Cimetière Américain de Suresnes

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Le cimetière Américain de Suresnes. Source : American Battle Monuments Commission

Ce cimetière de trois hectares fut créé en 1917 par le "Graves Registration Service" et inauguré en 1919.

Le cimetière couvre un terrain de trois hectares dont la libre disposition, exempte de taxes et d'impôts, a été accordée à perpétuité aux Etats-Unis d'Amérique par le gouvernement français.

Etabli en 1917 par le "Graves Registration Service" du Corps d'Intendance de l'armée, il était destiné à accueillir pour leur ultime repos, les soldats tombés au cours de la Première Guerre mondiale. Nombre d'entre eux moururent de leurs blessures ou de maladie dans les hôpitaux de Paris, ou furent victimes de l'épidémie de grippe qui sévit durant la période 1918-1919.

A la fin de la Seconde Guerre, il fut décidé que ce cimetière serait consacré aux victimes des deux guerres mondiales. un carré de tombes supplémentaire fut ainsi créé pour accueillir les dépouilles des 24 soldats inconnus, tombés pendant la Seconde Guerre.

Des loggias et salles-mémorial furent ajoutées d'un côté et de l'autre de la chapelle d'origine. L'enclos des sépultures comporte quatre carrés de tombes . trois d'entre eux pour la Première Guerre avec un total de 1541 tombes et un quatrième où reposent 24 soldats, marins ou aviateurs, tous inconnus, tombés au cours de la Seconde Guerre mondiale.

La Chapelle

Le revêtement extérieur est en pierre calcaire du Val d'Arion et les quatre colonnes du péristyle sont monolithiques. A l'intérieur de la chapelle, les murs et les colonnes sont en pierre de Rocheret. Le plafond est lambrissé de chêne. Quatre plaques en bronze portent les noms de 974 hommes inhumés ou perdus en mer durant la Première Guerre mondiale.

La porte du coté gauche de la chapelle mène vers la loggia de la Première Guerre, un passage couvert dont l'ouverture latérale permet de découvrir les carrés de tombes vers le bas et, au loin, Paris. Le revêtement des murs est en pierre calcaire. La porte du côté droit de la chapelle mène vers la loggia de la Seconde Guerre, semblable à celle de la Première Guerre, à l'exception des inscriptions sur les murs. La chapelle d'origine, conçue par l'architecte Charles A. Platt de New York, fut terminée en 1932. William et Geoffrey Platt, fils de Charles A. Platt ont réalisé les loggias et les salles-mémorial qui furent ajoutées à la chapelle en 1952. Le cimetière d'origine a été inauguré en 1919, le jour du "Mémorial Day". L'inauguration du cimetière de la Seconde Guerre mondiale a eu lieu le 13 septembre 1952.

American Battle Monuments Commission

L'American Battle Monuments Commission (ABMC), fondée par le Congrès des États-Unis en 1923, est une branche autonome du pouvoir exécutif du gouvernement. Elle a pour mission de conserver la mémoire des sacrifices et des exploits des forces militaires américaines là où elles servirent depuis le 6 avril 1917, date de l'entrée des États-Unis dans la Première Guerre mondiale.

 

Visites Ouvert tous les jours (sauf les 25 décembre et 1er janvier) de 9h00 à 17h00.

L'entrée est libre et les visites guidées gratuites.

Rendez vous au centre d'accueil des visiteurs, afin d'obtenir des renseignements.

 

Accès

Sncf: Depuis Paris Saint-Lazare ou La Défense, gare de Suresnes Mont Valérien

Bus : 160, 241, 360 (arrêt Cluseret Hôpital Foch)

Voiture : Depuis le Pont de Suresnes, suivre les panneaux bleus: American Military Cemetery and Memorial

 

Suresnes American Cemetery

123 bd Washington 92150 Suresnes - France

Tél. : 01 46 25 01 70

Fax : 01 46 25 01 71

E-mail : suresnes@abmc.gov

 

American Battle Monuments Commission

68 rue du 19 janvier BP 50 92380 Garches

Tel : 01 47 01 37 49

 

American Battle Monuments Commission

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Infos pratiques

Adresse

123 bd Washington 92150
Suresnes
Tél. : 01 46 25 01 70Fax : 01 46 25 01 71 American Battle Monuments Commission68 rue du 19 janvier BP 5092380 GarchesTel : 01 47 01 37 49

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours de 9h00 à 17h00.

Fermetures annuelles

25 décembre et 1er janvier

Courriel : suresnes@abmc.gov

Mémorial de Caen

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Le Mémorial de Caen. ©Licence Creative Commons. Libre de droit

Le mémorial expose les causes et les conséquences du deuxième conflit mondial, en prenant comme point départ l'année 1918.

[Spécial Centenaire] expo-photos « Photographies du Front d’Orient, 1914-1918 »


Consulter l'offre pédagogique du mémorial >>>  mémorial Caen


Inauguré le 6 juin 1988 par François Mitterrand, Le Mémorial de Caen est le musée de référence sur l'histoire du XXe siècle.

Labellisé Musée de France, il cherche à démontrer combien la compréhension du monde impose une connaissance de son histoire. À partir d'une scénographie innovante et chargée d'émotion, cette Cité de l'Histoire pour la Paix propose un voyage historique et une réflexion sur l'avenir à travers trois principaux espaces muséographiques : les tensions internationales et la Seconde Guerre mondiale, la Guerre froide ainsi que le thème de la paix.

Outre sa mission historique, Le Mémorial de Caen s'attache à démontrer la fragilité et les exigences de la Paix et des Droits de l'Homme.

Site culturel et touristique incontournable en Normandie, Le Mémorial de Caen s'ouvre sur des jardins de 35 hectares et est aujourd'hui l'un des premiers sites mémoriels européens avec une moyenne de 400 000 visiteurs par an. Plusieurs fois primé pour ses qualités d'accueil et la richesse de son contenu muséographique, il organise des visites guidées en complément de la visite du parcours.

Quatre espaces permanents et une exposition temporaire au Mémorial de Caen pour mieux comprendre l'histoire du XXe siècle.

Espaces permanents :

  • Berlin au cœur de la Guerre froide
     
  • Taches d'Opinions - L'actualité du monde à travers le dessin de presse
     
  • Guerre mondiale, Guerre totale
     
  • Le Débarquement et la Bataille de Normandie

Le Mémorial de Caen propose à ses visiteurs un système complet d'audioguides multilingues en complément des visites guidées.


Le Mémorial de Caen

Esplanade Eisenhower B.P. 55026 - 14050 Caen Cedex 4

Tél : 02 31 06 06 45 Fax : 02 31 06 01 66

Email : contact@memorial-caen.fr

 

Normandie Mémoire

Site du comité départemental du tourisme du Calvados

Site du comité régional du tourisme de Normandie

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Infos pratiques

Adresse

Esplanade Eisenhower - CS 55026 14066
caen Cedex 4
02 31 06 06 44

Cimetière Américain "Aisne-Marne" de Belleau

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Cimetière Américain du bois de Belleau. Source : American Battle Monuments Commission

Ce cimetière de 21 ha, 2289 sépultures, est situé au pied de la colline sur laquelle se trouve le Bois Belleau.

Ce cimetière, d'une superficie de 21 ha, est situé au pied de la colline sur laquelle se trouve le Bois Belleau où beaucoup de ceux enterrés dans le cimetière perdirent la vie.

Le nom officiel de ce cimetière "Aisne-Marne" correspond au nom de l'offensive "Aisne-Marne" qui se déroula de mai à octobre 1918 essentiellement dans le sud du département de l'Aisne et l'ouest de la Marne. Parmi les 2289 sépultures de cette nécropole, 250 contiennent les dépouilles mortelles de combattants qui n'ont pu être identifiés. Ceux qui reposent ici étaient originaires des 48 Etats américains de l'époque et du District de Columbia. La plupart sont morts lors de la deuxième bataille de la Marne.

La Chapelle

La chapelle fut érigée au-dessus des tranchées de la ligne de front creusées par la 2ème Division Américaine pour défendre le Bois Belleau après sa capture le 25 juin 1918. S'élevant à plus de 24 mètres, c'est un bel exemple de l'architecture romane française. Ses marches extérieures, ses murs, et sa terrasse sont en pierre calcaire de St. Maximin, Savonnières et Massangis. Les sculptures encadrant l'entrée décrivent des scènes de tranchées de la Première Guerre mondiale. Les noms des 1 060 disparus sont inscrits sur les murs de la chapelle.

Le Mémorial est l'oeuvre des architectes Cram & Ferguson, Boston, Massachusetts. Le décor de la chapelle fut conçu par William F. Ross et Cie, East Cambridge, Massachusetts, et exécuté par Alfred Bottiau de Paris. En 1934, le Président des Etats-Unis confia la gestion de ce cimetière, inauguré le 30 mai 1937, jour du Memorial Day, à l'American Battle Monuments Commission.

Le Bois Belleau

Le Bois, d'une superficie de 81 hectares, est un mémorial dédié à tous les Américains qui combattirent durant la Première Guerre mondiale et jouxte le cimetière derrière la Chapelle. On peut y voir des restes de tranchées, des trous d'obus et des vestiges de la guerre trouvés dans les environs.

Un monument érigé par les "Marines" et un mât de drapeau se trouvent dans un îlot sur la route qui traverse la clairière au milieu du bois. Le monument est une stèle de granit noir, portant un bas-relief en bronze de Felix de Weldon représentant grandeur nature un "Marine" attaquant avec un fusil à baïonnette.

Ce monument commémore la 4ème Brigade des "Marines" de la 2ème Division Américaine à qui revient principalement la capture du Bois. Le 30 Juin 1918, ce bois fut officiellement rebaptisé par le Commandant Général de la 6ème Armée française: "Bois de la Brigade de Marine".

Commission américaine des monuments de guerre

Cette agence du gouvernement américain gère 24 cimetières américains et 25 monuments commémoratifs, monuments aux morts et autres lieux de mémoire répartis sur 15 pays. La Commission contribue à concrétiser la vision de son premier président, le général des armées John J. Pershing. Le général Pershing, commandant en chef du corps expéditionnaire américain pendant la Première Guerre mondiale, fit le serment que "le temps ne ternirait pas la gloire de leurs actions".


Visites

Ouvert tous les jours (sauf. Les 25 décembre et 1er janvier) de 9h00 à 17h00.

L'entrée est libre et les visites guidées sur réservation sont gratuites. Rendez vous au centre d'accueil des visi-teurs, afin d'obtenir des renseignements.


Accès

Par l'autoroute A4, sortie 19, puis N3 jusqu'à Belleau


Aisne Marne American Cemetery

02400 Belleau - France

Tél. : 03 23 70 70 90

Fax : 03 23 70 70 94

E-mail : aisne-marne@abmc.gov


American Battle Monuments Commission

68 rue du 19 janvier BP 50 92380 Garches

Tel : 01 47 01 37 46


American Battle Monuments Commission

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Infos pratiques

Adresse

02400
Belleau
03 23 70 70 90

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours de 9h00 à 17h00.

Fermetures annuelles

Les 25 décembre et 1er janvier

Musée de la cavalerie

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© Musée de la cavalerie à Saumur

Situé en plein cœur de la cité de Saumur, ville du cheval, le musée de la cavalerie est déployé sur 1400 m² dans les anciennes écuries du Cadre Noir.

À travers un parcours chronologique, le Musée retrace cinq siècles d’histoire militaire de la France, depuis les troupes à cheval de l’ancienne monarchie jusqu’au au développement du char moderne au XXIe siècle.

Installées durant plusieurs décennies au sein même du bâtiment historique de l’Ecole de Cavalerie datant de 1767, les collections du Musée de la Cavalerie se donnent à voir depuis 2011 dans les anciennes « Ecuries du manège » de Saumur. Situées sur la place du Chardonnet, haut lieu de l’ « Equitation de tradition française® » inscrite en 2011 sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, cet édifice d’une élégante sobriété fut bâti en 1827. Pendant près de 150 ans, il demeura l’écurie du Cadre noir de Saumur, qui rassemblait l’ensemble des instructeurs militaires d’équitation de l’école de Cavalerie.

Rattaché aux Écoles militaires de Saumur, desquelles il dépend au même titre que le musée des Blindés, le musée de la Cavalerie s’intègre dans un vaste ensemble patrimonial, qui comprend tout à la fois un patrimoine mobilier composé d’une très riche collection de militaria, mais aussi immobilier en tant que bâtiment classé au titre des monuments historiques. Ce patrimoine bâti dont la construction débutât dès la deuxième moitié du XVIIIème siècle, forme un ensemble unique en Europe, le plus grand site dédié à l’équitation militaire en Europe.

Également lieu d’évocation du passé glorieux et parfois tragique des anciennes troupes montées, le musée participe enfin à la promotion et à la conservation d’un véritable patrimoine immatériel, où se mêlent mémoire et traditions et dont le fameux Carrousel de Saumur donne chaque été en juillet une éloquente illustration. Dans cette perspective, le musée contribue à maintenir cet ‘‘esprit cavalier’’, dont le panache légendaire, le gout de l’élégance et parfois de la fantaisie demeurent aujourd’hui encore, la marque de celle qui jadis se nommait « la reine des Batailles ».

*****

Articulé autour d’une muséographie didactique et moderne, le musée de la cavalerie permet de retracer six siècles d’histoire militaire de France à travers une riche collection d’uniformes, d’armes, d’emblèmes et d’objets en tous genres représentatifs de la cavalerie puis de l’arme blindée française.

Le Musée comprend un espace dédié aux expositions temporaires qui y sont chaque année organisées.

Enfin, un centre de documentation, riche de 18000 ouvrages sur l’histoire militaire, celle de la cavalerie et l’hippologie, est accessible à tous sur rendez-vous.

Lieu de diffusion du savoir, animé par une équipe dynamique dirigée par un officier conservateur, diplômé de l'École du Louvre et en histoire militaire, le musée de la cavalerie constitue un outil pédagogique à la disposition de tous les publics qu’ils soient militaires ou non, actifs, retraités, étudiants ou scolaires, en visites libres ou guidées.

Lieu culturel au service de la Défense, le musée participe aussi à la formation morale des militaires en contribuant au développement et à la diffusion de la spécificité du métier de soldat, du lien armée-nation et de l’identité de l’Arme Blindée Cavalerie, héritière des anciennes troupes à cheval.

Outil de rayonnement et espace de mémoire, le musée se veut enfin une vitrine de l’armée de Terre et de son histoire, qu’il participe à mieux faire connaitre auprès du grand public.

 

Sources : ©Musée de la cavalerie
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Infos pratiques

Adresse

Place Charles de Foucauld - 49400
Saumur
02 41 83 69 23

Site Web : musee-cavalerie.fr

Cimetière Américain de Bretagne

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Cimetière Américain de Bretagne. Source : American Battle Monuments Commission

Ce cimetière de 12 hectares contient les dépouilles mortelles de 4 410 soldats.

Ce cimetière, d'une superficie de 12 hectares a été construit sur le site d'un cimetière provisoire établi peu de temps après la libération de la région, par la 8éme Division d'Infanterie U.S., le 2 août 1944.

Après la guerre, lorsque les cimetières temporaires furent désaffectés par les services américains d'identification et d'inhumation, les dépouilles mortelles des soldats américains morts au combat et dont les familles avaient demandé l'inhumation à l'étranger, furent transférées des cimetières provisoires vers quatorze cimetières permanents.

L'usage des terrains fut concédé à perpétuité au gouvernement américain par le gouvernement français en reconnaissance des sacrifices consentis en libérant l'Europe. La plupart des soldats inhumés ici trouvèrent la mort pendant la libération de la Bretagne, la Percée d'Avranches et les violents combats autour de Saint Lô et de Mortain.

Le cimetière contient les dépouilles mortelles de 4 410 soldats. Ils représentent 43 % des inhumations effectuées à l'origine dans la région.

Les tombes sont réparties en 16 carrés, disposés en rangées concentriques par rapport à la pelouse centrale. Ces morts, qui ont donné leur vie pour leur patrie, viennent de tous les États de l'Union, du District de Columbia, d'Hawaii, d'Alaska mais aussi du Canada. Quatre-vingt-quinze stèles portent l'inscription "Soldat Inconnu", et contiennent les dépouilles mortelles de soldats qui n'ont pu être formellement identifiées. Deux de ces tombes contiennent les dépouilles mortelles de deux soldats qui n'ont pu être identifiés séparément. Dans vingt cas, deux frères reposent côte-à-côte, et deux autres sont enterrés dans des plots voisins.

La Chapelle

La Chapelle, en granit "La Pirye" de la région de Le Hinglé en Bretagne, se compose d'un vestibule, d'une tour, d'une salle mémorial et d'une chapelle. A l'extrémité Est, se trouve la sculpture représentant "Le Triomphe de la Jeunesse sur le Mal", réalisée en calcaire de Chauvigny.

Le Mur des Disparus, légèrement incurvé, soutient la terrasse et porte les noms, grades, unités et états d'origine de 498 Soldats Inconnus. Ils ont donné leur vie pour leur patrie mais leurs corps n'ont jamais été retrouvés ou formellement identifiés. Ceux dont les corps ont été retrouvés sont marqués d'une rosette en bronze.

L'architecte du cimetière et du mémorial est William T. Aldrich de Boston, Massachusetts . les architectes paysagistes Shurcliff & Shurcliff, également de Boston. Lee Lawrie, d'Easton, Maryland, a créé le groupe sculptural "Le Triomphe de la Jeunesse sur le Mal" ainsi que la sculpture au-dessus de la porte d'entrée de la chapelle.

La cérémonie d'inauguration du cimetière, à l'issue de son achèvement, eut lieu le 20 juillet 1956.

 

American Battle Monuments Commission

L'American Battle Monuments Commission (ABMC), fondée par le Congrès des États-Unis en 1923, est une branche autonome du pouvoir exécutif du gouvernement. Elle a pour mission de conserver la mémoire des sacrifices et des exploits des forces militaires américaines là où elles servirent depuis le 6 avril 1917, date de l'entrée des États-Unis dans la Première Guerre mondiale.

 

Brittany American Cemetery

50240 Saint-James - France

Tél. : 02 33 89 24 90

Fax : 02 33 89 24 91

E-mail : brittany@abmc.gov

 

Visites

Ouvert de 9h00 à 17h00. L'entrée est libre et les visites guidées gratuites. Rendez vous au centre d'accueil des visiteurs, afin d'obtenir des renseignements.

Fermé les 25 décembre et 1er janvier.

Accès

Au sud d'Avranches par le A84, à 2 kilomètres du village de Saint James.

 

American Battle Monuments Commission

68 rue du 19 janvier BP 50 92380 Garches

Tel : 01 47 01 37

 

American Battle Monuments Commission

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Infos pratiques

Adresse

50240
Saint-James

Cimetière Américain de Meuse - Argonne

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Le Mémorial. Source : American Battle Monuments Commission

Ce cimetière, d'une superficie de 52 hectares, fût établi le 14 octobre 1918 par le Service des Sépultures de l'armée US sur un terrain reprit par la 32e Division d'Infanterie US (DIUS). Ce territoire fût concédé à perpétuité aux Etats-Unis par le gouvernement français afin d'y établir un lieu de sépulture permanent, sans taxes ni impôts.

14 246 morts sont enterrés dans ce cimetière, en majorité tombés durant les opérations de la 1ère Armée U.S. du 26 septembre au 11 novembre 1918. En 1922, les corps enterrés dans des cimetières temporaires de la région mais aussi des Vosges et de l'Allemagne occupée, furent rapatriés ici pour une sépulture définitive. Beaucoup de ceux qui moururent à Archangel, Russie, furent également enterrés dans ce cimetière. Parmi les tombes, 486 sépultures abritent les restes de soldats qui n'ont pu être identifiés.

Le Memorial

Le Mémorial, un exemple type de l'architecture romane, fait face au nord sur la crête d'une colline en pente douce dominant les tombes. Il est constitué d'une chapelle entourée de deux loggias à l'intérieur desquelles se trouve le Mur des Disparus. Les murs extérieurs et les colonnes sont en pierre d'Euville Coquillier, les murs intérieurs sont en Salamandre Travertine.

Les noms de 954 disparus qui ont donné leurs vies au service de leur patrie et dont les corps n'ont pu être retrouvés ou identifiés sont gravés sur le mur des disparus. Les Architectes de cette nécropole sont York et Sawyer de New York. Les infrastructures, telles que nous les voyons actuellement ont été terminées en 1932. Le cimetière fut inauguré en 1937, vingtième anniversaire de l'entrée des Etats-Unis dans la Première Guerre Mondiale, à l'occasion du Memorial Day.

Ce monument, qui s'élève à près de 60 mètres au dessus des ruines de l'ancien village de Montfaucon, bâti sur le sommet de la colline, domine la campagne avoisinante. Avant d'être repris par les 37ème et 79ème Divisions U.S. le 27 septembre 1918, ce site offrait aux troupes allemandes un remarquable poste d'observation.

Le monument commémore la victoire de la Première Armée U.S. dans l'offensive de Meuse - Argonne, du 26 septembre au 11 novembre 1918, et rend hommage à l'héroïsme de l'armée Française sur le front avant cette période.

Commission Américaine des Monuments de Guerre (ABMC)

Cette agence du gouvernement américain gère 24 cimetières américains et 25 monuments commémoratifs, monuments aux morts et autres lieux de mémoire répartis sur 15 pays. La Commission contribue à concrétiser la vision de son premier président, le général des armées John J. Pershing. Le général Pershing, commandant en chef du corps expéditionnaire américain pendant la Première Guerre mondiale, fit le serment que "le temps ne ternirait pas la gloire de leurs actions".

 

Le monument américain de Montfaucon-Argonne

 

Meuse Argonne American Cemetery

55110 Romagne sous Montfaucon - France

Tél. : 03 29 85 14 18

Fax : 03 29 58 13 96

E-mail : meuse-argonne@abmc.gov

 

American Battle Monuments Commission

68 rue du 19 janvier BP 50 92380 Garches

Tel : 01 47 01 37

 

American Battle Monuments Commission

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Infos pratiques

Adresse

55110
Romagne sous Montfaucon
Tél. : 03 29 85 14 18Fax : 03 29 58 13 96

Horaires d'ouverture hebdomadaires

La chapelle et la réception sont ouvertes de 9h à 17h Ouvert tous les jours (sauf. Les 25 décembre et 1er janvier) de 9h00 à 17h00. L'entrée est libre et les visites guidées gratuites. Rendez vous au centre d'accueil des visiteurs, afin d'obtenir des renseignements.

Fermetures annuelles

Fermé le 1er janvier et le 25 décembre

Musée de la Grande Guerre, Meaux

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© Musée de la Grande Guerre / Y. Marques

Fort d'une collection unique en Europe, le Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux propose un nouveau regard sur le premier conflit mondial (1914-1918), à travers une scénographie innovante illustrant les grandes mutations et bouleversements de la société qui en ont découlé. Un patrimoine exceptionnel à transmettre aux nouvelles générations. Un musée d'histoire et de société, pour découvrir des épreuves passées, mieux comprendre la société d'aujourd'hui et construire le monde de demain.


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  Cover Brochure Musée de la Grande Guerre

 


Le 11 novembre 2011, la Communauté d’Agglomération du Pays de Meaux a inauguré le Musée de la Grande Guerre. Pointe extrême de l’avancée des troupes allemandes et lieu de la première bataille de la Marne, en septembre 1914, Meaux et ses communes voisines possèdent un patrimoine historique non valorisé et jusqu’alors méconnu du grand public pour qui la Grande Guerre n’est pas associée à la région Ile-de-France. La création du musée rappelle donc, en premier lieu, que le front est bien venu jusqu’aux portes de Paris et que le « miracle de la Marne », un mois seulement après le début des hostilités, est la victoire qui va décider de l’évolution et du déroulé du conflit. Au-delà de la légitimité historique de son implantation, le musée, comme tout équipement structurant, assume la fonction de levier de développement pour son territoire. Il participe à façonner une nouvelle image tout en mobilisant des acteurs différents autour d’un projet commun dont les retombées pourront profiter à tous, tant sur le plan culturel et touristique que sur l’animation de réseaux.

Les origines

Le Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux trouve son origine dans la rencontre entre Jean-Pierre Verney, historien autodidacte passionné et passionnant, qui, pendant plus de 45 ans, a rassemblé quelques 50 000 pièces et documents sur la Première Guerre mondiale, constituant l’une des plus importantes collections privées européennes et Jean-François Copé, président de la Communauté d’agglomération. Ce dernier a fait le pari d’acquérir cette collection en 2005 et de créer un musée sur la Première Guerre mondiale, alors même que Jean-Pierre Verney s’apprêtait à la vendre à l’étranger ne trouvant aucune collectivité prête à l’accueillir. L’échelle de l’agglomération (18 communes, 85 000 habitants) s’est naturellement imposée pour porter ce projet puisqu’un certain nombre de villages qui la compose porte les traces encore visibles de la bataille de la Marne (monuments, cimetières, nécropoles…), dont la tombe du poète français Charles Péguy, tombé le 5 septembre 1914.

Un musée à hauteur d’homme

Dès sa conception, le Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux, a été imaginé pour s’adresser à tous les visiteurs. Son architecture audacieuse et sa muséographie contemporaine, à la fois didactique, sensible et immersive participent ainsi à le rendre accessible au plus grand nombre.  Cette proximité avec les visiteurs s’explique en partie par la volonté d’aborder le conflit à hauteur d’homme : la vie quotidienne des soldats, bien sûr, mais aussi celles des femmes et des enfants dans un aller-retour permanent entre le front et l’arrière. Toutes les nations qui ont participé à la guerre sont également présentées, notamment à travers la collection d’uniformes, mais c’est pour mieux tendre vers une universalité de la souffrance et de la violence, quel que soit le camp de part et d’autre du no man’s land.

L’objet au cœur du parcours

Le parcours est volontairement ouvert et non contraint : ceci permet à chaque visiteur de faire son propre cheminement, construisant ainsi sa propre histoire. Le parcours principal, qui présente en symétrie la bataille de la Marne de 1914 et celle de 1918, traduit de manière évidente pour le visiteur le passage du XIXe au XXe siècle. Entre ces deux grandes batailles de mouvement de début et de fin de guerre, la présentation de la guerre de position avec son front constitué de tranchées explicite la notion d’enlisement. Cet espace déployé dans la grande nef du musée permet de présenter de gros matériels (camions, avions, char, pièces d’artillerie…), faisant du musée le lieu unique où l’on peut découvrir la diversité des objets et documents qui témoignent du conflit. Ce parcours principal est complété par un parcours thématique : huit espaces abordent des sujets transversaux au conflit (une guerre nouvelle, corps et souffrances, la mondialisation, une société mobilisée….) multipliant les points d’entrée. La muséographie est différente pour chacun des espaces, rompant ainsi la monotonie de la découverte et créant des ambiances qui relancent l’intérêt du visiteur. Bien évidemment, l’objet de collection est au cœur du dispositif : il fait sens, il prend sens dans son rapport à l’espace et dans le dialogue qu’il instaure avec tous les supports de médiation pour, au final, toucher le visiteur et l’interroger sur sa propre mémoire. Comme on réveille l’intérêt, comme on suscite la curiosité, le musée amène chacun à s’interroger sur sa propre histoire personnelle.

Une médiation innovante

Si dès l’extérieur du musée, le visiteur est interpellé par une ambiance sonore, à l’intérieur des objets à toucher jalonnent tout le parcours. Issus des collections et appelés « objets martyrs », ils permettent au public d’appréhender les matériaux et les formes. Il en est de même pour les outils de médiation qui ont pour objet de rendre le visiteur acteur de sa visite : des lunettes à porter pour découvrir les vues stéréoscopiques en 3D, des objets à peser pour mesurer le poids du paquetage ou de la corvée de barbelés, des objets à deviner dans des niches archéologiques, des jeux ludo-pédagogiques pour comprendre l’impact économique de la guerre ou découvrir les différentes nations belligérantes, des bornes interactives pour approfondir la découverte de la collection… Autant de moyens de rendre la visite attractive et dynamique, en jouant sur différents sens, afin de faciliter l’immersion du visiteur dans un sujet complexe.

Le Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux est aujourd’hui un lieu incontournable pour découvrir l’histoire du premier conflit mondial et le territoire est devenu une destination du tourisme de mémoire. Les années de commémoration du centenaire confortent cette nouvelle dynamique qui, à n’en pas douter, saura se poursuivre alors que le musée fête ses 10 ans avec une saison exceptionnelle en 2021-2022.

 

Accédez au site internet du Musée de la Grande Guerre

 

Sources : © Musée de la Grande Guerre
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Infos pratiques

Adresse

Rue Lazare Ponticelli (Route de Varreddes) 77107
Meaux
01 60 32 14 18

Tarifs

- Plein tarif : 10 €- Etudiants, séniors + 65 ans, anciens combattants, militaires, visiteurs en groupes (à partir de 15) : 7 €- - de 26 ans, demandeurs d’emploi, titulaires des minimas sociaux : 5 €- Forfait famille 2 adultes + 2 jeunes de – de 18 ans : 25 € (+ 2 € par enfant supplémentaire)- Pass’annuel : 27 € adulte, 12 € - de 26 ans- Gratuité : - de 8 ans, journalistes, professionnels du tourisme IDF, conservateurs de musée/membres du réseau ICOM, carte Ministère de la Culture, enseignants, accompagnant d’une personne en situation de handicap, membre de la Société des Amis du Musée, dans le cadre d’évènements exceptionnels de promotion à l’initiative de la direction du musée.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Tous les jours sauf le mardi de 9h30 à 18h00 journée continue.

Fermetures annuelles

Fermeture les mardis et jours fériés : 1er janvier, le 1er mai, le 25 décembre

Musée de l'Ordre de la Libération

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Façade du musée. ©Musée de l'Ordre de la Libération

Mémorial consacré aux compagnons de la Libération. Entièrement rénové entre 2012 et 2015.


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  musée Ordre Libération


Le général de Gaulle crée l'Ordre de la Libération en novembre 1940, à Brazzaville. Cette décision, qui intervient quelques mois après l'appel du 18 juin, peut sembler étonnante compte-tenu des préoccupations du moment. Mais le chef des Français libres, qui a compris que la guerre serait longue, souhaite trouver un symbole fort permettant d'encourager et de récompenser ceux qui se montreraient particulièrement méritants dans les combats contre l'occupant nazi. Ce n'est d'ailleurs pas une simple décoration -la croix de la Libération- qui est alors créée mais un ordre sans hiérarchie dont les membres portent le titre de compagnons de la Libération.

Un peu plus de mille croix de la Libération sont attribuées, selon des critères très stricts, par décret du général de Gaulle sur proposition du conseil de l'Ordre que préside le chancelier. En janvier 1946, l'ordre est forclos et les compagnons de la Libération -cette "chevalerie exceptionnelle" - forment dès lors un groupe immuable représentant à jamais la Résistance 1940-1945. En 1965, le général de Gaulle, président de la République, décide de l'installation de l'Ordre de la Libération aux Invalides, haut lieu de la mémoire militaire nationale. Cinq ans plus tard, le Musée de l'Ordre de la Libération ouvre au public.

Le prestige incontestable de l'Ordre a permis de réunir en trente ans, en un même lieu, des collections d'une très grande richesse. Cette richesse doit beaucoup à la diversité des 1 061 compagnons de la Libération qui, à travers toutes les formes de la résistance active, rassemble aussi bien l'instituteur que l'aumônier militaire, le tirailleur africain que le général d'armée, l'étudiant que l'ouvrier, mais également 18 unités combattantes et 5 communes françaises.

Ces collections -formées essentiellement d'objets et documents personnels donnés par les compagnons et par leur famille- témoignent de l'engagement et des épreuves traversées. Véritable vitrine de l'Ordre, le musée présente dans son exposition permanente plus de 4 000 pièces qui, à travers trois espaces (France libre, Résistance intérieure, Déportation), illustrent le parcours des compagnons. Si de nombreuses pièces sont exceptionnelles par leur rareté, elles le sont aussi par les personnalités auxquelles elles se rattachent. Le visiteur peut notamment y voir les vêtements civils et la tenue de sous-préfet de Jean Moulin, la vareuse du commandant -futur général- Leclerc, des fanions pris à l'ennemi sur les champs de bataille d'Afrique et d'Europe, le blouson de vol de Pierre-Henri Clostermann, les premiers pavillons de marine de la France Libre, des dessins originaux réalisés dans les camps de concentration, des tracts, journaux et postes-émetteurs clandestins...

La salle d'honneur du musée est consacrée au général de Gaulle, fondateur et grand-maître de l'Ordre. Elle expose des objets personnels, l'ensemble de ses décorations françaises et étrangères, sa seule tenue complète existante et certains de ses manuscrits de guerre les plus importants, parmi lesquels le texte original de l'affiche A tous les Français classé en 2005 par l'UNESCO. Musée d'objets, le Musée de l'Ordre de la Libération est pour cela un complément évident du Musée de l'Armée rénové et de l'Historial Charles de Gaulle dont la conception résolument moderne repose -elle- uniquement sur l'image et sur le son.

Un lieu de mémoire et d'histoire

Avec la disparition progressive des compagnons, le musée est devenu le centre de l'action mémorielle menée par l'Ordre de la Libération. Fort de son implantation aux Invalides, il reçoit en moyenne 100 000 visiteurs par an et développe de multiples actions pédagogiques (préparation au Concours national de la Résistance et de la Déportation, visites commentées pour les 3èmes, 1ères et Terminales, questionnaire pour les élèves du primaire...). Lieu de mémoire et d'histoire, le musée est aussi un centre de documentation et de recherches qui gère les archives de l'Ordre et les dossiers des compagnons de la Libération, une bibliothèque (4 000 titres) et une photothèque (10 000 photographies).

Le Musée est également présent sur le web grâce au site Internet de l'Ordre qui présente, notamment, une notice biographique pour chaque compagnon de la Libération ainsi qu'une sélection d'objets et de documents parmi les plus significatifs des collections du Musée.

 

Préparer sa visite
 

L'entrée des visiteurs se fait par le musée de l'Armée. Le billet donne accès au musée de l'ordre de la Libération ainsi qu'aux autres établissements du site :

- Musée de l'Armée - Musée des Plans-Reliefs - Tombeau de Napoléon Ier - Certaines expositions temporaires

Le musée met tout en œuvre pour transmettre la mémoire des Compagnons aux petits comme aux grands. Un parcours interactif et explicatif, à destination des enfants et de leurs parents, est associé à des objets ciblés pour une découverte ludique des collections.

 

Les entrées du musée

    Par l'esplanade des Invalides
    129 rue de Grenelle 75007 Paris
    Par la place Vauban
    Place Vauban 75007 Paris
 

Musée de l'Ordre de la Libération

  

Renseignements :

01 80 05 90 82

secretaire.musee@ordredelaliberation.fr

 

Adresse postale : Musée de l'Ordre de la Libération - 51 bis bd de Latour-Maubourg - 75700 PARIS cedex 07

 

 

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Infos pratiques

Adresse

129, rue de Grenelle - Hôtel national des Invalides - 75007
Paris
01 80 05 90 82

Tarifs

Plein tarif : 9,5 €Tarif réduit : 7,5 € (groupes, étudiants - de 26 ans, anciens combattants, familles nombreuses)Gratuit : - de 18 ans, jeunes de 18 à 25 ans résidents ou ressortissants de l'Union européenne, demandeurs d'emploi et bénéficiaires des minima sociaux (sur présentation d'un justificatif de moins de trois mois), handicapés, étudiants de l'école du Louvre en histoire et histoire de l'Art, personnel du ministère de la Défense.Accessible avec la carte Paris Museum Pass

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er avril au 31 octobrede 10 h à 18 hDu 1er novembre au 31 marsde 10 h à 17 h

Fermetures annuelles

Fermé tous les premiers lundi du mois (sauf en juillet, août et septembre) et 1er janvier, 1er mai, 18 juin et 25 décembre

La Tour Bellanda

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La Tour Bellanda. Source : http://www.nicetourisme.com

La Tour Bellanda, sise sur la commune niçoise, garde la baie des Anges, au sud du parc du château.

La Tour Bellanda, sise sur la commune niçoise, dans les Alpes-Maritimes, garde la baie des Anges, au sud du parc du château.

Défense médiévale installée sur une ancienne acropole, elle est a été transformée à partir de 1825 en simple belvédère. Berlioz y aurait composé en 1831 l'ouverture du Roi Lear.

La tour a abrité le musée naval jusqu'en 2006, il est actuellement fermé.

 

Galerie de la tour Bellanda

Colline du Château

Tél: 33 (0) 497 13 23 95

Ouverture de 10h à 18h sauf dimanche et certains jours fériés, entrée gratuite.

 

Office du tourisme de Nice

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

Place du 8 mai 1945 parc du château 06300
Nice
04 97 13 23 95

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er avril au 31 mai et du 1er au 30 septembre:de 8h à 19h. Du 1er juin au 31 aout: de 8h à 20h. Du 1er octobre au 31 mars: de 8h à 18h

Musée lieu de Mémoire en Yvelines

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Le musée. Source : Association Lieu de Mémoire en Yvelines

Ce musée évoque, par l'image et la documentation, les lieux de mémoire en Yvelines...

Historique

Il y a peu de lieux en Yvelines où les guerres du siècle dernier sont évoquées par l'image et la documentation. A Versailles, un conseil collégial composé de personnalités civiles et militaires a été constitué pour concevoir ce projet en créant une association qui a pris pour dénomination : "Lieu de mémoire en Yvelines".

Un espace a été recherché pour créer une exposition permanente de présentation, de documentation et d'objets relatifs à cette période, dans le cadre du devoir de Mémoire. Grâce à l'appui et au concours du ministère de la défense, l'autorité militaire a mis à sa disposition des locaux jouxtant le cercle-mess de Versailles-Satory.

Ancienne caserne du début du XIXe siècle, le quartier de Croy est localisé au centre de Versailles. Classé monument historique, il présente une vaste cour pavée qui donne accès à différents bâtiments. L'entrée du quartier est encore visible au numéro 5 de la rue royale.

Le musée

Un espace a été réservé à la guerre de 1914-1918.

Des espaces présentant les différentes phases de la guerre 1939-1945 dans la chronologie des événements rappellent : 

  • La déclaration de guerre le 3 septembre 1939 .
  • La période 39-40, l'occupation allemande .
  • L'appel du 18 juin 1940 du général de Gaulle .
  • L'épopée de la France libre et des Cadets .
  • L'Outre-Mer avec les combattants d'Afrique Noire, de Madagascar, des Iles, les colons d' Afrique du Nord, les musulmans d'Algérie, de Tunisie, du Maroc, les goumiers .
  • Les représentants des 47 nations enrôlées dans la Légion étrangère .
  • Les évadés de France et des camps de prisonniers, les compagnons des Maquis et de la Résistance.

Et tous ceux qui ont été torturés, déportés ou qui ne sont pas revenus.

 

Renseignements pratiques :

Seules des visites groupées de membres d'associations reconnues, de groupes d'élèves des écoles accompagnés de leurs professeurs ainsi que des demandes particulières ont accès à ce lieu de mémoire.

Un responsable accompagnera les visiteurs qui auront préalablement pris contact avec le Lieutenant-colonel (ER) Francis FAIT* pour déterminer une date de visite. 

*Tél : 01 30 46 41 32 . 06 88 24 88 25 - Courriel : francis.fait@infonie.fr 

Les visiteurs sont accueillis gracieusement 

 

Musée "Lieu de Mémoire en Yvelines" (78)

30 avenue de sceaux Quartier de Croy

78000 Versailles

 

Accès

handicapé - RER C Gare Rive Gauche - Bus Phebus

 

Correspondance

Madame d'Albignac Hespérides des Manèges

8, avenue du général de Gaulle - 78000 Versailles

 

 

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Infos pratiques

Adresse

30 avenue de sceaux Quartier de Croy 78000
Versailles
Lieutenant-colonel (ER) Francis FAIT12, rue du 11 novembre78690 Les Essarts le RoiTél : 01 30 46 41 32 . 06 88 24 88 25

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites groupées de membres d'associations reconnues, de groupes d'élèves des écoles accompagnés de leurs professeurs ainsi que des demandes particulières sur rendez-vous

Musée d'Art et d'Industrie

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Musée d'art et d'industrie. Vue extérieure. Source : http://www.musee-art-industrie.saint-etienne.fr/

Ce musée présente les différentes facettes de la passementerie, des expositions provisoires et des armes de toutes époques.

Le Musée d'Art et d'Industrie (MAI), inauguré le 8 décembre 2001 après avoir été rénové et agrandi, présente sur quatre niveaux, des cycles de toutes les époques, les différentes facettes de la passementerie, des expositions provisoires et des armes de toutes époques.

Par ses trois grandes collections, le Musée d'Art et d'Industrie propose une approche concrète de la création industrielle.

La municipalité, soucieuse de développer l'instruction de la jeunesse essentiellement ouvrière et artisanale, acquit en 1833 les collections du cabinet Eyssautier qui constituèrent le premier fonds du musée. Il se développa ensuite progressivement par la création, en 1851, de la première section technique (acquisition de collection d'armes et d'armures du Maréchal Oudinot), en 1870 de la section de Rubannerie, en 1929 de la section de la Mine, en 1948 de la section du cycle.

En 1861, les industriels de la région créent le Musée de la fabrique afin de soutenir la création dans ses aspects techniques et esthétiques. Dans un cadre rénové, le MAI conserve ses objectifs originaux par la prise en compte des transformations de la structure industrielle et culturelle régionale.

Le fonds documentaire du musée comprend des monographies, de la littérature grise, des témoignages, des périodiques, qui complètent les archives privées, la collection iconographique de cartes et plans, de 30 000 photographies, de cartes postales d'époque, les témoignages oraux et films, ainsi que les collections de cycles, d'armes et de rubans.

Le Musée d'Art et d'Industrie s'attache à l'inventaire et à la collecte du patrimoine industriel, architectural, artisanal, historique et ethnographique.

La constitution d'un fonds de collection et d'une documentation ordonnés, qui rassemblent les traces de l'histoire industrielle depuis plus d'un siècle, offre aux chercheurs une source inestimable d'analyse des techniques et des arts industriels.

Le musée conserve uniquement les archives qui ont une relation directe avec les fonds. La collection d'armes, du parcours des chevaliers au savoir-faire des armuriers, relate l'un des pans les plus riches du patrimoine local.

Le visiteur pourra ainsi s'attarder devant l'armure du roi François 1er, le fusil offert à Napoléon par Romain Peurrière, les pistolets des Mousquetaires ou les armes de chasse du roi Louis XV, les modèles réduits de canon destinés à l'enseignement militaire, ou les armes indiennes et orientales des XVII et XVIIIe siècles.

Parmi les personnalités stéphanoises incontournable, Etienne Mimard (1862-1944), compagnon armurier qui s'était fixé à St Etienne apporta un renouveau à l'arquebuserie régionale. Il lança la vente par correspondance, le Chasseur Français, modernisa par la mécanisation la fabrication des armes, brevetant de nombreux modèles dont le "Fusil sans chien idéal" en 1887.

 

Musée d'Art et d'Industrie

2 Place Louis Comte - 42000 Saint-Etienne

Tél : 04 77 49 73 00 - Fax : 04 77 49 73 05

E-mail: mai.musee@saint-etienne.fr

 

Service des Publics Tél : 04 77 49 73 06

Service réservation Tél : 04 77 49 73 20

www.musee-art-industrie.saint-etienne.fr/

 

Horaires

Le musée est ouvert tous les jours du mercredi au lundi de 10h à 18h . Il est fermé les mardis et les 1er janvier, 1er mai, 14 juillet, 15 août, 1er novembre, 25 décembre.

L'accueil des groupes est possible de 9h à 18h.

 

Association des Amis du Musée

2 place Louis Comte - 42000 Saint-Étienne

Tél : 04 77 49 73 00

E-mail : aamai@wanadoo.fr

 

Ville de Saint-Etienne

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Infos pratiques

Adresse

2 Place Louis Comte 42000
Saint-Etienne
04 77 49 73 00

Tarifs

Visite libre: 4, 70€ / 3, 90€Visite guidée 6,00 / 4,50 €Pour les groupes à partir de 10 personnes : 5,20 € Gratuit pour les -12 ans

Horaires d'ouverture hebdomadaires

De 10h à 18h

Fermetures annuelles

Les mardis et les 1er janvier, 1er mai, 14 juillet, 15 août, 1er novembre et 25 décembre.

Cimetière Militaire du Faubourg d'Amiens - Arras

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Cimetière Militaire du Faubourg d'Amiens. Source : Jean-Pierre Le Padellec SGA/DMPA

Ce cimetière abrite 2651 tombes et sur le mur d'enceinte figure les noms des 35 942 disparus lors des batailles d'Arras.

Arras et la Première Guerre mondiale (1914-18)

Arras fut au coeur des affrontements durant toute la Première Guerre mondiale. Tombée aux mains des Allemands en 1914 mais reprise par les Français, sa défense fut assurée dès le printemps 1916 par le Corps Expéditionnaire Britannique (B.E.F. en anglais). Presque rasée en surface, la ville était devenue une cité souterraine organisée en un dédale de galeries de plusieurs kilomètres (les "boves ") qui furent utilisées pour la grande offensive de 1917. Début avril, au petit matin, 20 000 soldats britanniques émergèrent dans les tranchées allemandes des alentours dans la surprise la plus totale, saisissant même des officiers pendant leur petit-déjeuner.

Pour les forces du Commonwealth, ce fut un véritable massacre : 159 000 hommes perdus en 39 jours, soit plus de 4 076 morts par jour. La plus lourde au niveau des pertes, cette offensive fut néanmoins une victoire militaire importante, peut-être la seule des Alliés en 1917. En 1918, les Allemands tentèrent de reprendre Arras, en vain.

Dans l'enceinte du cimetière, tous les hommes sont égaux. Les mémoriaux étant crées dans cet esprit, soldats et officiers reposent ici côte à côte. La Croix du Sacrifice symbolise la Foi de la majorité -Chrétienne- alors que la Stèle du Souvenir s'adresse aux autres croyances et aux athées.

Utilisé dès mars 1916 par les forces britanniques, le cimetière fut agrandi après l'Armistice par le rapatriement de tombes situées alors sur le champ de bataille et dans deux petits cimetières des environs. Il regroupe 2 651 sépultures de soldats du Commonwealth ayant combattu pendant la Première Guerre mondiale. A celles-ci s'ajoutent 30 tombes de guerre d'autres nationalités, principalement allemande. Sept tombes datent de la Deuxième Guerre mondiale, lorsque Arras servait de Quartier Général aux troupes britanniques jusqu'à l'évacuation de la ville le 23 mai 1940. Alors aux mains des Allemands, elle fut reprise par les Alliés le 1er septembre 1944.

Pour ceux qui n'ont pas de tombe connue

Le cimetière abrite un mémorial qui rend hommage à plus de 35 000 soldats disparus et dont les corps n'ont pas été retrouvés. Ces hommes combattirent dans de terribles conditions, affrontant des machines de guerre plus meutrières que jamais. Venant du Royaume-Uni, d'Afrique du Sud et de Nouvelle-Zélande, ils sont tous tombés dans le secteur d'Arras entre le printemps 1916 et le 7 août 1918, veille de la Marche vers la Victoire. Les soldats canadiens et australiens morts pendant cette période sont commémorés aux mémoriaux de Vimy et de Villers-Bretonneux. Un mémorial distinct rend hommage à ceux tombés pendant la bataille de Cambrai en 1917.

Le Mémorial des Flying Services (Armée de l'Air) porte les noms d'environ 1 000 hommes du Royal Naval Air Service, du Royal Flying Corps et de la Royal Air Force (fusion du RNAS et du RFC en avril 1918), qui ont été abattus sur le front occidental et n'ont pas de tombe connue. Pour les pilotes engagés dans la bataille d'Arras, avril 1917 restera le mois sanglant ("Bloody April") où l'espérance de vie était descendue de trois semaines à 17h30. Redoutable d'efficacité, l'aviation allemande avait décimé en un mois un tiers des forces du RFC.

 

Cimetière Militaire du Faubourg d'Amiens

Boulevard du général de Gaulle 62000 Arras

 

Office de tourisme d'Arras

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Infos pratiques

Adresse

Boulevard du général de Gaulle 62100
Arras

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Cantigny

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Plaque. – Détail du monument de la 1ère Division US. Source : www.usmilitariaforum.com

La bataille de Cantigny en mai 1918, est la première bataille américaine majeure de la Grande Guerre.

La bataille de Cantigny, qui se déroule du 28 au 31 mai 1918, reste extrêmement importante dans l'histoire des Etats-Unis car elle est la première bataille américaine majeure de la Grande Guerre.

La bataille de Cantigny a aidé à contenir les offensives allemandes du printemps 1918, a redonné confiance au moral des Alliés et a démontré l'aptitude au combat du soldat américain. Le général John J. Pershing écrit "C'était une question de fierté pour la Force Expéditionnaire Américaine que les troupes de cette division, dans leur première bataille... affichent la force morale et le courage de vétérans, tiennent le terrain gagné, et refusent à l'ennemi le plus petit avantage".

Plus de 1 000 soldats américains ont été mis hors de combat durant cette bataille dont 199 sont morts. A Cantigny, la 1ère Division débute une série de succès américains puissamment amplifiée par l'héroïque position des 2e et 3e Divisions US le long de la Marne, quelques jours plus tard. Avec près d'un million d'Américains en France à cette période, le moral des Alliés allait changer, passant d'un esprit défaitiste à la certitude de la victoire prochaine. Cantigny est la première bataille de la 1ère Division américaine (de nos jours la 1ère Division d'Infanterie) qui se distinguera encore en 1944, pendant l'assaut, le 6 juin, sur la plage d'Omaha Beach en Normandie.

De nombreux Américains célèbres ont servi à Cantigny, dont George C. Marshall, chef d'état-major de l'armée durant la Seconde Guerre mondiale puis Secrétaire à la Défense et aux Affaires Etrangères et qui mettra en place le Plan Marshall. Robert R. Mc Cormick, propriétaire du journal le Chicago Tribune, changera à son retour aux Etats-Unis le nom de sa propriété pour l'appeler Cantigny. A son décès, cette propriété sera transformée en un parc ouvert au public pour respecter ses dernières volontés, ainsi qu'une fondation qui porte son nom et un musée dédié à l'histoire de la 1ère Division, de 1917 à nos jours, à Wheaton dans l'Illinois. Plusieurs monuments rappelant ces faits d'armes se dressent aujourd'hui à Cantigny, dans la Somme. Un petit musée privé renfermant les vestiges de cette bataille est également visible sur rendez-vous.

 

Office de tourisme "Pays de Parmentier"

5 Place du Général de Gaulle 80500 Montdidier

Tél : +33 (0) 322 789 200 Fax : +33 (0) 322 780 088 E-mail : ot-montdidier@orange.fr

 

Comité du tourisme de la Somme

Tourisme du Pays Parmentier

 First Division Museum

La Somme 14-18

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Infos pratiques

Adresse

5 Place du Général de Gaulle 80500
Montdidier
Tél : +33 (0) 322 789 200Fax : +33 (0) 322 780 088

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Fort de Bron

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Entrée principale du fort de Bron. Source : ©PHILDIC

Ce fort était chargé d'interdire à un ennemi éventuel débouchant des hauteurs de Chassieu ou de St-Priest, d'avancer vers Lyon.

Il était chargé, grâce à l'armement qu'il comportait (pièces de 155mm, ou 120 mm - mortiers de 220mm) d'interdire à un ennemi éventuel débouchant des hauteurs de Chassieu ou de St-Priest, de s'avancer vers Lyon, ou d'installer ses propres canons qui auraient pu, alors, bombarder la ville. De forme trapézoïdale, bien caractéristique de la fortification polygonale, il est protégé sur tout son périmètre par un fossé sec qui interdit tout investissement du massif central par un assaut d'infanterie. Ses locaux sont recouverts d'une masse de terre afin d'encaisser les effets des projectiles (couche d'éclatement).

En cas de guerre, sa garnison était portée à 841 hommes artilleurs et fantassins. Plus de 1500 m² de magasins divers abritaient les approvisionnements en munitions, vivres, combustibles, matériels, etc.

Historique

Assez rapidement les progrès de l'artillerie rendirent ce type de fortification obsolète, et inadapté. Néanmoins le rôle de dissuasion qui est celui de toute forteresse ne fut jamais totalement effacé.

Il reste partiellement armé jusqu'en 1914. Après 1920, il n'assure plus qu'un rôle logistique au profit de la base aérienne proche. Il sera occupé par les troupes allemandes en 1942, et finira par être cédé à la COURLY (communauté urbaine de Lyon) en 1975, pour servir de support à de gigantesques réservoirs d'eau. La ville de Bron l'utilise pour entreposer du matériel municipal et possède un bail emphytéotique (bail de longue durée moyennant paiement d'une redevance modique) accordé par la COURLY.

L'Association du fort de Bron, créée en 1982, réunit les personnes et les associations désireuses de contribuer à l'aménagement, la mise en valeur, et l'animation de ce lieu. Son conseil d'administration, où siègent en permanence deux élus de la commune de Bron, définit les tâches à entreprendre et participe aux travaux de recherche menés par la municipalité sur les projets d'avenir. Un parcours sportif et un circuit de promenade ont été réalisés. Un programme pluriannuel permet la restauration et la conservation du Fort : accès à la majeure partie des fossés, mise à disposition de certaines salles du Fort, ouverture temporaire et partielle de l'intérieur pour les manifestations culturelles, associatives, théâtrales.

L'association s'attache particulièrement à la mise en valeur du patrimoine historique que constitue ce témoin d'une architecture militaire de la fin du XIXème siècle. Elle organise tous les premiers dimanches de chaque mois en période d'hiver de 13h30 à 16h30 et en période d'été de 14h à 17h, des visites gratuites et commentées du Fort et de son musée. Elle organise aussi des visites ponctuelles pour les associations et les scolaires (la demande doit être faite à la mairie au service d'action culturel).

Elle participe aux journées du Patrimoine et organise une exposition artisanale le premier samedi et dimanche d'octobre. Le Fort de Bron fait partie du système de défense fortifié, mis en place aux alentours de Lyon, après le conflit de 1870, à l'instigation du général Séré de Rivières, responsable des fortifications au niveau national. Une salle du Fort porte son nom. Un musée est en train de prendre place avec l'apport de nouveaux documents et de photos d'époque ainsi qu'un visuel montrant les différentes parties du fort.

 

Fort de Bron

Avenue Maréchal de Tassigny 69500 Bron

 

Association du fort de Bron

Bt 74 Maison des sociétés square Grimma 69500 Bron

Tél. : 06 60 65 25 23

E-mail : chaandre@numericable.fr

 

Fort de Bron

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

Avenue Maréchal de Tassigny 69500
Bron
Tél. : 06 60 65 25 23

Horaires d'ouverture hebdomadaires

tous les premiers dimanches de chaque mois en période d'hiver de 13h30 à 16h30 et en période d'été de 14h à 17h, en après midi.

Mémorial de la Shoah

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Le Mémorial de la Shoah. ©Mémorial de la Shoah

Situé à Paris dans le quartier du Marais, il est aujourd'hui l'institution de référence en Europe pour la Shoah.


Consulter l'offre pédagogique du mémorial >>>  mémorial Shoah


Le Mémorial de la Shoah a ouvert au public le 27 janvier 2005 à l'occasion du soixantième anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz et de la Journée européenne de la mémoire de l'Holocauste et de la prévention des crimes contre l'humanité.

Situé à Paris dans le quartier historique du Marais, il est aujourd'hui l'institution de référence en Europe pour la Shoah.

Comprendre le passé pour éclairer l'avenir, telle est la vocation de ce lieu, à la fois lieu de mémoire, musée et centre de documentation.

Ouvert à un large public et diversifié, il offre de nombreux espaces et activités : une exposition permanente sur la Shoah et l'histoire des Juifs en France pendant la Seconde Guerre mondiale, un espace d'expositions temporaires, un auditorium programmant des projections, des colloques, des débats, des présentations d'ouvrages..., le Mur des Noms où sont gravés les noms des 76 000 hommes, femmes et enfants juifs déportés depuis la France entre 1942 et 1944 . le Mur des Justes sur lequel figurent les noms des 2 693 Justes ayant protégé ou sauvé des Juifs, en France, pendant l'occupation nazie . la crypte, lieu de recueillement où ont été disposées des cendres de victimes d'Auschwitz et du ghetto de Varsovie . le Centre de documentation juive contemporaine (un million de pièces d'archives, 90 000 photographies et 50 000 ouvrages) et sa salle de lecture, un espace multimédia, des espaces pédagogiques où se déroulent des ateliers pour enfants et des animations pour les classes d'enseignants, une librairie.

Destiné à accueillir tous les publics, le Mémorial de la Shoah contribue à l'enseignement d'un crime unique dans l'histoire de l'humanité mais aussi participe à l'éducation et à la réflexion sur la tolérance, la liberté et la démocratie.

 

Mémorial de la Shoah

17 rue Geoffroy l'Asnier 75004 Paris

Tél. : +33 (0)1 42 77 44 72 (standard et serveur vocal)

Fax. : +33 (0)1 53 01 17 44

E-Mail: contact@memorialdelashoah.org

 

Horaires d'ouverture

Le musée est ouvert tous les jours, sauf le samedi, de 10h à 18h, et le jeudi jusqu'à 22h.

 

Fermeture

Fermé les 1er janvier, 1er mai, 14 juillet, 15 août et 25 décembre et certains jours de fêtes juives.

 

Les salles de lecture et le centre d'enseignement multimédia sont ouverts tous les jours, sauf le samedi, de 10h à 17h30, et le jeudi jusqu'à 19h30.

 

Mémorial de la Shoah

 

 

 

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Infos pratiques

Adresse

17 rue Geoffroy l'Asnier 75004
Paris
01 42 77 44 72

Tarifs

Exposition temporaire : Entrée libreAuditorium : Plein tarif : 5€ / tarif réduit : 3€Ateliers pour enfants : 6€

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours, sauf le samedi, de 10h à 18h, et le jeudi jusqu'à 22hVisites guidées :Individuels : Visite gratuite tous les dimanches à 15 h sans réservation préalable. Visite gratuite en anglais chaque deuxième dimanche du mois.Groupes : 49€ / groupe. Sur réservation uniquement.

Fermetures annuelles

Fermeture le samedi, certains jours fériés nationaux et certains jours de fêtes juives

Le fort de Villiers

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Carte postale. Source : Association de Sauvegarde du Fort de Villiers

Le fort de Villiers est l'un des témoins des fortifications de Paris et de l'histoire de la Troisième République.

"Tête de pont de la Marne" (Noisy-le-Grand - 93)

1871.

La première ceinture des forts construits sensée protéger la capitale de l'ennemi prussien n'a pas permis d'éviter la défaite de 1870.

21 mars 1874.

En quelques semaines, les troupes de Bismarck déferlaient sur Paris, les armées de l'Empire avaient capitulé, Napoléon III avait été fait prisonnier, et l'armistice, signé en janvier 1871, aboutissait à l'annexion de l'Alsace-Lorraine à l'Empire allemand. Le 21 mars 1874, le projet de la commission de l'armée est adopté à l'Assemblée nationale par 386 voix contre 191.

La loi du 27 mars 1874 relative aux nouveaux forts à construire autour de Paris autorise le Premier Ministre, Adolphe Thiers, à ériger une "ceinture" fortifiée autour de Paris dans un projet global de fortification dont la mise en oeuvre est confiée au général Séré de Rivières, alors Directeur du Génie : "Pour cela on devra occuper, probablement entre Noisy-le-Grand et Villiers, une position formant tête de pont, et couvrant à la fois les débouchés des ponts de Brie, de Nogent, de Joinville et de Champigny.

L'ouvrage construit sur ce point protégera de la manière la plus efficace les abords du fort de Nogent, et se reliera à la ligne Chelles-Vaujours". 60 000 000 francs de l'époque (un franc germinal = 1,42 euro en 2007) ont été consacrés aux travaux et aux acquisitions de terrains.

De 1874 à 1881, 18 forts, 34 batteries de défense et 5 redoutes ont été édifiés autour de Paris. La partie Est de cette défense était constituée du fort de Villiers aujourd'hui situé sur la commune de Noisy-le-Grand (1878-1880), du fort de Champigny (1878-1880), et du fort de Sucy (1879-1881).

 

Un décret d'application du 31 décembre 1877 mit en oeuvre les dispositions relatives à l'édification du fort de Villiers sur la commune de Noisy-le-Grand (à l'époque en Seine et Oise), désigné à l'origine "Tête de pont de la Marne".

Construit sur les hauteurs des berges de la Marne à 111 mètres d'altitude, l'ouvrage devait empêcher l'ennemi de s'y établir. Les travaux commencèrent en 1878 et furent achevés en 1880. Le plan de délimitation et de bornage de zone de servitudes et de polygone exceptionnel approuvé par le ministre de la guerre en date du 18 octobre 1882, fut arrêté et homologué par décret en date du 10 septembre 1883.

Le budget pour l'édification du fort de Villiers avait été évalué à 11 000 000 francs pour les travaux et 1 000 000 francs pour les acquisitions de terrains.

Le fort de Villiers aujourd'hui

Propriété du Ministère de la Défense puis de l'établissement public EPAMARNE, celui-ci l'a cédé en juillet 2001 à la commune de Noisy-le-Grand. L'espace formé dans ses limites actuelles par le fort de Villiers couvre environ quatre hectares - 7 hectares à l'origine - en bordure de l'autoroute A4 sur la commune de Noisy-le-Grand, dans le quartier du Montfort, et en limite territoriale avec la commune de Villiers-sur-Marne, au sud de la Seine Saint-Denis. Des associations sportives y ont été hébergées jusqu'en décembre 2007.

Depuis, son accès est interdit par arrêté municipal de péril notamment à cause de l'état de la passerelle d'accès et des arbres morts ou instables depuis la tempête de 2000.

Le fort de Villiers est un des témoins des fortifications de Paris et de l'histoire de la Troisième République, de Louis Adolphe Thiers, Président de la République et chef de l'exécutif de 1871 à 1873, à Patrice de Mac-Mahon, Président de la République de 1873-1879. Il est aussi un témoin de l'évolution de l'architecture militaire, la transition entre l'architecture bastionnée et l'architecture enterrée. L'Association de Sauvegarde du Fort De Villiers (ASFV) crée en mars 2008, s'est donné pour but de promouvoir toutes actions de nature à faire mieux connaître le fort, à l'appui des documents d'archives historiques, photographiques et le projet de favoriser sa conservation et sa mise en valeur.

 

Le fort de Villiers

Avenue Paul Belmondo

93160 Noisy-le-Grand

E-mail : contact@asfv.eu

 

Visites Attention ! Le fort de Villiers n'est pas accessible aux visiteurs. Le site est dangereux et n'est pas sécurisé à ce jour (interdiction administrative de franchissement).

 

Contacter la Mairie de Noisy-le-Grand pour toute demande d'accès.

 

Sources bibliographiques Annales de l'Assemblée Nationale. Projets de loi, propositions et rapports. 1874 Bulletin des lois de la République française. 1874

 

Fort de Villiers

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

Avenue Paul Belmondo 93160
Noisy-le-Grand

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Le fort n'est pas ouvert au public.

Courriel : contact@asfv.eu

La Tour Vauban de Camaret-sur-Mer

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Le Sillon - vue prise de la pointe du Grand Gouin, Camaret-sur-Mer. Source : ©Michael Rapp - License Creative Commons - Libre de droit

La Tour Vauban était destinée à défendre la rade de Brest contre les invasions ennemies et les corsaires.

Érigée près de la chapelle Notre Dame de Rocamadour, à l'extrémité du sillon qui protège le port de Camaret, à l'entrée de la presqu'île de Crozon, la Tour Vauban fait partie d'un complexe stratégique destiné à défendre la rade de Brest contre les invasions ennemies et les corsaires.

Construite entre 1693 et 1696, sous la direction de l'ingénieur Jean-Pierre Traverse, la tour, de 18 mètres de haut sous toiture, comporte quatre niveaux : un sous-sol, un rez-de-chaussée et deux étages.

Au sous-sol, accessible par une trappe, étaient entreposées vivres et poudre.

Les étages supérieurs, desservis par un escalier à vis, abritaient le corps de garde et des logements.

Hexagonale, la tour était percée pour sa défense de créneaux de mousqueterie de type archère. Ses angles d'attaques aigus permettaient de dévier les projectiles. Sa couleur ocre, due à l'enduit à base de brique pilée qui la recouvre, lui vaut également le nom de Tour Dorée.

La tour est flanquée d'une batterie basse semi-circulaire à larges embrasures de onze canons et d'un corps de garde défensif. Un deuxième corps de garde occupait l'emplacement du four à boulets construit ultérieurement. Un pont-levis à flèches donnait accès à l'emprise et une passerelle à la tour.

En juin 1694, la tour, qui n'est pas encore achevée, subit son premier assaut par les Anglo-Hollandais de la Ligue d'Augsbourg qui veulent prendre le contrôle de la rade de Brest. La tour n'est alors armée que de neuf canons et de trois mortiers mais démontre l'efficacité de son système défensif. Débarqués devant Camaret, sur la plage de Trez Rouz, les 1 500 hommes de la coalition sont en quelques heures mis en déroute, subissant de lourdes pertes.

 

Office de tourisme
15, quai Kléber BP 16 29570 Camaret-sur-Mer
Tél. : 02.98.27.87.22

 

Ouvert en saison du 01-07 au 31-08, de 10h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h00 tous les jours
hors saison (avril-septembre) : du mardi au dimanche de 14h00 à 18h00

Tarifs
Adultes : 3 €
Tarif réduit (étudiants, chômeurs, RMistes...) : 2 €
Gratuit pour les moins de 12 ans (hors groupe)

 

Association Vauban

Réseau des Sites Majeurs de Vauban

 

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Infos pratiques

Adresse

Quai Gustave Toudouze 29570
Camaret-sur-Mer
02 98 27 94 22

Tarifs

Plein tarif: 3 €Tarif réduit: 2 € Gratuit : Moins de 12 ans

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Avril à octobre: 14h-17hJuillet et août : 10h-12h / 14h-18h

Fermetures annuelles

Fermé le lundi d'avril à octobre

Les fortifications de Saint-Martin-de-Ré

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Vue aérienne de Saint-Martin-de-Ré. Source : GNU Free Documentation License

1681, Vauban renforce les défenses de l'île par la construction d'une citadelle et d'une enceinte fortifiée.

Faisant face à La Rochelle, l'île de Ré eut à subir à plusieurs reprises les assauts des soldats anglais. Soucieux de protéger les accès de La Rochelle et de Rochefort, Vauban entreprend en 1681 de renforcer les défenses de l'île par la construction d'une citadelle et d'une enceinte fortifiée à Saint-Martin-de-Ré, sur sa côte Nord.

Erigée à l'emplacement d'une forteresse dont les travaux avaient été entrepris en 1627, la citadelle, de plan carré, occupe la partie est de la ville. Son système de défense se compose de quatre bastions, trois demi-lunes et une contre-garde bordés d'un fossé et d'un chemin couvert.

Elle abritait un arsenal, des magasins à vivres et à poudre, des casernes et logements d'officiers... La citadelle ouvre sur la mer par un petit port fortifié. À partir de 1873, elle devient une étape pour les condamnés au bagne en instance de départ pour la Nouvelle-Calédonie, jusqu'en 1897, puis la Guyane, jusqu'en 1938. Elle demeure aujourd'hui une prison pour plus de 400 détenus et ne se visite pas.

Illustration du premier système de Vauban adapté à un site de plaine, le dispositif est accompagné d'une vaste enceinte fortifiée permettant d'héberger la population de l'île, soit quelque 16 000 habitants, ainsi que le bétail, et de stocker vivres et fourrages en cas d'attaque ennemie. En arc de cercle côté terre, elle comporte bastions, demi-bastions à orillons, demi-lunes et contre-garde. Deux portes monumentales, la porte Toiras et la porte des Campani, en constituent les points d'accès. Également bordée d'un fossé et d'un chemin couvert, elle est en outre entourée d'un glacis, plan dégagé incliné vers l'extérieur des remparts d'une portée de canon.

 

Renseignements pratiques :

Office de tourisme de Saint-Martin de Ré

2, quai Nicolas Baudin Ilot du Port - BP 41 17410 Saint-Martin-Ré

Tél. : 05.46.09.20.06

 

Ouvert

  • du 01-07 au 31-08, de 10h à 19h du lundi au samedi et de 10h à 13h et de 15h à 17h le dimanche et les jours fériés
  • du 01.06 au 30.09 : du lundi au samedi de 10h à 13h et de 14h à 18h, le dimanche et les jours fériés de 10h à 13h
  • En mai : du lundi au samedi de 10h à 13h et de 14h à 18h, le dimanche et/ou les jours fériés de 10h à 12h
  • En avril et pendant les congés scolaires : du lundi au samedi de 10h à 12h et de 14h à 18h, le dimanche et les jours fériés de 10h à 12h
  • du 01-10 au 31-03 : de 10h à 12h et de 14h à 18h du lundi au samedi

 

Réseau des Sites Majeurs de Vauban

Association Vauban

 

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Infos pratiques

Adresse

Cours Vauban 17410
Saint-Martin-de-Ré

Tarifs

Visite guidée Plein tarif: 6 € Tarif réduit: 2,50 € Groupes (+ de 20 personnes): 5,5 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre toute l’année. Visite guidé sur réservation le mardi et jeudi à 10h30 pendant les vacances scolaires.

Site et Historial franco-allemand de la Grande Guerre au Hartmannswillerkopf

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© AAA-IllProd

Le Hartmannswillerkopf (également appelé Vieil Armand) est le principal champ de bataille du front des Vosges. Au lendemain de la Grande Guerre, il a été élevé au rang de Monument National par la volonté des Anciens Combattants. Chasseurs et fantassins, parmi lesquels les emblématiques Diables Rouges du 152e régiment d’infanterie de Colmar, s'y sont battus pendant quatre ans face aux troupes allemandes. Ces combats ont causé près de 30 000 pertes (tués, blessés et prisonniers) parmi lesquelles on peut dénombrer 8 000 morts, Français et Allemands confondus.

Situé dans le Massif des Vosges, à 956 mètres d'altitude, le site du Hartmannswillerkopf a été classé au titre des monument historique en 1921. Son champ de bataille, entretenu et valorisé par le Comité du Monument National du Hartmannswillerkopf, est l'un des mieux conservés de France. Quarante-cinq kilomètres de sentiers et de tranchées permettent d'accéder à de nombreux vestiges mais aussi à des monuments et stèles, parmi lesquels un haut-relief dédié au 152e régiment d'infanterie. Cet ensemble unique en fait un véritable musée à ciel ouvert.

Une nécropole nationale a été aménagée en ces lieux au lendemain du conflit. Le cimetière militaire français du Silberloch, inauguré le 1er octobre 1922, se compose de 1 264 tombes de soldats et six ossuaires. Les victimes allemandes des combats ont quant à elles été inhumées au pied de la montagne, dans le cimetière militaire de Cernay et dans la nécropole franco-allemande de Guebwiller.

Le Hartmannswillerkopf accueille également l'un des quatre monuments nationaux de la Grande Guerre. Conçu par l’architecte Robert Danis, on y accède par une tranchée d’honneur. Son élément principal est le monument souterrain composé d’un vestibule d’honneur, dans lequel sont mentionnées les unités françaises et allemandes qui ont combattu en ces lieux. Au cœur de l’édifice se trouve une crypte dédiée aux trois cultes concordataire. On peut y observer une chapelle catholique, surmontée par une statue de la Vierge également due à Bourdelle, ainsi que des autels protestant et juif. Au centre se trouve un ossuaire recouvert d'un bouclier en bronze qui abrite les restes de soldats inconnus. Le monument est surplombé par un autel de la Patrie, construit au centre d’une vaste esplanade de pierre. Identique à celui aménagé sur le Champ de Mars à Paris en 1790, il symbolise la levée en masse des volontaires accourus pour la défense de la République. Les blasons des villes qui ont participé au financement de l'ensemble monumental y sont mentionnés. Ce monument national fut officiellement inauguré par le président Albert Lebrun le 9 octobre 1932.

La croix pour la paix en Europe, positionnée le sommet géographique, complète cet ensemble. Haute de 20 mètres, elle prolonge le mémorial vers les sommets environnants.

Cet ensemble commémoratif est complété depuis 2017 par l’Historial franco-allemand de la Grande Guerre. Établissement à la fois historique, mémoriel et pédagogique, il offre une vision globale de la Première Guerre mondiale en mettant en avant les spécificités de la guerre de montagne. L'exposition permanente s'articule autour de la dualité puis l'amitié franco-allemande, du niveau individuel, avec les relations tissées notamment entre les combattants pendant et après le conflit, jusqu'aux cérémonies internationales, et plus particulièrement celles du 3 août 2014 présidée par les Présidents Gauck et Hollande et du 10 novembre 2017, présidée par les Présidents Macron et Steinmeier.
 

  • L'offre culturelle

L’Historial franco-allemand propose une programmation culturelle annuelle qui s’articule autour d’expositions temporaires. Des visites guidées sont également proposées à la demande ainsi que différents ateliers et outils à destination du jeune public. Deux jeux de piste sont également proposés sur le site, l’un à destination des familles, l’autre plus axé sur la Grande Guerre et à ses spécificités sur un champ de bataille de moyenne montagne tel que le Hartmannswillerkopf.

Pour en savoir plus :
- https://www.memorial-hwk.eu/fr/expositions
- https://www.memorial-hwk.eu/fr/actualites
- https://www.memorial-hwk.eu/fr/visites

 

  • L'offre pédagogique

Découvrez l'offre pédagogique en cliquant ici.

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

Hartmannswillerkopf, Lieu-dit Vieil Armand, Route des Crêtes 68700
Wattwiller
+33 (0)9 71 00 88 77

Tarifs

Visiteurs individuels : 6 € par personne / Groupes adultes : 5 € par personne / Groupes scolaires : 4 € par personne / Visites guidées sur réservation à partir de 95 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Historial ouvert du mardi au dimanche de 10h à 17h (18h les dimanches et jours fériés) d’avril à mi-novembre / Voir : https://www.memorial-hwk.eu/fr/horaires

Fermetures annuelles

Fermeture annuelle de la mi-novembre à fin mars en raison de la fermeture hivernale à la circulation de la Route des Crêtes / Champ de bataille accessible à pied toute l’année

Site Web : www.memorial-hwk.eu

Mémorial - Bataille d'Arras

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Sortie des tunnels alliés à la Carrière Wellington. Source : Licence Creative Commons. Libre de droit.

Le mémorial, installé dans l'ancienne carrière "Wellington", rappelle l'offensive britannique d'avril 1917 à Arras.

Depuis le 1er mars 2008, le mémorial de la bataille d'Arras est ouvert au public. Installé dans l'ancienne carrière "Wellington", il rappelle l'engagement des Alliés et le rôle joué par ce lieu dans la préparation de l'offensive britannique d'avril 1917 à Arras.

Au printemps 1917, le général Nivelle, préparant l'offensive du Chemin des Dames, demande au commandement des troupes britanniques de monter une attaque de diversion dans la région d'Arras.

La principale difficulté de cette opération est de concentrer des troupes sans attirer l'attention de l'adversaire. Les sapeurs néo-zélandais sont alors chargés de creuser des galeries sous les tranchées ennemies en reliant entre elles d'anciennes carrières utilisées par des tailleurs de pierre au XVème et XVIème siècles, créant ainsi un réseau souterrain de vingt kilomètres. Il permet aux troupes anglaises de surgir le 9 avril au matin à quelques dizaines de mètres en avant des premières lignes allemandes.

Ces travaux souterrains sont les plus importants jamais réalisés par les troupes britanniques dans ce domaine. L'autre objectif de ces aménagements est de répondre aux besoins élémentaires de confort pour 24 000 hommes en attente d'une montée en ligne : la carrière offrant une grande sécurité malgré la proximité du front, des cuisines, des douches, des latrines sont donc installées, de même qu'un hôpital militaire. Afin de se repérer dans les galeries, les Néo-Zélandais et les Anglais donnent le nom d'une ville de leur pays à chacune d'entre elles. Celui de Wellington est attribué à la carrière principale.

C'est au cours d'un récent programme de recherche sur ces carrières effectué par le service archéologique de la ville d'Arras qu'ont été découvertes de nombreuses traces laissées par le passage des soldats français et britanniques, qui ont occupé ces lieux dès le début de la guerre. Devant l'intérêt que présentaient ces témoignages pour la compréhension du quotidien des combattants, un inventaire systématique des galeries a été dressé dans la carrière Wellington.

La ville d'Arras a pris l'initiative de construire ce mémorial, aidée dans son financement par le Conseil régional, le ministère de l'aménagement du territoire, la Communauté urbaine, le Conseil général et le ministère de la défense.

Ce lieu de mémoire présente en surface un jardin du souvenir et un mur dédié aux régiments britanniques engagés dans cette bataille, sur lequel sont gravés le nom des soldats. Dans le hall d'accueil, semi-enterré, sont exposés des documents sur Arras dans la Grande Guerre.

D'une durée de soixante quinze minutes, la visite rappelle l'engagement des troupes alliées autour d'Arras, insistant plutôt sur la vie des soldats que sur la guerre elle-même. La découverte de la carrière s'effectue par groupe de dix-sept personnes accompagnées d'un guide. Un ascenseur vitré conduit le groupe vingt mètres plus bas à la découverte des 350mètres de galeries qui ont été aménagées.

Ce réseau stratégique fut aussi un lieu de vie pour des milliers de soldats cantonnés sous terre. Dessins et graffitis, bas reliefs, croix...sont visibles sur les parois, de même que quelques traces laissées par les soldats, comme des casques et des boîtes de conserve rouillées.

Chaque visiteur est muni d'un audio-guide qui présente dix séquences illustrées par des projections d'images et des jeux de lumières sur les parois environnantes : la découverte du monde souterrain, les traces de l'exploitation des carrières au Moyen-Âge, la galerie de l'histoire (des carrières jusqu'en 1916), les objectifs de cette stratégie militaire unique à l'époque, le travail des tunneliers en 1916 et 1917, la vie quotidienne sur place en avril 1917, les aménagements du réseau et la bataille d'Arras en avril 1917... Enfin, un film sur cette bataille, provenant des archives de l'Imperial War Museum, est projeté en fin de visite dans une salle. Le mémorial espère recevoir 60 000 visiteurs par an.

 

Carrière Wellington

Rue Delétoile 62000 Arras

Tél. 03 21 51 26 95

 

Office de tourisme d'Arras

Carrière Wellington

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Infos pratiques

Adresse

Rue Delétoile 62000
Arras
03 21 51 26 95

Tarifs

Tarif: 6,80 €Tarif réduit: 3,10 €Tarif Groupe Normal: 5,80 €Tarif groupe "avantage": 4,30 €Tarif Scolaire Normal: 2,90 €Tarif Scolaire avantage: 2,10 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

De 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h

Fermetures annuelles

Le 1er janvier et les 3 semaines après les vacances de Noël. Les 28, 29, 30 juin et le 25 décembre