Le Fort du Portalet

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Le fort du Portalet. ©Mariano64 – Source : http://www.topopyrenees.com

Ce fort des Pyrénées-Atlantique, conçu pour défendre la route du Somport est connu pour avoir servi de prison.

Le fort du Portalet, dans les Pyrénées-Atlantique, conçu pour défendre la route du Somport (vallée d'Aspe) est connu pour avoir servi de prison à Léon Blum, Edouard Daladier, Georges Mandel et Paul Reynaud en 1941 et 1942 puis au maréchal Pétain. Il est mis en oeuvre à la suite de l'ordonnance prise par Louis-Philippe du 22 juillet 1842 afin de protéger la frontière des Pyrénées d'une possible invasion espagnole.

La place est installée, à 765 mètres d'altitude, sur une falaise de la rive droite du Gave d'Aspe en aval d'Urdos. Elle prit le nom de l'ancien péage commercial médiéval, le "Portalet", de La Porte d'Aspe, situé 100 mètres plus bas. Le logement est composé d'une caserne, pour la troupe, et d'un pavillon des officiers tous deux construits sur deux niveaux. Un fortin supérieur à 3 bastions armés de batteries, protège les chemins du plateau du Rouglan et de la Mâture. La route et l'Urdos sont couverts par l'aménagement de galeries crénelées creusées dans la roche. Pourvu d'une dizaine de canons, la place forte peut accueillir plus de 400 hommes et bloquer le passage pendant au moins une semaine de siège.

Le 18e Régiment d'infanterie de Pau y est affecté à partir de 1871 . il y reste jusqu'en 1925. De là, il intervient en 1875-1876 contre les soldats Carlistes espagnols. A la veille de la Première Guerre mondiale, le fort est laissé à la disposition des civils, et ce jusqu'en 1940, lorsque le régime de Vichy y interne les citoyens jugés "responsables de la défaite" à l'issu du procès de Riom. Parmi eux figurent Léon Blum, Edouard Daladier, Georges Mandel, Paul Reynaud, Maurice Gamelin. Lorsqu'en novembre 1942, la Zone Libre est envahie, le secteur sert de position aux troupes allemandes.

Le fort sera libéré le 24 août 1944 par les Résistants aspois et les Guerilleros espagnols. A la Libération, le Portalet sert de lieu d'internement, d'août à novembre 1945, pour le Maréchal Pétain avant son transfert à l'île d'Yeu.

 

Office de Tourisme de la Vallée d'Aspe

Place Sarraillé 64490 Bedous

Tél. : 05 59 34 57 57

Courriel : aspe.tourisme@wanadoo.fr

 

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Infos pratiques

Adresse

64490
Urdos
Tél. : 05 59 34 57 57

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Pendant les vacances scolaires et les mercredis après midi juillet et août

Citadelle de Saint-Jean-Pied-de-Port

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Vue aérienne de la Citadelle. Source : http://www.st-jean-pied-de-port.fr

Construite à l'emplacement de l'ancien château fort des rois de Navarre, la Citadelle domine la ville protégée par des murailles.

Capitale de Basse-Navarre, voie de passage importante pour la traversée des Pyrénées, Saint Jean Pied de Port, en basque Donibane Garazi est fondée à la fin du XIIe siècle sous le règne des derniers rois de Navarre afin de protéger le passage de la rivière et l'accès aux cols de Roncevaux et de Bentarte.

Construite à l'emplacement de l'ancien château fort des rois de Navarre, la Citadelle, récemment restaurée, domine la ville protégée par des murailles. Elle est un bel exemple du système défensif des places fortes «à la Vauban», avec glacis, fossés, murailles flanquées de bastions et garnies de meurtrières, bouches à feu, ponts dormants, ponts-levis et herses.

Édifiée en 1628, sous Richelieu, dans un contexte de guerres de religion et de conflits franco-espagnols par le Chevalier Deville, elle est ensuite remaniée par Vauban. Vauban améliore le système défensif, composé de quatre bastions, et prévoit des ouvrages extérieurs tels que les redoutes, ainsi que la fortification de l'ensemble de la ville - seuls la première partie du projet sera exécutée. Une rampe d'accès permet de l'atteindre. De la demi-lune ouest, la vue s'ouvre sur la ville et le bassin de Cize. Autour de la cour intérieure et contre le rempart, construits au-dessus de casemates souterraines voûtées, se serrent les casernes, le pavillon du gouverneur et sa chapelle, les poudrières et le puits.

En 1793 et 1794, c'est à partir de cette position militaire que s'ordonnent toutes les expéditions contre l'Espagne aux cours desquelles s'illustrent les Volontaires, puis les 10 compagnies de Chasseurs Basques sous le commandement du futur Maréchal Harispe. En 1814, la Citadelle ne céde pas à la pression des troupes anglo-hispanico-portugaises et la guerre prend fin avant qu'elle ne soit rendue. Pendant la guerre de 1914-18, des prisonniers allemands et des disciplinaires Français y sont enfermés. Les lieux serviront de caserne jusqu'en 1923.

Devenue propriété municipale, la Citadelle a hébergé de 1936 à 1939, 500 enfants réfugiés basques de la guerre civile espagnole. La forteresse est occupée par un collège d'enseignement secondaire.

 

Mairie de Saint-Jean-Pied-de-Port
13 place Charles de Gaulle 64220 Saint-Jean-Pied-de-Port
Tél. : 05.59.37.00.92

Fax : 05.59.37.99.78
E-mail : mairie.stjeanpieddeport@wanadoo.fr


Horaires d'ouverture du lundi au vendredi de 08h30 à 12h00 et de 14h00 à 17h30

 

Office du tourisme

14, Place Charles de Gaulle 64220 Saint-Jean-Pied-de-Port
Tél. : 05.59.37.03.57

Fax : 05.59.37.34.91
E-mail : saint.jean.pied.de.port@wanadoo.fr

 

Pyrénées-basques

Mairie de Saint-Jean-Pied-de-Port

 

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Adresse

Chemin de la citadelle 64220
Saint-Jean-Pied-de-Port
Tél. : 05.59.37.00.92Fax : 05.59.37.99.78 Office du tourisme14, Place Charles de GaulleTél. : 05.59.37.03.57Fax : 05.59.37.34.91 saint.jean.pied.de.port@wanadoo.fr

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du lundi au vendredi de 08h30 à 12h00 et de 14h00 à 17h30

Le fort de Socoa

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Fort de Socoa. ©Maison du Littoral Basque. Source : http://www.pepsocoa.com/

Ce fort des Pyrénées-Atlantiques offre un bel exemple d'association de l'architecture militaire médiévale au système de fortification de type Vauban.

La frontière avec l'empire de Charles Quint est une préoccupation des rois de France dès le XVIème siècle. Le secteur basque, voie naturelle vers l'Espagne, est visité par nombre d'ingénieurs. Henri IV souhaite bâtir une forteresse pour protéger Saint-Jean-de-Luz et les villes environnantes des invasions espagnoles. Des conflits d'intérêts entre les communes retardent cependant le projet, finalement réalisé par Louis XIII. En 1636, les Espagnols envahissent la côte, poursuivent les travaux et renomment la citadelle en "Fort de Castille". Au gré des revers militaires, la région retourne sous souveraineté française. L'ouvrage est achevé et prend le nom de Socoa. En 1686, Vauban, en tournée d'inspection dans les Pyrénées, visite le Pays Basque. Il propose alors de renforcer le fort de Socoa en utilisant les vestiges laissés par les Espagnols à la suite de la Guerre de Trente Ans. L'ingénieur projette de construire une jetée de protection afin d'améliorer l'accès au fort.

Les travaux, commencés peu après, durent jusqu'en 1698. Ils sont dirigés par Fleury. Au terme des modifications, la tour est surélevée de deux étages, qu'il couronne de merlons et d'un mâchicoulis. Le site sera aussi doté d'une caserne et d'une chapelle. L'enceinte, remodelée par la suite, aura les contours actuels sous la Régence (1723).

Réinvesti par les Espagnols en 1793, le fort est occupé par les troupes britanniques en 1814 qui l'utilisent comme appui de protection de la baie, lieu d'approvisionnement des hommes installés dans l'arrière-pays. La paix revenue, le fort de Socoa est réparé en 1816-1817.

 

Office municipal de tourisme

Tél : 05.59.27.27.08

Fax : 05.59.27.03.21

e-mail :omt@ville-pau.fr

 

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Infos pratiques

Adresse

Avenue du commandant Passicot 64500
Socoa
Tél : 05.59.27.27.08Fax : 05.59.27.03.21

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Courriel : :omt@ville-pau.fr

Musée Historique de Biarritz

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St Andrew's Church de Biarritz Historical Museum. Source : eurobishop.blogspot.fr

Situé depuis 1986 dans l'ancienne église anglicane désaffectée de Saint-Andrew.

L'association des Amis du Vieux Biarritz est à l'origine du musée historique de Biarritz.

Situé depuis 1986 dans l'ancienne église anglicane désaffectée de Saint-Andrew, construction néo-gothique de la fin du XIXe siècle, il rassemble des documents, des objets, des uniformes, des tableaux (E. King, A. Zo, Aubépine...), des affiches, des objets, du mobilier, des documents iconographiques, des portraits des personnalités, qui présentent les différentes époques de la vie de Biarritz, simple village de pêcheurs au Second Empire, puis de la guerre de 1870 à 1930.

Le porche rend hommage aux officiers anglais tombés lors des guerres napoléoniennes dont Biarritz et les environs furent le théâtre en 1814.

Dans le choeur sont rassemblés différents souvenirs du Second Empire, lorsque le couple impérial établit sa résidence d'été à Biarritz dans la Villa Eugénie. On y trouve également une maquette du train impérial, une tapisserie en soie ramenée lors de la campagne de Chine en 1860.

Les drapeaux du 40e bataillon de la Garde et un drapeau du Ier régiment de Grenadiers rappellent le courage des hommes qui les lacérèrent volontairement pour ne pas les livrer aux ennemis à Sedan. D'autres pièces sont exposées : un dessin et un gant du Prince impérial, une lettre manuscrite et un châle de l'Impératrice, un portrait de Napoléon III par Winterhalter, etc.

 

Musée Historique de Biarritz

St Andrew's - rue Broquedis (quartier des Halles)

Tel : +33 (0)5 59 24 86 28

museehistoriquebiarritz@orange.fr

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Infos pratiques

Adresse

Rue Broquelis - 64200
Biarritz
Tel : +33 (0)5 59 24 86 28

Tarifs

Plein tarif : 4 €Tarif étudiants et chômeurs : 2 €gratuit pour les moins de 10 ansGroupes (plus de 10 personnes) : 3 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert du mardi au samedide 10h à 12h30 et de 14h à 18h30.Juillet et août de 10h30 à 13h00 et de 14h30 à 18h30

Fermetures annuelles

Fermé le dimanche, le lundi et jours fériés.

Chapelle impériale - Biarritz

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Chapelle impériale. ©Gilles.Deletang @ ExcuseMyEnglish.fr

La chapelle impériale, érigée en 1864 à la demande impériale d'Eugénie de Montijo, est un mélange de style roman-byzantin et hispano-mauresque.

Biarritz, petit village de pêcheurs à la baleine, est rapidement devenue sous l'influence de Napoléon III et de l'Impératrice Eugénie un lieu de villégiature couru.

En 1854, Napoléon III achète, dans les environs du village de Biarritz, vingt hectares de terrain et y fait construire la Villa Eugénie, l'actuel Hôtel impérial. La chapelle impériale a été construite sur le domaine impérial de Biarritz par l'architecte Boeswillwald en 1865, à la demande impériale d'Eugénie de Montijo. Elle est un mélange de style roman-byzantin et hispano-mauresque. Elle est dédiée à la vierge noire mexicaine Notre-Dame de Guadalupe et a été classée monument historique en 1981.

Bâtie en briques, elle se compose d'une nef unique précédée d'un porche et terminée par une abside semi-circulaire. L'intérieur surtout est remarquable : il conjugue différents styles historicistes et fait appel à des techniques et matériaux variés : azulejos, peintures murales, médaillons en émail. La peinture de Steinheil au cul-de-four est le point d'orgue de ce décor.

Le bâtiment fait l'objet d'une campagne de restauration menée par le service des Monuments historiques du ministère de la culture.

 

La Chapelle Impériale

Rue Pellot 64200 Biarritz

Tél : 05 59 22 37 10

 

Horaires

Fermée janvier et février

Mars - Novembre -Décembre Samedi de 14H30 à 17H

Avril - Mai - Octobre Samedi de 14H30 à 18H

Juin - Juillet -Août - Septembre Jeudi et Samedi de 14H30 à 18H

 

Mairie de Biarritz

64200 Biarritz

Tél. : 05 59 41 59 41

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Infos pratiques

Adresse

Rue Pellot 64200
Biarritz
Tél : 05 59 22 37 10

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Mars-Novembre-Décembre : Samedi de 14H30 à 17HAvril-Mai-Octobre : Samedi de 14H30 à 18HJuin-Juillet-Août-Septembre : Jeudi et Samedi de 14H30 à 18H

Fermetures annuelles

Fermé janvier et février

Citadelle de Bayonne

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© Mathieu Prat

La Citadelle de Bayonne, chef d'oeuvre de Vauban, compte parmi les ouvrages fortifiés de cette magnifique ville.

Castrum de Lapurdum dont des vestiges sont encore visibles autour de la cathédrale, Bayonne, affiche déjà sa vocation militaire à l'époque romaine.

Point stratégique de passage vers l'Espagne et point de contrôle des communications fluviales entre le front de mer et les terres, la cité est pourvue au fil des siècles d'ouvrages défensifs conséquents. Les remparts ainsi que trois ouvrages fortifiés : le Château Vieux, le Château Neuf, la Citadelle, tous en majeure partie conservés, en sont les témoins.

A partir du XVème siècle, lorsque les armées de Dunois s'emparent de Bayonne pour le compte du roi de France Charles VII, la place de Bayonne devient stratégique. François Ier dote alors la ville d'une enceinte. Vauban la modernise à partir de 1680. Sa venue dans les Pyrénées entraîne une réorganisation du système de défense de la frontière espagnole dont Bayonne devient le pivot, appuyée par les citadelles de Navarrenx et Saint-Jean-Pied-de-Port. Il supervise la construction et l'amélioration des remparts et de ses portes. Il construit ou consolide également les bâtiments du Château Vieux. Le mur d'enceinte de la ville est ainsi réparé, le vieux donjon intérieur rasé. Il crée en particulier une citadelle sur la rive droite de l'Adour, le Château Neuf. Ferry, son disciple, en dirigera les travaux.

La citadelle est utilisée au XVIIIème siècle et, en 1750, une garnison de 2 000 hommes y est stationnée. Afin d'appuyer la Citadelle, les ingénieurs suivants installent des redoutes aux alentours afin de défendre les flancs Sud de la place. La citadelle de Bayonne connaît ses dernières heures militaires en 1814 lors des affrontements entre les troupes anglo-hispano-portugaises menées par Wellington et celles du Maréchal Soult.

Les lieux sont actuellement occupés par le 1er Régiment Parachutiste d'Infanterie de Marine. La citadelle ne se visite que lors des journées portes ouvertes.

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Infos pratiques

Adresse

avenue de la citadelle 64100
Bayonne
05 59 46 09 00

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Fermé au public

Fermetures annuelles

Pas de tarifs

Seyre

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Grange où ont vécu les enfants. (à gauche) Source : www.couleur-lauragais.fr - auteur : Jean Odol - (à droite) Source : http://membres.lycos.fr/arbrebaz/presentation.htm

Cette commune, près de Nailloux, conserve le souvenir du passage d'une centaine d'enfants juifs allemands...

La commune de Seyre, près de Nailloux, conserve le souvenir du passage d'une centaine d'enfants juifs allemands. Ils y ont séjourné de l'été 1940 au printemps 1941 et laissé sur les murs de dépendances du château des dessins plein de vie.

Devenus orphelins après la nuit de cristal et la vague d'actions antisémites qui parcourt l'Allemagne nazie, nombre d'enfants juifs allemands se réfugient en Angleterre, en Belgique et en France où ils sont pris en charge par des oeuvres caritatives.

Chassés de Belgique par l'offensive de la Wehrmacht en mai 1940, cent d'entre eux, âgés de 3 à 15 ans, après un voyage de six jours dans des wagons à bestiaux, gagnent Villefranche de Lauragais puis Seyre (à 10 km au Sud de Villefranche de Lauragais et 4 km de Nailloux).

Sur place, le maire de Seyre et le propriétaire du château ainsi que des dépendances, M. Capèle, les prennent en charge, ce dernier occupant alors de hautes fonctions dans la Croix-Rouge française.

Les conditions de vie des réfugiés sont très modestes pour les quatre-vingt cinq (enfants et encadrement) : deux salles, une cuisine et des toilettes dans la cour, ni eau, ni chauffage.

Le ravitaillement est le principal problème. La Croix-Rouge Suisse avec laquelle M. Capel d'Hautpoul a des contacts envoie du sucre, du lait en poudre mais l'essentiel des vivres reste à se procurer sur place avec beaucoup de mal. La base de l'alimentation est alors le maïs à l'eau : le milla. Le difficile hiver 1940-1941 conduit la Croix-Rouge Suisse à leur trouver des locaux plus confortables.

Le château de La Hille en Ariège est alors choisi. Sur les murs du village et du bâtiment, que l'on appelle encore aujourd'hui "l'orphelinat", les enfants ont laissé plusieurs dessins en couleur : les " Petits cochons ", un chat avec un violon, l'église, un moulin à eau.

 

Hôtel de ville

31560 Seyre

Tél. : 05.62.71.26.25


 

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Adresse

31560
Seyre
05 62 71 26 25

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre

Fort de Sucy-en-Brie

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Le fort de Sucy-en-Brie. Source : http://www.tourisme-valdemarne.com/

Ce fort est un des éléments de la deuxième ceinture fortifiée de Paris mis en place par le général Séré de Rivières.

Le Fort de Sucy-en-Brie est un des éléments de la deuxième ceinture fortifiée de Paris. Ce système défensif est mis en place par le général Séré de Rivières en complément de celui établi sur la nouvelle frontière de l'Est après 1871.

En 1870-1871, les Allemands firent du village de Sucy un des points d'appui de leurs lignes de tranchées. L'état-major tira les leçons de du siège de Paris en 1870, et décida de construire une ligne de dix-huit ouvrages pour tenir à distance un assaillant éventuel.

Pour le fort de Sucy, il s'agit d'avoir sous le feu de son artillerie les voies de pénétration constituées par les routes nationales de Paris vers Strasbourg (N°4) et Mulhouse (N° 19). De cette position, les Prussiens purent
en effet bombarder la presqu'île de St-Maur. Il devait aussi interdire le débouché du bois Notre-Dame, extension de la forêt d'Armainvilliers où l'ennemi pourrait s'installer en cas de siège.

Edifié de 1879 à 1881, sa construction, qui a coûté presque 20 000 Euros, est en maçonnerie et sa protection est assurée par des massifs de terre qui devaient permettre de subir, sans dommage, les impacts des obus tirés avec de la poudre noire. Mais très vite, la mélinite rendit ces protections insuffisantes et il fallut renforcer les forts, à peine achevés, par des carapaces en béton, la plupart des forts de l'Est le furent.

Le projet de 1911 prévoyait 4 300 Euros de travaux de modernisation. On devait établir trois abris de rempart bétonnés, deux tourelles de mitrailleuses et des observatoires. En 1914, le fort ne contenait que 14 canons sur le rempart et 10 dans ses caponnières.

Par manque de crédits, les forts d'Ile-de-France ne furent pas modernisés : en octobre 1913, il fut envisagé d'établir des canons de 75 anti-aérien sur plate-forme dans le fort, mais c'est un projecteur de 110 cm qui fut installé en fin 1914 . deux pièces de 75 mm anti-aérien furent toutefois mises en place en 1915.

A part la mise en place de canons lourds de D.C.A. vers 1935, le fort de Sucy servit peu pendant les deux guerres mondiales. Malgré la destruction du dépôt de munitions de la caserne le 22 août 1944, il nous est parvenu avec ses éléments d'origine en parfait état : bâtiment d'entrée, casemate dans le fossé, plate-formes de tirs.

A l'origine, ce fort à massif central présentait une face, deux flancs et une gorge en deux parties, battus par une caponnière double, une simple et une de gorge, l'ensemble étant ceint par un fossé de 9 mètres de largeur. La caponnière double de gorge avait la particularité d'être traversée par l'entrée et accolée à l'avant des corps de garde. L'entrée était fermée par un pont roulant et précédée d'un curieux coffre crénelé dans la contrescarpe.

L'escarpe, cependant, semi-détachée de 4,5 m de haut était mal protégée des obus ennemis qui pouvaient passer en rasant le sommet de la contrescarpe de 5 m de haut seulement. Le rempart portait 11 traverses avec abris.

Deux traverses étaient pourvues de casemates à canon. La caserne, placée sous le massif central avec le magasin pour 67 tonnes de poudre, pouvait abriter 372 hommes et 10 officiers, une citerne et différents magasins. Abandonné par l'armée, envahi par la végétation, il a été acheté par la commune de Sucy en 1970. Depuis 1996, une association de bénévoles essaie de redonner au Fort son aspect d'origine et cherche à ranimer le site.

 

Fort de Sucy-en-Brie

Allée du général Séré de Rivière 94370 Sucy en Brie

 

L'association "A La Découverte du Fort de Sucy"

14 Place du Clos de Pacy

BP58

94370 Sucy en Brie

06 14 96 37 20 - contact@defenseparis.fr

 

Mairie de Sucy-en-Brie

Tél. 01 49 82 24 50 - Fax 01 49 82 24 61

 

Visite guidée le premier dimanche de chaque mois à 15h.

Pour les groupes (plus de 15 personnes), prendre rendez-vous.

 

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Infos pratiques

Adresse

Al. du G. Séré de Rivière - 94370
Sucy-en-Brie

Monument de Champigny

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Ossuaire - Monument 1870. © Didier Rullier

Entre 1870 et 1918, Champigny-sur-Marne a été appelé communément « Champigny-la-Bataille » rappelant le combat le plus lourd rencontré lors du siège de Paris.

La paix revenue, une sépulture décente et définitive est donnée aux victimes de ce combat dans les cimetières communaux voisins de Champigny.

Mais, en souvenir des combattants français et allemands tombés dans la lutte et dont l'identification avait été impossible, le département de la Seine fit édifier, à Champigny même, un monument commémoratif autour duquel l'Etat fit construire une crypte. Après avoir été adversaires sur les lieux où ils sont tombés, plusieurs milliers de militaires des deux camps y reposent désormais dans la paix. L'architecte Rivière a conçu l'ensemble et dirigé l'exécution du projet.

Elevé sur un terrain d'une superficie de 925 m2 75, le monument extrêmement sobre, est une stèle en pierre de Lorraine à base carrée, de 5m75 de hauteur. Une pyramide peu élevée la surmonte, soutenue par quatre têtes formant avec des feuilles d'angle un couronnement complet. Sur la face qui regarde la rue, est sculpté un bouclier recouvrant une palme. Des couronnes d'immortelles en bas-reliefs ornent les trois autres faces. Sobre et concise, une seule inscription y figure : Monument élevé par l'Etat à la mémoire des soldats morts pendant le siège de Paris bataille de Champigny.

La crypte est une vaste galerie de plan rectangulaire qui entoure le monument. elle est large de 2m60. En arrière, sa base, parallèle à la route, mesure 30m5. Dans le sens de la largeur, les galeries qui y aboutissent sont longues de 19m5 chacune. Ces couloirs souterrains entourent 31 caveaux. Au centre, une grille de fer forgé permet de voir l'autel de pierre d'un petit oratoire. Des plaques de granit de Belgique portent les noms et numéros des divers corps engagés.

A l'extérieur, en bordure de la route, une grande grille en fer scellée dans des piliers en pierre, forme la clôture d'un espace isolant, sur lequel débouchent les deux portes donnant accès aux galeries intérieures. Le talus du terre-plein dans lequel est établie la crypte est revêtu d'un mur en meulière dans l'axe des galeries, et garni de deux escaliers en granit conduisant, à l'origine, à un jardin depuis transformé en terrasse aménagée au-dessus de la construction et autour de la stèle.

Sur le mur de façade de l'ossuaire et dans son axe principal, a été gravée sur une plaque en pierre une inscription en français et en allemand dont le libellé est le suivant : Des combattants français et allemands inconnus tombés au cours de la bataille de Champigny-sur-Marne pendant le siège de Paris 1870-1871 reposent en cet ossuaire

Aux quatre angles de la terrasse sont exposés quatre canons de l'époque. Deux autres semblables se trouvent aux deux extrémités de la cour d'entrée. L'ouvrage est entouré de trois côtés de fossés profonds avec glacis et banquette jusqu'aux clôtures. Sur la partie supérieure gauche a été aménagée une terrasse-jardin engazonnée et plantée d'arbres avec un mur de soutènement en façade de la route.

Cet édifice date de 1873. La crypte fut construite plus tard et inaugurée le 2 décembre 1878. Sa remise en état s'imposait en raison du temps écoulé. Pour ce motif, et afin de perpétuer la mémoire de leurs morts, les gouvernements de l'Allemagne Fédérale et de la République française l'ont fait restaurer en 1968-1969.

 

Monument commémoratif de la crypte de Champigny

47 rue du monument

94500 Champigny-sur-Marne

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Infos pratiques

Adresse

32 rue du monument 94500
Champigny-sur-Marne

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessibilité toute l'année

Musée de la Résistance nationale

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Le Musée rassemble les plus importantes collections relatives à la résistance française pendant la Seconde Guerre mondiale.

Site officiel     Facebook du MRN
Ressources pédagogiques  Educ@def

Renseignez-vous par téléphone au 01 49 83 90 90 ou par mail : reservation@musee-resistance.com

L’Espace Aimé Césaire, nouveau lieu des expositions ouvert au public (renseignements ici)

Le Musée de la Résistance nationale, c’est un collectif qui œuvre pour répondre à une nécessité essentielle : transmettre l’histoire et la mémoire de la Résistance.

L’espace muséographique et pédagogique

Ce bâtiment offrant 1 000 m2 d’exposition sur trois niveaux et un auditorium de 120 places abrite les nouveaux espaces muséographiques et pédagogiques ainsi que les expositions temporaires du nouveau MRN.
Le bâtiment idéalement situé dans le centre-ville de Champigny-sur-Marne rend le MRN plus accessible par les transports en commun et plus proche de ses publics.
Grâce à une très riche collection, la nouvelle exposition permanente met en avant tous les aspects et tous les enjeux de l’histoire et de la mémoire de la Résistance. Une programmation culturelle vient compléter les contenus proposés aux visiteurs et aux citoyens désireux de mieux comprendre les enjeux d’aujourd’hui, qu’éclaire cette histoire.
L’Espace Aimé Césaire permet également de développer une programmation scientifique, pour rendre plus accessible les avancées de la recherche.

Espace Jean-Louis Crémieux-Brilhac : le centre de conservation et de recherche

Le continuel enrichissement de la collection depuis 1965 (250 000 pièces environ en 1985, près d’un million aujourd’hui) nécessite de nouveaux espaces de réserves créés dans les locaux abritant le musée actuel.
Le site historique, avenue Marx-Dormoy, va ainsi devenir un grand centre de conservation et de consultation des collections ainsi que le siège des deux associations mères du projet.
Au total, la collection du MRN, qui dépend depuis novembre 2000 d’une convention avec les Archives nationales, a été constituée de plus de 5 000 dons. Elle représente un ensemble exceptionnel sur l’histoire de la Résistance nationale, sa mémoire et les travaux historiques qu’elle suscite. Elle illustre par son ampleur et sa diversité les parcours de milliers de résistants : hommes et femmes, Français, immigrés et étrangers ; anonymes et personnalités.

 

 

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Infos pratiques

Adresse

40 quai Victor Hugo 94500
Champigny-sur-Marne
01 49 83 90 90

Tarifs

https://www.musee-resistance.com/votre-visite/tarifs-et-reservations/

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du mardi au vendredi : 14h-18h Samedi et dimanche : 14h-19h