Monument de Montsec

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© American Battle Monuments Commission

Le Monument de Montsec commémore la réduction du saillant de Saint-Mihiel par la Première armée U.S. en septembre 1918. Il rend aussi hommage aux autres divisions de l’armée U.S. qui ont combattu dans la région ainsi qu’en Alsace et en Lorraine. Le monument se compose d’une grande rotonde à colonnades avec une carte en relief du saillant en son centre.

Le site de la butte de Montsec est occupé dès le Vème siècle avant JC comme point stratégique offrant une vue dégagée sur tous les alentours. Cet atout stratégique sera réutilisé par les forces allemandes, lorsqu’elles prendront possession du territoire du saillant de Saint-Mihiel dès le début de la Première Guerre mondiale. Après le conflit, il sera décidé d’y installer ce monument commémorant les réussites et les sacrifices des soldats américains qui ont combattu dans la région en 1917 et 1918. Inspiré des Tholos de l’antiquité grecque, ce monument imposant comporte une carte en relief en son centre, illustrant les opérations militaires qui y ont pris place. Plusieurs inscriptions y sont gravées telles que le nom de villes et villages de la région libérés par les troupes américaines en 1918.

L’American Battle Monuments Commission (ABMC), gardienne des cimetières et monuments commémoratifs Américains à l’étranger, honore le service, les actions et le sacrifice des forces armées américaines. Créée par le Congrès américain le 4 mars 1923, les missions de l’ABMC sont multiples. Elle rend hommage à ceux qui ont combattu, sont morts ou sont disparus pendant la Première Guerre mondiale, la Seconde Guerre mondiale, la guerre de Corée et la guerre du Vietnam, ainsi que certains qui ont combattu pendant la guerre américano-mexicaine. Les 26 cimetières et 32 monuments d'ABMC à l'étranger, dont quatre aux États-Unis, honorent l'engagement, le courage et le sacrifice de ceux qui ont tout donné au service de notre nation. Chaque jour, les hommes et les femmes de l'ABMC travaillent pour tenir la promesse du Général Pershing selon laquelle "le temps ne ternira pas la gloire de leurs actes". Avec sa présence unique dans 17 pays à travers le monde, ABMC donne l'opportunité d'honorer les vétérans là où ils ont servi, où ils sont tombés et où ils reposent pour toujours en paix, dans certains des sanctuaires les plus méticuleusement entretenus au monde.

En plus de maintenir ses sites avec le plus grand des soins, la mission d'ABMC est d'offrir aux visiteurs une expérience émouvante et informative ; préserver et partager les histoires des morts afin que ceux-ci ne soient pas oubliés.

 

Le site est accessible en visite libre gratuite. Des visites guidées gratuites sur réservation sont également disponibles.

 


 

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Infos pratiques

Adresse

55300
Montsec
03 83 80 01 01

Tarifs

Gratuit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert en continue toute l’année

Site Web : www.abmc.gov

Musée Postal du Forez

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Rez-de-chaussée du Musée Postal du Forez. Source : http://www.montrond-les-bains.fr/Musee-Postal-du-Forez

Le Musée est situé dans le donjon du Château de Montrond-les-Bains, au cœur du département de la Loire.

La communication a été, de tous temps, un besoin essentiel de notre société. La famille, le travail, les affaires, les loisirs, la défense, et mille autres raisons ont conduit les hommes à rechercher les solutions les plus efficaces pour communiquer.

Que ce soit pour transporter des personnes, du courrier, des objets ou de l'information, la Poste a été un lien irremplaçable dans notre société. Elle a utilisé pour cela les techniques que chaque époque lui offrait.

Le Musée Postal du Forez présente à ses visiteurs une collection riche d'objets, de reproductions et de documents qui retracent cette histoire. De la simple feuille de papier qui porte un message, au train et à l'avion qui vont la transporter, le Musée Postal du Forez présente un historique de la Poste au travers des âges. L'essentiel du travail du service de la Poste s'y trouve. 

Poste à cheval, triporteur, véhicules automobiles, trains, avions, mais également machines à oblitérer, boîtes aux lettres, téléphones, uniformes, timbres, tampons, outils divers, etc. pratiquement tout ce qui a permis à la Poste de fonctionner se retrouve dans le Musée Postal du forez. En période de guerre aussi, le pays a eu besoin de la Poste.

Au Musée Postal du Forez, on trouve ainsi, une reproduction d'une "Boule de Moulins." Du 18 Septembre 1870 au 28 Janvier 1871, Paris fut assiégé par les Prussiens. Il fallait pourtant acheminer le courrier vers la capitale. On tenta donc d'utiliser la Seine, au moyen de la "Boule de Moulins".

La Boule de Moulins était une boule de zinc, munie d'ailettes, dans laquelle on pouvait mettre des lettres de moins de 4 grammes.

Centralisées à Moulins sur Allier, les lettres étaient affranchies à 1 franc. Mais 80 centimes revenaient aux inventeurs de la boule.

L'expérience dura du 4 au 31 janvier 1871. 55 boules furent immergées en amont de Paris contenant 500 à 600 plis. Aucune boule n'arriva à Paris durant le siège. On repêcha la première le 6 mars 1871. La dernière retrouvée le fut en 1968, avec près de 500 plis à l'intérieur.

Au cours du même siège, le pigeon fut une autre façon de transporter le courrier. Cette méthode se révéla très efficace. La technique, ancienne, avait déjà été utilisée à de nombreuses reprises au cours de l'histoire.

Les aérostiers du siège qui transportaient les lettres vers les départements, emportaient une cage de pigeons qui rapportaient des nouvelles de la province à Paris.

Des milliers de dépêches micro-photographiées étaient placées dans un tube, fixé à la queue de l'oiseau. Le pigeon était lâché aux environs de Paris. Un facteur le recueillait dans la capitale.

Acheminer le courrier représentait le but quotidien de la Poste. Le siège des Prussiens ne devait pas interrompre le service. Ainsi, de Paris, 67 ballons montés par des aérostiers quittèrent la capitale en direction de la province du 23 septembre 1870 au 27 Janvier 1871. 56 de ces ballons transportaient officiellement du courrier. 

Le Musée Postal du Forez rappelle à ses visiteurs qu'en temps de guerre comme en temps de paix, la Poste a toujours recherché tous les moyens possibles afin de ne pas interrompre son service.

 

Musée postal du Forez

Château de Montrond - 42210 Montrond-les-Bains

Avenue des sources au Château de Montrond-les-Bains
Tél : 04 77 06 91 91 ou 04 77 94 64 74
Fax : 04 77 06 90 31
contact@lesforeziales.fr

 

www.montrond-les-bains.fr/Musee-Postal-du-Forez
 

Horaires

Avril, mai, juin, septembre, octobre : vendredi, samedi, dimanche et jours fériés, de 14h00 à 18h00. Juillet et août : mercredi, vendredi, samedi et jours férié.

 

Ville de Montrond-les-Bains

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Infos pratiques

Adresse

Château de Montrond 42210
Montrond-les-Bains
04 77 06 91 91

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Avril, mai, juin, septembre, octobre : vendredi, samedi, dimanche et jours fériés, de 14h à 18h.Juillet et août : mercredi, vendredi, samedi et jours férié

Musée des Plans-Reliefs

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Escalade par temps de neige d'une ville fortifiée à l'antique. © musée des Plans-reliefs - Bruno Arrigoni

Ce Musée présente une collection inégalée de maquettes historiques de forts ou de villes fortifiées réparties sur les anciennes frontières françaises.

La collection de plans-reliefs témoigne de plus de deux siècles d'histoire militaire de siège, de sa création en 1668, sous Louis XIV, jusqu'au dernier quart du XIXe siècle quand les bastions fortifiés furent abandonnés.

Le Musée des Plans-Reliefs présente, aux Invalides à Paris et au musée des Beaux-Arts de Lille, une collection inégalée de cent maquettes historiques de forts ou de villes fortifiées qui étaient réparties sur les anciennes frontières françaises. La fabrication de plans-reliefs, maquettes de villes fortifiées à vocation stratégique, est née d'une initiative de Louvois.

Le ministre de Louis XIV donna naissance en 1668 à une collection qui ne cessa de s'enrichir durant plus de deux siècles. Les ingénieurs du roi réalisèrent ainsi des plans-reliefs des places françaises situées aux frontières du royaume, mais aussi des villes étrangères prises à l'ennemi.

Outre leur intérêt militaire, ils constituaient des objets de prestige, témoignages de la puissance de la monarchie et du royaume, ainsi que des oeuvres commémoratives, illustrant les grandes batailles et les grands sièges. Leur production ne cessa que vers 1870, avec la disparition des fortifications bastionnées.

Utilisé pour l'enseignement militaire, le fonds de plans-reliefs représente désormais une exceptionnelle source de renseignements pour l'histoire de l'architecture, l'urbanisme et les modifications du paysage.

Les maquettes furent réalisées avec une grande attention portée aux détails, sous la direction d'ingénieurs militaires et à l'aide d'une grande quantité de documentation écrite et graphique.

La collection, soit 111 modèles au 1/600ème pour la plupart (26 maquettes, 21 objets divers et 64 Plans- Reliefs), d'abord conservée aux Tuileries, fut transférée au Louvre en 1700, puis en 1770 à l'hôtel des Invalides.

En raison de son intérêt historique éminent, elle a été classée monument historique en 1927.

Elle est aujourd'hui conservée par le musée des plans-reliefs (dans l'hôtel des Invalides), créé en 1943, qui présente une centaine de maquettes de villes françaises et étrangères. Seize plans-reliefs ont été mis en dépôt au musée des Beaux-Arts de Lille.

 

Musée des Plans-Reliefs

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Infos pratiques

Adresse

6 boulevard Invalides 75007
Paris
01 45 51 92 45

Tarifs

11 euros tarif plein / 9,50 euros tarif réduit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

10h à 17h du 1er octobre au 31 mars10h à 18h du 1er avril au 30 septembre

Fermetures annuelles

Les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre.Le 1er lundi de chaque mois sauf en juillet, août et septembre.

Fortifications de Salins-les-Bains

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Fort Saint André. Source : http://www.salins-les-bains.com

Bien que peu de traces des interventions du Maréchal Vauban ne subsiste au fort Belin et à la redoute de Bracon, le fort Saint-André conserve sa marque indélébile.

Comtois, rends-toi ! Nenni ma foi ! La devise des Francs-comtois le clame haut et fort. Ici, on ne cède pas devant l'ennemi. Longtemps, cet ennemi a été le roi de France.

Jouissant d'une certaine liberté en raison de son appartenance au Saint Empire Romain Germanique, la Franche-Comté flanquait à l'Est le royaume de France. De quoi susciter la convoitise de Louis XI, Henri IV, Louis XIII et, enfin, Louis XIV.

Épaulé par Sébastien Le Prestre de Vauban, le roi Soleil réussit enfin à la faire tomber dans son escarcelle. La Franche-Comté devient française. L'ennemi ne disparaît pas pour autant, il change de nationalité. Alors, Vauban se met au travail pour faire de cette province une terre inexpugnable.

Louis XIV, dès 1675, confie à son brillant ingénieur militaire, promu Maréchal de camps et Commissaire général des fortifications, la tâche de fortifier les principaux points stratégiques de Franche-Comté. Après Belfort, Besançon, Joux et Salins-les-Bains, on le retrouve oeuvrant sur les trois ouvrages qui défendent Salins, cité jurassienne nichée au fond d'une reculée (terme de géographie qui désigne une échancrure prononcée dans un plateau calcaire du Jura) et coeur économique de la Comté en raison de la présence de sel, ce précieux "or blanc", dans son sous-sol. S'il ne reste rien ou extrêmement peu d'éléments relatifs à ses interventions au fort Belin ou à la redoute de Bracon, en revanche le fort Saint-André conserve sa marque indélébile.

Toutes les constructions que Vauban a fait édifier, dès 1678, à l'emplacement d'une petite forteresse érigée dans la première moitié du XVIIe siècle, sont là :

  • l'ouvrage avancé qui a pour mission de défendre l'entrée du fort .
  • la porte monumentale gravée de la devise du roi Soleil : "Nec pluribus impar" (supérieur à tous) .
  • les bastions crénelés au sommet desquels court le chemin de ronde .
  • les deux casernes longues de 65 mètres où se nichent désormais quarante gîtes totalement équipés .
  • le magasin à poudre coiffé d'une élégante voûte ogivale et d'un toit en tuiles de laves, devenu un pub accueillant .
  • la maison du gouverneur en attente d'une réhabilitation .
  • la vaste chapelle sommée d'un lanternon, désaffectée depuis très longtemps .
  • la place d'armes, au centre, s'est agrémentée de carrés de pelouses pour rendre plus agréable .
  • l'environnement des vacanciers ou congressistes qui fréquentent dorénavant ce site.

De l'année 1682 au milieu du XIXème siècle, cette forteresse fait fonction de prison d'Etat. Aux hommes et aux femmes impliqués dans la célèbre "affaire des Poisons" qui entraîne la dis-grâce de Madame de Montespan, succédèrent, au fil des régimes et des conflits, des détenus internés par lettres de cachet à la demande de leur famille ou pour cause politique, militaire ou de droit commun, d'anciens nobles, des prêtres insermentés, des citoyens suspects, des sans-culottes, des Suisses, des Espagnols

 

Fortifications de Salins-les-Bains

Office de Tourisme

39110 Salins-les-Bains

Tél. 03 84 73 01 34

 

Fort Saint-André

Village Vauban 39110 Salins-les-Bains

Tél. 03 84 73 16 61

Fort Saint André

 

Quiz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

39110
Salins-les-Bains
03 84 73 16 61

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er avril au 31 octobre

Hôtel de la Guerre - Caserne Carnot

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Portail d'entrée de l'ancien Hôtel de la Guerre. Source : ©Lionel Allorge - GNU Free Documentation License

Construit en 1759 par Jean-Baptiste Berthier, ingénieur-géographe du roi.

Depuis l'installation du roi à Versailles en 1682, la cour et les ministres ayant suivi, les archives des ministères demeuraient néanmoins à Paris, nécessitant des allées et venues incessantes et suscitant des pertes de temps considérables dans l'avancée des dossiers.

Le maréchal de Belle-Isle, ministre de la Guerre, adressa début 1759, une demande au roi dont l'argumentaire avait été fourni par Jean-Baptiste Berthier, chef du service des ingénieurs géographes. Il y exposait les inconvénients qui résultaient de l'extrême dispersion des bureaux ministériels (dans neuf endroits différents à Paris) et lui soumettait l'idée de construire à proximité du château un bâtiment assez vaste pour rassembler ses services.

Il obtint du roi la concession d'un terrain, destiné à l'origine au Commun de la Dauphine, aux angles des rues Saint-Julien et de la Surintendance (actuelle rue de l'Indépendance américaine). Berthier se faisait fort d'élever pour moins de 150 000 livres le bâtiment tout entier.

En effet, pour des raisons d'économie, mais davantage encore pour parer les risques d'incendie, il proposait l'emploi d'une technique de construction dite à voûtes plates, mise au point depuis longtemps dans le sud de la France, mais introduite dans le nord pour la première fois aux écuries du château du maréchal de Belle-Isle à Bizy, près de Vernon. On estime que Berthier avait été très sensibilisé aux problèmes de feu par l'incendie de la Grande Ecurie de Versailles provoqué par le feu d'artifice tiré le 13 septembre 1751 en l'honneur de la naissance du duc de Bourgogne. On sait en effet par un rapport tardif fait au roi pour récapituler les états de service de Berthier (en vue de l'obtention d'une pension), que ce dernier avait pris une part prépondérante à l'extinction de cet incendie : "... d'avoir sauvé d'un embrasement général la Grande Ecurie le 13 septembre 1751. Tous ceux qui étaient présents lui ont vu exposer sa vie pour arrêter le feu, et personne n'a pu lui refuser le témoignage authentique que c'est aux dispositions qu'il prit dans cet incendie que l'on doit en entier la conservation de ce superbe édifice."

La technique des voûtes plates (dites aujourd'hui voûtes sarrasines) avait fait l'objet de publications récentes et n'était donc pas absolument inconnue. Ainsi l'ouvrage du comte d'Espie, Manière de rendre toutes sortes d'édifices incombustibles, ou traité sur la construction des voûtes faites avec des briques et du plâtre, Paris, Duchesne, 1754. L'architecte Jean François Blondel en parle aussi et les appelle les voûtes à la Roussillon. Plus tard, Pierre Patte, architecte du Prince Palatin, publia un ouvrage sur le même thème, évoquant d'ailleurs l'œuvre de Berthier : Mémoires sur les objets les plus importants de l'architecture, 1769. Il le dédicaça au marquis de Marigny, directeur des Bâtiments du Roi et frère de Mme de Pompadour. On y lit dans l'article 7 :

"Depuis longtemps on a dit avec raison qu'il serait à désirer que l'on pût proscrire le bois de la construction des bâtiments pour mettre la vie et la fortune des citoyens à couvert des incendies. Que de ravages ne causent-ils pas ! En effet, sans remonter à des temps trop éloignés, il y a cent ans que presque toute la ville de Londres fut réduite en cendres (...) En vain a-t-on fait dans tous les pays les meilleurs règlements relativement au feu. Les incendies sont toujours à peu près également fréquents et l'on n'est parvenu qu'à rendre les secours un peu plus prompts. Aussi dans la construction d'une nouvelle ville ne peut-on espérer empêcher des tels accidents qu'en coupant le mal par sa racine, c'est-à-dire qu'en faisant en sorte de se passer absolument de bois de charpente pour la bâtisse des maisons. (...) Toutes sortes de raisons doivent donc engager à réformer l'aliment des incendies . et ce projet n'offre aucun obstacle qui puisse empêcher de l'effectuer. A la place des pans de bois, on peut substituer en toutes occasions des murs en briques . au lieu de planchers à solives, il n'est pas moins possible de construire des voûtes plates en briques, soit à la manière pratiquée aux bureaux de la Guerre et des Affaires étrangères à Versailles, soit suivant la méthode opérée aux basses-cours du château de Bisy, près de Vernon en Normandie, soit enfin en prenant pour modèle les procédés qu'on emploie pour leur exécution à Lyon et dans le Roussillon (...)"

Les travaux de l'hôtel de la Guerre furent commencés en juillet 1759 et achevés dès la fin 1760. Les plafonds en étaient donc faits de voûtes de briques liées par du plâtre, s'appuyant sur des murs épais, joints par des tirants de fer. Pour le sol, on employait des tommettes. Mais on ne supprima pas pour autant l'usage des murs lambrissés.

Le maréchal de Belle-Isle mourut le 26 janvier 1761, laissant son portefeuille à l'ambitieux duc de Choiseul qui fit immédiatement construire à côté, avec la même technique et le même architecte, un hôtel pour les services des Affaires étrangères et de la Marine (actuelle bibliothèque municipale, n°5 rue de l'Indépendance américaine).

La Gazette de France relate la visite que le roi fit à l'hôtel de la Guerre, le 30 juin 1762 : "Le 26, le roi accompagné de Mgr le Dauphin alla voir pour la première fois l'hôtel de la Guerre et sa Majesté en parut satisfaite."

On a plus de détails sur la visite que fit le roi au chantier de l'hôtel voisin des Affaires étrangères. L'Almanach de 1774 les décrit ainsi : "L'hôtel de la Guerre, celui des Affaires étrangères, mérite qu'on en fasse mention. Ces hôtels, dont la distribution est des mieux entendues, sont, par leur construction dénuée de matières combustibles, hors d'atteinte d'un incendie : le premier renferme tous les Bureaux des départements de la Guerre et de la Marine . on y voit plusieurs tableaux de batailles, marches, camps, sièges, etc. ... qui ont eu lieu sous le présent règne. Ils sont d'une composition bien entendue et ont été faits par Mr Lenfant, peintre habile en ce genre. Les trumeaux de la salle d'audience en sont décorés. Le second contient le Dépôt des Affaires étrangères."

Seule, dans l'hôtel de la Guerre (il en est bien autrement à l'hôtel des Affaires étrangères) cette salle d'audience (qu'on appelle aujourd'hui "salon de Diane") a gardé son décor initial, dont les tableaux viennent de faire l'objet d'une restauration (2006-2007).

  • Les stucs de la voûte rappellent le renversement des alliances en 1756.
  • Six toiles du peintre Lenfant commandées pour ce salon par Louis XV et exécutées entre 1757 et 1771(1), illustrent la Guerre de Succession d'Autriche. On y voit de plus un tableau de Charles Cozette représentant le roi à cheval pendant la campagne de Flandres, en 1763. Ce tableau ornait le dessus de la cheminée qui a disparue.

La guerre de Succession d'Autriche :

L'empereur Charles VI (2)mourut en 1740, laissant seulement une fille, Marie-Thérèse, tout juste mariée au duc de Lorraine. Il avait fait tout ce qu'il avait pu pour obtenir auprès des principales puissances européennes l'assurance de leurs intentions pacifiques, mais sa mort donna libre cours à toutes les ambitions : le premier à se précipiter fut le roi de Prusse, Frédéric II, qui envahit en décembre la Silésie, riche possession de la maison d'Autriche.
La France se mit elle aussi imprudemment sur les rangs en acceptant l'alliance de la Prusse (3). On cherche en vain les bonnes raisons de cette entrée en guerre, que le cardinal de Fleury désapprouvait :

  • Cette guerre n'était pas loyale ni motivée par aucune menace pesant sur la France.
  • Par ailleurs, l'Autriche n'était plus la puissance à abattre, selon la tradition des Bourbons qui avaient tous travaillé à "abaisser la maison d'Autriche" : les puissances montantes étaient la Prusse et l'Angleterre, comme la suite l'a prouvé.
  • Le maréchal de Belle-Isle poussa beaucoup à cette guerre, où le jeune roi se lança d'autant plus facilement que le principal opposant, le cardinal de Fleury, mourut sur ces entrefaites à l'âge de 90 ans(4).
  • Le roi voulait commencer son règne personnel par des gloires militaires, poussé en cela par sa maîtresse, Mme des Tournelles, future duchesse de Châteauroux.

La 1e partie du conflit, où la France n'était engagée qu'à titre d'alliée du nouvel empereur, avait été mauvaise pour nous, en partie à cause de l'insubordination de certains chefs. Le prestige de la France était atteint. L'Angleterre voulait aller plus loin et poussa Marie-Thérèse à former une ligue avec elle, le Hanovre (dont le roi d'Angleterre était l'Electeur) puis la Sardaigne. La France se rapprocha alors de l'Espagne(5), et entra officiellement en guerre(6) (15 mars 1744). Pour diriger les opérations avec plus d'unité, le roi, qui en rêvait, partit commander ce nouveau conflit. La France se battit en Belgique(7) contre les Anglo-autrichiens et en Italie, avec les Espagnols contre l'Autriche. Le roi parut donc sur les champs de bataille et remporta successivement les villes de Menin, Ypres et Furnes :

Menin : Le roi ordonnant l'attaque du chemin couvert, 4 juin 1744

Il partit ensuite pour l'Alsace, qui était menacée. Mme des Tournelles l'y suivit. Or c'est à ce moment-là, en août 1744, à Metz, qu'il fut frappé d'une maladie qu'on crut fatale. Il dut renvoyer sa maîtresse pour recevoir les derniers sacrements, mais eut la faiblesse de la rappeler une fois sa maladie achevée. Elle mourut dès le mois de décembre suivant ... Et dès le printemps 1745, le roi "prenait" la future Mme de Pompadour.

Fribourg in Brisgau - Louis XV dirigeant les travaux du siège (Bade-Wurtemberg, en face de Colmar)

Fontenoy - Le roi suivi du dauphin donnant des ordres au Maréchal de Saxe(8), 11 mai 1745.

C'est la victoire la plus fameuse des Français, à la suite de laquelle l'armée française occupa presque toute la Belgique.

C'est là qu'aurait été prononcé le fameux : "Messieurs les Anglais, tirez les premiers", ou plus exactement, si l'on en croit le récit de Voltaire : à l'invitation que les Anglais leur en avaient faite, les Français répondirent : "Messieurs, nous ne tirons jamais les premiers : tirez vous-mêmes" : est-ce une simple politesse ? Ou plutôt une stratégie : les Français ne pratiquaient pas encore la tactique du feu roulant (elle ne l'adopta qu'à partir de la Guerre de Sept Ans(9) et croyait probablement prendre l'avantage en laissant les Anglais décharger leurs fusils : le premier rang se rendait alors vulnérable, le temps de recharger. Les Anglais tirèrent donc les premiers, mais ils ne restèrent pas sans munition, le rang suivant s'avançant et continuant le tir, alors que le 1e rang français était décimé et que la ligne suivante était éloignée. La colonne anglaise avança ainsi de façon irrésistible jusqu'à ce que le maréchal de Saxe fît intervenir l'artillerie et réussît ainsi à renverser la situation.

Tournai - Le roi accompagné du dauphin et du comte d'Argenson donne ses ordres, 14 mai 1745 Mons - Le roi surveillant les travaux du siège, juillet 1746

Lawfeld - Le roi indiquant le village, 2 juillet 1747 (village de Belgique, près Maastricht).

La paix d'Aix la Chapelle en 1748 rétablit les frontières à peu de choses près comme elles étaient auparavant, la Prusse conservant la Silésie. On jugea cette guerre plus vaine que jamais (or elle avait coûté beaucoup d'hommes) et on s'étonna que le roi de France n'eût rien gardé. Mais son entourage répondit qu'il avait voulu faire la paix en roi, non en marchand... Bref, il s'était battu juste pour la gloire, et tout le profit avait été à Frédéric II : on avait "fait la guerre pour le roi de Prusse", qui sortait fortifié et menaçant pour nous.

En ayant pris conscience, on changea enfin de tactique et on fit secrètement alliance avec l'impératrice (après l'élection de l'Electeur de Bavière, ce fut François de Lorraine qui fut élu empereur) : c'est le renversement des Alliances, opéré en 1756, le cardinal de Bernis étant chargé des Affaires Etrangères. Le résultat ne se fit pas attendre : c'est la Guerre de Sept Ans, qui nous opposa pour notre perte à la Prusse et à l'Angleterre. Lorsque cet hôtel fut bâti, on était en plein dans ce conflit. D'où le décor de la voûte.

Pour ce qui est du décor extérieur :

Le portail est surmonté d'une monumentale couronne royale, étonnamment rescapée de la Révolution, encadrée de trophées guerriers et surmontant un soleil symbolique. Les pilastres sont sculptés de reliefs représentant armes, plans de forteresses, cornes d'abondance répandant des croix de Saint-Louis et des brevets d'officiers. Dans la cour, un buste de Lazare Carnot a remplacé celui de Louis XV.

La caserne Carnot

Les bureaux de la Guerre ayant été transférés à Paris lors de la Révolution, les lieux ont momentanément abrité les nouveaux services du département de Seine et Oise. Ceux-ci n'y restèrent que peu de temps, mais suffisamment pour y faire de gros dégâts comme en témoignent les rapports conservés aux archives départementales, qui possèdent également des inventaires de ce qui restait du mobilier mis sous séquestre.

Les bâtiments furent ensuite (1798) mis à la disposition de la manufacture d'armes installée dans le Grand Commun voisin (1 rue de l'Indépendance américaine). Puis ils abritèrent une caserne d'infanterie (date ?), regroupant 475 hommes. En 1884 y fut créée une Ecole de l'Artillerie, du Génie et du Train qui devint en 1912 l'Ecole militaire d'application du Génie, et le resta jusqu'en 1940.

Pendant l'Occupation y fut installée une école de Police, puis, à la Libération, un centre de préparation aux grandes écoles. Enfin en 1946, l'Ecole d'application du Génie ayant été transférée à Angers, l'Ecole supérieure technique du Génie prit possession des lieux.

Elle devint en 1976 l'Ecole supérieure du Génie militaire. En 1995, dans le cadre de la réorganisation de l'armée de terre, a été décidée la fusion des deux écoles : l'école d'application du génie et l'école supérieure du génie militaire pour donner naissance à l'école supérieure et d'application du génie qui est désormais basée à Angers.

La Direction centrale du Génie, devenue fin 2005 Direction centrale des Services des Infrastructures de la Défense, occupe désormais seule l'hôtel de la Guerre.

 

Renseignements pratiques :

Hôtel de la Guerre - Caserne Carnot

3, rue de l'Indépendance américaine - 78000 Versailles

 

Office de Tourisme de Versailles

01 39 24 88 85

Marie Laure Coppin, Conseiller culturel

Office de Tourisme de Versailles


Nota
(1) Déposés ici par le château en 1984
(2) Il n'était empereur que par élection, mais ses titres héréditaires (= les terres de la maison d'Autriche) étaient les suivants : roi de Hongrie, Bohême, Dalmatie, Croatie et Slavonie, archiduc d'Autriche, duc de Bourgogne ( ?), Styrie, Carinthie, Carniole, Haute et Basse Silésie, margrave de Moravie, comte de Tyrol et de Goertz. A ces territoires s'étaient récemment ajoutés (en 1713) les territoires enlevés au roi d'Espagne : le royaume de Naples, le duché de Milan et les Pays-Bas espagnols (Belgique)
(3) Plus précisément (cf. M. Antoine, Louis XV, p.305), le comte de Belle-Isle, ardent promoteur de la guerre et chef du camp belliciste, fut envoyé en ambassade à Francfort pour l'élection impériale. Il avait pour mission de favoriser la candidature de l'Electeur de Bavière aux dépens de François de Lorraine et de s'en tenir là. Mais il prit la liberté de signer avec Frédéric II (qui avait en vain cherché du soutien côté anglais) un traité stipulant que la France soutiendrait par les armes l'Electeur de Bavière, et qu'elle garantirait à Frédéric ses conquêtes silésiennes ... C'était le 5 juin 1741. La France fut donc contrainte d'entrer en guerre, mais dès juin 1742, la Prusse signait avec l'Autriche une paix qui lui reconnaissait ses conquêtes silésiennes et le retirait du conflit ...
(4) Le 29 janvier 1743
(5) Sur ces alliances, datant essentiellement de 1743, voir M. Antoine, Louis XV, p.362sq
(6) Contre l'Angleterre le 15 mars 1744, et contre Marie-Thérèse le 26 avril
(7) Sur le choix des théâtres d'opérations, voir M. Antoine, Louis XV, p.365
(8) Comte Maurice de Saxe, fait maréchal de France le 6 avril 1744
(9) La Guerre de Sept Ans fut l'occasion d'observer la tactique des Prussiens, particulièrement redoutable, et décida de nombreuses réformes dans l'armée française, adoptées sous la direction de Belle-Isle : adoption de la division de l'infanterie en régiments, plus rapides à manœuvrer que les grandes unités . de la tactique prussienne de "l'ordre mince" (ce dont il est question ici) . et du pas cadencé, qui permit de passer rapidement de l'ordre de marche à l'ordre de bataille.


 

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Infos pratiques

Adresse

3, rue de l'Indépendance américaine - 78000
Versailles
Office de Tourisme de Versailles01 39 24 88 85

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Se renseigner pour l'accessibilité au site

Fort Rapp-Moltke

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Le Fort Rapp-Moltke. Source : http://julienviel.hautetfort.com/culture/

Le fort Rapp-Moltke inauguré le 26 septembre 1874, fait partie de la ceinture fortifiée de Strasbourg.

La rapidité de la chute de Strasbourg, le 28 septembre 1870, après un siège de 46 jours, incita le Grand Etat-Major allemand, sous la direction des généraux von Moltke et von Kameke, à élaborer un plan de défense des frontières ouest de l'Empire qui devait transformer les villes de Cologne, Metz, Thionville et Strasbourg en camp retranché, protégeant leur périphérie par une ceinture de forts avancés.

La ceinture fortifiée de Strasbourg

Strasbourg est ainsi dotée d'une ceinture d'ouvrages détachés, semi-enterrés, puissamment fortifiés et armés, ceci même avant la construction de la nouvelle ligne de fortification urbaine qui débutera en 1876 après la mise en service des premiers forts. Les travaux commencent en 1872, sous la direction des officiers du génie Hauptmann Stephan (Fort de Rapp) et Volkmann (côté du Rhin au Nord-Est pour passer sur la rive de Kehl par le Sud-Est).

Le fort de Reichstett (Moltke) est inauguré le 26 septembre 1874. Onze ouvrages sont ainsi réalisés en Alsace sur près de 35 km de pourtour et 3 ouvrages autour de Kehl (Allemagne) sur 18 km de pourtour. La ligne comprend des forts à fossés secs et humides. La maçonnerie, en pierre de taille de grès des Vosges et de briques fabriquées à Rust (Allemagne) et Achenheim (Alsace), inscrit ce patrimoine dans le style néo-prussien. Deux à trois mille ouvriers sont employés, dont des maçons italiens.

Le Fort Rapp-Moltke

La position est située sur 4,5 hectares et se compose de quelque 220 salles et locaux divers.

L'ouvrage se compose de :

  • une entrée avec place d'armes, corps de garde et grande poudrière ainsi que d'un logement du gardien en temps de paix .
  • un fossé sec faisant le pourtour et muni d'un chemin couvert, complété d'un réseau de fils barbelés .
  • une caserne de gorge de deux étages, abritant les logements de la troupe et services ( P.C., cuisine, boulangerie, infirmerie, chambrées, sanitaires, etc. ), et équipée d'un système de défense du fossé par flanquement .
  • une entrée dans l'ouvrage avec grille, pont-levis et porte blindée .
  • un couloir central appelé "grande traverse", conduisant aux casemates .
  • des casemates composées de salles d'alerte, poudrières, laboratoires d'assemblage des munitions, monte-charge pour l'approvisionnement en munitions des positions d'artillerie sur le dessus de l'ouvrage .
  • des parapets de tête et de flancs, sur le dessus, réservés aux pièces d'artilleries.

Les positions étaient protégées par :

  • des abris dénommés "traverses abris" .
  • une tourelle d'observation blindée facilitait la surveillance du front .
  • une caponnière double, au-delà du fossé de tête, transformée après 1885 en coffre de tête, est implantée dans la contre-escarpe avec un système de contre-mines et d'écoute complétant la défense frontale .
  • des batteries annexes à droite et à gauche.

Chaque fort est défendu par 18 canons de 90 à 150 mm (voire 210) en position de tir . 18 pièces en réserve dans les cours intérieures (canons et mortiers). La défense rapprochée du fort était assurée par des canons de 90 à 120 mm remplacés plus tard par des canons revolver Hotchkiss de 37 mm et des mitrailleuses à tir rapide de 53 mm.

Le fort peut accueillir 800 hommes (fantassins, pionniers, artilleurs et hommes de garde) commandés par 15 officiers.

Evolution du système

En 1885, la découverte de la mélinite et la fabrication de l'obus torpille déclenche une profonde crise en matière de constructions militaires. L'état-major décide de sortir l'artillerie à l'extérieur pour former les batteries annexes, de renforcer le dessus des ouvrages par l'application de "béton" dit "spécial" et de blocs de granit, d'équiper certaines fenêtres de la caserne en poste de tir, de modifier la double caponnière de tête en coffre frontal, mieux protégé et équipé de canons revolver, d'équiper les murs des contrescarpes de grilles métalliques et aménager l'entrée par le fossé, d'installer des portes anti-souffle à certains accès, de renforcer la défense du fort par la mise en place de 2 pièces de marine défense de côte de 150 mm sur rails.

Dès 1890, des ouvrages intermédiaires sont construits entre les forts pour boucher les intervalles et, parmi ces constructions, des ouvrages d'infanterie, d'artillerie et de munitions vinrent compléter le dispositif. A cette date, la Place de Strasbourg perdit son importance stratégique, en raison de la réalisation de la citadelle de Mutzig (1893 à 1914) pouvant abriter 6 500 hommes avec artillerie sous tourelles ou boucliers blindés.

Entre 1914 et 1918, le fort est utilisé comme dépôt de munitions et de matériels puis de camp de prisonniers russes et italiens. L'Alsace-Lorraine redevenue française à l'issu du Traité de Versailles, le site est intégré dans Ligne Maginot, en tant que base arrière pour le 226e Régiment d'Infanterie de Strasbourg et de centre de repos pour les troupes de forteresses basées dans les ouvrages de la ligne Maginot, le long du Rhin. Des pièces de marine sont ajoutées sur le dessus de l'ouvrage vers 1937.

L'ouvrage intermédiaire Ney-Rapp, occupé par le 155e Régiment d'Artillerie de Forteresse, est endommagé par une explosion en juin 1940. De 1940 à 1944, l'armée allemande utilise la place comme dépôt. Elle est occupée par les FFI et la 1ère Armée française et américaine à la Libération. De 1946 à 1968, le fort sert de dépôt de munitions.

Alors déclassé, le site est attribué au Ministère de l'Intérieur - Service de la Protection Civile. En 1993, l'Association des Amis du Fort Rapp est chargée de sauver, préserver et mettre en valeur cet ouvrage. Après trois années de travail, elle peut ouvrir le fort au public.

 

Renseignements pratiques :


Fort Rapp-Moltke

Rue de Lorraine 67116 Reichstett

Contact : mjg.schuler@evc.net

 

Tourisme 67

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

Rue de Lorraine 67116
Reichstett

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites guidées d'avril à septembre. Tous les jeudis à 15h ainsi que les 2e et 4e dimanches du mois à 14h,15h et 16h30

Musée d'Argonne

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Façade du musée : Source : Office du tourisme du Pays d’Argonne

Ce musée inauguré en 1973, est installé à proximité du Mémorial américain des combats de l'Argonne de la Grande Guerre.

Le musée meusien est installé à proximité du Mémorial américain des combats de l'Argonne de la Grande Guerre, dans un bâtiment moderne inauguré en 1973.

Les collections sont organisées autour de trois thèmes majeurs :

L'Arrestation de Louis XVI. Une maquette situe l'événement dans la ville, l'itinéraire des Bourbon, la chronologie. Un mannequin d'un garde présente un uniforme de l'époque, auquel s'ajoutent de la vaisselle et une malle de la famille royale, ainsi qu'un buste de Marie-Antoinette et des représentations des événements qui ont suivi l'arrestation.

L'Argonne : Histoire : habitat, forêts, situation géographique. Artisanat : verrerie, faïencerie, tournage sur bois, charronnage, tonnellerie... Vie religieuse et éducation. Céramique locale de l'Age du fer, gauloise, gallo-romaine, médiévale et moderne. Conséquences de la Première Guerre mondiale sur la vie des habitants de l'Argonne.

La Grande Guerre : Le musée conserve et met en valeur une exceptionnelle collection de témoignages de la Première Guerre mondiale : Evolution de l'équipement et de l'armement (individuel et collectif) français et allemand, les tranchées (leur défense, la vie des hommes à l'intérieur), les forts, la guerre des mines et la Butte Vauquois, les Garibaldiens en Argonne, l'Argonne dans la bataille de Verdun, l'intervention américaine, les soins (Croix Rouge et service de santé), la guerre et l'édition, les décorations militaires, l'Argonne après la guerre.
 

Offres pédagogiques :

1er degré : - Comprendre un évènement historique (arrestation de Louis XVI) à travers des documents, des objets originaux et une mise en scène de personnages. - L'utilisation, au XIXe siècle dans l'artisanat, d'une ressource locale, le bois. Appréhender la guerre de tranchée à travers des objets, des costumes et des photos.

2nd degré : - Un tournant important de l'histoire de la Révolution française : l'échec de la fuite du roi, principale cause de sa chute en 1792. - Métiers d'autrefois liés aux ressources locales : bois, argile, gaize. - Les assiettes d'Argonne illustrant l'histoire et la vie quotidienne. - La Première Guerre mondiale : la spécificité argonnaise (guerre de tranchée et guerre des mines, le temps des Américains). Un livret à l'usage des enseignants : "Argonne 1914-1918, lieux de combat - lieux de mémoire". Un questionnaire de niveau collège est disponible.

 

Musée d'Argonne

Près du Mémorial 2, rue Louis XVI

55270 Varennes-en-Argonne

Tél.: 03 29 80 71 14 (musée)

Tél.: 03 29 80 71 01 (mairie)

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Infos pratiques

Adresse

2, rue Louis XVI 55270
Varennes-en-Argonne
03 29 80 71 14

Tarifs

Tarif adulte: 4,20€Tarif réduit (enfant de 6 à 16 ans): 2€Tarif de groupe (à partir de 24 personnes): 3€Gratuit : Conducteur et accompagnateur

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er avril à juin et septembre 15h à 18h samedi, dimanche et jours fériés.Juillet août 14h30 à 18h et 10h30 à 12h et 14h30 à 18h samedi, dimanche.Toute l’année sur RDV pour les groupes

Musée franco-américain du Château de Blérancourt

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Château de Blérancourt. Copyright Marc Poirier

Le musée franco-américain de Blérancourt est un musée d’art et d’histoire. Ses collections rendent compte de la richesse et de l'ancienneté des relations entre la France et les États-Unis du point de vue historique, culturel et artistique, du XVIIème siècle à nos jours.


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  Morgan


Le musée franco-américain du château de Blérancourt, unique musée consacré à des relations entre deux pays, et plus spécifiquement à la France et aux Etats-Unis d’Amérique, est situé à 120 km au nord de Paris et à 15 km de la gare de Noyon.

Construit en 1612 sur les plans du célèbre architecte Salomon de Brosse, le Château de Blérancourt fut la demeure de la riche famille des Potiers de Gesvres, avant démantelement pendant la Révolution. En ruines à la fin du19ème siècle, il est confié en 1917 par l’Armée française à Anne Morgan, fille du fameux banquier et collectionneur américain John-Pierpont Morgan. A la tête d’une association d’aide aux populations des régions sinistrées par la guerre, le Comité pour les Régions Dévastées, elle poursuit jusqu’en 1924 son action humanitaire et participe à la reconstruction de la région Picardie grâce aux missions suivantes : service d’infirmières-visiteuses, ravitaillement, aide à la lecture publique, foyers et jardins d’enfants, scoutisme, sports et fêtes. Grâce à,un parc automobile de Ford-T, les volontaires peuvent ainsi desservir 130 villages à partir de 5 centres établis à Blérancourt, Coucy-le-château, Anizy, Vic-sur-Aisne et Soissons. Au plus près des populations sinistrées, elles participent activement à une reconstruction morale et sociale et apportent la joie de vivre dans une région détruite à 90 % lors du conflit mondial.

Au lendemain de la guerre, Anne Morgan rachète le château (1919), fait restaurer en 1924 les deux pavillons d'angle pour y installer le musée de la coopération franco-américaine, puis en 1930 l'aile nord du Château, suivie par l'aile sud en 1938.

A l’origine dédié à la participation française à la guerre d’Indépendance et surtout à l’aide américaine durant la Première Guerre mondiale, le projet culturel du musée s’est ensuite étendu aux relations artistiques franco-américaines, présentées dans le pavillon Gould construit en 1989 par les architectes Yves Lion et Alan Lewitt.

Le musée fait actuellement l’objet d’un chantier de complète rénovation afin d’augmenter la surface d’exposition et de valoriser les vestiges archéologiques majeurs (maison-forte médiévale) découverts pendant les fouilles réalisées avant travaux.

Réouverture du musée franco-américain de Blérancourt après complète rénovation, automne 2017.

 

Visites et ateliers pédagogiques :

https://museefrancoamericain.fr/activites-pedagogiques

 

  • Centre de documentation et contact(s)

Bibliothèque franco-américaine : La bibliothèque franco-américaine est consacrée aux relations entre la France et les États-Unis. Située dans le cadre exceptionnel d'un pavillon du XVIIe siècle, elle comprend plus de 6 000 ouvrages.

  • Ouverte aux lecteurs sur simple demande écrite.
  • Service pédagogique et contact(s)

Catherine Assous Tél : 03 23 39 14 72 mail : catherine.assous@culture.gouv.fr

  • Visite gratuite : Uniquement lors des événements nationaux

https://www.coordonnees-gps.fr/communes/blerancourt/2093

 

Sources : ©Musée franco-américain du Château de Blérancourt
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Infos pratiques

Adresse

Place du Général Leclerc 02300
Blérancourt
03 23 39 14 71

Tarifs

Tarifs d’entréeMusée partiellement fermé, réouverture complète prévue en 2016, tarifs susceptibles d’être modifiés après complète réouverture.Musée actuellement partiellement ouvert :Pavillon Anne Morgan : 2,50 € (tarif unique)Jardins du nouveau monde: accès gratuit des jardins toute l’année de 8h00 à 19h00.Groupes uniquement sur réservations : Contacter Catherine Assous Tél : 03 23 39 14 72 mail : catherine.assous@culture.gouv.fr

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Musée fermé/ partiellement ouvert pendant la rénovation. La réouverture complète est prévue en octobre 2016.Boutique et accueil ouverts tous les jours sauf le mardi de 10h00 à 12h30 et de 14h00 à 18h00 Pavillon Anne Morgan : ouverture tous les jours sauf le mardi de 14h00 à 18h00 - Groupes sur réservation, renseignements au 03 23 39 14 72Bibliothèque franco-américaine : ouverte aux lecteurs sur simple demande écrite.Parc - domaine du château : Les jardins du nouveau monde sont ouverts tous les jours de 8h00 à 19h00

Fermetures annuelles

fermé les 1er janvier, 1er mai, 25 décembre

Citadelle d'Ajaccio

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La citadelle d'Ajaccio. Source : http://domy66000.canalblog.com

Construite en 1492, la citadelle constitue un point d'appui complémentaire à Calvi et Bonifacio.

Installé au fond d'un golfe, le site d'Ajaccio est occupé depuis l'Antiquité. Ce sont les Génois qui, à partir XIIème siècle, désireux de développer un point d'appui complémentaire à Calvi et Bonifacio dans la protection de leurs affaires de "barbaresques", transforment le lieu en point fortifié, le Castel Lombardo.

La position est délaissée trois siècles plus tard, en raison de son insalubrité, au profit du capo di Bollo, sur la pointe de la Leccia, en 1492-1493. Cristoforo Gandino, architecte militaire de Francesco Sforza, sera appointé par l'Office de Saint-Georges pour réaliser les travaux, de même que pour Calvi. Des familles génoises et ligures, dont les Bonaparte, constituent alors une colonie de peuplement.

La ville est structurée autour de trois rues disposées en éventail : la strada del Domo, la strada San Carlo et la strada dritta, selon les plans de l'architecte Pietro da Mortara. La citadelle, édifiée simultanément, se compose primitivement d'un donjon ou citadelle (castello) et d'une enceinte basse. En 1502-1503, le dispositif de protection est complété par un fossé taillé dans le roc autour de la citadelle, accessible par un pont-levis, et de puissantes murailles autour de la cité.

La ville, passée sous domination française entre 1553 et 1559, est modifiée et agrandie, pour prendre la forme hexagonale actuelle, dont les angles sont renforcés par des bastions. Le traité de Cateau-Cambrésis restitue la ville à la République de Gênes qui mandate l'ingénieur Jacopo Frattini afin de fortifier le front de mer. Il y fait construire un bastion qu'il sépare de la cité par un fossé. Au XVIIIème siècle, les Corses tentent vainement de se soustraire à la domination étrangère . Ajaccio, au coeur de leurs actions en 1729, 1739 et 1763, passe directement sous administration française en 1768 lors de la cession de la Corse à la France par les Génois.

Ville natale de Napoléon Bonaparte, ses remparts et sa citadelle alimenteront ses jeux et ses rêves, selon les chroniqueurs, avant de s'inscrire dans son parcours militaire et politique.

Lieu de détention pendant la Seconde Guerre mondiale, la citadelle d'Ajaccio sera le dernier lieu de séjour de l'héroïque résistant Fred Scamaroni. Ce dernier, créateur du réseau gaulliste Action R2 corse en 1941, mandaté par le Général en janvier 1943 pour tenter l'unification de la Résistance, est arrêté, trahi par son radio, par l'OVRA (contre-espionnage italien) dans la nuit du 18 au 19 mars 1943. Il choisit alors de se trancher la gorge avec un fil de fer, laissant un ultime message écrit avec son sang : "Vive la France, vive de Gaulle".

La citadelle est encore actuellement occupée par le ministère des armées. L’Etat et la Ville d’Ajaccio travaillent ensemble pour ouvrir le site au public, le reconvertir et lui trouver de nouveaux usages.

 

Office municipal du Tourisme d'Ajaccio

3, Bd du Roi Jérôme BP 21 20000 Ajaccio

Tél. : +33 (0)4 95 51 53 03

Fax : +33 (0)4 95 51 53 01

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

Boulevard Danielle Casanova 20000
Ajaccio
Tél. : +33 (0)4 95 51 53 03Fax : +33 (0)4 95 51 53 01

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessibilité toute l'année

Centre Jean Moulin

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Centre national Jean Moulin. © F. Encuentra /CNJM Bordeaux

Centre de documentation et Musée de la Deuxième Guerre Mondiale, le Centre National Jean Moulin présente sur trois niveaux des collections consacrées à la Résistance, la Déportation et les Forces Françaises Libres.

Créé en 1967, à l'instigation de Monsieur Jacques Chaban-Delmas, Compagnon de la Libération, Délégué Militaire National du Général de Gaulle en France occupée, le Centre National Jean Moulin est installé dans les locaux de l'ancienne Caisse d'Epargne de Bordeaux, immeuble édifié au milieu du XIXème siècle.

Jean Moulin

Né à Béziers en 1899, Jean Moulin fut, après des études de Droit, le plus jeune sous-Préfet, puis le plus jeune Préfet de France. La débâcle de juin 1940 le trouve Préfet de Chartres où, dès le 17 juin, il accomplit son premier acte de résistance. Destitué par le gouvernement de Vichy, il part pour Londres. Parachuté en Provence dans la nuit du 1er janvier 1942, il est porteur de deux ordres de mission, un civil et un militaire, chargé de coordonner l'action des mouvements de Résistance et d'organiser une armée secrète. Premier président du C.N.R. il est arrêté à Caluire le 21 juin 1943. Torturé, il meurt durant son transfert en Allemagne. Depuis le 19 décembre 1964 ses cendres reposent au Panthéon.

Mais Jean Moulin, c'est aussi l'amateur d'art, l'artiste qui sous le pseudonyme de Romanin publie des caricatures, grave des eaux-fortes, peint des aquarelles.

La Résistance

18 juin 1940 : le général de Gaulle, arrivé la veille à Londres, lance son appel. 2 juillet 1940 : la France est coupée en deux par la ligne de démarcation . la zone Nord est occupée par les Allemands, la zone Sud, contrôlée par le gouvernement de Pétain installé à Vichy, sera occupée elle aussi à partir du 11 novembre 1942. Ceux qui n'acceptent pas de vivre sous la botte allemande, vont devenir des résistants. Ce ne sont pas des combattants comme les autres. Ils sont tous volontaires, sans uniforme, anonymes, clandestins. Face à eux, le dispositif repressif allemand est écrasant avec sa police spéciale, la Gestapo, aidée parfois par des Français égarés par la propagande collaborationniste et notamment la Milice. Le combat est inégal et l'élan patriotique a le plus souvent compensé l'inexpérience, malheureusement au prix de lourds sacrifices.

Les Forces Françaises Libres

A Londres, dès le mois de juillet 1940, le général de Gaulle constitue son état-major avec notamment Dewavrin (Passy), Roulier (Rémy), Duclos (Saint-Jacques), Fourcaud, d'Estienne d'Orves... " Ces premiers hommes de Londres " formeront le Bureau Central du Renseignement et de l'Action ( B.C.R.A. ). Simultanément, le général de Gaulle regroupe et organise sous son commandement les restes de l'armée française échapée aux Allemands. Avec les volontaires qui le rejoignent, il constitue les forces de Terre, de Mer et de l'Air de la France Libre, qui vont combattre aux cotés des alliés.

La déportation

Les camps nazis de concentration sont l'une des premières institutions mises en place dès l'arrivée d'Hitler au pouvoir en 1933. La terreur, développée auparavant par des groupes paramilitaires nazis (S.A. et S.S.) devient légale. Les opposants les plus hostiles au régime sont arrêtés et internés. Dès le début de l'occupation, les autorités allemandes ont utilisé en France le système de la déportation. Les premières victimes sont des détenus rassemblés dans les camps du Sud de la France (Autrichiens et Allemands, réfugiés politiques, combattants des Brigades internationales et républicains espagnols, juifs étrangers) puis des Alsaciens et des Lorrains qui refusent la germanisation. Bientôt, l'ensemble des Juifs, tous les opposants (gaullistes, communistes, résistants de tous bords) connaîtront le même sort.

Les collections permanentes

Centre de documentation et Musée de la Deuxième Guerre mondiale, le Centre National Jean Moulin présente sur trois niveaux des collections consacrées à la Résistance, la Déportation et les Forces Françaises Libres.

Témoignage historique, le Centre National Jean Moulin, n'en est pas moins tourné vers l'avenir apportant sa contribution à l'enseignement et à la recherche. Centre de documentation intégré à un Musée, il offre au public des documents d'époque (affiches, correspondances clandestines, armement...) et des objets qui permettent à tous de se souvenir de cette période récente de notre Histoire, de situer les différents réseaux et d'apprécier le combat de chacun pour la liberté. Il organise aussi des expositions, réalise des études et des animations spéciales.

Le Centre National Jean Moulin accueille également les artistes et tout particulièrement l'exposition " Nuit et Brouillard " de Jean-Jacques Morvan, les oeuvres de guerre du peintre bordelais Edmond Boissonnet, les émaux de Raymond Mirande.

Tout au long de l'année, visites commentées générales (sur rendez-vous, à partir de 5 personnes). Dans le cadre scolaire, le service éducatif, placé sous la responsabilité d'un professeur agrégé d'Histoire-Géographie propose des visites commentées thématiques et/ou générales (sur rendez-vous). Une bibliothèque de consultation est ouverte aux publics adultes et scolaires, réunissant livres et albums documentaires, en relation avec les collections du musée.

 

Le Centre National Jean Moulin

48, rue Vital-Carles 33000 Bordeaux

E-mail : cnjm@mairie-bordeaux.fr

Tel : 05.56.10.19.90 ou 05.56.10.19.92

Fax : 05.56.10.19.91

 

Ouvert du mardi au dimanche de 14h00 à 18h00 Fermé les lundis et jours fériés

 

Entrée libre et gratuite

 

 

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Infos pratiques

Adresse

48 rue Vital-Carles 33000
Bordeaux
Tel : 05.56.10.19.90 ou 05.56.10.19.92 Fax : 05.56.10.19.91

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert du mardi au dimanche de 14h à 18h

Fermetures annuelles

Fermé lundi et jours fériés

Mémorial de la Résistance et de la Déportation de la Loire

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© http://memorial-loire42.fr/

Le Mémorial porte et diffuse les valeurs de ses fondateurs, Résistants et Déportés de la Loire : Valorisation de l’engagement, Promotion du vivre-ensemble, Lutte contre les discriminations et toute forme d’extrémisme.

Il mène une politique patrimoniale, culturelle et scientifique ayant un triple objectif :

  • Présenter et comprendre la période de 1939-1945 à travers des documents d’époque et départementaux
  • Collecter, conserver (en collaboration avec les Archives municipales de Saint-Etienne), contribuer à l’enrichissement des fonds publics d’archives et valoriser la mémoire immatérielle de la période.
  • Transmettre la mémoire par un « devoir » de mémoire et un « droit » de savoir.

La dimension départementale du Mémorial permet de rappeler ce que fut la spécificité de la Résistance dans le département de la Loire, bassin industriel au service de l’économie de guerre allemande. La Résistance s’organise dans les entreprises et commet de nombreux sabotages. Elle mène aussi la lutte contre le Service du Travail Obligatoire, organise des évasions collectives de prisons… Enfin le combat qu’elle livre aux troupes allemandes en août 1944 à Estivareilles assure la Libération du département. En ce qui concerne la Déportation, les habitants de la Loire n’ont pas été épargnés : 1400 personnes furent les victimes des mesures de répression et de persécution organisées par les nazis, et mises en œuvre avec la collaboration de l’Etat français.

Le Lieu de mémoire propose de façon permanente aux visiteurs trois axes de réflexion :

  • Dans la salle d’accueil, un rappel de grandes figures ligériennes, membres fondateurs du Mémorial.
  • Dans la salle dédiée à la Résistance sont présentés les femmes, les hommes, les événements et les faits d’armes qui ont marqué cette période dans la Loire.
  • Dans la salle consacrée à la Déportation, les témoignages des Déportés ligériens sont enrichis par des documents et des objets particulièrement émouvants.

 


 

 
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Infos pratiques

Adresse

9 rue du Théâtre 42000
Saint-Etienne
04 77 34 03 69

Tarifs

Entrée pour une visite libre : 3€ / Gratuité sur présentation de justificatifs: carte lycéen, carte étudiante, saintépass, Pass’Région, pass senior, City card / Entrée pour une visite guidée (à partir de 8 personnes sur réservation) : 5€ par personne / Entrée pour une visite-atelier ou une visite-accompagnée: 30€ par groupe-classe

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du lundi au jeudi: 9h-12h / 13h30-17h / Le vendredi: 9h-12h / 13h30-16h30

Fermetures annuelles

Fermetures annuelles : Vacances de Noël / Mi-juillet à mi-août

Site Web : memorial-loire42.fr

Musée de la Percée du Bocage

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Reconstitution de combat. © Musée de la Percée du Bocage


Ce musée retrace les combats livrés dans le bocage normand, l'été 1944.

D'une présentation originale, ce musée est né de la reconnaissance que son fondateur témoigne à ceux qui ont participé aux combats du bocage normand, à l'été 1944.

À travers huit espaces muséographiques et un son et lumière sur diorama, la visite guidée fait découvrir l'étonnante aventure des combattants dans le Bocage.

Des recherches passionnées ont permis de retrouver et d'accueillir ces hommes qui témoignent de leur combat, et de leur destin parfois exceptionnel, souvent émouvant.

Leurs visites enrichissent le musée d'attachants souvenirs dont l'histoire complète cette évocation.

 

Musée de la Percée du Bocage

5 rue du 19 Mars 1962 - 14350 Saint-Martin-des-Besaces

Tél/Fax : 02 31 67 52 78
Seulement pendant la saison du musée.

Mail : bluecoat@wanadoo.fr

Web : www.laperceedubocage.com

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Infos pratiques

Adresse

5 rue du 19 mars 1962 - 14350
Saint-Martin-des-Besaces
02 31 67 52 78

Tarifs

Plein Tarif : 5 €Tarif Pass : 4,50 €Tarif Groupes : 3 €Tarif Scolaires : 2 €Enfants: 3 € Gratuit : enfant de - de 12 ans, Vétérans

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Entre 3 avril et fin septembre, de 10h à 18h, tous les jours sauf le mardi. Ouvert toute l'année pour les groupes (+ de 20 personnes) sur réservation

Musée de la marine de Loire

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Façade du musée. Source : Musée de la marine de Loire

Le musée retrace l'histoire des mariniers, de ses origines à son extinction, fin du XIXe siècle.

Durant des siècles, la Loire, le plus long fleuve de France (1 012 km), a représenté une importante voie de circulation et d'échanges entre Roanne et Nantes.

En dépit des obstacles de la nature (sécheresses, crues, embâcles) et des hommes (péages, moulins-bateaux), la Loire a permis le transport des marchandises et des voyageurs.

Bateaux à fond plat et à voile carrée, les chalands (ou gabares), à l'instar des toues, sapines ou futreaux, ont été construits pour s'adapter aux conditions particulières du fleuve.

Châteauneuf-sur-Loire, important port de Loire, a abrité une nombreuse communauté de mariniers.

Hommes vifs et volontiers provocateurs, les bateliers de Loire n'en étaient pas moins unis en une société soudée, hiérarchisée et codifiée.

La spécificité de ce groupe, à la vie rythmée par le fleuve, se manifestait par des traditions particulières dans lesquelles prédominait l'image de saint Nicolas, un des saints patrons et protecteurs mariniers ligériens.

La ville de Châteauneuf-sur-Loire a gardé dans le paysage architectural, comme dans sa mémoire collective, les traces toujours vivaces de ce passé.

Le rez-de-chaussée est consacré aux techniques de construction et de navigation des bateaux de Loire. Différentes maquettes sont présentées ainsi que le moulage d'un chaland pourvu de son accastillage : ancres, cordages, bâtons de marine, etc.

Sur la mezzanine, les visiteurs empruntent les routes commerciales de la marine de Loire. Cartes, gravures et objets témoins (pierres d'Apremont, faïences de Nevers, sucre d'Amérique, vins d'Anjou) rappellent l'intensité et la variété des échanges ligériens. Le premier étage est consacré à la vie à terre des mariniers : habitat, pratiques sociales et religieuses et au quotidien des autres riverains du fleuve : pêcheurs, passeurs et lavandières.

Au XIXe siècle, l'ère industrielle perturbe les habitudes des mariniers de Loire. L'adaptation, avec la mise en service des bateaux à vapeur, ne se fait pas sans heurt. Cependant, la concurrence du chemin de fer entraîne le déclin inexorable de la marine de Loire.

En redescendant à l'entresol, une salle est évoque le patrimoine de Châteauneuf-sur-Loire. Un espace est dédié à l'écrivain Maurice Genevoix ainsi qu'à deux artistes Odilon et Camille Roche. Un centre de documentation est accessible aux chercheurs sur rendez-vous.

 

Musée de la marine de Loire

Place Aristide Briand - 45110 Châteauneuf-sur-Loire

Tél.: 02.38.46.84.46 Fax : 02.38.46.41.01

 

http://www.musee-marinedeloire.fr/

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Infos pratiques

Adresse

Place Aristide Briand 45110
Châteauneuf-sur-Loire
02 38 46 84 46

Tarifs

Plein tarif : 3,50 €Tarif réduit : 2 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er avril au 31 octobre de 10h à 18hDu 1er novembre au 31 mars de 14h à 18h

Fermetures annuelles

Fermé le mardi

La Tour Eiffel

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Symbole de Paris et outil militaire.

Le projet d'une tour de 300 mètres de haut est né à l'occasion de la préparation de l'Exposition universelle de 1889.

Les deux principaux ingénieurs de l'entreprise Eiffel, Emile Nouguier et Maurice Koechlin, ont l'idée en juin 1884 d'une tour très haute, conçue comme un grand pylône formé de quatre poutres en treillis écartées à la base et se rejoignant au sommet, liées entre elles par des poutres métalliques disposées à intervalles réguliers.

Gustave Eiffel prend le 18 septembre 1884 un brevet "pour une disposition nouvelle permettant de construire des piles et des pylônes métalliques d'une hauteur pouvant dépasser 300 mètres". La courbure des montants est mathématiquement déterminée pour offrir la meilleure résistance possible à l'effet du vent. Le montage des piles commence le 1er juillet 1887 pour s'achever vingt-et-un mois plus tard. Tous les éléments sont préparés à l'usine de Levallois-Perret en banlieue parisienne, siège de l'entreprise Eiffel : entre 150 et 300 ouvriers s'occupent du montage. La Tour est montée à l'aide d'échafaudages en bois et de petites grues à vapeur fixées sur la Tour elle-même. Le montage du premier étage est réalisé à l'aide de douze échafaudages provisoires en bois de 30 mètres de hauteur, puis de quatre grands échafaudages de 45 mètres.

Commencé en janvier 1887, le chantier s'achève le 31 mars 1889. Gustave Eiffel est décoré de la Légion d'Honneur sur la plate-forme du sommet.

Vitrine du dynamisme industriel français lors de l'Exposition universelle de 1889, la Tour verra défiler plus de deux millions de visiteurs le temps de l'événement. Gustave Eiffel sauve son oeuvre de la démolition en promouvant les recherches sur les transmissions radio et en proposant ainsi d'utiliser sa tour comme antenne monumentale. Après la première émission de signaux radio vers le Panthéon en 1898 dirigée par Eugène Ducretet, Eiffel prend contact avec les autorités militaires en 1901 pour faire de la Tour une antenne de communication à longue distance. Une liaison est établie en 1903 avec les forts des environs de Paris, et un an plus tard avec l'Est de la France.

Une station radio permanente est installée sur la Tour en 1906, ce qui assure définitivement sa pérennité. Pendant la Grande Guerre, la Tour rendra de nombreux services en écoutant les messages ennemis, ce qui lui vaudra le surnom de la "grande oreille". C'est probablement grâce à elle, et au poste TSF  du Mont-Valérien, que l'état-major français sera informé de l'avancée des troupes de von Kluck et que Gallieni décidera de réquisitionner les taxis parisiens pour convoyer les soldats sur la Marne. La Tour est, entre autres, à l'origine de l'arrestation de Mata Hari car, une fois de plus, la Tour Eiffel avait tendu l'oreille et décrypté les messages de l'espionne. En 1921 la première émission de radio publique d'Europe sera diffusée depuis ses antennes.

Les premiers essais de télévision à partir de la Tour datent de 1925 et les premières émissions régulières de 1935. En mai 1940, une poignée de patriotes, avant l'entrée des troupes allemandes, mène des actions de sabotage sur la Tour, si bien que l'ascenseur ne fonctionne pas lors de la venue Hitler. Lieu stratégique du commandement de la place de Paris, la Tour sera interdite au public entre 1940 et 1945 . elle ne réouvrira qu'à partir de juin 1946. Les émissions radiophoniques se feront à partir du centre d'Allouis sous le contrôle des autorités d'occupation qui récupèrent Radio-Paris. Le sommet de la tour a été modifié au fil des ans, pour pouvoir accueillir davantage d'antennes. Il supporte aujourd'hui plusieurs dizaines d'antennes, dont un mât de télévision qui culmine à 324 mètres.

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Infos pratiques

Adresse

pont d'Iena 75007
Paris

Tarifs

Billet d'entrée ascenseur (jusqu'au 2ème étage) : Adultes 8,50€, jeunes (12 à 24 ans) 7,00€ enfants (4 à 11 ans), handicapés 4,00€Billet d'entrée ascenseur avec sommet Adultes : 14,00€, jeunes (12 à 24 ans) 12,50€, enfants (4 à 11 ans), handicapés 9,50€Billet d'entrée escalier (jusqu'au 2ème étage) Adultes 5,00€, jeunes (12 à 24 ans) 3,50€, enfants (4 à 11 ans), handicapés 3,00€

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouverture tous les jours de l'année de 9h00 à minuit du 15 juin au 1er septembre et de 9h30 à 23h le reste de l’annéeWeek-end de Pâques et vacances de printemps : ouverture prolongée jusqu'à minuit.

Musée des Sapeurs Pompiers de la Loire

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Véhicules. ©Musée des sapeurs pompiers de la Loire

Ce musée présente l'évolution dans le temps des matériels et des engins utilisés par les Sapeurs Pompiers.

Le musée des Sapeurs Pompiers de Firminy est le deuxième de France par son importance.

Géré par une association Loi 1901, le Musée des Sapeurs Pompiers a pour mission de faire découvrir l'évolution dans le temps des matériels et des engins utilisés par les Sapeurs Pompiers. 

La collection des véhicules du Centre ainsi que des maquettes sont présentées dans un hall de 1460 m2. 

Toute la richesse de ce musée tient dans son parc de véhicules comprenant plus de 150 pièces.

Une partie est consacrée aux engins utilisés en feu de forêt , souvent des pièces uniques, transfuge des véhicules de la guerre de 1945.

Le visiteur aura le loisir de découvrir une pompe à bras Pontempeyrat, une maquette de la caserne de Dieppe réalisée au 1/24e à partir de carton et de papier journal, le véhicule de secours type LAFFL, etc.

La visite est libre ou commentée par un membre du Musée. Une salle vidéo de 20 personnes fonctionne sur demande et vous propose un très grand choix de films, documentaires, ou d'interventions.

Une boutique propose des photos, des livres concernant les sapeurs pompiers, des modèles réduits.

 

Musée des Sapeurs-Pompiers

10 rue de l'Abattoir - 42700 Firminy

Tel : 04 77 10 06 86 - 06 50 08 88 75 - Fax : 04 77 89 42 50

e.mail m.sploire@orange.fr

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Infos pratiques

Adresse

10 rue de l'Abattoir - 42700
Firminy
04 77 10 06 86

Tarifs

Adulte : 4 €Enfant (7-12 ans) : 2,75 €Groupes (20 personnes) adulte : 3,10 €Groupes (20 personnes) enfant : 1,50 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Samedi, dimanche et jours fériés de 14h à 18hdu 1er mai au 30 septembreSur rendez-vous le reste de l'année

Airborne Museum

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Vivez l’expérience des paras du Jour-J

Exposition : « La France combattante - Les Forces Françaises Libres de 1940 à 1945 » > Avril à Novembre 2019
        ►Depuis l'entrée en Guerre de la France en 1939 jusqu'à la signature de l'armistice de mai 1945, suivez le parcours héroïque des soldats français pendant la Seconde Guerre Mondiale. Après la défaite de la Bataille de France en juin 1940, l'Armée Française devient l'Armée d'Armistice. Sous la gouverne du Maréchal Pétain, elle n'en est pas moins sous le contrôle et à la botte du IIIe Reich d'Adolf Hitler.  En réponse à cette humiliation ultime, une autre France, qui ne veut et ne peut se soumettre au joug nazi, se dessine dès lors : il s'agit de la France Libre impulsée depuis Londres par le Général  De Gaulle. De 1940 à 1945, du désert de Lybie jusqu'aux monts escarpés d'Autriche, vous accompagnerez l'extraordinaire destinée de ses Français combattants qu'ils fussent marins, aviateurs, ou bien soldats des forces Françaises libres.

France-combattante-airborne-museum


Consulter l'offre pédagogique en ligne >>>  Airborne museum


 

https://prod-cheminsdememoire.cnmosis.dirisi.defense.gouv.fr/sites/default/files/inline-images/airborne-museum-DP-2019_1.jpg

 

L’Airborne Museum est situé au cœur de Sainte-Mère-Eglise, face au clocher sur lequel le parachutiste John Steele est resté suspendu. A travers une muséographie spectaculaire et réaliste, l’Airborne Museum vous fera vivre le Débarquement aux côtés des parachutistes Américains des 82ème et 101ème Airborne. De la préparation du Jour-J en Angleterre, jusqu’aux combats qui menèrent à la Liberté, vous accompagnerez les troupes aéroportées dans leur chemin vers la Victoire. Découvrez une exceptionnelle collection d’objets historiques, un authentique planeur et un avion C-47 ayant participé aux opérations du Jour-J.

Une extension majeure : Opération Neptune et le Centre de conférence Ronald Reagan.

Dans le bâtiment "Opération Neptune" préparez-vous à vivre les parachutages du 6 juin 1944 ! Embarquez de nuit dans un véritable avion C-47 en Angleterre, puis atterrissez sur la place de Sainte-Mère-Eglise au milieu des combats et prenez part aux opérations qui suivirent !

A  partir de Mai, au sein du centre de conférence Ronald Reagan, découvrez une exposition inédite : « La bataille des Ardennes, Bastogne, hiver 1944 » ainsi que dans le cinéma un film de 20 minutes qui retrace avec émotion la vie sous l’occupation allemande puis la libération de Sainte-Mère-Église et du Cotentin.

 

 

 

Opération-neptune-airborne-museum

Exposition : 01>09 Juin 2019

Les + :

  • Airborne Reality (depuis avril 2016): Munis de votre Smartphone ou votre tablette, téléchargez gratuitement l’application du musée et créez votre propre visite guidée en fonction de vos centres d’intérêt et de votre temps de visite !

Grâce à la réalité augmentée, soyez les témoins privilégiés du Débarquement et des parachutages sur Sainte-Mère-Eglise!

Téléchargement gratuit au musée, depuis le site web www.airborne-museum.org ou via Google Play et l’App Store. Application en français et anglais, puis, dans les mois à venir, en néerlandais.

  • Exposition (à partir de juillet 2016): La bataille des Ardennes, Bastogne, hiver 1944. A travers cette exposition, revivez les évènements de cette bataille.

Le 16 Décembre 1944, Hitler lance une offensive de grande envergure à travers les Ardennes belges pour reconquérir le port d’Anvers et repousser les forces alliées.  Ces dernières sont prises par surprise du fait de la soudaineté et de la rapidité de l’attaque. En urgence, le Général Eisenhower décide d’envoyer en renfort des unités qu’il tient en réserve en France. La bataille des Ardennes a été plus qu’éprouvante et meurtrière pour les forces alliées qui devaient faire face à un hiver très rigoureux et un manque criant de ravitaillement en nourriture et en armes. L’armée allemande ne sera mise en échec qu’après l’apparition d’une accalmie salutaire permettant le ravitaillement des troupes au sol et facilitant l’arrivée de l’armée du Général Patton. La bataille des Ardennes ne prendra fin que fin janvier 1945.

Cette exposition inédite mettra également en lumière la voie de la liberté partant de Sainte-Mère-Eglise et arrivant à Bastogne ainsi que le rôle de l’armée Patton au sein de la bataille des Ardennes.

 

Guides de visite sous forme de livrets-jeux disponibles de 6 à 15 ans, téléchargement gratuit sur www.airborne-museum.org ou achat sur place +1€/enfant

 

 

Sources : ©Airborne Museum
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Infos pratiques

Adresse

14 rue Eisenhower 50480
Sainte-Mère-Église
02 33 41 41 35

Tarifs

IndividuelsADULTE : 8.00 €ENFANT (6 à 16 ans) : 5.00 €Famille :2 adultes et 2 enfants payants minimumADULTE : 7.50 €ENFANT : 4.00 €Groupes AdultesVisite Libre : 6.00€ / adulteVisite guidée (1h15) à partir de 20 personnes :7.30€ / adulte- Une gratuité pour 20 payants- Guide et chauffeur gratuits- Groupes enfantsVisite Libre : 4.00€ / enfantVisite guidée (1h15) à partir de 20 enfants : 5.30€ / enfant- Une gratuité pour 10 payants- Guide et chauffeur gratuitsGuide de visite enfants et adolescents :• CP à CE2 (6 à 9 ans)• CM1 à 6ème (9 à 12 ans)• 5ème à 3ème (13 à 15 ans)Téléchargement gratuit sur www.airborne-museum.org ou achat sur place : +1€/ enfant

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Horaires du MuséeDe mai à Août : 9h-19hAvril et septembre : 9h30-18h30Octobre à mars : 10h-18h

Fermetures annuelles

Fermé en décembre et janvier sauf vacances de Noël

Musée du train et des équipages militaires

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© EMB / pôle muséal de Bourges

Les écoles militaires de Bourges abritent, le musée du Train et des Équipages Militaires, appartenant au réseau des quinze musées de l’armée de Terre sous la responsabilité de la délégation au patrimoine de l’armée de Terre. Créé en 1978 à Tours, il a rejoint Bourges en 2009 en même temps que les écoles de la logistique et du Train.

Le parcours de l’exposition permanente de la collection du Train a été transféré en 2020 / 2021 dans un nouveau bâtiment plus spacieux et lumineux pour vous accueillir dans un écrin moderne. Inauguré le 26 mars 2021, sa fréquentation a dépassé les 8000 visiteurs en 2022. Le Train assure depuis sa création en 1807, par l’empereur Napoléon 1er et jusqu’à nos jours, les missions du transport et de la logistique au profit de l’armée de Terre.

Cette visite, à destination des petits (avec son parcours enfant/ famille) comme des plus grands, vous révèlera l’évolution de l’arme du Train au service de la France. Le parcours permanent est adapté aux personnes à mobilités réduites et aux mal voyants et l’équipe est prête à accueillir les publics scolaires dans des visites pédagogiques adaptées à chaque niveau scolaire.

Au travers d’une dizaine de salles, vous pourrez découvrir une collection éclectique composée d’armes, de fresques, d’uniformes, de médailles, de maquettes, et autres objets personnels, illustrant depuis plus de deux siècles, l’histoire, les traditions et le patrimoine de l’arme du Train, responsable de la logistique de l’armée de Terre. Cet espace est également le premier jalon du futur pôle muséal devant à terme accueillir les trois collections patrimoniales du ministère des armées : le Matériel, le Train et l’armement de la DGA.

©EMB / pôle muséal de Bourges
Deuxième salle du parcours
©EMB / pôle muséal de Bourges
 

 

 

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Infos pratiques

Adresse

Écoles militaires de Bourges, Quartier Auger-Carnot, Avenue de Dun 18000
Bourges
02 48 68 74 50

Tarifs

Gratuit / Visite de groupes sur réservation

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visite du mercredi au dimanche de 10h à 12h et de 14h à 18h / Ouvert de février à juillet et de septembre à novembre

Fermetures annuelles

Janvier, août et décembre

Citadelle de Blaye

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Citadelle de Blaye. Source : http://citadelleblaye.free.fr/

La citadelle de Blaye, clé de voute du dispositif de défense de la Gironde.

La citadelle de Blaye est l'un des plus beaux exemples de l'architecture militaire du XVIIème siècle.

Commencée en 1652 par Pagan, elle fut agrandie, renforcée et achevée par Vauban de 1685 à 1689.

Conçu pour protéger le port de Bordeaux, cet ensemble barre la Gironde au niveau de Blaye. Il se compose sur la rive droite d'une citadelle comportant trois fronts successifs avec des bastions à orillons, demi-lune et chemin couvert le tout constituant une illustration du deuxième système de Vauban. Du côté Gironde, une muraille et des batteries dominent une falaise qui surplombe le fleuve de 45 mètres. Toutefois, la portée de l'artillerie de cette époque ne permettait pas d'interdire totalement le passage des navires. Vauban conçut donc deux autres ouvrages qui permirent le feu croisé de l'artillerie et le contrôle de la Gironde.

Sur la rive gauche, il fit édifier par l'ingénieur Ferry, le fort Médoc, trapézoïdal, avec une très belle porte d'entrée. Au milieu du fleuve sur un banc de sable, il fit construire une tour ronde, basse et massive, le fort Paté, couronnée d'un parapet à embrasure et d'une terrasse pour l'artillerie. L'instabilité du sol nécessita de faire reposer la tour sur un double grillage de bois immergé durant un an dans le sol mouillé. Malgré un affaissement de 2 mètres en 1707, l'ouvrage consolidé au XVIIIè siècle est demeuré intact.

La Citadelle est encore partiellement habitée. On y rentre soit à pied par la porte Dauphine, soit en voiture par la porte Royale. A l'intérieur, se trouve le musée d'Histoire et d'Art du pays Blayais. On y trouve également le château des Rudel, château médiéval triangulaire où est né le troubadour Geoffroy Rudel amoureux de la "Princesse lointaine" Melisande de Tripoli.

Sur la plate-forme de la Tour des Rondes, un observatoire offre une vue sur la ville et sur l'estuaire de la Gironde. De la tour de l'Aiguillette, on peut également découvrir la Gironde et toutes les petites îles qui la peuplent. A voir également la Place d'Armes sur laquelle se trouve l'ancien couvent des Minimes, le Pavillon de la Place dans lequel fut détenue la Duchesse de Berry.

Véritable petite ville dans la ville, la Citadelle, classée aux Monuments Historiques, accueille aujourd'hui plus de 200 000 visiteurs par an.

 

Office de tourisme du canton de Blaye

Les allées marines 33390 Blaye

Tél : 05 57 42 12 09

Fax : 05 57 42 91 94

Mail : info@tourisme-blaye.com

 

Ouverture et fermeture La citadelle est ouverte toute l'année, tous les jours, sur réservation pour les groupes.

Tarif : Entrée libre

 

Canton de Blaye

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

Place de la citadelle 33390
Blaye
05 57 42 12 09

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre

Maison du Souvenir de Maillé

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Maillé, 25 août 1944, drame de la Seconde Guerre mondiale


Consulter l'offre pédagogique >>>  maison Maillé


Le 25 août 1944, alors que Paris fêtait sa libération, 124 habitants de Maillé, petite commune du Sud de la Touraine, sont massacrés par des soldats allemands.

Dans les années qui suivent le drame, le village est entièrement reconstruit. Cette absence de ruines contribuera par la suite, contrairement à Oradour-sur-Glane, à ce que ce drame tombe totalement dans l’oubli, alors même qu'il est pourtant le second massacre le plus important commis par les nazis sur le sol français.

Ouverte en 2006, la Maison du Souvenir cherche à faire connaître et reconnaître ce drame au travers de plus de 250 documents et d’un film de témoignages. Elle évoque l’histoire du village avant, pendant et après ce massacre. Espace pédagogique et citoyen, elle mène aussi une réflexion sur le sort des civils dans les conflits contemporains. Elle propose tout au long de l’année des expositions et animations.

Le 25 août 2008, ce massacre obtient enfin la reconnaissance nationale par l’inauguration de la Maison du Souvenir par le Président de la République.

facebook.com/MaisonduSouvenirdeMaille

Sources : ©Maison du Souvenir de Maillé
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Infos pratiques

Adresse

1 Rue de la paix 37800
Maillé
Tél. : 02 47 65 24 89

Tarifs

Droit d’entrée visite adulte individuel : 6,40 € Tarif réduit (enfants +12 ans, étudiants, enseignants, partenariat SNCF) : 3,20 € Gratuit enfants -12 ans Droit d’entrée visite adulte en groupe (>10 pers.) : 5,40 € Forfait visite guidée groupe (10-25 pers.) : 23,00 € Projection vidéo individuel : 1,90 € Projection vidéo groupe (10-40 pers.) : 6,40 € Forfait visite scolaire (< 35 élèves, sur réservation) : 59,00 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

De 10:30 à 13:00 et de 14:00 à 18:00 du lundi au samedi. De 14:00 à 18:00 dimanche

Fermetures annuelles

1er janvier et 25 décembre. Week-ends de décembre à fin mars. Office du tourisme d'Azay Chinon Val de Loire - Bureau de Sainte-Maure-de-Touraine - Les Passerelles - 77 avenue du Général-de-Gaulle - 37800 Saint-Maure-de-Touraine - Tél. : 02 47 65 66 20

Fort du Questel

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Vue du fort détaché du Questel : front de gorge, porte d'entrée monumentale à pont-levis. (c) Inventaire général, ADAGP, 2006. Source : http://patrimoine.region-bretagne.fr

Ce fort surveille la croisée des vallons du Moulin du Buis où pouvait s'établir l'ennemi pour bombarder Brest.

Richelieu, fondateur du Port du Ponant, lança les premiers travaux de fortification de la ville qui furent poursuivis par Vauban sous Louis XIV. C'est sous le règne de Louis XVI, lors de la guerre d'Indépendance de l'Amérique (1775-1783), que le roi, craignant que les Anglais ne débarquent en Bretagne, décida la construction de forts et redoutes.

Édifiés différemment selon la géographie du secteur à défendre, ils sont cependant tous disposés de manière à croiser leurs feux ou répondre à des batteries intermédiaires construites au premier signal de guerre.

Ces ouvrages, témoignages du passé de Brest et de sa région, furent en leur temps considérés comme le "nec plus ultra" de l'art de la fortification française à la veille de la révolution. Le fort du Questel est en réalité une "redoute", c'est à dire un ouvrage fortifié, fermé, de forme carrée, dont l'entrée ou gorge est placée sur le côté le moins exposé, Ce vaste quadrilatère de 100 mètres de côté est situé entre le Fort de Kéranroux (1,5 km à droite) et le Fort de Penfeld (1 km à gauche).

Le fort du Questel surveille la croisée des vallons du Moulin du Buis où pouvait s'établir l'ennemi pour bombarder la ville et le port de Brest. Entouré de fossés profonds et accessible par un pont-levis, il est composé d'une muraille maçonnée (escarpe), surmontée d'un chemin de ronde destiné aux mousquetaires. Ce chemin est lui-même dominé par un rempart de terre, en retrait, destiné à supporter l'artillerie (26 canons au total, portant à 4,5 km). La garnison en place, environ 200 hommes, avait accès à différentes galeries dont deux grands souterrains qui relient la cour centrale aux chemins de ronde. On notera également la présence de lieux d'aisance, ce qui, à l'époque de Vauban, restait encore un privilège ...

Construit sur un site de 6 hectares, le fort du Questel domine la vallée de l'Allégoet, ruisseau affluent de la Penfeld. Ce site fait aujourd'hui partie d'un ensemble d'espaces naturels réaménagés qui mènent jusqu'aux Rives de la Penfeld par un circuit passant au pied de l'hôpital de la Cavale Blanche. Sur place, la forteresse offre de belles promenades à travers ses douves vertes bien abritées, ses souterrains, ses escaliers, ses escarpes et contrescarpes, son esplanade et ses frais sous-bois tout proches.

Le fort du Questel est devenu également un espace privilégié pour l'organisation de nombreuses animations.

 

Quizz : Forts et citadelles


 

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Infos pratiques

Adresse

Chemin du Buis 29200
Brest

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre