Musée d’Histoire Locale «Mémoire de la Ville»

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Détail de la collection de figurines napoléoniennes. Source : Mairie de Rueil-Malmaison

Souvenirs des sièges de Paris, de la Première Guerre mondiale et de la Résistance, le musée de Rueil-Malmaison mêle histoire locale et histoire nationale.

Située à huit kilomètres à l'ouest de Paris, dans le département des Hauts-de-Seine, Rueil-Malmaison est une ville qui déploie ses 1472 hectares en pente douce, des hauteurs du Mont Valérien et des coteaux de Buzenval jusqu'aux bords de Seine au nord.

À deux pas de l'Église, l'ancienne mairie de style Second Empire, copie de celle de Fontainebleau, construite en 1868 à l'initiative de Napoléon III en pierres de taille et briques rouges, accueille le Musée d'Histoire de la ville.

Ce musée, inauguré en 1982, retrace l'histoire de l'évolution d'un petit village de la région parisienne, de Charles le Chauve à nos jours.

Les noms de ceux qui ont présidé à l'édification du bâtiment figurent sur une plaque commémorative dans l'escalier d'honneur. Dans le hall, des plaques rendent hommage aux Rueillois victimes de la Première Guerre mondiale, aux victimes de l'Occupation.

Le fonds est constitué essentiellement par les collections de la Société Historique de Rueil-Malmaison, enrichies par des dons ou prêts de particuliers et par un apport des archives municipales. Une maquette et des documents originaux d'Armand du Plessis, duc de Richelieu, les vestiges archéologiques de la résidence mérovingienne de Childebert, les témoignages relatifs à la garnison de Gardes Suisse, les souvenirs du passé impérial de Rueil-Malmaison, l'attribution des armes de la ville - un "N" rappelant Napoléon Ier et un "H" en souvenir de la reine Hortense, mère de Napoléon III - par le décret du 1er septembre 1869, mettent en exergue l'importance des lieux tout au long de l'histoire politique de la France.

Dans la salle Empire, le visiteur peut admirer une collection unique de 1600 figurines peintes à la main, achetées par la Société Historique et la Ville, représentant la Grande Armée, un résumé de la société française et européenne à l'heure napoléonienne : Maréchaux, Officiers généraux, aides de camp, Garde impériale, Garde de Paris, Chasseurs, Lanciers et Cuirassiers, artilleurs et Grenadiers, Régiments Suisses etc. Des lettres de Maréchaux tels Jourdan, Lefebvre ou Victor et un diaporama complètent la présentation.

La salle Docteur Launay, historien local, est consacrée aux événements de la guerre franco-prussienne de 1870. Les panneaux et vitrines insistent sur les combats de Malmaison en octobre 1870 et ceux de Buzenval le 19 janvier 1871 où 4000 homes sont tués pendant la bataille. Une veste de Garde National de 1870 côtoie des souvenirs trouvés sur le champ de bataille et de nombreux documents : estampes et journaux du siège de Paris, caricatures de Trochu, plan de la bataille de Malmaison imprimé à Berlin, des photographies de la ville et de ses alentours en 1870, une reconstitution de la Défense de la Porte de Longboyau (21 octobre 1870) d'après le tableau d'Alphonse de Neuville, les oeuvres d'Henri Régnault, des lieutenants-colonels de Rochebrune et de Montbrisson et du marquis de Cariolis d'Espinousse. Cette collection ouvre sur les conflits du XXe siècle. Tickets de rationnement, objets artisanaux des tranchées évoquent la Première Guerre mondiale, le Fanion du bataillon de résistants "Marianne" rend hommage aux victimes de la guerre 39-45.

 

Musée d’Histoire Locale «Mémoire de la Ville»
Ancienne mairie - 6, rue Paul Vaillant Couturier
92500 Rueil-Malmaison
Tél. : 01.47.32.66.50 - Fax : 01.47.32.12.58

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Infos pratiques

Adresse

6 rue Paul Vaillant Couturier - 92500
Rueil-Malmaison
Tél. : 01.47.32.66.50Fax : 01.47.32.12.58

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours, sauf le dimanche et jours fériés, de 14h30 à 18h00VisitesEntrée libreVisite commentée sur demandeProjection « Mon vieux Rueil – Les bords de Seine » les lundis et jeudis après-midi

Fermetures annuelles

Fermeture annuelle au mois d’août

Musée des Beaux-Arts et d'Histoire Naturelle de Châteaudun

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Plaque de casque prussien en cuivre. XIXe siècle. ©Bénédicte Huart

Depuis 1890, le musée conserve un patrimoine riche et divers, une collection de choix sur la guerre de 1870.

Situé dans une ancienne école depuis 1890, l'actuel musée municipal de Châteaudun a été constitué en 1864 par la Société Dunoise d'Archéologie afin de conserver les objet archéologiques locaux. Au fil du temps lesfonds se sont enrichis d'objets égyptiens, africains et notamment de pièces relatives à l'histoire locale pendant la guerre de 1870.

Histoire du musée et des collections Le musée des Beaux-Arts et d'Histoire Naturelle de Châteaudun est en 1864 à l'initiative de la Société Dunoise d'Archéologie dans le but de préserver le patrimoine local. Dès la création du musée, la société savante reçoit de nombreux dons d'érudits, de collectionneurs et de scientifiques.

Parmi eux, l'archéologue Emile Amélineau (1850-1915), qui découvre les tombes royales d'Abydos en Haute-Egypte (1re et 2e dynasties thinites). L'archéologie et l'égyptologie
constituent donc les noyaux fondateurs des collections actuelles.

Au cours du XXe siècle, le musée de la Société dunoise s'enrichit de peintures, d'objets d'arts, ainsi que de collections d'oiseaux. Parallèlement, la ville de Châteaudun reçoit des dons et legs, ainsi que des dépôts d'Etat : collection Campana, peinture XIXe siècle, etc. Le premier musée, installé à l'Hôtel de Ville, est ensuite abrité un temps au château de Châteaudun. Le 19 août 1890, un accord entre la ville de Châteaudun et la Société Dunoise convient de l'installation du musée dans une ancienne école. En 1897, l'importance du legs du marquis Léonce de Tarragon à la Ville nécessite l'extension du bâtiment avec une galerie contenant les 3000 spécimens, oiseaux et mammifères qui font toujours la rareté et la qualité des collections d'Histoire Naturelle.

En 1952, la Société Dunoise d'Archéologie remet en dépôt à la municipalité, les collections dont elle est toujours propriétaire. Le musée devient alors municipal et contrôlé. Depuis lors, de nombreuses acquisitions sont venues compléter les fonds, notamment grâce à la donation Wahl-Offroy en 1971, d'objets d'art du Proche et Extrême-Orient : céramiques, miniatures, armes... Avec une salle consacrée à la guerre 1870 et la reconstitution d'un intérieur beauceron du début du XXe siècle, le musée municipal de Châteaudun présente une grande diversité d'objets à travers le goût des collectionneurs et des donateurs d'hier et d'aujourd'hui.

La salle de la guerre franco-prusienne de 1870 Située du côté de la rue Louis Baudet, la deuxième salle du musée commémore la résistance de Châteaudun lors de son siège par les Prussiens en 1870. Le 18 octobre en effet, la ville est attaquée par une division d'infanterie allemande (12000 hommes). Un groupe de 1500 francs-tireurs de Paris, gardes nationaux et pompiers la défendent avec courage. Le comte de Lipowski, saint-cyrien, décoré de la Légion d'Honneur, est à leur tête. Le lendemain les troupes du général Von Wittich, victorieuses, incendient la cité - sa devise devient : 'Extincta revivisco" (Je renais de mes cendres).

Peintures, gravures, objets, armes, coiffures présentent cette sombre page d'histoire locale et nationale. Les huiles et gouaches de Moullin, les gravures de Montarlot figurent les barricades, et complètent le lot de photographies montrant les destructions. La scénographie rend hommage aux principaux personnages : Laurentine Proust, le capitaine Ledeuil, le général Lipowski. Dans les vitrines, les objets militaires côtoient les souvenirs ramassés dans les décombres des maisons. On remarquera enfin, au fond de la salle, la cloche du beffroi de l'Hôtel de Ville, datée de 1588, brisée par un éclat d'obus.
 

Musée Municipal des Beaux-Arts et d'Histoire Naturelle

3, rue Toufaire 28200 Châteaudun Tél. : 02 37 45 55 36 Fax : 02 37 45 54 46 (mairie, préciser service musée)

e-mail : musee@mairie-chateaudun.fr

 

Horaires :

Ouverture tous les jours (sauf le mardi, les 25 décembre, 1er janvier et 1er mai) de 10 h à 12 h 30
et de 13 h 30 à 18 h 30 du 1er avril au 30 septembre de 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h du 1er octobre
au 31 mars Ouverture du lundi au dimanche, journée continue de 10 h à 18 h 30 en juillet et en août.

Les réservations pour les groupes d'adultes et d'enfants sont à prendre au musée tous les
jours sauf le mardi.

Documentation pédagogique disponible sur demande.

 

Tarifs :

Visite individuelle adultes : 3,32 € Moins de 18 ans : gratuit Visite guidée (pour les groupes de
plus de 20 personnes uniquement) : 2,99 €. Scolaires Ecoles de Châteaudun : gratuit autres : 1,29 €

Cycle de 4 conférences thématiques : 43,85 €

Billet jumelé pour la visite : Musée/Château de Châteaudun : 7 €

 

Ville de Châteaudun

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Infos pratiques

Adresse

3, rue Toufaire - 28200
chateaudun
02 37 45 55 36

Tarifs

Plein tarif: 4 €Tarif réduit: 2,30 €Tarif groupe: 3,47 €Gratuit pour les moins de 18 ans

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er avril au 30 septembre :10h à 12h30 et de 13h30 à 18h30 Du 1er octobre au 31 mars :10h à 12h et de 14h à 17hEn juillet-août : 10h à 18h30

Fermetures annuelles

Le mardi, les 25 décembre, 1er janvier et 1er mai

L’Adresse Musée de La Poste

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Dormeuse de poste - Aquarelle d'Henri Baud. ©Musée de La Poste

L'histoire du transport du message écrit, de la tablette d'argile à l'aéropostale en passant par les ballons montés, les timbres-poste sans oublier les personnages emblématiques tels le postillon ou le facteur.

L’Adresse Musée de La Poste démarre son programme de rénovation de ses espaces intérieurs en vue de permettre une accessibilité totale à l’ensemble des publics. Les collections permanentes seront donc fermées à partir du 7 octobre 2013 pour mener à bien le « Chantier des collections ».

Le Musée est à la fois lieu de mémoire et de conservation, centre de recherche et de documentation, tourné vers l'écrit, les beaux-arts, l'histoire et la société.

Historique

Ouvert en 1946, le Musée de La Poste est alors situé dans l'ancien Hôtel de Choiseul Praslin, datant du début du XVIIIe siècle dans le 6e arrondissement de Paris. En 1973 ce lieu devenu trop exigu, le musée s'installe au 34 boulevard de Vaugirard en plein coeur du quartier de Montparnasse dans l'actuel bâtiment construit à cet effet. Aujourd'hui, le musée occupe 15 salles et le public débute la visite au 5ème étage et suit le parcours qui aboutit au rez-de-chaussée. 

Scénographie

Le Musée de La Poste propose en quinze salles, une découverte de l'histoire de La Poste, des origines à nos jours et une immersion dans le monde de la philatélie. Le parcours (début de la visite au 5e étage), qui associe la chronologie à des thématiques fortes, met l'accent sur la dimension sociale de cette entreprise. Mais c'est aussi, à travers La Poste et la philatélie, une histoire des Français qui nous est ici contée. Boîtes aux lettres anciennes, uniformes de postillons et de facteurs, maquettes de malles-poste, timbres-poste de valeur, oeuvres d'artistes : toutes ces pièces de collection présentent un ensemble rare et riche en couleurs.

Collections

Le Musée de La Poste gère les collections philatéliques et postales de l'Etat et celles de La Poste. Il expose sur 1500m2 le patrimoine historique, philatélique, scientifique et artistique constitué par des pièces de collection aussi diverses que les timbres-poste, les premières cartes de routes de poste, les uniformes de facteurs, les maquettes d'artistes, des archives ou des objets populaires et enfin une grand collection de mail art et d'art postal.

Le département des collections historiques est une précieuse mine de renseignements pour les historiens et les curieux qui s'intéressent au passé de l'administration des Postes. Le Musée détient des collections d'almanachs du facteur, calendriers des Postes, cartes postales, archives, guides routiers, livres de postes et itinéraires, estampes, objets populaires et oeuvres d'art contemporain.

La photothèque

Plus de 150 000 clichés, des héros de l'aéropostale aux affiches de Villemot sur l'épargne et ceux de tous les timbres-poste français. Consultation et prêt sur rendez-vous les mardi, mercredi et jeudi. 

La bibliothèque

Riche de près de 25 000 volumes et de plus de 850 titres de périodiques, la bibliothèque du Musée accueille chercheurs et curieux en quête d'une information philatélique ou sur l'histoire de la Poste. Ouvrages et périodiques sont consultables sur place, photocopies payantes. Mardi, mercredi et jeudi de 10 h à 18 h.

Le Point Philatélie

Dans le hall d'accueil du Musée se situe un " point philatélie " où l'on peut se procurer les timbres-poste de France, Monaco, Andorre, Mayotte, Saint-Pierre et Miquelon, les timbres de service nouvellement émis, les prêt-à-poster et les produits philatéliques de La Poste. Timbre à date illustré. Le point philatélie est ouvert pendant les heures d'ouverture du Musée, du lundi au samedi de 10 h à 18 h.

Le service de prêts

Un service de prêts peut étudier toute demande concernant : Les collections historiques - Les collections philatéliques

L'Espace-Conférences

Le Musée possède un auditorium de 162 places susceptible d'être loué.

Le Service des collections historiques

Ce service gère les objets et documents iconographiques se rapportant à l'évolution de l'organisation et des métiers de la Poste, ainsi qu'aux traditions de l'écriture et de la correspondance. Le Musée possède également un important fonds d'archives sur l'histoire de la poste et du télégraphe. Consultation sur rendez-vous des pièces non exposées les mardi, mercredi et jeudi.

 

L'Adresse Musée de La Poste

34 boulevard de Vaugirard - 75015 Paris

e-mail : collections.historiques@laposte.net

Service de prêt : 01 42 79 24 34
Bibliothèque : 01 42 79 24 15
Photothèque : 01 42 79 24 16
Communication : 01 42 79 23 33 – 01 42 79 23 70

 

L’Adresse Musée de La Poste démarre son programme de rénovation de ses espaces intérieurs en vue de permettre une accessibilité totale à l’ensemble des publics.

Les collections permanentes seront donc fermées à partir du 7 octobre 2013 pour mener à bien le «Chantier des collections».

La boutique, l’espace timbres et l’auditorium seront ouverts pendant les travaux.

Le Musée de La Poste restera présent dans la programmation culturelle parisienne avec des expositions et des ateliers proposés dans divers lieux.

Le programme sera consultable sur le site internet de l’Adresse Musée de La Poste : www.ladressemuseedelaposte.fr

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Infos pratiques

Adresse

34 boulevard de Vaugirard - 75015
Paris

Tarifs

Collections permanentesPlein tarif : 5,00 €Tarif réduit* : 3,50 €Gratuité pour les moins de 26 ans, le groupe La Poste, les Amis du Musée de La Poste, les titulaires de la carte ICOM, les accompagnateurs de groupe, les enseignants, les titulaires de la carte Inter-Musées.Les collections permanentes ne sont pas accessibles aux personnes à mobilité réduite.Des plans du Musée sont disponibles gratuitement en français et en anglais à l’accueil.Expositions temporaires (dans la galerie du Messager)Plein tarif : 6,50 €Tarif réduit* : 5,00 €Gratuité pour les moins de 13 ans, les postiers et leurs conjoints* accordé aux demandeurs d’emploi, étudiants, groupe de plus de 20 personnes

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du lundi au samedi de 10h a 18hLe 1er jeudi de chaque mois jusqu'à 20hTel : 01 42 79 24 24Fax : 01 42 79 24 00

Fermetures annuelles

Dimanche et jours fériésFermeture de la billetterie à 17h30et le 1er jeudi de chaque mois à 19h30.

Musée d'art et d'histoire de Saint-Denis

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La queue devant la boucherie. Siège de Paris en 1870. Source : Musée d'art et d'histoire de Saint-Denis

Une importante collection d'objets, d'affiches, d'armes et oeuvres d'art sur la Commune.

Le musée d'art et d'histoire de Saint-Denis est installé dans l'ancien Carmel de ville. Le monastère est fondé en 1625 et agrandi par les soins de Madame Louise de France, fille de Louis XV à la suite de son séjour entre 1770 et 1787.

Le bâtiment est racheté par la municipalité en 1972 et abrite ainsi les musées depuis 1981. Les collections archéologiques, dans l'ancien réfectoire du Carmel, exposent les résultats des fouilles menées depuis 1973 par l'Unité d'Archéologie de Saint-Denis De 1973 à 1992, trente-trois mille objets ont été recueillis, auxquels il convient d'ajouter des millions de tessons de poteries, des os d'animaux et des matériaux de construction.

Il s'agit d'une masse documentaire considérable qui permet d'illustrer la vie quotidienne au Moyen Âge au travers de multiples aspects : habitat et artisanat, musique et jeu, cuisine et alimentation, vêtements et parure, etc...

Dans l'ancienne sacristie transformée en parloir au XVIIIe siècle, le musée rassemble les collections de l'ancien Hôtel Dieu de la ville : tableaux, sculpture, objets de ferronnerie et nombre de documents relatifs à la vis hospitalière d'Ancien Régime.

Une salle voisine dite salle de l'apothicairerie présente un ensemble remarquable de céramiques pharmaceutiques sortis des manufactures de Rouen, Nevers et Saint-Cloud. Des cellules restaurées, au premier étage, rendent compte du fonctionnement et du quotidien de la vie monacale.

Une reconstitution de la cellule de Louise de France jouxte la présentation d'ornements liturgiques, d'oeuvres d'art provenant de monastères, de toiles de Guillot, de pièces de maîtres telles la Madeleine au pied de la Croix, triptyque de Laurent de la Hyre ou le Saint-Augustin offrant son coeur à l'Enfant-Jésus de François Perrier.

Répartie sur les deux étages du pavillon Louis XV, la collection Paul Eluard présente par le biais de documents originaux (manuscrits, lettres, photographies), d'éditions originales, d'objets personnels et ouvrages de sa bibliothèque, la vie privée et l'engagement politique du poète chantre du surréalisme.

Au second étage encore, sur les 350 m2 d'appartements aménagés pour accueillir les filles de Louis XV en visite au Carmel, a été réunie une importante collection consacrée à la Commune et aux Sièges de Paris.

Le fonds, constitué à partir de 1930, comprend plus de dix mille pièces, dont des armes et une importante iconographie : images d'Epinal, portraits et caricatures de généraux, lettres, affiches, lithographies, photographies, peintures et sculptures d'artistes contemporains des événements : André Gill, André Lançon, Draner, Klenck, Jules Girardet...

Le drapeau rouge de l'église Saint-Leu, boulevard de Sébastopol côtoie le Buste de Gustave Courbet de Georges Salendre, le Combat au Père Lachaise de Philippoteaux, les caricatures de Daumier, Cham et Le Petit, les clichés de Communards d'Appert, les vues militaires de Bertrall, les photomontages anti-communards de Bruno Braquehais.

Affiches politiques et périodiques, comme L'Ile des Pins, journal des Communards déportés en Nouvelle Calédonie, achèvent la présentation politique des faits. Des objets de la vie quotidienne racontent la difficulté de survivre lors du siège.

Un fonds de livres anciens, travaux historiques de pionniers (Camille Pelletan, Louis Veuillot Henri Monin), monographies et mémoires d'anciens Communards, études militaires (Pichon), ouvrages sur les caricatures et écrits sur les communes de provinces (Lyon, Bordeaux, Marseille) sont à la disposition des chercheurs en complément de l'approche muséographique.

Autres services

Le Service d'action culturelle et pédagogique propose aux publics de tous âges de découvrir les collections au moyen de visites commentées, de cycles d'animation et d'ateliers pédagogiques.

Un cabinet des dessins, installé dans l'ancienne imprimerie religieuse, permet aux chercheurs de consulter les oeuvres te documents.

La boutique et la librairie proposent un large choix de reproductions, de cartes postales en relations avec les collections du musée.

 

Musée d'art et d'histoire de Saint-Denis 
22 bis avenue Gabriel Péri 93200 Saint-Denis
Tél. : + 33 (0)1 42 43 05 10 - Réservation au  01 42 43 37 57
e.mail : musee@ville-saint-denis.fr

 

Accès


Métro - ligne 13 station : Saint-Denis Porte de Paris (sortie 4)
Bus : 154, 254, 177, 255, 170
Voiture : A1 et A 86 - sortie Saint-Denis Porte de Paris
Parking : Porte de Paris et Basilique

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Infos pratiques

Adresse

22 bis avenue Gabriel Péri - 93200
Saint-Denis
Tél.: 01.42.43.05.10Fax : 01.48.20.07.60Réservation pour les groupes : 01.42.43.37.57

Tarifs

5 € Tarif réduit : 3 € (+ de 60 ans, étudiants, Amis du Louvre, ...)Gratuit pour les - de 16 ans, les demandeurs d’emplois et les Rmistes, les étudiants de Paris 8, invalides de guerre, handicapés. Gratuit le premier dimanche de chaque mois - Tarif réduit les autres dimanches -Réservation obligatoire par téléphone - Séances gratuites pour les groupes scolaires de Seine-Saint-Denis et leurs accompagnateurs.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Lundi, mercredi, vendredi : 10h à 17h30Le jeudi jusqu'à 20hSamedi et dimanche :14h à 18h30

Fermetures annuelles

Fermé le mardi et les jours fériés

Musée de la Résistance, de la Déportation et de la Seconde Guerre

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Vitrine du Musée de la résistance. Source : http://maquisardsdefrance.jeun.fr/

Le Musée Joseph Lhoménède de Frugières-le-Pin présente l'histoire de la résistance en Auvergne.

 

Le Musée de la Résistance, de la Déportation et de la Seconde Guerre mondiale Joseph Lhoménède de Frugières-le-Pin offre au visiteur et au chercheur la possibilité de découvrir, d'étudier l'histoire de la résistance en Auvergne qui commence dès la fin juin 1940 pour s'achever à la fin mai 1944.

Le musée, initiative privée de M. Capelani et d'anciens résistants locaux, expose dans 120 mètres de vitrine des documents d'époque, des tracts, plus de 300 affiches, des photos souvenirs, des matériels de parachutage, de sabotage, plus de cent mannequins présentant les uniformes de toutes les armées des pays belligérants. Les campagnes de collecte ont permis de rassembler quarante-deux véhicules militaires, des wagons concentrationnaires, ainsi que de la documentation sur le camp de Riom.

Le musée dispose par ailleurs d'un important fonds d'archives privées, entrées essentiellement lors de donations. Le chercheur peut ainsi consulter des lettres d'Auschwitz, les dossiers d'Eugène Martre, correspondant de guerre à Aurillac pour le Cantal, ou encore des souvenirs de Jean Zay.

 

Musée de la Résistance, de la Déportation et de la Seconde Guerre mondiale

43230 Frugières-le-Pin

Tél. : 04.71.76.42.15

e-mail : info@ot-brioude.fr

 

Accès A 15 km à l'est de Frugières-le-Pin

Horaires Ouvert tous les jours Ouvert tous les week-end et jours fériés de l'année De 14h00 à 19h00 entre novembre à mai De 10h00 à 12h00 et de 14h00 à 19h00 entre juin octobre Visites de groupes sur réservation

Tarifs Adultes et enfants : 4 € Groupes (plus de 20) : 3 € Scolaires : 2 €

 

Office de Tourisme de Brioude

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Infos pratiques

Adresse

43230
Frugières-le-Pin
04.71.76.42.15

Tarifs

Plein tarif: 4 €Groupes (plus de 20): 3 €Scolaires: 2 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

De 14h à 19h entre novembre à maiDe 10h à 12h et de 14h à 19h entre juin octobreVisites de groupes sur réservation

Musée Saint-Remi de Reims

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Escalier d'honneur - Extrait de la visite virtuelle en 360°. ©Office de Tourisme de Reims

Situé dans l'ancienne abbaye royale, le Musée renferme une des plus importantes collections d'histoire militaire de la France.

Installé dans l'ancienne abbaye royale de Saint-Remi, écrin de la Sainte-Ampoule classé au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO en 1991, le Musée Saint-Remi, consacre une partie de ses collections à l'histoire militaire de la France, de la conquête romaine à la capitulation allemande de mai 1945.

Le corps de bâtiment, construit à la fin du XIIe siècle a été remanié des XVIIe et XVIIIe siècles. La façade à fronton ainsi que le remaniement de l'escalier d'honneur, où figure un portrait de Louis XV en costume de Sacre, sont l'oeuvre de l'architecte Louis Duroché. Le monument a été endommagé par les bombardements de 1916.

Des restaurations successives ont permis de transformer les locaux d'hôpital civil et musée d'art, d'histoire et d'archéologie à partir de 1978.

La salle d'histoire militaire a été inaugurée en 1989. Elle retrace de manière chronologique, en plus de six-cent pièces, le passé militaire de la ville - qui est aussi celui de la France -, du Haut Moyen-Âge à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Le musée consacre des vitrines aux régiments de Champagne, à la bataille de Valmy ou à celle de Reims (dernière victoire de Napoléon Ier, le 13 mars 1814).

La Restauration figure en bonne place avec la collection de casques et cuirasses de la Maison militaire du Roi lors de la parade militaire de Charles X au moment de son sacre. Plusieurs vitrines sont consacrées au Second Empire, une à la guerre franco-prussienne de 1870. Armes, pièces d'équipement et d'uniformes voisinent avec les mannequins des Voltigeurs de la Garde.

Parmi les oeuvres majeures de cette époque, le visiteur appréciera les tableaux d'Edouard Detaille (1848-1912) : La Charge du 9e cuirassier à Morsbronn (Reischoffen) et un fragment central du Panorama de la Bataille de Rezonville.
Le premier, exposé au Salon de 1874, a été acheté aux Etats-Unis en 1988.

Il retrace un épisode emblématique de la guerre de 1870 au cours duquel deux escadrons de tête du 9e Cuirassier chargent dans la Grande Rue du village de Morsbronn afin de retarder l'attaque allemande.
 

Musée Saint-Remi

53, rue Simon - 51100 Reims

Tél.: 03.26.85.23.36 - Fax : 03.26.82.07.99

 

Office du tourisme de Reims

2, rue Guillaume de Machault - 51100 Reims

Tél.: 03.26.77.45 - Fax : 03.26.77.45.27

e-mail : TourismReims@netvia.com

 

Accès Parc de stationnement (à moins de 100 m. Devant la Basilique Saint-Rémi) Bus (2 lignes de bus urbains : lignes A et F, arrêts Saint-Rémi) Accueil des handicapés

 

Horaires Le musée est ouvert tous les jours de 14h00 à 18h30 en semaine et de 14h00 à 19h00 les samedis et dimanches Fermeture le 1er janvier, le 14 juillet, les 1er et 11 novembre, le 25 décembre

 

Tarifs Accès gratuit le premier dimanche de chaque mois Gratuité pour les enfants, les scolaires, les étudiants, les appelés Formule privilégiée : Billet commun au Musée Saint-Remi, Musée des Beaux-Arts, Musée de la Reddition, Chapelle Foujita, Ancien Collège des Jésuites, Planétarium

 

Office du tourisme de Reims

 

 

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Infos pratiques

Adresse

53 rue Simon 51100
Reims
Tél. : 03.26.85.23.36

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert du lundi au vendredi de 14h à 18h30.Le samedi et le dimanche de 14h à 19h.

Fermetures annuelles

Fermé les 1er janvier, 1er mai, 14 juillet, 1er et 11 novembre et 25 décembre.

Musée national de la Marine, Rochefort

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Hôtel de Cheusses. © musée national de la Marine/Bécot

Installé dans le plus ancien édifice civil de la ville de Rochefort, l'Hôtel de Cheusses. C'est le seul lieu à posséder des collections patrimoniales uniques, ce qui lui permet de restituer une vision large de l'histoire de l'arsenal.

Agenda culturel des musées Défense

Le musée reste un élément clé de la compréhension du patrimoine maritime du pays rochefortais, au sein du réseau des acteurs locaux (SHM, Ville de Rochefort, CIM, Hermione, etc.), centré sur l'objet témoin, chargé d'histoire, espace stratégique et usine d'État.

Historique

L'Hôtel de Cheusses est présent à toutes les grandes étapes de Rochefort. Historiquement, c'est le seul bâtiment, avec l'église de la Vieille Paroisse, capable d'évoquer Rochefort avant 1666 date de création de l'arsenal.

Siège de pouvoirs locaux, militaire puis administratif, il est au cœur du dispositif industriel, économique et militaire que représente l'arsenal, jusqu'à son déclassement en 1927.

Héritiers des collections témoignant de l'activité de cet arsenal, il inaugure un lent mouvement d'appropriation et de mise en valeur du patrimoine maritime, qui s'épanouit dans les années 1980 et qui constitue l'image centrale de Rochefort aujourd'hui.

En 1594, Henri IV donne la seigneurie de Rochefort à son premier valet de chambre, Adrien de Lauzeré dont la petite fille épouse Henri de Cheusses, dernier Seigneur de Rochefort qui laisse son nom au "château".

C'est le plus ancien édifice civil de la ville. La fondation de l'Arsenal en 1666 chasse Henri de Cheusses. Le bâtiment est repris et complété d'une aile au sud pour former un hôtel classique à plan en U. De 1690 à 1927, l'Hôtel de Cheusses devient successivement la résidence du Commandant de la Marine, de l'Intendant puis du Commissaire de la Marine. Logement en même temps qu'Institution, il est conçu comme un lieu de réception et de prestige.

Un musée de la Marine Classé Monument Historique en 1932, l'Hôtel est au cœur des premières réflexions patrimoniales rochefortaises. L'Hôtel de Cheusses est choisi pour abriter les collections de la salle des modèles conservées dans l'Arsenal, grâce à l'action de Dick Lemoine, Conservateur des archives du Port.

Ce premier musée naval ouvre ses portes en 1936. Fermé dès 1940, les collections sont mises en caisses et dispersées sans grand contrôle. Un premier essai de réinstallation échoue en 1948 en raison du mauvais état du bâtiment.

Jusqu'en 1959, il est utilisé par divers services administratifs. En 1960, une nouvelle tentative de réouverture met en avant la fragilité d'un édifice rongé par les termites. Un plan d'ensemble est nécessaire à sa réhabilitation.

Il est finalement ouvert au public en 1974.

Propriété du musée national de la Marine depuis 1978, il fait l'objet d'une importante restructuration en 1993.

Collections et scénographie

Le monument historique qui abrite le musée, donne ses couleurs particulières au parcours permanent.

Sur 600 m2, la muséographie fait parler les objets, comprendre leurs sens, leur importance, et révèle leur beauté dans l'atmosphère propre au lieu.

Le parcours est consacré à l'histoire de l'arsenal et de la construction navale. Le visiteur, transporté sur l'imaginaire des voyages, découvre comment construire (techniques, ornements des navires), pour quoi construire (politique, militaire, scientifique) par qui construire (vie de l'arsenal), où construire (développement de l'arsenal), avec quoi construire (économie, approvisionnements).

Passé l'espace d'accueil, la salle des chefs d'escadre, encore revêtue de ses boiseries du XVIIIe siècle, évoque l'histoire du musée et du bâtiment qui l'abrite. La salle suivante illustre la nature du navire de guerre, plate-forme d'artillerie puissante, aux exigences complexes et dont la construction est une prouesse collective : le modèle du Comte d'Artois, puissant vaisseau de 110 canons, en est un exemple magistral.

Le bagne, système concentrationnaire mis en place pour les besoins de mains-d'oeuvre de l'arsenal, y est évoqué. La construction navale est ensuite évoquée par des modèles d'arsenaux, chefs-d'œuvre du modélisme des XVIIIe et XIXe siècles. Les infrastructures indispensables sont présentées, dressant de l'arsenal une image d'espace technique en perpétuelle recherche d'innovation.

La grande salle qui s'ouvre ensuite met en valeur des témoins exceptionnels de la vie de l'arsenal de Rochefort et en présente trois aspects : la formation des futurs officiers avec le modèle du Royal, la préservation du patrimoine maritime avec le cabestan de l'Implacable ex-Duguay-Trouin, et l'innovation technique avec les deux moulins à draguer et à scier.

Á l'étage, une première salle offre la présentation du modèle de la Dédaigneuse, frégate de 12 construite à Bordeaux en 1766 et semblable à l'Hermione. Des tableaux de la série des vues des guerres d'Amérique, commandées par Louis XVI à Rossel de Cercy, avec en particulier le seul portrait connu de l'Hermione, complète l'évocation.

En suivant, la chambre du Commandant de la Marine qui s'ouvre sur l'arsenal et les formes de radoub permet d'admirer des modèles de navire du début du XIXe siècle. Au deuxième étage la salle consacrée à l'art de la sculpture navale est une évocation de l'atelier des modèles et de la salle des sculptures de l'arsenal.

L'ère industrielle est ensuite évoquée par les grandes mutations voile-vapeur et bois-fer qui constituent un moment d'expérimentations, d'essais, d'audaces et de perpétuelles remises en question, auquel l'arsenal de Rochefort participe pleinement. Les formes des navires oscillent entre rationalité et imaginaire scientifique, comme en témoigne une sélection de pièces maîtresses de modèles d'arsenaux.

Enfin, la salle d'armes présente canons, caronades, obusiers, affûts et boulets mais également armes de poing, sabres et haches d'abordage, qui rappellent la violence des combats. Des objets rares, parfois uniques, évoquent la technicité et la beauté des instruments de navigation et la dureté de la vie à bord.

 

Musée national de la Marine

1, place de La Gallissonnière

17300 Rochefort

Tél. : 05 46 99 86 57

Fax : 05 46 87 53 27

e.mail : rochefort@musée-marine.fr

 

http://www.musee-marine.fr/rochefort

 

 

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Infos pratiques

Adresse

1 place de La Gallissonnière - 17300
Rochefort

Tarifs

Plein tarif : 6 € (audio-guide inclus), Tarif réduit : 4,50 € (audio-guide inclus)Gratuité jusqu’à 26 ans

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er avril au 14 avril : 13h30-18h30Du 15 avril au 12 mai : 10h00-19h00Du 13 mai au 16 juin : 13h30-18h30Du 17 juin au 15 septembre : 10h00-19h00Du 16 septembre au 20 octobre : 13h30-18h30Du 21 octobre au 3 novembre : 10h00-19h00Du 4 novembre au 5 janvier : 13h30-18h30

Fermetures annuelles

En janvier, le 1er mai et le 25 décembre

Musée de la Résistance et du combattant de Montauban

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Affiche des F.F.I. 1944. Source : Le Musée de la Résistance et de la Déportation

Ce lieu présente l'histoire de la Seconde Guerre mondiale sous l'angle local et régional.


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  Montauban


Installé dans des locaux de la ville de Montauban, ce lieu offre au public la possibilité de découvrir l'histoire de la cité et du Tarn et Garonne pendant la Seconde Guerre mondiale.

Ouvert en 1989, les collections du musée se sont constituées à partir de dons de particuliers. 

Des panneaux muraux présentent une approche événementielle de la période : la guerre de 1940, la vie sous l'occupation (Mur de l'Atlantique, résistance, déportation), etc.

En regard, des photographies, des plans, des affiches, des manuels d'instruction, et autres objets (TSF, téléphone, massicot, mannequin en uniforme allemand, équipement) permettent un contact avec la vie quotidienne pendant la guerre. Lieu de la diaspora, la région de Montauban a eu à faire face aux lois racistes du régime de Vichy puis à la collaboration d'État en matière de déportation.

Une partie de la salle rappelle les faits : arrestation, transfert vers les camps d'internement (Septfonds, Noe, Recebedou...), déportation vers les camps d'extermination.

La lutte contre l'occupant allemand, à partir de 1942, et le rôle décisif des résistants lors de la Libération, sont rappelés par la présentation du très actif maquis d'Ornano, et le panorama photographique des stèles commémoratives des hauts lieux de la résistance régionale.


Musée de la Résistance et du combattant de Montauban

2 Boulevard Edouard Herriot - 82000 Montauban

Tél./fax : 05 63 66 03 11

e-mail : musee-resistance@ville-montauban.fr

 

Office du tourisme de Montauban

e-mail : officetourisme@montauban.com

 

Ville de Montauban

Office de tourisme du Tarn-et-Garonne

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Infos pratiques

Adresse

2 Boulevard Edouard Herriot - 82000
Montauban
05 63 66 03 11

Fermetures annuelles

*** Réouverture le 1er trimestre 2014 dans l'ancienne bibliothèque Perbosc ***

Musée de la Poste en Roussillon

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Vue extérieure du musée. Source : Fédération Nationale des Associations de personnel de La Poste et de France Télécom pour la Recherche Historique

La maîtrise et la qualité des voies et systèmes de communication sont déterminants dans la décision militaire. Les collections du musée en sont représentatives.

Le musée de la Poste en Roussillon du bourg médiéval de Palalda, situé à 4 km de la cité thermale d'Amélie-les-Bains, propose de découvrir l'histoire de la Poste et l'importance des communications dans une région de passage par excellence.

L'association "Soutien aux Amis du Musée de la Poste en Roussillon" (SAMPORO) est responsable des collections, de leur mise en valeur, et assure la gestion et la promotion du musée depuis sa création en 1987.

Des mannequins en costume d'époque, des panneaux et des vitrines présentant 300 objets et documents authentiques retracent, l'aventure des modes de transmission de l'information de la tour à signaux au téléphone.

En parcourant la salle des collections permanentes, le visiteur découvre les origines de la Poste avec le Cursus Publicus, l'instauration du timbre-poste par Etienne Arago, un enfant du pays.

Cette présentation est complétée par la reconstitution d'un bureau de poste à la fin du XIXe siècle et par un documentaire photographique sur la fabrication d'un timbre-poste en taille douce.

Une seconde salle accueille régulièrement des expositions philatéliques, marcophilies ou cartophiles proposées par des collectionneurs privés. Ces événements ont trait à l'actualité municipale, régionale, nationale. Les correspondances déposées au musée sont oblitérées avec le cachet spécial du musée de la Poste en Roussillon représentant le "messager l'Ille".

La boutique permet d'acquérir des documents philatéliques ainsi que les publications de l'association.

 

Musée de la Poste en Roussillon

Centre Médiéval - 66110 Palalda

Tél./Fax : 04.68.39.34.90

e-mail : musee.poste.amelie.66@wanadoo.fr

 

Horaires

Du 15 février au 30 avril et du 1er octobre au 15 décembre :

Mardi à vendredi, de 10h à 12h et de 14h à 17h30

Lundi, samedi et jours fériés, de 14h à 17h30

Du 1er mai au 30 septembre :

Mardi à vendredi, de 10h à 12h et de 14h à 18h30

Lundi, samedi et jours fériés, de 14h à 18h30

Fermeture annuelle : du 15 décembre au 15 février

 

Tarifs

Visite libre : 2,50 €

Visite guidée : 3,50 €

Groupe : 1,50 € par personne

Enfant de moins de 12 ans : gratuit

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Infos pratiques

Adresse

Centre Médiéval 66110
Palalda
Tél./Fax : 04.68.39.34.90

Tarifs

Visite libre : 2,50 €Visite guidée : 3,50 €Groupe : 1,50 € par personneEnfant de moins de 12 ans : gratuit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 15 / 02 au 30 / 04 et du 01 / 09 au 15 / 12 : du lundi au vendredi de 10 h. à 12 h. et de 14 h. à 18 h. les samedi et jours fériés de 14 h. à 18 h.Du 01 /05 au 31 / 08 : du lundi au vendredi de 10 h. à 12 h et de 14 h. à 19 h. les samedi et jours fériés de 14 h. à 19 h. Fermeture hebdomadaire le dimanche

Fermetures annuelles

du 15 / 12 au 15 / 02

Musée Clemenceau

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Georges Clemenceau a vécu dans cet appartement de trois pièces sur jardin avec vue sur la tour Eiffel, durant 35 ans, jusqu’à sa mort le 24 novembre 1929. Devenu musée, ce lieu est resté tel qu’il était le jour de la mort du « Père la Victoire ». Au premier étage, une galerie documentaire expose de nombreux objets retraçant la vie et l’œuvre de Georges Clemenceau : portraits, photos, livres, journaux et manuscrits, mais aussi le célèbre manteau et les guêtres qu’il portait lors de ses visites au front pendant la Première Guerre mondiale.

Georges Clemenceau s’installa rue Franklin, dans le 16ème arrondissement, en 1895, peu de temps après le scandale de Panama à la suite duquel, calomnié, il perdit son siège de député. Il vivra dans ce modeste appartement de trois pièces sur jardin avec vue sur la tour Eiffel, durant trente-cinq ans jusqu'à sa mort le 24 novembre 1929. 

Clemenceau ne quittera jamais cet appartement, même quand il exercera, par deux fois, les fonctions de Président du Conseil – d’abord comme ministre de l’Intérieur, entre octobre 1906 et juillet 1909, puis comme ministre de la Guerre, entre novembre 1917 et janvier 1920 - refusant à chaque fois d'habiter dans les palais officiels, ne souhaitant pas « vivre en meublé », selon ses propres termes.

C’est dans cet appartement que le général Mordacq vint lui annoncer la fin de la guerre.

« A 5h45, je recevai la nouvelle que l’Armistice était signé. Je me précipitai aussitôt chez Clemenceau . j’y arrivai vers 6 heures. Je trouvai le Président dans sa chambre, éveillé et levé. Il n’avait pas dû dormir beaucoup car, lui aussi, comme tous les bons Français, se demandait si décidemment, cette fois, c’était bien la fin du long cauchemar. Dès que je lui eu annoncé la bonne nouvelle, il me prit dans ses bras et m’y serra longuement. Très émus tous les deux, nous restâmes ainsi plusieurs minutes sans pouvoir parler » …. 

Général H. Mordacq, « L’Armistice du 11 novembre 1918, récit d’un témoin », Paris, Librairie Plon, 1937, p.78-84

A la mort de Clemenceau, l’appartement fut transformé en musée et conservé dans l’état. Le visiteur peut toujours y admirer les nombreux témoignages reflétant le goût de son célèbre occupant non seulement pour la Grèce antique, mais aussi pour l’Extrême-Orient, de même que la trace de ses amitiés nouées avec les artistes les plus novateurs de son temps (Monet, Manet, Rodin, etc….).

Une galerie documentaire au premier étage est adjointe au musée, quelques années après, retraçant la vie incroyablement riche de cette personnalité aux multiples facettes : médecin, maire de Montmartre, député et journaliste, ministre, Président du Conseil, anticlérical farouche, écrivain, collectionneur, ….

Quatre-vingt-six ans après la mort de Clemenceau, la Fondation a entrepris un premier chantier de restauration dans le cadre du Centenaire de la Grande Guerre. Cette première tranche, regroupant la restauration du cabinet de travail et le vestibule de l’appartement du Tigre, répond à une exigence scrupuleuse dans la restitution fidèle des pièces telles que Clemenceau les avait connues jusqu’à sa mort, exigence répondant à l’objet même de la Fondation du musée. Les travaux de restauration du cabinet de travail et du vestibule auront duré cinq mois pour redonner tout son lustre au décor cher à Clemenceau.

Aujourd’hui, le musée a rouvert ses portes avec le plaisir d’y retrouver ses visiteurs de plus en plus nombreux.

 

Sources : ©Musée Clemenceau
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Infos pratiques

Adresse

8 rue Benjamin Franklin 75116
Paris
Tel. : 01 45 20 53 41

Tarifs

- Plein tarif 6€ (audioguide inclus)- Jeunes de 12 à 25 ans : 3€ (audioguide inclus)- Gratuité pour les - de 12 ans

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du mardi au samedi de 14h à 17h30

Fermetures annuelles

Jours fériés et le mois d’août