La nécropole de Fleury-devant-Douaumont

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Nécropole nationale et ossuaire de Douaumont. © Kaluzko

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Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette Douaumont

Création de la nécropole

Le cimetière national de Fleury-devant-Douaumont regroupe les dépouilles de soldats morts pour la France lors des combats qui se déroulèrent dans la région de Verdun de 1914 à 1918, et principalement ceux de la bataille de Verdun. Créé en 1923, le cimetière est aménagé jusqu'en 1936. Une fois l'emplacement déterminé, dès 1923, le Service des Sépultures de guerre, avec le concours du génie de Metz, entreprit le nivellement d'une parcelle de terrain de plusieurs hectares où d'importants travaux de déblaiement avaient été réalisés pour récupérer le matériel abandonné, ainsi que de dangereuses munitions.

Le terrain aplani, on procéda à la réalisation des allées et des tombes. Dès août 1925, les corps provenant de petits cimetières autour de Verdun furent transférés dans la partie droite. En novembre, la nécropole reçut les corps exhumés du cimetière de Fleury, désaffecté. En octobre 1926, elle recueillit ceux du cimetière de la Fontaine de Tavannes. Les années suivantes, on y inhuma les corps que l'on continuait à découvrir dans la «zone rouge» -jusqu'à 500 par mois- dont plus de la moitié identifiés. La nécropole reçut aussi les corps du cimetière du bois Contant.

Conformément à la loi du 29 décembre 1915, instituant la sépulture perpétuelle au profit des militaires morts pour la France, le cimetière rassemble plus de 16 000 corps en tombes individuelles et un carré musulman comprenant 592 tombes. Sur les 1781 sépultures musulmanes réparties dans seize des nécropoles où elles sont disposées en carrés ou en rangées, les plus grands carrés sont celui de Douaumont avec 592 tombes, celui de Bras avec 254 tombes et celui de Dugny où se trouvent 201 tombes. Chaque sépulture est garnie d'une stèle dite musulmane où est gravée en arabe l'inscription « ci-gît », suivie du nom du défunt. Il existe également un carré spécial de soldats inconnus dont les corps ont été relevés récemment. Pour la Seconde Guerre mondiale, six soldats français sont inhumés.

 

Informations historiques

 La bataille de Verdun

Situé à quarante kilomètres de la frontière allemande fixée en 1871, le village de Fleury-devant-Douaumont recense, en 1913, 422 habitants. En septembre 1914, au terme de la première bataille de la Marne, la ligne de front atteint les environs de Fleury et se fige au nord de ce village. Se trouvant sur la ligne de communication entre Verdun et Douaumont, au cœur d'un important dispositif fortifié, celui-ci est, en 1915, naturellement intégré dans la région fortifiée de Verdun, soit à la convergence entre les deux armées en présence.

Le 21 février 1916, l'opération Gericht conçue par le général Falkenhayn est lancée contre les positions françaises. De février à décembre 1916, Français et Allemands vont s'affronter au cours de l'une des plus terribles batailles de l'histoire de la Grande Guerre. Dès les premiers jours de l'offensive, subissant d'importants bombardements,  le village est immédiatement évacué. Le 25 février, après la chute du fort de Douaumont, Fleury est particulièrement exposé à la pression ennemie. Située entre les ouvrages de Froideterre et de Souville cette position est alors au cœur de la défense de Verdun.

En mai 1916, le village est en ruines. Après la perte du fort de Vaux, le 7 juin, Fleury devient une des clés de la bataille pour atteindre Verdun. Des combats acharnés notamment à la grenade s'y déroulent au cours desquels la situation est des plus préoccupantes pour les Français. Entre juin et août, le village change seize fois de mains. Dans cette zone si âprement disputée où les unités engagées atteignent vite la limite de leurs forces, les Français des 128e et 130e divisions d'infanterie rivalisent d'audace contre la garde bavaroise et les unités d'élite de l'Alpenkorps. Multipliant les coups de butoirs, les Allemands ne sont plus qu'à quatre kilomètres de Verdun. Le 11 juillet 1916, les Allemands s’emparent de la poudrière de Fleury, abri à munitions creusé sous le roc à 10 m sous terre.

Toutefois, l'élan allemand s'enraye car les soldats français ont reçu l'ordre de tenir partout et de contre-attaquer toujours avec les moyens disponibles. Au prix de pertes humaines importantes, les Français s'accrochent à leurs positions et parviennent à se dégager de la pression ennemie. Finalement, les ruines du village sont définitivement reprises le 18 août par les Marsouins du régiment d’infanterie coloniale du Maroc et servent de départ aux offensives de l'automne dont l'objectif est de reprendre les forts de  Douaumont et de Vaux.

Du village et des fermes alentours, il ne reste rien. En 1918, le village de Fleury-devant-Douaumont est l'un des 12 villages du département, érigé au rang de « village meusien mort pour la France ». Citées à l'ordre de l'armée en septembre 1920, les ruines du village de Fleury sont inscrites dans la "zone rouge" et deviennent au fil du temps un haut-lieu du souvenir de la bataille de Verdun.

L’ossuaire

Inauguré le 23 juin 1929 en présence de Gaston Doumergue, Président de la République, le cimetière national est lié à la construction de l'ossuaire de Douaumont car il n’a jamais existé ici de cimetière du front au cours de la Première Guerre mondiale. Dominant cette nécropole, cet imposant monument est érigé à l’initiative de Mgr Ginisty, évêque de Verdun. Dès 1919, il est  souvent impossible d'attribuer une identité, voire une nationalité, à des centaines de milliers d'ossements retrouvés épars dans les secteurs de la région de Verdun. Mgr Ginistry, président du comité de l'Ossuaire. Ce dernier parcourut la France et le monde entier en donnant des conférences pour collecter les dons nécessaires à l'élévation du monument final.

La première pierre de l'édifice est posée le 20 août 1920 par le maréchal Pétain, président d'honneur du Comité de l'Ossuaire. Le transfert des ossements de l'Ossuaire provisoire à l'Ossuaire définitif a lieu en septembre 1927. Il est inauguré le 7 août 1932 en présence du président de la République, Albert Lebrun, de dignitaires français et étrangers et d'une foule immense d'anciens combattants, de pèlerins, de familles des morts et des disparus.

S'imposant par la noblesse et la sobriété de ses lignes, l'Ossuaire est l'œuvre de Léon Azéma, Max Edrei et Jacques Hardy. Le corps principal du monument est constitué d'un cloître long de 137 mètres où se succèdent, dans des alvéoles, les 46 tombeaux (un pour chaque secteur principal du champ de bataille, d'Avocourt aux Eparges) abritant les restes mortels de 130 000 soldats allemands ou français. Dans l'axe, au-dessus du porche principal, se dresse une "Tour des morts" aménagée en phare dont le faisceau lumineux balaie l'ancien champ de bataille. Haute de 46 mètres, elle offre à son sommet une vue panoramique et reçoit une cloche de deux tonnes, le bourdon de la Victoire qui résonne à chaque cérémonie.

Aujourd'hui, ce monument est intégré au paysage meusien. Il évoque, pour certains, un glaive enfoncé en terre jusqu'à sa garde, dont seule émerge la poignée servant de lanterne. Pour d'autres, la tour représente un obus, symbole de l'industrialisation de cette bataille majeure de la Première Guerre mondiale. Quant au cloître, il peut évoquer l'héroïque défense du soldat de Verdun, ou incarne encore les ouvrages de la place fortifiée de Verdun, rempart contre lesquelles se sont vainement abattues les vagues ennemies.

À proximité de la nécropole se dressent deux autres monuments confessionnaux. L'un, érigé en 1938, est dédié à la mémoire des soldats juifs morts pour la France en 14-18. Inauguré en 2006, l'autre, situé sur la commune de Douaumont, honore le souvenir des soldats musulmans disparus au cours de ce conflit.

Au pied de l'escalier d'honneur, est inhumée depuis 1948, la dépouille du général François Anselin, mort pour la France le 24 octobre 1916. Affecté à sa demande au commandement de la 214e brigade, il est atteint mortellement par un éclat d'obus, alors qu'il conduisait au ravin de la Poudrière les opérations visant la reconquête du fort de Douaumont.

Face au cimetière, une plaque rappelle la poignée de main historique entre le Président François Mitterrand et le Chancelier Helmut Kohl scellant la réconciliation franco-allemande en 1984.

L'ensemble constitué par la nécropole nationale de Fleury-devant-Douaumont et la tranchée des baïonnettes est inscrit comme haut lieu de la mémoire nationale, au titre du sacrifice des soldats français de la Grande Guerre à Verdun (1914-1918)

 

 

Ossuaire de Douaumont

55100 Douaumont-Vaux

Tél. : 03.29.84.54.81

www.verdun-douaumont.com

 

Service des Nécropoles Nationales de Verdun

13, rue du 19ème BCP 55100 Verdun

Tel : 03.29.86.02.96

Fax : 03.29.86.33.06

Courriel : diracmetz@wanadoo.fr

 

Horaires

La nécropole nationale de Douaumont est ouverte au public toute l'année.

L'ossuaire de Douaumont est ouvert gratuitement au public - de septembre à novembre : 9h00 à 12h00 et 14h00 à 17h00 / 18h00 - Décembre : 14h00 à 17h00 -

Fermé du 1er février aux vacances de février - Mars : 9h00 à 12h00 et 14h00 à 17h30 - Avril à août : 9h00 à 18h00 / 18h30

 

Conseil Général de la Meuse

Office du tourisme de la Meuse

Verdun tourisme

 

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Infos pratiques

Adresse

55100
Douaumont

Tarifs

Visite gratuite. Accessible aux personnes à mobilité réduite

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Site en plein-air Accessible toute l’année

Les sites du Musée national de la Marine,

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Collection - Palais de Chaillot. © MnM/A.Fux

Établissement public national placé sous la tutelle du ministre des Armées. Site officiel : www.musee-marine.fr

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Réouverture du musée national de la Marine | Paris

OBJECTIF MER : L’OCÉAN FILMÉ
Exposition du 13 décembre 2023 au 5 mai 2024

- Article -
Le musée de la Marine reprend la haute mer

Consulter l'offre pédagogique des musées (Première Guerre mondiale) >>>  musée marine

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Histoire et vocation

Héritier des salles historiques des arsenaux, des grandes collections de Paris, de Versailles et de la salle des travaux pratiques de l’école des ingénieurs constructeurs, le musée national de la Marine est à la fois musée d’art et d’histoire, de sciences et de techniques, d’aventures humaines et de traditions populaires, un centre de culture maritime ouvert au plus large public. Il a vocation d’être la vitrine et le conservatoire patrimonial de toutes les marines.

Avec le musée de la Flotte de Saint-Pétersbourg, il partage le privilège d’être l’un des deux plus anciens musées maritimes du monde par l’importance et la diversité de ses collections.

Conscient du rôle pédagogique essentiel qu’il doit jouer pour accueillir les générations futures, il envisage une présentation totalement renouvelée de ses galeries permanentes d’ici quelques années.

Diffusion et partage des connaissances maritimes

Autour de ses collections permanentes, grands modèles d’arsenaux, tableaux dont la série des ports de Vernet, d’objets témoins des activités maritimes, et par ses expositions temporaires, le musée national de la Marine sensibilise le public au fait maritime.

Fort de deux bibliothèques à Paris et à Rochefort (50 000 ouvrages), d’un fonds documentaire et d’une photothèque, il est aussi un lieu de recherche. Le musée est en liaison étroite avec des universités, avec des centres de recherche dont le CNRS avec lequel un département d’Archéologie navale a été créé en 1983. Il est membre de l’ICOM et aussi de l’International Congress of Maritime Museums ICMM.

Une collection, cinq sites

Constitué en réseau, le musée national de la Marine est présent à Paris mais aussi sur le littoral atlantique : à Brest, Port-Louis et Rochefort ainsi que sur le littoral méditerranéen, à Toulon. Cela lui permet d’entretenir des liens forts avec les cultures maritimes locales et de promouvoir une politique active d’expositions.

Paris, palais de Chaillot, Trocadéro

Dominant l’un des plus vastes panoramas de Paris, le musée national de la Marine est installé sur l’emplacement du Palais du Trocadéro (1878) dans le nouveau Palais de Chaillot construit pour l’Exposition Universelle de 1937, au cœur d’un quartier touristique de première importance.

Brest, château

À l’extrême ouest de la France, le château de Brest témoigne de son importance stratégique dans l’histoire maritime du pays. Les collections du musée retracent l’histoire de la marine et atteste des liens étroits avec la ville de Brest. La visite du château-musée permet de traverser tours et courtines, et de découvrir les magnifiques vues sur la rade, les ports de commerce et de guerre et la Penfeld.

Port-Louis, citadelle

Située sur l’Atlantique à l’entrée du goulet qui commande le port de Lorient, la citadelle de Port-Louis est un site fascinant. Le musée national de la Marine y présente une belle collection d'embarcations, d'armes et de modèles historiques. Le parcours et ses deux espaces thématiques : sauvetage en mer et trésors d’océans en font un pôle muséal de premier ordre.

Rochefort, hôtel de Cheusses et ancienne école de médecine navale

Situé dans l’hôtel de Cheusses, le musée national de la Marine est un élément clé de la compréhension de la vie maritime, témoin de l’aventure historique de l’arsenal de Rochefort.

L’École de médecine navale de Rochefort fut la première au monde et reste l’un des rares cabinets de sciences et de curiosités en Europe.

Toulon, place Monsenergue

Créé à la fin du Premier Empire, le musée national de la Marine de Toulon est installé à côté de la Tour de l’Horloge de l’arsenal. Véritable mémoire de l'arsenal de Toulon dont il conserve la majestueuse porte monumentale (1738), le musée illustre la tradition maritime en Méditerranée par une exceptionnelle collection de modèles de vaisseaux et galères.

 


Musée national de la Marine, Paris
Palais de Chaillot
17 place du Trocadéro
75016 Paris
01 53 65 69 48
contact@musee-marine.fr

 

 

 

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Infos pratiques

Adresse

Palais de Chaillot - 75116
Paris

Tarifs

Réserver un billet : https://billetterie.musee-marine.fr/content#

Horaires d'ouverture hebdomadaires

De 11h à 19h - Nocturne le jeudi jusqu'à 22h

Fermetures annuelles

1er janvier, 1er mai, 14 juillet, 25 décembre - Fermeture à 17h les 24 et 31 décembre - Fermé le mardi

Musée des anciens combattants pour la liberté de Brugnens

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©Musée des anciens combattants pour la liberté de Brugnens

Le musée des anciens combattants pour la liberté de Brugnens dans le Gers est l'œuvre des frères Da-Silva.

Collection privée au départ, l'entreprise a atteint une telle ampleur qu'elle a fini par se muer en un véritable musée animé par l'association "Mémoire des combattants en Gascogne".

Les créateurs ont dès le départ inscrit leur espace muséal au carrefour du souvenir et de la mémoire des conflits contemporains.

Le choix a donc été fait de proposer au visiteur un parcours historique autour des deux conflits mondiaux.

Le musée présente de façon chronologique l'évolution de l'armement et des tenues des soldats de la Grande Guerre à la Résistance.

Cette entreprise, unique dans le département du Gers, présente, pour le plaisir et l'intérêt de tous, des fonds d'une grande diversité :

unes de journaux, photos, affiches, correspondances, brassards, containers, armes, uniformes, etc.

 

Visites et tarifs : Le musée est ouvert gratuitement à tous toute l'année sur rendez-vous.

 

Musée des anciens combattants pour la liberté :

Malherbe - 32 500 Brugnens - Tél. : 05 62 06 14 51

 

Association "Mémoire des combattants en Gascogne" :

Tél. : 05 62 06 62 06

e-mail : elian.dasilva@wanadoo.fr

e-mail : xavier.da-silva@orange.fr

 

Office national des anciens combattants du Gers : 

29, chemin de Baron - 32 000 Auch - Tél. : 05 62 05 01 32 - Fax : 05 62 05 51 05

e-mail : dir.sd32@onacvg.fr

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Infos pratiques

Adresse

Malherbe - 32500
Brugnens
05 62 06 14 51

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre toute l'année sur rendez-vous

Musée de la Résistance et de la Déportation du Gers

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©Office de tourisme Grand Auch Cœur de Gascogne

Fondé en 1954 par Louis Villanova, Marcel Daguzan et Louis Leroy, le musée de la Résistance et de la Déportation du Gers rassemble des objets ayant appartenu à d’anciens résistants.

Espace de mémoire, il pérennise le souvenir du combat de la Résistance dans le département du Gers de la Seconde guerre mondiale à la Libération.

En mai 2023, c’est dans un nouvel espace, en plein cœur historique de la ville d’Auch que le musée de la Résistance et de la Déportation du Gers est inauguré. Il propose de découvrir la réalité de la Seconde guerre mondiale et les liens entre histoire locale et nationale à travers 5 salles abordant : le contexte, la Résistance, la Déportation, la Shoah et enfin la libération.

Côté extérieur du bâtiment, en béton matricé, il rappelle l’aspect visuel d’un bunker.

Site entièrement accessible aux personnes à mobilité réduite.

 

Offre culturelle et pédagogique

Audioguide gratuit à l’accueil du musée en français, anglais, espagnol et allemand. 

Le Pays d'art et d'histoire du Grand Auch Coeur de Gascogne propose des visites toute l'année, selon la programmation à retrouver à l’office de tourisme et en ligne dans l’espace brochures : https://www.auch-tourisme.com/brochures/

Pour les groupes constitués, la visite se fait sur réservation auprès de l’office de tourisme Grand Auch Cœur de Gascogne.

Pour le public scolaire, le Pays d’art et d’histoire du Grand Auch Cœur de Gascogne propose un parcours de visite ainsi que des outils pédagogiques adaptés (notamment une valise à partir du cycle 3 – collège et Lycée)


 

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Infos pratiques

Adresse

Place des Carmélites 32000
Auch
05 62 05 22 89

Tarifs

Plein tarif : 3€ / Tarif réduit : 1.5€ / Gratuit : moins de 18 ans, 1er dimanche du mois et samedi qui précède de juin à septembre, ainsi que pour les journées européennes du patrimoine

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours de juin à septembre : 10h-13h et 14h-18h Le reste de l’année, lors des visites guidées du Pays d’art et d’histoire du Grand Auch Cœur de Gascogne programmées et sur réservation pour les groupes constitués et scolaires

Fermetures annuelles

Fermé d'octobre à mai

La Maison Natale du Maréchal Foch

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Plaque apposée sur la façade. Source : licence Creative Commons paternité

Au cœur de la ville de Tarbes, dans le quartier historique, près de la cathédrale de la Sède se trouve la Maison natale du Maréchal Foch.

Cette belle demeure de style bigourdan, située au cœur de la cité dans le quartier historique, près de la cathédrale de Tarbes rassemble des souvenirs du Maréchal et de sa famille.

Dès la fin de la Guerre 1914- 1918, une plaque rappelle que le "Généralissime" des armées alliées y est né.

Classé Monument Historique en 1938, cette maison est devenue un musée en 1951.

Le 1er mars 2008 elle a fait l'objet d'un transfert de propriété de l'Etat à la ville de Tarbes.

Maison bigourdane du XVIIIe siècle, elle possède un intérêt architectural particulier : galerie extérieure à balustres et lambrequins et fenêtres à encadrement de marbre. A l'intérieur, on y découvre un bel escalier en bois sculpté imitant les ferronneries du XVIIe siècle.

C'est dans ce cadre intimiste que Ferdinand Foch passa les douze premières années de sa vie. La demeure familiale abrite aujourd'hui les objets personnels et les souvenirs de l'officier. Des portraits évoquent l'homme de guerre, Maréchal de France, de Grande- Bretagne et de Pologne.

Les collections rassemblent des souvenirs du maréchal ou de sa famille retraçant son itinéraire personnel et sa vie publique en tant que Maréchal de France. Une salle est consacrée à la reconnaissance des pays alliés.

Polytechnicien, artilleur de formation et professeur de tactique de guerre, il est resté dans les mémoires un des plus grand personnages de la Première Guerre mondiale, celui qui mena les alliées à la victoire. Le Maréchal Foch s'est éteint le 20 mars 1929 à Paris laissant le souvenir d'une reconnaissance mondiale.

 

Maison Natale du Maréchal Foch
2, rue de la Victoire - 65000 Tarbes
Tél : 05.62.93.19.02
Courriel : musee@mairie-tarbes

 

Mairie de Tarbes

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Infos pratiques

Adresse

2 rue de la Victoire - 65000
Tarbes
Tel : 05.62.93.19.02

Tarifs

Gratuit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours sauf le mardi 09h30 - 12h15 / 14h00 - 17h15

Fermetures annuelles

Fermé le : Mardi

Courriel : musee@mairie-tarbes

Mémorial et musée du Corps Franc Pommiès

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(À gauche) Le Mémorial National du CFP-49e RI. Source : ©maquisardsdefrance.jeun.fr - (À droite) Le périple du Corps Franc Pommiès. Source : ©musee-franc-pommiès.com

 

Ce mémorial est dédié au Corps Franc Pommiès - Seconde Guerre mondiale.

Ce mémorial est dédié au Corps Franc Pommiès, formation prestigieuse de la Résistance qui, par le sabotage de l'usine Hispano-Suiza (Alstom) évita à la population les cruelles conséquences d'un pilonnage aérien pendant la Seconde Guerre mondiale.

Cette armée, organisée par le général André Pommiès a fait de la région du Magnoac un noyau dur de la Résistance française.

Né en 1904 à Bordeaux, le lieutenant colonel Pommiès a été formé au sein des services des renseignements, d'où il a conservé contacts militaires et sens de l'organisation. Dès 1940, Pommiès refuse la défaite. Pommiès reçoit la charge de mobiliser secrètement l'armée dans les Hautes et Basses Pyrénées, les Landes et le Gers.

Le Corps Franc a été très actif dans la libération du territoire. En effet, le Corps Franc Pommiès est l'un des principaux éléments de l'ORA (Organisation de Résistance de l'Armée) en zone sud.

Le jour même de la dissolution de l'Armée, le 17 novembre 1942, le capitaine André Pommiès décide de créer un Corps Franc sur le territoire des 17e et 18e divisions militaires (sud-ouest). Dans chaque département, un officier est désigné pour monter une unité clandestine.

Pendant deux ans, les maquisards du Corps Franc sont employés au transport des armes et du matériel, aux parachutages et au sabotage des principaux moyens de transport, de production et d'énergie utilisés par l'occupant dans la région. A la fin de l'année 1943, les effectifs de la zone sud sont de 30 000 hommes, ceux de la zone nord de 15 000.

Prévenu par les messages de la BBC, Pommiès appelle tous ses effectifs (12 000 hommes) le 6 juin 1944, pour mener la guérilla et intensifier les destructions.

A partir du débarquement des Alliés en Provence, le 15 août 1944, les combats de la Libération succèdent à la guérilla. Le Corps Franc Pommiès s'empare d'Auch, Pau et Tarbes. Il reçoit alors comme mission d'interdire tout passage en Espagne d'éléments de la Wehrmacht, de la Gestapo ou de collaborateurs. Alors qu'une partie des forces du Corps Franc Pommiès est maintenue sur les Pyrénées pour garder la frontière, les autres éléments se dirigent vers le nord-est. Après avoir traversé la France, ils rejoignent l'armée du général de Lattre de Tassigny à Autun et prennent part aux combats pour la libération de la ville, du 7 au 9 septembre 1944.

Le 24 septembre, les combattants du Corps Franc Pommiès entrent dans le dispositif de la 1re Armée. Devenus soldats de l'armée régulière, ils participent à la campagne des Vosges puis d'Alsace et enlèvent notamment les hauteurs stratégiques du Drumont et du Gommkopf. En février 1945, le Corps Franc Pommiès devient le 49e Régiment d'Infanterie (49e RI), ancien régiment de Bayonne au passé glorieux, dont il reprend le drapeau à l'étoile noire. Le 1er avril, le régiment entre en Allemagne et progresse jusqu'à son objectif final, Stuttgart, dont il s'empare le 21 avril 1945.

De sa fondation à la Libération, le C.F.P aura accompli 900 opérations militaires. Le coût humain fut particulièrement lourd: 387 tués et 156 déportés.

Le 6 juin, les anciens du réseau viennent se recueillir au cours d'une cérémonie anniversaire. Depuis le mois de juin 2003, au centre de Castelnau-Magnoac, dans le café « Bougues », qui servait de boîte aux lettres du maquis, s'est ouvert l'espace musée.

 

Mémorial et musée du Corps Franc Pommiès

Esplanade Village 65230 Castelnau-Magnoac

Tél : 05 62 99 81 41 - 05 62 39 80 62

 

Site du musée

 

Syndicat d'initiative

Maison du Magnoac 65230 Cizos

tél. 05.62.39.86.61

Fax : 05.62.39.81.60

 

Office de tourisme

3, Cours Gambetta 65000 Tarbes

tél. : 05.62.51.30.31

Fax : 05.62.44.17.63

E-mail : accueil@tarbes.com

 

Office du tourisme de Tarbes

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Infos pratiques

Adresse

Esplanade Village 65230
Castelnau-Magnoac
05 62 99 81 41 05 62 39 80 62

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Mardi, mercredi, jeudi: 9h - 20hVendredi: 9h - 20hSamedi: 8h - 18hDimanche: 10h - 15h

Fermetures annuelles

Fermé le Lundi

Musée Larrey

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Montage iconographique. Source : Musée Larrey- Beaudean

Ce musée retrace la vie et l'œuvre de Dominique Larrey, initiateur de la médecine d'urgence.

Le musée Larrey, à Beaudéan dans les Hautes-Pyrénées, retrace la vie et l'oeuvre de Dominique Larrey, initiateur de la médecine d'urgence, notamment sur les champs de bataille des campagnes de Napoléon Ier.

Chirurgien des armées de Napoléon, Dominique Larrey est né à Beaudéan en 1766. Sa carrière de chirurgien chef de la Garde Impériale commence dès les premières campagnes révolutionnaires.

Il sera présent sur tous les champs de batailles napoléoniens. Larrey est le créateur des "ambulances volantes" en 1793 et est le précurseur de la médecine d'urgence. Il est aussi célèbre pour avoir opéré huit cents fois en trois jours à Eylau.

En 1996, l'association des "amis du Baron Larrey" a fait de sa maison natale un lieu de mémoire faisant revivre les périodes historiques importantes de sa vie. C'est un espace vivant grâce aux techniques modernes et aux moyens audio visuels.

 

Musée Larrey

11 rue Larrey Beaudéan - 65710 Beaudéan

Tél : 05 62 91 68 96

 

Horaires

Du 14 juillet au 15 août : toutes les après-midi de 14h à 18h

Le reste de l'année : jeudi, vendredi, samedi, de 13h à 18h

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Infos pratiques

Adresse

11 rue Dominique Larrey - 65710
Beaubean
Tél : 05 62 91 68 96

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 14 juillet au 15 août : ouvert tous les après-midi de 14h à 18 h.Le reste de l'année :jeudi, vendredi, samedi, de 13h à 18h

Musée Massey

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Les nouvelles salles. © Mairie de Tarbes

Ce musée des Hautes-Pyrénées, propose de découvrir l'histoire d'un des plus prestigieux et redouté corps de cavalerie, de ses origines à nos jours.

> Actualités Exposition " Les Petits Soldats", une grande Histoire en miniature jusqu'au 2 avril 2023

PetitssoldatsVisuel

Au cœur de la ville, le musée Massey situé dans un magnifique cadre verdoyant est né du désir et du rêve d'un Tarbais, Placide Massey. Directeur des pépinières du Trianon et du potager de la Reine à Versailles, Placide Massey décida, pour sa retraite, de se faire construire une villa sur des terrains achetés à Tarbes où il avait déjà aménagé un parc planté d'essences rares. A sa mort en 1853, il lègue à la ville de Tarbes une partie de ses propriétés : un jardin exceptionnel et le chantier inachevé d'un muséum, bâtiment de style oriental, dominé par une tour d'observation sur les Pyrénées, œuvre de l'architecte Jean- Jacques Latour. Depuis, la ville a poursuivi le rêve du jardinier : le jardin aux essences rares possède aujourd'hui le label "jardin remarquable" ouvert au plaisir de chacun et le Muséum un Musée label "Musée de France".

Le musée Massey est fermé au public car il connaît actuellement une grande phase de restructuration et de rénovation du bâtiment et des collections.

Les travaux ont été confiés en 2005 au cabinet d'architecture parisien Dubois et Associés aux références prestigieuses qui attestent d'une solide expérience en matière de restructurations de musées : Musée des Beaux- Arts de Caen, Musée des Beaux- Arts de Lyon, Musée Toulouse Lautrec à Albi. Les collections du musée Massey ont été transférées, en 2009, dans des réserves modernes et fonctionnelles installées sur le site de l'ancien arsenal, le 103. Cette ancienne manufacture des tabacs entièrement rénovée abrite désormais un "centre de conservation et d'études patrimoniales" où se trouvent également les archives municipales. Vidé de ses œuvres, le musée peut enfin faire peau neuve. Les travaux qui ont débutés en juin 2009 s'achèveront fin 2011. La façade offre déjà un aperçu de la qualité des restaurations qui laisse augurer des rénovations intérieures. Le public découvrira un établissement moderne conçu pour répondre aux exigences de la conservation des collections publiques, mémoire de la société, et pour répondre aux attentes d'un public le plus large possible. Petits ou grands, spécialistes ou non, chacun devra dans un cadre exceptionnel, trouver des moments de plaisir, de convivialité, de culture et de connaissance.

Le parcours se déroulera sur les deux premiers niveaux où se déploieront deux des grandes collections du Musée : la collection historique des Hussards et la collection beaux-arts. Le rez-de-chaussée et une partie du premier étage seront consacrés au parcours historique des hussards. Les deux grandes salles du premier étage sont, quant à elles réservées, à la présentation des collections beaux arts.

1 - la collection internationale des Hussards : La collection Hussards a été constituée à partir de 1955 par Marcel Boulin alors conservateur du musée. Ce fonds, aujourd'hui de dimension internationale, lie l'élevage du cheval anglo-arabe à la présence des régiments de Hussards en garnison à Tarbes. La présentation au public, dans le futur musée, suivra un déroulement chronologique de l'épopée des hussards de 1545 à 1945.

Les grandes étapes du parcours muséographique mettront l'accent sur l'originalité tactique qui donna naissance au " phénomène hussard ", à son expansion à travers le monde du XVIème au XXème siècle, à la permanence de l'origine hongroise dans l'identité et dans le rôle de Tarbes comme conservatoire pour la France. Deux cents mannequins en pied ou en buste, six cents armes et une centaine de peintures d'artistes tels que Horace Vernet, Ernest Meissonnier ou Edouard Detaille raconteront l'histoire mouvementée des hussards de trente pays différents. Les aspects les plus épiques comme les plus personnels y seront évoqués à travers un discours précis, des pièces originales, une iconographie choisie et le recours aux nouvelles technologies du multimédia.

2 - La collection Beaux Arts Amateur d'art, député des Hautes- Pyrénées, Achille Jubinal est à l'origine, au XIXe, de la collection Beaux- Art du musée Massey. Il rassembla par l'intermédiaire d'un réseau d'amis et de relations politiques des œuvres majeures de l'école italienne des XVIe et XVIIe siècles, des écoles hollandaises et flamandes, du XVIe et du XVIIe siècles, et des écoles françaises des XVIIIe et XIXe siècles. Son action suscita d'autres dons, comme ceux de la famille Fould et de la Société Académique des Hautes-Pyrénées. D'importants dépôts consentis par l'Etat vinrent enrichir ce fonds. Le musée Massey présentera dans de nouvelles salles du premier étage une sélection des œuvres les plus caractéristiques. La mise en place d'expositions temporaires permettra d'offrir un plus large regard sur les œuvres conservées dans les réserves. Le public sera ainsi invité à découvrir et à se délecter devant des chefs-œuvres présentés dans un parcours thématique où la mythologie et les arts religieux tiennent une place importante.

 

Musée Massey Mairie de Tarbes Musée Massey - BP 1329 65013 TARBES cedex 09 - Tél. : 05.62.44.36.95

E-mail : musee@mairie-tarbes.fr

Mairie de Tarbes

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Infos pratiques

Adresse

Jardin Massey 65000
Tarbes
Tél. : 05.62.44.36.95

Horaires d'ouverture hebdomadaires

10h à 12h et de 14h à 17h 30

Fermetures annuelles

Fermé le 1er mai

Site Web : Site officiel

Mémorial du Mont-Valérien

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© Charlotte Bourdon - ONACVG

Principal lieu d'exécution par l'armée allemande de résistants et d'otages en France pendant la Seconde Guerre mondiale, le Mont-Valérien est aujourd'hui un lieu qui, à travers ses actions souhaite faire partager son histoire et ses mémoires et ainsi faire découvrir le parcours de ceux "qui aimaient la vie à en mourir".


- La visite virtuelle -
- Plaquette à télécharger -

Télécharger la plaquette du mémorial du Mont-Valérien au format pdf


 

Consulter l'offre pédagogique >>>  mont valérien


Le Mont-Valérien a été le principal lieu d'exécution par l'armée allemande sur le territoire français pendant la Seconde Guerre mondiale. Ces hommes, assassinés parce qu'ils étaient résistants condamnés à mort ou otages, juifs et communistes, sont autant de rappels à notre histoire qui firent naturellement de ce site un Haut lieu de la mémoire nationale.

Après la guerre, le site est choisi par le général de Gaulle pour honorer la mémoire des "Morts pour la France" de 1939 à 1945. Il y inaugure le mémorial de la France combattante le 18 juin 1960. À l'intérieur du site, le "Parcours du Souvenir" permet de suivre le chemin de ceux qui allaient être fusillés : de la chapelle dont les murs gardent encore la trace des graffitis gravés par des condamnés, à la clairière, lieu des exécutions.

  • Les visites guidées

Les visites du mémorial du Mont-Valérien sont uniquement guidées et durent 1h30. Elles sont proposées en français, anglais, espagnol et allemand.

Des visites accessibles aux personnes en situation de handicap mental, visuel et auditif sont également proposées.

La réservation est obligatoire.

  • La programmation scientifique, culturelle et mémorielle

Le mémorial du Mont-Valérien propose une riche programmation qui permet de comprendre l'organisation répressive allemande sur le territoire français tout en valorisant la multiplicité des parcours des 1008 fusillés du Mont-Valérien.

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

1 avenue du professeur Léon Bernard 92150
Suresnes
01 47 28 46 35

Tarifs

Entrée et visite guidée gratuite (réservation obligatoire)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Basse saison (du 1er juillet au 31 août, puis du 1er novembre au 28 février) : de 9h à 17h. Haute saison (du 1er mars au 30 juin, puis du 1er septembre au 31 octobre) : de 9h à 18h.

Fermetures annuelles

Le 1er janvier, 1er mai, 15 août, 1er novembre et 25 décembre

Chapelle Mémorial de l'Aviation

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Chapelle Mémorial de l'Aviation . Source : tourisme64.com

Cette chapelle, construite en 1927, rend hommage aux pionniers de l'aéronautique disparus de 1912 à nos jours.

Cette chapelle, entièrement restaurée, a été construite en 1927. Elle est unique dans les archives de l'aviation. Sa collection rend hommage aux pionniers de l'aéronautique disparus de 1912 à nos jours.

Le territoire de la commune de Lescar a accueilli en 1908 la première école d'aviation des frères Wright. C'est là que le 9 janvier 1909, ils réussissent les premiers vols de 7 mn, puis de 4 mn. C'est dans cette école que les trois premiers pilotes français ont été formés : Paul Tissandier, le Comte de Lambert et le capitaine Lucas Girardville.

Ces quarante hectares de terrain du Pont-Long préfigurent l'actuelle école des troupes aéro-portées (E.T.A.P.). La promotion du site est assurée par l'Amicale culturelle de la Chapelle Mémorial de l'Aviation et du Hangar Guynemer.

 

Chapelle Mémorial de l'Aviation

Route d'Uzein 64230 Lescar

Tél : 05.59.77.83.32

 

Ouverture Jeudi 10h00 à 12h00 et 14h00 à 18h00

Visites sur rendez-vous

Tarifs : Gratuit

 

Mobile : 00 33 (0)6 13 69 21 67

Web : www.aviation-memorial.com

 

 

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Infos pratiques

Adresse

Route d'Uzein 64230
Lescar
Tél : 05.59.77.83.32

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Permanence le jeudi de 10 h à 16 h