L’engagement des ultra-marins dans la Seconde Guerre mondiale
Sous-titre
Par la direction du patrimoine, de la mémoire et des archives

21 avril 1941. Tahiti. Départ du premier contingent de volontaires tahitiens.
© Inconnu/ECPAD - Documentation française
Si, dès le mois de juin 1940, une poignée de Français refusent la défaite et essaient, autour du général de Gaulle, de maintenir la France dans la guerre, ils ne disposent que de maigres forces et d’aucune base territoriale. Moins de trois mois plus tard, la situation a évolué : le chef de la France libre peut administrer de vastes territoires, lever des troupes et contester au maréchal Pétain sa légitimité.
Ce retournement de situation doit beaucoup aux hommes et femmes de la France d’Outre-mer : en Afrique, le guyanais Félix Eboué rallie le Tchad (26 août) à la France libre ; dans le Pacifique, les Nouvelles Hébrides (22 juillet), la Polynésie (2 septembre) puis la Nouvelle-Calédonie (19 septembre) reconnaissent à leur tour l'autorité du général de Gaulle. D’autres territoires suivront : Saint-Pierre-et-Miquelon en décembre 1941, la Réunion, Wallis et Futuna en 1942, les Antilles (Guadeloupe et Martinique) en 1943.
Base territoriale de la France libre puis combattante, les Outre-mer fournissent aussi leur lot de combattants et de héros : ils sont 3500 engagés, dont les documents ci-dessous rappellent l’importance et le souvenir, sur les 53200 volontaires recensés par la Fondation de la France libre.
[Article] - L'engagement des ultra-marins, infographies et listes nominatives des volontaires, classés par aire géographique, sur le site internet France Info.
[Article] - Les Tahitiens des Forces navales françaises libres (FNFL), par Jean-Christophe Shigetomi, in la revue Cols bleus.
[Article] - L'engagement de la Nouvelle Calédonie dans les deux guerres mondiales, par la direction du patrimoine, de la mémoire et des archives.
[Article] - 24 décembre 1941, le ralliement de Saint-Pierre-et-Miquelon à la France libre, in la revue Mémoire et citoyenneté, numéro 21.
[Article] - La dissidence en Guadeloupe et en Martinique entre 1940 et 1945, par Susie Jouffa, Thomas Pouty et Jean-Baptiste Romain, de l'ONAC-VG, in Les Chemins de la mémoire, numéro 216, juin 2011.
[Article] - La Réunion dans la Seconde Guerre mondiale, par Hervé Le Joubioux, sur le site internet de la revue historique des Armées.
Félix Eboué, un haut-fonctionnaire guyanais au service de la France libre

[Article] - La biographie de Félix Eboué.
[Article] - Une présentation de son engagement républicain et de son rôle durant la Seconde Guerre mondiale, sur le site de l'Ordre de la Libération.
[Article] - 20 mai 1949 : Félix Éboué entre au Panthéon. Archives d'Outre-mer, sur le site internet France Info.
[Article] - Il y a 80 ans, Félix Eboué annonçait le ralliement du Tchad à la France libre. Un reportage filmé d'époque sur l'entrée des cendres de Félix Eboué au Panthéon le 20 mai 1949, sur le site internet de France Info.
[Article] - Jouer le jeu ! Le texte du discours prononcé par Félix Eboué à l’occasion de la distribution des prix au lycée Carnot de Pointe-à-Pitre (Guadeloupe), le 1er juillet 1937.
Des photographies, dans les fonds de l'ECPAD,
de l'engagement des Français d'Outre-mer
Portrait du sous-lieutenant Roger Sauvage, pilote du régiment Normandie-Niemen. Il est notamment décoré de deux ordres soviétiques : l'ordre de guerre pour la Patrie et l'ordre Alexandre Nevski
Juin 1945
ECPAD -Photographe inconnu.
Portait du chef de bataillon Félix Broche
1941
ECPAD - Photographe inconnu
Départ du premier contingent de volontaires tahitiens
Tahiti, 21 avril 1941
ECPAD - Documentation française - Photographe inconnu
Marsouins du BIMP (bataillon d'infanterie de marine et du Pacifique) à Tripoli lors de la reconstitution de l'unité
Juillet 1942