La nécropole nationale de Buzy-Darmont

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Nécropole nationale de Buzy-Darmont. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Buzy-Darmont

 

La nécropole nationale de Buzy-Darmont regroupe 2 270 soldats français dont 1 416 ont été inhumés dans deux ossuaires, 52 Russes et huit Roumains décédés lors de la Première Guerre mondiale aux cours de la bataille de la Woëvre. Ce site est aménagé en 1924 afin d'y rassembler les corps de soldats inhumés de cimetières provisoires de la région d’Etain et de la Woëvre. En ce lieu est érigé un monument-ossuaire sur lequel figurent les noms de villages.

 

Les combats des Hauts de Meuse, 1914-1918

Au terme du sursaut allié sur la Marne et de la résistance du fort de Troyon, la Ve armée allemande se replie, le 13 septembre 1914, dans la plaine marécageuse de la Woëvre. Le 20, l'ennemi attaque d’Etain à Pont-à-Mousson, parvenant ainsi à atteindre Saint-Mihiel. En quelques jours, un saillant est creusé dans le front français. Arrêtés par le 16e corps d’armée, les Allemands organisent solidement leurs positions. Situés entre Verdun et Saint-Mihiel, les Hauts de Meuse sont, durant l’année 1915, le théâtre de violents combats qui perdurent tout au long du conflit. La tranchée de Calonne, le bois des Chevaliers, le bois d'Ailly ou le bois Brûlé restent des secteurs très actifs durant toute la guerre.

Dominant la Woëvre, la crête des Eparges haute de 346 m, qui domine la plaine environnante, est âprement disputée. Des milliers d'hommes y périssent. A la suite de nombreuses explosions de mines souterraines, le sommet des Eparges disparaît. Du 5 au 14 avril 1915, la 1ère armée française attaque en Woëvre et sur les Hauts de Meuse mais ne peut bousculer l'ennemi, en particulier aux Eparges. Du 22 au 26 février 1916, en raison de la pression allemande sur Verdun, les Français évacuent la Woëvre et se retranchent autour du fort de Moulainville pour défendre la ville. En 1917, faute d’effectifs, le front s’immobilise jusqu’à l’offensive franco-américaine. Lancé le 12 septembre 1918, ce mouvement conduit par 9 divisions américaines et 4 divisions françaises est appuyé par 3 000 canons, 1 500 avions et 200 chars et parvient à repousser l’ennemi vers la frontière. La ville de Saint-Mihiel est libérée et le saillant est complètement dégagé. Le front se stabilise plus au nord jusqu’à l’armistice de novembre 1918.

Les combats aux Eparges

Depuis le 22 septembre 1914, cette crête est occupée par les Allemands. Dès le 25 octobre, plusieurs régiments français sont engagés pour déloger l'ennemi. En janvier 1915, le Grand Quartier Général français engage une puissante offensive visant à prendre le contrôle du sommet des côtes de Meuse pour surveiller les mouvements ennemis dans la plaine de la Woëvre. Par ailleurs, l’objectif de cette action est de soutenir l'action conduite par la IVe armée française de Champagne. Attaques, contre-attaques et corps à corps se succèdent. En avril 1915, avec la guerre de mines, les combats prennent un nouveau visage. La lutte pour le Point X est des plus acharnée. La guerre de mines se prolonge jusqu'en septembre 1917 et décline ensuite. Malgré l'explosion de 46 charges ennemies et de 32 françaises, elle ne procure aucun gain territorial mais modifie à jamais le paysage. Sur une longueur de 800 m, la crête des Eparges est éventrée par 18 cratères, révélant la violence des combats. Les Français ont perdu 50 000 hommes dont 10 000 tués ou disparus ; les pertes allemandes sont comparables.

 

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Adresse

Buzy-Darmont
À 30 km à l'est de Verdun, sur la RN 3

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année

La nécropole nationale des Quatre-Vents

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Nécropole nationale des Quatre-Vents. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Senoncourt

 

Implantée à proximité de l'ancienne ambulance 9/2, la nécropole nationale des Quatre-Vents regroupe les corps de 531 soldats français décédés, tout au long de la guerre, lors des combats qui se sont déroulés dans le secteur de Verdun. Créé en 1916, ce cimetière est aménagé en 1920 pour rassembler aussi les dépouilles de combattants inhumés initialement à Recourt-le-Creux.

 

Les combats des Hauts de Meuse 1914-1918

Après le sursaut allié sur la Marne et la résistance du fort de Troyon, la Ve armée allemande se replie dans la plaine marécageuse de la Woëvre. De leurs positions, le 20 septembre 1914, les Allemands lancent une nouvelle attaque et atteignent la Meuse à Saint-Mihiel. En quelques jours, un saillant est creusé dans le front français. L'ennemi organise solidement ces nouvelles positions. Situé entre Verdun et Saint-Mihiel, ce secteur est, durant l’année 1915, le théâtre de combats meurtriers. À la tranchée de Calonne, au bois des Chevaliers, au bois d'Ailly ou au bois Brûlé, l'infanterie est durement éprouvée. Durant toute la guerre, ces secteurs, au sud de Saint-Mihiel, sont des plus disputés.

Dominant la plaine de la Woëvre, la crête des Eparges est l’enjeu de combats acharnés où périssent des milliers d’hommes. Le sommet de la colline disparaît après l’explosion souterraine de nombreuses mines. Du 5 au 14 avril 1915 les Français attaquent en Woëvre et sur les Hauts de Meuse, mais ils ne peuvent s’emparer de la crête et déboucher sur la plaine. Du 22 au 26 février 1916, en raison de la pression ennemie sur Verdun, les Français évacuent leurs positions et se retranchent autour du fort de Moulainville. En 1917, les combats se font plus rares. Le 12 septembre 1918, l’offensive franco-américaine permet de dégager le saillant de Saint-Mihiel et de repousser l’ennemi vers la frontière. Le front se stabilise jusqu’à l’armistice de novembre 1918.

Landrecourt et Senoncourt, des villages de l’arrière front

Landrecourt ou encore Senoncourt-lès-Maujouy ne constituent pas des points stratégiques dans le déroulement des combats. Pour autant, des unités médico-chirurgicales sont implantées dans ces deux villages, les ambulances 3/6 et 9/2. En raison de sa proximité avec une ligne de chemin de fer, Landrecourt accueille un important dépôt de munitions, permettant d'approvisionner l'ensemble du secteur. De même, à Landrecourt, le Fort Jamin, ouvrage du système défensif de Verdun, est équipé de tourelles et d’observatoires et devient aussi un lieu de détention pour les prisonniers allemands. Plus à l’ouest, à Souilly où l'état-major français organise la résistance du front, des camps militaires, un hôpital et un camp de prisonniers sont aménagés.

 

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Adresse

Senoncourt-lès-Maujouy
À 14 km au sud-ouest de Verdun, par la D 34 puis la D 159

Horaires d'ouverture hebdomadaires

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La nécropole nationale de Dugny-sur-Meuse

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Nécropole nationale de Dugny-sur-Meuse. © ECPAD

 

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La nécropole nationale de Dugny-sur-Meuse regroupe 1 386 Français morts pour la France, notamment lors de la bataille de Verdun. Créée en 1916, puis aménagée jusqu'en 1934, elle rassemble les dépouilles de soldats inhumés initialement en tombes isolées ou dans des cimetières militaires provisoires comme celui de Thierville. Les restes mortels de 124 combattants parmi lesquels ceux des victimes de l'incendie du tunnel de Tavannes ont été rassemblés dans un ossuaire. Depuis 1962, ont été réunies, en ce lieu, les 135 dépouilles des soldats morts en 1940 dans le département, notamment ceux du 9e régiment de tirailleurs marocains (RTM) tués en mai-juin.

Parmi les soldats inhumés à Dugny repose le corps du général Ernest-Jean Aimé, commandant la 67e DI, tombé le 6 septembre 1916 au fort de Souville, inhumé tombe n° 1665. Cet officier-général, né en 1858, choisit, à l’âge de 11 ans, la vie militaire. Colonel au début de la guerre, il reçoit le commandement de la 21e brigade d'infanterie, puis celui de la 67e division d'infanterie. Le 6 septembre 1916, assurant une mission de reconnaissance près du fort de Souville, il est blessé mortellement par un éclat d’obus. A titre posthume, il est cité à l'ordre de l'Armée : Officier Général de la plus haute valeur militaire et morale. Tué glorieusement sur le champ de bataille, alors qu'il allait sur la ligne de feu, reconnaître le terrain du combat et soutenir le moral de ses troupes qui étaient sur le point de se lancer à l'assaut.

La bataille de Verdun, 21 février 1916 – 2 novembre 1916

Le 21 février 1916 l'opération Gericht conçue par le général Falkenhayn est lancée contre les positions françaises. De février à novembre 1916, Français et Allemands vont s'affronter au cours de l'une des batailles les plus emblématiques de l'histoire de la Première Guerre mondiale.

Après avoir bombardé la rive droite de la Meuse et de la ville de Verdun, les Allemands avancent sur le terrain ravagé et progressent de 6 km en quatre jours malgré la résistance du 30e corps d’armée (CA), qui défend le bois des Caures, où tombe le colonel Driant. Le 25 février, l’ennemi s'empare du fort de Douaumont. Le même jour, le général Pétain est chargé de défendre et d'organiser ce front. La route Bar-le-Duc/Verdun devient la Voie Sacrée, axe sur lequel sont transportés, jour et nuit, renforts et munitions.

Bloquée devant Vaux et de Douaumont, la Ve armée allemande élargit alors son action à la rive gauche de la Meuse. Mais, le 9 avril, accrochés à la cote 304 et au Mort-Homme, les Français repoussent les Allemands. La bataille devient pour les troupes engagées, "l’enfer de Verdun". Le duel d'artillerie se fait plus intense. Tranchées et abris sont écrasés. Attaques et contre-attaques se succèdent où les fantassins luttent pied à pied. Du 21 février au 15 juillet, près de 40 millions d’obus de tous calibres sont consommés. La bataille de Verdun devient une bataille d'usure où, sans relâche, les unités françaises se succèdent. Au bout de quelques jours, les survivants sont relevés. Au total, les trois quarts de l’armée sont engagés à Verdun. Au 15 juillet, Français et Allemands enregistrent la perte de 275 000 tués, blessés ou prisonniers. Le 6 juin, après jours de résistance, le fort de Vaux est enlevé par les Allemands. Au Mort-Homme et à la cote 304, la lutte continue. Le 23, 80 000 fantassins allemands, précédés d’un déluge d’obus à gaz prennent le village de Fleury. Le 11 juillet, l'ultime offensive allemande échoue contre le fort de Souville. En effet, depuis le 1er juillet, les Allemands sont obligés de dégarnir le front en raison de l’offensive franco-anglaise sur la Somme.

Le 24 octobre, le fort de Douaumont est repris, tout comme le fort de Vaux en novembre. En août 1917, les Français reprennent la cote 304 et le Mort-Homme, dégageant ces positions de la pression ennemie.

Le village de Dugny-sur-Meuse, base arrière à la bataille de Verdun

En 1874, un ouvrage fortifié est construit à Dugny afin d'assurer la protection de Verdun. Durant la guerre, il n’a pas de rôle militaire prépondérant car il abrite essentiellement les états-majors des unités impliquées dans les combats du secteur de Verdun. Après la chute de Douaumont, il est régulièrement bombardé et partiellement détruit. La prise du fort de Vaux l'expose davantage aux pilonnages. Au cours de la guerre, situé à six kilomètres au sud de Verdun, sur la rive gauche de la Meuse, ce village sert de base logistique pour les Français. Le 25 février 1916 au moment de l'attaque, le général Herr, commandant la région fortifiée de Verdun (RVF) puis le général Pétain installent leur quartier général avant que celui-ci soit installé en mairie de Souilly. Le poste de commandement de Herr est implanté dans le château de La Tour-Loisel à Dugny, tandis que celui du général Pétain est installé à L’hôpital, aménagé dans la commune. Le 18 août 1917, il est bombardé et plusieurs blessé et membres du personnel sanitaire y trouvent la mort.

L’incendie du tunnel de Tavannes 1914-1918

Du 4 au 5 septembre 1916, un incendie, aux origines encore inconnues, se déclare dans le tunnel reliant Tavannes à Souville. Protégés de l'artillerie ennemie, de nombreux soldats y vivent et y travaillent, dans des conditions déplorables, au sein du poste de communication, du poste de secours, ou au sein du dépôt de munitions et de marchandises. Les flammes gagnent très vite les dépôts. Les déflagrations et les fumées sont telles que l’évacuation est impossible. Des centaines de soldats décèdent asphyxiés. Après une semaine d'incendie, on relève plus de 500 victimes, parmi lesquelles le personnel médical et paramédical de la 73e division d'infanterie (DI). Aujourd'hui, leurs corps reposent au sein de la nécropole nationale de Dugny-sur-Meuse.

 

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Adresse

Dugny-sur-meuse
À 8 km au sud de Verdun, par la D 34

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La nécropole nationale d’Haudainville

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Nécropole nationale d’Haudainville. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Haudainville

 

La nécropole nationale d’Haudainville regroupe les tombes de 210 Français décédés lors des batailles de Verdun. Créée en 1916, puis aménagée jusqu'en 1927, elle rassemble les dépouilles de soldats inhumés initialement en tombes isolées ou dans des cimetières militaires provisoires de la région comme celui de Benoite-Vaux ou celui du cimetière communal d’Haudainville.

 

La bataille de Verdun, 21 février 1916 – 2 novembre 1916

Le 21 février 1916, l'opération Gericht conçue par le général Falkenhayn est lancée contre les positions françaises. De février à novembre 1916, Français et Allemands vont s'affronter au cours de l'une des batailles les plus emblématiques de l'histoire de la Première Guerre mondiale.

Après avoir bombardé la rive droite de la Meuse et de la ville de Verdun, les Allemands avancent sur le terrain ravagé et progressent de 6 km en quatre jours malgré la résistance du 30e corps d’armée (CA), qui défend le bois des Caures, où tombe le colonel Driant. Le 25 février, l’ennemi s'empare du fort de Douaumont. Le même jour, le général Pétain est chargé de défendre et d'organiser ce front. La route Bar-le-Duc/Verdun devient la Voie Sacrée, axe sur lequel sont transportés, jour et nuit, renforts et munitions.

Bloquée devant Vaux et de Douaumont, la Ve armée allemande élargit alors son action à la rive gauche de la Meuse. Mais, le 9 avril, accrochés à la cote 304 et au Mort-Homme, les Français repoussent les Allemands. La bataille devient pour les troupes engagées, « l’enfer de Verdun ». Le duel d'artillerie se fait plus intense. Tranchées et abris sont écrasés. Attaques et contre-attaques se succèdent où les fantassins luttent pied à pied. Du 21 février au 15 juillet, près de 40 millions d’obus de tous calibres sont consommés. La bataille de Verdun devient une bataille d'usure où,, sans relâche, les unités françaises se succèdent. Au bout de quelques jours, les survivants sont relevés. Au total, les trois quarts de l’armée sont engagés à Verdun. Au 15 juillet, Français et Allemands enregistrent la perte de 275 000 tués, blessés ou prisonniers. Le 6 juin, après jours de résistance, le fort de Vaux est enlevé par les Allemands. Au Mort-Homme et à la cote 304, la lutte continue. Le 23, 80 000 fantassins allemands, précédés d’un déluge d’obus à gaz, prennent le village de Fleury. Le 11 juillet, l'ultime offensive allemande échoue contre le fort de Souville. En effet, depuis le 1er juillet, les Allemands sont obligés de dégarnir le front en raison de l’offensive franco-anglaise sur la Somme.

Le 24 octobre, le fort de Douaumont est repris, tout comme le fort de Vaux en novembre. En août 1917, les Français reprennent la cote 304 et le Mort-Homme, dégageant ces positions de la pression ennemie.

 

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Adresse

Haudainville
À 6 km au sud-est de Verdun, par la CD 964

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La nécropole nationale de Belleray

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Nécropole nationale de Belleray. © ECPAD

 

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Créée en 1916, la nécropole nationale de Belleray regroupe les corps de 1 123 soldats français décédés lors de la bataille de Verdun. En 1951, les corps de 111 combattants français morts pour la France en Meuse, lors de la campagne de France, sont rassemblés en ce lieu. Parmi ces soldats, est inhumée la dépouille de Louis-François Franchet d’Esperey, fils du maréchal Franchet d'Espérey. Ce jeune officier au 401e régiment d'infanterie est tombé le 2 octobre 1916 à Fleury-devant-Douaumont.

En septembre 1914, au terme de la première bataille de la Marne, la ligne de front se fige autour de la ceinture fortifiée de Verdun. Tout au long de l'année 1915, de violents combats se déroulent aux Eparges ou en Argonne afin de dégager la ville de Verdun.

La bataille de Verdun, 21 février 1916 – 2 novembre 1916

Le 21 février 1916, l'opération Gericht conçue par le général Falkenhayn est lancée contre les positions françaises. De février à novembre 1916, Français et Allemands vont s'affronter au cours de l'une des batailles les plus emblématiques de l'histoire de la Première Guerre mondiale.

Après avoir bombardé la rive droite de la Meuse et de la ville de Verdun les Allemands avancent sur le terrain ravagé et progressent de 6 km en quatre jours malgré la résistance du 30e corps d’armée (CA), chargé de défendre le bois des Caures, où tombe le colonel Driant. Le 25 février, l’ennemi s'empare du fort de Douaumont. Le même jour, le général Pétain est chargé de défendre et d'organiser ce front. La route Bar-le-Duc/Verdun devient la Voie Sacrée, axe sur lequel sont transportés, jour et nuit, renforts et munitions.

Bloqués devant Vaux et Douaumont, les Allemands élargissent leur action à la rive gauche de la Meuse. Le 9 avril, accrochés à la cote 304 et au Mort-Homme, les Français les repoussent. La bataille devient pour les troupes engagées, "l’enfer de Verdun". Le duel d'artillerie se fait plus intense. Du 21 février au 15 juillet, près de 40 millions d’obus de tous calibres sont consommés. La bataille de Verdun devient une bataille d'usure où, sans relâche, les unités françaises se succèdent. Au bout de quelques jours, les survivants sont relevés. Au 15 juillet, Français et Allemands enregistrent la perte de 275 000 tués, blessés ou prisonniers. Le 6 juin, vaincue par la soif, la garnison du fort de Vaux se rend. Au Mort-Homme et à la cote 304, la lutte continue. Le 23, 80 000 fantassins allemands précédés d’un déluge d’obus à gaz, prennent le village de Fleury. Le 11 juillet, l'ultime offensive allemande échoue contre le fort de Souville. En effet, depuis le 1er juillet, les Allemands sont progressivement obligés de dégarnir le front en raison de l’offensive franco-anglaise sur la Somme. Le 24 octobre, le fort de Douaumont est repris, tout comme le fort de Vaux en novembre. En août 1917, les Français reprennent la cote 304 et le Mort-Homme, dégageant ces positions de la pression ennemie.

La bataille de France, 5 juin - 25 juin 1940

De mai à juin 1940, les unités françaises sont engagées pour enrayer l'invasion allemande, c'est la campagne de France. Le 5 juin, les Allemands poursuivent leur mouvement dans la Somme en vue d'atteindre Paris. Le 9, l'ennemi s'empare de Rouen. Après une résistance désespérée entre Rethel et l'Argonne, le dispositif français ne plus contenir les troupes allemandes. Le 12 juin, Langres, Dijon et Belfort sont atteints. Désorganisés, les Français se replient mais ne peuvent plus tenir de nouvelle ligne de défense. Le 14, les Allemands entrent dans Paris, à Orléans le 17, à Rennes et à Nantes le 19, puis le 22 juin, à La Rochelle. Le 21 juin, en forêt de Rethondes à Compiègne, est signé l’armistice, fixant les conditions de l’occupation par l’Allemagne de la France.

 

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Belleray
A 5 km au sud de Verdun, au bord de l'autoroute A 4 – E 50

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La nécropole nationale de Landrecourt-Lempire

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Nécropole nationale de Landrecourt-Lempire. © ECPAD

 

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La nécropole nationale de Landrecourt-Lempire regroupe les corps de 1 960 combattants décédés durant la bataille de Verdun (février-novembre 1916). Créé en 1916, ce cimetière est ensuite aménagé en 1920. Dans les années 1982-1983, les dépouilles des soldats initialement inhumés à Landrecourt "Nord" et Froméréville y sont regroupés. Deux monuments à l’intérieur de la nécropole rappellent l’engagement des régiments auxquels appartenaient les soldats inhumés dans ce cimetière.

Aujourd’hui, à Froméreville-les-Vallions, à l’emplacement de l’ancienne nécropole nationale, désaffectée en 1983, un monument a été inauguré en 1985 et porte l’épitaphe "Gloire éternelle à ceux qui ont donné leur vie pour la cause sacrée de la Liberté. Froméréville-les-Vallons 1985". Les corps des combattants initialement inhumés dans ce cimetière ont été répartis dans les nécropoles de Landrecourt-Lempire et Verdun Glorieux.

Les combats des Hauts de Meuse 1914-1918

Après le sursaut français sur la Marne et la résistance du fort de Troyon, le 13 septembre 1914, la Ve armée allemande se replie. Elle se retranche dans la plaine marécageuse de la Woëvre et s'installe dans des positions préparées à l'avance. Le 20 septembre, les Allemands attaquent d’Étain à Pont-à-Mousson et parviennent à atteindre Saint-Mihiel. En quelques jours, ils creusent un saillant dans le front français mais ils sont stoppés par le 16e corps d’armée. L'ennemi organise solidement ses nouvelles positions. Situé entre Verdun et Saint-Mihiel, ce secteur est, durant l’année 1915, le théâtre de combats meurtriers au cours desquels l'infanterie français est durement éprouvée. Tout au long du conflit, situé au sud de Saint-Mihiel, ce front reste des plus actifs, en particulier les secteurs de Calonne, du bois des Chevaliers, du bois d'Ailly ou du bois Brûlé.

Dominant la Woëvre, la crête des Éparges est, au printemps 1915, l’enjeu de combats acharnés où périssent des milliers d’hommes. Le sommet de la colline disparaît progressivement sous l’explosion de mines souterraines creusées par les sapeurs du Génie des deux camps. Du 5 au 14 avril 1915, la 1ère armée française attaque en Woëvre et sur les Hauts de Meuse. L'ennemi résiste. Ce mouvement est alors stoppé. La crête ne peut pas être enlevée.

Du 22 au 26 février 1916, devant la pression allemande sur Verdun, les Français évacuent la Woëvre et se retranchent autour du fort de Moulainville, bombardé durant des semaines. En 1917, aucune nouvelle opération d'envergure n'est conduite, même si des hommes continuent d'y mourir. Le front s’immobilise jusqu’à l’offensive franco-américaine contre le Saillant de Saint-Mihiel. Lancé le 12 septembre 1918, ce mouvement est conduit par neuf divisions américaines et quatre divisions françaises. Appuyés par 3 000 canons, 1 500 avions et 200 chars, ces hommes parviennent à libérer Saint-Mihiel, dégager définitivement le saillant en repoussant l’ennemi vers la frontière.

Landrecourt et Froméreville, deux villages à l’arrière du front

Froméréville et Landrecourt ne constituent pas de véritables enjeux stratégiques mais occupent, néanmoins, une place importance dans le dispositif militaire français. En effet, très vite, une unité médico-chirurgicale est implantée dans l’église de Froméreville ainsi qu’à Landrecourt, où stationnent les ambulances 4/54 et 3/6. Par ailleurs, située à proximité d’une ligne de chemin de fer, la commune accueille un dépôt de munitions et est un centre important pour l’approvisionnement des troupes. Par ailleurs, les cantonnements sont nombreux pour accueillir les combattants. À Landrecourt, le Fort Jamin fait partie intégrante du système défensif de Verdun élaboré par le général Séré de Rivières en 1874. Pendant la guerre, il est équipé de tourelles et d’observatoires. Au sein de cet ouvrage, les prisonniers allemands sont internés, avant leur transfert vers des camps en province ou en Afrique du Nord.

 

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Landrecourt-Lempire
À 9 km au sud de Verdun, par la D 34, puis la D 163

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La nécropole nationale de Verdun - Glorieux

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Nécropole nationale de Verdun "Glorieux". © ECPAD

 

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La nécropole nationale de Verdun "Glorieux" regroupe les dépouilles de soldats morts pour la France lors des combats de Verdun de 1916 à 1918. Créé en 1916, le cimetière est réaménagé en 1967 pour accueillir d’autres corps de soldats tombés dans le secteur de Verdun, notamment ceux exhumés en 1983 du cimetière de Froméreville.

D’une superficie de 20 579 m2, la nécropole nationale accueille plus de 4 000 corps de soldats français et 2 Britanniques pour la période 1914-1918.

 

La bataille de Verdun 1916-1918

Lors de la bataille de la Marne, Verdun et sa ceinture de forts forment un camp retranché sur lequel s'appuie solidement la 3e armée du général Sarrail. L'ennemi tente de faire tomber ce môle par deux attaques : l'une à l'ouest contre Revigny-sur-Ornain et l'autre à l'est contre le fort de Troyon. Toutes deux sont des échecs.

Durant toute l'année 1915, le général Joffre, au travers d'opérations des plus meurtrières, attaque à l'est le saillant de Saint-Mihiel,  et engage à l'ouest, les 3e et 4e armées dans la défense de l'Argonne, Ces combats locaux où l'on a recourt à la guerre de mines s'enlisent et deviennent pour les combattants d'éprouvantes opérations de grignotage.

C'est donc dans ce secteur où les positions françaises sont mal entretenues, que le général allemand Falkenhayn décide de déclencher une offensive visant à user l'armée française. Le 21 février 1916, l'opération Gericht est lancée contre les positions françaises. Après un violent bombardement de la rive droite de la Meuse et de la ville, les Allemands, avancent sur un terrain ravagé. En quatre jours, ils progressent de 6 km malgré la résistance acharnée du 30e corps d’armée, qui défend le bois des Caures.

Le 25 février, l’ennemi prend le fort de Douaumont, tandis que la 2e armée du général Pétain,  est chargée de défendre Verdun. Il organise le front et le ravitaillement. La route Bar-le-Duc-Verdun devient la grande artère, la "Voie Sacrée", qui alimente, jour et nuit, la défense de Verdun.

Bloquée devant Vaux et de Douaumont, la 5e armée allemande élargit, le 6 mars, son action à la rive gauche de la Meuse. Seuls obstacles naturels contrôlant l'accès à Verdun, ces deux crêtes sont alors les positions les plus disputées de la rive gauche de la Meuse. Le 9 avril, cet assaut est repoussé. Pour chaque soldat français et allemand, la bataille devient "l’enfer de Verdun" où l'artillerie triomphe. Le 7 juin, en dépit d’une défense héroïque, le fort de Vaux, attaqué aux lance-flammes et aux gaz, tombe à son tour. Les Allemands jettent toutes leurs forces dans la bataille. Le 23 juin, 80 000 fantassins allemands, précédés d’un déluge d’obus à gaz, prennent le village de Fleury. Le 26, les Allemands prennent Thiaumont.

L’offensive franco-anglaise du 1er juillet déclenchée sur la Somme contraint les Allemands à dégarnir progressivement le front de Verdun en y puisant troupes, avions et canons. Le dernier assaut d’envergure a lieu les 11 et 12 juillet et vient buter contre le fort de Souville, à trois kilomètres seulement de Verdun. Une lutte des plus âpres continue pour la côte 304 et le Mort-Homme. Du 21 février au 15 juillet, les deux armées tirent plus de 40 millions d’obus de tous calibres. Du côté français, les trois quarts de l’armée passent à Verdun où l'on recense au 15 juillet la perte de 275 000 tués, blessés, prisonniers. Il en est de même du côté allemand.

Le 24 octobre, le fort de Douaumont est repris Le 2 novembre, le fort de Vaux est aux mains des Français. Ainsi, de février à novembre 1916, Français et Allemands se sont affrontés au cours de l'une des plus terribles batailles de l'histoire de la Grande Guerre.

En août 1917, les Français reprennent la côte 304 et le Mort-Homme et dégagent complètement Verdun. Mais la lutte s’éternise sur la crête des Caurières où l’artillerie ennemie emploie de nouveaux obus à gaz ypérite.

Le 26 septembre 1918, les Alliés attaquent de la Champagne à la Meuse. Le Bois des Caures est repris en octobre.

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La nécropole nationale de Bévaux

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Nécropole nationale de Bévaux. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette Bévaux

 

Située sur le territoire de la commune de Verdun, la nécropole nationale de Bévaux regroupe les dépouilles de soldats morts pour la France lors des combats de Verdun de 1916 à 1918. Créé en 1914, le cimetière comme un certain nombre d’autres cimetières du champ de bataille de Verdun, aurait du être transféré vers la nécropole de Douaumont. En raison de l'émoi des familles endeuillées, ce cimetière est finalement maintenu en 1924, puis réaménagé en 1967 pour rassembler d’autres corps de soldats tombés dans le secteur de Verdun. En 1962, 569 corps sont  ainsi ramenés du cimetière des Petits Monthairons. Cette  nécropole rassemble en tombes individuelles plus de 3 500 corps de soldats français décédés en 1914-1918 et 485 corps de soldats français décédés en 1939-1945.

 

La bataille de Verdun 1916-1918

Lors de la bataille de la Marne, Verdun et sa ceinture de forts forment un camp retranché sur lequel s'appuie solidement la 3e armée du général Sarrail. L'ennemi tente de faire tomber ce môle par deux attaques : l'une à l'ouest contre Revigny-sur-Ornain et l'autre à l'est contre le fort de Troyon. Toutes deux sont des échecs.

Durant toute l'année 1915, le général Joffre, au travers d'opérations des plus meurtrières, attaque à l'est le saillant de Saint-Mihiel,  et engage à l'ouest, les 3e et 4e armées dans la défense de l'Argonne, Ces combats locaux où l'on a recourt à la guerre de mines s'enlisent et deviennent pour les combattants d'éprouvantes opérations de grignotage.

C'est donc dans ce secteur où les positions françaises sont mal entretenues, que le général allemand Falkenhayn décide de déclencher une offensive visant à user l'armée française. Le 21 février 1916, l'opération Gericht est lancée contre les positions françaises. Après un violent bombardement de la rive droite de la Meuse et de la ville, les Allemands, avancent sur un terrain ravagé. En quatre jours, ils progressent de 6 km malgré la résistance acharnée du 30e corps d’armée, qui défend le bois des Caures.

Le 25 février, l’ennemi prend le fort de Douaumont, tandis que la 2e armée du général Pétain,  est chargée de défendre Verdun. Il organise le front et le ravitaillement. La route Bar-le-Duc-Verdun devient la grande artère, la "Voie Sacrée", qui alimente, jour et nuit, la défense de Verdun.

Bloquée devant Vaux et de Douaumont, la 5e armée allemande élargit, le 6 mars, son action à la rive gauche de la Meuse. Seuls obstacles naturels contrôlant l'accès à Verdun, ces deux crêtes sont alors les positions les plus disputées de la rive gauche de la Meuse. Le 9 avril, cet assaut est repoussé. Pour chaque soldat français et allemand, la bataille devient "l’enfer de Verdun" où l'artillerie triomphe. Le 7 juin, en dépit d’une défense héroïque, le fort de Vaux, attaqué aux lance-flammes et aux gaz, tombe à son tour. Les Allemands jettent toutes leurs forces dans la bataille. Le 23 juin, 80 000 fantassins allemands, précédés d’un déluge d’obus à gaz, prennent le village de Fleury. Le 26, les Allemands prennent Thiaumont.

L’offensive franco-anglaise du 1er juillet déclenchée sur la Somme contraint les Allemands à dégarnir progressivement le front de Verdun en y puisant troupes, avions et canons. Le dernier assaut d’envergure a lieu les 11 et 12 juillet et vient buter contre le fort de Souville, à trois kilomètres seulement de Verdun. Une lutte des plus âpres continue pour la côte 304 et le Mort-Homme. Du 21 février au 15 juillet, les deux armées tirent plus de 40 millions d’obus de tous calibres. Du côté français, les trois quarts de l’armée passent à Verdun où l'on recense au 15 juillet la perte de 275 000 tués, blessés, prisonniers. Il en est de même du côté allemand.

Le 24 octobre, le fort de Douaumont est repris Le 2 novembre, le fort de Vaux est aux mains des Français. Ainsi, de février à novembre 1916, Français et Allemands se sont affrontés au cours de l'une des plus terribles batailles de l'histoire de la Grande Guerre.

En août 1917, les Français reprennent la côte 304 et le Mort-Homme et dégagent complètement Verdun. Mais la lutte s’éternise sur la crête des Caurières où l’artillerie ennemie emploie de nouveaux obus à gaz ypérite.

Le 26 septembre 1918, les Alliés attaquent de la Champagne à la Meuse. Le Bois des Caures est repris en octobre.

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La nécropole nationale de Verdun - Faubourg-Pavé

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Nécropole nationale du Faubourg-Pavé. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette faubourg Pavé

 

Située sur le territoire de la commune de Verdun, la nécropole nationale du Faubourg-Pavé regroupe les dépouilles de soldats morts pour la France lors des combats de Verdun de 1914 à 1918 et celles de combattants tués en 1939-1945. Créé durant la Première Guerre mondiale, le cimetière est aménagé de 1919 à 1926 puis en 1965 pour accueillir d’autres corps de soldats initialement inhumés dans ceux de Belrupt, de la caserne Chevert, d’Eix-Abaucourt, ou découverts sur le champ de bataille. Pour la Première Guerre mondiale, il rassemble ainsi en tombes individuelles ou en ossuaires plus de 5 000 soldats français, un travailleur chinois, un Indochinois, un Luxembourgeois et un Roumain. Pour la Seconde Guerre mondiale, on recense plus de 600 Français, sept Britanniques, un Belge et un Polonais.

Au centre de la nécropole, se trouvent les tombes des sept soldats inconnus restés à Verdun après la cérémonie à la citadelle souterraine en 1920 du choix du soldat Inconnu. Le 8e, choisi par le soldat de 2e classe Auguste Thin du 132e RI, repose depuis lors sous l’arche de l'Arc de Triomphe à Paris.

 

La bataille de Verdun 1916-1918

Lors de la bataille de la Marne, Verdun et sa ceinture de forts forment un camp retranché sur lequel s'appuie solidement la 3e armée du général Sarrail. L'ennemi tente de faire tomber ce môle par deux attaques à l'ouest et à l'est, contre Revigny-sur-Ornain et le fort de Troyon, qui échouent.

Durant toute l'année 1915, le général Joffre fait attaquer le saillant de Saint-Mihiel,  tandis qu'à l'ouest, sur la rive gauche de la Meuse, il engage ses 3e et 4e armées dans la défense de l'Argonne. Ces combats locaux s'enlisent dans les guerres de tranchées et de mine en un terrible grignotage très coûteux en effectifs

C'est dans ce secteur où les positions françaises sont mal entretenues, que le général allemand Falkenhayn décide de lancer son offensive. Le 21 février 1916, l'opération Gericht est lancée contre les positions françaises. Après un violent bombardement de la rive droite de la Meuse et de la ville, les Allemands, avancent sur un terrain ravagé. En quatre jours, ils progressent de 6 km malgré la résistance acharnée du 30e corps d’armée, qui défend le bois des Caures.

Le 25 février, l’ennemi prend le fort de Douaumont, tandis que la 2e armée du général Pétain,  est chargée de défendre Verdun. Il organise le front et le ravitaillement. La route Bar-le-Duc-Verdun devient la grande artère, la "Voie Sacrée", qui alimente, jour et nuit, la défense de Verdun.

Bloquée devant Vaux et de Douaumont, la 5e armée allemande élargit, le 6 mars, son action à la rive gauche de la Meuse. Seuls obstacles naturels contrôlant l'accès à Verdun, ces deux crêtes sont alors les positions les plus disputées de la rive gauche de la Meuse. Le 9 avril, cet assaut est repoussé. Pour chaque soldat français et allemand, la bataille devient « l’enfer de Verdun » où l'artillerie triomphe. Le 7 juin, en dépit d’une défense héroïque, le fort de Vaux, attaqué aux lance-flammes et aux gaz, tombe à son tour. Les Allemands jettent toutes leurs forces dans la bataille. Le 23 juin, 80 000 fantassins allemands, précédés d’un déluge d’obus à gaz, prennent le village de Fleury. Le 26, les Allemands prennent Thiaumont.

L’offensive franco-anglaise du 1er juillet déclenchée sur la Somme contraint les Allemands à dégarnir progressivement le front de Verdun en y puisant troupes et canons. Le dernier assaut d’envergure a lieu les 11 et 12 juillet et vient buter contre le fort de Souville, à trois kilomètres seulement de Verdun. Une lutte des plus âpres continue pour la cote 304 et le Mort-Homme. Du 21 février au 15 juillet, les deux armées tirent plus de 40 millions d’obus de tous calibres. Du côté français, on recense au 15 juillet, 275 000 tués, blessés, prisonniers. Il est de même du côté allemand. Les unités françaises se succèdent et usées, au bout de quelques jours, sont relevées. Les trois quarts de l’armée passent à Verdun, dans le creuset du front.

Le 24 octobre, le fort de Douaumont est repris Le 2 novembre, le fort de Vaux est aux mains des Français. Ainsi, de février à novembre 1916, Français et Allemands vont s'affronter au cours de l'une des plus terribles batailles de l'histoire de la Grande Guerre.

En août 1917, les Français reprennent la cote 304 et le Mort-Homme et dégagent complètement Verdun. Mais la lutte s’éternise sur la crête des Caurières où l’artillerie ennemie emploie de nouveaux obus à gaz ypérite.

Le 26 septembre 1918, les Alliés attaquent de la Champagne à la Meuse. Le Bois des Caures est repris en octobre.

Jouxtant cette nécropole, sont érigés deux monuments. Le premier, élevé en 1947 par le Souvenir Français, est dédié au souvenir des fusillés et suppliciés, victimes de la barbarie ennemie en 14-18 et 39-45. Ce monument est une réplique de celui érigé par M. Cuvelle à Flabas et détruit par les Allemands en 1940. Le second honore la mémoire des aviateurs Nieuport, Thierry de Ville d'Avray et Bression, tués en 1911 – 1912 – 1913 en service commandé. A leur souvenir est joint celui des aviateurs disparus à Verdun.

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Adresse

Verdun
Avenue du 30e corps

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En résumé

Eléments remarquables

Monument aux fusillés morts pour la France, 1914-18 et 1939-45 - Carré et croix monumentale des Sept Inconnus de 1920 (Le 10 novembre 1920 : à Verdun, choix du soldat inconnu de 1914-18)

Fort de Douaumont

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© Mémorial de Verdun – Champ de bataille

Le fort de Douaumont est le plus grand ouvrage de la place fortifiée de Verdun.


Occupé par les Allemands pendant la plus grande partie de la bataille, il fut l’objet de bombardements incessants. Il est repris par les Français le 24 octobre 1916 avec la participation de deux bataillons de tirailleurs sénégalais. La visite de ce « géant » constitue une immersion authentique sur les lieux où des milliers de soldats ont vécu et combattu. Le fort de Douaumont est un lieu emblématique de la bataille de Verdun.


 

 

 

 

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Adresse

Fort de Douaumont - D913D 55100
Douaumont-Vaux
03 29 88 19 16

Tarifs

Tarif plein : 5€ / Tarif réduit : 4€ (jeunes de 8 à 18 ans, étudiants, militaires, enseignants, demandeurs d’emploi) / Forfait famille (2 adultes + 1 jeune entre 8 et 18 ans) : 12€ / Billet combiné (Mémorial de Verdun + forts de Douaumont et de Vaux) : 17€ (billet valable 48h) / Gratuit pour les moins de 8 ans

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours sans interruption / Du 4 février au 14 avril 2023 : 10h-17h30 / Du 15 avril au 17 septembre 2023 : 10h-18h30 / Du 18 septembre au 31 décembre 2023 : 10h-17h30 / Fermeture de la billetterie 45min avant la fermeture du fort

Fermetures annuelles

Fermé le 25 décembre et le mois de janvier