).

Le Fort abrite le Musée de la résistance inauguré le 20 septembre 1997. Le musée retrace ce que fut la Résistance dans le Nord - Pas de Calais durant la Seconde Guerre mondiale. On y explique de manière thématique et pédagogique le parcours d'hommes et de femmes ayant appartenu à " l'armée des ombres" à partir de collections du musée comprenant des objets et des documents d'époque.

Le musée est composé de différentes salles thématiques : la salle du Souvenir rappelle le sacrifice des résistants fusillés au Fort. la salle du Refus explique les fondements de la lutte contre l'occupant. la salle de Courage illustre les différentes formes de résistance, de la collecte de renseignements aux actions spectaculaires. la salle de l'Engagement décrit les itinéraires de résistants et les différentes organisations de résistants (réseaux et mouvements) permettant de comprendre la nature et les motivations de l'engagement. enfin, la salle du Sacrifice expose la répression et les conditions de détention auxquelles étaient confrontés les résistants arrêtés.

Le Musée possède également un espace dédié à la Voix du Nord présentant 66 copies des numéros de la Voix du Nord clandestine parues du 1er avril 1941 au 5 septembre 1944 ainsi qu'une bibliothèque accessible aux élèves désirant faire des recherches. Le Musée compte aussi une salle de projection-conférences et un espace de restauration.

 

Musée de la Résistance de Bondues

BP80001 59587 BONDUES Cedex

Tel. : 03 20 28 88 32

Fax : 03 20 28 94 95

E-mail: hpriego@mairie-bondues.fr

 

Heures d'ouverture Période estivale : lundi, mercredi, jeudi, vendredi de 14h00 à 16h30 Hors période estivale : ouvert tous les jours sur réservation de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 17h00 ouvert le premier dimanche du mois (sauf en août) de 14h30 à 18h00 - visite guidée à 15h30 fermé le mardi, le week-end et les jours fériés Des visites guidées peuvent être organisées sur demande en dehors des heures d'ouverture habituelles.

 

Tarifs Individuels : 5.00 € Moins de 12 ans accompagnés de leurs parents : gratuit Groupes (à partir de 10 personnes) : 4.50 € par personne Scolaires (30 élèves maximum) : 25.00 € par classe

 

Mairie de Bondues

BP 1 59587 BONDUES Cedex

 

Correspondance ASSOCIATION "UNION RESISTANCE VOIX DU NORD"

Espace Résistance Voix du Nord 200, rue de la Coeuillerie 59840 PREMESQUES

Tél. : 03.20.22.20.56

 

Site de l'office du tourisme de Lille

Site du comité départemental du tourisme du Nord

Le site de la Ville de Bondues

Site du comité régional du tourisme de la région Nord

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

chemin Saint Georges 59910
Bondues

Tarifs

Individuels : 5 € audioguide inclus (à partir du 1er février)Moins de 12 ans accompagnés de leurs parents : gratuitGroupes (à partir de 10 personnes) : 4,50 € par personneScolaires (30 élèves maximum) : 25 € par classe avec visite guidée

Horaires d'ouverture hebdomadaires

De septembre à juin :Pour les visiteurs individuels : les lundis, mercredis, jeudis, vendredis de 14h à 16h30 (visite libre),les premier et troisième dimanches du mois de 14h30 à 18h (visite guidée à 15h30) Pour les groupes :Ouvert sur réservation tous les jours de 9h à 12h et de 14h à 17hFermé le mardi et les jours fériésJuillet et août : Pour les visiteurs individuels :Les lundis, mercredis, jeudis et vendredis de 14h à 18h (visite libre).Fermeture de la billetterie à 17h30Fermé le week-endPour les groupes :Ouvert sur réservation tous les jours de la semaine de 9h à 12h et de 14h à 17hFermé le mardi, week-end et les jours fériés

Saint-Pol-sur-Mer

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Tableau de Jean-Baptiste Martin immortalisant la cérémonie inaugurale de l’écluse, le 6 février 1715. Cette œuvre préfigurait la future commune de Saint-Pol-sur-Mer (1871). Source : site communaute-urbaine-dunkerque.fr

Les vestiges militaires de Saint-Pol-sur-Mer.

Cette commune de 24 000 habitants détient quelques vestiges militaires.

L'on peut y trouver : Les restes de l'écluse "Jean Bart", visibles au parc d'agglomération Jacobsen.

L'écluse avait été construite en 1715 au débouché du canal de Mardyck (actuelle voie rapide) afin de compenser les destructions imposées par la paix d'Utrecht. On disait alors que c'était la plus belle d'Europe.

En 1717, à la suite de la Paix de la Haye, sa démolition fut décidée et ce fut le tsar de Russie Pierre le Grand qui vint sur place en vérifier l'exécution.

Au titre de la guerre 1914-1918, une plaque rappelant le souvenir de l'aviateur Georges Guynemer qui passa au 192 rue de la république sa dernière nuit avant son envol fatal du 11 septembre 1917 au-dessus de Poelkapelle, alors que son escadrille stationnait sur le terrain de St Pol depuis le mois de juillet.

Pour la Deuxième Guerre mondiale, une cuve blindée avec son bunker anti-aérien, aux Dépôts de Pétrole Côtiers, avenue Maurice Berteaux.

 

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Infos pratiques

Adresse

59430
Saint-Pol-sur-Mer
Tél. 03 28 29 66 00 / Fax 03 28 60 73 34

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Musérial du Fort des Dunes

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© Fort des Dunes

Ouvrage militaire du XIXème siècle et témoin de l'Opération Dynamo en 1940, le Fort des Dunes de Leffrinckoucke abrite aujourd'hui un musérial moderne retraçant son histoire et celle de son territoire.

Avec ses bâtiments cachés sous le sable, le fort des Dunes est un exemple remarquable de l’architecture militaire imaginée par le général Séré de Rivières. Il a été construit en 1878, en même temps que la batterie dite de Zuydcoote, pour protéger Dunkerque et son port de toute attaque par l’est.
Suite à l’invention de nouveaux explosifs, il a rapidement perdu tout rôle stratégique et a dès lors été utilisé en casernement, pouvant abriter 450 soldats.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le fort des Dunes a été au cœur de l’opération Dynamo, qui fut le plus grand rembarquement de l’histoire, permettant l’évacuation de 338 000 soldats alliés. Une centaine de soldats y périrent sous le feu des intenses bombardements allemands, parmi lesquels le général Janssen, chef de la 12e division d’infanterie motorisée. D’autres événements dramatiques s’y sont déroulés pendant la guerre, notamment l’exécution de huit résistants en 1944.

Après la guerre, le fort a connu des fortunes diverses et de longues années d’abandon avant d’être racheté par la Ville de Leffrinckoucke en 1998.
Superbe témoin de l’architecture militaire du XIXe siècle, il a désormais vocation à être un site culturel et patrimonial et un lieu de mémoire consacré à la Seconde Guerre mondiale.

La scénographie immersive retrace l'histoire du territoire de Turenne à Dynamo et le circuit extérieur verdoyant offre un point de vue exceptionnelle sur la Dune Dewulf et la Mer du Nord.

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

Rue du 2 juin 1940 59495
Leffrinckoucke
03 28 29 13 17

Tarifs

7€ par adulte pour le circuit complet avec audioguide / 3,50€ par enfant (7-18 ans) et étudiant pour le circuit complet avec audioguides / 8€ par adulte pour la visite guidée / 4€ par enfant (7-18 ans) et étudiant pour la visite guidée

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du mardi au dimanche de 10h à 18h

Fermetures annuelles

Du 4 novembre au 13 mars

Ambleteuse

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Fort Mahon, Ambleteuse. Source : ©chateau-fort-manoir-chateau.eu

Le fort Mahon d'Ambleteuse, le musée historique 1939-1945.

Le visiteur attiré par ce site balnéaire rencontrera forcément en chemin, entre l'estuaire de la Slack et le village, le Fort Mahon, superbement isolé sur un promontoire rocheux. Vauban en fut le concepteur. Construit de 1684 à 1690 vraisemblablement sur le site de la batterie anglaise de 1544, il est composé d'une tour abritant une grande casemate annulaire et renforcée par une fausse braye. La batterie flanquée de deux corps de garde et couronnée d'un pavillon d'officier pouvait abriter 20 pièces de canon. D'aspect traditionnel avec son chemin de ronde à créneaux, le fort comprend trois étages d'artillerie. Restaurée par Napoléon à l'occasion du camp de Boulogne, la batterie subit des transformations durant l'occupation allemande.

Aujourd'hui, le fort abrite une exposition relative à l'histoire géographique de la côte.

Fort Mahon

Visite les samedi et dimanche de 15h00 à 18h30 en juillet-août et les dimanche de 15h00 à 18h30 en septembre-octobre. Visite de groupes sur rendez-vous au 03.20.54.61.54

Le Musée Historique 1939-1945 à Ambleteuse a pour vocation de présenter au public, l'ensemble des événements marquants du second conflit mondial, de la campagne de Pologne en 1939 à la capitulation du Japon le 2 septembre 1945, au travers d'explications, de cartes, d'objets, d'uniformes, d'armes, tous authentiques et relatifs à cette période de l'histoire. A ce titre ce musée est unique en France, et tout à fait complémentaire des autres établissements de la région. La majorité des musées et sites en France ne traitent, en effet, qu'une période précise de la Seconde Guerre mondiale. Des documentaires d'époque et un film consacré à la bataille de Normandie sont projetés dans une salle imitant le décor des années 1940.

Il a fallu plus de trente ans de recherche dans le monde entier pour réunir les si riches collections qui y sont présentées. Signalons notamment la reconstitution d'une rue de Paris sous l'occupation et la présence d'objets aussi rares que l'un des deux seuls drapeaux régimentaires allemands connus en France.

 

Musée Historique 1939-1945

CD 940 62164 Ambleteuse

Tel. : 03.21.87.33.01

Fax : 03.87.35.01

e-mail : musee.39-45@wanadoo.fr

 

Visites tous les jours du 1er avril au 15 octobre, les week-end et jours fériés en Hors Saison, fermé en décembre, janvier, février.

Tarifs Adultes : 6.90 € Enfants (7-16 ans) : 5.00 € Tarif réduit (anciens combattants, militaires, étudiants) : 6.00 € Pour les groupes, se renseigner auprès du musée.

 

Site du comité régional du tourisme de la région Nord

Site officiel du musée Historique 3945

 

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Infos pratiques

Adresse

CD 940 62164
Ambleteuse
Tel. : 03.21.87.33.01Fax : 03.87.35.01

Tarifs

Adultes : 6.90 €Enfants (7-16 ans) : 5.00 €Tarif réduit (anciens combattants, militaires, étudiants) : 6.00 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Fort Mahon : visite les samedi et dimanche de 15h00 à 18h30 en juillet-août et les dimanche de 15h00 à 18h30 en septembre-octobre.Visite de groupes sur rdv Musée : visite tous les jours du 1er avril au 15 octobre, les week-end et jours fériés en Hors Saison.

Fermetures annuelles

Fermé en décembre, janvier, février.

Gravelines

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Fortifications de Gravelines. Source : http://www.espaces-fortifies.com

Les fortifications de Gravelines, et le musée du dessin et de l'estampe originale.

Ville de garnison jusqu'en 1902, Gravelines était une ville stratégique puisqu'elle était la première ville flamande de la frontière littorale qui séparait le Royaume de France du Comté de Flandre intégré aux Pays-Bas de Charles-Quint avant d'être, durant le Grand Siècle, la première place forte de la ligne intérieure du Pré Carré royal. De cette incidence stratégique, nous sont restés quelques 10 km de murs d'enceintes (classés monuments historiques) et de glacis. 3 km viennent de l'Empereur Charles-Quint (essentiellement les courtines et les bastions). 3,6 km de Vauban (les demi-lunes et les contre gardes.), le tout ceinturé par 4 km de glacis et autant de fossés en eau.

A côté de ces éléments dormants, se trouvent des constructions visant à renforcer les remparts. On compte parmi elles, des poudrières, des casemates, des corps de garde et autres bâtiments logistiques.

La pièce maîtresse de ces installations est ce que les Gravelinois appellent l'Arsenal.

En fait, il s'agit d'un ensemble d'installations militaires renfermant des armes et des munitions ainsi que des citernes, des casemates (salles souterraines voûtées visant à se protéger des bombes) et un four à pain, datant de 1693 et conservé en état. Ces bâtiments à vocation militaire sont aujourd'hui ouverts au public sous différentes formes.
La grande poudrière de 1742, flanquée au milieu de l'Arsenal, abrite aujourd'hui le musée du Dessin et de l'Estampe Originale qui utilise aussi quelques casemates lui permettant d'augmenter le nombre d'oeuvres présentées au public. Le four à pain, implanté dans une casemate construite à partir de 1528, géré par le musée est accessible librement.

Les militaires chargés de la surveillance étaient stationnés dans les six corps de garde flanqués près des bastions. Quatre d'entre eux (Porte aux Boules, rue de Dunkerque, bastion du Moulin, place de l'Esplanade) feront l'objet d'une réhabilitation. L'acquisition de la poudrière située près du bastion du Roy va permettre de créer un parcours culturel et pédagogique des corps de garde et poudrières, qui fera le tour de la cité le long des fortifications. Trouvant qu'il était peu agréable pour la population civile d'avoir un militaire en pension, Louis XIV a demandé à Monsieur de Louvois et à Vauban d'étudier la possibilité d'un casernement pour les soldats. Chose fut faite, et Gravelines fut dotée de casernes de type Vauban.

La Caserne Varennes (1737) qui pouvait accueillir quelques 576 hommes du rang (quatre cellules de 144 places) est imposante de par ses dimensions (80 m de long sur 3 étages) avec une façade dégagée sur la place de l'Esplanade qui servait autrefois de lieu d'exercice de parade. Jadis logements pour les soldats et hôpital pendant la Première Guerre mondiale, hier logements sociaux, la caserne Varennes fera l'objet d'une réhabilitation en logements à haute valeur ajoutée. La caserne d'Huxelles (75 m de long), quant à elle, construite de 1793 à 1824, sur la base d'un ensemble de casemates servait de lieu de repli aux militaires de la caserne Varennes en cas de menaces de tirs d'artilleries. Affectée comme écuries sous la IIIème république, elle doit accueillir - après réhabilitation - le Musée du Dessin et de l'Estampe Originale, logé actuellement dans la poudrière de l'Arsenal.

Entre les deux casernes, se dresse une citerne d'une contenance de 1 420 000 de litres, destinée à l'approvisionnement en eau potable des militaires puis de la population civile jusqu'en 1945. Aujourd'hui vide et restaurée, elle sera mise à disposition du musée.

La Porte de Dunkerque (classée), dite Porte aux Boules, a été réhabilitée et réaménagée en aire de promenade.
L'eau y a repris sa place et l'endroit a été aménagé afin d'y accueillir, barques et pédalos pour permettre une promenade - commentée ou non - autour des fortifications offrant ainsi une autre approche de la défense de la place. A ce titre, sont également réhabilitées les demi-lunes et les contre gardes, aménagés les circuits d'eau et chemins de balades.

 

Office du Tourisme des Rives de l'Aa

11, rue de la République B.P. 139 - 59820 Gravelines

Tél. : 03.28.51.94.00

Fax : 03.28.65.58.19

 

Hôtel de Ville

Place Charles Valentin - 59820 Gravelines

Tél. : 03.28.23.59.00

 

Visites guidées individuelles et groupes :

Maison du Patrimoine 2, rue Léon Blum - 59820 Gravelines

Tél. : 03.28.65.45.45

Fax : 03.28.65.58.19

 

Musée du Dessin et de l'Estampe Originale

Tél. : 03.28.51.81.00

Fax : 03.28.51.81.01

 

Manifestations Journée Régionales des Villes Fortifiées le dernier dimanche d'avril. Le pardon des marins le 15 août. Journées Nationales du Patrimoine le 3ème week-end de septembre

 

Site du comité régional du tourisme de la région Nord

 

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Infos pratiques

Adresse

59820
Gravelines
Tél. : 03.28.51.94.00Fax : 03.28.65.58.19

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Montreuil-sur-Mer

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Montreuil-sur-Mer. Château royal. Source : http://3emejeunesse.over-blog.com

La citadelle de Montreuil-sur-Mer.

Tournée vers l'estuaire de la Canche, la citadelle de Montreuil s'est établie sur un promontoire artificiel qui lui permet de commander à la fois la ville et le port en contrebas. Elle emprunte les bases d'un château royal construit par Philipe Auguste au début du XIIIème siècle dont la porte en arc brisé encadrée par deux tours massives, caractéristiques du style philippien, est l'élément le mieux conservé.

Son château médiéval fut transformé en citadelle sous Henri II puis Charles IX. Errard de Bar-le-Duc en fit un ensemble bastionné et, après lui, Vauban compléta l'enceinte urbaine après 1678 déjà modifiée au siècle précédent sous François Ier.

Remaniée à plusieurs reprises jusqu'à la fin du XIXème siècle, la citadelle de Montreuil fut déclassée en 1929, trois ans après son classement au titre des Monuments Historiques. 

 

Montreuil-sur-Mer (62)

Office de Tourisme

21 rue Carnot 62170 Montreuil-sur-Mer


Tél. : 03.21.06.04.27

 

E-mail : accueil@tourisme-montreuillois.com

La citadelle est ouverte au public du 15 février au 30 novembre, sauf le mardi. Visite de groupes sur demande.

7 itinéraires pédestres au départ de l'Office de Tourisme sont balisés et accessibles à tous, ainsi qu'un circuit VTT et un circuit vélo.

 

Site du comité régional du tourisme de la région Nord

 

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Infos pratiques

Adresse

Rue Carnot 62170
Montreuil-sur-Mer
Tél. : 03.21.06.04.27

Tarifs

3 € à 4,5 €Site web : www.musees-montreuilsurmer.frVisite de groupes sur demande au 03 21 86 90 83

Horaires d'ouverture hebdomadaires

La citadelle est ouverte au public du 1er mai au 15 décembre, sauf le mardi.

Le Portel Plage

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Le Portel Plage, Fort de Couppes. ©J.Capez - License Creative Commons - Libre de droit

Les trois forts de Le Portel : le fort de l'Heurt, le fort du Mont de Couppes, le fort d'Alprech.

La commune de Le Portel s'attache à valoriser son patrimoine historique en s'appuyant sur ses trois forts susceptibles en outre, de par leur positionnement sur la côte, de développer son attrait touristique.

Le fort de l'Heurt 

Le fort de l'Heurt fut élevé en 1803 par ordre de Bonaparte, alors 1er consul, en prévision d'un débarquement en Angleterre. Heurt vient du nom : "heustrière" qui signifie "île aux huîtres" ce nom est devenu par contraction : heustre puis Heurt. Les plans de l'ouvrage sont du lieutenant colonel Dode. Le fort fut opérationnel en juillet 1804.
Il est abandonné en août 1805 (levée de camp de Boulogne). A l'heure actuelle le fort n'est plus qu'une ruine, mais sa masse imposante brave toujours les flots.

Le fort du Mont de Couppes

Le maréchal Dubiez dans le but de reprendre Boulogne, occupée par les Anglais, décide de construire un fort. La Paix de Capécure en 1550 met fin à la guerre, le fort est abandonné. Napoléon pour mettre au point son projet d'invasion de l'Angleterre, le réarme. Il servira bien souvent de cantonnement à la troupe, particulièrement en temps de guerre. Un sémaphore y sera également installé.

Le fort d'Alprech

Le fort d'Alprech a été édifié sous la IIIème République de 1875 à 1880 par le général du génie Séré de Rivières. On y trouvait des casemates pour le logement du personnel (une centaine d'hommes), des magasins et une poudrière. La batterie d'Alprech était armée de canons et d'obusiers. Elle fut opérationnelle pendant la guerre de 1914/1918 et occupée par l'armée allemande de 1940 à 1944. Le Fort d'Alprech a été restauré en 1999.

 

Le Portel Plage

Hôtel de ville 51 rue Carnot BP 26 62480 Le Portel

Tél. : 03.21.87.73.73

E-mail : mairie@ville-leportel.fr

 

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Infos pratiques

Adresse

62480
Portel Plage
Tél. : 03.21.87.73.73

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Mont-de-Marsan, Saint-Pierre-du-Mont et alentours

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Crédits MAV

Ce guide pliant aidera quiconque est intéressé par les conflits mondiaux,

à découvrir les lieux associés aux évènements marquants de deux époques qui allaient fortement affecter la vie locale.

 

Grâce à sa situation loin du front, l’agglomération « Mont-de-Marsan – Saint-Pierre-du-Mont » n’a pas été particulièrement impactée par les combats de la première et de la seconde guerre mondiale.

Néanmoins, comme beaucoup d’autres villes en France elle a subi les conséquences directes et indirectes de ces conflits, notamment avec le départ de ses régiments d’infanterie dès août 1914 et l’arrivée des premiers prisonniers de guerre allemands puis à partir de 1940 avec la mise en place de la ligne de démarcation.

En 1944, le bombardement de la base aérienne allemande et le combat du pont de Bats allaient ponctuer la marche vers la libération.

Sans avoir la prétention d’être exhaustif, ce document s’efforce de retracer les évènements les plus importants et les lieux qui y sont associés.

 

Adresse et contact :

25 place du 6ème RPIMa 40000 Mont-de-Marsan 

Téléphone : 05 58 44 04 31 - Courriel : aal.aldres@gmail.com

 

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