Le fort Wagner

Partager :

© ADFM Le Fort WAGNER

Metz est rattachée à l'empire allemand après la défaite française de 1870. Les Allemands renforcent les fortifications déjà existantes entre 1871 et 1885. Pour répondre aux progrès de l’armement, une deuxième ceinture fortifiée est construite à partir de 1899. Metz devient la plus grande place forte d’Europe.

Le fort le plus au sud sera bâti à 13 km au sud de Metz, sur une colline dominant la rive droite de la Seille. Commencé en 1904, il sera baptisé Feste Wagner lors de son achèvement en 1910.

La position qui abritait environ1250 hommes, se compose des éléments suivants, dispersés sur une superficie de 47 hectares et reliés par deux kilomètres de galeries souterraines :

- une batterie sur affût protégé pour deux canons de 15 cm à longue portée,

- deux batteries cuirassées, l’une pour 4 obusiers de 15 cm, l’autre pour 4 canons de 10 cm,

- quatre ouvrages d'infanterie nommés Verny, Avigy, Seille et Lamencé,

- une station centrale électrique avec 7 groupes électrogènes,

- quatre observatoires cuirassés fixes d'artillerie et onze d'infanterie.

L’ensemble représente plus de 28.000 mètres carrés de surface bâtie et s’étend sur plus de 47 hectares.

 


 

 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Fort Wagner 57420
Verny
06 85 25 47 68

Tarifs

Adulte : 8€ / Enfant de 6 à 12 ans : 4€

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er mai au 30 octobre - Tous les dimanche à 14h30 / En juillet et aout - Tous les dimanches et jeudis

Fermetures annuelles

Du 1er novembre au 30 avril

Petit Ouvrage de Rohrbach-lès-Bitche

Partager :

Découvrez la ligne Maginot

Situé en Moselle à mi-chemin entre Sarreguemines et Bitche, à moins de 10km de la frontière allemande découvrez le Fort Casso, l’un des maillons de la célèbre Ligne Maginot, ensemble fortifié s’étalant des rives de la Mer du Nord aux plages de la Mer Méditerranée.  

Gardien du plateau de Rohrbach-lès-Bitche, l'ouvrage a résisté victorieusement aux attaques ennemies lors de la campagne militaire de 1940. Au cours d'une visite commentée, découvrez le quotidien des troupes de forteresse du 166e régiment d'infanterie. A 25 m sous terre, vous pourrez vous rendre compte de la technique mise en œuvre pour la défense des frontières, en visitant la cuisine, l'usine électrique, le casernement, avant de participer à la mise en mouvement d'une tourelle à éclipse. Une véritable plongée dans l'Histoire...

Le Fort Casso, ou « Petit Ouvrage de Rohrbach » est un ouvrage de seconde génération. Sa construction débuta en 1934, dura 4 ans et nécessita 6000M³ de béton et 500 tonnes d’acier.  L’ouvrage est doté d’une cuisine, d’une centrale électrique, d’un vaste casernement et de moyens de communication modernes. Pour sa défense, l’ouvrage dispose de plusieurs créneaux de tir dans les blocs de combat ainsi que 6 coches blindées et 2 tourelles à éclipse, le tout équipé de 32 armes automatiques et 8 canons antichar.

 

IMPORTANT : Prévoir des vêtements chauds (température intérieure 13° toute l'année) et des chaussures de marche pour la visite de l'ouvrage.

Si vous souhaitez approfondir vos connaissances sur la Ligne Maginot voici un lien vers le site internet d'un membre de l’association . vous trouverez ici de nombreuses informations et photographies concernant les équipements et ouvrages de la Ligne Maginot : www.fortiff.be/casso/

 

 

Sources : ©Ligne Maginot
> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Route départementale 84 57410
Rohrbach-lès-Bitche
03 87 02 70 41

Tarifs

- Plein tarif 6 €- Jeunes moins de 14 ans 3 €- Groupes à partir de 20 personnes : 5 €- Groupes scolaires : 3 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Les week-ends et jours fériés, du 15 mars au 30 novembre : visite à 15h(visite supplémentaire à 16h, les dimanches et jours fériés, du 16 juin au 15 septembre)Tous les 1ers week-ends du mois, du 1er décembre au 15 mars : visite à 15hTous les dimanches, du 1er décembre au 15 mars : visite à 15hEn semaine, du 15 mars au 15 juin et du 1er septembre au 15 novembre : visite à 15hEn semaine, du 16 juin au 31 août : visite à 10h, 14h et 16h

Fermetures annuelles

25 décembre et 1er janvierOffice de tourisme de référence - 2 Avenue du Général de Gaulle - 57230 BITCHE - Tel: 03 87 06 16 16

Lieu de Mémoire au Chambon-sur-Lignon

Partager :

© Lieu de Mémoire au Chambon-sur-Lignon

Pendant la Seconde Guerre mondiale, entre Haute-Loire et Ardèche, le Chambon-sur-Lignon et les villages alentours ont accueilli et aidé de nombreux réfugiés, notamment juifs. C’est pour transmettre les valeurs d’humanité et d’engagement qui ont permis ce sauvetage à grande échelle que le Lieu de Mémoire a ouvert en juin 2013.


Consulter l'offre pédagogique >>>  Chambon


Le parcours permanent s’organise autour des différentes formes de résistances : civile, spirituelle et armée. La visite permet ainsi de comprendre l’histoire d’accueil particulière du « Plateau » autour du Chambon-sur-Lignon. Elle est complétée par une salle mémorielle où des écrans tactiles permettent de visionner des témoignages de sauveteurs, réfugiés et résistants.

A l’extérieur, le Jardin de la mémoire, créé par le paysagiste Louis Bénech avec une œuvre du sculpteur Paul-Armand Gette, est conçu comme un espace de sérénité. Il a été offert par un mécène en hommage aux habitants qui ont accueilli sa mère pendant la guerre.

En 2020 la gestion du Lieu de Mémoire a été reprise par le Mémorial de la Shoah à Paris.

Chaque été, une exposition temporaire est proposée au public, accompagnée d’une programmation culturelle riche. Les événements permettent d’approfondir des thématiques liées à l’histoire locale et plus généralement à la Seconde Guerre mondiale, la Shoah et les résistances.

L’accueil des groupes, notamment scolaires, est assuré toute l’année.

 


 

 
> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

23 Route du Mazet 43400
Le Chambon-sur-Lignon
04 71 56 56 65

Tarifs

Tarif plein : 5€/ Tarif réduit : 3€ (collégiens, lycéens, étudiants, demandeurs d’emploi, malentendants, malvoyants, personnes à mobilité réduite – sur présentation d’une carte) / Tarif groupe : 3,50€ (minimum 10 personnes) / Forfait visite guidée : 30€ (sur réservation et pour les groupes de minimum 10 personnes) /Gratuit pour le moins de 10 ans / Scolaires : 2€ par élève et par activité

Horaires d'ouverture hebdomadaires

En basse saison : du 1er mars au 3o avril, puis du 1er octobre au 30 novembre : du mercredi au samedi, de 14h à 18h / En haute saison : du 1er mai au 30 septembre : du mardi au dimanche, de 10h à 12h30 et de 14h à 18h / Les jours fériés : Le Lieu de Mémoire est ouvert si le jour correspond à un jour d’ouverture prévu pour la saison / Pour les groupes et scolaires, le Lieu de Mémoire est ouvert toute l’année, sur rendez-vous.

Ouvrage de La Ferté

Partager :

Bloc 1 : L'ouvrage de la Ferté. Source : License Creative Commons - Libre de droit

Cet ouvrage de la ligne Maginot fut pris d'assaut par l'armée allemande. Tout l'équipage périt asphyxié pendant les combats de mai 1940.

Peu avant le début de la Seconde Guerre mondiale, la zone de La-Ferté-sur-Chiers est incorporée dans le dispositif des fortifications de la Ligne Maginot.

Lieu d'âpres combats au mois de mai 1940, le complexe fortifié abrite un musée consacré aux combattants de 1940.

L'ouvrage de la Ferté est le dernier ouvrage à l'ouest du secteur fortifié de Montmédy. Il est implanté entre les villages de Villy et de la Ferté, au sommet d'une colline appelée " La Croix de Villy".

Construit entre 1935 et 1939, cet ouvrage se compose de deux blocs de combat dont l'un est encore équipé de son canon antichar de 47.

Les casemates d'infanterie initiales Nord et Sud, reliées entre elles par une galerie de 270 mètres de long, sont renforcées par différents éléments implantés dans le village, alors aménagé en solide point d'appui avec douze maisons fortes, blockhaus, caves bétonnées et divers obstacles de rails et de barbelés.

Le 10 Mai 1940, les Allemands déclenchent leur offensive à l'Ouest.

Le 13 Mai ils sont à Sedan. A partir de 11 heures ce jour là, cinq cents bombardiers allemands, se relayant par vagues de cinquante appareils, écrasent sous leurs bombes la ligne principale de résistance française. Chaque soldat français a l'impression d'être personnellement visé. Le bombardement dure quatre heures. Dans l'après-midi, vers 15 heures, sous la protection de toutes leurs armes terrestres, les soldats allemands mettent leurs canots pneumatiques à l'eau et franchissent la Meuse.

Les blockhaus sont réduits au silence et le soir venu le front français est enfoncé et ne sera plus jamais rétabli.

Plus à l'Est, le 14 au soir, les allemands sont à Carignan. L'artillerie française tire sur la ville qui sera aux deux tiers détruite. Ce même soir les Allemands sont à Mouzon, c'est-à-dire dans le dos des défenses françaises qui bordent la rive gauche de la rivière la Chiers. Nos troupes reçoivent l'ordre d'effectuer un large repli dans la nuit du 14 au 15 Mai et de s'établir sur la ligne de défense située entre le village de Villy, l'ouvrage de la Ferté, Malandry et Inor, dans la Meuse. De très âpres combats ont lieu dans les bois d'Inor.

Le 15 Mai 1940, pour la première fois, les Allemands sont au contact de la ligne Maginot. Pour protéger leur aile gauche, le commandement allemand décide de neutraliser l'ouvrage de la Ferté et le village fortifié de Villy qui flanque l'ouvrage vers le Nord. Les Allemands concentrent d'importants moyens d'artillerie pour réduire les différents points d'appui de campagne.

Villy est défendu par la lère compagnie du 23e RIC renforcée d'éléments du 155e RIF. L'équipage de l'ouvrage de la Ferté est issu de la 4ème CEO du 155. La garnison de Villy tient trois jours. Le 18 Mai, à bout de ressources, elle cesse le combat. Le village est en ruines.

Le 18 Mai, dès 18 heures, après une préparation méthodique du terrain à coups d'obus, collant au feu de leur artillerie, les pionniers allemands attaquent l'ouvrage de la Ferté, font sauter les créneaux de tir des cloches blindées, culbutent la tourelle et introduisent des charges de neutralisation.

Le 19 Mai à 5h30, l'ouvrage ne répond plus. Les 104 soldats français de l'équipage sont morts asphyxiés.

Un monument aux morts commémore le sacrifice des 104 défenseurs, Morts pour la France, et enterrés dans la Nécropole nationale de Villy.

Un Musée de la Ligne Maginot est installé en ces lieux chargés d'histoire. Il rend hommage aux héros qui ont résisté à l'avancée allemande en mai 1940. A 35 mètres sous terre, le visiteur est appelé à découvrir la vie de soldat dans un fort de la ligne Maginot.

 

Ouvrage de La Ferté

Site de Villy-La Ferté

08370 La Ferté-sur-Chiers

03 24 52 97 47

 

Réservations via notre site www.ouvragelaferte.fr

 

Quizz : Forts et citadelles

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

08370
La Ferté-sur-Chiers
03 24 52 97 47

Tarifs

Tarif adulte: 6 € Tarif enfant (- de 12 ans): 3 € Groupe: 5 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours du 15 mars au 15 novembre Visites privées/scolaires toute l'année.

Le Mémorial de l'Escadrille La Fayette

Partager :

► Exclusivité cheminsdememoire.gouv.f vidéo commémorative
Dossier de presse spécial centenaire

©Ministère de la défense - DMPA/SDMAE/BAPI - Cliquez sur les visuels pour les consulter en ligne

      
 

Monument érigé en mémoire des aviateurs américains volontaires de l'Escadrille La Fayette engagés durant la Première Guerre mondiale.Inauguré le 4 juillet 1928 (fête nationale américaine) en présence du maréchal Foch.

Symbole de l'amitié franco-américaine.

Situé à Marnes-la-Coquette pour honorer la mémoire des pilotes américains qui donnèrent leur vie sous uniforme français, avant l'entrée en guerre des Etats-Unis qui n’interviendra qu’en 1917.

L'histoire de l'Escadrille La Fayette constitue l'une des plus méconnues et des plus glorieuses aventures de la Première Guerre mondiale.

L'idée de sa création revient à un ancien pilote, Edgard Guerard Hamilton qui avait aidé les Alliés à localiser le corps de leurs morts après la guerre. Il pensa qu'il serait bien que les pilotes américains reposent tous ensemble dans un mémorial qui permettrait de perpétuer l'esprit de leur engagement aux côtés de la France.

Ce projet rencontra un accueil favorable auprès de personnalités américaines et françaises qui formèrent, en 1923, une association "Mémorial de l'Escadrille La Fayette" pour transformer son rêve en réalité.

Des dons conséquents furent faits par de riches familles américaines auxquels vinrent s'en ajouter beaucoup d'autres plus modestes en provenance de toute la France et de l'Amérique.

Le monument se compose d'une arche centrale, dont la taille est égale à la moitié de celle de l'Arc de Triomphe à Paris. Dans la pierre sont gravés les noms des pilotes de l'escadrille La Fayette et du La Fayette Flying Corps morts au combat. Sont aussi gravés les noms des villes et des régions où tous ces pilotes eurent à servir.

Sous le monument, la crypte contient 68 sarcophages, éclairée par 13 vitraux signés Mauméjean dont 11 font référence à des batailles auxquelles l'escadrille La Fayette participa.

Deux Francais, le lieutenant-colonel Thenault, premier chef de l'escadrille, et le général Brocard ont choisi d'être enterrés aux cotés de leurs camarades americains dans la crypte du memorial, marquant ainsi le lien très fort unissant la France et les Etats-Unis.

 

Site officiel

 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

5 Bvd R. Poincaré - 92430
Marnes-la-Coquette
01 47 95 34 76

Fort de Metz-Queuleu

Partager :

©Association du fort de Metz-Queuleu

L’Association du fort de Queuleu pour la mémoire des internés-déportés et la sauvegarde du site, anciennement Amicale des anciens déportés du fort de Queuleu et de leurs familles, a été fondée en 1971 par d’anciens prisonniers. Celle-ci a notamment pour objet de maintenir la mémoire des internés et de développer la connaissance historique des camps qui se sont implantés dans le fort. Elle veille également à la sauvegarde et l’entretien du fort. Elle participe aussi à la transmission de l’histoire et de la mémoire à travers des visites, expositions et ateliers pédagogiques.


Consulter l'offre pédagogique du fort >>>  Metz-Queuleu


Entre le 12 octobre octobre 1943 et le 17 août 1944, un camp spécial SS géré par la Gestapo est installé dans la Caserne II/Casemate A du fort de Queuleu à Metz. Environ 1500 prisonniers (femmes et hommes) y sont interrogés et torturés avant d’être envoyés dans des camps de concentration (Natzweiler, Dachau…), de sûreté (Schirmeck) ou des prisons. Le camp spécial du fort de Queuleu voit l’internement de communistes, résistants, saboteurs, passeurs, réfractaires, otages et prisonniers soviétiques. La plupart sont enfermés dans des cellules collectives surpeuplées, sans possibilité de se laver, ni parler, ni bouger sous la féroce surveillance des gardiens SS et du commandant Georg Hempen. Les responsables de la résistance sont isolés dans des cellules individuelles, cachots sombres et humides auxquels seul le commandant peut accéder. Les officiers de police « industrialisent » l’interrogatoire et utilisent la torture. Les conditions d’internement sont terribles et la plupart des prisonniers sont parqués les yeux bandés avec les pieds et mains liés. Trente-six personnes succombent dans le fort et quatre personnes réussissent à s’évader en avril 1944.

 


 

 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

1, rue du roi Albert 57070
Metz
06 95 67 42 80

Tarifs

50€ pour les groupes scolaires et autres / Gratuit le week-end pour le public

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Semaine sur réservation aux groupes et le dimanche 14h et 16h au public avec guide

Fermetures annuelles

Fermeture annuelle des visites de fin novembre à début mars

La Plaine au Bois

Partager :

Source : Commune d'Esquelbecq

Site de mémoire 39-45 à Esquelbecq (59)

Dans le cadre de l'opération Dynamo qui devait permettre aux troupes britanniques et françaises, acculées à la mer, d'évacuer Dunkerque, des bataillons de soldats britanniques avaient été disposés dans le secteur de la Plaine au Bois avec pour mission de retarder de quelques heures l'avancée des troupes allemandes. Après 9 h de combats héroïques, connus par « La bataille de Wormhout », les Britanniques pour la plupart blessés et sans munitions durent se rendre à l'ennemi. Malheureusement pour eux, leurs adversaires étaient de terribles SS de la garde personnelle du Führer, qui, au mépris total de la Convention de Genève, les entasseront dans une grange et les exécuteront froidement par jet de grenades.

 

Source : Commune d'Esquelbecq

 

 

80 soldats britanniques et 1 soldat français furent ainsi massacrés le 28 mai 1940 à 17h30.

 

13 soldats britanniques ont survécu, ils ont été secourus par les fermiers, résidents aux alentours du site, jusqu’à l’arrivée des secours médicaux. 

 

Source : Commune d'Esquelbecq

 

 

Longtemps ce massacre resta ignoré. Jusqu'à ce que, parmi les vétérans britanniques venus commémorer l'anniversaire de l'opération Dynamo, certains survivants de cet épisode tragique se mirent à la recherche du lieu du massacre et à raconter ce qu'ils y avaient vécu. A partir de ces témoignages poignants, un historien local amateur Guy Rommelaere rédigea son livre intitulé: "Le massacre oublié" (*)

 

 

Source : Commune d'Esquelbecq

 

 

En 2000, après le remembrement des terres agricoles, la pâture du massacre a bien failli être transformée en terre à labour. C'était  sans compter avec la volonté des élus des trois communes d'Esquelbecq, Ledringhem et Wormhout où s'étaient déroulés les faits le 28 mai 1940. Une association franco-britannique a vu le jour avec pour objectifs: la sauvegarde, la mise en valeur et l'entretien de ce lieu chargé d'histoire. La pâture a pu être acquise par l'association qui depuis y a fait ériger une grange identique à celle d'origine ainsi qu'un belvédère doté d'une table d'orientation permettant de situer les différents éléments de cette journée tragique et plus récemment une stèle de la paix et de l'amitié entre les peuples a été inaugurée lors du 70ème  anniversaire de l’opération Dynamo.

 

 

Source : Commune d'Esquelbecq

 

 

(*)L'intégralité des produits de la vente de ce livre est reversée à l'association. Il est disponible dans les offices de tourisme d'Esquelbecq et de Wormhout au prix de 20 euros.

 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Office de Tourisme 9, place Alphonse Bergerot – 59470
Esquelbecq
Tél. : 03.28.62.88.57 – Fax : 03.28.62.49.57

Tarifs

Visites guidées de groupe (2 € par personnes)

Mémorial Charles de Gaulle, Colombey les deux églises

Partager :

Le mémorial. Source Mémorial Charles de Gaulle.

Afin de marquer le cinquantième anniversaire de la rencontre historique entre Charles de Gaulle et Konrad Adenauer à la Boisserie, le Mémorial Charles de Gaulle et son exposition temporaire sur la réconciliation franco-allemande furent symboliquement inaugurés le 11 octobre 2008 par le Président de la République Nicolas Sarkozy et la Chancelière Angela Merkel.


Consulter l'offre pédagogique du mémorial >>>  mémorial Colombey


 

Vue du mémorial Charles de Gaulle. Source : photo Philippe Lemoine

 

Colombey-les-deux-églises, un parcours de mémoire

 

Situé au pied de la Croix de Lorraine à Colombey-les-deux-églises, le Mémorial Charles de Gaulle vient compléter un véritable parcours de mémoire constitué par la maison de famille, la Boisserie et la tombe de la famille de Gaulle, lieu de recueillement empreint de sobriété.

 

La Boisserie. Source : Mémorial Charles de Gaulle

 

Le village de Colombey-les-deux-églises est devenu célèbre pour avoir été choisi par le général de Gaulle qui fit l'acquisition d'une propriété, la Boisserie le 9 juin 1934. Principal lieu de réflexion et d'écriture de l'homme du 18 juin, la Boisserie imprègne le visiteur de son ambiance familiale empreinte de simplicité. Aujourd'hui ouverte au public, elle permet, par la visite de la salle à manger, du salon et la vue du bureau, de se plonger dans la vie intime de Charles de Gaulle et des siens.

 

Le bureau de Charles de Gaulle à la Boisserie. Source : photo Philippe Lemoine

 

Le Mémorial Charles de Gaulle, l'Histoire grandeur nature

Il manquait cependant à ce parcours un lieu pour comprendre le personnage : le Mémorial remplit cette mission.

En effet, bien au-delà d'une présentation traditionnelle de l'homme du 18 juin ou du premier Président de la Vème République, le Mémorial constitue un rendez-vous avec l'histoire du vingtième siècle et une rencontre avec l'homme dans son intimité. Il présente Charles de Gaulle sous différentes facettes : l'écrivain, le père de famille, l'homme politique, le meneur de la France libre, l'homme privé...

Les lettres à sa femme Yvonne, les réflexions sur le handicap de sa fille Anne, mais aussi les relations qu'il entretenait avec les habitants de Colombey dévoilent peu à peu un de Gaulle tout autre que celui de son image d'Epinal.

Lieu d'histoire vivante, il est riche d'une grande variété de supports mis en scène par les scénographes Geneviève Noirot et Christian Le Conte : films sur écrans géants, décors, bornes multimédia, créations sonores, commentaires écrits, dioramas, archives sonores et audiovisuelles qui viennent habiller un bâtiment conçu par les architectes du Mémorial de Caen, Jacques Millet et Jean-Côme Chilou.

 

Visite guidée de l'exposition permanente

Au fil du parcours, la rencontre avec la grande histoire se fait par le biais de l'homme.

L'exposition permanente, développée par un conseil scientifique présidé par l'historienne Frédérique Dufour, est divisée en séquences temporelles renvoyant à des périodes bien précises de la vie de Charles de Gaulle : son enfance, la Première Guerre mondiale, les années trente à Colombey-les-deux-églises puis l'entre-deux-guerres et ses théories militaires.

 

Le mémorial - exposition permanente. Source : photo Philippe Lemoine

 

Viennent ensuite la montée des périls et la Deuxième Guerre mondiale présentée au Mémorial sous différents angles : celui de la Guerre des ondes, des combats de la France Libre, de la Résistance puis de la Libération.

C'est ensuite pour Charles de Gaulle la traversée du désert et la vie quotidienne à Colombey-les-deux-églises avant un retour au pouvoir en 1958 et la création de la Vème République.

L'exposition développe également des thèmes relatifs aux Trente Glorieuses, à mai 68 et au départ de Charles de Gaulle de l'Elysée, pour se terminer finalement par ses obsèques et la mémoire entourant le personnage aujourd'hui.

Le Pôle pédagogique

Le Pôle pédagogique du Mémorial Charles de Gaulle, composé de deux enseignants d'histoire-géographie, poursuit l'objectif de faciliter la transmission de connaissances sur la vie, l'oeuvre et l'action du général de Gaulle.

Il propose au public scolaire des clés de lecture pour comprendre comment le Général de Gaulle a ancré son action dans l'Histoire. Pour cela, il met à disposition des professeurs des outils pédagogiques, en lien avec les programmes officiels de l'Education nationale. Cette offre en histoire comme en instruction civique, est élaborée à partir des expositions permanente et temporaire présentées au Mémorial.

Afin d'assurer le meilleur accueil possible des groupes scolaires, le Mémorial Charles de Gaulle dispose d'un centre de documentation et de deux salles pédagogiques équipées de micro-ordinateurs, de vidéoprojecteur et d'un tableau blanc interactif.

Les dossiers

Les dossiers pédagogiques mis à disposition des enseignants sont des outils qui accompagnent l'élève au sein des espaces muséographiques . ils lui permettent aussi de s'approprier et de synthétiser les contenus des expositions. En lien avec les programmes officiels d'histoire-géographie et d'instruction civique de l'Education nationale, ils sont déclinés en fonction du niveau des élèves : primaire (cycle 3), collège (3ème), lycée (1ère et Terminale) et lycée professionnel.

Les parcours pédagogiques

Les parcours sont des visites commentées par un enseignant du Mémorial qui permettent une approche globale ou plus détaillée des expositions.

Les ateliers pédagogiques

Les ateliers sont des animations au cours desquelles l'élève approfondit une thématique à partir de recherche et d'analyse de documents. Ils développent la réflexion et le sens critique et favorisent la mise en perspective historique.

Le Pôle pédagogique du Mémorial propose également aux professeurs qui le souhaitent de les accompagner dans l'élaboration de projets.

En développant une thématique commune ou en établissant des liens entre des disciplines différentes, ceux-ci permettent de donner du sens aux apprentissages et d'impliquer fortement les élèves.

 

Le Mémorial c'est aussi...

Le centre de documentation

Le centre de documentation, plus important fond bibliographique sur le Général de Gaulle après celui de la Fondation Charles de Gaulle à Paris est accessible à tous les visiteurs jeunes et moins jeunes, désireux d'approfondir leur visite en se documentant sur le personnage et l'histoire contemporaine. Il est également idéal pour des recherches plus pointues ayant trait à la vie et aux actions de Charles de Gaulle.

L'occasion d'organiser séminaires, assemblées générales, colloques

Le Mémorial offre la possibilité de louer pour des occasions particulières son amphithéâtre de 194 places ou une de ses salles de commission.

La possibilité de se documenter sur la Haute-Marne et ses richesses touristiques.

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

52330
Colombey-les-deux-églises
03 25 30 90 80

Horaires d'ouverture hebdomadaires

09h30 à 19h00 tous les jours du 1er Mai au 30 Septembre.de 10h00 à 17h30 tous les jours sauf le mardi du 1er Octobre jusqu’au 30 Avril inclus.

Fort de Douaumont

Partager :

© Mémorial de Verdun – Champ de bataille

Le fort de Douaumont est le plus grand ouvrage de la place fortifiée de Verdun.


Occupé par les Allemands pendant la plus grande partie de la bataille, il fut l’objet de bombardements incessants. Il est repris par les Français le 24 octobre 1916 avec la participation de deux bataillons de tirailleurs sénégalais. La visite de ce « géant » constitue une immersion authentique sur les lieux où des milliers de soldats ont vécu et combattu. Le fort de Douaumont est un lieu emblématique de la bataille de Verdun.


 

 

 

 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Fort de Douaumont - D913D 55100
Douaumont-Vaux
03 29 88 19 16

Tarifs

Tarif plein : 5€ / Tarif réduit : 4€ (jeunes de 8 à 18 ans, étudiants, militaires, enseignants, demandeurs d’emploi) / Forfait famille (2 adultes + 1 jeune entre 8 et 18 ans) : 12€ / Billet combiné (Mémorial de Verdun + forts de Douaumont et de Vaux) : 17€ (billet valable 48h) / Gratuit pour les moins de 8 ans

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours sans interruption / Du 4 février au 14 avril 2023 : 10h-17h30 / Du 15 avril au 17 septembre 2023 : 10h-18h30 / Du 18 septembre au 31 décembre 2023 : 10h-17h30 / Fermeture de la billetterie 45min avant la fermeture du fort

Fermetures annuelles

Fermé le 25 décembre et le mois de janvier

Centre européen du résistant déporté – Site de l’ancien camp de concentration de Natzweiler-Struthof

Partager :

© Photo CERD/Aurélie FEIX

Le Centre européen du résistant déporté (CERD) a été construit sur le site de l’ancien camp de concentration de Natzweiler-Struthof, situé à 800 mètres d’altitude, sur les contreforts vosgiens. Il est une introduction à la visite du camp. Avec ses 2 000 m² de surface d’exposition, il apporte un éclairage interactif sur la montée du nazisme et sur les résistants qui se sont engagés contre la barbarie.


 

- Agenda des événements -
- Télécharger la plaquette -

 


Consulter l'offre pédagogique du CERD >>>  Struthof


 

Les vestiges du seul camp de concentration situé sur le territoire français actuel sont conservés au cœur des Vosges, à 800 mètres d’altitude. Le 1er mai 1941, au lieu-dit « Le Struthof », en Alsace annexée de fait par l’Allemagne du IIIe Reich, les nazis ouvrent un camp de concentration, le Konzentrationslager (KL) Natzweiler. Le prétexte : la présence, sur la montagne, d’un filon de granite rose, que les déportés devront exploiter pour les besoins architecturaux du IIIe Reich.

52 000 personnes, originaires de l’Europe entière, sont déportées au KL Natzweiler ou dans son réseau de plus de 50 camps annexes, répartis des deux côtés du Rhin. 60 % sont des déportés politiques et des résistants. Le KL Natzweiler a notamment été désigné par Heinrich Himmler pour recevoir tous les Nacht und Nebel (Nuit et brouillard) européens, ces résistants condamnés à mort et destinés à disparaître. D’autres catégories sont toutefois présentes : Juifs, Tsiganes, homosexuels, détenus de droit commun, asociaux, Témoins de Jéhovah, ou encore les femmes juives hongroises déportées en 1944, non exterminées pour les besoins de l’industrie de guerre du IIIe Reich.

Plus de trente nationalités européennes sont représentées parmi les déportés, avec une majorité de Polonais, de Russes et de Français.

À la fin de l’année 1943, le four crématoire, préalablement installé près de l’auberge du Struthof, est démonté et réinstallé dans une baraque du camp. Il permet d’éliminer plus facilement les morts, qui se font toujours plus nombreux.

Le 25 novembre 1944, un détachement de la 3e division d’infanterie américaine découvre le camp. Il est vide, car les nazis ont commencé son évacuation dès septembre. Mais le calvaire continue jusqu’à fin avril 1945 pour les déportés, transférés à Dachau et dans les camps annexes de Natzweiler.

De 1941 à 1945, environ 17 000 déportés meurent dans la nébuleuse Natzweiler, dont 3 000 dans le camp souche.

Le 23 juillet 1960, le général de Gaulle inaugure, sur le site, le Mémorial aux Héros et Martyrs de la déportation, ainsi que la nécropole nationale du Struthof, qui contient les dépouilles de 1117 déportés – hommes et femmes – français exhumés de différents camps et prisons d’Allemagne.

Aujourd’hui, l’ensemble du site est classé monument historique, propriété du ministère des Armées et géré par l’ONaCVG (Office national des combattants et des victimes de guerre).

  • Le CERD, passerelle vers l’histoire

Lieu de mémoire et de culture, le Centre européen du résistant déporté (CERD), grand bâtiment de béton aux lignes épurées recouvert de pierres sombres, a été réalisé par l'architecte Pierre-Louis Faloci. Il accueille les visiteurs sur le site de l'ancien camp de concentration de Natzweiler-Struthof, devenu haut lieu de la mémoire nationale en 2014.

Inauguré le 3 novembre 2005 par le président de la République française, Jacques Chirac, le CERD rend hommage à ceux qui, partout en Europe, ont lutté contre l'oppression.

Conçu comme un lieu d'information, de réflexion et de rencontre, le CERD est une introduction à la visite du camp lui-même. Il est bâti sur un socle historique, la Kartoffelkeller, cave en béton armé de 110 mètres de long et 20 mètres de large, construite par les déportés en 1943.

Avec ses 2 000 m² de surface d'exposition, le CERD présente, à travers des salles pédagogiques, des projections de films, des expositions temporaires, permanentes ou artistiques, l'histoire des Résistances qui, dans toute l'Europe, se dressèrent contre la domination fasciste et nazie.

Géré par l'ONaCVG, le CERD emploie une trentaine de personnes et accueille près de 200 000 visiteurs par an, dont 100 000 élèves.

 


 

 

 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Route départementale 130 67130
Natzwiller
03 88 47 44 67

Tarifs

Billet individuel - Plein tarif : 8€, tarif réduit : 4€, gratuité : enfants de moins de 10 ans, carte combattant, invalidité / Offre duo : l’achat d’un billet individuel au CERD-Struthof ouvre au tarif réduit au Mémorial Alsace-Moselle, à Schirmeck (Valable un an à partir du jour d’achat) / Groupes : réservation obligatoire à partir de 10 personnes, au moins deux mois à l’avance - Visite par des non scolaires (à partir de 10 personnes) : 4 € par personne - Visite par des scolaires : gratuit / Ateliers et visites pédagogiques (pour les scolaires) : gratuit, sur réservation / Tél. : + 33 (0)3 88 47 44 57 - Courriel : resa.groupes@struthof.fr

Horaires d'ouverture hebdomadaires

La visite libre est possible tous les jours, sans réservation - Les caisses ferment 30 min avant le site historique - Du 1er février au 15 avril : de 9h à 17h30, du 16 avril au 30 septembre : de 9h à 18h30, du 1er octobre au 30 décembre : de 9h à 17h30 / Le bâtiment abritant la chambre à gaz est ouvert : du 1er février au 15 avril : de 9h30 à 17h, du 16 avril au 30 septembre : de 9h30 à 18h, du 1er octobre au 30 décembre : de 9h30 à 17h / En raison des conditions climatiques de montagne, tout ou partie du site historique peut être fermé sans préavis : en cas de fortes chutes de neige ou de verglas

Fermetures annuelles

Janvier, dimanche de Pâques, 1er mai, 24, 25 et 31 décembre

Site Web : www.struthof.fr
Courriel : info@struthof.fr