Prytanée national militaire

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Le Prytanée national militaire de La Flèche. Source : Photo Grentidez

Le Prytanée est aujourd'hui l'un des six lycées militaires répartis sur le territoire national relevant du ministère de la défense ...

En 1603, Henri IV décide de fonder un collège et fait don aux Jésuites de son château de La Flèche. Le collège est agrandi, puis réorganisé en école de cadets en 1764. C'est à cette époque qu'il acquiert sa vocation militaire avant qu'y soit transféré, en 1808, le Prytanée de Saint-Cyr. Il abrite une remarquable bibliothèque.

En septembre 1603, Henri IV décide de fonder un collège pour "instruire la jeunesse et la rendre amoureuse des sciences, de l'honneur et de la vertu, pour être capable de servir au public ..." et fait don aux Jésuites de son château de La Flèche, que sa grand-mère avait fait édifier au XVIème siècle. Un des premiers élèves, René Descartes, qui y séjourne de 1607 à 1615, a retracé, notamment dans la première partie du Discours de la méthode, l'histoire de l'enseignement qu'il y reçut.

Le collège est ensuite agrandi : construction d'une vaste église et de grands bâtiments. L'église Saint-Louis, dans son gros oeuvre, est construite de 1607 à 1621. De style baroque, sa décoration intérieure est achevée en 1693. Trois éléments du décor retiennent l'attention : le grand retable de Pierre Corbineau (1633), l'orgue et sa tribune (1640) et les cénotaphes royaux qui contiennent les cendres des coeurs d'Henri IV et de Marie de Médicis.

En 1764, deux ans après l'expulsion des Jésuites, Louis XV et Choiseul réorganisent le collège en «École de Cadets ou École militaire préparatoire à l'École militaire du Champ de Mars». C'est de cette époque que date sa véritable vocation militaire.

En 1808, Napoléon Ier décide de transférer le Prytanée de Saint-Cyr à La Flèche. Il est implanté dans deux quartiers.

Le quartier historique (16 ha), situé au centre de La Flèche, accueille le commandement, les classes préparatoires aux grandes écoles militaires, le centre médical, les ateliers...

Le quartier Gallieni (13 ha) se trouve à l'entrée de la ville. À l'origine, il constituait la caserne La Tour d'Auvergne, bâtie en 1876 pour le 117ème Régiment d'Infanterie. Il devient, en 1921, le quartier des classes secondaires.

L'infrastructure scolaire actuelle a été réalisée à partir des années 1950. La bibliothèque, qui a la forme d'un long vaisseau voûté décoré de deux fresques représentant Calliope et Uranie, contient plus de 30 000 volumes à caractère encyclopédique. Elle conserve, en particulier, plus d'un millier de volumes de l'ancien fonds jésuite. Le livre le plus ancien est un incunable «La Cité de Dieu» de Saint Augustin, datant de 1470. Parmi les autres trésors qu'elle détient, on peut citer un Homère et un Virgile du XVIème siècle, une bible polyglotte de 1645 ou encore l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert.

L'ensemble des bâtiments est classé ou inscrit à l'inventaire des monuments historiques. Le Prytanée national militaire est aujourd'hui l'un des six lycées militaires répartis sur le territoire national et relevant du ministère de la défense. Il est aussi à la croisée des ministères de l'éducation nationale et de la culture. Par ailleurs, il est aussi l'héritier de ce Prytanée voulu par Napoléon dès 1800 et transféré dans la cité sarthoise en 1808. Depuis lors il poursuit la même mission d'éducation avec, depuis 1982, une double vocation d'aide à la famille pour le cycle secondaire et d'aide au recrutement des officiers pour les classes préparatoires.

Le Prytanée couvre une superficie totale de 29 hectares. Il est installé dans deux quartiers, Henri IV et Gallieni.

 

Le quartier Henri IV

Le quartier Henri IV, d'une superficie de 16 hectares, est situé au centre de la ville de La Flèche.

Ce quartier accueille aujourd'hui :

  • Le commandement du Prytanée ( état-major et direction des études).
  • Les classes préparatoires aux grandes écoles militaires, soit environ 300 élèves, avec l'environnement des classes (dortoirs, service de restauration et salles de loisirs).
  • Les soutiens permettant d'assurer le fonctionnement normal de l'établissement.
  • La bibliothèque et le centre de documentation.
  • L'église Saint-Louis.
  • Plusieurs installations sportives (piscine, section équestre militaire, gymnase et terrains de sport).

 

Le quartier Gallieni

Distant de 800 mètres à vol d'oiseau du quartier Henri IV le quartier Gallieni est construit sur une superficie de 13 hectares à l'entrée de la ville de La Flèche. A l'origine, il constituait la caserne «La Tour d'Auvergne» bâtie en 1876, pour abriter le 117e régiment d'infanterie.

Ce quartier accueille aujourd'hui :

  • Les classes de seconde, première et terminale, soit environ 450 élèves avec l'environnement des classes (dortoirs, service de restauration, salles de loisirset clubs).
  • Un centre de documentation.
  • Un complexe sportif.

 

Ce monument historique, dont le ministère de la défense est affectataire, fait partie d'un protocole Culture Défense, signé le 17 septembre 2005.

 

Prytanée National Militaire

22, rue du Collège 72208 La Flèche Cedex

 

Ministère de la défense

Secrétariat Général pour l'Administration Direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives

14 rue Saint-Dominique 00450 Armées

E-mail : dmpa-sdace-bacm@sga.defense.gouv.fr


 

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Infos pratiques

Adresse

22, rue du Collège 72208
La Flèche

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Se renseigner pour l'accessibilité au site

Le Grand Blockhaus (Musée de la Poche de Saint-Nazaire)

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Le Grand Blockhaus est un musée recréant un poste de commandement allemand. ©Andie 2A - GNU Free Documentation License

Le blockhaus de Batz-sur-Mer fait partie de la Festung de Saint-Nazaire du mur de l'Atlantique...


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  grand blockaus


Le Grand Blockhaus à Batz-sur-Mer

Le blockhaus de Batz-sur-Mer fait partie de la Festung de Saint-Nazaire du mur de l'Atlantique, constituée de plus d'un millier de bunkers autour de la base sous-marine.

Il s'agit du poste de commandement et de direction de tir de la position Tu 301. Relié à tous les blockhaus de la place de Batz-sur-Mer ainsi qu'aux autres postes de commandement de la région et il devait transmettre aux canons sur voie ferrée les coordonnées des navires ennemis pour permettre le tir.

Sa construction commence en octobre 1942 et s'achève en février 1943.

Sa superficie totale est de 300 m2, réparties sur cinq niveaux. Le sous-sol se compose de trois chambrées, d'une salle de ventilation, d'une armurerie, d'un local d'intendance, et d'une petite infirmerie ainsi que la chaufferie.

Au rez-de-chaussée se trouve la salle d'exploitation et de tracé. Elle jouxte une salle de transmissions, la chambre de l'officier de quart, le bloc sanitaire, ainsi qu'une très large entrée protégée par deux créneaux de défense pour arme portative.

À l'étage, a été installé un poste d'observation muni d'une lunette goniométrique. Le dernier niveau abrite un télémètre. La construction était entourée d'un réseau de fil de fer barbelé.

Le Grand Blockhaus était équipé de deux canons de 240 mm, provenant du parc de réserve générale d'artillerie de l'armée française. Le 240 mm mle 93/96 portait le nom de «Colonie».

Le blockhaus a été occupé par vingt-et-un soldats de la marine allemande de la 4e compagnie de la MAA 280 commandée par l'Oberleutnant zur See Wilhelm Kessler, jusqu'en août 1944 où il sera camouflé en hôtel, puis par le Kapitänleutnant Schmidt, jusqu'au 11 mai 1945.

Abandonné à la fin de la guerre, une partie du blockhaus est transformée en sémaphore par la marine nationale dans les années cinquante, puis à nouveau inoccupée.

En 1994, deux frères passionnés d'histoire y créent un musée sur la poche de Saint-Nazaire.

Douze scènes sont reconstituées, à côté de nombre de souvenirs de Résistance, des combats de la poche de Saint-Nazaire et d'objets de la vie quotidienne des populations civiles sous l'Occupation.


Le Grand Blockhaus

Route de la Côte Sauvage - 44740 Batz-sur-Mer

Tel./Fax : 02.40.23.88.29

E-mail: grand-blockhaus@wanadoo.fr

 

Le grand blockhaus

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Infos pratiques

Adresse

44740
Batz-sur-Mer
02 40 23 88 29

Tarifs

Tarifs adultes: 7 €Tarifs enfants (de 5 à 12 ans): 5, 50 € Enfants de - 5 ans: gratuit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours de 10h à 19h du 1er avril à la mi-novembre et pendant les vacances de février.

Fermetures annuelles

Fermé à partir du 12 novembre et jusqu'à mars, mais ouvert tous les jours pendant les vacances scolaires de février.

Hôtel de Châteaugiron

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Le château de Châteaugiron. Source : © Thomas Béline - License Creative Commons - Libre de droit.

Bâti vers 1610, le corps de logis double fut transformé au cours des siècles par ses propriétaires successifs...

André Barrin, seigneur de Boisgeffroi, bâtit vers 1610 un corps de logis double. Cet édifice, rénové, transformé, modelé par ses différents propriétaires, traversera les époques pour devenir l'actuel Hôtel de commandement de la Région terre nord-ouest.

Jusqu'à sa vente en décembre 1702 par la fille d'André Barrin, l'hôtel demeure la propriété de cette riche famille. René Le Prestre, seigneur de Lézonnet, en devient le propriétaire et l'hôtel prend alors le nom de Lézonnet en 1731, puis celui d'hôtel de Châteaugiron en 1733, car René Le Prestre avait acquis, entre autres terres, la seigneurie de Châteaugiron. Il transforme la structure originelle et lui donne l'apparence actuelle.

En 1797, l'hôtel est vendu lorsque la famille de Lézonnet quitte Rennes. Pendant la première moitié du XIXe siècle, l'hôtel est la propriété de la comtesse de Martel et de son gendre Alexandre Rosnyvinen de Piré, qui l'habitent en partie, le reste étant occupé par plusieurs locataires.

En 1860, la princesse Napoléone Élisa Baciocchi, nièce de Napoléon 1er, achète l'hôtel et redonne à celui-ci son unité et sa splendeur en le restaurant. C'est à elle que l'on doit les somptueux planchers marquetés, les lustres ainsi que la rampe d'escalier et la marquise en fronton de façade. Avant de mourir en 1869, elle lègue l'hôtel de la rue de Corbin au prince impérial.

Une résidence militaire

Sous Napoléon III, le Département de la guerre achète l'hôtel de Châteaugiron le 31 juillet 1869.

À la chute du Second empire, l'hôtel devient le quartier général de la 16ème division d'infanterie, puis du Xème Corps d'armée et de la 10ème Région militaire.

Depuis 1871, l'hôtel est le siège du quartier général et la résidence des généraux qui se succèdent sans interruption jusqu'à nos jours, à l'exception de la période où l'hôtel est occupé par l'autorité allemande (20 juin 1940-4 août 1944).

Après la Libération, l'hôtel est le quartier général de la 3ème Région militaire puis de la Circonscription militaire de défense de Rennes.

En 2000, il devient hôtel de commandement de la Région terre nord-ouest.


Ce monument historique, dont le ministère de la défense est affectataire, fait partie d'un protocole Culture Défense, signé le 17 septembre 2005.

 

Ministère de la défense

Secrétariat Général pour l'Administration

Direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives

14 rue Saint-Dominique 00450 Armées

E-mail : dmpa-sdace-bacm@sga.defense.gouv.fr

 

Hôtel de Châteaugiron (35)

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Adresse

Quartier Foch 35000
Rennes

Musée des épaves sous-marines

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Char amphibie. Source : Blog de easycompagny-59

Ce musée présente des vestiges du débarquement retirés des fonds marins. Résultat de plus 25 années d’exploration sous-marine des côtes, où le débarquement s’est déroulé.

Grâce à une initiative privée, le musée de Port-en-Bessin, dans le Calvados, a ouvert ses portes en 1990.

À la fin de la seconde guerre mondiale, des quantités d'épaves jonchent les fonds marins et dépassent de la surface de la mer tout au long des côtes Normandes, représentant un danger permanent pour la navigation.

Toutes ces épaves sont abandonnées par les alliés au gouvernement français qui s'engage à en assurer l'enlèvement. À cet effet, contrats et actes de vente sont légués par les Domaines à de nombreuses entreprises. 

De gigantesques chantiers de démolition s'installent sur le littoral et ainsi des millions de tonnes de ferraille sont extraites de la mer durant les vingt années qui suivent le débarquement.

C'est en 1970, que Jacques Lemonchois est chargé par l'État d'araser un certain nombre d'épaves restées très dangereuses et gênantes pour la navigation.

Exploitation difficile et périlleuse qui a permis à Jacques Lemonchois et son équipe de mener à bien, jour après jour cette grande aventure.

L'histoire rejoignant la passion, il fut ainsi possible de sauver de la démolition, puis de préserver par un traitement particulier tous ces vestiges aujourd'hui présentés. Ils sont dédiés à la mémoire de tous ces hommes qui au prix de leur vie, mirent en œuvre cette gigantesque opération appelée : « Opération Neptune ».

Des centaines d’épaves, et un innombrable matériel liés au Débarquement allié en Normandie, du char d’assaut au tube de dentifrice. Vestiges du débarquement remontés du fond de la mer, objets personnels trouvés dans les grands navires de guerre coulés autour du 6 juin. 25 années d’exploitation sous-marine sont retracées au travers de photos et de films.

 


Musée des épaves sous-marines

Route de Bayeux - Commes

14520 Port-en-Bessin

Tél : 02 31 21 17 06

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Infos pratiques

Adresse

Route de Bayeux - Commes - 14520
Port-en-Bessin
02 31 21 17 06

Tarifs

Tarif à partir de : 6 €Tarif de base - Adulte Plein tarif : 6 €Tarif enfant : 3 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 01 juin au 30 septembre de 10h à 13h et de 14h à 19h.Ouvert tous les joursEn mai ouvert le week-end et les jours fériés.

Fermetures annuelles

D'octobre à avril

Forteresse de Mimoyecques

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Forteresse de Mimoyecques. © CEN NPDC - Source : www.reserves-naturelles.org

Base militaire d'armes secrètes allemandes, la forteresse était destinée à lancer des centaines de projectiles par jour sur Londres.

À Landrethun-le-nord, au lieu dit "Mimoyecques", fut creusée une base secrète. Celle-ci devait envoyer sur Londres des centaines d'obus, lancés d'un canon "V3" (canon de 127m de long à charges multiples) par jour. Son activité a cessé le 6 juillet 1944 avec le largage de bombes Tallboy.

Des travaux ont permis de déblayer une entrée et d'organiser la visite d'une partie de la galerie principale. Le V-3 (Vergeltungswaffen) était prévu pour bombarder l'Angleterre et plus particulièrement Londres, son objectif unique. Mais le manque de mobilité de ce type d'arme la rendait extrêmement sensible aux bombardements et attaques aériennes. D'où la nécessité de l'insérer dans un système de fortification.

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Infos pratiques

Adresse

Rue de la forteresse 62250
Landrethun-le-Nord
Tél : 03.21.87.10.34Fax : 03.21.83.33.10

Tarifs

adulte : 5.5€ / le tarif enfant : 4€ / Tarif famille 12.5€ / Tarif groupe adulte : 4.5€ / Tarif groupe enfant : 3€ (nous proposons également des forfaits de visite guidée pour les groupes)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

La Forteresse est ouverte jusqu’au 16 octobre, elle ouvre tous les jours de 10h à 18h sans interruption

Monument FFL - Ile de Sein

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Monument FFL. Source : Site de la mairie de l'Ile de Sein

Sculpté par Quillivic, ce monument est dédié aux Forces Françaises Libres.

Sur fond de granit en forme de croix de Lorraine, un Sénan se tient debout.

A Men-Neï, un monument est érigé, il est dédié à la Force Française Libre. Sculpté par Quillivic, bien en vue du nouveau phare qui veille sur lui, il est orné de deux inscriptions : "Kentoc'h Mervel" (plutôt mourir) & "Le soldat qui ne se reconnaît pas vaincu a toujours raison.".

Le 7 septembre 1960, le Général de Gaulle, alors Président de la République, vint en voyage officiel sur l'Ile de Sein afin d'inaugurer ce monument du souvenir et de la reconnaissance. Le moment est solennel, le porte-avions Clemenceau est immense devant l'île et un hélicoptère atterrit. Le grand homme en descend. Les Sénans sont tous là pour accueillir "leur" Général. Les femmes portent l'habit du dimanche, jusqu'au Maire, Madame Kerloc'h, qui a également revêtu la jibilinenn. Les Sénans en choeur, vibrant d'émotion retenue, entonne "Le Libéra". Tous chantent et offrent par leurs voix les épreuves par lesquelles ils sont passés, vingt années auparavant, le dévouement, la loyauté, la mort, la faim, les blessures et surtout la rage de vaincre.

Le Général de Gaulle en est touché et comprend le message envoyé par ces gens simples, entiers, naturels et si spontanés. Sur la tribune dressée en son honneur, il remercie les hommes et les femmes debout, aux beaux et fiers visages tournés vers lui. "Voici la mer, toujours mobile. Voilà le ciel sans cesse changeant. Et voilà le granit de Bretagne qui lui, ne change jamais. L'Ile de Sein a su, le moment où il le fallait, donner l'exemple. Le mouvement à cette époque fut naturel et spontané, parce qu'il s'agissait de l'île, de ses enfants, et parce qu'à travers les siècles, vous êtes confrontés avec les combats puisqu'il s'agissait de vous même et de votre courage. J'ai compris, avec le Libéra que vous chantiez tout à l'heure, ce que fut votre sacrifice en 1940. Cela demeure à Sein et cela demeure dans l'esprit de la France tout entière. La France a eu bien des malheurs, mais grâce à ses efforts, grâce aux vôtres, elle renaît. La France est ce que dans nos rêves, nous avons toujours voulu qu'elle fut : grande, prospère et fraternelle. C'est au nom de la France que je suis venu rendre hommage à l'Ile de Sein, à cette terre de courage et d'exemple, à mon compagnon, l'Ile de Sein. Dans les jours qui me restent à vivre, j'emporterai de cette cérémonie un souvenir inoubliable."

Puis, sous les applaudissements des Sénans émus, le Président de Gaulle lève les bras en un immense V de la victoire. Sur le registre de la mairie qu'il visite par la suite, il inscrit : "A l'Ile de Sein, mon compagnon, avec mes voeux, de tout mon coeur". Le général de Gaulle appréciait beaucoup l'Ile de Sein et ses habitants. A titre d'exemple, il gardait toujours près de lui, dans son bureau, rue Solferino, un cadeau que les Sénans lui avaient offert le 12 juin 1949. Il s'agissait de la statue d'une Bretonne en faïence de Quimper, oeuvre de R. Micheau-Vemez. Il l'avait posée sur un guéridon, bien en évidence, et le visage de céramique lui rappelait sans cesse son compagnon, embrassant dans ce mot unique toute la commune sénane.

Sein reste encore d'actualité et liée à la mémoire de l'illustre général car en 2002, un exemplaire du Mouez Enez Sun de novembre 2000 a été remis au Musée Charles de Gaulle, installé dans la maison natale à Lille. Ce mensuel est le journal local de l'Ile de Sein. Ce numéro du Mouez Enez Sun reprenait les cérémonies organisées en mémoire du Grand Homme, lors de sa disparition en 1970, trente ans plus tôt.

 

Site internet

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Adresse

29990
- Ile-de-Sein

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre

Ile de Sein

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Vue aérienne de l'île de Sein. Source : Site officiel de la mairie

Petite île située au large de l'extrémité sud-ouest de la Bretagne, Sein fait face à la pointe du Raz

L'Ile de Sein (56 hectares) comprend 1 400 habitants en septembre 1939. Une grande partie des hommes sont mobilisés alors qu'une petite garnison d'une vingtaine d'hommes y prend place.

En juin 1940, les informations parviennent aux Sénans par les bateaux qui accostent ou par les rares postes de TSF à accus et à galènes qui se trouvent sur l'Ile (où il n'y a pas d'électricité). C'est ainsi que sont connues, le 19, la prise de Rennes et l'évacuation de Brest. Le jour même, l'Ar Zénith, transportant vers l'Angleterre une centaine de Chasseurs Alpins, des jeunes gens d'Audierne et du matériel de guerre, fait escale sur l'Ile avant de repartir avec à son bord plusieurs Sénans. Les quatre membres de l'équipage réquisitionné sont les premiers Sénans à partir vers l'Angleterre. Les nouvelles confirment la terrible réputation des envahisseurs.

Le 21 juin, la garnison quitte Sein. Prévenus qu'un général français doit parler à la radio de Londres, une centaine de Sénans, réunis autour d'un des postes de TSF, entendent le discours du général de Gaulle le 22 juin. Fortement impressionné, chacun retourne chez soi alors que des avions bombardent des cargos qui passent au large.

Le 24 juin, le maire fait afficher qu'un avis, reçu d'Audierne par téléphone, ordonne aux militaires de se rendre aux autorités allemandes d'Audierne. Réagissant à cette menace, Jean-Marie Porsmoguer et Prosper Couillandre prennent sur eux d'armer leurs bateaux, respectivement le Velléda et le Rouanez-ar-Mor. A 21 heures, les deux navires sont pleins, chargés d'hommes en âge de combattre.

Le 25 juin, un bateau de l'Ile se rend sur le continent où une affiche annonce que tous les hommes de 18 à 60 ans doivent se tenir à la disposition des troupes d'occupation. Le lendemain, deux nouveaux bateaux, le Rouanez-ar-Péoc'h de François Fouquet et le Maris Stella de Martin Guilcher partent à leur tour. Le Corbeau des mers de Pierre Couillandre avec ses passagers les suit de peu. Comme la veille, le maire et le curé encadrent ces départs et les plus jeunes (quinze ans ou moins) n'ont pas le droit de partir.

Ainsi, du 19 au 26 juin, 114 îliens que la mobilisation avait écartés à cause de leur âge ou de leur charges de famille, partent de Sein. Plus tard, d'autres rejoindront l'Angleterre par divers moyens. Au total, 124 Sénans quitteront l'Ile pour la Grande-Bretagne . le plus âgé a alors 54 ans et le plus jeune 14.

Dès le début de juillet, les Allemands occupent l'Ile et y installent mines et barbelés. Une sévère réglementation est appliquée concernant la circulation tant sur mer que dans l'Ile où demeurent majoritairement des femmes, des enfants et des vieillards, soumis à des conditions matérielles très difficiles. Au même moment, les îliens qui ont rejoint l'Angleterre se voient regroupés, avec trois cents autres volontaires, à l'Empire Hall, à Londres, où le général de Gaulle les passe en revue. Serrant la main à chacun, qu'il interroge sur son origine, le chef de la France Libre, extrêmement surpris du nombre de Sénans présents dans l'assistance, aurait alors dit : " l'Ile de Sein, c'est donc le quart de la France !".

Les Sénans reçoivent ensuite diverses affectations, en fonction de leur âge et de leurs spécialités, la plupart étant admis dans les Forces navales françaises libres et servant dans un premier temps sur le Courbet. Les plus âgés sont ensuite affectés au Service des Pêches de Penzance ou dans la marine marchande de la France libre et participent au ravitaillement de l'Angleterre. Vingt-deux d'entre eux sont morts pour la France.

Août 1946, remise de la Croix de la Libération à l'Ile de Sein Le 1er janvier 1946, le général de Gaulle attribue la Croix de la Libération à l'Ile de Sein qui, pour ses hauts faits durant la seconde guerre mondiale, recevra également la Croix de Guerre et la Médaille de la Résistance.

 

http://www.mairie-iledesein.com/

Fédération Nationale du Mérite Maritime et de la Médaille d'Honneur des Marins

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Infos pratiques

Adresse

29990
Ile-de-Sein

Site-mémorial du Camp des Milles

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© Artais Studio

La Fondation du Camp des Milles - Mémoire et Éducation est un établissement sans but lucratif, reconnu d'utilité publique par décret du Premier ministre en date du 25 février 2009.


Consulter l'offre pédagogique >>>  camp des Milles


Elle est présidée par M. Alain Chouraqui, Directeur de Recherche émérite au CNRS, et dotée d’un Conseil d'administration qui représente la diversité de ses partenaires publics (État et collectivités territoriales), privés et associatifs, ainsi que des personnalités qualifiées.

Elle avait pour mission d'aménager les espaces et bâtiments de l'ancienne tuilerie des Milles devenue entre 1939 et 1942 camp d'internement et de déportation (d’où ont été déportées plus de 2 000 personnes, hommes, femmes, enfants car ils étaient juifs) pour en faire un haut-lieu de Mémoire et d'Histoire au service de l'Éducation citoyenne et de la culture.

Elle est aujourd’hui en charge de la gestion et du développement du Site-Mémorial du Camp des Milles, ainsi que des activités d'accueil des publics, de formation, de culture, de recherche et de coopération internationale.
Le Site-Mémorial a été conçu, principalement pour les jeunes, non seulement comme un musée d'histoire et un lieu de mémoire préservé, mais aussi comme un espace de culture patrimoniale et artistique et comme un "musée d'idées", un laboratoire innovant dans son contenu comme dans ses dispositifs pédagogiques.
Ainsi, par cette approche originale, aujourd’hui reconnue à l’international, notamment par l’UNESCO, le Site-Mémorial du Camp des Milles fournit, sur un lieu de mémoire, des repères pluridisciplinaires et des clés de compréhension qui peuvent aider à être vigilant et à réagir à temps face aux crispations identitaires et aux extrémismes.

Son action éducative et culturelle est destinée à renforcer la vigilance et la responsabilité des citoyens face au racisme, à l'antisémitisme et à tous les fanatismes qui menacent la démocratie :

• En s'appuyant d'une part sur la mémoire et l'histoire de la Shoah, l’étude intergénocidaire et d’autres crimes de masse, ainsi que sur les résistances à ces crimes,

• En tirant parti d'autre part des acquis scientifiques permettant de comprendre, dans un but de prévention, les processus individuels et collectifs qui peuvent conduire à ces crimes, ainsi que ceux qui permettent de s'y opposer.

 


 

 
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Infos pratiques

Adresse

40, chemin de la Badesse 13290
Aix-en-Provence
04 42 39 17 11

Tarifs

Plein tarif visite guidée : 14,50€ / Tarif réduit visite guidée : 12,50€ (enfants de 9 à 18 ans, étudiants de – 25 ans, chômeurs, seniors de + 65 ans, enseignants ne préparant pas de visite au Site-mémorial, personnes en situation de handicap) / Visite guidée + atelier enfant : 15,50€ (enfants de 9 à 13 ans) / Visite guidée + atelier jeune : 15,50€ (adolescents de 14 à 17 ans) / Pass famille visite guidée : 45 € (valable pour 2 adultes et 2 enfants de 9 à 18 ans) / Gratuités : enfants de – 9 ans, bénéficiaires du RSA, anciens combattants, enseignants préparant une visite au Site-mémorial, titulaires d’une carte de presse / Dispositifs spéciaux (règlement sur place) : City Pass Aix-en-Provence, Pass My Provence, pass culture

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours de 10h à 19h - Fermeture de la billetterie à 17h30

Batterie côtière de la Crèche

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© Fort de la Crèche

La batterie côtière de la Crèche se situe à Wimereux sur la Côte d’Opale (Pas-de-Calais). Elle est la porte sud du Grand Site des Deux Caps. Cette batterie d’artillerie, de type Séré de Rivières, a été édifiée en 1879, modernisée par la Marine  en 1935. En 1940 la Kriegsmarine prend possession des lieux et en 1942 le Fort est intégré au Mur de l’Atlantique.

1879 : Édification de la Batterie côtière de la Crèche suivant le concept du Général du Génie Séré de Rivières .

C’est une batterie d’artillerie incluse, avec sa garnison, dans une enceinte fortifiée de forme polygonale.

Elle est délimitée par un mur d’enceinte « escarpe » percé de meurtrières, précédé d’un fossé sec franchissable par un pont-levis. A l’intérieur, autour de la place d’armes, on y trouve divers bâtiments en pierre : un casernement, un magasin à poudre, deux traverses-abris, un poste de direction de tir et, sur la butte, face à la mer, étaient  positionnées quatre pièces d’artillerie de 19cm Mle 1876 d’une portée de 10 000m. 

1914/1918 : Elle participe à la défense du Port de Boulogne , elle est également un lieu de formation : « Tir à la mer »

1935/1936 : La Marine remplace l’armée de terre et modernise la batterie. Le béton remplace la pierre.

Quatre canons de 194mm sont installés. Une voie « Decauville » facilite l’acheminement des munitions.

Seconde guerre mondiale : 22 mai 1940 : la batterie est attaquée à revers (panzers) et se rend le 23 mai

1940/1944 : les Allemands occupent les lieux. En janvier 1944, suite à la tournée du Maréchal Rommel, les anciennes installations françaises sont recouvertes d’une carapace de béton. La batterie est intégrée au Mur de l’Atlantique.

Septembre 1944 : bombardement du site par l’aviation anglaise

21 septembre : les régiments canadiens, la Chaudière et le Queen’s Own Rifles auront raison de la garnison allemande

1944/2002 : la batterie de la Crèche sombre dans l’oubli

2002 : Elle devient propriété du Conservatoire du Littoral, l’Association Fort de la Crèche nouvellement créée en devient gestionnaire. Après 58 ans d’abandon, les bénévoles de l’association évacuent les gravats et immondices, restaurent certains bâtiments, gèrent la végétation dans le respect de l’environnement.

Nos visiteurs aujourd’hui peuvent accéder et apprécier en toute sécurité ce lieu chargé d’histoire et profiter d’une vue exceptionnelle limitée par l’horizon.

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

D96 – Terlincthun 62930
Wimereux
06 37 20 22 30

Tarifs

Tarif adulte : 4€ - 8/18 ans : 2€ / Groupe sur réservation : Tarif adulte : 3€ - 8/18 ans : 2€

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Le calendrier d’ouverture et horaires sont visibles sur le site internet ou sur la page facebook ww.facebook.com/fortdelacreche

Musée des Spahis de La Horgne

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Musée des Spahis de La Horgne. ©jleporcq

Ce lieu présente l'histoire et l'importance des Spahis dans l'histoire militaire française.

Créé à l'initiative de l'Association amicale des Spahis, le musée des Spahis de La Horgne (Ardennes) montre l'importance des troupes d'Afrique du Nord, et plus particulièrement des Spahis, dans l'histoire militaire française.

Son lieu d'implantation est emblématique. Dans le village de La Horgne, entre le 13 et le 15 mai 1940, la 3e Brigade de Spahis montés a tenu en arrêt la 1re division blindée allemande de Gudérian.

La visite s'articule autour de six thèmes :

Le cheval, compagnon de l'homme, à la vie à la mort . les hommes composant les régiments de Spahis, d'origine, de culture et de confession différentes . la sociabilité des Spahis qui a forgé une communauté  exemplaire . les Ardennes en 1940 et les débuts de la Deuxième Guerre mondiale . la bataille de La Horgne, un épisode dramatique mais symbolique des missions assurées . le souvenir et la reconnaissance du sacrifice de ces soldats.

Le musée présente notamment les tenues de combat et d'apparat des Spahis . une selle d'officier . de multiples objets de la vie quotidienne des Spahis . des armements . des décorations.


Horaires

Samedi, dimanche et jours fériés du 15 mai au 15 septembre. 

Tous les jours en juillet et août de 10 heures à 12 heures et de 14 heures à 19 heures.

 

Centre Historique et Pédagogique - Musée des Spahis

08430 La Horgne

Tél. : 03 24 35 68 42 / 24 57 32 04

 

Le Burnous - Association amicale des spahis 

18, rue de Vézelay 75008 PARIS

E-mail : le.burnous@wanadoo.fr

 

Le Burnous

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Infos pratiques

Adresse

08430
La Horgne
03 24 35 68 42

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 15 mai au 15 septembre : samedi, dimanche et jours fériés Tous les jours en juillet et août de 10 h à 12 h et de 14 h à 19 h.

L'abbaye de Penthemont

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L'abbaye de Pentemont. © SGA/DMPA - J. Robert

Du XVIIème siècle à nos jours, cette abbaye a connu une histoire riche et mouvementée. Elle abrite aujourd'hui des services du ministère de la défense.

Historique

L'abbaye de Pentemont est fondée à Beauvais, en 1217, par Philippe de Dreux. Transférée à Paris, en 1672, par la volonté du roi Louis XIV, l'abbaye s'établit ensuite dans les anciens bâtiments de la congrégation du Verbe Incarné, à la hauteur de l'actuel 104 rue de Grenelle. En 1745, l'abbesse Marie-Catherine Béthisy de Mézières confie la reconstruction de l'abbaye à l'architecte du duc d'Orléans, Constant d'Ivry, connu pour avoir travaillé à la construction du Palais-Royal. Les bâtiments sont achevés en 1783, mais le manque de finances empêche d'achever leur décoration. Plus tard, en 1835, le percement du prolongement de la rue de Bellechasse entraîne la démolition d'une partie des bâtiments. Jusqu'à la Révolution, l'abbaye de Pentemont sert de couvent pour religieuses, ainsi que de maison d'éducation pour jeunes filles de la noblesse. Quelques appartements sont également réservés aux dames de la bonne société en quête de repos. C'est ainsi que Joséphine de Beauharnais séjourna dans les lieux, alors qu'elle plaidait en séparation contre son mari.

Après la Révolution, l'édifice est utilisé à des fins militaires. Les bâtiments de l'abbaye servent ainsi à abriter la Garde nationale, puis la Garde impériale sous le Premier Empire, avant de devenir la caserne des Cent Gardes sous le Second Empire. En 1915, l'abbaye de Pentemont est mise à la disposition du service des pensions du ministère de la guerre, qui devient le ministère des pensions, des primes et allocations de guerre en 1920.
Aujourd'hui encore, l'édifice abrite des services du ministère de la défense. La cour d'honneur Les bâtiments qui se trouvent à gauche et au fond de la cour d'honneur ont été construits au XIXème siècle, à des fins militaires. Ils abritent aujourd'hui des services du ministère de la défense. Le bâtiment de droite, qui date du XVIIème siècle, est le bâtiment principal de l'abbaye de Pentemont. Les fenêtres situées au centre de la façade, à l'étage, s'ouvraient autrefois sur le salon de l'abbesse. L'entrée monumentale qui, au rez-de-chaussée, communiquait directement avec la chapelle de l'abbaye, a été aménagée entre les deux guerres pour devenir le grand salon.

Le monument aux morts et les plaques commémoratives

Le monument aux morts porte la dédicace "les anciens combattants à leurs camarades tombés au champ d'honneur in memoriam". Une stèle est venue le compléter, dédiée aux personnels du ministère des anciens combattants et victimes de guerre morts pour la France. Quatre plaques commémoratives à la mémoire de députés et de ministres anciens combattants (André Maginot, Robert Lasalle, Albert Aubry et Henri Frenay) sont apposées sur le bâtiment du fond de la cour d'honneur.

Une plaque aux victimes de l'attentat contre le DC 10 d'UTA le 19 septembre 1989 y est également apposée. Ce site n'est pas ouvert au public, sauf à l'occasion des Journées du patrimoine. Ce monument historique, dont le ministère de la défense est affectataire, fait partie d'un protocole Culture Défense, signé le 17 septembre 2005.

 

Abbaye de Pentemont

37 rue de Bellechasse 75007 Paris

 

Ministère de la défense
Secrétariat Général pour l'Administration Direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives
Bureau des actions culturelles et muséographiques
14 rue Saint-Dominique 00450 Armées 
E-mail : dmpa-sdace-bacm@sga.defense.gouv.fr

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Adresse

37 rue de Bellechasse 75007
Paris

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ce site n'est pas ouvert au public, sauf à l'occasion des Journées du patrimoine.

Mémorial national des Spahis à La Horgne

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Mémorial des Spahis. Source : fr.wikipedia.org

Ce mémorial rend hommage au courage, à la témérité et au sacrifice des Spahis morts sur tous les théâtres d'opération depuis 1830

Érigé en 1950 à l'initiative du "Burnous", Association amicale des Spahis, le mémorial national de La Horgne, rend hommage au courage, à la témérité et au sacrifice des Spahis morts sur tous les théâtres d'opération depuis 1830.

La Horgne, village dévasté en 1940 a été en effet le lieu de combats acharnés entre des éléments de la 1re Panzerdivision de l'armée de Guderian qui, le 13 mai 1940, perce les lignes françaises à Sedan, et les Spahis.

Les hommes de la 3e brigade de Spahis (3BS) du colonel Marc qui doivent ralentir l'avancée allemande, ceux du 2e régiment de Spahis algériens du colonel Burnol, et du 2e régiment de Spahis marocains du colonel Geoffroy, tiennent leurs positions autour du village de La Horgne jusqu'au 15 mai. Subissant les assauts de la 1re Panzerdivision, les Saphis sont encerclés, et doivent se replier à partir de 17 heures.

Plusieurs centaines d'entre eux sont tués, blessés, disparus ou prisonniers ainsi que les deux chefs de corps, les colonels Burnol et Geoffroy. Ce15 mai 1940, la 3e Brigade de Spahis a résisté pendant dix heures aux blindés allemands de la 1re Panzerdivision. Les survivants se sont ensuite rassemblés en escadrons et poursuivront la lutte jusqu'à l'armistice.

Inscription du monument : "À la gloire des Spahis morts au champ d'honneur Ici, le 15 mai 1940 la 3ème Brigade de Spahis montés (2ème Algériens et 2ème Marocains) s'est sacrifiée pour briser l'avance de la 1ère Division blindée allemande. La Horgne 15 mai 1940."

 

Le Burnous

Association amicale des spahis

18, rue de Vézelay

75008 PARIS

E-mail : le.burnous@wanadoo.fr

 

Un sentier pédestre comportant 7 stations sera inauguré le 30 mai 2010 lors des cérémonies commémoratives anniversaires. Il présente le contexte historique, les spahis, la journée du 15 mai 1940, l'épilogue, le sort du village de La Horgne, la commémoration et l'adversaire.

 

Le Burnous

Monuments aux morts :

08_La Horgne  

08_La Horgne_2

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Adresse

08430
La Horgne
03 29 89 84 19

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre

Le fort de l'Eguillette

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Fort de l'Eguillette dans le port de Toulon. Source : ©Rama - License Creative Commons - Libre de droit

Construit entre 1672 et 1680, ce fort offrait à la fin du XVIIème siècle, une protection efficace au port de Toulon mais aussi aux rivages seynois.

La rade de Toulon s'est entourée dès le XVIème siècle d'un système de défense destiné à protéger en premier lieu ses accès maritimes, puis terrestres, au fur et à mesure que l'artillerie offensive allongeait sa portée. Construit entre 1672 et 1680 ce fort offrait à la fin du XVIIème siècle, une protection efficace au port de Toulon, mais aussi aux rivages seynois. L'appellation de l'Eguillette semble venir de la présence en ces lieux de points d'eau douce (ayguade), où les navires venaient se ravitailler.

Contrairement aux constructions rondes des forts de Balaguier et de la Tour Royale, la Tour de l'Eguillette est carrée, flanquée de deux ailes obliques : couloir et batterie à ciel ouvert avec parapets et embrasures, derrière lesquels 22 canons menacent la rade en tir rasant. Le fort de l'Eguillette est un fort en batterie basse : à l'époque de la Marine à voile, il était utilisé pour faire feu sur la coque des navires. Devant le progrès réalisé par l'artillerie au milieu du XIXème sièle, la batterie de droite est casematée par des voûtes en maçonnerie. La batterie de gauche, pouvant être tournée contre l'arsenal en cas de prise du fort, est remblayée. Le Fort de l'Eguillette est loué maintenant par la ville de la Seyne-sur-Mer.

 

Ministère de la défense

Secrétariat Général pour l'Administration Direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives

14 rue Saint-Dominique 00450 Armées

E-mail : dmpa-sdace-bacm@sga.defense.gouv.fr

 

Office du tourisme de Toulon

Place Raimu 83000 Toulon

Tél. : 04 94 18 53 00

 

Ville de la Seyne-sur-Mer

 

Quizz : Forts et citadelles

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Adresse

Boulevard Bonaparte 83500
La Seyne-sur-Mer
Tél. : 04 94 18 53 00

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Lycée militaire d'Autun

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Lycée militaire d'Autun. Source : http://mapage.noos.fr/fpillien3/Photos

Séminaire à l'origine, 17è siècle, ces bâtiments abritèrent l'Ecole militaire préparatoire de cavalerie au 19è siècle.

Cette construction, qui à l'origine était un séminaire, date du XVIIe siècle. Au XIXe siècle, les bâtiments abritèrent l'Ecole militaire préparatoire de cavalerie où furent éduqués les Enfants de troupe.

Le bâtiment du cloître date du XVIIe siècle. C'était à l'origine un grand séminaire qui fut fondé en 1675 par l'évêque d'Autun, monseigneur de Roquette. Les plans du séminaire sont l'oeuvre de l'architecte Daniel Guittard. Les jardins, dont il ne reste plus rien aujourd'hui, avaient été dessinés par Le Nôtre. Pour diminuer les frais de construction, l'évêque n'hésita pas à utiliser largement les pierres du théâtre romain. Cette construction fut considérée, à l'époque, comme un des plus beaux séminaires de France. La Révolution de 1789 provoqua le départ des séminaristes. Les locaux furent pillés et abritèrent entre autres, des prisonniers autrichiens puis espagnols.

C'est en 1813 que le bâtiment, rendu à l'évêque, devint petit séminaire. Parmi les élèves qui le fréquentèrent on peut citer le plus connu : le maréchal Mac-Mahon, président de la République de 1873 à 1879. À leur tour, les jeunes séminaristes furent chassés des lieux.

En 1885, le gouvernement français décida de créer l'École Militaire Préparatoire de Cavalerie. Ainsi commence l'histoire des Enfants de troupe. Ces garçons, âgés de 13 à 18 ans, le plus souvent fils de militaires, étaient, à l'origine, essentiellement formés pour être dirigés vers une carrière militaire. Avec le temps et l'évolution de l'institution, ces jeunes fourniront de nombreux cadres au pays. L'école d'Autun a eu comme élève le deuxième cosmonaute français : Patrick Baudry.

Au-dessus du porche, une tête de cheval rappelle ce que fut la vocation première de l'école. Des galeries formant le cloître entourent la grande cour au milieu de laquelle se trouve une statue de la Vierge et l'Enfant de 1861. Chaque année, un concert y est donné dans le cadre de "Musique en Morvan".Au fronton de l'aile gauche du cloître, au-dessus de l'horloge, on découvre le sceau de monseigneur de Roquette sculpté peu avant la guerre de 1870.

Durant la première guerre mondiale tous les enfants de troupe partent dès l'âge de 17 ans relever leurs aînés sur le front - 154 d'entre eux tomberont au champ d'honneur ! A partir de 1921, l'école perd son particularisme "d'Ecole de Cavalerie" en élargissant son enseignement militaire. L'école obtient son label "d'Ecole Secondaire". Dès 1924, l'école opte définitivement pour l'enseignement secondaire et prépare les élèves à la première partie du baccalauréat. Le but était de les préparer aux concours d'admission des écoles de sous-officiers et d'officiers. Le 16 juin 1940, l'Ecole Militaire Préparatoire d'Autun doit se replier et quitter la ville. C'est alors qu'un détachement d'élèves, arrivés en fin de seconde, inscrit l'une des premières pages de l'histoire de la résistance. Sous les ordres de l'adjudant-chef Grangeret surnommé " Le Lion ", les enfants de troupe s'illustreront à Toulon-sur-Arroux avant de rejoindre leur école repliée à proximité de Tulle. Le 26 août, l'école quitte Chameyrat (Corrèze) pour s'installer à Valence.

Elle devient Ecole d'Autun et fonctionne sur ce site jusqu'au 1er septembre 1943, date à laquelle elle déménage vers le camp de Thol (Ain). A partir du 3 mai 1944, la dissolution de l'école est décidée, les plus jeunes élèves quittent les lieux afin de retrouver leur famille. Les plus anciens vont alors rejoindre les maquis de l'Ain et constituent le camp d'Autun.

Au cours de ces combats, le jeune Bernard Gangloff sera grièvement blessé et décèdera le 14 juillet 1944 des suites de ses blessures. En 1985, son nom sera donné à l'Ecole Militaire Préparatoire d'Autun qui a retrouvé ses murs le 20 décembre 1944. A l'issue de la seconde guerre mondiale, l'école retrouve Autun et se développe en ouvrant de nouvelles classes de terminales et en 1951 est créée la corniche "Mac-Mahon" assurant la préparation du concours à l'ESM de St-Cyr Coëtquidan - option histoire-géographie. Cette corniche sera supprimée en 1965, puis réactivée en 1970. En 1999, elle perd l'appellation de "corniche" et devient "compagnie des Classes Préparatoires". En 1971, l'Ecole Militaire Préparatoire d'Autun prend la dénomination de "Collège Militaire", puis de "Lycée Militaire" en 1983. Les classes des 1er et 2ème cycles sont ouvertes aux élèves féminins dès 1984. L'Ecole Militaire Préparatoire d'Autun a formé un grand nombre de cadres qui s'illustreront au sein de l'armée, mais aussi dans les autres grands corps de l'Etat. Au cours du XXème siècle, plus de 500 élèves ou anciens élèves sont tombés au "champ d'honneur" justifiant pleinement la devise de l'école : Pour la Patrie toujours présents. En 1955, le général Koenig, ministre des armées, inaugurera le monument aux morts dédié à la mémoire de tous les anciens, morts pour la France, avant de remettre la croix de guerre T.O.E. (théâtre d'opération extérieure) au drapeau déjà titulaire des croix de guerre 14/18 - 39/45, de la Légion d'honneur et de la médaille de la résistance (avec rosette). En 1985, le général Imbot, chef d'Etat-Major de l'armée de terre et ancien élève d'Autun, inaugurera un musée de tradition qui deviendra par la suite "National" et qui est installé dans la crypte de l'ancienne chapelle du séminaire.

Aujourd'hui, les élèves du lycée militaire ont succédé aux enfants de troupes. S'ils n'ont plus le même statut que leurs anciens, ils en ont gardé l'esprit qui se retrouve dans la devise de l'école : "Pour la patrie, toujours présent".Face à l'entrée de l'école se trouve le musée des enfants de troupe. Ce monument historique, dont le ministère de la défense est affectataire, fait partie d'un protocole Culture Défense, signé le 17 septembre 2005. Cliquez ici pour découvrir la liste des autres édifices ...

 

Renseignements pratiques :

Monsieur le Colonel commandant

le lycée militaire d'Autun Mac-Mahon

B.P. 136 71404 AUTUN CEDEX

 

Bureau élèves du lycée

Tél. : 03.85.86.55.63.

 

Ministère de la défense

Secrétariat Général pour l'Administration

Direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives

14 rue Saint-Dominique 00450 Armées

E-mail : dmpa-sdace-bacm@sga.defense.gouv.fr

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Infos pratiques

Adresse

3 rue Gaston Joliet 71400
Autun
Bureau élèves du lycéeTél. : 03.85.86.55.63.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

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Musée d'histoire du XXe siècle - Résistance et Déportation

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Une salle du musée du XXème siècle. Source : site de la commune d'Estivareilles

Ce Musée est un lieu de mémoire, un outil pédagogique et culturel situé dans le Pays d'Art et d'Histoire du Forez - Estivareilles.


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  musée estivareilles


Plus qu'un mémorial sur l'épisode d'août 1944 à Estivareilles, le Musée d'Histoire du XXe siècle est un espace de réflexion et de débats sur les problèmes contemporains à la lumière des événements passés, notamment les Droits de l'Homme. 

La présentation muséographique a été pensée dans le but d'être accessible à tous, en particulier pour le jeune public. Estivareilles, commune de 500 habitants du pays de Saint-Bonnet-le-Château, à 900 mètres d'altitude, est située dans les monts du Forez, dans le département de la Loire, à 40 km de Saint-Etienne, 60 km de Le Puy-en-Velay, et 100 km de Lyon.

Un musée, un lieu, un village

Implanté au coeur du village, les anciens bâtiments de la Congrégation des soeurs Saint-Joseph abritent aujourd'hui le nouveau musée d'histoire du XXe siècle. La rénovation de l'aile nord marque l'achèvement du projet de restauration du site qui comprend désormais la mairie, des gîtes communaux, des logements locatifs, un parking, ainsi qu'un jardin central qui donne une unité à ce micro quartier.

Une réalisation surprenante : le musée d'histoire du XXe siècle Estivareilles, un haut lieu de la Résistance

Fin août 1944, le petit bourg d'Estivareilles tremble... Une colonne allemande, lourdement armée, quitte la caserne Romeuf du Puy-en-Velay et fonce sur St Etienne... La voie ferrée St Etienne - le Puy est coupée au Pertuiset et, sous l'action des maquis, les nationales ne sont pas sûres. Alors, la colonne nazie aux abois, prête à tout, emprunte les routes de crête, harcelée par les F.T.P.F. de Wodli : Saint-Paulien, Bellevue-la-Montagne, Chomelix, Craponne-sur-Arzon... Estivareilles.

L'Armée Secrète de la Loire a pris position, les maquis régionaux convergent sur la petite commune du Haut-Forez. Avec la Libération de St Etienne le 19 août, le danger est grand pour la population... Et le Commandant Marey (chef de l'Armée Secrète de la Loire) décide d'arrêter les allemands à Estivareilles !

Le 22 août c'est la reddition...

1984 : création d'un musée

Quarante ans plus tard, le musée départemental de l'Armée Secrète et de la Résistance ouvre au public, en présence de Lucien Neuwirth, grande personnalité de la Résistance et du président du Conseil général de la Loire. Ce projet, initié et réalisé par les membres de l'Armée Secrète de la Loire (association loi 1901), est soutenu par les élus de la commune d'Estivareilles.

Modernisation et réorganisation : le musée d'histoire du XXe siècle

21 mai 1999, Jean-Pierre Masseret, secrétaire d'Etat à la Défense, chargé des Anciens Combattants inaugure le nouveau musée. Fondé en 1984 par les Anciens Résistants de l'Armée Secrète de la Loire, le musée a été entièrement réaménagé en 1999 pour s'ouvrir aux jeunes générations. Le musée d'histoire du XXe siècle est conçu comme un lieu de mémoire, mais aussi comme un outil pédagogique et culturel. Plus qu'un mémorial sur l'épisode d'août 1944 à Estivareilles, c'est un espace de réflexion et de débats sur les problèmes contemporains à la lumière des événements passés. La présentation muséographique a été pensée dans le but d'être accessible à tous, en particulier pour le jeune public. Venez (re)vivre l'aventure du XXe siècle en parcourant un musée moderne et interactif.

Des objets témoins mais aussi des bandes sons, des images d'archives, de nombreuses photos, des vidéos... jalonnent votre parcours muséographique adapté à toute la famille. Le musée possède dans ses réserves, des exemples précieux "d'albums-souvenirs" (cahiers de bord) réalisés par les Résistants eux-mêmes. Le témoignage de "l'auteur-témoin" dessine parfaitement une géographie de la mémoire individuelle qui construit, avec d'autres, notre mémoire collective. La mise en valeur de ces derniers témoignages "directs" (laissés par les "acteurs") nous permet de rendre hommage aux Résistants à travers quelques exemples forts tout en transmettant aux jeunes générations les valeurs de la Résistance et de montrer ainsi comment un événement historique devient élément du patrimoine. Le musée possède en outre dans ses réserves (fonds Charreton) des objets provenant du camp Dora-Commando de Buchenwald. Ces documents ont été rassemblés par un déporté lors de ces nombreux voyages "souvenirs" dans son ancien camp. Un programme d'expositions temporaires, de conférences, de rencontres vous est proposé tout au long de l'année.

Le projet culturel du musée

Quatre grandes motivations sous-tendent le projet culturel du musée :

Témoigner.

Aujourd'hui, nous avons la chance de travailler avec les générations qui ont connu la première moitié du siècle, et notamment les Résistants et les Déportés. Leur participation est essentielle, précieuse. L'éclairage qu'ils apportent donne du sens, de la sensibilité, de l'émotion et de l'humanité à nos réflexions...

Expliquer.

Grâce à une approche historique et chronologique de l'ensemble du siècle, ce lieu permet d'appréhender l'enchaînement des faits, le pourquoi des événements, la succession des dates... Entre l'émergence des sociétés industrielles de la toute fin du XIXe siècle, le développement de la guerre de 14-18, la fin des terroirs et le déroulement de l'histoire récente européenne, la Résistance et l'horreur de la Déportation sont situés dans le siècle, sont mises en perspective, en situation, pour une meilleure compréhension et pour tirer les leçons pertinentes de l'Histoire.

Transmettre.

Ce nouveau lieu d'histoire est appelé à transmettre aux jeunes générations des connaissances sur les fractures et les événements majeurs du XXe siècle, mais aussi à perpétuer la mémoire des anciens Résistants et l'idéal de la Résistance.

Réfléchir.

Enfin, par une relecture de notre passé, c'est le temps présent, le monde actuel que nous souhaitons interroger. Plus qu'un strict lieu de mémoire, davantage qu'une leçon d'histoire, c'est fort du témoignage des acteurs de notre siècle et muni d'un regard d'historien que nous entreprenons d'instaurer, à la lumière du combat de la Résistance et des événements du passé, un débat sur notre actualité.

Une muséographie moderne

La muséographie, résolument moderne, a été pensée pour raconter ce siècle de manière attractive et didactique. Systèmes interactifs, enregistrements sonores, vidéos, ambiance lumineuse cohabitent avec la rigueur historique et le traitement des périodes noires de notre siècle. Le visiteur devient acteur de sa visite et s'approprie le lieu, les objets, la présentation ...

Le jeune public, un public privilégié

Le musée veut toucher avant tout le jeune public. Pari difficile car les "jeunes" ont des préjugés tenaces concernant la visite d'un musée. La présentation muséographique, la création d'un service pédagogique et d'une mallette pédagogique, ont été pensées pour répondre à cet objectif. Chaque année, à l'occasion du "Concours National de la Résistance et de la Déportation" dans les collèges et lycées, le musée réalise un dossier destiné à aider les collégiens et les lycéens dans leurs recherches. Ce petit document (non exhaustif bien sûr !) présente des textes, documents (adapté au sujet du concours) et une bibliographie sommaire consultable au musée. Les archives du musée, la bibliothèque, la vidéothèque sont, sur rendez-vous, à la disposition des participants.

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Infos pratiques

Adresse

Rue du couvent 42380
Estivareilles
04 77 50 29 20

Tarifs

Adulte : 3,10 €Passeport Patrimoine : 2 €Enfant (8 - 16 ans) : 1,50 €Enfant (-8 ans) : Gratuit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

De 14h à 18h

Fermetures annuelles

Fermé les samedis et lundis du 12 novembre au 31 mars, le 25 décembre et 1er janvier

Fort Saint-Louis à Toulon

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Le fort Saint-Louis à Toulon. Source : http://www.toulon.fr

Le fort des Vignettes est détruit en 1707. Il sera reconstruit, presque à l'identique, en 1708 sous le nom de fort Saint-Louis.

Après une inspection de Vauban à Toulon en 1679, le fort des Vignettes est construit entre 1692 et 1697 pour empêcher un débarquement sur la plage et tenir à distance les galiotes susceptibles de mouiller dans la rade. Détruit en 1707, il est reconstruit, presque à l'identique, en 1708 sous le nom de fort Saint-Louis.

Pendant le siège de 1707, le fort, commandé par le capitaine Daillon, est pris à parti par des batteries austro-savoyardes placées sur les hauteurs. Après neuf jours, l'état de délabrement de l'ouvrage oblige ses défenseurs à se replier sur la Grosse tour (tour royale) après avoir mis le feu aux poudres.

Le fort est reconstruit, presque à l'identique, en 1708 sous le nom de fort Saint-Louis. En 1743, il est armé de neuf canons de 24 livres. En 1847, il est armé de trois canons de 30 livres et de trois obusiers de 22 cm placés en arrière d'un parapet en terre englobant le parapet en maçonnerie. Les progrès de l'artillerie conduisent à désarmer le fort à la fin du XIXe siècle, devant l'impossibilité d'y placer des canons de gros calibre. Il reçoit alors un poste d'observation et de commande de mise à feu des mines électriques formant barrage à l'entrée de la grande rade. Plus tard, il devient le siège du club nautique des officiers jusqu'en 2001. Il est inscrit sur la liste supplémentaire des monuments historiques depuis 1948.

Le fort a la forme d'une batterie semi-circulaire dont la gorge est fermée par une tour casematée formant réduit et pouvant porter du canon. L'accès au fort se fait par une porte surélevée et précédée d'un pont-levis. Ce dispositif a pour but de compliquer l'intrusion de fantassins. A côté de la porte d'entrée, une plaque apposée sur le rempart rappelle la conduite héroïque des défenseurs du fort en 1707. Le plan de la batterie est presque semi-circulaire. Son diamètre est d'une cinquantaine de mètres. Le parapet est percé de neuf embrasures à canons tournées vers la mer. Les embrasures sont garnies de briques de façon à ne pas projeter d'éclats dangereux en cas de coup ennemi.

Au milieu du XIXème siècle, le parapet a été absorbé par un parapet massif en terre. Il a retrouvé son état d'origine au cours du XXème siècle. L'arrière de la plate-forme est protégé par deux murs formant parados pour masquer la batterie aux coups venant de terre. Le plan de la tour est asymétrique. Du côté de la terre, elle a la forme d'un bastion plat pour flanquer l'ouvrage par des tirs parallèles au rempart. Face à la mer, elle est semi-circulaire pour que l'artillerie placée sur la terrasse puisse battre un large secteur. La tour comporte deux niveaux voûtés. Le niveau souterrain comportait une citerne et un magasin. A l'étage, une grande salle voûtée servait de logement pour 24 hommes. On aperçoit encore la margelle de la citerne. L'accès à la terrasse se fait par un escalier à vis.

Le fort Saint Louis n'est pas ouvert au public. Ce monument historique, dont le ministère de la défense est affectataire, fait partie d'un protocole Culture Défense, signé le 17 septembre 2005.

 

Office du tourisme de Toulon

Place Raimu 83 000 Toulon

 

Office de tourisme de Toulon

 

Quiz : Forts et citadelles

 


 

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Infos pratiques

Adresse

Littoral Frédéric Mistral 83000
Toulon
Tél. : 04 94 18 53 00

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Le fort Saint Louis n'est pas ouvert au public.

Fort de Balaguier

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Le fort Balaguier. Source : ©Julien MAUCERI. http://www.ctoulon.com/

Ce fort du XVIIème siècle a été construit pour créer un verrou de sûreté à l'entrée de la rade de Toulon.

La rade de Toulon s'est entourée dès le XVIème siecle d'un système de défense destiné à protéger en premier lieu ses accès maritimes, puis terrestres, au fur et à mesure que l'artillerie offensive allongeait sa portée. La protection du port de commerce de Toulon est assurée depuis 1524 par la "Grosse tour" ou tour Royale.

En 1634, Richelieu insiste auprès de Louis XIII pour que soit construite une autre tour sur la pointe de Balaguier, en face de la tour Royale, créant ainsi un verrou de sûreté à l'entrée de la rade. Il s'agit toujours de protéger le port de Toulon, mais, plus spécialement, un petit arsenal né sous Henri IV et que Richelieu, Premier Ministre de la Marine, pressent comme destiné à s'agrandir. Vauban accède en 1679 au Commissariat aux Fortifications.

L'arsenal délaisse Marseille, base des galères et s'implante au fond de la nouvelle darse. Dans la nouvelle conception des fortifications, Balaguier, tour à canons, se voit augmentée de remparts, de murs, de logements et de poudrières qui donnent au fort son aspect actuel.

Fin août 1793, quand les Anglais entrent dans Toulon, Balaguier devient le point de mire des observateurs. D'abord refuge des marins qui refusent l'occupation anglaise, le fort de Balaguier sera occupé par les troupes coalisées. Napoléon Bonaparte, jeune commandant de l'artillerie républicaine, a compris quelle importance stratégique revêt l'emplacement du deuxième verrou de la rade. Après deux mois de combats inutiles, il réussit à faire prévaloir son plan et menant ses troupes à l'attaque par voie de terre, il investit le fort de Balaguier le 17 décembre 1793. Les canons républicains sont maintenant braqués sur la flotte anglaise qui préfère se retirer.

Après la crise de Fachoda, le fort de Balaguier est réarmé une dernière fois. Puis, inutile, il est loué à des particuliers entre les deux guerres. Occupé par les Allemands en 1942, il est libéré en 1944. Restauré, il devient un musée d'histoire maritime et locale à partir de 1970.

Il est inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis le 17 mars 1975. La tour de Balaguier ou " Petite tour " par opposition à la tour Royale ou " Grosse tour " est conçue selon les modèles de Richelieu. L'ouvrage comprend à l'origine une tour à canons de 19,5 m de diamètre. Le sous-sol est équipé d'une citerne et de magasins à poudre et aux vivres. L'accès depuis l'extérieur se fait par un pont-levis. Ce niveau est constitué d'une salle voûtée destinée au casernement d'une quarantaine d'hommes. La partie supérieure de la tour est pourvue d'une plate-forme à canons battant la rade par huit embrasures et d'un chemin de ronde dont le parapet est percé de créneaux de fusillade pour la défense rapprochée. De part et d'autre de la tour proprement dite, une batterie rasante avec parapets à embrasures a été construite.


Ce monument historique, dont le ministère de la défense est affectataire, fait partie d'un protocole Culture Défense, signé le 17 septembre 2005.
 

Ministère de la défense

Secrétariat Général pour l'Administration Direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives

14 rue Saint-Dominique 00450 Armées

E-mail : dmpa-sdace-bacm@sga.defense.gouv.fr

 

Ville de la Seyne-sur-Mer

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

Esplanade Jacques Lebon 83500
La Seyne-sur-Mer

Tarifs

Adultes : 3 euros. Tarif réduit, étudiants, chômeurs, Rmistes et groupe (plus de 8 personnes) : 2 euros. Gratuit pour les enfants de moins de 5 ans.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er au 18 septembre et du 1er octobre au 30 juin, du mardi au dimanche de 9h à 12h et de 14h à 18hDu 1er juillet au 31 août, du mardi au dimanche de 10h à 12h et de 15h à 19h

Fermetures annuelles

Du 19 au 30 septembre

Fort de Montmorency

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Fort de Montmorency. Source : http://commando-air.fr

Le fort de Montmorency, construit au XIXème siècle, abrita notamment la première station de câbles hertziens.

Site de choix pour les transmissions en raison de son altitude, le fort de Montmorency, construit au XIXème siècle, abrita notamment la première station de câbles hertziens.

Au XIXème siècle, Paris est un camp retranché situé dans une cuvette. Chaque invasion prussienne provoque l'éloignement des fortifications, le rôle de chacune de ces enceintes successives consistant à englober la ligne des hauteurs d'où l'ennemi a bombardé la ville lors de la précédente invasion.

Le premier système fortifié

En 1814 et 1815, les Prussiens de la coalition occupent le premier cercle des hauteurs, c'est-à-dire, au Nord, les hauteurs de Montmartre. Le premier système fortifié, édifié en 1840 à l'initiative de Thiers, comporte donc une enceinte qui enferme Montmartre et établit à l'extérieur une ligne de forts de couverture distants de 2 à 5 kilomètres. C'est ainsi que sont érigés, au nord, les trois forts de Saint-Denis : le fort de la Briche, le fort de la Double Couronne et le fort de l'Est.

La deuxième enceinte

En 1870, les Prussiens, installés sur le deuxième cercle des hauteurs et, en particulier, sur le plateau de Montmorency, bloquent Paris et entament sérieusement le système défensif de Saint-Denis. De ce fait, dès la fin de la guerre, le concept de la deuxième enceinte est établi.

A l'Assemblée nationale, le 14 février 1874, c'est encore Thiers qui monte à la tribune pour défendre le projet, dont l'exécution est confiée au général Séré de Rivière. C'est ainsi que sur l'éperon nord-est est construit le fort de Domont, sur l'éperon sud-est celui de Montmorency, enfin à l'ouest le fort de Montlignon, distants de deux à trois kilomètres.

Le fort de Montmorency a la particularité de tenir sous son canon Saint-Denis et ses abords, considérés comme les points les plus faibles de la défense de la capitale.

Un site de choix pour les transmissions

Dès 1947, un détachement de l'armée de l'air occupe le fort de Montmorency, son altitude en faisant un site de choix pour les transmissions. En 1952, la première station de câbles hertziens dépendant de la Compagnie d'exploitation et d'installation des transmissions d'Etampes s'installe dans le fort. Puis, le 16 septembre 1956, c'est au tour du Commandement du réseau de câbles hertziens de la défense aérienne du territoire, ainsi que de l'Escadron d'exploitation de câbles hertziens. En mai 1959, le réseau hertzien de la 2ème région aérienne est confié à l'Escadron régional de câbles hertziens, qui prend par la suite son appellation actuelle d'Escadron de câbles hertziens. Après la dissolution de la base aérienne 285 en juin 1968, le fort de Montmorency est rattaché à la base aérienne 104 du Bourget, puis à la base aérienne 921 de Taverny en avril 1981. L'Escadron de câbles hertziens rejoint quant à lui la base aérienne 217 de Bretigny en juin 1987.

Le centre d'initiation aux techniques commandos

Depuis 1992, le fort de Montmorency abrite le Centre d'initiation aux techniques commandos dépendant de la base aérienne 921 de Taverny. Offrant toutes les opportunités pour effectuer ce type d'entraînement, le site, qui connaît un grand succès, est fréquenté en premier lieu par les fusiliers commandos de l'air de l'unité de protection, mais aussi par des militaires du rang et des réservistes des autres unités de la base.

 

Ce monument historique, dont le ministère de la défense est affectataire, fait partie d'un protocole Culture Défense, signé le 17 septembre 2005.

 

Fort de Montmorency

Quartier des Champeaux Rue du Fort

95160 Montmorency

Tel : 01 30 40 64 75

E-mail : op@ba921.air.defense.gouv.fr

 

Ministère de la défense

Secrétariat Général pour l'Administration Direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives

14 rue Saint-Dominique 00450 Armées

E-mail : dmpa-sdace-bacm@sga.defense.gouv.fr

 

Ville de Montmorency

 

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Adresse

Rue du Fort Quartier des Champeaux 95160
Montmorency
Tel : 01 30 40 64 75

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Se renseigner pour l'accessibilité au site

Chapelle de Sainte Jeanne de France à Bourges

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Plaque. © C. Caudron - SGA/DMPA

L'enclos du monastère fut acquis en 1834 par la ville de Bourges qui le céda à l'Etat en 1857. Il fut alors affecté à l'armée ...

La chapelle de sainte Jeanne faisait partie du Couvent de l'Annonciade fondé en 1503 par Jeanne de France, fille de Louis XI.

L'enclos du monastère fut acquis en 1834 par la ville de Bourges qui le céda à l'Etat en 1857. Il fut alors affecté à l'armée. La chapelle de sainte Jeanne faisait partie du Couvent de l'Annonciade fondé en 1503 par Jeanne de France (1464-1505), fille de Louis XI et de Charlotte de Savoie, appelée aussi Jeanne de Valois, canonisée en 1950 par le pape Pie XII.

Les choeurs

L'intérieur était séparé en deux parties à peu près égales par un mur de refend.

La première partie, à l'ouest, éclairée par de petites fenêtres comportait, au premier étage, le choeur des religieuses formant tribune. On y accédait par un escalier tournant qui existe encore, et qui desservait en même temps les bâtiments conventuels.

Au rez-de-chaussée se trouvait un second choeur destiné aux Frères que sainte Jeanne rêvait d'adjoindre aux Annonciades pour le service religieux du couvent.

La deuxième partie de la chapelle comprenait l'espace réservé aux fidèles et le sanctuaire dont le contour épouse la forme d'un demi-hexagone régulier.

Les combles

La voûte en menuiserie, actuellement masquée par un plafond, suivait la courbe de la charpente en forme de berceau brisé.

Les fermes maîtresses étaient apparentes. leurs entraits sont sculptés à leurs extrémités où des têtes fantastiques, dont certaines sont encore visibles, avalent les poutres. Cet ensemble, qu'on peut admirer dans les combles de la chapelle, était revêtu de couleurs assez bien conservées. Le lambris est peint en blanc-gris et les couvre-joints en bleu, rouge et blanc, couleurs de l'habit des religieuses Annonciades.

Les pinacles

La porte d'entrée en tiers-point est surmontée de deux pinacles et d'une accolade aux rampants garnis de feuilles de chardon. Autour du fleuron central, sont sculptées en lettres gothiques majuscules les initiales des dix vertus de la Vierge. Au XVIIe siècle, on a coupé l'extrémité des deux pinacles pour y placer des pots à feu et supprimé le fleuron central de l'accolade pour creuser une niche dans laquelle on plaça vraisemblablement une statue de la Vierge.

L'enclos du monastère

Au XVIIIe siècle, on amputa l'enclos du monastère de l'Annonciade pour percer l'actuelle avenue du 95ème-de-Ligne et on dota l'entrée du couvent d'un large portail en plein cintre. En 1793, les Annonciades furent dispersées et leurs biens vendus. L'enclos du monastère fut acquis en 1834 par la ville de Bourges qui le céda à l'État en 1857. Il fut alors affecté à l'armée.

La réfection de la chapelle

Les travaux de réfection de la chapelle, réalisés par les techniciens du Service du Génie, ont permis, en mai 1961, sa restitution au culte et à l'aumônerie militaire de Bourges. Le délégué militaire départemental, le bureau de garnison et le centre d'information et de recrutement de l'armée de terre (CIRAT) sont stationnés dans cette emprise.

 


M. le Curé de Lignières

Rue Jeanne de France 18160 Lignières

Téléphone : 02 48 60 00 61

Télécopie : 02 48 60 18 92

 

Ministère de la défense

Secrétariat Général pour l'Administration Direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives

14 rue Saint-Dominique 00450 Armées

E-mail : dmpa-sdace-bacm@sga.defense.gouv.fr

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Infos pratiques

Adresse

6 avenue du 95ème de Ligne 18000
Bourges
Fax : 05 46 87 53 27

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Dimanche: 14h-18h

Musée du Protestantisme

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Vue extérieure du musée. Source : Parc du Haut-Languedoc

Le Musée historique du Protestantisme en Haut-Languedoc de Ferrières dans le Tarn offre un parcours historique du XVIe siècle à nos jours avec un ancrage local soutenu.

Ce lieu traite chaque année un thème spécifique par le biais d'expositions ou de colloques et coopère avec l'Université de Toulouse.

Le Haut-Languedoc a été profondément marqué par la Réforme dès le XVIe siècle et par une longue résistance dont le souvenir est encore présent dans la mémoire orale. Marquée aussi par les persécutions que les protestants y ont subies aux 17e et 18e siècles.

Musée de France, au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002, le Musée du Protestantisme en Haut-Languedoc, géré par une association (Loi de 1901) liée à la Société d'Histoire du Protestantisme Français, propose d'en découvrir l'histoire au gré de l'Edit de Nantes, la tourmente révolutionnaire, la Résistance, notamment dans la part prise par cette région aux mouvements théologiques, à la création d'oeuvres sociales et de sociétés qui marquèrent le protestantisme français aux XIXe et XXe siècles, et plus récemment son rôle d'accueil pendant la seconde guerre mondiale.

Depuis bientôt 40 ans (création en 1967), le Musée du Protestantisme en Haut-Languedoc situé à Ferrières est un lieu d'exposition et de conservation d'objets et d'ouvrages (en majorité des dons) en lien avec l'histoire du Protestantisme dans la région du Haut-Languedoc. Le Musée, situé dans la Maison du Luthier, propose à ses visiteurs une exposition permanente, présentant de façon chronologique du XVI°siècle à nos jours une histoire riche, variée et tourmentée, et une exposition temporaire dont le thème, différent chaque année, est en lien avec des sujets d'actualité ou de société qui suscitent débats et réflexions (expo 2004: « Religion et violences de religion du XVI°siècle à nos jours »).

L'exposition permanente présente à travers cinq salles des objets, des ouvrages, des gravures et des tableaux.

La première salle, dominée par une imposante chaire en bois venue du temple de Revel, est consacrée à la Réforme du XVI°siècle. on y trouve notamment les portraits des Réformateurs et une importante collection de Bibles (de toutes les époques), dont la plus ancienne que possède le musée datant de 1564 imprimée à Lyon par Jean de Tournes.

Avant d'accéder à une mezzanine, le visiteur découvre les XVI et XVII° siècles et plus particulièrement l'histoire de la Saint-Bathélémy, les guerres de Religion, Henri IV et l'Edit de Nantes, mais également le développement de la vie spirituelle et intellectuelle avec l'émergence des Académies Protestantes.

La salle consacrée au Désert permet d'admirer certaines des pièces les plus caractéristiques du Musée telles : une chaire démontable, des objets de culte au Désert, des méreaux, la maquette d'une galère, ou encore des gravures représentant les affaires Calas et Sirven. Le musée présente ensuite la restauration et l'expansion du Protestantisme au XIX°siècle avec la reconstruction de temples et de bâtiments, l'activité sociale, éducative et la dimension missionnaire du protestantisme (présentation d'une lanterne de projection et de plaques photographiques sur verre), sans oublier l'aventure industrielle de la région de Mazamet-Castres.

La visite se termine par une présentation d'un panorama régional et national du protestantisme, de la vitalité de l'Eglise Réformée, et surtout du rôle des protestants, plus particulièrement de la Montagne, dans la Résistance et la protection de juifs.

L'Association du Musée gère aussi une bibliothèque, riche de plus de 14000 ouvrages (Bibles, psautiers, ouvrages de théologie...) et documents d'archives comptant parmi les plus importantes de France sur ce thème et possédant des ouvrages très anciens.

Il ne faut pas oublier la section généalogie, qui à ce jour a recensé près de 40 000 actes (baptêmes, mariages, décès).

 

Renseignements pratiques :

Musée du Protestantisme

« La Ramade » 81260 Ferrières

Accueil : 05.63.74.05.49 - Secrétariat : 05.63.73.45.01

E-mail : secretariat@mprl.fr

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Infos pratiques

Adresse

La Ramade - 81260
Ferrières

Tarifs

Adulte : 4€Etudiant : 3€Enfant (plus de 10 ans) : 1€

Horaires d'ouverture hebdomadaires

En saison (Juillet, Août et Septembre) :- Tous les jours :10h-12h 15h-19hVisites guidées à 10h30, 15h30 et 17h- Dimanche : 15h-19hVisites guidées à 15h30 et 17hHors saison :- Du lundi au samedi : 14h-17hVisites libres- Dimanches et jours fériés : 14h-18hVisites guidées jusqu’au 15 novembre à14h30 et 16h

Fermetures annuelles

Du 15 décembre au 15 mars.Secrétariat ouvert toute l’année.Pour les groupes visites guidées toutel’année sur réservation