Permanence historique de l'engagement féminin

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Trois “ Rochambelles” prennent un peu de repos. Écouché (Normandie), début août 1944. © Usis-Dite/Leemage via AFP

Bien que l’Histoire n’ait, la plupart du temps, pas retenu leur nom, de nombreuses femmes ont, par le passé, joué un rôle militaire important. Leur participation aux conflits les plus récents illustre la permanence de cet engagement. Des amazones antiques aux combattantes kurdes, les femmes sont des actrices à part entière des guerres.

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Les domaines de la guerre et du militaire en général ont longtemps été considérés comme un champ exclusif de la population masculine. Au vu de cette idée solidement ancrée dans l'imaginaire collectif, l'utilisation des armes pour combattre ne pouvait être que du seul ressort des hommes. La participation directe à la lutte armée semblait incompatible avec la condition féminine. Mars, le dieu de la guerre, ne concernait que la sphère masculine. Malgré cette vision "sexuée" qui a marqué les sociétés pendant des lustres, l'histoire est cependant riche d'exemples de guerrières qui ont bravé les préjugés en démontrant, sur les champs de bataille, qu'elles étaient aussi capables de combattre et de mourir pour le service d'une cause. Ces courageuses filles de Vénus ont prouvé à maintes occasions qu'elles pouvaient également mettre en action des qualités de hardiesse, d'endurance à la douleur, voire de leadership.

 

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Fragment de rhyton : amazonomachie, peintre de Sotades, 5e siècle avant J.-C. © RMN-Grand Palais (musée du Louvre)/Hervé Lewandowsk

 

Aux prémices de l'engagement féminin

Les premières guerrières connues sont les amazones dont les exploits ont été relatés par les grands auteurs de l'Antiquité. Les récits sur les prouesses de ces femmes belliqueuses rapportés par Homère (IXe siècle avant JC), Hérodote (vers 480-420 avant JC) et Eschyle (vers 520-456 avant JC) sont basés sur une réalité historique. L'existence de ces combattantes intrépides reste toutefois empreinte d'une dose de légende qui a inspiré une littérature féconde et forgé la symbolique de la femme de guerre. Les amazones ont été immortalisées dans l'Iliade, notamment dans les passages mémorables sur la guerre de Troie où Homère, qui les décrit comme des "équivalentes d'hommes", relate leurs affrontements violents contre les grands héros de l'époque (Héraclès, Thésée, Achille).

C’est toutefois au XVIe siècle qu’on trouve l’origine de l'appellation des amazones, un nom qui rappelle évidemment le long fleuve qui traverse l'Amérique du Sud sur plus de six mille kilomètres. C'est de cette époque que les historiens ont rapporté des épopées de conquistadores espagnols, partis à la conquête du sous-continent américain et qui se heurtèrent à des farouches Indiennes avec leurs arcs et leurs flèches. Ils donnèrent le nom d'amazones à ces guerrières qui tentaient de s'opposer à l'intrusion des Européens.

Au Moyen Âge, une foison de "Jeanne" s'illustre dans des actes de bravoure. Il y a notamment Jeanne de Montfort qui, après avoir incendié les tentes du bivouac de ses adversaires (d'où son surnom de Jeanne la Flamme), devient une héroïne en libérant la cité bretonne d'Hennebont, occupée par les forces de Charles de Blois (1342). Une autre brave, tout d'abord anonyme, Jeanne Laisné, se distingue en sauvant Beauvais, sur le point d'être dévastée par les troupes déchaînées de Charles le Téméraire (1472). Des centaines de femmes, galvanisées par cette jeune fille transformée subitement en chef de guerre, repoussent les envahisseurs avec des haches et des projectiles. Beauvais résistera et refoulera les assauts ennemis. Jeanne Laisné, devenue Jeanne Hachette grâce à la hache qui l'a rendue célèbre, entre alors dans l'histoire de cette cité de l'Oise.

 

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Jeanne Hachette défendant la ville de Beauvais, 1472. Vignette publicitaire de la maison d’Aiguebelle. © TopFoto/Roger-Viollet
 

Dans ce registre des figures de proue des combattantes médiévales, c'est Jeanne d'Arc qui remporte la palme de la notoriété. En 1429, la jeune bergère lorraine, transcendée par une foi chrétienne inébranlable et un sentiment de patriotisme intense, réussit à stimuler des soldats et à prendre la tête d'une troupe revigorée pour libérer Orléans, assiégée par les Anglais depuis sept mois. Ses faits d'arme exceptionnels et sa fin tragique (brûlée par les Anglais à 19 ans) en ont fait un personnage légendaire de l'histoire. La libératrice d'Orléans n'était pourtant pas un stratège au sens militaire du terme, mais l'origine de sa force reposait sur ses qualités humaines et la puissance phénoménale de son mental. De nombreux historiens, intellectuels et hommes politiques, ont rendu un hommage vibrant à cette personnalité mythique, en particulier le général de Gaulle dans son discours à Brazzaville en 1941 : "Jadis, c'est de cette foi et de cette espérance secrètes que l'épée de Jeanne d'Arc fit jaillir le grand élan qui bouta l'ennemi hors de France."

Pendant les guerres de religion qui ont secoué la France dans la deuxième moitié du XVIe siècle, beaucoup de femmes se sont improvisées combattantes pour défendre un lopin de terre, une maison menacée ou l'honneur d'une famille. Des archives locales rapportent leurs actions courageuses mais souvent désordonnées. Sur ce chapitre, c'est le mémorialiste Brantôme qui a narré les récits les plus percutants sur les actions d'éclat réalisées par des citoyennes révoltées et emportées dans un tourbillon de violence. L'écrivain français a notamment décrit "la hardiesse des femmes" au siège de La Rochelle (1573).

Se travestir pour servir

La période qui couvre l'Ancien Régime est féconde en aventures martiales impliquant des femmes travesties sur les champs de bataille. Ces bretteurs au féminin, désireuses de s'engager comme soldats, se déguisaient en hommes pour pouvoir faire la guerre, une activité officiellement interdite aux filles. Dans cette thématique insolite, les chroniqueurs mentionnent l'exemple édifi ant de Geneviève Premoy qui, travestie en homme, s'engage dans le régiment du prince de Condé sous le pseudonyme de "chevalier Balthazar" pour échapper à des violences familiales. Entre 1676 et 1703, la femme soldat participe à la plupart des campagnes du roi de France. Elle s'illustre à la bataille de Fleurus (juillet 1690). Son véritable sexe sera finalement découvert à l'issue des combats par le médecin de son unité. Malgré l'émoi provoqué par cet événement inhabituel, Louis XIV autorisera le "chevalier Balthazar" à continuer de servir comme officier de cavalerie et lui offrira même une épée d'honneur. Le fait qu'un souverain aussi influent que le Roi-Soleil ait osé mettre sur le devant de la scène une femme militaire constitue un tournant historique et un véritable séisme dans la pensée traditionnelle du moment. Le monarque a d'ailleurs récompensé d'autres guerrières qui ont fait preuve de vaillance sur les champs de bataille. Louis XIV a notamment offert une pension de deux mille livres à Phillis de La Charce, une figure du Dauphiné qui s'est distinguée pendant la période de conquête de cette province des Alpes.

Au moment où éclate la Révolution française, le port des armes est officiellement interdit aux femmes qui vivent toujours dans un statut d'inégalité au regard des citoyens masculins. Elles participent pourtant au grand élan patriotique de 1792, quand est proclamée "la patrie en danger" après le ralliement de la Prusse à la coalition contre la France. Ce sursaut est animé par Olympe de Gouges qui rédige dans la foulée de la "déclaration des droits de l'homme et du citoyen" de 1789 une "déclaration des droits de la femme et de la citoyenne" en 1791. Cet appel va stimuler des femmes anonymes qui oseront prendre les armes dans des conflits à venir. Dans cette période révolutionnaire, il y a Renée Bordereau qui s'est particulièrement distinguée dans les guerres de Vendée, en particulier dans les batailles mémorables qui se sont déroulées dans cette zone en rébellion (Cholet, Angers, Saumur,…). Prisonnière, évadée puis reprise, l'icône des Chouans sera libérée à la Restauration. Pour les services rendus, la combattante vendéenne sera décorée de l'ordre du Lys, en 1815, de la main du duc de Berry. Soldat perdu pour les uns, femme d'action et lutteuse acharnée pour les autres, qui s'est battue pour venger sa famille massacrée durant les troubles de la Terreur, Renée Bordereau reste pour les Vendéens un repère de fierté dans l'histoire de leur région.

 

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La sous-lieutenant belge Marie Schellinck est décorée par l'empereur Napoléon pour sa conduite héroïque pendant la Révolution française,
Le Petit journal. Supplément illustré, 10 septembre 1894. © Bibliothèque nationale de France

 

Pendant l'Empire, Napoléon a loué et récompensé les femmes qui avaient combattu sur les champs de bataille. Parmi les gratifiées, la plus célèbre demeure Marie Schellinck qui participa à la campagne d'Italie dirigée par le général Bonaparte et à la plupart des batailles napoléoniennes jusqu'à son départ de l'armée en 1808. À cette occasion, la nouvelle retraitée sera félicitée solennellement devant les troupes par le vainqueur d'Austerlitz qui déclara : "Messieurs, inclinez-vous respectueusement devant cette femme courageuse. C'est une des gloires de l'Empire."» Durant cette période de guerres répétées, on ne sait pas exactement combien de femmes ont combattu comme soldat dans la Grande Armée. Ne pouvant se présenter en tant que femme, elles entraient au service habillées en homme et sous un nom masculin. De cette façon, la plupart restaient inconnues. Ce n'était que dans des circonstances exceptionnelles qu'on découvrait leur vrai sexe, par exemple lorsque ces guerrières étaient blessées.

Soigner et résister

Au cours de la Première Guerre mondiale, le rôle des infirmières militaires et des agents de renseignement qui se sont engagées au péril de leur vie ont marqué les esprits. Dans ce registre émouvant, il y a Louise de Bettignies, originaire de la région lilloise, morte dans une prison allemande par manque de soins médicaux, et la Britannique Edith Cavell, arrêtée puis fusillée pour avoir animé une filière d'évasion de combattants alliés vers la Hollande. C'est aussi durant la Grande Guerre que Marie Curie crée en 1914 le service radiologique de l'armée. L'illustre chercheuse, deux fois prix Nobel (physique en 1903, chimie en 1911), met en service des voitures radiologiques ("petites curies") qui sillonnent le front pour effectuer des radiologies sur les soldats blessés. Pendant le conflit, l'engagement féminin est particulièrement important à l'arrière. De nombreuses bénévoles se regroupent au sein de "la famille du soldat", une œuvre qui gère les marraines de guerre chargées de réconforter les combattants au front en leur envoyant des lettres et des colis.

La Seconde Guerre mondiale a également révélé des femmes d'action au service de leur pays. Des patriotes, refusant l'humiliation de la défaite en juin 1940, ont rejoint la France libre à Londres et ont formé le corps féminin des volontaires, créé par le général de Gaulle. Cinq mois plus tard est mise sur pied la première unité militaire du corps auxiliaire féminin des forces françaises libres (FFL). Parmi les volontaires, l'éditrice Hélène Terré, promue commandant, et la championne de tennis Simonne Mathieu. Cette toute première formation de femmes soldats en France constitue le noyau originel des AFAT (auxiliaires féminines de l'armée de terre, dont le corps est officiellement créé le 29 mai 1944). Cette structure prendra l'appellation de PFAT (personnel féminin de l'armée de terre) en 1946. Cette nouvelle dynamique s'appuie sur la loi Paul-Boncour (11 juillet 1938), portant sur l'organisation de la nation en temps de guerre et autorisant l'engagement des femmes dans les armées. Le deuxième conflit mondial a aussi mis en relief le corps des ambulancières. Les plus célèbres restent les légendaires "Rochambelles", qui ont suivi les troupes de la 2e DB (division blindée) du général Leclerc en Angleterre, puis en Normandie, dans la phase de libération de Paris, la campagne d'Alsace et le dernier assaut en Allemagne. Moins connues, mais tout aussi courageuses, il y a aussi les "Marinettes", ces ambulancières du 2e RBFM (régiment blindé de fusiliers marins) qui ont participé à certaines campagnes de la 2e DB, ainsi que les "Merlinettes" qui tirent leur nom du général Merlin, commandant les transmissions en Afrique du Nord.

 

Rochambelles

Trois “ Rochambelles” prennent un peu de repos. Écouché (Normandie), début août 1944. © Usis-Dite/Leemage via AFP

 

À ces forces féminines s'ajoutent les combattantes sans uniforme de la résistance intérieure. Dans ce registre empli de récits bouleversants, il faut garder à l'esprit que les réseaux de la Résistance étaient constitués de 20 % de femmes. Pourtant, malgré ce constat, il est curieux de noter que seulement six femmes figurent sur la liste des 1 038 Compagnons de la Libération : Berty Albrecht, Laure Diebold, Marie Hackin, Simone Michel-Lévy, Émilienne Moreau-Evrard et Marcelle Henry. L'un des plus importants réseaux, "Alliance", était dirigé par Marie-Madeleine Fourcade. Celui du "musée de l'homme" a révélé Germaine Tillion. Le service "action" SOE (Special Operation Executive) de Churchill a infiltré d'Angleterre vers la France 39 agents féminins (parachutages de nuit ou par voie maritime) pour mener des opérations de renseignement ou de sabotage contre l'occupant. La plupart ont payé de leur vie leur engagement audacieux.

Au plus près du terrain

Durant les guerres de décolonisation, les ambulancières et les soignantes militaires en Indochine, immergées dans un contexte de souffrance déchirante, ont fait preuve de vaillance et d'abnégation pour sauver des vies. Ces mêmes auxiliaires de santé, au sein des EMSI (équipes médico-sociales itinérantes) en Algérie, se sont transformées en véritables "commandos du cœur" pour dispenser des soins dans les coins plus reculés du djebel. C'est aussi dans les théâtres indochinois et algérien que les infirmières parachutistes secouristes de l'air (IPSA) ont écrit leurs pages de gloire en participant, dans des conditions périlleuses, à l'évacuation de blessés. Dans ces zones de conflit qui ont laissé des cicatrices indélébiles dans la société française, une mention spéciale doit être décernée à Valérie André qui a utilisé la diversité exceptionnelle de ses compétences (médecin, parachutiste, pilote d'hélicoptère) pour accomplir des missions opérationnelles sur le terrain. Cet officier féminin du service de santé sera la première militaire française nommée général (1976). Qui plus est, cette baroudeuse de la médecine militaire a célébré son centième anniversaire le 21 avril 2022 !

 

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Le médecin-capitaine Valérie André pose devant son hélicoptère au cours d'une évacuation sanitaire au Tonkin, 13 juin 1954.
© Auteur inconnu/ECPAD/Défense

 

Guerrières d'aujourd'hui

Dans les conflits contemporains, le personnel féminin a été engagé dans tous les théâtres d'opération, notamment en Irak et en Afghanistan où il était intégré dans les OMLT (Operational Monitoring and Liaison Teams) et les équipes de CIMIC (coopération civilo-militaire). Sa présence s'est révélée capitale pour amorcer un dialogue avec la population, en particulier avec les Afghanes.

De nos jours, la lutte contre le terrorisme constitue l'une des préoccupations majeures de la société. Sur cette thématique, il convient de mentionner le rôle essentiel des guerrières kurdes dans le combat contre Daesch. Ces combattantes ont monté des unités entièrement féminines, les YJA, et se sont impliquées sur le terrain aux côtés de la coalition alliée en Irak et en Syrie. En octobre 2017, la libération de Raqqa, capitale de l’État islamique autoproclamé, a mis en lumière une jeune femme de 36 ans, Rodja Felat, qui était à la tête de trente mille combattantes kurdes et arabes appartenant aux forces démocratiques syriennes, dans l'opération victorieuse "Colère de l'Euphrate" contre les djihadistes.

 

Kurde

Une combattante kurde, dans la ville syrienne d’Ain Issa, à environ 50 km de Raqa, le 10 juillet 2015. © AFP/Delil Souleiman
 

La féminisation des armées concerne désormais la quasi-totalité des pays. Avec 16,5 % de ses effectifs, l'armée française est aujourd'hui l'une des plus féminisées au monde. Elle occupe la cinquième place derrière Israël (33 %), l'Ukraine (22 %), la Hongrie (20 %) et les États-Unis (18 %). Le taux élevé dans l’État hébreu s'explique par l'imposition du service militaire obligatoire, y compris pour les filles qui doivent servir sous les drapeaux 24 mois (36 mois pour les hommes) ou 36 mois pour les officiers. En sont exemptées les femmes mariées ou mères, ainsi que les religieuses orthodoxes qui poursuivent des études bibliques. En France, la répartition des femmes varie selon les armes et les services. Elles sont 58 % dans le service de santé des armées (SSA), dont 40 % de médecins. Elles sont 30 % au secrétariat général pour l'administration (SGA), 23 % dans l'armée de l'air, 14 % dans la marine et 10 % dans l'armée de terre. La publication du plan "Mixité" par la ministre des Armées Florence Parly, en 2019, devrait faire augmenter d'une façon substantielle la proportion de femmes dans l'appareil de défense. Ce projet ambitieux a été inscrit dans la loi de programmation militaire 2019- 2025, qui veille notamment à "faciliter l'accès des femmes aux diplômes d'état-major et à l'école de guerre avec l'objectif de doubler la part des femmes parmi les offi ciers généraux d'ici 2025".

Toutes les spécialités militaires sont dorénavant touchées par la dynamique de féminisation. La dernière en date a concerné les sous-marins. La Norvège a été la pionnière dans ce domaine, en 1985, avec Solveig Krey, qui a été la première femme au monde à commander un submersible. L'intégration d'équipages féminins dans les sous-marins sera poursuivie par le Danemark (1988), la Suède (1989), l'Australie (1998), puis au début du nouveau millénaire par d'autres pays (Canada, États-Unis, Royaume-Uni). En France, la décision de féminiser la sous-marinade a été prise en 2014. Elle fut mise en pratique en juin 2018 à bord du SNLE (sous-marin nucléaire lanceur d’engins) Le Vigilant, qui a accueilli quatre postulantes, dont une femme médecin, pour une expérimentation de deux mois.

La féminisation des armées est entrée dans une nouvelle phase de considération. Le nœud de la problématique réside dans la présence de femmes aux postes de combat. Sur ce sujet, qui a longtemps suscité des polémiques, l'opinion a beaucoup évolué. L'intégration de femmes dans l'appareil de défense est de plus en plus perçue comme nécessaire dans une société en pleine mutation et qui accepte de moins en moins la mise à l'écart d'un grand corps régalien de la moitié de la population. Par ailleurs, l'autorité, qui demeure la force principale du chef, est fondée sur des qualités non corrélées au sexe : le respect, l'écoute, les relations de proximité et surtout le charisme.

 

Michel Klen -  Docteur en lettres et sciences humaines