La nécropole nationale de Tracy-le-Mont

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Nécropole nationale de Tracy-le-Mont. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Tracy le Mont

 

La nécropole nationale de Tracy-le-Mont réunit les dépouilles de 3 196 soldats morts pour la France lors des différentes opérations militaires de la Première Guerre mondiale qui se sont déroulées dans l'Oise, principalement celles de 1918. Deux ossuaires conservent les restes mortels de 1 313 combattants identifiés ou inconnus. Créé en 1920 pour y regrouper les corps de soldats inhumés dans des cimetières provisoires du secteur, notamment celui du plateau de Touvent, ce site connaît, en 1973, une nouvelle opération de regroupement afin d'y rassembler les corps du carré militaire de Tracy-le-Mont.

Parmi les combattants reposent Marcel Gueugnon, soldat mort pour la France le 9 juin 1940 inhumés aux côtés de son père, le lieutenant Marius Gueugnon, décédé le 20 août 1918 (tombes n°11 et n°12. Par ailleurs, la tombe n°8 regroupe les dépouilles de deux frères tués en 1917, Georges et Prosper Humbert.

Les vestiges des combats sont nombreux dans les environs. A 800 mètres au nord de la nécropole, au cœur du hameau de Bernanval une plaque posée sur une maison reprend un quatrain intitulé La Pansée et rappelle la fonction de ce lieu - poste de secours-, où de nombreux soldats ont succombé à leurs blessures. Parmi tous les régiments qui combattu sur le plateau de Touvent, le 1er régiment du génie et le 2e zouave se sont particulièrement illustrés. Érigés dans la forêt d'Offémont, deux monuments rappellent le sacrifice de ces unités. De même, les parois des carrières comme celle de la Maison du Garde, près d’Attichy conservent des traces du passage de ces régiments.

La bataille du plateau de Touvent, 7-16 juin 1915

Aux premiers jours de septembre 1914, la Ire et IIe armées allemandes déferlent dans l'Oise et marchent vers le sud en direction de Paris. Une semaine plus tard, à l'issue du sursaut français sur la Marne, ces troupes se replient plus au nord sur une ligne entre Lassigny et Tracy-le-Val. Du 13 au 25 septembre, la 37e division d’infanterie et la 3e brigade marocaine luttent pied à pied dans les environs de Tracy-le-Mont pour reprendre les bois de Tracy-le-Val, ceux de Carlepont ou les carrières de Bimont. Sans succès, le front se fige. Jusqu’en 1918, ce secteur du front ne connaît pas d'importantes opérations même si de violents combats éclatent en 1915 et 1916 pour le contrôle de la colline de Lassigny, le plateau de Touvent ou le Bois des Loges.

Après une préparation d’artillerie de plus de 24 heures, le 7 juin 1915 les bataillons de zouaves, de tirailleurs et de Bretons se lancent baïonnette au canon à l’assaut du plateau de Touvent, entre Tracy-le-Mont et Moulin-sous-Touvent, et du point fortifié de la ferme de Quennevières. Les positions ennemies durement éprouvées par le bombardement systématique sont rapidement prises : la ferme de Quennevières est neutralisée par l’explosion d’un puits de mine, puis les zouaves enlèvent les défenses du ravin de Touvent dans leur élan. Aussitôt les positions conquises sont mises en défense pour faire face à la réaction allemande.

L'ennemi surpris dans un premier temps lance ses réserves dans de violentes contre-attaques qui sont immédiatement stoppées par les mitrailleuses françaises. Tenus en échec les allemands, renoncent à poursuivre leurs assauts. Les jours suivants chacun fortifie ses positions le long de ce nouveau front. Deux nouvelles offensives sont lancées successivement le 14 juin par les Allemands et le 16 juin par les Français sans succès. En dix jours, plus de 7 000 Français et 4 000 Allemands sont tombés pour enlever quelques centaines de mètres.

La bataille du Matz, 9-13 juin 1918

Au printemps 1918, le rapport de force tourne en faveur des Allemands qui peuvent, à la faveur du traité de Brest-Litovsk, concentrer tous leurs moyens sur le front occidental.

Au matin du 9 juin 1918, après une préparation d’artillerie aussi brève qu’intense, les XVIIIe et VIIe armées allemandes s’élancent en direction de Compiègne et d’Estrées-Saint-Denis. Les hommes de la 3ème armée française du général Humbert déjà durement éprouvée par les offensives du printemps subissent ce choc. De violents combats se déroulent devant Courcelles, Thiescourt ou sur les collines du Mont-Renaud et du Plémont. Sur les pentes de cette dernière, à l'ouest de Lassigny, les hommes de la 1re division de cuirassier à pieds (DCP) repousse ainsi treize assauts. Cependant, sous la pression ennemie, ils sont contraints d’abandonner leurs positions. A Ressons-sur-Matz, les hommes du 295e régiment d’infanterie (RI) sont débordés. Au soir du 9 juin, le centre du dispositif français est enfoncé. Une poche de neuf kilomètres se forme dans les lignes françaises. Le 10, l'ennemi atteint la vallée de l'Aronde. Mery-la-Bataille et Maretz-sur-Matz tombent à leur tour. La situation est des plus dramatiques.

Pour autant, le 11 juin, le général Mangin reçoit l’ordre d’attaquer le flanc droit de l’armée allemande avec quatre divisions en direction de la vallée du Matz. L'ennemi est surpris par cette manœuvre. Les Français avancent si vite qu'ils progressent bientôt sans appui. L'artillerie se déploie moins vite que les fantassins privés aussi des chars lourds Schneider et Saint-Chamond. Ces engins sont un à un neutralisés. L'ennemi s'accroche. Pourtant, cette contre-offensive permet de reprendre les positions perdues la veille et repousser les allemands au-delà du Matz. Le 13, le mouvement s'enraye. L’ennemi ne peut plus engager de nouveaux moyens. Les Français poursuivent leurs efforts. La bataille du Matz se solde par un échec allemand. Mais, la 3e armée vient de payer un lourd tribut pour la défense de l’accès à Paris. Elle compte 40 000 hommes hors de combat, tués, blessés ou disparus. Le nouveau front se stabilise à 10 kilomètres de Compiègne. Les combats se poursuivent jusqu’au mois d’août, date à laquelle le département est entièrement libéré. C'est en forêt de Rethondes à Compiègne qu'est signé l’armistice du 11 novembre 1918.

 

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Infos pratiques

Adresse

Tracy-le-Mont 60170
À 15 km au nord-est de Compiègne, en bordure du chemin vicinal qui relie le CD 16 au CD 335 (Pierrefonds/ Blérancourt)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année

Le Fort de Bertheaume

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© @SPIC de Bertheaume

Dressé sur un îlot rocheux, le Fort de Bertheaume domine l’entrée du goulet de Brest. Situé sur la rive nord, à proximité de la Pointe Saint Mathieu, cet ouvrage militaire fait face à la Presqu’île de Crozon. Accessible par une passerelle, le Fort de Bertheaume est ouvert au public durant les mois de juillet et d’août.

Sans remonter à des temps immémoriaux, on peut penser que dès le Mésolithique, entre 8000 et 5000 ans avant notre ère, les populations d’alors trouvaient ici refuge et nourriture. Les premières traces attestant d’une occupation humaine sur l’île, datent de l’âge de bronze, comme en témoignent des tombes à coffre, mises à jour en 1962.

De l’époques Gaulloise, il reste quelques fragments de poteries, une stèle funéraire, des débris de tuiles, et quelques tessons de poteries indiquent la présence d’un édifice gallo-romain construit entre le 2ème et 3ème siècle.

Au 17ème siècle, Brest connait un nouvel essor. Vauban est chargé de fortifier la cité et comme le château de Bertheaume fait partie du dispositif de protection de la rade de Brest, il devient alors un véritable Fort.

Après la guerre de 1870, le Fort de Bertheaume est transformé, l’îlot lui-même est abandonné. Il n’y reste qu’un observatoire d’artillerie. Les casernes sont rasées, une batterie plus puissante est installée en retrait du Fort sur la partie continentale.

Après la guerre 14-18, Bertheaume sera définitivement abandonné.

En 1940, la 5ème Panzer Division s’empare de Brest.

A partir de 1942, les allemands fortifient la côte et construisent sur l’île de Bertheaume une casemate et installent une batterie anti-aérienne et un canon de 75 mm.
Devenu la cible des chasseurs-bombardiers alliés, les allemands de la garnison de Bertheaume se rendent le 6 septembre 1944 aux troupes Américaines.

Entouré de grillages, interdit d’accès au public, le site de Bertheaume retombe à nouveau dans l’oubli.
En 1990, la commune de Plougonvelin achète le Fort à la Marine Nationale. Désaffecté depuis une quarantaine d’années, Bertheaume se trouvait alors dans un état d’abandon et de délabrement à certains endroits.

Lors du déminage du terrain, sur 700 munitions découvertes, 200 pièces actives ont dû être neutralisées.

Sur la partie continentale, différents travaux ont été entrepris : débroussailler les douves et l’accès aux différentes constructions, redresser les marches d’escaliers et les murs effondrés, retracer les voies. 7000 heures de travail ont été nécessaires et ont permis de découvrir un réseau souterrain insoupçonné.

Bertheaume a retrouvé ainsi une nouvelle vocation dans le cadre d’un projet de développement touristique visant à établir dans la simplicité un contact fort entre le visiteur et le monument.

Un théâtre de verdure parfaitement intégré au site permet d’organiser différents spectacles avec l’anse de Bertheaume pour toile de fond.

Un parcours accrorocher, des chasses au Trésor et des visites théâtrales animent le Fort chaque été.

 

 


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Infos pratiques

Adresse

Rue de Bertheaume 29217
Plougonvelin
02 98 38 03 81

Tarifs

Adultes : 3,50€ - Tarif réduit (enfant de 5 à 11 ans) : 2€ - Chasse au Trésor et accès à l’îlot fortifié : 5€ / personne

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert en juillet et en août de 11h00 à 18h00 / Fermeture des caisses 1h avant la fermeture du site

Cambrai. Nécropole allemande et East Military Cemetery

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La Nécropole allemande de Cambrai. Photo Licence Creative Commons. Libre de droit

Cimetière de la Route de Solesmes

Situé route de Solesmes, ce cimetière ne peut qu'évoquer le destin de cette ville occupée par les Allemands de 26 août 1914 au 9 octobre 1918, mais surtout la première bataille de Cambrai, du 20 novembre 1917 au 3 décembre, l'offensive allemande de mars 1918, cette deuxième bataille de Cambrai, dernière bataille sur la ligne Hindenburg, qui délivra finalement la cité en octobre 1918, la ville ayant alors été terriblement atteinte par les destructions.

Plus tard, la ville fut "adoptée" par le Bourg Comté de Birkenhead.

Ce cimetière avait été créé par les Allemands pendant leur occupation, à partir de mars 1917. Ils y avaient implanté quelques monuments et une croix de pierre. Et le 11 août 1918, le commandant Bavarois de la Place avait remis aux bons soins de la ville l'entretien du cimetière. Par la suite y fut transféré le cimetière militaire allemand qui se trouvait à Cambrai au cimetière Saint-Sépulcre.
Les tombes ont aujourd'hui été regroupées. S'y trouvent les corps de 10 685 Allemands, 192 Russes, 6 Roumains et 502 Britanniques.

Mémorial de Louverval

Sur la route Cambrai - Bapaume, à 13 km au nord-est de Bapaume, se trouve le Mémorial de Louverval.

Il commémore les 7 048 soldats britanniques et sud-africains qui moururent à la Bataille de Cambrai en novembre et décembre 1917 et dont les tombes ne sont pas connues.

La bataille de Cambrai marquée par une percée le 20 novembre, un arrêt sur positions le 22 et une contre-attaque allemande du 23 au 29 novembre, se solda par un gain de terrain mitigé mais apporta aux alliés de précieux enseignements tactiques et stratégiques. De leur côté, les Allemands avaient découvert que leur ligne de défense était vulnérable.

Le Mémorial, situé sur une terrasse à l'extrémité du cimetière militaire, a été conçu par H. Chalton Bradshaw, le sculpteur étant C.S. Jagger dont on peut admirer les deux bas-reliefs illustrant des scènes de combats.

Flesquières Au coeur de la bataille de Cambrai 

L'année 1917 a été une année terrible dans le cours de la Première Guerre mondiale pour tous les belligérants. A la fin de l'année, les Britanniques, voulant briser la ligne Hindenburg (système de défense des territoires occupés par les Allemands), décident de lancer une offensive au sud de Cambrai en engageant massivement des tanks. La bataille est impitoyable : les premiers combats sont autant de succès pour les troupes britanniques, sauf à Flesquières, mais très vite, les Allemands, d'abord désemparés, entament une vigoureuse contre-offensive.

Durant 15 jours, attaques et contre-attaques vont se succéder sans qu'aucune des deux armées ne remporte de succès décisif. Les pertes humaines sont énormes : 45 000 Britanniques et 55 000 Allemands sont tués, tandis que des villages entiers sont détruits. Pendant la Première Guerre mondiale, une nouvelle arme apparaît sur les champs de bataille : les tanks. Ils devaient servir à appuyer l'attaque de l'infanterie et à entraîner celle-ci à travers les lignes ennemies. Lors de la bataille en novembre 1917, le "Tank Corps" de la troisième armée britannique (476 chars au total) a été engagé afin de percer la ligne Hindenburg.

L'objectif de la bataille était la prise des positions stratégiques de la crête de Flesquières et du bois de Bourlon avant d'envisager la libération de Cambrai. A Flesquières, l'attaque britannique se heurta à une résistance acharnée des troupes allemandes qui parvinrent à détruire ou immobiliser de nombreux tanks. L'un d'entre eux, détruit, sera enfoui au printemps 1918 par les Allemands.

En novembre 1998, grâce à une poignée de passionnés, celui-ci est redécouvert. Aujourd'hui, vous pouvez retrouver ce vestige de guerre à Flesquières. A Cambrai, cette bataille est notamment perpétuée par le monument aux soldats des régiments de Cambrai, face à la porte de la citadelle, et par le monument du Souvenir Français où figurent tous les Cambrésiens morts aux combats de la Grande Guerre. Le cimetière de Louverval en constitue un important lieu de mémoire.

 

Caractéristiques : 

- 26,5 tonnes

- 8,50 mètres de longueur

- 3,20 mètres de largeur

- chenilles d'une largeur de 52 cm

- 5 mitrailleuses de 13 000 à 30 000 cartouches

- Equipage de 8 hommes.

 

La crête

C'est sur la crête de Flesquières que se situe certainement l'épisode le plus important de la bataille de Cambrai.

Dominant la vallée, il nous est possible d'imaginer le point de départ de l'attaque britannique de 20 novembre 1917, sur un front d'environ 8 km, partant d'Havrincourt à Bonavis. A cet endroit, se trouvait un moulin. Pouvant servir de point de repère à l'artillerie britannique, il fut détruit par les Allemands. Aujourd'hui, la pose d'une table d'orientation représentant le système de défense de la ligne Hindenburg et l'édification d'un monument à la gloire des soldats morts sur-le-champ de bataille sont en projet.

Le blockhaus

Ce blockhaus allemand surélevé se caractérise par sa forme et son utilisation, car il servait de tour d'observation. En effet, son emplacement permettait de communiquer par le biais de signaux optiques avec Cambrai. Le poste d'observation était attenant au mur du parc du château. Aujourd'hui cet ensemble est en très bon état.

La tranchée

Une tranchée, fidèle reconstitution de l'époque, a été réalisée à l'occasion du tournage du documentaire "The Trench" par la BBC. La visite de ce site est possible sur rendez-vous en complément de celle du tank.

Les cimetières

Flesquières Hill British Cemetery

Dans ce cimetière, comme dans tous ceux de plus de 400 tombes, la Commonwealth War Graves Commission a édifié une "Pierre du Souvenir" sur laquelle est gravée l'inscription "Their Name Liveth For Evermore". Leur nom vit à tout jamais. Par ailleurs, le cimetière comporte 589 tombes connues et 332 inconnues. Auprès des Britanniques sont enterrés des soldats Néo-Zélandais et des Australiens ayant participé aux combats de la fin de la guerre.

Orival Wood British Cemetery

Ici repose la dépouille du célèbre poète anglais, le lieutenant Ewart Alan Mackintosh. Dans ce même site cohabitent les tombes des soldats canadiens et allemands tués dans le secteur de Flesquières.

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Infos pratiques

Adresse

Route de Solesmes 59400
Cambrai
Tél: 03.27.73.21.00Fax: 03.27.73.21.01

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Mémorial des Guerres en Indochine

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©Cyrielle Sicard/ECPAD/Défense

Le Mémorial des Guerres en Indochine de Fréjus perpétue le souvenir des soldats morts pour la France en Indochine, entre 1940 et 1954. Il permet de mieux comprendre l’histoire de la présence française en Indochine, qui débute véritablement en 1858, mais aussi les grandes phases de la guerre d’Indochine de 1945 à 1954.


- Télécharger la plaquette -

Érigé à la sortie nord-est de Fréjus le long de la Route Nationale 7, sur l’emplacement d’un ancien camp des troupes coloniales, le Mémorial des Guerres en Indochine, dont la gestion est confiée à l’Office National des Combattants et Victimes de Guerre (ONaCVG), constitue en un large cercle de 110 mètres de diamètre inauguré par le président de la République François Mitterrand le 16 février 1993, à proximité d’un monument préexistant élevé en 1983 par des associations et au milieu d’un terrain de douze hectares.

Cette enceinte circulaire comprend dans son axe plusieurs rangées d’alvéoles orientées en direction de la mer, route de l’Indochine, accueillant les ossements de 17 255 militaires identifiés et de 3 152 soldats inconnus tués principalement lors de la guerre d’Indochine (1945-1954) mais aussi durant la Seconde Guerre mondiale (1940-1945) au cours des combats contre les Japonais, rapatriés des cimetières indochinois entre octobre 1986 et octobre 1987 suite aux accords franco-vietnamiens du 1er août 1986. Ceux provenant du nord-Viêt-Nam reposent en partie supérieure et ceux venant du sud en partie inférieure. S’y ajoutent 62 corps provenant de la nécropole de Luynes où ils avaient été inhumés avant 1975. 

Un « Mur du souvenir », érigé parallèlement aux rangées d’alvéoles, comporte sur 438 plaques les noms des 35 000 soldats morts pour la France qui n’ont pas été retrouvés, car portés disparus, ou qui ont été restitués à leur famille.
À titre exceptionnel pour une nécropole nationale, les corps de 3 539 civils identifiés et 79 inconnus qui avaient été inhumés à côté des sépultures militaires d’Indochine, ont également été rapatriés et reposent désormais dans la partie civile du site au sein d’un columbarium. À l’intérieur de l’enceinte, un lieu cultuel destiné à la méditation et au recueillement a été aménagé en 1996, consacré aux quatre principales religions des soldats de l’armée française d’Indochine (chrétienne, musulmane, israélite et bouddhiste).
Le Mémorial est complété par le « Jardin du souvenir » à l’extérieur de la promenade circulaire, simple carré de terre délimité par des pierres blanches destiné à recevoir les cendres d’anciens combattants d’Indochine qui ont souhaité reposer près de leurs frères d’armes. A proximité, se trouvent les cendres du général Marcel Bigeard, décédé en 2010, au sein d’une urne funéraire déposée le 20 novembre 2012, jour anniversaire de l’opération aéroportée « Castor » sur Diên Biên Phu.

Tous les 8 juin depuis 2005, la Journée d’hommage aux morts pour la France en Indochine est célébrée dans ce Haut Lieu de la Mémoire Nationale.

 


 

 

 

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Infos pratiques

Adresse

862, avenue du général d'armée Jean Calliès 83600
Fréjus
04 94 44 42 90

Tarifs

Entrée libre et gratuite

Horaires d'ouverture hebdomadaires

8h30 à 16h00 du lundi au vendredi

Site Web : www.onac-vg.fr

Val-de-Grâce - Musée du Service de Santé des Armées

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Vue d'ensemble. ©Dicod - site ecole-valdegrace.sante.defense.gouv.fr

Musée prestigieux installé dans un magnifique cloître. Actualités

Agenda culturel des musées Défense

Consulter l'offre pédagogique du musée >>> musée service santé


Il s'agit d'un musée de tradition, totalement restructuré et rattaché à l'Ecole d'Application du Service de Santé des Armées. Un site historique L'abbaye bénédictine, transformée en hôpital militaire en 1793, et ainsi préservée des destructions révolutionnaires, a été construite au XVIIème siècle. Elle résulte du voeu de la reine, Anne d'Autriche, en remerciement après la naissance de Louis XIV.

Sa réalisation est l'oeuvre des architectes et des artistes les plus renommés dont : François Mansart, Jacques Lemercier, Pierre Le Muet, Pierre Mignard, Michel et François Anguier. Symbolisant la nativité, l'église, la plus sculptée de France, est l'exemple le plus achevé de l'Art baroque français.

La présentation volontairement pédagogique des collections aide le visiteur, appartenant ou non à l'Institution, à mieux comprendre les fondements et les vocations multiples de la Médecine aux armées. Chaque thème est approfondi par une production audio-visuelle. Il est développé à l'occasion des expositions temporaires.

Les premières salles évoquent les personnels du Service de santé, notamment l'évolution de leurs uniformes et de leur enseignement. Elles présentent également la mission principale du Service, celle du soutien sanitaire des forces armées lors des conflits, depuis le ramassage du blessé sur les lieux du combat et son évacuation jusqu'aux hôpitaux de l'arrière, sur terre, sur mer et dans les airs.

Le visiteur découvre ensuite les activités de recherche, si souvent rythmées par les conflits, dans le Service de santé, au profit des armées. Les moulages en cire rappellent l'essor de la chirurgie maxillo-faciale durant la guerre de 1914-1918.

Les statuettes de Carli, Sudre ou Leriche témoignent des recherches du Service de santé en psychiatrie. Un caisson hyperbare et une tête de fusée Véronique illustrent la médecine subaquatique et la médecine aéro-spatiale. Les recherches menées par les pharmaciens militaires, lors des voyages de découverte, autour du monde ou sur les toxiques de guerre, sont également présentées.

La participation du Service de santé des armées au monde civil est rappelée depuis le début du XIXème siècle par ses actions humanitaires, ses soins aux populations, la création des écoles de médecine ou des Instituts Pasteur, sa lutte contre les grandes endémies. A l'exemple de Calmette, Yersin, jamot. Le Service de santé des armées possède également une expérience reconnue dans les progrès de l'hygiène.

Notamment l'hygiène alimentaire, vestimentaire, celle des lieux de vie ou encore celle du comportement. Son expérience est prépondérante dans la lutte contre les maladies infectieuses métropolitaines ou exotiques. Celle-ci est illustrée par les exemples de la typhoïde, de la méningite, de la peste, de l'hépatite virale et du paludisme.

Collection des docteurs François et Jacques Debat

Le visiteur peut également contempler la collection d'objets de pharmacie des docteurs Debat. Elle est installée dans les anciennes cuisines des religieuses 'bénédictines et rassemble des faïences italiennes et françaises, des instruments de médecine et des mortiers. Les «majoliques», céramiques italiennes de la Renaissance, illustrent les productions de Faenza, Montelupo, Deruta ou Venise.

On peut voir les instruments de pharmacie et de médecine, comme des scies à amputation ou des trépans, les coffrets de pharmacies portatives et les microscopes, pour la plupart du 18e siècle. Une apothicairerie est reconstituée, elle présente des faïences et porcelaines d'Ile-de-France ou des Pays Bas.

D'autres céramiques provenant des fabriques de Lille, Rouen, Nevers, Nîmes, Saint-Cloud, du Sud-Ouest ou encore d'Extrême-Orient sont exposées près des flacons en verre soufflé.

La collection des 103 mortiers est l'une des plus prestigieuse au monde. Cette magnifique typologie présente des objets depuis l'Egypte antique jusqu'à nos jours, provenant de toutes les régions productrices et réalisés dans tous les matériaux.


Musée du Service de Santé des Armées
Val-de-Grâce - 1, place Alphonse Laveran - 75230 Paris cedex 05
Tél. : 01 40 51 51 92 - Fax : 01 40 51 51 93

Site officiel de l'amicale santé navale et Outre Mer

 

 

 

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Infos pratiques

Adresse

1 place Alphonse Laveran - 75230
Paris
01 40 51 51 92

Tarifs

Plein Tarif : 5,00€Tarif réduit : 2,50€

Horaires d'ouverture hebdomadaires

mardi, mercredi, jeudi, samedi et dimanchede 12h à 18h (dernières entrées à 17 h), visite libre ou en groupe (sur rendez-vous).

Fermetures annuelles

1er janvier, 1er mai, mois d'août, 25 décembre

Citadelle de Calvi

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La citadelle de Calvi. Photo ECPAD

Ancienne place forte génoise construite au XIIIe siècle au nord de la Corse, la citadelle de Calvi se compose d'un ensemble de murailles...

Ancienne place forte génoise construite au XIIIe siècle au nord de la Corse, la citadelle de Calvi se compose d'un ensemble de murailles sillonné de rues étroites coiffant un promontoire calcaire. À l'intérieur de cette très ancienne citadelle (dénommée aussi Ville-Haute), sont rassemblés de nombreux édifices publics ou religieux : l'ancien palais du gouverneur, l'église primatiale, le tribunal, la mairie et le collège. A l'entrée de la citadelle, on peut lire une inscription gravée par les Génois : Civitas Calvi semper fidelis "La cité de Calvi toujours fidèle".

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

Quai Landry 20260
Calvi

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessibilité toute l'année

Maison natale Charles de Gaulle

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© MNCDG / CD59

Charles de Gaulle a vu le jour au 9, rue Princesse à Lille dans la demeure de ses grands-parents maternels, le 22 novembre 1890.  


Consulter l'offre pédagogique >>>  © MNCDG / CD59


Cette maison fut le lieu de retrouvailles familiales pendant toute son enfance et sa jeunesse. C’est dans une famille unie autour de valeurs communes (patriotisme, ferveur religieuse, sens de l’engagement…) et dans un contexte géopolitique en plein bouleversement, que s’est forgé le caractère du futur Président de la Ve République.

Monument historique, la Maison natale Charles de Gaulle a pour vocation de faire découvrir à un large public l’enfance et la genèse de celui qui deviendra le plus illustre des français.

La Maison natale Charles de Gaulle a fait l’objet d’une campagne de travaux de grande ampleur en 2020 qui a permis de conforter la structure de l’habitation mais aussi de la rénover complètement (décors restaurés, pièces de vie réhabilitées, jardin d’hiver restitué…). La maison recrée l’ambiance d’un intérieur caractéristique de la bourgeoisie industrielle du Nord à la fin du XIXe siècle telle que Charles l’a connue enfant.

Une visite 100 % immersive !


 

 
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Infos pratiques

Adresse

9 rue Princesse 59000
Lille
03 59 73 00 30

Tarifs

6 euros avec audioguide compris / Gratuité : Pour les moins de 26 ans, pour tous, chaque jour en « Happy hour » de 17h à 18h, le 1er dimanche du mois

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Tous les jours (sauf le mardi) de 10 h à 18 h

Fermetures annuelles

Fermé le 1er janvier, 1er mai, 25 décembre et le week-end de la braderie de Lille

Citadelle de Bonifacio

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Haute ville de Bonifacio. Source : © GHIRARDI - License Creative Commons - Libre de droit

La citadelle de Bonifacio représente la première place forte de la Corse.

Si la citadelle de Bastia évoque la longue domination génoise sur l'île, celle de Bonifacio représente la première place forte de la Corse. Au nom du pape, le seigneur Boniface fit construire en 830 une forteresse à laquelle il donna son nom. Elle fut remaniée et agrandie ultérieurement, en fonction des progrès des techniques militaires. Située à l'ouest de la ville haute sur un plateau étroit, la citadelle était destinée à protéger la côte méridionale contre les incursions des Sarrasins.

 

Quiz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

20169
Bonifacio

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessibilité toute l'année

L'ouvrage de Fermont

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Gros Ouvrage du FERMONT (A2). Source : http://www.la-ligne-maginot.com

A 5 Km à l'Est de Longuyon, dans le Nord de la Meurthe et Moselle, le fort de Fermont est, avec le Simserhof et le Hackenberg, l'un des ouvrages les plus importants de la ligne Maginot.

Situé à 5 kilomètres à l'Est de Longuyon, dans la région touristique du nord de la Meurthe et Moselle connue sous le nom de triangle de feu, le fort de Fermont est, avec le Simserhof et le Hackenberg, l'un des ouvrages les plus importants de la ligne Maginot ouvert au public.

Construit de mai 1931 à février 1936, ce gros ouvrage, intégré au secteur fortifié de la Crusnes, se compose de 7 blocs de combat et de deux blocs d'entrée en puits (pour les hommes et les munitions) reliés entre eux par un réseau de galeries souterraines de plus de deux kilomètres de longueur.

En juin 1940, le fort, commandé par le capitaine Aubert, résiste vaillamment à plusieurs attaques allemandes. Ainsi le 17 juin, le bloc de combat n°4 est attaqué sans succès. Un nouvel assaut, 4 jours plus tard, contre l'ensemble de l'ouvrage, se solde par la perte de 80 soldats allemands (tués ou blessés) alors que les Français ne comptent, de leur côté, qu'un seul tué et un blessé grave. Invaincus, les 596 soldats formant l'équipage du fort de Fermont sont pourtant contraints de se rendre le 27 juin 1940 sur ordre du commandement français.

A l'entrée de l'ouvrage, un mémorial élevé à la mémoire des troupes de forteresse "livrées à l'ennemi sans avoir été vaincues", vient justement rappeler que la majorité des ouvrages de la ligne Maginot tenaient encore tête à l'ennemi au moment de l'entrée en vigueur de l'Armistice, le 25 juin 1940.

Le ministère de la Défense, propriétaire de ce domaine de 27 hectares, a confié en 1975 l'entretien, la gestion et la mise en valeur du site de Fermont, à l'association des amis de l'ouvrage du fort de Fermont et de la ligne Maginot (AAOFLM).

Ouvert au public depuis le 12 juin 1977, l'association accueille en moyenne 20 000 visiteurs par an. Le voyage, d'une durée de deux heures, débute devant l'entrée des munitions. Empruntant un monte-charge, le public est entraîné 30 mètres sous terre, au coeur de l'ouvrage, puis dirigé vers le magasin à munitions (M1) dans lequel est aménagé un musée retraçant la vie quotidienne des hommes d'équipage du fort. Puis, à bord d'un petit train - un authentique locotracteur - les visiteurs sont amenés vers le bloc de combat n°4. C'est en se rendant à l'extérieur, sur les dessus de l'ouvrage, qu'ils ont alors la possibilité d'admirer cette impressionnante casemate d'artillerie à 3 créneaux de 75 mm puis de découvrir quelques centaines de mètres plus loin un autre bloc, le N°1, comportant une tourelle de 75 mm.

Après cette promenade extérieure, retour au coeur de l'ouvrage. Empruntant à nouveau le petit train, le public est conduit vers le casernement et l'usine électrique possédant 4 groupes diesel électrogènes de 225 chevaux utilisés en cas de rupture du réseau d'alimentation extérieur. Pour conclure ce périple, les visiteurs peuvent se rendre au musée extérieur contenant de nombreux matériels d'artillerie dont trois tourelles récupérées sur l'ouvrage de Brehain (situé à environ 12 kilomètres au sud-est de la ville de Longwy, sur le plateau face au Luxembourg).

Durant la période estivale, l'association, en plus de ces visites, propose un certain nombre de manifestations. L'ouvrage de Fermont s'est ainsi transformé, en août 2003, en un grand lieu d'exposition, accueillant les oeuvres plastiques d'artistes contemporains de la région. C'est également dans un fort métamorphosé qu'a été tourné, en mars 2003, une partie du film d'Olivier Dahan "Les rivières pourpres 2 : les anges de l'apocalypse", réunissant les acteurs Christopher Lee, Jean Réno et Benoît Magimet. Enfin, soucieux de conserver cet ouvrage sans pour autant le dénaturer, le conseil général de la Meurthe et Moselle a confié à un cabinet d'experts une étude de valorisation du fort de Fermont qui a permis de proposer un projet crédible et durable de valorisation touristique du site.

 

Le fort de Frémont

Contacts : Association des amis de l'ouvrage de Fermont et de la ligne Maginot

9, rue Albert Lebrun 54260 LONGUYON

Tel : 03 82 39 35 34

Fax : 03 82 39 26 46

email :ligne.maginot.fort.de.fermont@wanadoo.fr

Permanences du secrétariat : Lundi - mercredi : de 14h00 à 18h00 Vendredi : de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h00

 

Se munir d'un vêtement chaud et de chaussures convenables

Compter deux heures pour la visite

 

Horaires d'ouverture et de visites :

1er Avril au 30 Avril samedi, dimanche et jours fériés visites à 14h et 15h30

1er Mai au 30 Juin visite unique du lundi au vendredi à15h samedi, dimanche et jours fériés visites à 14h et 15h30

1er Juillet au 31 Août tous les jours à partir de 14h jusqu'à 16h30

1er Septembre au 3e week-end du mois tous les jours visites à 14h et 15h30

3e week-end de Septembre au 31 Octobre samedi, dimanche visites à14h30 et 16h

 

Ouvert tous les jours de l'année pour les groupes en réservant auprès du secrétariat

 

Tarifs : Adultes : 8 € Enfants de 7 à 12 ans : 5 € Groupes : Minimum 30 personnes 6 €

 

Site officiel du fort de Fermont

Site Fortweb sur les fortifications européennes

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

54260
Longuyon
03 82 39 35 34

Tarifs

Adulte : 8 €Enfant de 7 à 12 ans : 5 €Enfant de moins de 7 ans : gratuitGroupe à partir de 30 personnes: 6 € par visiteurGroupes de moins de 30 personnes: forfait de 180 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

http://www.ligne-maginot-fort-de-fermont.asso.fr/

Citadelle de Bastia

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La citadelle de Bastia. Source : ECPAD

Capitale de la Corse durant toute la domination génoise jusqu'en 1768, Bastia fut fondée au XIVe siècle.

Capitale de la Corse durant toute la domination génoise jusqu'en 1768, Bastia fut fondée au XIVe siècle. Sur une hauteur commandant l'entrée du petit port de Marina di Cardo, le gouverneur génois de l'île, Leonello Lomellino, fit bâtir une forteresse - bastiglia en corse -qui devint sa résidence, puis celle de ses successeurs. Autour de l'édifice se développera le quartier de Terra-Nuova. Un rempart fut construit de 1480 à 1521. Mais l'aspect actuel de la citadelle et les autres ouvrages qui complètent la défense de Bastia datent de l'époque de Louis XV.

 

Quiz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

Route du front de Mer 20200
Bastia

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessibilité toute l'année

Le Mémorial National des Marins de la pointe Saint-Mathieu

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Mémorial National des Marins Morts pour la France de la Pointe Saint-Mathieu. © Photo Thibault Lamidel.

 

Le Mémorial National des Marins Morts pour la France de la Pointe Saint-Mathieu...

Erigé en 1927 par René Quillivic, en mémoire des marins morts pour la France au cours des conflits du XXème siècle.

En leur hommage, le fortin réduit défensif est aménagé en cénotaphe permettant à tout un chacun de s'y recueillir...

Lieu de mémoire pour les victimes et les conflits passés, cet espace funèbre se doit, dans la passation délicate de génération en génération, de parler, de toucher l'ensemble des visiteurs.

Les 2 croix : ces 2 stèles voisines surmontées de croix, et appelées aujourd'hui "Gibet des Moines", étaient dès l'âge de fer marquées de signes religieux.

Encastré dans les ruines de l'abbaye bénédictine, le phare date de 1835. A 58 mètres au dessus de la mer, après avoir monté les 163 marches, on y contemple un somptueux panorama allant de la presqu'île de Crozon, jusqu'à Ouessant... N'hésitez pas à gravir l'escalier, la vue imprenable sur les îles mérite bien un petit effort...

L'Abbaye

Classée Monument Historique depuis 1867, l'Abbaye qui date du Vlème siècle, aujourd'hui en ruines, reste fort digne d'admiration. Chaque année le 1er dimanche d'août, l'Abbaye accueille dans ses ruines la célébration du Pardon de Saint-Mathieu. Une cérémonie religieuse traditionnelle qui se perpétue années après années.

Le couvent et la cave mauriste Le musée de l'Abbaye Saint-Mathieu : Ce musée, situé au coeur de l'enceinte de l'Abbaye, présente le site, la vie monastique, l'Abbaye dans l'histoire.

Un vidéo-film de 17 minutes permet également aux visiteurs de comprendre ce lieu si original...

La chapelle : Jadis église de la paroisse de Saint-Mathieu, elle contient aujourd'hui des statues anciennes et des gravures rappelant le passé des saints vénérés en ce lieu.

 


Musée

Tél : 02 98.89.10.52

 

Association "Les Amis de Saint-Mathieu"

Tél : 02.98.48.35.73

 

Visites du phare

Horaires

Du 7 avril au 30 avril : 6j/7 de 14h à 18h30 (fermé le mardi)

Mai et Juin : samedi, dimanche et jours fériés (+ ouvert les 7 et 18 mai) de 14h à 18h30

Juillet et août : 7j/7 de 10h à 19h30

Du 1er au 16 septembre : 6j/7 de 10h à 12h30 et de 14h à 18h30 (fermé le mardi)

Du 17 au 30 septembre : 6j/7 de 14h à 18h30 (fermé le mardi)

Du 27 octobre au 7 novembre (+ ouvert du 8 au 11 novembre) : 6j/7 de 14h à 17h30

Du 22 décembre au 6 janvier: 6j/7 de 14h à 17h30 (fermé le mardi, le 25 décembre et le 1er janvier)

 

Billetterie couplée avec le musée de l'abbaye 3 € + 10 ans, 1 € 4 à 9 ans gratuit - 4 ans

En été : passeport de visite des phares St-Mathieu et Trézien (Plouarzel) 4 € + 10 ans 2 € 4 - 9 ans

 

Site officiel de la commune de Plougonvelin

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Infos pratiques

Adresse

pointe saint matthieu 29217
plougonvelin
02 98 89 10 52

Tarifs

Adultes : 2 €Enfants de 6 à 11 ans : 1 €Enfants de -de 6 ans : gratuit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Octobre à Mars: mercredi, weekend et vacances scolaires de 14h à 18hAvril et Mai : mercredi, weekend et vacances scolaires de 14h30 à18h30Juin et Septembre : 14h à 18h30 sauf le mardiJuillet et Août : de 10h30 à 12h30 et de 14h à 19h sauf le dimanche matinOffice du Tourisme de référence : Tél : 02.98.48.30.18

Gros ouvrage Maginot du Hackenberg

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VENEZ VISITER LA LIGNE MAGINOT EN METRO.


La visite de ce gros ouvrage de la Ligne Maginot apporte un nouveau regard sur une formidable fortification de ce XXème siècle et sur la Seconde Guerre mondiale.

Avec ses 19 blocs de combat et ses 10 km de galeries, l’ouvrage du Hackenberg est le géant de la Ligne Maginot.

Sa construction débuta dès 1930 parmi les tout premiers. Il fut en fait le prototype des ouvrages d'artillerie de la ligne Maginot. 1800 ouvriers environ travaillèrent avec des moyens relativement rudimentaires pendant six années pour construire les 19 blocs de combat et percer environ 10 kilomètres de galeries. Après 1933 et l'achèvement du gros oeuvre, on installa l'équipement intérieur et l'armée française prit livraison de l'ensemble en 1936.

Après la déclaration de guerre en 1939 et la période de vigilance maximale de la 'Drôle de guerre', le Hackenberg remplit son rôle lors de l'offensive allemande de 1940 et sa reddition ne fut effective que quelques jours après l'armistice. En novembre 1944, il fut investi par la 3e armée américaine du général PATTON lors de la terrible bataille pour la libération de la Moselle.

Sous la conduite d’un guide de l’association AMIFORT, le public y découvre des installations d’origine en parfait état de fonctionnement, une usine électrique et des groupes électrogènes en état de marche, des salles reconstituées à l’identique et un musée militaire.

La visite se poursuit à bord du petit train d’époque qui transporte les visiteurs vers les blocs de combat, dont l’imposant bloc 9 où l’on peut assister à la démonstration du fonctionnement de sa tourelle d’artillerie de 163 tonnes.

Après une sortie en surface, les visiteurs découvrent le bloc 8 qui porte encore les stigmates des combats de 1944 entre les troupes allemandes et américaines.

C'est un voyage dans le temps et dans l'Histoire d’une formidable fortification du XXème siècle que les bénévoles et salariés de l'association AMIFORT vous proposent.

L’ouvrage du Hackenberg est l’un des très rares ouvrages militaires possédant un circuit pédestre balisé par le Club Vosgien qui vous permet d'admirer les dessus de ces 19 blocs de combat en transitant par le Mur Antichar de 800 mètres de long et 8 mètres de haut, une curiosité unique en Lorraine.

La visite du fort dure environ deux heures et se déroule dans un environnement souterrain où la température est stabilisée à 12° toute l'année. Pour votre confort prévoir des vêtements en conséquence.

Compte tenu des contraintes liées à la visite d'un ouvrage souterrain ancien à plusieurs niveaux, seule la découverte de quatre-vingt pourcents du parcours est assurée pour les personnes à mobilité réduite. Les poussettes sont acceptées.

Une boutique souvenir vous est proposée à la fin de la visite.

 

Sources : ©GROS OUVRAGE MAGINOT DU HACKENBERG - PHOTOS libre de droit Crédit photo association AMIFORT
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Infos pratiques

Adresse

Association AMIFORT - 61 BIS GRANDE RUE 57920
Veckring
03 82 82 30 08

Tarifs

- Plein tarif 10 €- Jeunes de moins de 16 ans 5 €- Groupes 7 €- Gratuité pour les enfants de moins de 4 ans et les responsables de groupe- Pass/tarifs groupés éventuels 7 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvrage ouvert au public 7 jours sur 7 Pour les groupes : matin et après midiPour les visiteurs individuels : du lundi au vendredi départ à 14h30 précises etLes samedis, dimanches et jours fériés départ dès 14h puis toutes les quinze minutes jusqu’à 15h30 (15h30 dernier départ pour 2h30 de visite guidée)

Fermetures annuelles

Du 22 au 25 août 2016 et le 1er novembreOffice de tourisme de référence : 16 rue du vieux collège - 57100 Thionville

Courriel : amifort@orange.fr

Musée de la maison de la dernière cartouche

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La Dernière Cartouche, d'après le tableau d'Alphonse de Neuville. ©Musée de la dernière cartouche

Le musée de la maison de la dernière cartouche est l'un des sites de mémoire les plus marquants de la guerre de 1870.

 


Consulter l'offre pédagogique du musée >>> Bazeilles


 

La maison de la dernière cartouche "Grâce surtout à l'activité de M. le capitaine Aubert, la maison fut rapidement mise en état de défense . ce brave officier, prenant un fusil, se plaça ensuite à l'une des fenêtres, et, grâce à sa merveilleuse adresse, il amena chez les hommes une émulation qui fut loin d'exclure le calme.

Cependant, malgré les pertes considérables qu'il éprouvait, l'ennemi avançait toujours. Voyant que notre maison allait être cernée et me trouvant dans l'impossibilité de marcher, j'engageai les officiers qui se trouvaient avec moi à me laisser avec quelques hommes et à se retirer sur le gros de la division. Pas un ne voulut y consentir et tous me déclarèrent qu'ils se défendraient avec moi jusqu'à la fin (...) Au bout de deux heures, nous fûmes complètement cernés par le 15e régiment bavarois.

Bientôt notre maison se trouva dans le plus piteux état . les portes et les fenêtres étaient percées à jour . notre toiture à moitié enlevée par un obus qui nous blessait quatre ou cinq hommes. Malgré cela la lute continua toujours avec acharnement. Elle ne cessa qu'avec nos munitions". Commandant Lambert, "Rapport sur la bataille de Bazeilles", in Habeneck Charles, les régiments martyrs, Paris, Pagnerre, 1871.

Le musée de la maison de la dernière cartouche à Bazeilles est l'un des sites de mémoire les plus marquants de la guerre de 1870 . II rappelle les combats qui opposèrent durant deux jours les deux brigades de la "Division Bleue" des Troupes de la Marine du général de Vassoigne(1) aux soldats Bavarois commandés par le général Von der Thann. La bataille débuta véritablement le 31 août vers midi lorsque la 2e brigade du Général Martin des Pallières reçut l'ordre de reprendre le village de Bazeilles - site stratégique - qui venait de tomber aux mains de l'ennemi. Après une journée de combats acharnés et grâce au soutien de la 1ère brigade du Général Reboul arrivée en renfort vers 16 heures, le village fut complètement repris à la tombée de la nuit. Mais le 1er septembre à l'aube, les soldats du général Von Der Thann attaquent à nouveau Bazeilles. Malgré les nombreux assauts qui permirent de repousser à plusieurs reprises l'ennemi, la division de Marine, submergée par le nombre et la puissance de feu des Bavarois, fut contrainte, en fin de matinée, à la retraite vers Sedan. C'est à ce moment qu'eut lieu l'épisode de la maison de la dernière cartouche.

Dans un village incendié, détruit par les obus d'artillerie tirés depuis la veille, une trentaine d'officiers, sous-officiers et soldats de l'infanterie de Marine se réfugièrent, aux côtés du commandant Lambert, dans la maison Bourgerie - modeste auberge de deux étages et dernière demeure du village de Bazeilles sur la route de Sedan - et menèrent, pendant près de quatre heures, une résistance acharnée contre les soldats Bavarois. Finalement encerclés, en manque de munitions, le capitaine Aubert tira, en milieu d'après-midi, la dernière cartouche de la fenêtre de la grande chambre du premier étage. Un mouchoir blanc mis au bout d'un fusil annonça ensuite la reddition des marsouins et le commandant Lambert, blessé au pied, sortit le premier de la maison. La division de Marine a perdu, durant toutes ces heures de bataille, 2 655 hommes dont 100 officiers et 213 sous-officiers.

Les soldats bavarois en perdirent plus du double . ils se livrèrent dés le lendemain des affrontements à d'atroces représailles contre la population de Bazeilles dont une partie avait pris part aux combats aux côtés des Troupes de Marine . le village fut incendié, certains habitants fusillés, brûlés vifs ou arrêtés puis déportés. On dénombra ainsi plus d'une quarantaine de victimes civiles dans le village. Cent cinquante autres devaient mourir au cours des six mois suivants du fait des sévices endurés. Cette résistance héroïque valut à la ville de Bazeilles d'être décoré de la légion d'honneur en 1900. Un insigne que l'on retrouve encore sur les armes de la ville aux côtés de l'ancre des troupes de marine et d'une maison en flammes. Elle lui permit également de devenir, dès le lendemain de la défaite, un lieu important de mémoire et de pèlerinage. Le 1er anniversaire des combats eut lieu le 1er septembre 1871. Ainsi, le 19 mars 1875, le courrier des Ardennes publia un article dans lequel il annonçait l'existence d'un musée à Bazeilles : "MM. Bourgerie père et fils, entre autres, ramassèrent une quantité d'objets, et qui forment aujourd'hui un véritable musée d'un grand intérêt". Des objets furent exposés dans une des pièces du rez-de-chaussée de la maison. En mai de la même année, le général de Vassoigne visita les ruines de la maison de la dernière cartouche et en novembre un premier monument fut élevé en face de l'église. Mais la première cérémonie importante se déroula le 31 août 1895, soit 25 années après les faits, en présence de l'ancien commandant Lambert, devenu général.

Mais c'est en 1899 qu'Arthur Meyer, directeur du journal Le Gaulois, lança une souscription publique pour financer l'achat de la maison afin "de la convertir en un modeste musée consacrée à la mémoire des héros qui moururent là". Le 1er août 1909, le journal la céda finalement au Souvenir Français. Une foule considérable pour l'époque participait à la cérémonie. Il fallut néanmoins attendre le 3 septembre 1950 pour qu'ait lieu la première commémoration nationale des combats de 1870 avec la participation des Troupes Coloniales. Elle le fut à l'initiative du Comité National des Traditions de l'Arme créé en mars de la même année par deux sous-officiers animés par la volonté de restaurer le musée pillé pendant la guerre 1939-1945 et de remettre en état l'ossuaire militaire de Bazeilles très dégradé. Une convention avait été signée entre le Comité et le Souvenir Français, propriétaire de la maison, aux termes de laquelle le premier devenait responsable de l'entretien, de l'administration et de la gestion du musée et, naturellement, propriétaire des collections qui s'y trouvaient. A cette gestion s'ajouta celle de l'ossuaire bâti entre 1876 et 1878 à la bordure sud du cimetière de la ville, à une centaine de mètres du musée et contenant les restes de 3 000 combattants français et allemands.

Le comité national des traditions des Troupes de Marine ayant décidé de la rénover, la maison de la Dernière Cartouche qui reçoit en moyenne 2 000 visiteurs par an a été fermée de janvier 2003 à août 2005. Cette importante opération a été financée par une souscription lancée au sein des Troupes de Marine, avec la participation du Souvenir Français et grâce aux subventions accordées par la Préfecture Régionale et la DMPA, le Conseil Régional de Champagne Ardenne et le Conseil Général des Ardennes. Les travaux ont porté sur la mise en sécurité et en conformité des installations. Un grand nombre d'objets ont été restaurés par des spécialistes. Quand aux aménagements muséographiques proposés, ils avaient pour objectif de conserver à la maison son authenticité et son caractère émouvant tout en la rendant plus attractive grâce à l'utilisation des nouvelles technologies. Le cheminement pédagogique de la visite comprend : Au rez-de-chaussée, un espace accueil ainsi que la première pièce muséographique, dite salle Lambert, consacrée à la guerre de 1870 et au rôle des Troupes de Marine dans ce conflit. Au premier étage, la salle Delaury présente la bataille de Sedan, des souvenirs des deux armées en présence et une vitrine rappelant le sacrifice d'une partie de la population civile. Mais les pièces les plus importantes du musée se trouvent dans les salles Aubert et Lambert centrées sur les combats de Bazeilles. Dans la première, les visiteurs pourront découvrir le célèbre tableau d'Alphonse de Neuville peint en 1873, intitulé "la dernière cartouche", tandis que la seconde est celle du dernier combat d'où fut tirée la "dernière cartouche".

L'accueil des personnes invalides a été étudié et en partie résolu grâce à la construction d'un bloc hygiène adapté. Néanmoins ceux d'entre eux qui se déplacent en fauteuil roulant, ne peuvent avoir accès à l'étage. Il eut fallu pour cela démolir la maison et la reconstruire autour de l'escalier adapté à leur état. A terme, le musée des Troupes de Marine s'intègrera au "pôle de Mémoire" que la communauté de communes du pays sedanais souhaite développer à Sedan, et qui permettra la mise en réseau des principaux sites de Mémoire de la région.

 

Nota (1) - Cette division formée des quatre régiments de l'infanterie (1, 2, 3 et 4) et du 1er régiment de l'artillerie de la Marine avait été initialement rassemblée en vue d'effectuer une manoeuvre de déception en mer Baltique. Les désastres survenus en Alsace et en Lorraine dès les premiers combats imposent au commandement français de regrouper ses forces disponibles au camp de Chalons sur Marne pour tendre la main à son armée de l'Est (Bazaine) enfermée dans Metz. Baptisée "Division Bleue" du nom de la couleur de ses uniformes, elle fait partie du XIIe corps d'armée(Général Lebrun) dont elle constitue la 3e division (les deux autres ayant été mises sur pied hâtivement avec des personnels récupérés dans les dépôts et des jeunes engagés ou rappelés ne constituent pas des unités solides). Elle est composée de soldats dont la plupart sont des engagés, chevronnés, entraînés par de rudes campagnes lointaines et déjà aguerris. Ses cadres subalternes ont gagné leurs galons au feu et les cadres supérieurs sont dotés d'une solide expérience du combat. La population civile ne s'y trompe pas qui leur réserve partout un accueil chaleureux.
 

La Maison de la dernière Cartouche

12 rue Dernière Cartouche - 08140 Bazeilles

Tél : 03 24 27 15 86

 

https://musees-de-france-champagne-ardenne.culture.fr/musee_bazeilles.html

 

Théâtre d'un épisode héroïque de la guerre de 1870 où s'illustra la division de Marine dite "Division Bleue" Entièrement rénové, le musée présente un historique des combats des 31 août et 1er septembre 1870, des tableaux, armures et uniformes de l'époque.

 

Le musée est fermé les lundis et mardis.

Fermeture annuelle du 20 décembre au 15 janvier.

Visite du musée du 15 juin au 30 septembre de 10 h à 12 h et de 13 h 30 à 18 h

du 1er octobre au 14 juin de 10 h à 12 h et de 13 h 30 à 17 h

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Infos pratiques

Adresse

12 rue Dernière Cartouche 08140
Bazeilles
03 24 27 15 86

Tarifs

Adultes : 3 € Enfants : 1,50 € Militaires et anciens combattants : 1,50 € Groupes adultes: 1,50 € Groupes enfants: 0,50 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 15 juin au 15 septembre : 10h-12h et 13h30-18h Du 15 septembre au 15 juin : 13h30-17h

Fermetures annuelles

Fermé le lundi et le mardi.Fermeture annuelle du 15 décembre au 5 janvier

Fort La Latte

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Vue générale du fort. Source : ©Llorenzi - License Creative Commons - Libre de droit

Edifié au XIIIème siècle, le fort la Latte...

Deux pont-levis permettent de franchir les crevasses qui le séparent de la côte.

De par sa position stratégique, la forteresse connaît, au fil des ans, bien des vicissitudes. Du Guesclin l'assiége en 1379. Pendant les troubles de la Ligue, les bâtiments sont en partie incendiés. Seul le donjon résiste à tous ces assauts. C'est à un château très endommagé que s'intéresse Louis XIV. Garangeau est chargé de le transformer en place forte de défense côtière (de 1690 à 1715). Sa survie est assurée.

Le château féodal subit de nombreux remaniements, la chapelle est reconstruite au début du XVIIIème siècle et le four à boulets date de 1793. Au cours du XIXème siècle, le Fort La Latte est peu à peu abandonné, la compagnie se réduit à un seul gardien. Il est déclassé en 1890, puis vendu deux ans plus tard. En 1931, il est classé monument historique et restauré.

 

Fort La Latte

Contacts Tél.: 02.96.41.40.31

email : Flalatte@aol.com

 

Desserte Par route : De Rennes - N12 E50 Lamballe - Direction du Cap fréhel par les D768, D13 et D34 Gare de train : Lamballe (à 30 Km) Aéroport: Dinard-Pleurtuit (à 30 Km)

 

Visites Le château est ouvert tous les jours : du 11 Avril au 30 septembre de 10h à 12h30 et de 14h30 à 18h du 1er octobre au 10 Avril pendant les vacances scolaires, les samedis, dimanches et jours feriés de 14h30 à 18h

Le château est fermé le reste du temps

 

Quizz : Forts et citadelles

Ce château fut édifié au XIIIème siècle sur une pointe rocheuse par la famille Goyon-Matignon, célèbre famille bretonne.

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Infos pratiques

Adresse

22
la latte
02 96 41 40 31

Tarifs

Plein tarif: 5,10 € Tarif réduit: 4 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er avril au 30 septembre: de 10h30 à 12h30 et de 14h à 18h. Du 8 juillet au 28 août: de 10h30 à 19h.

Fermetures annuelles

Fermé le 25 décembre et le 1er janvier

Courriel : Flalatte@aol.com

Fort Penthièvre

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Le Fort Penthièvre. Source : ECPAD

Le fort Penthièvre a pour mission de surveiller les 15 kms de plage propices aux débarquements...

Le fort Penthièvre se situe à la base de la presqu'île de Quiberon.

Il s'appelait autrefois la pointe de la Palice et était chargé de contrôler l'accès à la presqu'île. Il surveille notamment les quelques 15 kms de la plage de Penthièvre, propices aux débarquements.

Plusieurs puissances ont d'ailleurs débarqué là au fil des siècles : les Hollandais en 1674, les Anglais en 1746. C'est le pillage de la presqu'île par ces derniers qui fera prendre conscience de la fragilité des défenses.

En 1747, la construction d'un fort est décidée. Celui-ci prend la forme d'un vaste bastion construit sur un promontoire rocheux, et domnant le seul accès à la presqu'île. A cet endroit, le cordon lagunaire ne fait que quelques dizaines de mètres.

Pendant la Révolution, le fort Penthièvre sera le théâtre de violents affrontements : 6500 royalistes, débarqués par la flotte anglaise, le prennent d'assaut le 27 juin 1795. Il sera repris par les troupes du général Hoche le 20 juillet. Laissé plus ou moins à l'abandon, le fort Penthièvre est modernisé et renforcé à partir de 1800, sous l'impulsion de l'ingénieur général Marescot, et sur ordre de Bonaparte.

En 1917 le fort sert de prison pour des soldats allemands. Ils réalisent des travaux d'empierrement de la route. En 1933, il est confié à la Marine, puis désaffecté.

Pendant la seconde guerre mondiale, il est occupé par les Allemands et intégré au Mur de l'Atlantique. Il reçoit différents blockhaus, mais sert essentiellement à l'infanterie.

En juillet 1944, des résistants y sont torturés et enterrés vivants. Une stèle surmontée d'une croix de Lorraine rappelle leur mémoire.

De nos jours, le fort Penthièvre est une base d'entrainement de l'armée de terre.

Ce monument historique, dont le ministère de la défense est affectataire, fait partie d'un protocole Culture Défense, signé le 17 septembre 2005.

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

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penthievre

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Bullecourt

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Statue du Digger. Source : http://www.pourceuxde14.com - Photo d'un poste allemand de tranchées, prise en 1917 sur le secteur Croisilles-Bullecourt. Source : Deutsches Bundesarchiv, photo libre de droit

Mémorial de Bullecourt : Statue du Digger.

En avril et mai 1917, 10 000 soldats australiens ont été victimes des combats de Bullecourt. Et de mai 1917 à mars 1918, les combats ont fait rage et ont fait changer de camp le village près de vingt fois.

Aujourd'hui, au parc mémorial, le souvenir est entretenu par la statue du Digger, réalisée par le sculpteur australien Peter Corlett, fils d'un combattant de la Grande Guerre. Ce Digger, c'est le soldat australien qui symbolise par sa tenue et ses insignes les quatre divisions australiennes d'infanterie engagées sur le terrain : les 1ère, 2ème, 4ème et 5ème.

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Adresse

Rue de Douai 62128
Bullecourt

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Vermelles - British Cemetery

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Cimetière. Source : http://www.cwgc.org

Situé à 10 km au Nord-Ouest de Lens, ce cimetière a été commencé an août 1915 et durant la bataille de Loos en Gohelle, lorsque le château fut utilisé en tant que dispensaire. Ce site comprend plus de deux mille corps dont près de 200 non identifiés : des mémoriaux particuliers sont élevés à 6 soldats britanniques, réputés enterrés parmi ces derniers. Il y a également 7 soldats français.

A l'entrée du cimetière, a été reconstruite et replacée à son endroit d'origine la chapelle dédiée à Notre Dame de Lourdes et édifiée avant-guerre par la famille Bréhon.

 

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Adresse

62980
Vermelles
Tél : 08 99 02 20 39Fax : 08 99 02 04 12

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Richebourg

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Cimetière militaire portugais de Richebourg. Source : Photo Ivan Pacheka

Cimetière militaire portugais de Richebourg, Mémorial du Touret, cimetière de Saint Vaast, Mémorial indien de Neuve-Chapelle.

Cimetière militaire portugais de Richebourg - Neuve-Chapelle

Les militaires portugais reposent pour la plupart dans le cimetière militaire de Richebourg (Pas de Calais). Le terrain acquis en août 1924, la Commission portugaise des sépultures de guerre se chargea de la recherche et du regroupement des corps en collaboration avec l'administration française (ministère des anciens combattants et 1re région militaire).

Le cimetière de Richebourg recueillit, entre 1924 et 1938, 1 831 corps provenant de divers cimetières en France (Le Touret, Ambleteuse, Brest,...), en Belgique (Tournai) et en Allemagne pour les prisonniers de guerre.

Il fut agrandi en 1939, portant sa superficie à 43 ares. Ce cimetière contient 500 stèles portant chacune les armoiries du Portugal. Après avoir franchi le portail en fer forgé à motifs de coeur, suivre l'allée de sapin qui conduit au mémorial et au musée souvenir. La végétation y est méditerranéenne.

En face, se dresse la Chapelle Notre Dame de Fatima érigée en 1976 pour perpétuer le souvenir des soldats portugais qui souffrirent l'offensive allemande d'avril 1918. A La Couture, où ils avaient vaillamment résisté à l'avance allemande, l'association France-Portugal fit élever un monument dédié aux soldats du corps expéditionnaire portugais. Le célèbre Christ des Tranchées, calvaire mutilé par les obus, recueilli par les soldats portugais fut réédifié à Neuve-Chapelle après la guerre.

Le 10 novembre 1928, la France et le Portugal inaugurèrent solennellement le monument commémoratif dédié par ce dernier pays à ses soldats. Cette cérémonie se déroula en présence du maire, des habitants de la localité, et des délégations d'anciens combattants, dont la délégation de "la Liga dos combatentes da Grande Guerra", menée par Craveiro Lopes et le ministre A.De Gama Ochôa prononça à cette occasion un discours rappelant l'héroïsme des soldats portugais dans cette guerre.

A La Couture, le monument, de pierre et de bronze, est l'oeuvre du sculpteur A. Teixeira Lopez et fut érigé par des ouvriers portugais. Sur un pan d'église gothique ruinée par la guerre, une allégorie de la Patrie brandit l'épée de Nun'Alvares, le connétable dont la victoire à Aljubarrota sur les Espagnols, en 1385, marqua l'indépendance du Portugal. Elle vient ainsi en aide à un fantassin portugais qui, à coups de crosse, tente de terrasser la Mort.

Richebourg - Le Touret Military Cemetery

Le Mémorial du Touret ressemble à un cloître doté de couloirs voûtés en pierre de Portland. La cour carrée est ceinte de trois murs pleins et d'une colonnade formant une longue galerie. Le nom des 13 479 soldats disparus avant le 25 septembre 1915 est gravé sur les murs de la cour et de la colonnade. De petits pavillons marquent la fin de la galerie et des coins ouest de la cour.

Dans le cimetière lui-même, il y a aujourd'hui 900 morts commémorés.

Saint Vaast - Post military cemetery

Le hameau de Saint Vaast est situé entre le village de Richebourg et Goix-Barbee. Un dispensaire a été commencé en mai 1915 au moment de la bataille de Festubert puis utilisé les années suivantes. Une voie ferrée surnommée, "Tramway des Tranchées", permettait de convoyer hommes et munitions. Actuellement le cimetière compte près de 800 morts, dont peu ont pu être identifiés, et qui sont britanniques, indiens, allemands.

Richebourg - Mémorial Indien de Neuve-Chapelle

Début mars 1915, les aviateurs alliés, par d'audacieuses prouesses, paralysent toutes les communications téléphoniques allemandes à Menin (Belgique). Pour se venger, l'ennemi mit avec ses obus Neuve-Chapelle à l'état de ruines. Pour les Alliés il fallait reprendre Neuve-Chapelle.

Le 10 mars 1915, les troupes britanniques attaquent dans le secteur.
Elles sont aidées dans leur tâche par les troupes indiennes. Seize mille soldats Indiens, dont 5 000 ne seront jamais retrouvés, combattent côte à côte. Trois attaques successives vinrent se heurter à la plus forte résistance. Une quatrième permet d'enlever 2 500 mètres de tranchées, puis Neuve-Chapelle fut repris. Indiens, Anglais, Portugais et Français sont le symbole d'une amitié qui unit les soldats. Ces hommes remplirent leur devoir puis tombèrent. Derrière eux, en souvenir de leur mort, il reste ce mémorial édifié à la gloire des 10 000 disparus.

L'édification de ce Mémorial fut décrétée par le président de la république Française le 11 août 1926. (j.o.) Le terrain sur lequel il a été érigé a été acquis à perpétuité par l'Impérial War Graves Commission. Il est dédié à la mémoire des tués des unités indoues, et particulièrement aux morts qui furent "portés disparus". Il est élevé sur le territoire de la commune de Richebourg.

L 'endroit était connu en 1915 sous le nom de "PORT-ARTHUR".

Le Mémorial, dont l'architecte est Sir Herbert-Baker bien connu en Inde comme l'un des créateurs du Delhi moderne, a une forme circulaire, sa façade présente une colonne (rappelant les piliers d'Asoka) d'environ 16 mètres de hauteur surmontée d'un lotus impérial, de la couronne impériale et de "l'Etoile des Indes". Elle est flanquée de deux tigres. Cette colonne et les tigres sont supportés par un "podium", sur lequel est gravé Inde 1914-1918.

De la base du "piédestal" s'étend sur un demi-cercle un mur ajouré en quadrillage et à l'extrémité des demi-cercles se dressent deux petits dômes "Chattris", vers l'Est et l'Ouest. Sur le demi-cercle opposé, plein, les noms sont gravés. Au centre d'une pelouse se dresse la pierre du souvenir.

Les noms du Mémorial sont classés par unités. Dans une unité par grade, et dans le grade par ordre alphabétique. Ils sont 4 847. Ils représentent toutes les classes sociales anglaises et indiennes. Ils se partagent dans la même volonté exprimée sur le monument : EN L'HONNEUR DE L'ARMEE DE L'INDE QUI A COMBATTU EN FRANCE ET EN BELGIQUE, 1914-1918, ET POUR PERPETUER LE SOUVENIR DE SES MORTS AUX TOMBES INCONNUES DONT LES NOMS SONT ICI GRAVES.

En 1964, on décida d'ajouter un panneau de bronze particulier à ce monument sur lequel figurent les noms de 206 soldats dont les tombes étaient à ZEHRENSDORF (Allemagne de l'Est) et ne pouvaient être maintenues. Le travail fut complété en juin 1966 : A LA MEMOIRE DES CES HOMMES QUI MOURURENT EN CAPTIVITE ET FURENT ENTERRES A ZEHRENSDORF PRES DE BERLIN.

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Adresse

Route d'Estaires 62136
Richebourg
Tél. 03.21.61.90.30Fax 03.21.61.90.34

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Dury

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Mémorial du bois de Bourlon. © Photo Licence Creative Commons. Libre de droit

Mémorial canadien de Dury, Mémorial du bois de Bourlon.

A Dury Mill, à seize kilomètres au sud-est d'Arras, le Mémorial canadien de Dury préserve dans la pierre le souvenir de violentes opérations qui ont abouti à la percée de la ligne Drocourt-Quéant.

Au centre d'un parc planté d'érables majestueux, se dresse le bloc de granit familier, sur lequel on peut lire d'un côté, en français, l'inscription suivante : L'armée canadienne attaqua l'ennemi à Arras le 26 août 1918, enfonça successivement toutes les positions allemandes : puis le 2 septembre brisa ici même la fameuse ligne Quéant-Drocourt réputée imprenable et avança jusqu'au canal du nord.

Mémorial du bois de Bourlon

L'attaque qui permit de franchir le canal du nord est commémorée aujourd'hui par le Mémorial du Bois de Bourlon, érigé sur un terrain donné par le comte de Franqueville, alors maire de Bourlon. Ce grand bloc de pierre, élevé sur le sommet d'une colline et accessible par un escalier de pierres bordé de terrasses, porte l'inscription suivante : le 27 sept. 1918 l'armée franchit le canal du nord et conquit cette hauteur. elle prit Cambrai, Denain, Valenciennes & Mons : puis avanca jusqu'au Rhin avec les alliés victorieux.

Des tilleuls centenaires forment une arche au-dessus de l'escalier. Ce sont les mêmes arbres qui étaient là à l'époque et qui ont été déchiquetés par les obus, mais qui sont redevenus robustes avec le temps.

Les terrasses sont plantées d'une grande variété de conifères et de plantes se plaisant à l'ombre. Le Mémorial est situé au-delà du village de Bourlon, juste au sud de la route Arras-Cambrai, à trois kilomètres de Marquion.

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62156
Dury
Tél : 03 22 95 04 45Fax : 03 22 89 41 80

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Béthune

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Monument inauguré le 11 novembre 1928. Source : Monument aux morts et commémoratif de Béthune

Le premier soldat britannique est enterré à Béthune le 14 octobre, jour anniversaire de la bataille d'Hastings, ville jumelée à Béthune.

Aujourd'hui, 3 213 stèles de toutes nationalités jonchent côte à côte une partie du cimetière communal, soldats décédés dans les ambulances installées dans les collèges de la ville.

La "course à la mer" entraîne la remontée des hostilités en Artois, le front se fixe alors à 8 kilomètres de Béthune et les combats incessants qui se déroulent d'Arras à Ypres font prendre à la ville une position stratégique qui devient une base arrière alliée importante.

Durant 4 ans, Béthune vit à l'heure britannique avec la présence des colonies et des dominions et subit les bombardements, répercussions des combats ininterrompus qui se livrent non loin de là, pour la prise de points d'appuis. Chaque attaque est coûteuse en hommes, le côté humain est oublié pour laisser place à la puissance et à la volonté de gagner quelques km sur l'adversaire, et ce, quel qu'en soit le prix.

En avril 1918, la bataille de la Lys fait rage, atteignant le point culminant de l'effroyable. Jamais l'armée allemande n'a été aussi proche de Béthune. La ville est âprement bombardée et doit être évacuée. L'incapacité d'effectuer une percée donne lieu à des représailles : Béthune sera détruite.

A partir du 15 mai, des obus incendiaires et fusants sont tirés sur le centre. La ville brûle pendant plus de 4 jours. Du mois de mai au mois de juin, 50 000 obus tombent sur Béthune. Le cauchemar prend fin avec la libération du Bassin Minier et du Pas de Calais. Malgré tout, la ville est maintenue en état de siège par les autorités militaires jusqu'en début 1919.

Le bilan est lourd : 90 % du centre est anéanti, plus de 53 % de la population se trouve sans-abri. Reconstruire rapidement pour revenir à la stabilité est la volonté majeure de la municipalité qui entreprend les travaux dès 1919. Prisonniers allemands et travailleurs chinois sont réquisitionnés pour déblayer et pour assurer le déminage.

Médaillée de la Légion d'Honneur, Béthune se tourne vers l'avenir et se veut à l'image d'une ville à l'échelle régionale. Des commissions s'attèlent à libérer les espaces, améliorer les voies de circulations, embellir le paysage urbain.

Dirigée par Louis-Marie Cordonnier, architecte chargé de la reconstruction sur toute la vallée de la Lys, la commission d'esthétique est composée de plusieurs grands noms tels Jacques Alleman, Paul Dégez, Léon Guthmann qui se divisent le travail par secteurs. Bel exemple de reconstruction, la Grand'Place "un vaste écrin fermé par l'Hôtel de Ville".

Les années 1920 sont marquées par un retour au traditionnel, les architectes n'hésitent pas à mêler aux arts contemporains tel l'Art déco des spécificités locales comme le pignon, allient des matériaux régionaux à des corps nouveaux tels que la céramique ou le fer forgé.

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62400
Béthune
Tél : 03-21-63-00-00 Fax : 03-21-63-00-01

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