Musée de l'Air et de l'Espace

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Les premières machines volantes. Source : Musée de l'Air et de l'Espace

Pour voler comme l'oiseau et se rapprocher des étoiles, l'homme a rêvé,

imaginé puis construit des machines de toute sorte...

Agenda culturel des musées Défense

Consulter l'offre pédagogique du musée (Première Guerre mondiale) >>>  musée air et espace

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...Ballons, avions, hélicoptères, fusées, satellites. C'est l'histoire de ce rêve enfin réalisé que raconte le Musée de l'Air et de l'Espace situé sur le site de l'Aéroport de Paris-Le Bourget.

C'est le plus ancien musée de l'aéronautique au monde. Il retrace la merveilleuse aventure des pionniers du début de notre siècle, départ d'un voyage, qui 50 ans plus tard, conduira les hommes sur la lune.

Créé au lendemain de la première guerre mondiale, il s'installe sur l'aéroport du Bourget en 1975.

Depuis l'ouverture de la grande galerie où sont exposés les appareils les plus anciens et l'inauguration en avril 1995, de deux nouvelles salles, le musée de l'air et de l'espace présente à travers une collection de près de 200 appareils et 300 objets d'art, un panorama complet de l'épopée aérospatiale, allant des premières montgolfières en 1793, à la fusée Ariane 5.

 

Musée de l'Air et de l'Espace
Aéroport de Paris - Le Bourget BP 173
93352 Le Bourget Cedex France

 

Renseignements :

+33 (O)1 49 92 70 00
Accueil du musée :
+33 (O)1 49 92 70 62

 

Accès :

Aéroport de Paris-Le Bourget, à moins de 10 mn de Paris par l'A1. 2e arrêt de bus (ligne 350) après la Porte de la Chapelle. Il est aussi accessible par la N2, le métro (M7) et le RER B (+ bus 152).

 

Coordonnées GPS :

Degrés Décimaux - Latitude 48.9479878 | Longitude 2.4370116
Degrés, Minutes, Secondes - N 48°56'52.756'' | E 2°26'13.241''

 

 

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Infos pratiques

Adresse

Aéroport de Paris - 93352
Le Bourget
Renseignements 01 49 92 70 00Accueil du musée 01 49 92 70 62

Tarifs

1 animationTarif plein : 8 €Tarif réduit : 6 €2 animationsTarif plein : 13 €Tarif réduit : 10 €3 animationsTarif plein : 16 €Tarif réduit : 12 €• Audioguides (français, anglais, allemand) - Tarif unique 3 €• Mini-visites guidées (1er week-end du mois) - Tarif unique 5 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du mardi au dimanche :de 10h00 à 18h00, du 1er avril au 30 septembre,et de 10h00 à 17h00, du 1er octobre au 31 mars.

Fermetures annuelles

Le 25 décembre et le 1er janvier.Fermeture hebdomadaire le lundi.

Fort de Champigny-sur-Marne

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Le fort de Champigny-sur-Marne. Source : http://www.tourisme-valdemarne.com/

Construit après la guerre de 1870, le fort appartient à la première ceinture défensive de Paris. Son organisation est celle d'un fort type "Séré de Rivières".

Construit après la guerre franco-prussienne de 1870-1871, le fort de Champigny-sur-Marne est destiné à la protection de la capitale. Il appartient au premier réseau défensif imaginé par Séré de Rivières. Il est construit entre 1878 et 1880 et occupe une surface de 4 hectares. Son emplacement est déterminé par en fonction des leçon de la guerre : les Prussiens avaient établi en décembre 1870 deux batteries juste à l'Ouest de ce site. Classé en 2e urgence par la loi de 1874, son rôle est d'interdire la voie ferrée vers Troyes et d'occuper le site des batteries prussiennes de 1870.

Ce fort à massif central se compose d'une face, deux flancs et une gorge. Le fossé limité par une contrescarpe et une escarpe semi-détachée, est battu par une caponnière double, une simple et une de gorge. La crête du rempart est coupée par 13 traverses dont 6 avec abri. L'une des traverses nord abrite le magasin à poudre (80 t de contenance). Un passage sous une des traverses sud a été construit de manière à servir de casemate pour le tir indirect. Le fossé se franchit sur un pont de bois, mais le couloir d'entrée est fermé par un pont escamotable et une porte blindée.

La caserne enferme une cour pavée. Sa moitié est abrite au rez-de-chaussée et à l'étage, les hommes et les sous-officiers, soit une capacité d'accueil de 388 hommes. Il faut y ajouter une citerne et différents magasins. Les corps de garde de l'entrée sont accolés à la partie ouest de la caserne qui loge les officiers. Les voûtes sont en maçonnerie de moellons. Les planchers entre les étages sont en briques. Le projet de 1911 prévoyait 4300 Euros de travaux de modernisation. On devait établir trois abris de rempart bétonnés, deux tourelles de mitrailleuses et des observatoires. En 1914, le fort ne contenait plus que 10 canons sur le rempart et 10 dans les caponnières.

Pendant la Première Guerre mondiale ses batteries armées de 10 pièces de 12 et 15 cm, ont tiré sur le plateau d'Avron. Les carrières ont été utilisées pour abriter des troupes, des approvisionnements et une ambulance. En 1939-1940, le fort est occupé par la défense anti-aérienne. La caserne est incendiée en juillet 1944. Le fort a été déclassé en 1965 et remis à l'administration des Domaines en 1974. Un arrêté minstériel du 16 mai 1979 l'a inscrit sur l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques. Depuis 1984, il est en restauration.

 

Fort de Champigny-sur-Marne

140 bis, rue Aristide-Briand 94430 Chennevières-sur-Marne

Tél.: 01.45.94.74.74

e-mail : communication@ville-chennevières.fr

 

Arrêt bus : "Fort de Champigny"

 

Le fort se visite lors des journées du patrimoine uniquement

 

Ville de Chennevieres

 

Quizz : Forts et citadelles



 

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Infos pratiques

Adresse

140 bis, rue Aristide-Briand 94430
Chennevières-sur-Marne
Tél.: 01.45.94.74.74

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Le fort se visite lors des journées du patrimoine uniquement

Le Fort du Taureau

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Château du Taureau dans la baie de Morlaix. Photo : Bulo78

Splendide citadelle ancrée sur un îlot de la Baie de Morlaix dans le Finistère, ce Château connaît un étrange destin, depuis plus de 4 siècles.

Le château du Taureau est une splendide citadelle ancrée sur un îlot de la Baie de Morlaix dans le Finistère. Ce château connaît un étrange destin, depuis plus de quatre siècles. Les travaux de construction démarrent vers 1542 afin de protéger les habitants de Morlaix des attaques et des pillages. En effet, en 1522, les Anglais remontent le Dossen jusqu'au fond de l'estuaire que ferme Morlaix. La ville est pillée mais sauvée par ses habitants.

C'est ainsi que pour se prémunir d'une nouvelle invasion, les Morlaisiens construisent vingt ans plus tard, à leurs frais, le fort du Taureau, à l'entrée de l'estuaire. Jusque sous le règne de Louix XIII, le gouverneur du fort était anobli . les Morlaisiens se disputaient le poste. Ce premier fort comporte une enceinte de 6,50 mètres, soit la moitié de sa hauteur actuelle.

En 1661, Louis XIV décréte le fort propriété royale, en fait une prison d'État et y installe une garnison. Cependant, dans un contexte de conflits incessants, la Bretagne occupe, par sa proximité géographique avec l'Angleterre, une position hautement stratégique.

En 1680, Vauban renforçe le fort du Taureau. Le fort est ainsi entièrement reconstruit, à l'exception de la tour française, pour qu'il soit plus solide et plus grand. L'édifice, construit essentiellement en granite de l'île voisine de Callot, a une forme oblongue qui épouse celle du rocher. Il mesure 60 mètres de long, 12 mètres de large et 12 mètres de haut pour une surface bâtie de 1 450 m2. On y trouve 11 casemates qui peuvent recevoir chacune un canon. Le fort abrite également les logements des soldats et des officiers, deux cachots, une cantine et une cuisine, une chapelle et des latrines.

Mais avant son complet achèvement, suivant en cela le déclin de la ville de Morlaix, la forteresse est détournée de sa vocation initiale et utilisée comme prison dès 1721. Le dernier à y être emprisonné fut le célèbre communard Louis Auguste Blanqui en 1871.

Il est désarmé en 1890 puis classé monument historique dès 1914.

Durant l'été 1930, la famille de Vilmorin en fait sa villégiature. Dans les années 1960, il devient une école de voile, jusqu'en 1980.

Face à son délabrement et grâce à la volonté de nombreux acteurs locaux et étatiques, des travaux de restauration sont engagés à partir de 1998. Le château est donc restitué au public en 2004.


1542 : Un premier château voit le jour à l'initiative et à la charge des habitants de Morlaix. 1689 : Première visite de Vauban. 1745 : Achèvement des travaux de reconstruction. 1871 : Départ du dernier prisonnier, le communard Louis-Auguste Blanqui. 1890 : Désarmement militaire. 1914 : Le château, propriété de l'Etat, est classé « Monument Historique ». 1930 : Un particulier, Mélanie de Vilmorin, le loue comme villégiature d'été jusqu'en 1937 1982 : Fermeture de l'école de voile créée en 1960

 

Le Fort du Taureau


Auprès des offices du tourisme Carantec : 02.98.67.00.43

Réservation de billets Tél. : 02.98.62.29.73

 

Morlaix : 02.98.62.14.94 e-mail : Tourisme@morlaix.cci.fr

Plougasnou "Saint-Jean-du-Doigt" Plouezoc'h : 02.98.67.31.88

 

Le site du château du Taureau

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

29600
Morlaix
02 98 62 29 73

Musée Paul Voivenel

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Monument aux morts de Capoulet-et-Junac du scupteur Antoine Bourdelle. © GNU Free Documentation License

Lieu dédié au Docteur Paul Voivenel (1880-1975), spécialiste des gaz de combat, lors de la Première Guerre mondiale. Situé à Capoulet-Jurac, au premier et second étages de la maison "renatale" de ce médecin qui fut le premier à décrire le syndrome de "peur morbide acquise" chez les combattants.

Le musée rassemble les souvenirs d'une vie consacrée à la médecine, à la littérature et au rugby.

Durant ses études de médecine, en 1899, il va s'adonner à un sport qui s'appelle encore "la barette" et qui va devenir le rugby.

Sa passion pour ce sport le conduit à fonder la ligue des Pyérénes et à signer, sous le pseudonyme de "La Sélouze", de nombreuses chroniques dans la Dépêche du Midi et dans le Midi Olympique.

Il fait ériger le Monument aux Sports à Toulouse, en hommage aux morts de la guerre.

Le conflit terminé, il rassemble ses notes dans "Avec la 67ème Division de réserve", grand prix de l'Académie Française.

Auteur de cinquante et un ouvrages, cet humaniste s'est consacré à la neuro-psychiatrie. 

Chef de clinique à Toulouse en 1914, il exerce sur le front en tant que responsable d'une ambulance de campagne.

Son action dans le domaine littéraire le conduit à tenir des rubriques dans le Mercure de France, le Figaro etc.

Il se lie d'amitié avec Paul Léautaud, Paul Valéry, François Mauriac, Francis Carcot, Marie de Saint Exupéry, Camille Mauclair notamment. 

Le Musée présente un ensemble de documents originaux, manuscrits, photographies, aquarelles, sculpture, souvenirs de la grande guerre, témoignage d'une vie d'engagement.

 

Musée Paul Voivenel

09400 Capoulet-et-Junac

Tél. : 05 61 05 12 57 / 67 79

E-mail : capoulet.junac@wanadoo.fr

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Infos pratiques

Adresse

09400
Capoulet-et-Junac
05 61 05 12 57

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 15 juillet au 15 août : de 10h30 à 12h et de 14h30 à 18h.Hors saison: sur rendez-vous.

Mémorial de l'Alsace Moselle, Schirmeck

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Mémorial de l'Alsace-Moselle (Bas-Rhin). Source : GNU Free Documentation License.

Le Mémorial d'Alsace Moselle transmet l'histoire d'une région ballotée d'un pays à l'autre au gré des guerres et présente les bases de la construction européenne.


Consulter l'offre pédagogique du mémorial >>>  Schirmeck


Schirmeck. Surplombant la vallée, dans son écrin de verdure, un vaste bâtiment à la façade de verre semble s'élancer fièrement vers le ciel. En son coeur, les méandres de l'Histoire, les souffrances et les abnégations de milliers d'hommes, de femmes, d'enfants, y sont racontés, expliqués, illustrés, mis en lumière.

Par une architecture et une scénographie exceptionnelles, le Mémorial d'Alsace-Moselle transmet l'histoire souvent mal connue, mal comprise, d'une région ballottée d'un pays à l'autre, au gré d'une frontière fluctuante. Sur 3000 m², ce musée ouvre les esprits sur cette période floue qui, de 1870 aux lendemains de la Seconde Guerre Mondiale, pèse encore sur l'identité de toute une région. Puis, parce que de la réconciliation franco-allemande a pu naître une Europe pacifiée, le Mémorial présente les bases de la construction européenne.

Quittant le vaste hall en verre blanc, on semble descendre dans les profondeurs de l'Histoire. Au pied des marches, sombres, on pénètre dans la première salle, aux dimensions de cathédrale ! De part et d'autres, sur des murs de 12 mètres de haut, 148 portraits, photographies d'Alsaciens et de Mosellans de tous âges, de toutes conditions, se découvrent avec étonnement. Les portraits sont nominatifs, et l'on se surprend à observer l'acuité d'un regard, le charme d'une coiffure, l'originalité d'un vêtement. Surtout, les récits des livres d'histoire prennent corps. Derrière les textes lus à l'école, ces anecdotes sur des populations anonymes, plutôt désincarnées, il y avait des enfants, des vieillards, des jeunes femmes... et ils sont là, si présents ! L'audio-guide restitue leurs voix . français, allemand et alsacien se mêlent pour raconter ces quelque 70 années également cacophoniques, à leurs façons.

Voix saccadée de Hitler. On pénètre dans une gare de village reconstituée. Au mur, des affiches touristiques, mais aussi des ordres d'évacuation. Le visiteur prend place dans un train emplis de valises en cartons et d'effets personnels. Sur le mur du compartiment, une projection présente en images l'évacuation de 430 000 Alsaciens et Mosellans vers le Sud-ouest de la France. De l'autre côté du train, un couloir mène au coeur d'un fort de la Ligne Maginot. Murs blancs sur lesquels courent les fils électriques, rails au sol, dortoirs, portes blindés... l'effet est saisissant ! La diffusion des consignes aux mobilisés, d'extraits de discours et d'images de combats fait percevoir l'atmosphère de cette « drôle de guerre ».

Après les documents présentant l'occupation et l'annexion de fait par le IIIème Reich, on pénètre dans un couloir arrondi. Au mur : des plaques de rues. En français d'abord, en allemand ensuite. Au plafond : des drapeaux, qui, l'un derrière l'autre, vont passer subrepticement des bandes tricolores à la croix gammée.

On arrive face à un bâtiment d'architecture germanique. Imposant, légèrement incliné vers l'avant, ce bâtiment que l'on ne peut éviter nous introduit dans un univers oppressant, mi-administratif, mi-carcéral. De part et d'autre, des bureaux illustrent les phases de la mise au pas des populations et l'incorporation de force avec, en perspective, le camp du Struthof, annonciateur d'horreurs.

Le parcours mène le visiteur vers l'univers concentrationnaire. Barbelés, baraquements, lumières blafardes, miradors... L'univers gris décrit également par le biais de photos, de documents et d'audiovisuel, la résistance et les passages vers la France.

On traverse cette salle immense du haut d'une passerelle, à 3m50 du sol. Les pins de la forêt vosgienne nous rappellent que la frontière se passe clandestinement sur les hauteurs avoisinantes "Sous nos pieds et autour de nous, nul doute : c'est la guerre. Le sol, rendu chaotique par les bombardements, est jonché de débris de toutes sortes, vélos, carcasses de voitures, bidons d'essence" Les bombardiers envahissent le ciel. Une maison s'écroule. Pourtant, des images projetées au mur évoquent la retraite allemande et le débarquement. La Libération, heureusement, est proche.

Les pas du visiteur le mènent vers une salle à l'ambiance apaisée. Le sol est plan. De grandes colonnes semblent marquer le retour de la justice et de la vérité. De fait, on débouche sur l'évocation du procès du massacre d'Oradour, à Bordeaux. Les murs rouges semblent tapissés de tiroirs suggérant les centaines de dossiers examinés. Un puit d'images présente le procès et l'épuration.

Blanche et lumineuse, l'avant-dernière salle est vécue comme une bouffée d'air pur. De multiples blocs lumineux présentent la réconciliation franco-allemande et la construction européenne. L'espace, apaisant et optimiste, mène vers la salle de projection présentant une production d'Alain Jérôme. Le visiteur rejoint alors le vaste hall tout en transparence et son esplanade, formidable belvédère sur le massif vosgien mais aussi juste en face, par-delà la vallée, sur l'ancien camp du Struthof et son Centre Européen du Résistant Déporté.
 

Dates et horaires d'ouverture : Le Mémorial d'Alsace-Moselle est ouvert toute l'année du mardi au dimanche, de 10h à 18h30 (fermeture des caisses à 17h) Ouvert les jours fériés sauf le 1e mai et le 26 décembre. Fermé en janvier Tarifs : Adulte : 10 € Tarif réduit : 8 € Pass Famille : 23 € Visite avec audioguide Accès handicapés Boutique Bar / Salon de thé Service pédagogique - Ateliers pédagogiques Les groupes scolaires seront pris en charge par le Service pédagogique, animé par un responsable pédagogique et un professeur détaché.

 

Site officiel du mémorial Alsace Moselle

Tourisme 67

 

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Infos pratiques

Adresse

Lieu dit Chauffour 67130
Schirmeck

Tarifs

Plein tarif: 10 €Tarif réduit: 8 €Pass famille: 23 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert toute l'année du mardi au dimanche, de 10h à 18h30

Fermetures annuelles

Fermé le lundi, le 1e mai, le 26 décembre et le mois de janvier

Base sous-marine de Lorient

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La base sous-marine de Lorient. Photo ECPAD

D'une superficie de 26 hectares au sud de Lorient, l'ancienne base de sous-marins de Kéroman est implantée au centre de la rade, face à la citadelle de Port-Louis et de l'île Saint-Michel ...

 

S'étendant sur une superficie de 26 hectares au sud de la ville de Lorient, l'ancienne base de sous-marins de Kéroman est implantée au centre de la rade, en face de la citadelle de Port-Louis et de l'île Saint-Michel.

Une forteresse militaire du XXe siècle héritée du IIIe Reich

Dès l'été 1940 et la victoire allemande à l'Ouest, la Kriegsmarine aménage des bases aux Pays-Bas, en Belgique et en France.

L'arsenal de Lorient est choisi par l'amiral Karl Dönitz pour accueillir l'une des cinq grandes bases installées sur les côtes françaises de l'Atlantique pour abriter les U-Boote. Dès le 21 juin 1940, premier jour d'occupation de la ville, des travaux de dégagement des quais et bassins sont entrepris, ce qui permet à un sous-marin d'entrer dans le port de Lorient le 7 juillet. Malgré le renforcement du site par la Kriegsmarine, l'état-major allemand juge rapidement que ces installations sont peu adaptées à la conduite de la guerre de l'Atlantique, et décide de faire construire un ensemble bétonné constituant une véritable base sous-marine, plus apte à résister à la violence des bombardements alliés.

Sous le feu des avions de la Royal Air Force, 15 000 ouvriers construisent successivement entre février 1941 et janvier 1943 trois vastes blocs bétonnés aux dimensions impressionnantes : 130 m de côté et 18,5 m de haut pour les blocs Kéroman I ( K I ) et Kéroman II ( K II ) avec des toits de 3,5 m d'épaisseur . 170 m de long et 122 m de large pour le bloc Kéroman III ( K III ) avec une épaisseur de toit de 7,5 m.

Au total, la nouvelle base sous-marine de Kéroman est capable de résister aux bombes classiques les plus puissantes de l'époque, et peut abriter plus de vingt-cinq submersibles grâce à des installations donnant directement sur la mer, ou permettant de hisser les sous-marins les plus imposants dans des alvéoles protégées grâce à un slipway (plan incliné pour tirer à sec les bâtiments). La présence de cette base réputée indestructible vaut à Lorient d'être soumise à d'intenses bombardements de l'aviation alliée, qui transforment la ville en vaste champ de ruines.

Les abris bétonnés n'ayant jamais été sérieusement endommagés pendant la guerre, le site de Kéroman est utilisé à partir de mai 1945 par la marine nationale française qui y installe une escadrille de sous-marins, une annexe de l'arsenal de Lorient (DCN), ainsi que la zone de vie des sous-mariniers.

Le 6 juillet 1946, les bases de Kéroman sont baptisées du nom de Jacques Stosskopf, ancien chef de la section des constructions neuves à l'arsenal de Lorient, déporté et exécuté par les nazis pour avoir transmis à un réseau de résistance, tout au long de l'occupation, de précieux renseignements sur l'activité stratégique de la base.

En 1995, le ministère de la défense annonce, dans le cadre de son plan de restructurations, l'abandon du site, qui devient effectif en février 1997 avec le départ pour Toulon du dernier submersible présent à Kéroman, "la Sirène".

La reconversion d'un site d'exception

La visite du bloc Kéroman III

De nos jours, seule la visite du bloc Kéroman III est ouverte au public, les autres secteurs de la base étant à ce jour désaffectés ou occupés par des entreprises. Un parcours guidé d'environ une heure et demie permet de découvrir le plus grand des bâtiments construits à Lorient avec 24 000 m2 au sol et une toiture constituant un formidable belvédère qui domine la rade de Lorient et ses espaces portuaires. Au sud-est de la base, le bloc contient sept alvéoles, dont la plus importante mesure 103 m de long pour 22,5 m de large et offre deux emplacements. Sa construction est restée inachevée en 1944, car ralentie du fait des nombreux bombardements qui ont pilonné la base tout au long de son édification.

Le site est ouvert aux individuels pendant les vacances scolaires et toute l'année, sur réservation, pour les groupes. Les dates d'ouverture sont disponibles à l'office de tourisme du pays de Lorient.

L'espace muséographique de la Tour Davis

Jouxtant les murs de la base, la Tour Davis a été construite en 1942 pour l'entraînement des sous-mariniers et remise en service en 1953 par la marine nationale. Elle refait surface depuis 1999, à travers un espace muséographique consacré au patrimoine immergé du pays de Lorient. Doté d'un caisson hyperbare simulant les conditions de vie des équipages, le musée permet au visiteur de plonger dans le temps, à la découverte des épaves de la région.

Ouvert tous les dimanches de 14 h à 18 h. En juillet & août, ouvert tous les jours de 13 h 30 à 18 h 30. Compter environ une heure de visite.

L'insertion de la base dans un projet urbain, économique et culturel

Récemment acquéreur de ce site disposant de plus de 1 200 m de façade maritime, la communauté d'agglomération du pays de Lorient pilote un projet de reconversion de la base axé sur un thème majeur : "l'homme et la mer au XXIème siècle". Déjà, l'installation de plusieurs entreprises dans les anciens blocs bétonnés qui abritaient les sous-marins a contribué au développement d'une forte activité liée au nautisme. À terme est prévue l'ouverture d'un village-entreprise tourné vers l'industrie maritime de haute technologie.

En 2005, a été inaugurée une Académie Tabarly, espace rendant hommage à la mémoire du marin disparu, avec une médiathèque, des expositions, et des informations sur l'actualité des courses océaniques. Est également prévue l'ouverture au public du sous-marin " La Flore ", en service de 1964 jusqu'à son désarmement en 1989 à Kéroman. Une première phase de travaux envisage la remise en état du sous-marin, du ber qui le supporte, et du pont transbordeur entre le bloc K I et le bloc K II. À partir du bâtiment ainsi réaménagé, des passerelles permettront d'accéder à un espace muséographique dédié à la base sous-marine de Kéroman, et exposant au visiteur la vie quotidienne à bord des submersibles.


Base des sous-marins

Presqu'île de Keroman 56100 Lorient

Tél : 02 97 02 23 29

 

Office de tourisme du pays de Lorient

Email : contact@lorient-tourisme.com

 

Tarif : Plein tarif : 6 € . tarif réduit 3 € . gratuit pour les moins de 12 ans

 

Horaires : hors vacances scolaires : chaque dimanche à 15 h. vacances scolaires toutes zones : tous les jours à 15 h dès le samedi.

 

Fermeture les 25 et 31 décembre et tout le mois de janvier

 

Ville de Lorient

Office du Tourisme du pays de Lorient

 

Quizz : Fortifications

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Infos pratiques

Adresse

rue roland morillot 56100
Lorient
02 97 02 23 29

Tarifs

Plein tarif : 6 € Tarif réduit: 3 € Gratuit : Enfant (- de 12 ans)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Hors vacances scolaires: chaque dimanche à 15 hVacances scolaires toutes zones: tous les jours à 15 h dès le samedi

Fermetures annuelles

Les 25 et 31 décembre et tout le mois de janvier

Le P'tit train de la Haute Somme

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Le P'tit train. © D. Blondin - Coll APPEVA

Le « P'tit train de la Haute Somme », chemin de fer à voie étroite, emprunte la ligne qui servait à l'approvisionnement du front en 1916. 

Cette ligne fut ensuite utilisée par la sucrerie de Dompierre. Désormais à vocation touristique, le p'tit train offre un superbe panorama sur la Vallée de la Somme jusqu'au plateau du Santerre sur un trajet de 14 km aller/retour de Froissy à Dompierre.

A Froissy, au départ, le Musée des Chemins de fer militaires et industriels présente de nombreux véhicules utilisés pour alimenter les tranchées de la bataille de la Somme et raconte l'histoire des petits trains à voie étroite de 1880 à nos jours.

 

Renseignements pratiques :

APPEVA

BP 106 80001 AMIENS

Tél. : 03 22 84 44 96

e-mail : contact@appeva.org

 

Comité du tourisme de la somme

21 rue Ernest-Cauvin - 80000 Amiens

Tél. : +33 (0) 322 71 22 71 - FAX : +33 (0) 322 71 22 69

e-mail : accueil@somme-tourisme.com

 

Le Comité du Tourisme de La Somme se tient à votre disposition pour tout type de renseignements liés aux Champs de Bataille de La Somme et au Circuit du Souvenir : commémorations, moyens d'accès, modes de transport, visites guidées pour groupes et individuels, survol en hélicoptère, hébergements, etc...

Le CDT édite également une gamme de brochures sur le Tourisme de Mémoire.

 

Comité du tourisme de la Somme

La Somme 14-18

Le P'tit train de la Haute Somme

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Infos pratiques

Adresse

80340
Bray-sur-Somme
Tél. : 03 22 84 44 96

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 30 avril au 24 septembre, les dimanches et fêtes, de 14h à 19h et du 11 juillet au 27 août, ainsi que le 14 août,du mardi au dimanche, de 14h à 18h (19h les dimanches et fêtes)

Courriel : contact@appeva.org

Musée Franco-Australien

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© Musée Franco-Australien

Le musée présente, à travers la collection de l’Association franco-australienne faite principalement de dons, les liens d’amitiés forgés depuis l’action des soldats australiens à Villers-Bretonneux le 25 avril 1918.

En avril 1918, l'avancée allemande sur Amiens, un centre de communication vital pour les alliés pendant la Première Guerre mondiale, est arrêtée par les actions, principalement australiennes, à Villers-Bretonneux.

La ville florissante est en ruine et pour la reconstruire, Australiens et Français s’entraident dans un mouvement de solidarité international qui se traduit notamment par la reconstruction de son école. Dès lors, les liens unissant les Bretonvillois au peuple de l’Australie ne cessent de se développer jusqu’à nos jours.

Situé au 1er étage de l'école Victoria, le musée présente cette histoire inédite de guerre, de mémoire et d’avenir à travers les richesses de la collection de l’association franco-australienne. Le parcours muséographique nous permet de comprendre la construction de cette mémoire franco-australienne, au moyen de quatre séquences (mémoire du lieu, lieu de mémoire – mémoires de guerre – mémoires des hommes – mémoires d’une ville) illustrées par des objets personnels de soldats (uniformes, lettres, photographies) mais aussi par des témoignages émouvants de cette amitié franco-australienne.

A mi-parcours, un espace sous verrière permet aux visiteurs de se souvenir tout en contemplant l’inscription sur le préau de l’école Victoria « Do not forget Australia » (n’oublions jamais l’Australie), symbolisant le souhait du devoir de mémoire et de reconnaissance.

Le musée comprend une boutique souvenir et un espace d’accueil et de détente permettant aux visiteurs de découvrir l’offre touristique aux alentours.

Il est également équipé d’un élévateur pour personnes à mobilité réduite.

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

9, rue Victoria - 80800
Villers-Bretonneux
03 22 96 80 79

Tarifs

Individuels = Adultes : 6€ - Enfants de 11 à 18 ans : 3€ - Etudiants : 3€ - Anciens combattants, Militaires, Seniors, CNAS : 4,50€ - Gratuit pour les moins de 11 ans, les membres de l’Association Franco-Australienne de Villers-Bretonneux, les guides nationaux, les journalistes (sur présentation d’un justificatif) / Groupes (Tarifs à partir de 15 personnes) - Adultes : 4,50€ - Enfants de 11 à 18 ans et étudiants : 2,50€ - 1 adulte gratuit pour 30 payants / Visite guidée sur réservation : 6€ / personnes (25 personnes maximum) / Scolaires (Écoles primaires) - Par classe (élèves et accompagnateurs compris) : 50€ (Tarif comprenant l'entrée au musée + une visite guidée (25 personnes maximum) ou un questionnaire pédagogique par élève à répondre en autonomie dans le musée) - Collèges et Lycées : 2,50€ par élève, un accompagnateur gratuit pour 10 élèves, accompagnateur supplémentaire : 4,50€ / Visite guidée sur réservation : 4€ par élève ou accompagnateur

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert du lundi au vendredi de 9h-12h et 13h30-17h30 - Fermé les samedis et dimanches / Possibilité de visite les jours de fermeture pour les groupes (15 personnes minimum) sur réservation

Fermetures annuelles

Jours fériés, sauf le 11 novembre

La salle du "Commandement Unique" à Doullens

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Vitrail de Gérard Ansart dans la salle de commandement de Doullens. Source : Conseil général de la Somme

Dans la mairie de Doullens, la salle du "Commandement Unique" évoque le tournant de l'histoire de la Grande Guerre.

Le 21 mars 1918, Ludendorff lance, depuis la ligne Hindenburg et sur un front de 70 km, la plus formidable offensive de la guerre. L'objectif est double : séparer les armées française et britannique et prendre Amiens.

La poussée allemande ouvre une large brèche autour de Saint-Quentin, provoquée par la déroute de la 5e armée britannique. La situation, si elle persiste, peut conduire à une catastrophe militaire irréversible.

Le 26 mars, les présidents Poincaré et Clemenceau, les généraux Pétain et Foch, Lord Milner et le général Haig se réunissent dans la mairie de Doullens et décident de créer un commandement unique.

"Les gouvernements britannique, français et américain confèrent au général Foch la direction stratégique des opérations militaires" (Georges Clemenceau) : le 18 juillet, Foch lancera son ultime contre-offensive qui conduira à l'armistice du 11 novembre.

 

Office de Tourisme

Le Beffroi Rue du Bourg - 80600 DOULLENS

Tél/fax : 03 22 32 54 52

E-mail : office-de-tourisme-doullens@wanadoo.fr

 

Comité du tourisme de la somme

21 rue Ernest-Cauvin - 80000 Amiens

Tél. : +33 (0) 322 71 22 71 - FAX : +33 (0) 322 71 22 69

e-mail : accueil@somme-tourisme.com

 

Le Comité du Tourisme de La Somme se tient à votre disposition pour tout type de renseignements liés aux Champs de Bataille de La Somme et au Circuit du Souvenir : commémorations, moyens d'accès, modes de transport, visites guidées pour groupes et individuels, survol en hélicoptère, hébergements, etc ...

Le CDT édite également une gamme de brochures sur le Tourisme de Mémoire.

 

Mairie de Doullens

La Somme 14-18

Comité du tourisme de la Somme

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Infos pratiques

Adresse

80600
Doullens
Tél/fax : 03 22 32 54 52 Comité du tourisme de la somme21 rue Ernest-Cauvin80000 AmiensTél. : +33 (0) 322 71 22 71FAX : +33 (0) 322 71 22 69e-mail : accueil@somme-tourisme.com

Horaires d'ouverture hebdomadaires

La salle du Commandement Unique est ouverte du lundi au samedi matin de 8h à 12h et de 14h à 18h.

La Boisselle

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Énorme cratère ouvert à la Boisselle. Source : ©Richard Dunning - Site lochnagarcrater.org

Le "Lochnagar Crater", est un trou de mine, de 100 mètres de diamètre et de 30 mètres de profondeur, vestige de la série d'explosions qui se déroula le 1er juillet 1916.

À la Boisselle, le "Lochnagar Crater", impressionnant trou de mine de 100 mètres de diamètre et de 30 mètres de profondeur, est un vestige de la série d'explosions qui se déroula le 1er juillet 1916. Ici, elle eut lieu à 7h 28 marquant ainsi le déclenchement de la bataille de la Somme par les Britanniques.

La première ligne britannique franchissait perpendiculairement la grande route, à hauteur de l'actuel monument aux brigades Tyneside Irish et Tyneside Scottish.

C'est en effet de là que les hommes de ces unités bondirent de leurs positions de départ, le 1er juillet 1916, à 7h 30. Ils ignoraient qu'ils se ruaient vers une mort imminente. Français et Allemands avaient commencé à creuser leurs tranchées en octobre 1914 et s'étaient livrés dès l'hiver à une longue guerre de mines . le sol boursouflé de la pâture située au bord de la route de Contalmaison évoque cette phase si particulière du conflit.

Le 1er juillet 1916, quelques minutes avant l'assaut de l'infanterie, plusieurs explosions destinées à rompre la première ligne allemande creusèrent de profonds cratères, identiques à celui de La Boisselle : "Lochnagar Crater".
 

Comité du tourisme de la somme

21 rue Ernest-Cauvin - 80000 Amiens

Tél. : +33 (0) 322 71 22 71 - FAX : +33 (0) 322 71 22 69

e-mail : accueil@somme-tourisme.com

 

Le Comité du Tourisme de La Somme se tient à votre disposition pour tout type de renseignements liés aux Champs de Bataille de La Somme et au Circuit du Souvenir :

commémorations, moyens d'accès, modes de transport, visites guidées pour groupes et individuels, survol en hélicoptère, hébergements, etc...

Le CDT édite également une gamme de brochures sur le Tourisme de Mémoire.

 

La Somme 14-18

Comité du tourisme de la Somme

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Infos pratiques

Adresse

80300
La Boisselle
Tél. : +33 (0) 322 71 22 71FAX : +33 (0) 322 71 22 69

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année