Château de Brest

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Panorama du château de Brest. Source : Photo S. Déniel, Licence Creative Commons.

Au cours des siècles, il fut l'objet d'importants travaux qui en firent une forteresse quasi imprenable. Il abrite aujourd'hui le site Brestois du Musée national de la Marine.

Le Château du bout du monde.

Dès le IIIe siècle, les Romains installent sur un éperon rocheux dominant l'embouchure de la Penfeld une forteresse capable de résister aux assauts des pirates.

 

Château de brest. © Musée national de la Marine/A.monot

 

Historique

Le site suscite la convoitise du Duc de Bretagne Jean 1er qui l'achète au Vicomte de Léon en 1235.

Au cours de la guerre de Cent Ans, le château devient un enjeu pour les belligérants.

Livré aux Anglais par Jean de Monfort, le château est assiégé à plusieurs reprises, notamment par Du Faustin en 1373, avant d'être racheté par le Duc Jean IV en 1397.

Occupé tour à tour par les Bretons, les Anglais et les Français, il est l'objet d'importants travaux qui en font une forteresse quasi imprenable.

Les ducs Jean V, puis François II en 1464 le dotèrent d'une puissance d'artillerie et y firent construire la porte d'entrée flanquée de deux grosses tours, d'un pont-levis et d'une herse qui en défendaient l'entrée.

L'édification des autres tours est achevée au début du XVIe siècle et Vauban met la dernière touche aux fortifications en 1689.

Au XVIIIe siècle, le château sert de casernement et de lieu de détention, d'abord pour des prisonniers anglais, puis pour des prisonniers français dont les chefs chouans.

À partir de 1859, le château n'est plus qu'une place militaire relevant de l'armée de terre.

En juin 1940, les Allemands s'installent au château. Ils y rassemblent les prisonniers français avant de les acheminer vers les camps en Allemagne.

Par la suite, les Allemands utiliseront pour leur compte les installations et creuseront des souterrains.

Après la guerre, une nouvelle préfecture maritime est édifiée dans la cour et achevée en 1953.

Un exceptionnel patrimoine architectural

Le château s'est constamment adapté à l'évolution des techniques de siège et d'armement. Il lui fallait résister à deux types d'attaques : maritime et surtout terrestre. Son architecture est donc complexe et faite de multiples rajouts. Quelques éléments des murailles romaines sont toujours visibles, et les tours Paradis ont conservé leur aspect médiéval (toitures en poivrière et mâchicoulis). Mais dans son état actuel, le château reste caractéristique de l'architecture bastionnée, développée par Vauban notamment pour répondre à l'emploi de l'artillerie de siège.

Pendant dix sept siècles, du préfet romain au préfet maritime, le château a donc mêlé son destin à la mer, à l'histoire d'une ville, d'une province et d'un pays tout entier.

Le musée 

Dès le début du XIXe siècle, un petit musée existe dans l'arsenal : une salle des modèles rassemble des sculptures et des maquettes historiques de navires. Mises à l'abri pendant la Seconde Guerre mondiale, les collections sont heureusement épargnées. Elles sont alors intégrées au réseau du musée national de la Marine (Brest, Port-Louis, Rochefort, Toulon et Paris). En 1958, un nouveau musée est installé dans le château, qui s'ouvre ainsi au public.

A découvrir : des chefs d'oeuvre du patrimoine et de la culture maritime, l'histoire navale de Brest, les salles historiques du château et un exceptionnel point de vue sur la rade et la Penfeld.

Les collections

Le donjon abrite les collections permanentes, consacrées à la grande époque de la construction navale, au bagne, aux armes et instruments scientifiques. Les expositions temporaires (photos, peintures, dossiers) sont présentées dans les tours Paradis. La marine moderne est abordée tour Madeleine. Le sous-marin S622, exemplaire des sous-marins de poche Seehund, ainsi qu'un boat-people sont également visibles.

Muséographie

Des parcours thématiques sont offerts aux enfants, à l'entrée du musée.

Dans le cadre des expositions temporaires, le musée propose un parcours-découverte pour les enfants. Pour les visites autonomes, sont distribués des dossiers thématiques ainsi que des questionnaires de visites, conçus pour les enfants à partir de 8 ans ("Tonnerre de Brest !" : questionnaire de visite autour des collections du château de Brest . "Au vent de Suroît" : questionnaire de visite autour de l'histoire du château-musée de Brest).

 

Pour les jeunes et les adultes :

- Visites guidées toute l'année pour les groupes sur rendez-vous. Plus, durant l'été, des visites commentées à heure fixe pour les individuels

- Accueil et formation des enseignants

Les enseignants souhaitant préparer une visite de classe sont accueillis gratuitement au musée.

 

Musée national de la Marine, Brest


Château de Brest - Rue du château - 29200 Brest

Tél. : 02 98 22 12 39
e. mail : brest@musee-marine.fr

 

Quizz : Forts et citadelles


 

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Infos pratiques

Adresse

Château de Brest - Rue du château - 29200
Brest
02 98 22 12 39

Tarifs

Plein tarif : 6€ audio-guide inclus.Tarif réduit : 4,50€ (passeport Finistère, famille nombreuse) audio-guide inclus.Entrée gratuite : (- de 26 ans, personnel militaire et civil de la Défense, chômeurs, handicapés)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les joursDu 01/04 au 30/09 : 10h - 18h30Du 01/10 au 31/03 : 13h30 - 18h30Attention, l'accès du site est difficile pour les personnes à mobilité réduite

Fermetures annuelles

25/12, du 01 au 31/01, 01/05

La nécropole nationale de Chasseneuil-sur-Bonnieure

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Nécropole nationale de Chasseneuil-sur-Bonnieure. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Chasseneuil
Pour accéder au panneau d'information du mémorial, cliquer ici vignette_Chasseneuil_memorial

 

Édouard Pascaud, maire de Chasseneuil, et son fils Guy Pascaud, co-fondateur du Maquis A S 18 Bir-Hacheim,sénateur de la Charente, ont fait don du terrain sur lequel s’étend la nécropole nationale  à l’Etat, qui en assure aujourd’hui l’entretien Et la valorisation. Le Mémorial de la Résistance a été édifié à l’initiative du colonel André Chabanne, député de la Charente, chef et co-fondateur du maquis Bir Hacheim, également désormais sous la responsabilité de l’État.

La nécropole nationale de Chasseneuil-sur-Bonnieure regroupe 2 255 tombes de combattants français morts pour la France. Parmi eux figurent 2 026 soldats et résistants tombés lors des différents combats qui se sont déroulés entre 1940 et 1945. Portant l’inscription In Memoriam, 226 tombes rappellent le nom d’un Résistant dont le corps a été restitué à ses proches. Édifié sur une colline face à la forêt de Cherves-Châtelars, où était implanté le maquis Bir-Hacheim, ce cimetière national préserve la mémoire des membres de ce maquis et de manière plus générale de l’ensemble des résistants charentais morts lors des combats de libération de 1944 et 1945. Aménagé jusqu’en 1970, ce site réunit aussi les dépouilles de soldats coloniaux morts pour la France lors de la campagne de France (1940) et de résistants d’autres régions, dont les corps avaient été initialement inhumés dans des cimetières du grand sud-ouest. Par ailleurs, trois soldats français morts en 1914-1918 y sont inhumés.

 

Les emblèmes funéraires des nécropoles nationales

Respectant le principe de l’égalité de tous devant la mort, les nécropoles nationales s’organisent autour d’un mât des couleurs. La loi du 2 juillet 1915 crée la mention officielle
"Mort pour la France", puis celle du 29 décembre 1915 institue la sépulture perpétuelle aux frais de l’État, pour les militaires titulaires de cette mention. Cette nouvelle approche souligne la reconnaissance de la Nation envers les soldats tués dont l’État se fit l’interprète et le garant. Ce droit permet ainsi aux familles endeuillées de se recueillir sur un lieu précis où repose le corps de l’être cher. Ce principe se poursuit lors la Seconde Guerre mondiale et perdure encore. Des dispositions sont prises pour, dans la mesure du possible regrouper les morts selon leur nationalité et leur religion. À ce titre, différents emblèmes marquent l’appartenance d’un soldat à une confession religieuse ou son absence de croyance religieuse.

La Résistance en Charente

Coupée en deux par la ligne de démarcation dès juin 1940, la Charente connaît une activité résistante importante.

Les premiers actes de Résistance civile comme la distribution de tracts ou le passage clandestin de la ligne de démarcation sont isolés.

Le 12 octobre 1941, Gontran Labrégère, qui avait tenté d’incendier un dépôt en gare d’Angoulême, est fusillé par les Allemands.

Grâce à l’action des réseaux, la Résistance armée se développe. Avec des réfractaires au Service du Travail Obligatoire qui rejoignent les premiers résistants, plusieurs maquis s’organisent en 1943 comme le maquis FFI Bir-Hacheim d’André Chabanne dans les bois de Cherves-Chatelars, le maquis de Brigueuil de Deserces et Barataud et le maquis FTP de Bricout et Bernard Lelay à Pressac et Chabanais.

Le Bureau des Opérations Aériennes (BOA) que dirige René Chabasse organise les atterrissages clandestins et les parachutages d’armes.

Ainsi, Claude Bonnier et Jacques Nancy atterrissent à Angeac-Charente en novembre 1943 : Claude Bonnier, délégué militaire régional du général de Gaulle en France occupée, pour coordonner et armer la Résistance; Jacques Nancy pour former des groupes de saboteurs.

Les principaux maquis charentais qui ont participé aux combats pour la Libération du département jusqu’en août 1944 sont :

  • le maquis de Brigueuil
  • le maquis Bir-Hacheim (Armée secrète 18)
  • le maquis Bernard (FTPF)
  • le maquis Foch (Armée secrète 15)
  • la Section Spéciale de Sabotage du capitaine Jacques Nancy
  • le groupe autonome de sabotage

Ils ont à leur actif 120 attaques de convois allemands ou escarmouches et 100 sabotages.

Au cours de la période d’occupation, plusieurs colonnes allemandes de représailles se sont livrées à des exactions en Charente.

Ainsi, le 22 mars 1944, Chasseneuil est totalement investi par les Allemands qui perquisitionnent et procèdent à des arrestations. Ils poursuivent sur Saint-Claud et Saint-Laurent-de-Céris où, après combat, ils font prisonnier à Andourchapt 33 résistants du maquis de Négret qui seront fusillés à Poitiers le 8 mai 1944.

310 résistants charentais sont morts pour la France ou disparus ; 405 civils ont été fusillés ou victimes des bombardements.

La plupart des résistants charentais ont poursuivi le combat en s’engageant en septembre 1944 dans des unités régimentaires (6e et 107e régiments d’infanterie) qui ont libéré les poches de l’Atlantique de Royan et de La Rochelle en mai 1945.

Les soldats français morts en Belgique lors de la Campagne de France

Décédés lors des combats d’Etalle (Belgique) le 10 mai 1940, onze soldats, pour la plupart, affectés au 2e régiment d'automitrailleuses (2e RAM), sont inhumés en ce lieu depuis 1958. Après avoir résisté à un adversaire supérieur en nombre, ces hommes sont morts lors d’un affrontement les opposant à des détachements motorisés et blindés allemands qui venaient d'envahir la Belgique. Ces soldats avaient entre 22 et 35 ans et étaient originaires de diverses régions françaises. Ils font partie des 120 000 soldats français tués au cours de la bataille de France qui eut lieu du 10 mai au 22 juin 1940.

Les résistants du maquis de la Parade

Fondé en mai 1943 dans la région toulousaine, le maquis de La Parade connaît une activité importante dans le Sud-Ouest et Sud-Est de la France. En ce lieu reposent 25 membres de ce maquis, exécutés par les Allemands le 28 mai 1944 en Lozère.

 

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Infos pratiques

Adresse

Chasseneuil-sur-Bonnieure 16260
À 30 km d'Oradour-sur-Glane, sur la route de Limoges à Angoulême, D27

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année

Musée du Fort de la Pompelle

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Vue extérieure du Fort de la Pompelle. Source : http://patrimoine51.forum-actif.net/ ©Guy PEINTURIER

Clef de voûte de la défense de la ville de Reims et lieu de combats acharnés entre 1914 et 1918, le Fort de la Pompelle abrite un musée.

Le Fort de la Pompelle se trouve à 5 km de Reims. Classé monument historique, ce haut lieu de la guerre 1914-1918 est le seul fort resté aux mains des Alliés durant les combats et qui a permis la défense de Reims.

Le Fort de la Pompelle s'étend sur 2,31 hectares. Il a été édifié de 1880 à 1883 pour soutenir les forts principaux de Witry-les-Reims, Nogent-l'Abbesse, Berru, Brémont, Saint-Thierry, Fresne et Montbré, qui constituent la ceinture défensive de Reims.

Les travaux sont effectués, sous la direction d'officiers du Génie, par une compagnie disciplinaire. Les casemates, prévues pour loger normalement 11 officiers, 16 sous-officiers et 250 hommes, ainsi que les murailles, en granit de l'Est, sont recouvertes d'une couche de terre crayeuse de quatre mètres d'épaisseur.

L'approvisionnement en eau est assuré par un puits profond de quarante-huit mètres. L'armement, démonté en 1913, correspond aux préconisations de l'état-major. Il se compose de dix pièces d'artillerie (six canons de 155 mm modèle 1881 du système Bange et quatre canons de 138 mm) de rempart et de huit pièces de flanquement.

Durant les quatre années de guerre, 180 régiments, dont deux brigades spéciales russes en 1916 et des bâtiments fluviaux de la Marine nationale postés embossés (amarrés) sur le canal entre Sept-Saulx et Courmelois, se succèdent pour défendre le Fort de la Pompelle et Reims. Les bombardements allemands, incapables de venir à bout des défenseurs, bouleversent complètement le site.

Le Fort de la Pompelle en effet, désarmé lors du commencement de la guerre, est pris sans combat par les troupes allemandes le 4 septembre 1914 mais reconquis, le 24 septembre 1914, par le 138e régiment d'infanterie, dans le sillage des victoires de la Marne. Le 1er corps d'armée du général Mazillier ne libère la zone de l'emprise allemande qu'en 1918.

Abandonné pendant quarante ans, les ruines du fort sont mises en vente en 1955. La Fédération Nationale André Maginot se porte acquéreur et le cède ensuite à la ville de Reims en 1968.

Les collections du musée évoquent, au moyen de documents originaux, la vie quotidienne dans les tranchées de même que les âpres combats pour la défense de la cité des sacres : armes, équipements, pièces d'uniformes et d'artillerie, mannequins, etc.

La salle consacrée à l'artillerie de tranchée présente notamment des canons de 75 français et de 77 allemands ainsi que les souvenirs du corps expéditionnaire russe en Champagne et ceux de l'aviation de chasse française. Une série unique au monde de 560 coiffes de l'armée impériale allemande renforce le caractère exceptionnel du site.

Le dispositif de défense de la ville de Reims se compose de plusieurs forts : Réduit de Chenay Fort de St Thierry Batterie de Loivre Fort de Brimont Batterie du Cran Fort de Fresnes Fort de Witry-les-Reims Ouvrages de la Vigie de Berru Fort de Nogent l'Abbesse Fort de La Pompelle Fort de Montbre

 

Musée du Fort de la Pompelle

N44 51500 Puisieulx

Bureaux de la conservation

Tél. : 03.26.85.23.36 - Fax : 03.26.82.07.99

 

Siège de l'Association de Gestion du Musée de la Pompelle

1, place Museux 51100 Reims

Tél. : 03.26.49.11.85

 

Accès

A 5 km de Reims sur la RN 44 en direction de Châlons-en-Champagne

 

 

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Infos pratiques

Adresse

N44 51500
Puisieulx
Bureaux de la conservation Tél. : 03.26.85.23.36 - Fax : 03.26.82.07.99

Tarifs

Entrée : 4 €Tarif réduit : 3 €pour les - de 25 anset + de 65 ans

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er novembre au 31 mars: 10h à 17h. Du 1er avril au 31 octobre: 11h à 18h en semaine, 11h à 19h le week-end.

Fermetures annuelles

Fermé le lundi et du 24 décembre au 6 janvier

Musée Clément Ader

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Visite virtuelle. ©Mairie muret

Le musée Clément Ader, propose une promenade dans l'histoire de la cité, à la rencontre des enfants du pays : Nicolas Dalayrac, Adolphe Niel, Clément Ader, etc.

Situé dans le coeur historique de Muret, le musée Clément Ader, établissement contrôlé par l'Etat, invite à découvrir le riche patrimoine local. La cité, à 25 km au sud de Toulouse, ancienne capitale du Comminges, rend hommage au "Père de l'Aviation" ainsi qu'à ses enfants les plus célèbres tels Nicolas Dalayrac, Adolphe Niel, Vincent Auriol. Le lieu, associé au services d'archives municipales et à la bibliothèque, se veut être un espace de découvertes, de recherches et d'échanges.

A la fin du XIXe siècle, quelques érudits locaux font don à la ville de Muret de diverses pièces, formant ainsi la base des premières collections. Vincent Auriol, maire de Muret de 1925 à 1940, met en place un programme muséographique visant à mettre en valeur le patrimoine culturel et historique de la ville et de ses environs. Il décide ainsi dans un premier temps de réaliser une campagne systématique d'acquisition afin de compléter le fonds initial. Il impulse une politique en faveur des donations et du dépôt de l'Etat. C'est par ce biais qu'entrent au musée les collections Ader et Niel et que le jeune musée s'enrichit en 1928 de deux oeuvre du peintre François Louis Dejuine (1786-1844) : Simon de Montfort et Guy de Lévis Mirepoix.

Le château Saint-Germier, après réaménagement, sert de cadre au premier musée de Muret : le "Musée du Bas-Comminges", inauguré le 21 septembre 1930. Les collections sont présentées dans quatre espaces : les salles du Bas-Comminges, Dalayrac-Fons, Niel, Ader. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, l'effondrement d'un des plafonds détériore une partie des collections, entraînant la fermeture de l'établissement. Sa réhabilitation est entreprise dans les années 50 par Robert Mesuret, conservateur du musée de Toulouse. L'institution est alors installée dans les locaux de la mairie. Le deuxième musée est inauguré le 9 décembre 1954, sous le nom de "Musée Clément Ader".

Le premier inventaire est rédigé par Marthe Moisserand, conservatrice bénévole entre 1956 et 1973. Entre 1971 et 1983, faute de locaux convenables, le musée est fermé au public, en attendant l'achèvement des travaux de construction du nouvel Hôtel de Ville de Muret, au 27 rue Castelvieh, où des salles sont aménagées pour abriter temporairement les collections. En 1992, la galerie archéologique présente la richesse du patrimoine muretain.

Le 29 juin 2002 enfin , le Musée Clément Ader, 58 rue Clément Ader, ouvre ses portes.

L'exposition permanente se développe sur un niveau de 200 m2. Le visiteur fait connaissance en premier lieu avec les célébrités de la région avant de s'initier à l'archéologie locale. La collection Clément Ader (1841-1925), le "Père de l'aviation", regroupe, entre autres, les meubles du cabinet de travail de l'inventeur, les brevets et plans de quelques unes de ses inventions, des objets personnels, sa bibliothèque. Ce fonds, dans son ensemble provient de la donation effectuée par Mme Clémence de Manthé, fille unique d'Ader, à la ville de Muret.

La collection Adolphe Niel (1802-1869), Maréchal de France et ministre de la guerre de Napoléon III, rassemble des photographies, des dessins et des gravures, un atlas militaire, un buste de Gustave Crauck, du mobilier et des effets personnels. Elle a été constituée à partir des dons des descendants du maréchal. 

La collection Vincent Auriol (1884-1966) a été donnée au musée de Muret par son fils, Paul Auriol, en 1966. Elle présente notamment des effets personnels, des portraits, des médailles, etc. La famille Dalayrac a enrichi le fonds muséographique en donnant divers objets de leur ancêtre Nicolas Dalayrac (1753-1809), connu pour ses nombreux opéras comiques. Il s'agit essentiellement de bustes, de gravures, instruments, livrets et partitions. Le musée s'enorgueillit de pouvoir présenter, grâce à un dépôt de l'Etat en 1928, deux toiles de François Dejuine (1786-1844), deuxième prix du Concours de Rome, exposé au Salon, décoré de la Légion d'Honneur : Simon de Montfort et Guy de Levis, seigneur de Mirepoix. L'espace archéologique est dédié aux découvertes archéologiques de la région muretaine : Bourdaya, St-Marcet, Cabouillet, La Peyrère. Il expose, chronologiquement et thématiquement, des artefacts allant du Paléolithique inférieur au XIXe siècle.

La réserve du musée propose de découvrir, sur rendez-vous, d'autres pièces archéologiques et fonds historiques locaux. Il en est ainsi de la collection Guillaume Jbos (1860-1952), artiste lyrique international. Cet ensemble, acheté à un particulier en 1995, contient des photographies, des costumes des scène, des partitions et des documents personnels. La réserve conserve les témoignages d'autres muretains remarquables tels Gaston et Myriam de Béarn, Jean Decap ou l'Abbé Lestrade.

Les archives municipales, installées dans l'enceinte du musée, conservent un fonds très complet de documents ayant trait à l'histoire de Muret depuis l'époque médiévale jusqu'à la fin des années Trente : plans cadastres, délibérations, pièces d'état civil, etc. Ces fonds, ainsi que l'importante collection de photographies et celui de la bibliothèque d'histoire locale, sont ouverts à tous en salle de lecture. L'établissement accueille régulièrement des groupes scolaires, des clubs ou des associations. En ce domaine, le musée Clément Ader a la volonté d'améliorer sa politique d'accueil des jeunes. Il a mis en place un service éducatif chargé de concevoir et de mettre en oeuvre des actions avec les différents acteurs éducatifs et culturels locaux et nationaux.
 

Musée Clément Ader

6 Bd Aristide Briand - 31600 Muret

- Tél. : 05.61.51.91.40 - Fax : 05.61.51.91.41

e-mail : musee@mairie-muret.fr

 

Adresse postale Hôtel de Ville
27, rue Castelvielh
BP 60207 31605 Muret

 

Mairie de Muret

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Infos pratiques

Adresse

6 Bd Aristide Briand - 31600
Muret Tél : 05.61.51.91.40
Tél. : 05.61.51.91.40 Fax : 05.61.51.91.41

Tarifs

2,50 € et GRATUIT pour les enfants

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du mardi au samedi, de 14h à 17h30.Horaires d'été : (1er juillet au 31 août inclus)Mardi, de 14h30 à 19h.Du mercredi au samedi, de 14h30 à 18h.Dimanche, de 15h à 18h.Visites de groupes(+ de 10 personnes) :le jeudi, sur réservation

Fermetures annuelles

Du 25 décembre au 1er janvier.

Fort de Sainte-Agnès

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Vue extérieur du fort. Auteur : Berthold Werner

Le Fort de Ste-Agnès, ouvrage de la ligne Maginot entièrement souterrain, a pour but de défendre la frontière entre la France et l'Italie.

Le Fort de Sainte-Agnès, ouvrage du Secteur Fortifié des Alpes Maritimes de la ligne Maginot, construit entre 1932 et 1938, est entièrement souterrain. Son but est alors de défendre la frontière entre la France et l'Italie. Le village de Sainte-Agnès, village littoral le plus haut d'Europe, est accroché au flanc d'un pic de 780 mètres en surplomb de la Méditerranée. Cet atout incite les seigneurs à en faire dès le XVIe siècle une forteresse. Ainsi, poste privilégié d'observation et de défense, la construction de l'ouvrage Maginot de Sainte-Agnès s'inscrit dans le programme militaire du Secteur Fortifié des Alpes Maritimes (SFAM).

La cité de Sainte-Agnès est située sur un éperon rocheux qui surplombe la mer à près de 800 mètres. A l'époque romaine, le site est occupé de façon semi-permanente par des bergers et des paysans. La mise au jour d'une église consacrée à Sainte-Agnès, martyre sous le règne de Dioclétien, permet de dater la fondation du bourg au début du XIIe siècle, alors possession du comté de Vintimille. Enjeu stratégique entre les Comtes de Provence et les Génois, le lieu est fortifiée à la fin du XIVe siècle par la maison de Savoie. Scène de combats entre les troupes françaises et les Sardes, la forteresse devient possession du royaume de Piémont-Sardaigne entre 1814 et 1860 date de rattachement du comté de Nice et de la Savoie à la France.

Le fort, construit entre 1932 et 1938 pour assurer la défense de la baie de Menton contre les attaques italiennes, est entièrement souterrain. Avec ses 2000 m2 de galeries et de salles, il s'enfonce sous plus de 55 mètres de rochers. Exclusivement défensif, avec ses puissants blocs d'artillerie, il a été l'un des plus puissants ouvrages du Secteur Fortifié des Alpes Maritimes. Prévu pour être totalement autonome, le fort Sainte-Agnès est une véritable "ville souterraine

Le fort a également conservé son armement d'artillerie sous casemate (canon obusier de 135 et 75, mortier de 81). Le bloc sud (ou bloc 2), la casemate frontale la plus puissamment armée de toute la ligne Maginot (canons de 75 mm, 81 mm, 135 mm), a tenu en échec l'offensive italienne de juin 1940, en réalisant un tir de barrage sur le littoral, obligeant les troupes italiennes à la retraite.

Jusqu'en 1990, le fort est resté propriété de l'Etat. La municipalité de Sainte-Agnès en a fait alors l'acquisition pour l'ouvrir au public et conserver la mémoire du site.

 

Mairie

102 Place Saint Jean 06500 Sainte Agnès

Tél. : 04 93 35 84 58

Fax : 04 92 10 35 14

 

Horaires : Le week-end : de 14h00 à 17h30 De juillet à septembre (fermé le lundi) : de 15h00 à 18h00

Tarifs (visites guidées et commentées) Adulte : 3,05 Euros Enfant : 1,52 Euros Groupes (sur réservation) : 2,29 Euros

Accès Gare Routière - Service régulier Menton/Sainte-Agnès Tel. 04 93 35 73 51

Départ gare routière à Menton : Tous les jours à 09h50, 14h00 et 16h15 Navette supplémentaire le mardi et le samedi à 08h00, 11h30, 13h00 et 17h15

Départ de Sainte-Agnès : Tous les jours à 10h20, 14h35 et16h45 Navette supplémentaire le mardi et le samedi à 08h30, 12h00, 13h30 et 17h45

Autoroute A8 : sortie Menton Nationale 7 : route du bord de mer puis ensuite, itinéraire par la vallée du Borrigo ou par la Corniche des Serres de la Madone

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

06500
Sainte Agnès
04 93 35 84 58

Tarifs

Adultes: 5 € Enfants: 2 € Groupe: 3 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Le weekend: de 14h à 17h30 De juillet à septembre (sauf le lundi): de 15h à 18h

Fermetures annuelles

25 décembre et 1° janvier

Musée international des Ballons - Château de Balleroy

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Une vitrine du musée. Source : Portail touristique Terre de Trésors

Ce musée international des ballons de Balleroy dans le Calvados est installé, depuis son inauguration en 1975 par son fondateur Malcolm S. Forbes, dans les anciennes écuries du site. Il présente l'histoire de l'aérostation de la Révolution à l'Entre-deux Guerres.

Le château de Balleroy, dont le plan a inspiré celui de Versailles, a été construit ex-nihilo, en 1631, par l'architecte François Mansart (1598-1666), à la demande du duc de Choisy. 

L'ingénieur a doté l'édifice du premier escalier suspendu de France. D'autres œuvres de maîtres tels Baudry, Delaroche, Géricault, Gros, Van Loo, ajoutent au brio des lieux qui tirent leur nom du comte Albert de Balleroy, un peintre animalier de talent, élève de Schmitz, qui a exposé au Salon de 1853 à 1870.

Le salon d'honneur comporte une série de portraits royaux de Juste d'Egmont couronnés par un plafond peint en trompe-l'œil réalisé par Charles de la Fosse.

Au cours de la rénovation intérieure, la salle à manger est pourvue de boiserie Régence provenant d'un hôtel particulier parisien.

La Bibliothèque de style anglais, installée vers 1850, comporte plus de 3600 ouvrages.

Le parc se partage entre des jardins romantiques réalisés en 1856 et des parterres à la française conçus d'après les plans d'André Le Nôtre et remaniés par Henri Duchêne au XIXe siècle.

La propriété est acquise en 1970 par le magnat de la presse, Malcolm S. Forbes (1919-1990).

L'homme est aérostier de réputation mondiale qui a établit six records du monde homologués de ballon gonflé à l'air chaud, et qui a été le premier à réussir la traversée des États-Unis d'est en ouest avec un seul ballon à air chaud. Il est, entre autre, membre du Conseil consultatif du Collège de la Marine de Guerre.

Il décide de créer le musée international des ballons dans sa nouvelle propriété. Le riche passionné constitue progressivement la collection, rassemblant des photographies, des maquettes, des dioramas, de véritables objets insolites et des documents uniques sur l'histoire de l'aérostation, en particulier sur leur rôle pendant

les sièges lors de la guerre de 1870.

 

Château de Balleroy - Musée des Ballons

F-14490 Balleroy

Tél. : 02.31.21.60.61 - Fax : 02.31.21.51.77

E-mail : reservation@chateau-balleroy.com

Château de Balleroy

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Infos pratiques

Adresse

14490
Balleroy
Tél. : 02.31.21.60.61Fax : 02.31.21.51.77

Tarifs

Individuel Musée-adultes : 4.27 € Enfants : 3.81 €Château-adultes : 5.35 €Enfants : 4.57 €Parc-adultes : 3.00 € Musée&Château-adultes : 6.86 €Enfants : 5.35 €Parc avec billet combiné : gratuit Groupe (20 personnes au minimum)Musée-adultes : 3.81 €Enfants : 3.35 €Château-adultes : 4.90 € Enfants : 4.12 €Parc-adultes : 3 €Musée&Château-adultes : 6.40 € Enfants : 4.90 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

- du 15 mars au 30 juin : 10h - 18h (fermé le mardi)- du 1er juillet au 31 août : Tous les jours de 10h à 18h- du 1er septembre au 15 octobre : 10h - 18h (fermé le mardi)- du 15 octobre au 24 décembreOuvert toute l'année sur réservation pour les groupes de 20 personnes mini.

Musée du Débarquement d’Arromanches

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A l'initiative de Raymond TRIBOULET, premier sous-préfet de la France libérée » l'exposition permanente du débarquement à Arromanches a été inaugurée officiellement le 5 juin 1954 par Monsieur René COTY, Président de la République.

Il s'agit du premier musée construit pour commémorer le 6 juin 1944 et la bataille de Normandie.

Ce musée a été édifié à l'endroit même où fut implanté le port artificiel dont on peut encore voir les vestiges à quelques centaines de mètres du rivage.


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  Arromanches


Avec l'invasion de la Pologne le 1 septembre 1939, commence la seconde guerre mondiale. Rapidement les forces du Reich submergent toute l'Europe et en l'espace de 2 ans les drapeaux de l'Axe1 flottent sur tout le continent.Seul bastion de défense, la Grande Bretagne, est la première à stopper les forces du Reich dans une terrible bataille qui se joue dans les airs.

 

7 décembre 1941 : les États-Unis basculent dans la guerre.

1942 sonne le glas des victoires allemandes avec la défaite infligée au renard du désert2 à El Alamein.

Dès 1943, les allemands font retraite sur tous les fronts.

Au début de l'année 1944 la situation semble bloquée : les Russes attendent le printemps pour reprendre leur offensive et les Anglo-américains ne progressent que très lentement et avec d'énormes difficultés en Italie. Le seul moyen de changer le cours de la guerre afin de remporter une victoire rapide et décisive, passe par un débarquement sur les côtes nord de l'Europe où l'ennemi possède la meilleure défense.
Hitler a fait ériger de gigantesques ouvrages de défense tout au long de cette côte : le mur de l'Atlantique.

La tentative désastreuse de débarquement à Dieppe en août 1942 en a montré toute la puissance. Les forces alliées apprennent au prix de lourdes pertes que les fortifications rendent impossible la capture d'un port existant, condition pourtant sine qua non au ravitaillement d'un débarquement de plus grande ampleur.

Les stratèges ébauchent un plan ambitieux sous le nom de code Overlord qui est accepté lors de la conférence Quadrant en août 1943 par Winston CHURCHILL3 et Franklin ROOSEVELT4 à Québec. Il s'agit de débarquer en Normandie avec 30 divisions. Pierre angulaire de ce plan, la construction de ports artificiels sous le nom de code Mulberry garantira le ravitaillement des troupes débarquées.

Le 6 juin 1944, les alliés débarquent en Normandie : le jour le plus long commence.

 

Ce que vous verrez lors de votre visite

Les visites se décomposent en cinq parties :

Elles peuvent être guidées en trois langues :

  • français,
  • anglais (sur réservation),
  • allemand (sur réservation).

Nous recommandons aux organisateurs de voyages de réserver quelques semaines à l'avance.
Coordonnées complètes, horaires d'ouvertures, tarifs, accès au musée... disponibles ici

 

Dossiers pédagogiques

Un dossier pédagogique est disponible en téléchargement sur notre site internet en FR et en GB (niveau 1 et niveau 2)

https://www.musee-arromanches.fr/docs/carnet_pedagogique_niv1_fr.pdf

https://www.musee-arromanches.fr/docs/carnet_pedagogique_niv2_fr.pdf

 

 

 

Sources : ©Musée du Débarquement d’Arromanches
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Infos pratiques

Adresse

Place du 6 juin 1944 14117
Arromanches
02 31 22 34 31

Tarifs

Plein tarif : 7,90 eurosEnfant : 5,80 eurosGroupes adultes : 6, 20 eurosGroupes scolaires : 4,00 eurosGratuité : Handicapés, pupilles de la nation, enfant de moins de 6 ans, vétérans seconde guerre mondiale

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Février –novembre – décembre : 10h00 à 12h30 / 13h30 à 17h00Mars – octobre : 9h30 à 12h30 / 13h30 à 17h30Avril : 9h00 à 12h30 / 13h30 à 18h00Mai – juin – juillet – août : 9h00 à 19h00Septembre : 9h00 à 18h00

Fermetures annuelles

Le musée est ouvert tous les jours, toute l’année sauf janvier.2 boutiques sont à disposition du public en haute saison.Office de tourisme de référence - Arromanches - 2 Rue Maréchal JOFFRE - 02 31 22 36 45

Musée de l'Empéri

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Salle d’Honneur du château. ©Association des Amis du Musée de l’Empéri

Ce musée d'Art et d'Histoire Militaires est l'un des plus grands au monde.

Les collections ont été constituées au tournant du XXe siècle par deux frères marseillais : Raoul et Jean Brunon. Ce lieu retrace l'histoire des armées françaises, du début du XVIIIe siècle à la Première Guerre mondiale.

En 1967, l'État français fait l'acquisition des Collections Raoul et Jean Brunon par l'intermédiaire du Musée de l'Armée de Paris.

Les fonds sont transférés à Salon-de-Provence où ils deviennent un musée municipal avant de trouver leur place au château de l'Empéri, qui domine le centre ville.

 

Les collections

L'entrée du musée se situe dans l'ancienne chapelle qui donne dans la cour d'honneur du château.

Les collections occupent la trentaine de salles actuellement rénovées du château.

Les pièces sont exposées dans 160 vitrines ou accrochées aux murs et aux plafonds.

Les collections du musée de l'Empéri comportent 10 000 objets authentiques :

armes à feu et armes blanches individuelles, canons, coiffes, casques uniformes, drapeaux et emblèmes, décorations, équipements, harnachements, objets personnels, modèles réduits...

La scénographie distingue sept périodes : l'Ancien Régime, la première République, l'Empire, la Restauration, l'Armée d'Afrique, le second Empire, la Première Guerre mondiale.

Le fleuron du musée est constitué par les salles de l'épopée napoléonienne. Les éléments les plus impressionnants sur le plan visuel sont les 130 mannequins, dont une quinzaine à cheval.

Leurs visages sont confectionnés par Raoul Brunon, à partir d'illustrations de personnages militaires célèbres.

♦ Le hall d'entrée présente une collection d'armes et d'armures des XIVe au XVIIe siècles ainsi qu'un historique du château.

♦ Une salle est consacrée à l'histoire de la collection Brunon : images d'Epinal, uniformes et jouets d'enfants, etc.

♦ Une autre pièce présente l'évolution des uniformes depuis Louis XIV.

♦ Deux salles sont consacrées à la formation de l'armée française de Louis XIV à la Révolution.

♦ Quatre salles permettent de découvrir l'armée de la Première république.

♦ Le Premier Empire est exposé dans cinq salles : les campagnes, les maréchaux, la Légion d'Honneur, l'exil.

♦ L'armée de la Deuxième République occupe deux pièces.

♦ Le Second Empire, de Magenta à Sedan en passant par la guerre de Crimée est proposé dans six salles.

♦ Les armées françaises et allemandes se font écho dans la partie du musée consacrée à la Première Guerre mondiale, des fronts de Champagne au Chemin des Dames et aux Taxis de la Marne jusqu'à la victoire.

Cette collection a été primitivement constituée par Jean Brunon en souvenir de son frère mort au front.

♦ Les armes à feu et leur histoire depuis Louis XIII sont à l'honneur dans les vitrines de deux salles accessibles depuis le hall d'entrée.

♦ Deux autres pièces enfin, accessibles par la cour d'honneur. La première est réservée aux expositions temporaires. La deuxième, créée à partir des collections 14-18 et d'objets provenant de l'Ecole de l'Air, développe l'histoire de l'aéronautique militaire, ouvrant ainsi la collection aux années 1970-1980.

Deuxième fond d'archives militaires de France après celui du service historique de la défense.

Riche de 24 000 volumes, 20 000 numéros de revues, 15 000 peintures, dessins, gravures, autographes, documents officiels ou personnels, photographies, de 5 000 plans, dessins, cartes et monographies de bâtiments.

 

Château de l'Empéri

Montée du Puech - 13300 Salon-de-Provence

Tél. : 04.90.56.22.36 - Fax : 04.90.56.90.84

 

Horaires

Du 1er octobre au 15 avril : ouvert tous les jours sauf le lundi et certains jours fériés de l'année de 13h30 à 18h

Du 16 avril au 30 septembre : ouvert tous les jours sauf le lundi et certains jours fériés de l'année de 9h30 à 12h et de 14h à 18h.

Attention Durant toutes les vacances scolaires (Zone B) le musée de l'Emperi ainsi que la Salle Théodore Jourdan seront ouverts sur la base des horaires de la Haute saison (9h30 à 12h00 et de 14h à 18h)

La boutique du musée est située dans le hall d'entrée.

 

Visite de l'exposition permanente de Théodore Jourdan : entrée gratuite

 

Association "Les Amis du Musée de l'Empéri"

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Infos pratiques

Adresse

Château de l'Empéri - 13300
Salon-de-Provence
04 90 44 72 80

Tarifs

Plein tarif : 4,80 €Tarif réduit : 3,10 €Forfait 2 musées sur 3 au choix : tarif normal : 7,30 €, tarif réduit : 5.30 €Gratuit : - de 25 ans, demandeurs d'emploi, enseignants en mission professionnelle

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er octobre au 15 avril : 13h30 - 18hDu 16 avril au 30 septembre : 9h30 - 12h et de 14h - 18h

Fermetures annuelles

Fermé le lundi et certains jours fériés

Maison de la Manufacture d’Armes Blanches du Klingenthal

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©Marc Adolf - Association Sauvegarde du Klingenthal

Créée au XVIIe siècle, la manufacture d'armes blanches du Klingenthal, en Alsace, prédécesseur de la manufacture d'armes de Châtellerault, a fourni l'armée française en lames, du sabre au fusil Chassepot.

Jusqu'au début du XVIIe siècle la France ne dispose pas de manufactures forgeant des lames pour les armes blanches. Elle importe ses lames de Solingen (Westphalie, Allemagne). Louis XV décide d'y remédier et charge le Secrétaire d'État à la Guerre, ancien Intendant d'Alsace, Nicolas Prosper Bauyn d'Angervilliers, d'établir une manufacture d'armes blanches dans son Royaume.

Le 15 juillet 1730 le roi délivre ainsi des lettres patentes pour l'établissement d'une Manufacture royale d'Armes blanches en Alsace. Henri Anthès exploite et dirige les différentes forges en Haute-alsace (Haut-Rhin actuel). Il choisit la vallée de l'Ehn, en amont d'Obernai, en raison de la présence du cours d'eau obligatoire pour la production d'énergie nécessaire au fonctionnement des usines, de nombreuses matières premières utiles à la construction et au fonctionnement de l'usine (bois, grès).

La proximité du Rhin permet le transport de l'acier venant de Siegen et de l'Arsenal de Strasbourg pour l'écoulement des armes et la pratique de l'alsacien, en usage dans la région, permet aux premiers ouvriers venus de Solingen de mieux s'intégrer. La manufacture acquiert de ce fait sa réputation en adaptant les techniques de travail de Solingen auxquelles elle ajoute un contrôle particulièrement attentif de la qualité de sa production.

La manufacture connaît une grande prospérité jusqu'à la chute de l'Empire. Mais, en 1819, débute la construction de la manufacture de Châtellerault plus éloignée des frontières. Ce qui va conduire à la fermeture des ateliers en 1936. A Klingenthal, la manufacture d'État cède sa place à une entreprise privée dirigée par la famille Coulaux, qui continue à produire des armes blanches et procède également à des transformations afin de produire des faux et des faucilles.

La production d'outillage débute dès 1840, Klingenthal produit des faux et des faucilles et fournit toute la France. Le savoir-faire en matière d'armes blanches permet d'honorer les commandes du gouvernement lorsqu'elles reprennent. En plus des sabres pour les officiers, la manufacture fabrique également les sabres-baïonnettes pour les fusils Chassepot produits aux usines Coulaux à Mutzig.

Le 1er février 1962, faute d'avoir trouvé un nouveau créneau de fabrication, les ateliers sont définitivement fermés.

La Maison de la Manufacture d'Armes Blanches et ses collection

L'association pour la sauvegarde du Klingenthal a installé la Maison de la Manufacture d'Armes blanches dans les salles de l'ancienne école communale. Elle s'est donnée pour objectif de sauvegarder un patrimoine historique et industriel.

Les divers objets exposés montrent au visiteur le savoir-faire des ouvriers du Klingenthal. Ce sont non seulement de très belles armes blanches qui attirent le regard du visiteur, mais surtout les outils, qui jadis ont servi à leur fabrication. Ce parcours de mémoire est proposé sur 4 niveaux : Le premier niveau présente le plan du village, des photos, diverses informations concernant le réseau hydraulique, la reconstitution de l'atelier du forgeur de lames, etc.

Au deuxième niveau : Le visiteur pourra voir le travail du polisseur, du graveur-doreur et du monteur fourbisseur avant de pénétrer dans la salle d'armes, où sont exposés divers modèles de sabres, d'épées et de cuirasses fabriqués au Klingenthal. L'étage suivant est réservé à la période Coulaux.

A partir de 1840, la Société Coulaux & Cie décide de produire des faux et des faucilles au Klingenthal, cette fabrication requiert une multitude d'étapes (plus que pour les armes blanches).

La visite de la Maison de la Manufacture peut s'achever par le belvédère, ou l'on peut observer le centre du village et le réservoir principal et la découverte d'une exposition temporaire.

 


 

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Infos pratiques

Adresse

2 rue de l'École 67530
Boersch
03 88 95 95 28

Tarifs

Adulte : 6€ - Etudiant, handicapé, enfant (à partir de 8 ans) : 4€ - Famille (1 ou 2 adultes + enfants) : 15€ - Tarif réduit adulte (carte gîte, carte Cézam, ...) : 5€ - Pass musées, passeport gourmand : gratuit / Adulte groupe - visite libre : 5€ par pers. / Adulte groupe - visite guidée du musée : 8,5€ par pers. / Adulte groupe - visite guidée musée et village : 9,5€ /pers. / Enfant groupe - scolaire : 4€ par pers.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

De mars à mai : mercredi au dimanche et jours fériés, de 14h à 18h / De juin à septembre : mercredi à samedi, de 14h à 18h - Dimanche et jours fériés : de10h à 19h / D'octobre à décembre : mercredi au dimanche et jours fériés de 14h à 18h / Pour les groupes : sur rendez-vous du mercredi au dimanche, sauf janvier et février

Fermetures annuelles

1er mai, 25 et 26 décembre

Site Web : www.klingenthal.fr

Musée des Parachutistes

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Vue de l'entrée du musée des parachutistes de Pau. Source : www.museedesparachutistes.com

Ce musée retrace l'histoire des parachutistes français depuis leur création jusqu'à maintenant.

 

Le musée des parachutistes est à la fois un musée de tradition de l'Armée de terre et un ensemble représentatif de l'histoire et du présent des troupes aéroportées françaises. Dépositaire de l'identité de l'ensemble des troupes aéroportées, il a pour mission de faire connaître leur histoire, leurs traditions, leur esprit et leur actualité.

Ses collections et ses mises en scène à travers de nombreux tableaux sont accessibles à tous et intéressent autant le public que les troupes elles-mêmes. Les expositions temporaires en font un relais régional de diffusion de l'esprit de défense. Le musée se veut ainsi un lieu d'étude et de transmission de la mémoire des conflits contemporains. Enseignants, universitaires et visiteurs y trouvent un accueil, des sources d'informations adaptées.

Le musée retrace l'histoire des parachutistes français depuis leur création à nos jours. Le parcours est formé de cinq tableaux précédés de vidéogrammes explicatifs.

Chaque tableau est composé de mises en scènes contenant des mannequins équipés, des armes et des véhicules sur fond de posters muraux :

- Le temps des précurseurs, naissance de la technique et de l'emploi des parachutistes : Aérostiers de la première Guerre mondiale, premiers équipements spécifiques, parachutistes allemands, soviétiques et français. La création des troupes aéroportées françaises date du 1er avril 1937, deux groupes sont mis sur pied : le 601ème GIA à Reims et le 602ème GIA à Baraki (Algérie). La doctrine et l'inspiration sont soviétiques, ramenées par le Colonel GEILLE de son séjour de formation en URSS et l'enseignement des grandes manœuvres de Kiev de 1935.

- La deuxième guerre mondiale, création des grandes unités américaines et britanniques : Soldats français des Forces Françaises Libres (FFL) au Spécial Air Service (SAS) et en Afrique du Nord, équipés par les Américains. En 1940, une compagnie d'infanterie de l'air sera créée au sein des forces aériennes françaises libres et intégrera le Spécial Air Service sous le nom de French Squadron. Sont ensuite créés à partir des évadés de France et des débris de l'armée du général Giraud les 3ème et 4ème SAS qui deviendront les 3ème et 2ème Régiments de chasseurs parachutistes. Ils seront parachutés en Bretagne à la veille du débarquement avec pour mission de détruire divers objectifs dans le but de bloquer l'ennemi dans la péninsule bretonne. Le 1er régiment de chasseurs parachutistes, entièrement équipé à l'américaine qui intègre la 82ème US Airborne avant d'être engagé dans les Vosges en 1944. Le Bataillon de choc entraîné au saut par les américains et au combat par les britanniques sera engagé dans la libération de la Corse, de l'île d'Elbe puis en métropole. Les Commandos d'Afrique, régiment frère du Bataillon de choc, qui se distingue par sa spécialisation des actions amphibies et par un matériel plus lourd et qui suivra la 1ère Armée jusqu'à l'armistice. Les Commandos de France, créés en 1944 et qui rejoindront le combat de la 1ère Armée.

- La guerre d'Indochine, époque qui voit la naissance du mythe du " para " français et qui est aussi celle de la création des grandes unités françaises équipées de façons diverses.

- La guerre d'Algérie, guérilla urbaine et héliportages dans l'immensité désertique. Les collections insistent sur la diversité des uniformes et des équipements.

- Le monde contemporain, opérations extérieures et maintien de la paix (Bizerte, Kolwezi),. L'exposition met en avant le savoir-faire technique et les équipements actuels des unités par l'intermédiaire d'illustrations et de vidéos (Forces spéciales, nageurs de combat, largage de matériel, déminage, Groupe d'Intervention de la Gendarmerie nationale, etc.), et insiste sur le rôle de choix de l'Ecole des Troupes aéroportées.

Le fonds muséographique s'enrichit par l'exposition en permanence d'œuvres de peintres aux armées tels Brayer, Le Zach'meur, Sollier ou Rosenberg. - Le musée dispose d'une salle de travail à la disposition des chercheurs ; les documents sont obligatoirement consultés sur place.

Créée en février 2013, la Société des Amis du Musée des Parachutistes (la SAMParas) est reconnue officiellement comme la seule association de soutien du musée. Depuis le 16 juillet 2018, elle a le statut d’intérêt général et peut donc délivrer des reçus fiscaux.

Elle a pour objet de contribuer à la conservation, au développement, à la mise en valeur du patrimoine historique et culturel du musée des parachutistes. Elle prend en charge la récupération des dons matériels et financiers et l’encadrement des visites.

Grâce aux bénévoles, le Musée est ouvert 360 jours par an et la visite du musée est présentée par un accompagnateur passionné.

Pour plus de renseignements ou si vous souhaitez faire un don, vous pouvez contacter la SAMParas par téléphone au 05.59.40.49.19 ou par courriel avec l’adresse samparas@orange.fr

 

 


 

 

LOGO-musée-parachutistes-2020-web

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Infos pratiques

Adresse

Chemin d’Astra 64140
Lons
05 59 40 49 19

Tarifs

Le musée est gratuit pour tous, néanmoins les visiteurs ont la possibilité de verser une libre participation.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Le musée est ouvert tous les jours, de 14 heures à 17 heures. Accueil des groupes sur réservation le matin de 09 heures à 12 heures. Dernière visite conseillée 1 heure avant la fermeture.

Fermetures annuelles

1er janvier - 1er mai - 1er novembre - 25 décembre *** Les visites en groupe (10 personnes minimum) sont organisées sur réservation Une session particulière est adaptée aux programmes scolaires. Le musée apporte son soutien aux projets d'enseignement et met des fiches de visites à la disposition des enseignants et des éducateurs Les professionnels ont la possibilité d'utiliser des salles pour l'organisation de réceptions ou d'animations. Accès : - le musée est situé à l'entrée de l'école des troupes aéroportées, chemin d’Astra près de la route de Bordeaux (N134) ; fléchage en place dès la sortie 'PAU-centre' de l'A64 ; - le musée des parachutistes dispose d'un parking pouvant recevoir les véhicules de transports en commun ; - l'accès au bâtiment est adapté aux personnes à mobilité réduite. ***