La salle du "Commandement Unique" à Doullens

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Vitrail de Gérard Ansart dans la salle de commandement de Doullens. Source : Conseil général de la Somme

Dans la mairie de Doullens, la salle du "Commandement Unique" évoque le tournant de l'histoire de la Grande Guerre.

Le 21 mars 1918, Ludendorff lance, depuis la ligne Hindenburg et sur un front de 70 km, la plus formidable offensive de la guerre. L'objectif est double : séparer les armées française et britannique et prendre Amiens.

La poussée allemande ouvre une large brèche autour de Saint-Quentin, provoquée par la déroute de la 5e armée britannique. La situation, si elle persiste, peut conduire à une catastrophe militaire irréversible.

Le 26 mars, les présidents Poincaré et Clemenceau, les généraux Pétain et Foch, Lord Milner et le général Haig se réunissent dans la mairie de Doullens et décident de créer un commandement unique.

"Les gouvernements britannique, français et américain confèrent au général Foch la direction stratégique des opérations militaires" (Georges Clemenceau) : le 18 juillet, Foch lancera son ultime contre-offensive qui conduira à l'armistice du 11 novembre.

 

Office de Tourisme

Le Beffroi Rue du Bourg - 80600 DOULLENS

Tél/fax : 03 22 32 54 52

E-mail : office-de-tourisme-doullens@wanadoo.fr

 

Comité du tourisme de la somme

21 rue Ernest-Cauvin - 80000 Amiens

Tél. : +33 (0) 322 71 22 71 - FAX : +33 (0) 322 71 22 69

e-mail : accueil@somme-tourisme.com

 

Le Comité du Tourisme de La Somme se tient à votre disposition pour tout type de renseignements liés aux Champs de Bataille de La Somme et au Circuit du Souvenir : commémorations, moyens d'accès, modes de transport, visites guidées pour groupes et individuels, survol en hélicoptère, hébergements, etc ...

Le CDT édite également une gamme de brochures sur le Tourisme de Mémoire.

 

Mairie de Doullens

La Somme 14-18

Comité du tourisme de la Somme

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Infos pratiques

Adresse

80600
Doullens
Tél/fax : 03 22 32 54 52 Comité du tourisme de la somme21 rue Ernest-Cauvin80000 AmiensTél. : +33 (0) 322 71 22 71FAX : +33 (0) 322 71 22 69e-mail : accueil@somme-tourisme.com

Horaires d'ouverture hebdomadaires

La salle du Commandement Unique est ouverte du lundi au samedi matin de 8h à 12h et de 14h à 18h.

Musée Franco-Australien

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© Musée Franco-Australien

Le musée présente, à travers la collection de l’Association franco-australienne faite principalement de dons, les liens d’amitiés forgés depuis l’action des soldats australiens à Villers-Bretonneux le 25 avril 1918.

En avril 1918, l'avancée allemande sur Amiens, un centre de communication vital pour les alliés pendant la Première Guerre mondiale, est arrêtée par les actions, principalement australiennes, à Villers-Bretonneux.

La ville florissante est en ruine et pour la reconstruire, Australiens et Français s’entraident dans un mouvement de solidarité international qui se traduit notamment par la reconstruction de son école. Dès lors, les liens unissant les Bretonvillois au peuple de l’Australie ne cessent de se développer jusqu’à nos jours.

Situé au 1er étage de l'école Victoria, le musée présente cette histoire inédite de guerre, de mémoire et d’avenir à travers les richesses de la collection de l’association franco-australienne. Le parcours muséographique nous permet de comprendre la construction de cette mémoire franco-australienne, au moyen de quatre séquences (mémoire du lieu, lieu de mémoire – mémoires de guerre – mémoires des hommes – mémoires d’une ville) illustrées par des objets personnels de soldats (uniformes, lettres, photographies) mais aussi par des témoignages émouvants de cette amitié franco-australienne.

A mi-parcours, un espace sous verrière permet aux visiteurs de se souvenir tout en contemplant l’inscription sur le préau de l’école Victoria « Do not forget Australia » (n’oublions jamais l’Australie), symbolisant le souhait du devoir de mémoire et de reconnaissance.

Le musée comprend une boutique souvenir et un espace d’accueil et de détente permettant aux visiteurs de découvrir l’offre touristique aux alentours.

Il est également équipé d’un élévateur pour personnes à mobilité réduite.

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

9, rue Victoria - 80800
Villers-Bretonneux
03 22 96 80 79

Tarifs

Individuels = Adultes : 6€ - Enfants de 11 à 18 ans : 3€ - Etudiants : 3€ - Anciens combattants, Militaires, Seniors, CNAS : 4,50€ - Gratuit pour les moins de 11 ans, les membres de l’Association Franco-Australienne de Villers-Bretonneux, les guides nationaux, les journalistes (sur présentation d’un justificatif) / Groupes (Tarifs à partir de 15 personnes) - Adultes : 4,50€ - Enfants de 11 à 18 ans et étudiants : 2,50€ - 1 adulte gratuit pour 30 payants / Visite guidée sur réservation : 6€ / personnes (25 personnes maximum) / Scolaires (Écoles primaires) - Par classe (élèves et accompagnateurs compris) : 50€ (Tarif comprenant l'entrée au musée + une visite guidée (25 personnes maximum) ou un questionnaire pédagogique par élève à répondre en autonomie dans le musée) - Collèges et Lycées : 2,50€ par élève, un accompagnateur gratuit pour 10 élèves, accompagnateur supplémentaire : 4,50€ / Visite guidée sur réservation : 4€ par élève ou accompagnateur

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert du lundi au vendredi de 9h-12h et 13h30-17h30 - Fermé les samedis et dimanches / Possibilité de visite les jours de fermeture pour les groupes (15 personnes minimum) sur réservation

Fermetures annuelles

Jours fériés, sauf le 11 novembre

Mémorial de Pozières

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Mémorial de Pozières. © CWGC

Le village de Pozières a été le théätre du premier engagement d'envergure des troupes australiennes.

Le village de Pozières évoque le premier engagement d'envergure des troupes australiennes (mémoriaux à la 1re et à la 2ème divisions australiennes).

Les vestiges d'un blockhaus dénommé le "Gibraltar" sont encore visibles.

C'est à Pozières également que se trouve le monument aux chars orné de 4 modèles réduits de tanks.

Ce bourg était le verrou qu'il fallait faire sauter pour investir d'abord la Ferme du Mouquet, puis la colline de Thiepval. Cet objectif de contournement fut en majeure partie confié aux troupes d'Australie dont la plupart rentraient de Gallipoli. Le village se situait sur une crête traversée par un double réseau de tranchées constituant la deuxième ligne allemande et flanquée de deux blockhaus-observatoires dominant tout le champ de bataille (côté Albert, "Gibraltar" - côté Bapaume, "le Moulin à Vent").

Arrivés le 23 juillet 1916 et après s'être emparés de Pozières, les Australiens, épuisés par d'incessantes contre-attaques d'artillerie, furent relevés le 5 septembre par les Canadiens à la Ferme du Mouquet. Trois de leurs divisions étaient passées par le secteur de Pozières et avaient subi des pertes supérieures au tiers des effectifs engagés. Quant au village, il avait totalement disparu. Le nom de Pozières possède une telle renommée dans la mémoire australienne qu'il a été donné, après la guerre, à un petit village du Queensland (Australie). Le 15 septembre 1916, les chars apparurent pour la première fois sur un champ de bataille. Des 32 tanks britanniques Mark I qui se déployèrent sur une ligne Courcelette-Longueval, seulement neuf atteignirent leurs objectifs. Néanmoins cette date marque le début d'une progression britannique plus équilibrée.

La bataille de Pozières est l'une des nombreuses batailles de la bataille de la Somme, élément de la stratégie alliée des attaques coordonnées : pendant que la Russie lance l'offensive de Brusilov le 4 juin, et que les Italiens attaquent dans le Trentin. Courant 1916, la ligne de front se situe entre vallée de l'Ancre de Thiepval jusqu'à Pozières. Les Britanniques lancent l'attaque le 1er juillet 1916 . en face, l'armée allemande solidement appuyée sur village de Pozières et son moulin à vent résiste : 60 000 tués ou blessés dès le premier jour de combat. Les Australiens (1ere Division, 22e Division, 4e Division) prennent la relève et finissent par enlever la position le 23 juillet. Remplacés au mois de septembre, leurs pertes s'élèvent à 23000 hommes.


Comité du tourisme de la somme

21 rue Ernest-Cauvin 80000 Amiens

Tél. : +33 (0) 322 71 22 71

FAX : +33 (0) 322 71 22 69

e-mail : accueil@somme-tourisme.com

 

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Adresse

D929 80300
Pozières
Tél. : +33 (0) 322 71 22 71FAX : +33 (0) 322 71 22 69

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

La Boisselle

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Énorme cratère ouvert à la Boisselle. Source : ©Richard Dunning - Site lochnagarcrater.org

Le "Lochnagar Crater", est un trou de mine, de 100 mètres de diamètre et de 30 mètres de profondeur, vestige de la série d'explosions qui se déroula le 1er juillet 1916.

À la Boisselle, le "Lochnagar Crater", impressionnant trou de mine de 100 mètres de diamètre et de 30 mètres de profondeur, est un vestige de la série d'explosions qui se déroula le 1er juillet 1916. Ici, elle eut lieu à 7h 28 marquant ainsi le déclenchement de la bataille de la Somme par les Britanniques.

La première ligne britannique franchissait perpendiculairement la grande route, à hauteur de l'actuel monument aux brigades Tyneside Irish et Tyneside Scottish.

C'est en effet de là que les hommes de ces unités bondirent de leurs positions de départ, le 1er juillet 1916, à 7h 30. Ils ignoraient qu'ils se ruaient vers une mort imminente. Français et Allemands avaient commencé à creuser leurs tranchées en octobre 1914 et s'étaient livrés dès l'hiver à une longue guerre de mines . le sol boursouflé de la pâture située au bord de la route de Contalmaison évoque cette phase si particulière du conflit.

Le 1er juillet 1916, quelques minutes avant l'assaut de l'infanterie, plusieurs explosions destinées à rompre la première ligne allemande creusèrent de profonds cratères, identiques à celui de La Boisselle : "Lochnagar Crater".
 

Comité du tourisme de la somme

21 rue Ernest-Cauvin - 80000 Amiens

Tél. : +33 (0) 322 71 22 71 - FAX : +33 (0) 322 71 22 69

e-mail : accueil@somme-tourisme.com

 

Le Comité du Tourisme de La Somme se tient à votre disposition pour tout type de renseignements liés aux Champs de Bataille de La Somme et au Circuit du Souvenir :

commémorations, moyens d'accès, modes de transport, visites guidées pour groupes et individuels, survol en hélicoptère, hébergements, etc...

Le CDT édite également une gamme de brochures sur le Tourisme de Mémoire.

 

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Adresse

80300
La Boisselle
Tél. : +33 (0) 322 71 22 71FAX : +33 (0) 322 71 22 69

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Musée Somme 1916

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©Musée Somme 1916

Situé au cœur des Batailles de la Somme (1914 -1918) le Musée Somme 1916 d'Albert retrace la vie des soldats dans les tranchées lors de l'offensive franco- britannique. Ce musée est traduit en 4 langues par une signalétique (française - anglaise - allemande - néerlandaise), et peut également être guidé par l'un de nos guides conférenciers dans ces mêmes langues.

Le Musée Somme 1916 est situé dans un ancien souterrain du 13ème siècle, réhabilité en abri anti-aérien en 1938, sur 250 mètres de long. Ouvert en juillet 1992 suite à des travaux d'aménagement, il retrace à 10 mètres sous terre la vie des soldats dans les tranchées et plus particulièrement lors de l'offensive du 1er juillet 1916.

Une vingtaine de vitrines présente des objets, du matériel et des armes de l'époque. Elles permettent de comprendre l'évolution de l'armement et l'apparition des nouvelles techniques comme les gaz ou les chars. C'est avec un réalisme saisissant qu'une quinzaine de scènes reconstituées en tranchées vous plongent dans la vie quotidienne des soldats lors de cette guerre de position (abri irlandais, alerte aux gaz, le poste de secours, le Capitaine Nevill, l’Hiver 1916 etc...). La visite se termine par une reconstitution de tranchée sous les bombardements nocturnes (effets sonores et visuels). Une visite inoubliable à faire en famille ou entre ami(e)s.

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

Rue Anicet Godin 80300
Albert
03 22 75 16 17

Tarifs

Entrée adulte plein tarif : 7,50€ - Entrée enfant (6-18 ans) : 4,50€ - Gratuit pour les (-) de 6 ans / Entrée groupe scolaire : 3,70€ par personne / Entrée groupe adulte : 6,50€ par personne / Forfait visite guidée 1h (25 pers max/ groupe) : 50€ / Visite guidée 2h30 champs de bataille : 90€

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Tous les jours de 9h à 18h

Fermetures annuelles

De mi-décembre jusqu'à fin janvier

Courriel : musee@somme1916.org

La Chapelle du Souvenir Français

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Chapelle. Source : lycees.ac-rouen.fr - Le circuit du souvenir

Aujourd'hui gérée par le Souvenir Français, la chapelle est le haut-lieu du souvenir de la participation française à la Bataille de la Somme.

L'importance de la prise du village de Rancourt était, outre la poursuite de la direction générale de l'offensive vers l'est, la rupture de l'important lien de communication allemand constitué par la route Bapaume-Péronne. Telle fut la mission confiée au 32e corps d'armée français le 25 septembre 1916. Rancourt a aujourd'hui le triste privilège de regrouper sur son territoire 3 cimetières : français, britannique et allemand. C'est aussi le haut-lieu - et presque le seul - du souvenir de la participation française à la Bataille de la Somme.

Chapelle du Souvenir Français et nécropole française

Cette chapelle, en pierre de taille, fut non pas le fait d'une décision officielle mais d'une initiative privée : la famille du Bos, originaire de la région, voulut ériger un monument à la mémoire de son fils et de ses camarades de combat tués le 25 septembre 1916. C'est le Souvenir Français qui, en 1937, prit en compte la gestion du bâtiment et l'animation du mémorial. Le cimetière de Rancourt est la plus grande nécropole française de la Somme (8 566 soldats - 28 000 m2). Il atteste de la violence des combats des 3 derniers mois de l'offensive (septembre - novembre 1916).

 

Chapelle du Souvenir Français

2, Route Nationale 80360 RANCOURT

Tél. : 03 22 85 04 47

 

Comité du tourisme de la somme

21 rue Ernest-Cauvin 80000 Amiens

Tél. : +33 (0) 322 71 22 71

FAX : +33 (0) 322 71 22 69

e-mail : accueil@somme-tourisme.com

 

Le Comité du Tourisme de La Somme se tient à votre disposition pour tout type de renseignements liés aux Champs de Bataille de La Somme et au Circuit du Souvenir : commémorations, moyens d'accès, modes de transport, visites guidées pour groupes et individuels, survol en hélicoptère, hébergements, etc ... Le CDT édite également une gamme de brochures sur le Tourisme de Mémoire.

 

Comité du Souvenir Français du Canton de Dun sur Meuse

La Somme 14-18

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Adresse

2 Route Nationale 80360
Rancourt
Tél. : 03 22 85 04 47Comité du tourisme de la somme21 rue Ernest-Cauvin80000 AmiensTél. : +33 (0) 322 71 22 71FAX : +33 (0) 322 71 22 69e-mail : accueil@somme-tourisme.com

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Longueval

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Mémorial national sud-africain. © Carcharoth - GNU Free Documentation License

A Longueval le Musée et le Mémorial national sud-africain rendent hommage aux soldats sud-africains qui connurent leur bâptème du feu dans le bois Delville.

La prise du Bois Delville (champ de bataille, mémorial, musée et nécropole), appelé aussi le Bois du Diable (Devil Wood), indispensable à toute progression vers l'Est, fut confiée aux Sud-Africains qui connurent là leur baptême du feu sur le front occidental du 15 au 20 juillet 1916. Pris sous de très violents tirs d'artillerie - jusqu'à 400 coups à la minute -, à peine protégés par des abris construits à la hâte, coupés de l'arrière, ils y vécurent un véritable cauchemar. A l'heure de la relève, des 3 200 hommes qui constituaient la brigade, seuls 143 sortirent indemnes de leurs tranchées.

Longueval est également le lieu de la mémoire de la Nouvelle-Zélande. C'est en effet le 15 septembre 1916 que la division néo-zélandaise, appuyée par ses tanks, s'élança de sa ligne de départ (entre Longueval et le bois des Fourcaux) vers son objectif, Flers, atteint le jour même. Le bois des Fourcaux - le fameux "High Wood" - tomba aux mains de la 47e (London) division le 15 septembre.

Mémorial national sud-africain

Le Bois Delville, lieu de l'engagement de la brigade d'infanterie sud-africaine en juillet 1916, d'une superficie de 63 hectares, fut acheté en 1920 par le gouvernement sud-africain pour le site du mémorial national. Le monument, inauguré en 1926, se situe à l'extrémité d'une avenue bordée de chênes dont les glands provenaient d'Afrique du Sud.

Le mémorial, composé d'un cénotaphe (tombeau vide) et d'un arc de triomphe, a été dessiné par Herbert Baker. Les deux maisons, typiquement coloniales, représentent, selon l'architecte, les deux races blanches d'Afrique du sud, et le mur semi-circulaire, les remparts de la civilisation.

Un groupe en bronze, réalisé par Alfred Turner, surmonte l'arc. Il représente les jumeaux de la mythologie grecque, les Dioscures, Castor et Pollux tenant un seul cheval fougueux. Castor et Pollux sont les enfants de Léda et Zeus, le premier est mortel, le second divin. Leur entente est telle qu'à la mort de Castor, Pollux obtiendra de Zeus qu'ils soient réunis dans l'immortalité. Ces deux personnages, initialement différents, mais au destin commun, symbolisent, selon le sculpteur, la camaraderie des compagnons d'arme des deux races sud-africaines, le combattant anglais et le hollandais, la fraternité conclue entre le Britannique et le Boer.

Récemment ennemis, sacrifiés ensemble pour le Commonwealth britannique contre un ennemi commun. Le monument fut inauguré le 10 octobre 1926, par la veuve du président Louis Botha, unificateur du pays après la guerre des Boers (1899-1902) qui opposa les colons d'origine néerlandaise (Boers) aux Britanniques en Afrique du sud.

Musée national sud-africain

Situé en arrière du monument, bâti autour de la Croix de la Consécration et inauguré en 1986, le Musée est une réplique du Fort du Cap. Il commémore la contribution sud-africaine durant la Première Guerre mondiale (sur le front occidental et dans les colonies allemandes en Afrique), la Seconde Guerre mondiale, le Blocus de Berlin (1948-1949) et la Guerre de Corée (1950-1953).

 

Renseignements pratiques :

Le Musée et le Mémorial national sud-africain 5, route de Ginchy 80360 LONGUEVAL

Tél. : 03 22 85 02 17

Fax : 03 22 85 79 99

Ouvert du 1 février au 10 novembre, tous les jours sauf le lundi, de 10h à 15h45 ( du 1er avril au 14 octobre de 10h à 17h45).

 

Comité du tourisme de la somme 21 rue Ernest-Cauvin 80000 Amiens

Tél. : +33 (0) 322 71 22 71

FAX : +33 (0) 322 71 22 69

e-mail : accueil@somme-tourisme.com

 

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La Somme 14-18

Site Internet du Bois Delville

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Adresse

5 route Ginchy 80360
Longueval
03 22 85 02 17

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert du 1 février au 10 novembre, tous les jours sauf le lundi, de 10h à 15h45 ( du 1er avril au 14 octobre de 10h à 17h45).

Mametz

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Le Mémorial à la division galloise. ©Michael Yare

Le mémorial de la division galloise à Mametz, le dragon, symbolise le Pays de Galles protégeant la France contre les Allemands.

Contournant le "saillant de Fricourt" par le Sud, la 7e division britannique s'empara du village le 1er juillet 1916 dans l'après-midi. Mais le nom de Mametz est resté lié au bois qui se situe au nord-est. Ce nid de résistance gênait toute progression vers l'est . il tomba, dans sa presque totalité, aux mains de la 38e division galloise le 12 juillet 1916, après 8 jours de combats acharnés et au prix de très lourdes pertes. Depuis 1994, une plaque apposée au mur du monument aux morts, fait office de mémorial au régiment de Manchester.

Le mémorial à la division galloise Le 11 juillet 1987, un monument commémoratif fut inauguré en l'honneur de la 38e division galloise (38e Welsh Division) qui subit d'importantes pertes entre les 3 et 12 juillet 1916 dans le bois de Mametz. Le monument choisi est un dragon rouge aux ailes en mouvement, crachant le feu et déchiquetant des barbelés. Emblème du Pays de Galles, le dragon est un animal fabuleux à la symbolique ambivalente. Il peut-être bénéfique ou maléfique, ange ou diable. Dans le cas du monument de Mametz, le dragon symbolise le Pays de Galles, protégeant la France contre les Allemands.
 

Comité du tourisme de la somme

21 rue Ernest-Cauvin 80000 Amiens

Tél. : +33 (0) 322 71 22 71 FAX : +33 (0) 322 71 22 69

e-mail : accueil@somme-tourisme.com

 

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La Somme 14-18

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Adresse

80300
Mametz
03 22 71 22 71

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Le Centre National et Musée Jean Jaurès

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Intérieur du Musée. ©Office de Tourisme de Castres

Enfant du pays, chantre du socialisme, tribun d'exception, Jean Jaurès est assassiné à la veille de la Première Guerre mondiale.

La ville de Castres consacre un musée à Jean Jaurès, enfant du pays né en 1859, chantre du socialisme, tribun d'exception, pacifiste convaincu, assassiné par Raoul Villain le 31 juillet 1914, à la veille de la Première Guerre mondiale.

Au coeur de la Ville de Castres, est implanté le Centre National et Musée Jean Jaurès. Cet établissement a pour vocation la présentation des activités et de l'oeuvre de Jean Jaurès, en assurant en même temps des travaux de recherche et d'animation autour des idées et thèmes fondamentaux des XIXe et XXe siècles.

Histoire

Ouvert en février 1988 et inauguré le 16 novembre de la même année par François Mitterand, Président de la République, il doit sa naissance à la Ville de Castres qui a souhaité mettre en valeur la richesse du fonds Jaurès du musée créé en 1954, afin de mieux faire connaître celui qui fût tout à la fois grand penseur, tribun, journaliste, écrivain et homme politique. Le concours précieux de la Société d'Etudes Jaurésiennes, présidée par Madame Madeleine Rébéroiux, et l'aide efficace de nombreux spécialistes et historiens ont permis de créer un ensemble culturel cohérent, rigoureux et moderne.

Les collections

Le rez-de-chaussée abrite les expositions temporaires (entrée gratuite) traitant de sujets divers se rapportant à la période 1880-1914 (économie, société, vie quotidienne, culture) ou mettant en valeur des artistes régionaux ou présentant une question d'actualité. Il comprend un coin repos, un coin bar et un comptoir de vente où le public peut acquérir actuellement des cartes postales, des affiches et des publications sur et autour de Jean Jaurès.

Le premier étage s'ouvre sur le musée (entrée payante) qui présente de façon chronologique et thématique la vie du grand tribun :
37 panneaux, 6 vitrines et deux bornes vidéo mettent en valeur des documents et objets divers. Des bustes, des statuettes, des ouvrages internationaux sur Jean Jaurès, des peintures, des moulages, des outils d'ouvriers sont aussi exposés.

Le deuxième étage est composé d'une salle de conférence équipée de matériel audiovisuel pour la projection de films, de diapositives et pour l'organisation de colloques, débats, séminaires (capacité d'accueil : 50 personnes).

Le troisième étage est affecté à la conservation, la consultation, la recherche et la documentation: livres, revues, journaux, archives, sont mis à la disposition de tous ceux qui le désirent et plus particulièrement des étudiants, journalistes et chercheurs. Bibliothèque de musée, les ouvrages sont consultables sur place et ne peuvent être prêtés. On y trouve au premier chef tout ce qui a été écrit par et sur Jean Jaurès et tous les textes publiés de son vivant, mais aussi des manuscrits, des photographies, un très riche fonds iconographique et de très nombreux journaux et revues dont La Dépêche de 1887 à 1914, La Petite République de 1893 à 1903, La Revue de l'Enseignement Primaire de 1904 à 1914, etc.

Le centre de documentation et de recherche possède de nombreux opuscules intéressants et rares ainsi que des collections importantes Le Mouvement Socialiste (1899-1914), l'Encyclopédie Socialiste de Compère-Morel (1912-1921), les comptes rendus sténographiques de tous les congrès socialistes de 1900 à 1920, les documents essentiels édités par la deuxième internationale, etc.

 

Centre National et Musée Jean Jaurès

2 place Pélisson - 81100 CASTRES

Tél. 05 63 62 41 83 - Fax : 05 63 50 39 02

e-mail : jaures@ville-castres.fr

 

Service des publics des musées

Hôtel de Ville - B.P. 406

81108 CASTRES Cedex

Tél. : 05.63.71.59.28

Fax : 05.63.71.59.26

E-mail : jb.alba@ville-castres.fr

 

Ville de Castres

Les amis des musées de castres

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Infos pratiques

Adresse

2 place Pélisson - 81100
CASTRES
Tél. 05 63 62 41 83Fax : 05 63 50 39 02 Service des publics des muséesHôtel de Ville - B.P. 40681108 CASTRES CedexTél. : 05.63.71.59.28Fax : 05.63.71.59.26E-mail : jb.alba@ville-castres.fr

Tarifs

Expositions temporaires : gratuitEntrée du musée Jaurès : 2 € (TR : 1,00 €)Billet groupé musées Goya/Jaurès/Centre d'art contemporain : 3,50 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

10h00 - 12h00 / 14h00 - 18h00Du 1er octobre au 31 mars :10h00 - 12h00 / 14h00 - 17h00Juillet - Août :ouvert tous les jours de 10h à 12h et de 14h à 18h

Fermetures annuelles

Les 1er janvier, 1er mai, 1 novembre, 25 décembre et le dimanche du 1er novembre au 31 mars

Centre d'interprétation de Thiepval

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Détail gravé et entouré de lauriers. - Vue du mémorial côté cimetière © Ecpad

Visible à des km à la ronde (45 m de haut), découvrez le Mémorial franco-britannique ainsi que la Tour d'Ulster, monument irlandais pour la bataille de la Somme.

- Programme détaillé -

Conference-mai-juin-2022-Peronne-Thiepval

En 1916, la colline de Thiepval ainsi que le village lui-même et le château (aujourd'hui disparu), fut avec Hamel un des piliers de la défense allemande sur la partie nord du secteur britannique. Cette véritable forteresse naturelle était protégée à sa base par les marécages de l'Ancre et par de nombreux et très profonds souterrains. Elle constituait le saillant de Leipzig et fut, le 1er juillet, l'un des principaux théâtres du désastre de l'aile gauche britannique. Ayant perdu 58 000 des siens dont 20 000 tués, la Grande-Bretagne y connut la plus grande tragédie de son histoire à laquelle le nom de Thiepval reste à jamais attaché. Les combats pour la prise de Thiepval, commencés le 1er juillet, se termineront le 26 septembre 1916.

La 36e division irlandaise, dont le secteur opérationnel s'étendait depuis la lisière du Bois de Thiepval jusqu'au village d'Hamel, fut la seule unité à avoir atteint son objectif le 1er juillet. Mais les malheureux Irlandais furent pris sous le feu du barrage roulant de l'artillerie britannique et sous celui des mitrailleuses allemandes dont les servants venaient de sortir des abris souterrains de la Redoute des Souabes. Ayant perdu plus de 5 500 hommes en quelques heures, la division dut être évacuée dès le lendemain.

Depuis le 1er juillet 2004, un centre d'accueil et d'interprétation a ouvert ses portes à proximité du plus emblématique et du plus fréquenté des mémoriaux de la Grande Guerre. Ce projet a vu le jour grâce aux efforts conjugués du Conseil général de la Somme et du "Thiepval Project" (qui a levé une souscription nationale en Grande-Bretagne afin de collecter des fonds), avec le soutien de l'Union européenne. Outre différents services (bureau d'information, boutique, salle de projection, distributeurs de boissons, sanitaires), il offre un grand espace d'exposition pédagogique qui fournit aux visiteurs les clés nécessaires à la compréhension des batailles de la Somme et l'histoire de Thiepval au cours de la Première Guerre mondiale. D'autres panneaux sont consacrés à la Commonwealth War Graves Commission(CWGC) (1), à Lutyens, à la reconstruction, au devoir de mémoire.

Ouvert tous les jours du 1er mai au 30 novembre de 10h à 18h et du 1er décembre au 30 avril de 9h à 17h. Fermé de mi-décembre à mi-janvier.

Érigée en 1921 grâce à une souscription publique, cette tour, de style gothique troubadour, est la réplique exacte d'une tour située près de Belfast sur le terrain d'entraînement de la 36e division qui, le 1er juillet 1916, fut prise entre les tirs allemands et ceux de l'artillerie britannique. Monument irlandais pour la bataille de la Somme, elle est aussi le mémorial à tous les soldats de l'Ulster morts pendant la Grande Guerre. Centre d'accueil sur place. Dans le parc, une plaque fut apposée par le "Royal Irish Rangers" à la mémoire des soldats de la 36e division (Irlande) et des neuf décorés de la Victoria Cross. Au fond du parc, un portillon donne accès au petit mémorial à la mémoire des Irlandais de l'Institution d'Orange, inauguré en 1994.

En bref...

La tour d'Ulster offre : centre d'accueil, salle audiovisuelle, boutique, cafétéria.

Ouvert tous les jours sauf le lundi de 10h à 17h (du 1er mai au 30 septembre de 10h à 18h).

Le gouvernement britannique décida en 1932 d'ériger à Thiepval le grand Mémorial de la Somme. Conçu en 1923, par l'architecte Sir Edwin Lutyens, le mémorial se distingue par ses dimensions et sa monumentalité. L'arc du souvenir, d'une hauteur de 45 mètres, repose sur seize piliers. Il commémore le souvenir des 73 367 Britanniques tombés entre juillet 1915 et mars 1918 et qui n'ont pas reçu de sépultures. Les listes de patronymes ont été gravées sur la pierre blanche de Portland et sont surmontées de couronnes de lauriers portant le nom des lieux de bataille dans la Somme. Le monument rend également hommage aux armées françaises et britanniques et aux combats qu'elles menèrent ensemble. En contrebas du mémorial, face à la vallée, le cimetière franco-britannique héberge 300 tombes britanniques et 300 tombes françaises de soldats inconnus pour illustrer le sacrifice équivalent des deux nations. L'ensemble fut inauguré le 31 juillet 1932 par le Prince de Galles, en présence du président de la République française, Albert Lebrun.

Mémorial franco-britannique 80300 Thiepval Tél. : 03 22 74 60 47 Fax : 03 22 74 65 44

La Tour d'Ulster 80300 Thiepval Tél. : 03 22 74 81 11 Fax : 03 22 74 80 68 e-mail : sommeassociation@btconnect.com e-mail : teddy.colligan@orange.fr

Comité du tourisme de la somme 21 rue Ernest-Cauvin 80000 Amiens Tél. : +33 (0) 322 71 22 71 FAX : +33 (0) 322 71 22 69 e-mail : accueil@somme-tourisme.com

Le Comité du Tourisme de La Somme se tient à votre disposition pour tout type de renseignements liés aux Champs de Bataille de La Somme et au Circuit du Souvenir : commémorations, moyens d'accès, modes de transport, visites guidées pour groupes et individuels, survol en hélicoptère, hébergements, etc ... Le CDT édite également une gamme de brochures sur le Tourisme de Mémoire.


Nota : (1) La CWGC est responsable de l'entretien des tombes des soldats du Commonwealth dans le monde.

Comité du tourisme de la Somme

Somme remembrance association

La Somme 14-18

The Somme Heritage Centre

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Infos pratiques

Adresse

D151 80300
Thiepval
03 22 74 60 47

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours du 1er mai au 30 novembre de 10h à 18h et du 1er décembre au 30 avril de 9h à 17h. Fermé de mi-décembre à mi-janvier.

Musée d'Histoire de la Ville et du Pays Malouin

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Peinture de Garneray, Abordage du kent (vers 1850). Source : http://www.ville-saint-malo.fr

Le musée d'histoire de la ville de Saint-Malo, installé dans le château, retrace cinq cents ans d'histoire maritime française.

L'actuel musée d'histoire de la ville de Saint-Malo a été créé après la Seconde Guerre mondiale, dans le cadre de la reconstruction de la cité historique malouine, détruite à 80 % en 1944, à l'intérieur du Grand-Donjon du château, imposante tour au plan en fer à cheval commencée en 1424, sur ordre du duc Jean V de Bretagne.

Ce musée avait pour mission initiale de commémorer le riche passé maritime du célèbre port corsaire breton mais sans omettre d'évoquer les grandes figures intellectuelles qui en sont natives comme Chateaubriand, Lamennais ou Maupertuis.

En complément, des sections plus spécialisées dans les aspects ethnographiques comme la pêche à la morue à Terre-Neuve ou les souvenirs des capitaines au long-cours cap hornier se sont aussi constituées, les premières étant présentées dans la tour Générale, voisine du Grand-Donjon et les secondes dans la tour Solidor, à Saint-Servan sous l'appellation de Musée international du long-cours cap hornier.

Les collections relatives à la pêche à la morue à Terre-Neuve sont regroupées au rez-de-chaussée de la tour Générale autour d'un doris grandeur nature avec tout son équipement.

A l'étage suivant, outre quelques modèles de terre-neuviers intéressants, est esquissée une séquence sur la vie dans le pays malouin au temps des terre-neuvas avec quelques éléments de mobilier (buffet, commode, lit-clos) et les coiffes traditionnelles.

Au second étage curieusement voûté en coupole, sont présentés à côté de quelques oeuvres plus anciennes des tableaux du premier tiers du XXe siècle. de Nozal, Signac Le Pardon des Terre-Neuvas, Guillaumin, Saint-Servan, la tour Solidor, Friesz, Frank-Will, etc.

Le visiteur ne manquera pas de s'arrêter devant une évocation du commandant Charcot (1867-1936), au travers notamment d'un portrait par R.-Y. Creston, d'une grande toile d'E. Blandin et de l'échelle de coupée qui permit lors du naufrage du "Pourquoi-Pas ?" le sauvetage du maître timonier du célèbre navire d'exploration.

Parmi les pièces les plus remarquables, il faut signaler au premier étage une imposante figure de proue du premier tiers du XIXe siècle représentant un marin non identifié des XVIIe-XVIIIe siècles, une tapisserie sur le thème de l'eau par Gromaire.

De l'ancienne chapelle, reconnaissable à l'extérieur par son petit campanile, il n'est parvenu que le tableau qui ornait son retable avant la Révolution : La déploration du Christ par Jean-Baptiste Santerre (1651-1717), considérée par les spécialistes comme l'oeuvre majeure de la peinture religieuse de l'artiste.

Des pièces liées à l'histoire religieuse de Saint-Malo ont été regroupées par ailleurs dans cette ancienne chapelle dont la torche de procession des canonniers malouins dite La Sainte-Barbe, un portrait de Mgr Duchesne (1843-1922) par L. Lambert, une cloche de 1645, un chandelier en bois sculpté du XVIIe siècle.

A noter, en vitrine, une esquisse du peintre local Doutreleau pour le grand tableau - détruit en 1944 - des funérailles de Chateaubriand en 1848 sur l'îlot du Grand-Bé, ainsi qu'un ex-voto d'un canonnier corsaire.

Le portrait de Chateaubriand par Girodet, sauvé en 1944, est exposé au deuxième étage avec un autre portrait de Chateaubriand jeune, portant perruque, réalisé dans le dernier quart du XVIIIe siècle. Mais la plus grande partie de cette salle est consacrée à l'évocation de la guerre de course et de son plus célèbre représentant local, Robert Surcouf (1773-1827) dont le tableau de l'Abordage du Kent par la Confiance par Garneray (1850).

A noter aussi, une statuette du P. Santemier, dont la savoureuse légende précise que " de Surcouf estant aumônier, A l'ennemi à sa façon savait bailler l'Extrême-Onction "... et un buste en marbre de Lamennais par Cougny.

Le troisième étage met en vedette le portrait de Duguay-Trouin (1673-1736) et une grande toile représentant la prise de Rio de Janeiro en 1711 sous les ordres de ce grand marin, oeuvre de Gudin (1802-1880). II faut également signaler un globe terrestre de Desnos (1768) et deux modèles-réduits anciens dont celui d'un vaisseau de 3e rang par un contremaître de Marine, un très beau porte-voix polychrome, une sphère armillaire par Delamarche, un portrait de Maupertuis (1698-1759), etc.

Cette section est appelée à se développer grâce aux apports des fouilles sous-marines. Le quatrième étage du donjon, dédié au Saint-Malo du temps de la duchesse Anne, de Jacques Cartier et de ses voyages de découverte en Amérique du Nord, est actuellement en cours de réaménagement.

 

Musée d'Histoire de la Ville et du Pays Malouin

Château - 35400 Saint-Malo

Tél. 02 99 40 71 57

e-mail : musee@ville-saint-malo.fr

 

Ouvert :

(du 1er avril au 30 septembre) Tous les jours sauf le 1er mai 10h00 - 12h30 / 14h00 - 18h00

Hors saison Tous les jours sauf les lundis et jours fériés 10h00 - 12h00 / 14h00 - 18h00

 

Tarifs

Billet simple

Adultes : 5,40 € Groupes de plus de 10 adultes : 4,50 € Groupes titulaires "passeport vacances" : 4,50 € Groupes de plus de 100 personnes (du 15/09 au 30/04) : 2,70 € Scolaires, étudiants : 2,70 € Groupes scolaires de l'arrondissement de Saint-Malo : Gratuit Militaires : Gratuit Accompagnateurs de groupe, personnes inscrites à l'ANPE, bénéficiaires du RMI : Gratuit

Billet groupé

(3 musées - Musées du Château, de Solidor et du Mémorial 39/45) Adultes : 12,70 € Groupes de plus de 10 adultes : 9,50 € Groupes titulaires "passeport vacances" : 9,50 € Groupes de plus de 100 personnes (du 15/09 au 30/04) : 6,30 € Scolaires, étudiants : 6,30 € Groupes scolaires de l'arrondissement de Saint-Malo : Gratuit Militaires : Gratuit Accompagnateurs de groupe, personnes inscrites à l'ANPE, bénéficiaires du RMI : Gratuit

 

Ville de Saint-Malo

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

Château 35400
Saint-Malo
02 99 40 71 57

Tarifs

Plein tarif : 5,40 €Groupes de plus de 10 adultes et groupes titulaires "passeport vacances" : 4,50 €Groupes de plus de 100 personnes (du 15/09 au 30/04), Scolaires, étudiants : 2,70 €Groupes scolaires de l'arrondissement de Saint-Malo, militaires, accompagnateurs de groupe, personnes inscrites à Pôle Emploie, bénéficiaires du RMI : Gratuit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er avril au 30 septembre: 10h-12h30/14h-18hHors saison: 10h-12h/14h-18h

Fermetures annuelles

Fermé le 1er mai, les lundi et jours fériés entre le 1er Octobre et le 31 mars

Aulus-les-Bains

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Le monument de la Shoah. ©DDM, archives.

De mars 1941 à décembre 1942, 686 ressortissants (hommes, femmes et enfants) d'Europe centrale sont assignés à résidence dans des fermes, des baraques en bois et hôtels inoccupés, au motif d'être des étrangers de "race juive"- en réalité seuls 375 d'entre eux sont de confession israélite.

Certains d'entre eux réussissent à passer la frontière vers l'Espagne et Andorre . les autres sont pris et conduits au Camp du Vernet dans la nuit du 26 août 1942.

Lors de la première rafle, environ 200 personnes sont arrêtées puis internées avant d'être acheminées au camp d'Auschwitz.

Une seconde rafle a lieu du 9 au 11 janvier 1943 : 266 Juifs sont arrêtés.

Dans le virage au lieu dit "la croix du ruisseau" : une stèle rend hommage aux 640 personnes qui ont été assignées en résidence à Aulus-les-Bains en 1942 et à celles qui ont été arrêtées lors des deux rafles.

Quelques lieux remarquables

  • La maison du docteur Faure, médecin thermal, père d'Edgar Faure (1908-1988), écrivain et homme politique
  • Le monument aux morts. On y lit beaucoup de noms identiques avec à côté leur sobriquet correspondant le plus souvent au nom de la maison où ils vivaient 
  • L'Office du Tourisme. Sur l'ancien emplacement de l'hôtel du Midi construit en 1866, le Grand hôtel, qui a fonctionné jusqu'en 1939, puis a été réquisitionné pendant la guerre. Après la Libération, en raison de son état de délabrement, il n'est plus utilisé que comme salle de café et de réunions, avant d'être démoli dans les années quatre-vingt-dix
  • L'Hôtel Majestic. Lorsque, le 11 novembre 1942, l'armée allemande a envahi la zone Sud, elle a établi son cantonnement à l'Hôtel Majestic.

01 - Les Neufs Fonts

02 - Carrière des Frouns

03 - Oratoire St Vincent

04 - Salle d'animation du Camping ancienne scierie

05 - Emplacement de l'ancien Casino

06 - Colonie de la Ville de Toulouse anciens Hôtels du Parc

07 - Ancienne usine à Gaz

08 - Maison du Dr Faure

09 - Les Bemèdes ancienne maison Crouzat

10 - Hôtel de France

11 - Hôtel Georges

12 - Grand Hôtel

13 - Allée des Bains

14 - Parc Thermal

16 - Hôtel Beauséjour

17 - Hôtel Majestic

18 - Villa les Bains ancien Hôtel des Bains

19 - Hôtel La Terrasse

20 - Monument aux Morts

21 - Hôtel Les Oussaillès ancienne Maison Charrue

22 - Gîte d'Etape ancien Presbytère

23 - Eglise d'Aulus

25 - Oratoire St Bernard de Menton

26 - La Croix du Ruisseau

27 - Le Moulin

28 - Office de Tourisme emplacement Hôtel du Midi

29 - Aulus La Trappe

 

Mairie d'Aulus-les-Bains

Place de la Mairie 09410 Aulus-les-Bains

Tél. : 05 61 96 00 87

 

Bureau d'Aulus-les-Bains

09410 Aulus-les-Bains

Tél. : 05 61 96 00 01

 

Antenne de l'Office de tourisme de Haut-Couserans

09140 Aulus-les-Bains

tél. 05.61.96.02.22

fax : 05.61.96.01.79

e-mail : aulus-les-bains@worldonline.fr

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Infos pratiques

Adresse

09410
Aulus-les-Bains
05 61 96 00 87

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre

Musée Mémorial d'Omaha Beach

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Crédits photos : ©Musée Mémorial d'Omaha Beach

Installé à proximité de la plage d'Omaha, le Musée conserve la mémoire du jour qui a marqué un tournant de la Seconde Guerre mondiale : le "Jour-J" ou "D-Day".

Installé à proximité de la plage d'Omaha, le Musée Mémorial d'Omaha Beach (Calvados), conserve la mémoire du jour qui a marqué un tournant de la Seconde Guerre mondiale : le "Jour-J" ou "D-Day".

Choisie lors de la Conférence de Téhéran en 1943, l'ouverture d'un second front à l'ouest, en complément de l'offensive de l'Armée Rouge, prend corps par le débarquement Allié sur les plages normandes entre le lieu dit La Madelaine (Manche) et Ouistreham (Calvados).

L'assaut se déroule le mardi 6 juin 1944, à l'aube, sur cinq plages aux noms de codes Utah Beach et Omaha Beach (où débarquent les Américains), Gold Beach, Juno Beach et Sword Beach (où débarquent les anglo-canadiens).

Après un bombardement sur le Mur de l'Atlantique, les troupes alliées débarquent vers huit heure du matin. Toutes les plages sont prises dans la matinée, exceptée Omaha, enlevée dans l'après-midi où l'on dénombre 2 500 pertes sur les 3 000 relevées pour l'ensemble des opérations.

Le musée se situe à 200 mètres de la plage d' Omaha, cœur des plus âpres combats du "Jour J", dans le secteur du débarquement des troupes américaines, près du cimetière américain de Saint-Laurent / Colleville. Sur 1200 m2, le musée présente une collection de véhicules militaires, d'armes, de costumes et d'insignes utilisés par les soldats américains et allemands pendant la Seconde Guerre mondiale. Il retrace les évènements et la vie économique sous l'occupation allemande.

Un panorama grandeur nature accompagné de mannequins en situation de combat retrace le débarquement sur Omaha.

A l'extérieur, il a été donné au musée par l'armée américaine, un canon "Long Tom" de 155mm unique en Normandie. Un char américain de type Sherman est également exposé sur ce parking. Des documents sur la résistance et la déportation y sont exposés sur des panneaux thématiques.


Musée Mémorial d'Omaha Beach "Les Moulins"

Avenue de la Libération - 14710 Saint-Laurent-sur-Mer

Tél. : (33) 02 31 21 97 44 – Fax : (33) 02 31 92 72 80

Email : contact@musee-memorial-omaha.com

Musée Mémorial d'Omaha Beach

Normandie Mémoire

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Infos pratiques

Adresse

Avenue de la Libération 14710
Saint-Laurent-sur-Mer
Tél. : (33) 02 31 21 97 44 – Fax : (33) 02 31 92 72 80

Tarifs

Tarifs individuels 2019 : ADULTE : 7.00 € ENFANT (de 7 à 15 ans inclus): 4.00€ ETUDIANT avec carte valide ( 16 à 25 ans inclus): 5.60€ Moyens de paiements acceptés: Espèces, Cartes Bancaires, chèques Tarifs groupes 2019 à partir de 10 personnes : ADULTE : 4.60 € ENFANT (de 7 à 15 ans inclus): 2.90€ ETUDIANT avec carte ( 16 à 25 ans inclus): 3.80€ Le musée est accessible aux personnes en fauteuil roulant et aux poussettes. Le musée est adapté aux enfants. Seul les chiens guides sont admis dans le musée. Nous acceptons également les petits chiens s’ils sont transportés dans un sac ou dans les bras.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert 7 jours sur 7 y compris les jours fériés FEVRIER (à partir du 9) 10H00 à 17H00 MARS 10H00 à 18H00 AVRIL ET MAI 9H30 à 18H30 JUIN 9H30 à 19H00 JUILLET ET AOÛT 9H30 à 19H30 SEPTEMBRE 9H30 à 18H30 OCTOBRE 9H30 à 18H00 NOVEMBRE (jusqu’au 20 inclus) 9H30 à 18H00 Dernière entrée 1 heure avant fermeture.

Fermetures annuelles

mi-novembre à mi-février.

Musée de la Reddition 7 mai 1945 - Reims

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Entrée du musée. © Gérald Garitan

Lundi 7 mai 1945 à 2 h 41, les Alliés mettent fin à la Seconde Guerre mondiale...


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  musée Reims


Le lundi 7 mai 1945 à 2 h 41, dans une salle du Collège Moderne et Technique de Reims, les Alliés mettent fin à la Seconde Guerre mondiale en obtenant la capitulation des armées du IIIème Reich.

La salle de la signature est depuis classée au titre des Monuments Historiques.

En février 1945, général D. Wight Eisenhower, commandant suprême du Corps expéditionnaire allié en Europe (Supreme Headquarter Allied Expeitionary Force,S.H.A.E.F.), installe son quartier général à Reims, dans une partie des locaux du collège moderne et technique de la rue Jolicoeur, que les Alliés appellent "petite école de brique rouge". Il laisse la moitié arrière des bâtiments aux collégiens et à leurs professeurs.

Après la prise Berlin par l'Armée Rouge et le suicide d'Adolphe Hitler, les émissaires allemands, mandatés par l'Amiral Doenitz, chef du gouvernement provisoire allemand désigné par Hitler pour lui succéder, y viennent négocier la fin des hostilités. Dans la salle de professeurs, reconvertie en salle des cartes, ou War Room, avec au centre, la grande table entourée de quatorze chaises, est signée, le 7 mai 1945, à 2h41, par le général Jodl, chef d'état-major, la capitulation sans conditions du Troisième Reich.

La nouvelle est annoncée simultanément dans toutes les capitales alliées le lendemain à quinze heures, alors que les termes de l'acte de reddition stipulent que les hostilités prennent fin le 8 mai 1945 à 23h01, pendant que, selon les exigences de Staline, une seconde capitulation est signée dans la zone soviétique de Berlin.

L'aménagement du Musée de la Reddition

La Salle de Reddition est restée en l'état jusqu'en 1985. A l'occasion du quarantième anniversaire de la victoire alliée en Europe, la Ville de Reims entreprend de faire les lieux et d'y aménager un musée comprenant :

- Une salle de projection d'une capacité d'accueil d'une trentaine de visiteurs.

- La War Room ou Salle des Cartes, au premier étage où un espace vitré est aménagé afin de préserver les documents.

- La Salle des expositions temporaires, au premier étage du musée, à côté de la Salle de la Reddition présente chaque année depuis 2000 une exposition consacrée à un thème ayant trait à la Seconde Guerre mondiale.
Voir aussi, sur le site www.crdp-reims.fr, les dossiers réalisés par Jean-Pierre HUSSON Le 7 mai 1945 à Reims, une date et un lieu oubliés "Le musée de la reddition de Reims"


Musée de la Reddition

12, rue Franklin Roosevelt 51100 Reims

Tél. : 03.26.47.84.19

 

Informations au Musée Saint-Remi : 03.26.85.23.36

 

Horaires Tous les jours sauf le mardi De 10h00 à 12h 00 et de 14h00 à 18h00

Fermé le 1er janvier, le 1er mai, le 14 juillet, le 1er et le 11 novembre et le 25 décembre

 

Tarifs

Billet : 1,52 €

Billet commun aux musées municipaux : 2,29 €

Demi-tarif pour les groupes à partir de 15 personnes

Gratuité pour les enfants jusque 16 ans, scolaires et étudiants

 

Office du tourisme de Reims

 

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Infos pratiques

Adresse

12 rue Franklin Roosevelt 51100
Reims
03.26.47.84.19I

Tarifs

Plein tarif: 3 € Groupes: 1,50 € Gratuit pour les enfants jusque 16 ans, scolaires et étudiants

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Tous les jours sauf le mardi: de 10h à 12h et de 14h à 18h

Fermetures annuelles

Fermé le 1er janvier, le 1er mai, le 14 juillet, le 1er et le 11 novembre et le 25 décembre

Musée Franco-Suisse

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Salle d'exposition. Source : L'Association des Amis du Musée franco-suisse de Rueil-Malmaison

Le Musée, inauguré le 9 Novembre 1999 en présence de son Excellence Bénédict de Tscharner, Ambassadeur de Suisse en France, est le seul qui raconte l'histoire des Gardes Suisses au service du roi de France.

Installé dans l'ancien poste de garde de la caserne des Suisses, à Rueil-Malmaison. Il présente sur deux niveaux l'histoire de ce régiment d'élite devenu permanent en 1616.

Histoire des Gardes Suisses

L'endroit où a pris place le tout nouveau Musée franco-suisse est le plus légitime qui se puisse concevoir, car non seulement il se trouve à Rueil qui fut un temps l'une des plus suisse des localités françaises, mais sur les lieux même où a séjourné le célèbre régiment des Gardes-Suisses créé par Louis XIII en 1616.

Durant des décennies la population de Rueil vécut au contact des Gardes-Suisses qui faisaient partie intégrante de la vie quotidienne locale, au point de s'intégrer aux familles ruelloises. En 1755, Louis XV fait construire à Rueil, construite par Charles Axel Guillaumo une caserne pour loger 800 gardes du 2e bataillon du régiment des Gardes-Suisses, qui auparavant étaient logés chez l'habitant. La destruction du régiment ne marquera pas la fin définitive de la présence suisse à Rueil. Sous la Restauration, de 1816 à 1830, la caserne retrouvera deux bataillons de Gardes suisses.

Le musée

Des trois casernes voulues sous Louis XV pour y loger les Gardes-Suisses, seule subsiste celle de Rueil. La caserne de Courbevoie fut détruite en 1962 et celle de Saint-Denis démolie en 1969. Peu après, les façades, toitures du bâtiment principal et les quatre pavillons sur rue de la caserne de Rueil furent classés monuments historiques le 28 août 1974.

Le musée se trouve dans l'ancien poste de garde de cette caserne, seule existante sur les trois construites à la même époque. Il présente sur deux niveaux l'histoire de ce régiment d'élite devenu permanent en 1616.

 

Musée Franco-Suisse
5 place du Général Leclerc (Caserne Guynemer, ancien pavillon de garde)
F - 92500 Rueil-Malmaison
Fax: 00 33 (0)1 47 32 12 58 
Tél.: 00 33 (0)1 47 08 04 85 (le jeudi après-midi).

Accès Bus : depuis La Défense : 258, station Rueil Ville
Accès RER : ligne A, Rueil-Malmaison puis bus 241 ou 244, station Le Gué 

 

Le Centre de documentation des Suisses au Service de France

Il est situé dans le musée et est ouvert dans les mêmes conditions que celui-ci.

Le fonds documentaire comprend livres, articles de périodiques, iconographies…

Il est accessible à toute personne intéressée par l’histoire des soldats suisses au Service de France.

Un important travail de dépouillement des registres paroissiaux et des archives notariales a été réalisé et constitue un très bon outil de base pour des recherches généalogiques concernant des familles de Rueil et autres villes de la banlieue Ouest de Paris où des compagnies de Gardes-Suisses ont été cantonnées 

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Infos pratiques

Adresse

5 place du Général Leclerc - 92500
Rueil-Malmaison
Tél.: 01.47.32.66.50 - Fax : 01.47.32.12.58

Tarifs

Les visites se font sur demande au 01 47 32 66 50 ou sur musee-municipal@mairie-rueilmalmaison.fr, visites possible en juillet et août.Les groupes peuvent passer par l'Office du Tourisme de Rueil-Malmaison au 01 47 32 35 75

Fermetures annuelles

Juillet et août

Citadelle de Port-Louis

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Sauvetage en mer. Source : Photo A.Fux, Musée national de la Marine, Port-Louis.

LE PORT DES ROIS… ET DES REINES...

La citadelle, un des fleurons de l'architecture militaire, offre une vue extraordinaire sur la rade. De forme rectangulaire, elle est bastionnée aux angles et sur les côtés.

Elle abrite le Musée national de la Marine qui présente une collection d'embarcations, d'armes et de modèles historiques.

On peut aussi y visiter le musée de la Compagnie des Indes.

 

©Ecpad

 

Historique

Sa construction commence sous les ordres de l'ingénieur espagnol Cristobal de Rojas en 1590, à l'époque de la guerre de la Ligue.

La citadelle est achevée sous Louis XIII. Elle occupe la pointe de la presqu'île qui ferme au sud-est la rade de Lorient.

Outre son aspect défensif, la citadelle fut également un lieu d'habitation, de réception, un refuge ou une prison (elle reçut des prêtres réfractaires pendant la Révolution, des conscrits réfractaires sous l'Empire, Louis-Napoléon Bonaparte en 1836, des communards et des résistants...)

Dans la salle de l'Arsenal, de très beaux modèles d'époque accompagnés de tableaux et sculptures illustrent l'histoire de la Marine française du XVIIe siècle jusqu'au début du XXe siècle. 

La salle de la Poudrière regroupe une importante collection d'armes.

Les salles d'exposition sont centrées sur l'archéologie subaquatique, de la découverte des objets à leur restauration.

L'archéologue Franck Goddio a offert au musée national de la Marine plus de 160 objets témoins des échanges maritimes entre l'Orient et l'Occident du XIe au XVIIIe siècle, provenant des épaves de trois jonques, d'un galion et d'un vaisseau.

Ces objets sont présentés à Port-Louis conjointement avec les vestiges du fret d'un vaisseau hollandais naufragé en 1609, le Mauritius (fouille du Département des Recherches Archéologiques Subaquatiques et Sous-Marines en 1986), déposés par Elf-Gabon et le gouvernement gabonais au musée national de la Marine.

L'espace thématique "Trésors d'océans" a été réalisé par le musée national de la Marine avec le soutien du Conseil régional de Bretagne, du Conseil général du Morbihan et de la Communauté d'agglomération du pays de Lorient.

 

Les musées de la Citadelle. Dans le site exceptionnel de la Citadelle de Port-Louis, qui vaut à lui seul la visite, partez à la découverte de l'histoire de la cité... de la Compagnie des Indes... de la Marine ...

 

Musée national de la Marine, Port-Louis

Informations et réservations

Tél. : 02 97 82 56 72

e.mail : port-louis@musee-marine.fr

 

Musée de la Compagnie des Indes

Musée d'art et d'histoire de la Ville de Lorient

Secrétariat : 02 97 82 19 13

 

Office de Tourisme du Pays de Lorient

Agence de Port-Louis - 1 avenue Marcel Charrier - 56290 Port-Louis - Tél. : 02 97 84 78 00

 

Quizz : Forts et citadelles

 

 

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Infos pratiques

Adresse

Citadelle, av. du Fort de l'Aigle - 56290
Port-louis

Tarifs

Dernier billet vendu 45 minutesavant l'heure de fermetureLes billets incluent la visite du musée de la Compagnie des IndesPlein tarif : 7 €Tarif réduit : 5.50 €Gratuit pour les moins de 26 ans

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1/09 au 30/04 :ouvert de 13 h 30 à 18 h- fermé le mardiDu 2/05 au 31/08 :ouvert de 10 h à 18 h 30- tous les jours - sans interruption

Fermetures annuelles

Du 16/12 au 31/01 et le 1er mai

Musée des Beaux-Arts et d'Histoire Naturelle de Châteaudun

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Plaque de casque prussien en cuivre. XIXe siècle. ©Bénédicte Huart

Depuis 1890, le musée conserve un patrimoine riche et divers, une collection de choix sur la guerre de 1870.

Situé dans une ancienne école depuis 1890, l'actuel musée municipal de Châteaudun a été constitué en 1864 par la Société Dunoise d'Archéologie afin de conserver les objet archéologiques locaux. Au fil du temps lesfonds se sont enrichis d'objets égyptiens, africains et notamment de pièces relatives à l'histoire locale pendant la guerre de 1870.

Histoire du musée et des collections Le musée des Beaux-Arts et d'Histoire Naturelle de Châteaudun est en 1864 à l'initiative de la Société Dunoise d'Archéologie dans le but de préserver le patrimoine local. Dès la création du musée, la société savante reçoit de nombreux dons d'érudits, de collectionneurs et de scientifiques.

Parmi eux, l'archéologue Emile Amélineau (1850-1915), qui découvre les tombes royales d'Abydos en Haute-Egypte (1re et 2e dynasties thinites). L'archéologie et l'égyptologie
constituent donc les noyaux fondateurs des collections actuelles.

Au cours du XXe siècle, le musée de la Société dunoise s'enrichit de peintures, d'objets d'arts, ainsi que de collections d'oiseaux. Parallèlement, la ville de Châteaudun reçoit des dons et legs, ainsi que des dépôts d'Etat : collection Campana, peinture XIXe siècle, etc. Le premier musée, installé à l'Hôtel de Ville, est ensuite abrité un temps au château de Châteaudun. Le 19 août 1890, un accord entre la ville de Châteaudun et la Société Dunoise convient de l'installation du musée dans une ancienne école. En 1897, l'importance du legs du marquis Léonce de Tarragon à la Ville nécessite l'extension du bâtiment avec une galerie contenant les 3000 spécimens, oiseaux et mammifères qui font toujours la rareté et la qualité des collections d'Histoire Naturelle.

En 1952, la Société Dunoise d'Archéologie remet en dépôt à la municipalité, les collections dont elle est toujours propriétaire. Le musée devient alors municipal et contrôlé. Depuis lors, de nombreuses acquisitions sont venues compléter les fonds, notamment grâce à la donation Wahl-Offroy en 1971, d'objets d'art du Proche et Extrême-Orient : céramiques, miniatures, armes... Avec une salle consacrée à la guerre 1870 et la reconstitution d'un intérieur beauceron du début du XXe siècle, le musée municipal de Châteaudun présente une grande diversité d'objets à travers le goût des collectionneurs et des donateurs d'hier et d'aujourd'hui.

La salle de la guerre franco-prusienne de 1870 Située du côté de la rue Louis Baudet, la deuxième salle du musée commémore la résistance de Châteaudun lors de son siège par les Prussiens en 1870. Le 18 octobre en effet, la ville est attaquée par une division d'infanterie allemande (12000 hommes). Un groupe de 1500 francs-tireurs de Paris, gardes nationaux et pompiers la défendent avec courage. Le comte de Lipowski, saint-cyrien, décoré de la Légion d'Honneur, est à leur tête. Le lendemain les troupes du général Von Wittich, victorieuses, incendient la cité - sa devise devient : 'Extincta revivisco" (Je renais de mes cendres).

Peintures, gravures, objets, armes, coiffures présentent cette sombre page d'histoire locale et nationale. Les huiles et gouaches de Moullin, les gravures de Montarlot figurent les barricades, et complètent le lot de photographies montrant les destructions. La scénographie rend hommage aux principaux personnages : Laurentine Proust, le capitaine Ledeuil, le général Lipowski. Dans les vitrines, les objets militaires côtoient les souvenirs ramassés dans les décombres des maisons. On remarquera enfin, au fond de la salle, la cloche du beffroi de l'Hôtel de Ville, datée de 1588, brisée par un éclat d'obus.
 

Musée Municipal des Beaux-Arts et d'Histoire Naturelle

3, rue Toufaire 28200 Châteaudun Tél. : 02 37 45 55 36 Fax : 02 37 45 54 46 (mairie, préciser service musée)

e-mail : musee@mairie-chateaudun.fr

 

Horaires :

Ouverture tous les jours (sauf le mardi, les 25 décembre, 1er janvier et 1er mai) de 10 h à 12 h 30
et de 13 h 30 à 18 h 30 du 1er avril au 30 septembre de 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h du 1er octobre
au 31 mars Ouverture du lundi au dimanche, journée continue de 10 h à 18 h 30 en juillet et en août.

Les réservations pour les groupes d'adultes et d'enfants sont à prendre au musée tous les
jours sauf le mardi.

Documentation pédagogique disponible sur demande.

 

Tarifs :

Visite individuelle adultes : 3,32 € Moins de 18 ans : gratuit Visite guidée (pour les groupes de
plus de 20 personnes uniquement) : 2,99 €. Scolaires Ecoles de Châteaudun : gratuit autres : 1,29 €

Cycle de 4 conférences thématiques : 43,85 €

Billet jumelé pour la visite : Musée/Château de Châteaudun : 7 €

 

Ville de Châteaudun

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Infos pratiques

Adresse

3, rue Toufaire - 28200
chateaudun
02 37 45 55 36

Tarifs

Plein tarif: 4 €Tarif réduit: 2,30 €Tarif groupe: 3,47 €Gratuit pour les moins de 18 ans

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er avril au 30 septembre :10h à 12h30 et de 13h30 à 18h30 Du 1er octobre au 31 mars :10h à 12h et de 14h à 17hEn juillet-août : 10h à 18h30

Fermetures annuelles

Le mardi, les 25 décembre, 1er janvier et 1er mai

Musée d’Histoire Locale «Mémoire de la Ville»

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Détail de la collection de figurines napoléoniennes. Source : Mairie de Rueil-Malmaison

Souvenirs des sièges de Paris, de la Première Guerre mondiale et de la Résistance, le musée de Rueil-Malmaison mêle histoire locale et histoire nationale.

Située à huit kilomètres à l'ouest de Paris, dans le département des Hauts-de-Seine, Rueil-Malmaison est une ville qui déploie ses 1472 hectares en pente douce, des hauteurs du Mont Valérien et des coteaux de Buzenval jusqu'aux bords de Seine au nord.

À deux pas de l'Église, l'ancienne mairie de style Second Empire, copie de celle de Fontainebleau, construite en 1868 à l'initiative de Napoléon III en pierres de taille et briques rouges, accueille le Musée d'Histoire de la ville.

Ce musée, inauguré en 1982, retrace l'histoire de l'évolution d'un petit village de la région parisienne, de Charles le Chauve à nos jours.

Les noms de ceux qui ont présidé à l'édification du bâtiment figurent sur une plaque commémorative dans l'escalier d'honneur. Dans le hall, des plaques rendent hommage aux Rueillois victimes de la Première Guerre mondiale, aux victimes de l'Occupation.

Le fonds est constitué essentiellement par les collections de la Société Historique de Rueil-Malmaison, enrichies par des dons ou prêts de particuliers et par un apport des archives municipales. Une maquette et des documents originaux d'Armand du Plessis, duc de Richelieu, les vestiges archéologiques de la résidence mérovingienne de Childebert, les témoignages relatifs à la garnison de Gardes Suisse, les souvenirs du passé impérial de Rueil-Malmaison, l'attribution des armes de la ville - un "N" rappelant Napoléon Ier et un "H" en souvenir de la reine Hortense, mère de Napoléon III - par le décret du 1er septembre 1869, mettent en exergue l'importance des lieux tout au long de l'histoire politique de la France.

Dans la salle Empire, le visiteur peut admirer une collection unique de 1600 figurines peintes à la main, achetées par la Société Historique et la Ville, représentant la Grande Armée, un résumé de la société française et européenne à l'heure napoléonienne : Maréchaux, Officiers généraux, aides de camp, Garde impériale, Garde de Paris, Chasseurs, Lanciers et Cuirassiers, artilleurs et Grenadiers, Régiments Suisses etc. Des lettres de Maréchaux tels Jourdan, Lefebvre ou Victor et un diaporama complètent la présentation.

La salle Docteur Launay, historien local, est consacrée aux événements de la guerre franco-prussienne de 1870. Les panneaux et vitrines insistent sur les combats de Malmaison en octobre 1870 et ceux de Buzenval le 19 janvier 1871 où 4000 homes sont tués pendant la bataille. Une veste de Garde National de 1870 côtoie des souvenirs trouvés sur le champ de bataille et de nombreux documents : estampes et journaux du siège de Paris, caricatures de Trochu, plan de la bataille de Malmaison imprimé à Berlin, des photographies de la ville et de ses alentours en 1870, une reconstitution de la Défense de la Porte de Longboyau (21 octobre 1870) d'après le tableau d'Alphonse de Neuville, les oeuvres d'Henri Régnault, des lieutenants-colonels de Rochebrune et de Montbrisson et du marquis de Cariolis d'Espinousse. Cette collection ouvre sur les conflits du XXe siècle. Tickets de rationnement, objets artisanaux des tranchées évoquent la Première Guerre mondiale, le Fanion du bataillon de résistants "Marianne" rend hommage aux victimes de la guerre 39-45.

 

Musée d’Histoire Locale «Mémoire de la Ville»
Ancienne mairie - 6, rue Paul Vaillant Couturier
92500 Rueil-Malmaison
Tél. : 01.47.32.66.50 - Fax : 01.47.32.12.58

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Infos pratiques

Adresse

6 rue Paul Vaillant Couturier - 92500
Rueil-Malmaison
Tél. : 01.47.32.66.50Fax : 01.47.32.12.58

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours, sauf le dimanche et jours fériés, de 14h30 à 18h00VisitesEntrée libreVisite commentée sur demandeProjection « Mon vieux Rueil – Les bords de Seine » les lundis et jeudis après-midi

Fermetures annuelles

Fermeture annuelle au mois d’août

Musée Militaire du Périgord

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©Musé Militaire du Perigord-JR-Courbin-2002

Musée centenaire fondé par les vétérans de 1870, présentant l’histoire militaire locale au sein de la grande région Aquitaine grâce à des collections exceptionnelles (plus de 13 000 objets exposés).

Ouvert depuis 1911, il est dédié à la mémoire des Périgourdins et de leurs familles qui y ont déposé, depuis cette époque, armes, uniformes et souvenirs de toutes sortes, en complément de dons de l’État et de dépôts d’autres musées. Les collections évoquent la mémoire des combattants de la région, à toutes les époques, dans leur vie quotidienne, leurs engagements, qu’ils aient été soldats de métier ou simplement appelés sous les drapeaux, en la situant dans le cadre global de l’histoire militaire de la France.

Du Moyen Age à l’époque actuelle, les objets et documents présentés sont le plus souvent rares, remarquables, émouvants ou simplement pittoresques et proviennent autant de personnages célèbres (Daumesnil, Bugeaud …) que de simples soldats. Vous trouverez au Musée Militaire du Périgord, plus de 15 000 objets militaires.
Les conflits de 1914/1918, 1939/1945, Indochine, Algérie ont apporté leur lot de souvenirs, parfois remis par l’Etat comme les canons et mitrailleuses, prises de guerre sur l‘ennemi d’alors, mais aussi et toujours par les combattants eux-mêmes ou leur famille.

Et le flot ne tarit pas puisque ces dernières années, des souvenirs d’ex Yougoslavie ou de la guerre Du Golfe ont été inscrits à l’inventaire du musée. La présentation permanente des collections au public, s’accompagne d’expositions annuelles consacrées à un thème historique, tout en accordant également une assistance à l’organisation de manifestations locales organisées par diverses collectivités par le biais d’un service de conseil et de prêts d’objets.

Un effort particulier est exercé dans le domaine de l’éducation par un accueil des classes gratuit et accompagné sur des thèmes choisis par les enseignants. L’établissement est, depuis sa création, toujours géré par les membres bénévoles de l’Association du Musée Militaire des Gloires et Souvenirs du Périgord qui ont en charge la présentation et l’entretien des collections, organisent les expositions et assurent les visites guidées.

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

32 rue des Farges - 24000
Périgueux
05 53 53 47 36

Tarifs

Plein tarif : 5€ / Réduit : 3€ (groupe + 10 personnes, personnel du Ministère de l'Intérieur ou des Armées, adhérents Université du Temps Libre de Périgueux) / Gratuit pour les enfants de moins de 18 ans et les groupes scolaires

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du lundi au samedi de 14h à 18h

Fermetures annuelles

Dimanches et jours fériés, sauf demande particulière pour les groupes

Musée d'art et d'histoire de Saint-Denis

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La queue devant la boucherie. Siège de Paris en 1870. Source : Musée d'art et d'histoire de Saint-Denis

Une importante collection d'objets, d'affiches, d'armes et oeuvres d'art sur la Commune.

Le musée d'art et d'histoire de Saint-Denis est installé dans l'ancien Carmel de ville. Le monastère est fondé en 1625 et agrandi par les soins de Madame Louise de France, fille de Louis XV à la suite de son séjour entre 1770 et 1787.

Le bâtiment est racheté par la municipalité en 1972 et abrite ainsi les musées depuis 1981. Les collections archéologiques, dans l'ancien réfectoire du Carmel, exposent les résultats des fouilles menées depuis 1973 par l'Unité d'Archéologie de Saint-Denis De 1973 à 1992, trente-trois mille objets ont été recueillis, auxquels il convient d'ajouter des millions de tessons de poteries, des os d'animaux et des matériaux de construction.

Il s'agit d'une masse documentaire considérable qui permet d'illustrer la vie quotidienne au Moyen Âge au travers de multiples aspects : habitat et artisanat, musique et jeu, cuisine et alimentation, vêtements et parure, etc...

Dans l'ancienne sacristie transformée en parloir au XVIIIe siècle, le musée rassemble les collections de l'ancien Hôtel Dieu de la ville : tableaux, sculpture, objets de ferronnerie et nombre de documents relatifs à la vis hospitalière d'Ancien Régime.

Une salle voisine dite salle de l'apothicairerie présente un ensemble remarquable de céramiques pharmaceutiques sortis des manufactures de Rouen, Nevers et Saint-Cloud. Des cellules restaurées, au premier étage, rendent compte du fonctionnement et du quotidien de la vie monacale.

Une reconstitution de la cellule de Louise de France jouxte la présentation d'ornements liturgiques, d'oeuvres d'art provenant de monastères, de toiles de Guillot, de pièces de maîtres telles la Madeleine au pied de la Croix, triptyque de Laurent de la Hyre ou le Saint-Augustin offrant son coeur à l'Enfant-Jésus de François Perrier.

Répartie sur les deux étages du pavillon Louis XV, la collection Paul Eluard présente par le biais de documents originaux (manuscrits, lettres, photographies), d'éditions originales, d'objets personnels et ouvrages de sa bibliothèque, la vie privée et l'engagement politique du poète chantre du surréalisme.

Au second étage encore, sur les 350 m2 d'appartements aménagés pour accueillir les filles de Louis XV en visite au Carmel, a été réunie une importante collection consacrée à la Commune et aux Sièges de Paris.

Le fonds, constitué à partir de 1930, comprend plus de dix mille pièces, dont des armes et une importante iconographie : images d'Epinal, portraits et caricatures de généraux, lettres, affiches, lithographies, photographies, peintures et sculptures d'artistes contemporains des événements : André Gill, André Lançon, Draner, Klenck, Jules Girardet...

Le drapeau rouge de l'église Saint-Leu, boulevard de Sébastopol côtoie le Buste de Gustave Courbet de Georges Salendre, le Combat au Père Lachaise de Philippoteaux, les caricatures de Daumier, Cham et Le Petit, les clichés de Communards d'Appert, les vues militaires de Bertrall, les photomontages anti-communards de Bruno Braquehais.

Affiches politiques et périodiques, comme L'Ile des Pins, journal des Communards déportés en Nouvelle Calédonie, achèvent la présentation politique des faits. Des objets de la vie quotidienne racontent la difficulté de survivre lors du siège.

Un fonds de livres anciens, travaux historiques de pionniers (Camille Pelletan, Louis Veuillot Henri Monin), monographies et mémoires d'anciens Communards, études militaires (Pichon), ouvrages sur les caricatures et écrits sur les communes de provinces (Lyon, Bordeaux, Marseille) sont à la disposition des chercheurs en complément de l'approche muséographique.

Autres services

Le Service d'action culturelle et pédagogique propose aux publics de tous âges de découvrir les collections au moyen de visites commentées, de cycles d'animation et d'ateliers pédagogiques.

Un cabinet des dessins, installé dans l'ancienne imprimerie religieuse, permet aux chercheurs de consulter les oeuvres te documents.

La boutique et la librairie proposent un large choix de reproductions, de cartes postales en relations avec les collections du musée.

 

Musée d'art et d'histoire de Saint-Denis 
22 bis avenue Gabriel Péri 93200 Saint-Denis
Tél. : + 33 (0)1 42 43 05 10 - Réservation au  01 42 43 37 57
e.mail : musee@ville-saint-denis.fr

 

Accès


Métro - ligne 13 station : Saint-Denis Porte de Paris (sortie 4)
Bus : 154, 254, 177, 255, 170
Voiture : A1 et A 86 - sortie Saint-Denis Porte de Paris
Parking : Porte de Paris et Basilique

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Infos pratiques

Adresse

22 bis avenue Gabriel Péri - 93200
Saint-Denis
Tél.: 01.42.43.05.10Fax : 01.48.20.07.60Réservation pour les groupes : 01.42.43.37.57

Tarifs

5 € Tarif réduit : 3 € (+ de 60 ans, étudiants, Amis du Louvre, ...)Gratuit pour les - de 16 ans, les demandeurs d’emplois et les Rmistes, les étudiants de Paris 8, invalides de guerre, handicapés. Gratuit le premier dimanche de chaque mois - Tarif réduit les autres dimanches -Réservation obligatoire par téléphone - Séances gratuites pour les groupes scolaires de Seine-Saint-Denis et leurs accompagnateurs.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Lundi, mercredi, vendredi : 10h à 17h30Le jeudi jusqu'à 20hSamedi et dimanche :14h à 18h30

Fermetures annuelles

Fermé le mardi et les jours fériés