Musée du Débarquement d’Arromanches

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A l'initiative de Raymond TRIBOULET, premier sous-préfet de la France libérée » l'exposition permanente du débarquement à Arromanches a été inaugurée officiellement le 5 juin 1954 par Monsieur René COTY, Président de la République.

Il s'agit du premier musée construit pour commémorer le 6 juin 1944 et la bataille de Normandie.

Ce musée a été édifié à l'endroit même où fut implanté le port artificiel dont on peut encore voir les vestiges à quelques centaines de mètres du rivage.


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  Arromanches


Avec l'invasion de la Pologne le 1 septembre 1939, commence la seconde guerre mondiale. Rapidement les forces du Reich submergent toute l'Europe et en l'espace de 2 ans les drapeaux de l'Axe1 flottent sur tout le continent.Seul bastion de défense, la Grande Bretagne, est la première à stopper les forces du Reich dans une terrible bataille qui se joue dans les airs.

 

7 décembre 1941 : les États-Unis basculent dans la guerre.

1942 sonne le glas des victoires allemandes avec la défaite infligée au renard du désert2 à El Alamein.

Dès 1943, les allemands font retraite sur tous les fronts.

Au début de l'année 1944 la situation semble bloquée : les Russes attendent le printemps pour reprendre leur offensive et les Anglo-américains ne progressent que très lentement et avec d'énormes difficultés en Italie. Le seul moyen de changer le cours de la guerre afin de remporter une victoire rapide et décisive, passe par un débarquement sur les côtes nord de l'Europe où l'ennemi possède la meilleure défense.
Hitler a fait ériger de gigantesques ouvrages de défense tout au long de cette côte : le mur de l'Atlantique.

La tentative désastreuse de débarquement à Dieppe en août 1942 en a montré toute la puissance. Les forces alliées apprennent au prix de lourdes pertes que les fortifications rendent impossible la capture d'un port existant, condition pourtant sine qua non au ravitaillement d'un débarquement de plus grande ampleur.

Les stratèges ébauchent un plan ambitieux sous le nom de code Overlord qui est accepté lors de la conférence Quadrant en août 1943 par Winston CHURCHILL3 et Franklin ROOSEVELT4 à Québec. Il s'agit de débarquer en Normandie avec 30 divisions. Pierre angulaire de ce plan, la construction de ports artificiels sous le nom de code Mulberry garantira le ravitaillement des troupes débarquées.

Le 6 juin 1944, les alliés débarquent en Normandie : le jour le plus long commence.

 

Ce que vous verrez lors de votre visite

Les visites se décomposent en cinq parties :

Elles peuvent être guidées en trois langues :

  • français,
  • anglais (sur réservation),
  • allemand (sur réservation).

Nous recommandons aux organisateurs de voyages de réserver quelques semaines à l'avance.
Coordonnées complètes, horaires d'ouvertures, tarifs, accès au musée... disponibles ici

 

Dossiers pédagogiques

Un dossier pédagogique est disponible en téléchargement sur notre site internet en FR et en GB (niveau 1 et niveau 2)

https://www.musee-arromanches.fr/docs/carnet_pedagogique_niv1_fr.pdf

https://www.musee-arromanches.fr/docs/carnet_pedagogique_niv2_fr.pdf

 

 

 

Sources : ©Musée du Débarquement d’Arromanches
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Infos pratiques

Adresse

Place du 6 juin 1944 14117
Arromanches
02 31 22 34 31

Tarifs

Plein tarif : 7,90 eurosEnfant : 5,80 eurosGroupes adultes : 6, 20 eurosGroupes scolaires : 4,00 eurosGratuité : Handicapés, pupilles de la nation, enfant de moins de 6 ans, vétérans seconde guerre mondiale

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Février –novembre – décembre : 10h00 à 12h30 / 13h30 à 17h00Mars – octobre : 9h30 à 12h30 / 13h30 à 17h30Avril : 9h00 à 12h30 / 13h30 à 18h00Mai – juin – juillet – août : 9h00 à 19h00Septembre : 9h00 à 18h00

Fermetures annuelles

Le musée est ouvert tous les jours, toute l’année sauf janvier.2 boutiques sont à disposition du public en haute saison.Office de tourisme de référence - Arromanches - 2 Rue Maréchal JOFFRE - 02 31 22 36 45

Beaumont-Hamel

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Le Caribou en bronze, monument de Beaumont-Hamel emblème du Newfoundland Regiment. Source : GNU Free Documentation License

Le 1er juillet 1916, jour du début de la bataille de la Somme, les Terre-Neuviens ont engagé leur premier combat en France.

Cette commune regroupe les villages de Beaumont, Gare-de-Beaucourt et Hamel. Ceux-ci étaient situés à l'arrière immédiat des lignes allemandes. Terre-Neuve était, à l'époque de la guerre, une colonie britannique et - à ce titre, comme tous les autres pays de l'Empire - avait levé une armée de volontaires. Le 1er juillet 1916, à 9h, les hommes du régiment terre-neuvien, à peine sortis de leurs tranchées, se trouvèrent pris sous le feu des mitrailleuses allemandes. Une demi-heure plus tard, ils n'étaient plus que 68 valides. Tous les officiers avaient été tués ou blessés. Proportionnellement aux effectifs engagés, cette action fut l'une des plus meurtrières de l'offensive de la Somme. Le village fut finalement pris le 13 novembre 1916 par le 5ème régiment écossais des Highlanders.

Dû à l'architecte paysagiste Rudolph Cochius, le parc s'étend sur 16 hectares et fut inauguré en 1925. A l'entrée, le monument à la 29e division à laquelle appartenait le régiment de Terre-Neuve. Un chemin conduit à une table d'orientation, au sommet de la butte du Caribou - appelée ainsi car elle est couronnée d'une statue de caribou en bronze, insigne du Royal Newfoundland Regiment, oeuvre du sculpteur anglais Basil Gotto -, d'où une vue d'ensemble de tout le champ de bataille permet la compréhension du "système" des tranchées. Trois plaques scellées à la base de la butte font office de mémorial national aux disparus. Un seul arbre, pétrifié, a échappé à la dévastation du lieu : c'est le squelette de "l'arbre du danger", ainsi nommé parce que situé à un point d'observation particulièrement exposé. La 1ère ligne allemande passait au fond du parc, près de la statue de l'Ecossais en kilt de la 51e division des Highlands, qui s'empara de la position ennemie le 13 novembre 1916.
De jeunes étudiants canadiens bilingues effectuent des visites guidées de début avril à fin novembre. Centre d'interprétation sur place.
Mémorial Terre-Neuvien 80300 Beaumont-Hamel Tél. : 03 22 76 70 86 Fax : 03 22 76 70 89 e-mail : newfoundland_memorial@vac-acc.gc.ca Ouvert tous les jours du 15 janvier au 15 décembre de 9h à 17h (du 1er mai au 30 octobre, de 10h à 17h).

Comité du tourisme de la somme 21 rue Ernest-Cauvin 80000 Amiens Tél. : +33 (0) 322 71 22 71 FAX : +33 (0) 322 71 22 69 e-mail : accueil@somme-tourisme.com Le Comité du Tourisme de La Somme se tient à votre disposition pour tout type de renseignements liés aux Champs de Bataille de La Somme et au Circuit du Souvenir : commémorations, moyens d'accès, modes de transport, visites guidées pour groupes et individuels, survol en hélicoptère, hébergements, etc ... Le CDT édite également une gamme de brochures sur le Tourisme de Mémoire.

Comité du tourisme de la Somme

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Infos pratiques

Adresse

80300
Beaumont-Hamel
Tél. : 03 22 76 70 86 Fax : 03 22 76 70 89

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours du 15 janvier au 15 décembre de 9h à 17h (du 1er mai au 30 octobre, de 10h à 17h). Comité du tourisme de la Somme 21 rue Ernest-Cauvin80000 AmiensTél. : +33 (0) 322 71 22 71 FAX : +33 (0) 322 71 22 69 E-mail : accueil@somme-tourisme.com

Arc de Triomphe

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Arc de Triomphe. Photos © Frédéric Prochasson - Fotolia.com

Il y a autant de perspectives différentes de l'Arc de Triomphe qu'il y a d'avenues partant de la Place de l'Étoile...

 

Bref historique de la construction :

En février 1806, Napoléon 1er ordonne la construction d'un Arc de triomphe pour commémorer les victoires de ses armées.

Le site de la place de l'Étoile est finalement choisi par l'empereur. La première pierre du monument est posée le 15 août 1806. Les plans retenus sont ceux de l'architecte CHALGRIN. Celui-ci, en 1810, à l'occasion du mariage de Napoléon 1er et de l'archiduchesse Marie-Louise d'Autriche, fait construire un trompe-l'oeil en bois et toile peinte. Le décor terminé à temps pour les cérémonies, donne une idée de ce que sera le monument une fois achevé. CHALGRIN meurt en 1810. Il est remplacé par Louis-Robert GOUST.

À la fin de 1813, l'arc atteint 19 mètres de haut. Les évènements de 1814 remettent tout en question. Sous la Restauration, les travaux sommeillent. Louis Philippe, devenu roi des français en 1830, décide de redonner vie au projet. Les travaux reprennent et l'arc de triomphe, dédié aux Armées de la Révolution et de l'Empire, est rapidement terminé par l'architecte Guillaume - Abel BLOUET. Il est inauguré le 29 juillet 1836.

Le Monument

Les proportions sont énormes : l'Arc de Triomphe mesure 49 mètres de haut et dépasse 45 mètres en largeur. L'Arc des deux grandes façades atteint 20,50 mètres de hauteur pour une largeur de 14,50 mètres. Les façades transversales sont percées d'un arc haut de 19 mètres sur une largeur de 8,50 mètres. La grande frise qui tourne sur les quatre faces représente les grands personnages de la Révolution et de l'Empire, ou encore, le retour des armées d'Italie ou d'Egypte.

L'ornement sans doute le plus grandiose est formé par les quatre groupes colossaux élevés sur chaque pied-droit des deux grandes façades :

  • Avenue des Champs Elysées : à droite, le Départ des volontaires encore appelé La Marseillaise, de François RUDE et à gauche, le Triomphe de l'empereur, sculpté par Jean-Pierre CORTOT
  • Avenue de la Grande Armée, les deux hauts reliefs sculptés représentent La Résistance (à droite) et La Paix (à gauche).

Sur les surfaces intérieures des grands et petits arcs se trouvent gravés les noms des généraux et des grandes batailles de la Révolution et de l'Empire.

Sur le sol, près du tombeau du soldat inconnu, plusieurs plaques de bronze commémorent des événements importants de l'Histoire contemporaine : la proclamation de la République, Le 4 septembre 1870, le retour de l'Alsace-Lorraine, le 11 novembre 1918 et l'Appel du 18 juin 1940. Elles évoquent également le souvenir des combattants et des résistants de la Seconde Guerre Mondiale, ainsi que celui des "Morts pour la France" en Algérie, Tunisie et Maroc.

Monter dans l'Arc de Triomphe

Monter dans l'Arc de Triomphe, c'est gravir 284 marches (un ascenseur permet l'accès des personnes à mobilité réduite), mais c'est aussi avoir accès aux différentes salles du musée et à la terrasse. La grande salle du musée, située sous la terrasse, présente un grand nombre de documents : gravures, dessins, photos, maquettes et différentes pièces originales sur les projets (tel que l'éléphant), la construction et le décor de l'Arc ainsi que sur de grands évènements comme le retour des cendres de Napoléon 1er (le 15 décembre 1840), la veillée funèbre de Victor HUGO (le 29 mai 1885), le défilé de la Victoire (le 14 juillet 1919), l'arrivée du Soldat Inconnu (le 28 janvier 1921), l'hommage du général de Gaulle sur la tombe du Soldat inconnu dans Paris libéré (le 26 août 1944).

La terrasse permet de découvrir une vue magnifique sur Paris, les Champs-Élysées, le Louvre, la tour Eiffel, le Dôme des Invalides et, vers l'ouest, l'Arche de La Défense.

Le Soldat Inconnu

L' Armistice, qui met fin aux combats de La Première Guerre Mondiale, est signé le 11 novembre 1918 à Rethondes (près de Compiègne dans l'Oise). La joie de la Victoire est endeuillée par la mort de 1 500 000 hommes, jeunes pour la plupart. Bientôt partout, dans les petits villages comme dans les grandes villes, on élève des Monuments aux Morts et dans les entreprises, comme dans les collèges et les lycées, on appose des plaques commémoratives.

En novembre 1916, alors que la terrible bataille de Verdun est dans tous les esprits, François Simon, président du "Souvenir Français" de Rennes et de l'Escorte d'honneur, émet l'idée que la France honorerait, au Panthéon, un soldat mort bravement pour la patrie. "Pourquoi la France n'ouvrirait-elle pas les portes du Panthéon à l'un de ses combattants ignorés mort bravement pour la Patrie, avec, pour inscription sur la pierre, deux mots: UN SOLDAT - deux dates : 1914 - 1917 ?

Cette inhumation d'un simple soldat sous ce dôme, où reposent tant de gloires et de génies, serait comme un symbole. et, de plus, ce serait un hommage rendu à l'armée française tout entière." Discours au cimetière de l'Est de Rennes, le 26 novembre 1916. Le projet est finalement adopté par Les députés Le 12 novembre 1919. Un an plus tard, au début de novembre, le Parlement décide que les restes d'un des soldats non identifiés morts au Champ d'Honneur au cours de la guerre seront inhumés sous l'Arc de Triomphe. Huit corps de soldats français non identifiés, choisis sur Les différents secteurs du front, sont alors transportés dans la citadelle de Verdun.

Le 10 novembre 1920, à 15 heures, le soldat Auguste THIN, fils d'un combattant lui-même disparu au cours de la guerre, désigne, par le dépôt d'un bouquet de fleurs, le cercueil qui doit être amené à Paris. Le 11 novembre 1920, au matin, après une cérémonie au Panthéon, le cercueil est déposé dans une des salles de l'Arc de Triomphe aménagée en chapelle ardente. Le 28 janvier 1921, le cercueil du Soldat Inconnu est inhumé au centre de l'arche principale, face aux Champs Elysées.

Le Symbole de la Flamme

Suite à l'idée émise début 1921 par le sculpteur Grégoire CALVET, puis en octobre 1923 par l'écrivain Gabriel BOISSY, la flamme sacrée sous l'Arc de Triomphe fut ainsi allumée pour la première fois le 11 novembre 1923 à 18 heures par André Maginot, ministre de la guerre, tandis que les troupes du 5e RI présentaient les armes et que la musique jouait la Marche funèbre de CHOPIN."

Depuis cette date, la Flamme ne s'est jamais éteinte.

Chaque soir, à 18h30, la Flamme est ravivée par des représentants d'associations d'Anciens Combattants ou d'associations dont le civisme est reconnu (telle que la Croix Rouge). Le cérémonial n'a jamais cessé, y compris pendant l'occupation, entre 1940 et 1944. C'est naturellement vers elle et vers la Tombe du Soldat Inconnu que le 11 novembre 1940, les lycéens et les étudiants parisiens se tournent. Leurs cortèges défient l'occupant.

La Flamme sous l'Arc de Triomphe ne manque d'évoquer pour certains la Flamme de la Résistance dont parlait un certain Charles de Gaulle. De nos jours, le Tombeau du Soldat Inconnu et la Flamme du Souvenir symbolisent pour tous les français mais aussi pour tous les touristes du monde entier le sacrifice de tous ceux qui sont morts sur les champs de batailles.
La Flamme du Souvenir symbolise également l'hommage rendu à ceux qui ont donné leur vie, pour qu'aujourd'hui nous puissions vivre dans un pays libre. Enfin, depuis les jours tragiques de l'occupation, le symbole de la Flamme s'est enrichi d'une charge nouvelle, celle de l'espérance dans l'avenir et de foi dans le destin de notre Pays.

La cérémonie du Ravivage

Depuis le 11 novembre 1923, tous les soirs, à 18h30, la Flamme est ravivée par des représentants d'Associations selon un planning établi par le Comité de la Flamme.

Un cérémonial précis est observé. Chaque jour, au moins deux membres du Comité, des Commissaires, sont désignés pour accueillir les Associations et ordonnancer la cérémonie. Les Associations se réunissent soit au carrefour Champs Elysées/Balzac, soit en haut des Champs Elysées ou encore directement sur le terre-plein de l'Arc lorsqu'elles sont peu nombreuses.

Elles sont alors conduites, en défilant jusque sous l'Arc de Triomphe, porteurs de gerbes en tête, suivis des porte-drapeaux et des membres de l'association, empruntant l'allée centrale dans l'axe des Champs Elysées. Les participants prennent place de part et d'autre de la Dalle Sacrée et les porte-drapeaux sont disposés en cercle sur la face ouest de la Dalle. Auparavant, le Commissaire et le Gardien de service ont fait mettre en place le drapeau de "La Flamme", le clairon et le tambour de la Garde Républicaine. Enfin, le Commissaire de la Flamme et les Présidents d'Associations rejoignent la Dalle, leur remontée est accompagnée par la sonnerie "LA FLAMME". Les délégations sont alors invitées à déposer leur gerbe, puis en se plaçant à hauteur de la Flamme, le Commissaire transmet au président le glaive en l'invitant à faire le geste de ravivage.

La sonnerie "Aux Morts" retentit, les drapeaux s'inclinent, une minute de silence est observée. Lorsqu'une musique militaire (ou autre) est présente, la sonnerie "Aux Morts" est suivie du refrain de la Marseillaise. Le président accompagné des autorités présentes vont ensemble signer le Livre d'Or, puis dans un geste fraternel, saluer les porte-drapeaux, les Commissaires de la Flamme présents, les membres des Associations et les invités alignés le long de la Dalle. Tous se retrouvent au "pied" de la Tombe et les musiciens jouent l'hymne "Honneur au Soldat Inconnu". Ils sont ensuite raccompagnés aux chaînes par le Commissaire de service alors que la musique sonne "La Flamme". Ce rituel est le même lorsque le Général, Président de "La Flamme sous l'Arc de Triomphe" est présent. Les délégations sont alors invitées à signer le Livre d'Or.


Arc de Triomphe
Place de l'étoile 75008 Paris
Accès Métro Charles de Gaulle-Etoile (1, 2, 6)
RER A Charles de Gaulle-Etoile

 

Calendrier du ravivage de la Flamme

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Infos pratiques

Adresse

1 place de l'étoile 75008
Paris
01 55 37 73 77

Tarifs

Plein tarif : 9,50 €Tarif réduit : 6 €Groupe adultes : 7,50 € (à partir de 20 personnes)Groupes scolaires : 30 € (20 € pour les ZEP) . 35 élèves maximum. Gratuit : Moins de 18 ans (en famille et hors groupes scolaires) 18-25 ans (ressortissants des 27 pays de l’Union Européenne et résidents réguliers non-européens sur le territoire français)Personne handicapée et son accompagnateur Demandeur d’emploi

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er avril au 30 septembre, 10h à 23h Du 1er octobre au 31 mars, 10h à 22h30

Fermetures annuelles

1er janvier, 1er mai, 8 mai (matin), 14 juillet (matin), 11 novembre (matin), 25 décembre

Cimetière militaire Canadien de Bény-sur-Mer Reviers

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Le cimetière canadien. Photo DMPA

Dans le cimetière militaire Canadien de Bény-sur-Mer Reviers, reposent les 335 soldats de la IIIème Division Canadienne...

 

Dans le cimetière militaire Canadien de Bény-sur-Mer Reviers, reposent les 335 soldats de la IIIème Division Canadienne qui a débarqué le 6 juin 1944 dans le secteur de Juno Beach et qui furent tués lors des combats du Débarquement. Reposent également 1694 soldats canadiens et 15 aviateurs qui sont tombés lors des combats de l'avancée vers l'intérieur, ainsi qu' un aviateur, trois soldat britanniques et un soldat français.

Les autres canadiens qui ont perdu la vie lors de la bataille de Normandie reposent au cimetière militaire Canadien de Bretteville-sur-Laize.

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Infos pratiques

Adresse

14440
Beny sur mer

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Février, novembre et décembre: de 10h à 17h.

Musée du 5 juin 1944 "Message Verlaine"

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Façade du Musée. Source : Archives de Tourcoing.

Ce musée de la Seconde Guerre mondiale est installé dans le bunker de commandement, d'un type rare (SK1), de l'état-major de la 15ème armée allemande, présent à Tourcoing de 1941 à 1944.

Ce fut dans ce bunker, camouflé par un parement de briques pour le protéger des bombardements alliés, que le 5 juin 1944 à 21 h 15 le message "Verlaine" ("les sanglots longs des violons de l'automne blessent mon coeur d'une langueur monotone"), fut entendu et analysé par les Allemands comme annonçant, effectivement, le débarquement du 6 juin 1944.

Dans ce musée sont évoqués divers aspects de la Seconde Guerre mondiale : le mur de l'Atlantique, la guerre des ondes entre occupant et résistants, le fonctionnement d'un état-major, et, renouvelée chaque année, une exposition à thème sur des opérations militaires de la Seconde Guerre mondiale.

Bien des victimes s'inscrivent dans la démarche du devoir de mémoire qui s'attache à l'évocation des combats et épreuves de ceux qui ont souffert et lutté pour la liberté et la défense des valeurs citoyennes.

 

Musée du 5 Juin 1944 : "Message Verlaine"

4 bis avenue de la Marne 59200 Tourcoing France

Par téléphone

- Tourcoing-Tourisme :
+ (33) 03 20 26 89 03


- Musée (jours d'ouverture) :
+ (33) 03 20 24 25 00 

 

Pour les groupes scolaires ou associations souhaitant visiter le musée en dehors des dates et horaires habituels, prendre rendez-vous au Musée ou par téléphone

 

museedu5juin1944.asso.fr/

Site du comité départemental du tourisme du Nord

Site de l'office du tourisme de Lille

Site du comité régional du tourisme de la région Nord

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Infos pratiques

Adresse

4 Bis Avenue de la Marne 59200
Tourcoing
03.20.24.25.00

Tarifs

Tarifs :Adultes : 5 € . 10/15 ans : 3 € .- 10ans : gratuitGroupe (à partir de 10 personnes) : 4 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites guidées les 1er et 3ème dimanche de chaque mois, de 9h à 12h et de 14h à 18h.

Dury

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Mémorial du bois de Bourlon. © Photo Licence Creative Commons. Libre de droit

Mémorial canadien de Dury, Mémorial du bois de Bourlon.

A Dury Mill, à seize kilomètres au sud-est d'Arras, le Mémorial canadien de Dury préserve dans la pierre le souvenir de violentes opérations qui ont abouti à la percée de la ligne Drocourt-Quéant.

Au centre d'un parc planté d'érables majestueux, se dresse le bloc de granit familier, sur lequel on peut lire d'un côté, en français, l'inscription suivante : L'armée canadienne attaqua l'ennemi à Arras le 26 août 1918, enfonça successivement toutes les positions allemandes : puis le 2 septembre brisa ici même la fameuse ligne Quéant-Drocourt réputée imprenable et avança jusqu'au canal du nord.

Mémorial du bois de Bourlon

L'attaque qui permit de franchir le canal du nord est commémorée aujourd'hui par le Mémorial du Bois de Bourlon, érigé sur un terrain donné par le comte de Franqueville, alors maire de Bourlon. Ce grand bloc de pierre, élevé sur le sommet d'une colline et accessible par un escalier de pierres bordé de terrasses, porte l'inscription suivante : le 27 sept. 1918 l'armée franchit le canal du nord et conquit cette hauteur. elle prit Cambrai, Denain, Valenciennes & Mons : puis avanca jusqu'au Rhin avec les alliés victorieux.

Des tilleuls centenaires forment une arche au-dessus de l'escalier. Ce sont les mêmes arbres qui étaient là à l'époque et qui ont été déchiquetés par les obus, mais qui sont redevenus robustes avec le temps.

Les terrasses sont plantées d'une grande variété de conifères et de plantes se plaisant à l'ombre. Le Mémorial est situé au-delà du village de Bourlon, juste au sud de la route Arras-Cambrai, à trois kilomètres de Marquion.

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Infos pratiques

Adresse

62156
Dury
Tél : 03 22 95 04 45Fax : 03 22 89 41 80

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Mémorial Canadien

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Vue du parc mémorial canadien de Vimy. Source : Licence Creative Commons. Libre de droit

Le mémorial canadien de Vimy, hommage que le Canada a rendu à ses citoyens, combattants de la Première Guerre...

L'hommage le plus impressionnant que le Canada a rendu à ceux de ses citoyens qui ont combattu et donné leur vie au cours de la Première Guerre mondiale, a trouvé son expression concrète dans le Monument Commémoratif du Canada à Vimy, qui surplombe majestueusement la plaine de Douai et le bassin minier au pied des collines de l'Artois, et qui indique l'emplacement des combats dont les Canadiens tirent plus de fierté que de toute autre opération de la Première Guerre mondiale. Il représente un hommage à tous ceux qui ont combattu pour leur pays durant ces quatre années de guerre et, en particulier, à ceux qui ont donné leur vie.

Programme à consulter en lien

 

Sur le socle du Monument, sont gravés dans la pierre en français et en anglais, les mots suivants :

A LA VAILLANCE DE SES FILS PENDANT LA GRANDE GUERRE, ET EN MEMOIRE DE SES SOIXANTE MILLE MORTS, LE PEUPLE CANADIEN A ELEVE CE MONUMENT.

Sur les parois du Monument, sont inscrits les noms de onze mille deux cent vingt cinq soldats canadiens "manquant à l'appel et présumés morts" en France. Le terrain du parc de ce champ de bataille, d'une superficie de 91, 18 hectares (deux cent cinquante acres), "est un don de la nation française au peuple canadien", comme l'indique une plaque à l'entrée du Monument. Il a fallu onze mille tonnes de béton et de maçonnerie pour ériger la base du monument et cinq mille cinq cents tonnes de pierre, importée de Yougoslavie, pour les pylônes et les sculptures. La construction de cet ouvrage gigantesque commence en 1925. onze ans plus tard, le 26 juillet 1936, le roi Edouard VIII dévoilait le Monument Commémoratif du Canada à Vimy.

Le parc qui entoure le Monument est l'oeuvre d'experts en horticulture. Une multitude d'arbres et d'arbustes du Canada y ont été plantés pour rappeler les bois et les forêts du pays. Autour du Monument, au-delà des coteaux verdoyants qui y mènent, s'étendent des parcs boisés. A la vue des tranchées et des tunnels parfaitement restaurés, le visiteur peut imaginer l'énorme tâche que le corps d'armée canadien dut accomplir ce matin historique, il y a bien des années.

Le 9 novembre 1997, des représentants du gouvernement du Canada procédèrent à l'inauguration du Centre d'interprétation au Monument commémoratif du Canada à Vimy. Ce Monument est devenu l'un des seuls sites nationaux historiques du Canada situé à l'étranger. Le Centre sert de complément aux visites guidées des tunnels et des tranchées. Les visiteurs peuvent mieux comprendre le sens et l'importance du Monument commémoratif, et situer l'histoire de la Bataille de Vimy dans le contexte de la participation du Canada à la Première Guerre Mondiale. La guerre, jour après jour, Vimy, une bataille bien planifiée. Vimy : la crête capturée. et, le Canada se rappelle la guerre.

Grâce à des reproductions photographiques et des affiches de type bannière (tons sépia et ocre), des artefacts, des cartes géographiques, des représentations graphiques, une présentation multimédia audio-visuelle, des textes explicatifs, l'exposition aide les visiteurs à vivre l'expérience de Vimy à l'époque de la grande Guerre. Les visiteurs baignent dans l'atmosphère qui régnait dans le but de susciter une meilleure compréhension des faits. Le Centre d'interprétation de Vimy se trouve à 200 mètres du Monument commémoratif du Canada à Vimy, tout près du terrain de stationnement principal. Le Monument commémoratif du Canada à Vimy est situé à environ 10 kilomètres d'Arras. Tout près, à Thélus, le cimetière canadien et le monument en l'honneur de l'artillerie canadienne, sont installés au Zivy Crater à l'endroit du cratère creusé par l'explosion d'une mine.

 

Monument et Parc commémoratifs du Canada à Vimy

62580 Vimy 

Tel : 03 21 50 68 68

Fax : 03 21 58 58 34

E-mail : Vimy.Memorial@vac-acc.gc.ca

 

Ouvert tous les jours sauf le 25 décembre et le 1er janvier : Du 1er mai au 31 octobre : 10H à 18H

Du 1er novembre au 30 avril : 9H  à 17H - Entrée libre et gratuite

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Infos pratiques

Adresse

Chemin des canadiens 62580
Givenchy-en-Gohelle
03 21 50 68 68

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er mai au 31 octobre: 10h à 18hDu 1er novembre au 30 avril: 9h à 17h

Fermetures annuelles

Le tunnel de la Grange est fermé de la mi-décembre jusqu'au 30 avril

John Mc Crae

1872-1918

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John Mc Crae. Photo MINDEF/SGA/DMPA

 

 

Si sur les tombes britanniques fleurissent de discrets coquelicots de papier, tressés parfois en couronne, que l'on peut trouver sur toutes les stèles et cénotaphes, comme au coeur de la cathédrale d'Ypres, c'est à John Mc Crae que l'on doit cette image. La France a choisi le bleuet, les britanniques la fragile fleur des champs, le « poppy », dès 1921. Pourtant la « fleur du souvenir », que l'on arbore au « Poppy day », ne rappelle pas la couleur des uniformes de parade mais la vision du champ de bataille de l'Essex Farm à Boezinge, près d'Ypres. Le poème "In Flanders Field" renvoie à tous les témoignages d'auteurs connus comme d'anonymes et est devenu bien vite le symbole de toute une génération fauchée dans la fleur de l'âge, à l'instar de Dorgelès ou de Genevoix.

Né au Canada en 1872, ce médecin et biologiste s'enrôle volontairement pour la guerre des Boers en Afrique du Sud puis fait de même pour intégrer le Corps Expéditionnaire canadien dès le début de la Grande guerre. Promu au grade de Lieutenant-Colonel du Corps médical canadien, il aurait écrit en mai 1915 ce poème au coeur de la mêlée des Flandres, à Boezinge.

Muté à Boulogne, il décède à la fin de janvier 1918 à l'Hôpital militaire britannique de Wimereux.

 

 

 

Terriblement évocateur, ce poème évoque en toute simplicité les champs de bataille de Flandre :

In Flanders Fields the poppies blow

Between the crosses, row on row,

That mark our place. and in the sky

The larks, still bravely singing, fly

Scarce heard amid the guns below.

 

We are the Dead. Short days ago

We lived, felt dawn, saw sunset glow,

Loved, and were loved, and now we lie

In Flanders fields.

 

Take up our quarrel with the foe:

To you from failing hands we throw

The torch, be yours to hold it high.

If ye break faith with us who die

We shall not sleep, though poppies grow

In Flanders fields

 

Les campagnes de Flandre, belge et Française, sont parsemées de ces champs de bataille, de vestiges et de lieux de souvenir. Aujourd'hui il est possible de visiter la position où Mc Crae rédigea ce poème à Boezinge, où les bunkers côtoyant l'Essex Farm se dressent encore, veillant toujours sur le canal le long du Diksmuideweg (le chemin de Dixmude)

 

Source : François Hanscotte

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Autour du général D. Eisenhower, les membres du SHAEF posent pour l'Histoire. Copyright Imperial War Museums (TR 1541)

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Soldats britanniques franchissant une tranchée

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