La nécropole nationale de Badonviller

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Nécropole nationale de Badonviller. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Badonviller

 

La nécropole nationale de Badonviller regroupe les corps de soldats tués dans les Vosges ou en Haute-Alsace. Aménagé de 1920 à 1935, ce cimetière rassemble 2 653 corps, dont 1 444 reposent en tombes individuelles et 1 209 dans deux ossuaires. Aux côtés de ces soldats, sont inhumés aussi 28 soldats combattants tués en 1939-1945. Au centre se dresse un monument dédié à la mémoire des hommes du 363e RI. Conçu par le sculpteur Antoine Sartorio (1885-1988), ce monument était à l’origine installé dans le cimetière provisoire de la Chapelotte situé entre la maison forestière et le col. Aujourd'hui, en ce lieu même des combats, deux autres stèles rappellent le souvenir des hommes du 358e régiment d'infanterie et des Corses du 373e RI.

Aux premières heures de la guerre, les troupes françaises se massent à la frontière attendant l’ennemi. Les 17e, 20e de Baccarat et le 21e bataillons de chasseurs alpins (BCP) de Raon-l'Etape se déploie dans ce secteur des Vosges. Le 10 août, le Ier corps d'armée bavarois franchit la frontière et se diriges vers Badonviller. Pendant un mois la ville change de mains au gré des attaques et contre-attaques. Au cours de ces premiers combats, le 20e BCP perdu un quart de ses effectifs. Les périodes d’occupation allemande sont marquées par de violentes représailles. Au prétexte d'être harcelé par des francs-tireurs, l'ennemi pille, incendie le village et se livre à de nombreuses exactions sur la population. Le 13 septembre les Bavarois évacuent définitivement Badonviller qui reste à moins d'un km du front.

 

Les combats du col de la Chapelotte, 27 janvier-15 mars 1915

Après l’échec de l’offensive française sur l’Alsace, les 1ère et 2e armées françaises reculent de l’autre côté de la frontière. Du 18 au 22 août, elles luttent pied à pied pour conserver les cols vosgiens, en particulier au Donon. Là, les combats sont des plus violents entre les chasseurs à pieds français et les troupes de montagne allemandes les Geirgsjägzer. En septembre, les Allemands, après avoir atteints la plaine de Lorraine, se replient au col de la Chapelotte. Désigné par les états-majors comme la cote 542, ce sommet est l'un des principaux théâtres de la guerre de montagne. L'objectif de chacun des belligérants est de tenir davantage ce point d’observation plutôt que d’infliger le plus de pertes à l’adversaire. Du 27 janvier au 15 mars 1915, attaques et contre-attaques se succèdent, sans résultat. Sur ce terrain difficile, le 373e RI est décimé dans ses multiples tentatives. Bloquée en surface, la guerre se déroule sous le sommet. Français et Allemands creusent des galeries dans lesquelles sont placées des charges explosives. Du 8 juin 1915 au 2 septembre 1917, la Chapelotte est secouée par 55 explosions de mines. Dans ce secteur du front, les puits atteignent 120 m de profondeur.

Pour atteindre les objectifs visés, la guerre change à nouveau de physionomie. Les duels d’artillerie et les coups de mains succèdent aux opérations de grande envergure. Des compagnies franches sont alors créées. Ces unités de volontaires comme La Vosgienne s’opposent aux troupes de choc, les Stosstruppen.

 

  • Nécropole nationale de Badonviller. © Guillaume Pichard

  • Nécropole nationale de Badonviller. © Guillaume Pichard

  • Nécropole nationale de Badonviller. © Guillaume Pichard

  • Nécropole nationale de Badonviller. © Guillaume Pichard

  • Nécropole nationale de Badonviller. © ECPAD

  • Nécropole nationale de Badonviller. © ECPAD

  • Offensives françaises en Lorraine et en Alsace, 1914. © MINARM/SGA/DMCA/Joëlle Rosello

  • Arrivée d’un blessé à l’auberge Saint-Pierre transformée en Ambulance, octobre 1915. © Collections BDIC

  • Groupe de soldats dans le boyau de communication avec voie de 0 m 60, mars 1917. © Collections BDIC

  • Bois bombardés à la Chapelotte, mars 1917. © Collections BDIC

  • Groupe d'éclaireurs français, mars 1917. © Collections BDIC

  • Creusement d'une sape dans le rocher du col de la Chapelotte, mars 1917. © Collections BDIC

  • Monument élevé par le 363e RI aux soldats tués à la Chapelotte, septembre 1917. © Collections BDIC

  • Tranchée française sur les pentes du Col de la Chapelotte (nord de Celles), septembre 1917. © Collections BDIC

  • Tir contre zeppelin, 1915-1918. Le 23 août 1914, au dessus de la route reliant Celle à Badonviller, l’armée française réussit à abattre le 1er zeppelin de la guerre. © Collections BDIC

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    Infos pratiques

    Adresse

    Badonviller
    À l’est de Lunéville, D 992

    Horaires d'ouverture hebdomadaires

    Visites libres toute l’année

    En résumé

    Eléments remarquables

    Monument aux morts tombés au col de la Chapelotte

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    Meurthe-et-Moselle tourisme, agence de développement touristique

    14, rue Louis Majorelle

    54000 Nancy

    Tél. : 03 83 94 51 90

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