Mémorial de l'Alsace Moselle, Schirmeck

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Mémorial de l'Alsace-Moselle (Bas-Rhin). Source : GNU Free Documentation License.

Le Mémorial d'Alsace Moselle transmet l'histoire d'une région ballotée d'un pays à l'autre au gré des guerres et présente les bases de la construction européenne.


Consulter l'offre pédagogique du mémorial >>>  Schirmeck


Schirmeck. Surplombant la vallée, dans son écrin de verdure, un vaste bâtiment à la façade de verre semble s'élancer fièrement vers le ciel. En son coeur, les méandres de l'Histoire, les souffrances et les abnégations de milliers d'hommes, de femmes, d'enfants, y sont racontés, expliqués, illustrés, mis en lumière.

Par une architecture et une scénographie exceptionnelles, le Mémorial d'Alsace-Moselle transmet l'histoire souvent mal connue, mal comprise, d'une région ballottée d'un pays à l'autre, au gré d'une frontière fluctuante. Sur 3000 m², ce musée ouvre les esprits sur cette période floue qui, de 1870 aux lendemains de la Seconde Guerre Mondiale, pèse encore sur l'identité de toute une région. Puis, parce que de la réconciliation franco-allemande a pu naître une Europe pacifiée, le Mémorial présente les bases de la construction européenne.

Quittant le vaste hall en verre blanc, on semble descendre dans les profondeurs de l'Histoire. Au pied des marches, sombres, on pénètre dans la première salle, aux dimensions de cathédrale ! De part et d'autres, sur des murs de 12 mètres de haut, 148 portraits, photographies d'Alsaciens et de Mosellans de tous âges, de toutes conditions, se découvrent avec étonnement. Les portraits sont nominatifs, et l'on se surprend à observer l'acuité d'un regard, le charme d'une coiffure, l'originalité d'un vêtement. Surtout, les récits des livres d'histoire prennent corps. Derrière les textes lus à l'école, ces anecdotes sur des populations anonymes, plutôt désincarnées, il y avait des enfants, des vieillards, des jeunes femmes... et ils sont là, si présents ! L'audio-guide restitue leurs voix . français, allemand et alsacien se mêlent pour raconter ces quelque 70 années également cacophoniques, à leurs façons.

Voix saccadée de Hitler. On pénètre dans une gare de village reconstituée. Au mur, des affiches touristiques, mais aussi des ordres d'évacuation. Le visiteur prend place dans un train emplis de valises en cartons et d'effets personnels. Sur le mur du compartiment, une projection présente en images l'évacuation de 430 000 Alsaciens et Mosellans vers le Sud-ouest de la France. De l'autre côté du train, un couloir mène au coeur d'un fort de la Ligne Maginot. Murs blancs sur lesquels courent les fils électriques, rails au sol, dortoirs, portes blindés... l'effet est saisissant ! La diffusion des consignes aux mobilisés, d'extraits de discours et d'images de combats fait percevoir l'atmosphère de cette « drôle de guerre ».

Après les documents présentant l'occupation et l'annexion de fait par le IIIème Reich, on pénètre dans un couloir arrondi. Au mur : des plaques de rues. En français d'abord, en allemand ensuite. Au plafond : des drapeaux, qui, l'un derrière l'autre, vont passer subrepticement des bandes tricolores à la croix gammée.

On arrive face à un bâtiment d'architecture germanique. Imposant, légèrement incliné vers l'avant, ce bâtiment que l'on ne peut éviter nous introduit dans un univers oppressant, mi-administratif, mi-carcéral. De part et d'autre, des bureaux illustrent les phases de la mise au pas des populations et l'incorporation de force avec, en perspective, le camp du Struthof, annonciateur d'horreurs.

Le parcours mène le visiteur vers l'univers concentrationnaire. Barbelés, baraquements, lumières blafardes, miradors... L'univers gris décrit également par le biais de photos, de documents et d'audiovisuel, la résistance et les passages vers la France.

On traverse cette salle immense du haut d'une passerelle, à 3m50 du sol. Les pins de la forêt vosgienne nous rappellent que la frontière se passe clandestinement sur les hauteurs avoisinantes "Sous nos pieds et autour de nous, nul doute : c'est la guerre. Le sol, rendu chaotique par les bombardements, est jonché de débris de toutes sortes, vélos, carcasses de voitures, bidons d'essence" Les bombardiers envahissent le ciel. Une maison s'écroule. Pourtant, des images projetées au mur évoquent la retraite allemande et le débarquement. La Libération, heureusement, est proche.

Les pas du visiteur le mènent vers une salle à l'ambiance apaisée. Le sol est plan. De grandes colonnes semblent marquer le retour de la justice et de la vérité. De fait, on débouche sur l'évocation du procès du massacre d'Oradour, à Bordeaux. Les murs rouges semblent tapissés de tiroirs suggérant les centaines de dossiers examinés. Un puit d'images présente le procès et l'épuration.

Blanche et lumineuse, l'avant-dernière salle est vécue comme une bouffée d'air pur. De multiples blocs lumineux présentent la réconciliation franco-allemande et la construction européenne. L'espace, apaisant et optimiste, mène vers la salle de projection présentant une production d'Alain Jérôme. Le visiteur rejoint alors le vaste hall tout en transparence et son esplanade, formidable belvédère sur le massif vosgien mais aussi juste en face, par-delà la vallée, sur l'ancien camp du Struthof et son Centre Européen du Résistant Déporté.
 

Dates et horaires d'ouverture : Le Mémorial d'Alsace-Moselle est ouvert toute l'année du mardi au dimanche, de 10h à 18h30 (fermeture des caisses à 17h) Ouvert les jours fériés sauf le 1e mai et le 26 décembre. Fermé en janvier Tarifs : Adulte : 10 € Tarif réduit : 8 € Pass Famille : 23 € Visite avec audioguide Accès handicapés Boutique Bar / Salon de thé Service pédagogique - Ateliers pédagogiques Les groupes scolaires seront pris en charge par le Service pédagogique, animé par un responsable pédagogique et un professeur détaché.

 

Site officiel du mémorial Alsace Moselle

Tourisme 67

 

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Infos pratiques

Adresse

Lieu dit Chauffour 67130
Schirmeck

Tarifs

Plein tarif: 10 €Tarif réduit: 8 €Pass famille: 23 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert toute l'année du mardi au dimanche, de 10h à 18h30

Fermetures annuelles

Fermé le lundi, le 1e mai, le 26 décembre et le mois de janvier

Musée Paul Voivenel

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Monument aux morts de Capoulet-et-Junac du scupteur Antoine Bourdelle. © GNU Free Documentation License

Lieu dédié au Docteur Paul Voivenel (1880-1975), spécialiste des gaz de combat, lors de la Première Guerre mondiale. Situé à Capoulet-Jurac, au premier et second étages de la maison "renatale" de ce médecin qui fut le premier à décrire le syndrome de "peur morbide acquise" chez les combattants.

Le musée rassemble les souvenirs d'une vie consacrée à la médecine, à la littérature et au rugby.

Durant ses études de médecine, en 1899, il va s'adonner à un sport qui s'appelle encore "la barette" et qui va devenir le rugby.

Sa passion pour ce sport le conduit à fonder la ligue des Pyérénes et à signer, sous le pseudonyme de "La Sélouze", de nombreuses chroniques dans la Dépêche du Midi et dans le Midi Olympique.

Il fait ériger le Monument aux Sports à Toulouse, en hommage aux morts de la guerre.

Le conflit terminé, il rassemble ses notes dans "Avec la 67ème Division de réserve", grand prix de l'Académie Française.

Auteur de cinquante et un ouvrages, cet humaniste s'est consacré à la neuro-psychiatrie. 

Chef de clinique à Toulouse en 1914, il exerce sur le front en tant que responsable d'une ambulance de campagne.

Son action dans le domaine littéraire le conduit à tenir des rubriques dans le Mercure de France, le Figaro etc.

Il se lie d'amitié avec Paul Léautaud, Paul Valéry, François Mauriac, Francis Carcot, Marie de Saint Exupéry, Camille Mauclair notamment. 

Le Musée présente un ensemble de documents originaux, manuscrits, photographies, aquarelles, sculpture, souvenirs de la grande guerre, témoignage d'une vie d'engagement.

 

Musée Paul Voivenel

09400 Capoulet-et-Junac

Tél. : 05 61 05 12 57 / 67 79

E-mail : capoulet.junac@wanadoo.fr

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Infos pratiques

Adresse

09400
Capoulet-et-Junac
05 61 05 12 57

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 15 juillet au 15 août : de 10h30 à 12h et de 14h30 à 18h.Hors saison: sur rendez-vous.

Hôtel de la Marine

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Hôtel de la Marine. ©MER ET MARINE - VINCENT GROIZELEAU

Construit au XVIIIe siècle, l'hôtel de la Marine abrite aujourd'hui une partie du haut commandement de la marine.

L'hôtel de la Marine, de style néo-classique, constitue une des deux colonnades monumentales de la place de la Concorde, séparées par la rue Royale. Chacune des colonnades, inspirée de celle de la façade orientale du Louvre par Perrault comprend, au-dessus d'un rez-de-chaussée en arcades, douze colonnes à chapiteaux corinthiens qui délimitent la loggia centrale. Celle-ci est encadrée par deux pavillons d'angle à quatre colonnes corinthiennes, surmontés d'un fronton dont la décoration est confiée aux sculpteurs Slodtz et Coustou. Les frontons sont reliés entre eux par une balustrade.

L'édifice s'organise autour d'une cour d'honneur, rebaptisée "cour d'Estienne d'Orves". Au fond de celle-ci s'ouvre un hall d'où part le "Grand degré" par lequel on accède aux salons et galeries du premier étage. La construction de l'hôtel de la marine s'opéra entre 1757 et 1774, selon les plans d'Ange-Jacques Gabriel, premier architecte du roi Louis XV.

Sa réalisation s'inscrivait dans le cadre d'une vaste opération d'aménagement du site de la Fondrière, aujourd'hui place de la Concorde, dont la statue de Louis XV était l'élément central. A l'origine, l'hôtel de la marine était utilisé comme "garde-meuble" royal.

Ouvert au public, il abritait le mobilier, les tapisseries, les luminaires et les objets décoratifs les plus précieux des demeures royales, soigneusement entretenus et restaurés. Plus qu'un "garde-meuble" au sens actuel du terme, l'hôtel de la marine s'apparentait à un musée. Une partie des biens de la Couronne y sera d'ailleurs dérobée en 1792.

L'installation du ministre de la marine dans l'édifice remonte à 1789. Depuis cette date, les plus hautes autorités de la marine, sous des appellations qui ont varié au gré de l'organisation politique et militaire du pays, ont pris l'habitude d'y résider. L'hôtel de la marine abrite aujourd'hui une partie du haut commandement de la marine.

Ce monument historique, dont le ministère de la défense est affectataire, fait partie d'un protocole Culture Défense, signé le 17 septembre 2005.

 

Hôtel de la Marine

Place de la Concorde - 75008 Paris

Bureau des actions culturelles et muséographiques

e-mail : dmpa-sdace-bacm@sga.defense.gouv.fr

 

Ministère de la culture

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Infos pratiques

Adresse

Place de la Concorde 75008
Paris

Le P'tit train de la Haute Somme

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Le P'tit train. © D. Blondin - Coll APPEVA

Le « P'tit train de la Haute Somme », chemin de fer à voie étroite, emprunte la ligne qui servait à l'approvisionnement du front en 1916. 

Cette ligne fut ensuite utilisée par la sucrerie de Dompierre. Désormais à vocation touristique, le p'tit train offre un superbe panorama sur la Vallée de la Somme jusqu'au plateau du Santerre sur un trajet de 14 km aller/retour de Froissy à Dompierre.

A Froissy, au départ, le Musée des Chemins de fer militaires et industriels présente de nombreux véhicules utilisés pour alimenter les tranchées de la bataille de la Somme et raconte l'histoire des petits trains à voie étroite de 1880 à nos jours.

 

Renseignements pratiques :

APPEVA

BP 106 80001 AMIENS

Tél. : 03 22 84 44 96

e-mail : contact@appeva.org

 

Comité du tourisme de la somme

21 rue Ernest-Cauvin - 80000 Amiens

Tél. : +33 (0) 322 71 22 71 - FAX : +33 (0) 322 71 22 69

e-mail : accueil@somme-tourisme.com

 

Le Comité du Tourisme de La Somme se tient à votre disposition pour tout type de renseignements liés aux Champs de Bataille de La Somme et au Circuit du Souvenir : commémorations, moyens d'accès, modes de transport, visites guidées pour groupes et individuels, survol en hélicoptère, hébergements, etc...

Le CDT édite également une gamme de brochures sur le Tourisme de Mémoire.

 

Comité du tourisme de la Somme

La Somme 14-18

Le P'tit train de la Haute Somme

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Infos pratiques

Adresse

80340
Bray-sur-Somme
Tél. : 03 22 84 44 96

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 30 avril au 24 septembre, les dimanches et fêtes, de 14h à 19h et du 11 juillet au 27 août, ainsi que le 14 août,du mardi au dimanche, de 14h à 18h (19h les dimanches et fêtes)

Courriel : contact@appeva.org

Base sous-marine de Lorient

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La base sous-marine de Lorient. Photo ECPAD

D'une superficie de 26 hectares au sud de Lorient, l'ancienne base de sous-marins de Kéroman est implantée au centre de la rade, face à la citadelle de Port-Louis et de l'île Saint-Michel ...

 

S'étendant sur une superficie de 26 hectares au sud de la ville de Lorient, l'ancienne base de sous-marins de Kéroman est implantée au centre de la rade, en face de la citadelle de Port-Louis et de l'île Saint-Michel.

Une forteresse militaire du XXe siècle héritée du IIIe Reich

Dès l'été 1940 et la victoire allemande à l'Ouest, la Kriegsmarine aménage des bases aux Pays-Bas, en Belgique et en France.

L'arsenal de Lorient est choisi par l'amiral Karl Dönitz pour accueillir l'une des cinq grandes bases installées sur les côtes françaises de l'Atlantique pour abriter les U-Boote. Dès le 21 juin 1940, premier jour d'occupation de la ville, des travaux de dégagement des quais et bassins sont entrepris, ce qui permet à un sous-marin d'entrer dans le port de Lorient le 7 juillet. Malgré le renforcement du site par la Kriegsmarine, l'état-major allemand juge rapidement que ces installations sont peu adaptées à la conduite de la guerre de l'Atlantique, et décide de faire construire un ensemble bétonné constituant une véritable base sous-marine, plus apte à résister à la violence des bombardements alliés.

Sous le feu des avions de la Royal Air Force, 15 000 ouvriers construisent successivement entre février 1941 et janvier 1943 trois vastes blocs bétonnés aux dimensions impressionnantes : 130 m de côté et 18,5 m de haut pour les blocs Kéroman I ( K I ) et Kéroman II ( K II ) avec des toits de 3,5 m d'épaisseur . 170 m de long et 122 m de large pour le bloc Kéroman III ( K III ) avec une épaisseur de toit de 7,5 m.

Au total, la nouvelle base sous-marine de Kéroman est capable de résister aux bombes classiques les plus puissantes de l'époque, et peut abriter plus de vingt-cinq submersibles grâce à des installations donnant directement sur la mer, ou permettant de hisser les sous-marins les plus imposants dans des alvéoles protégées grâce à un slipway (plan incliné pour tirer à sec les bâtiments). La présence de cette base réputée indestructible vaut à Lorient d'être soumise à d'intenses bombardements de l'aviation alliée, qui transforment la ville en vaste champ de ruines.

Les abris bétonnés n'ayant jamais été sérieusement endommagés pendant la guerre, le site de Kéroman est utilisé à partir de mai 1945 par la marine nationale française qui y installe une escadrille de sous-marins, une annexe de l'arsenal de Lorient (DCN), ainsi que la zone de vie des sous-mariniers.

Le 6 juillet 1946, les bases de Kéroman sont baptisées du nom de Jacques Stosskopf, ancien chef de la section des constructions neuves à l'arsenal de Lorient, déporté et exécuté par les nazis pour avoir transmis à un réseau de résistance, tout au long de l'occupation, de précieux renseignements sur l'activité stratégique de la base.

En 1995, le ministère de la défense annonce, dans le cadre de son plan de restructurations, l'abandon du site, qui devient effectif en février 1997 avec le départ pour Toulon du dernier submersible présent à Kéroman, "la Sirène".

La reconversion d'un site d'exception

La visite du bloc Kéroman III

De nos jours, seule la visite du bloc Kéroman III est ouverte au public, les autres secteurs de la base étant à ce jour désaffectés ou occupés par des entreprises. Un parcours guidé d'environ une heure et demie permet de découvrir le plus grand des bâtiments construits à Lorient avec 24 000 m2 au sol et une toiture constituant un formidable belvédère qui domine la rade de Lorient et ses espaces portuaires. Au sud-est de la base, le bloc contient sept alvéoles, dont la plus importante mesure 103 m de long pour 22,5 m de large et offre deux emplacements. Sa construction est restée inachevée en 1944, car ralentie du fait des nombreux bombardements qui ont pilonné la base tout au long de son édification.

Le site est ouvert aux individuels pendant les vacances scolaires et toute l'année, sur réservation, pour les groupes. Les dates d'ouverture sont disponibles à l'office de tourisme du pays de Lorient.

L'espace muséographique de la Tour Davis

Jouxtant les murs de la base, la Tour Davis a été construite en 1942 pour l'entraînement des sous-mariniers et remise en service en 1953 par la marine nationale. Elle refait surface depuis 1999, à travers un espace muséographique consacré au patrimoine immergé du pays de Lorient. Doté d'un caisson hyperbare simulant les conditions de vie des équipages, le musée permet au visiteur de plonger dans le temps, à la découverte des épaves de la région.

Ouvert tous les dimanches de 14 h à 18 h. En juillet & août, ouvert tous les jours de 13 h 30 à 18 h 30. Compter environ une heure de visite.

L'insertion de la base dans un projet urbain, économique et culturel

Récemment acquéreur de ce site disposant de plus de 1 200 m de façade maritime, la communauté d'agglomération du pays de Lorient pilote un projet de reconversion de la base axé sur un thème majeur : "l'homme et la mer au XXIème siècle". Déjà, l'installation de plusieurs entreprises dans les anciens blocs bétonnés qui abritaient les sous-marins a contribué au développement d'une forte activité liée au nautisme. À terme est prévue l'ouverture d'un village-entreprise tourné vers l'industrie maritime de haute technologie.

En 2005, a été inaugurée une Académie Tabarly, espace rendant hommage à la mémoire du marin disparu, avec une médiathèque, des expositions, et des informations sur l'actualité des courses océaniques. Est également prévue l'ouverture au public du sous-marin " La Flore ", en service de 1964 jusqu'à son désarmement en 1989 à Kéroman. Une première phase de travaux envisage la remise en état du sous-marin, du ber qui le supporte, et du pont transbordeur entre le bloc K I et le bloc K II. À partir du bâtiment ainsi réaménagé, des passerelles permettront d'accéder à un espace muséographique dédié à la base sous-marine de Kéroman, et exposant au visiteur la vie quotidienne à bord des submersibles.


Base des sous-marins

Presqu'île de Keroman 56100 Lorient

Tél : 02 97 02 23 29

 

Office de tourisme du pays de Lorient

Email : contact@lorient-tourisme.com

 

Tarif : Plein tarif : 6 € . tarif réduit 3 € . gratuit pour les moins de 12 ans

 

Horaires : hors vacances scolaires : chaque dimanche à 15 h. vacances scolaires toutes zones : tous les jours à 15 h dès le samedi.

 

Fermeture les 25 et 31 décembre et tout le mois de janvier

 

Ville de Lorient

Office du Tourisme du pays de Lorient

 

Quizz : Fortifications

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Infos pratiques

Adresse

rue roland morillot 56100
Lorient
02 97 02 23 29

Tarifs

Plein tarif : 6 € Tarif réduit: 3 € Gratuit : Enfant (- de 12 ans)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Hors vacances scolaires: chaque dimanche à 15 hVacances scolaires toutes zones: tous les jours à 15 h dès le samedi

Fermetures annuelles

Les 25 et 31 décembre et tout le mois de janvier

La salle du "Commandement Unique" à Doullens

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Vitrail de Gérard Ansart dans la salle de commandement de Doullens. Source : Conseil général de la Somme

Dans la mairie de Doullens, la salle du "Commandement Unique" évoque le tournant de l'histoire de la Grande Guerre.

Le 21 mars 1918, Ludendorff lance, depuis la ligne Hindenburg et sur un front de 70 km, la plus formidable offensive de la guerre. L'objectif est double : séparer les armées française et britannique et prendre Amiens.

La poussée allemande ouvre une large brèche autour de Saint-Quentin, provoquée par la déroute de la 5e armée britannique. La situation, si elle persiste, peut conduire à une catastrophe militaire irréversible.

Le 26 mars, les présidents Poincaré et Clemenceau, les généraux Pétain et Foch, Lord Milner et le général Haig se réunissent dans la mairie de Doullens et décident de créer un commandement unique.

"Les gouvernements britannique, français et américain confèrent au général Foch la direction stratégique des opérations militaires" (Georges Clemenceau) : le 18 juillet, Foch lancera son ultime contre-offensive qui conduira à l'armistice du 11 novembre.

 

Office de Tourisme

Le Beffroi Rue du Bourg - 80600 DOULLENS

Tél/fax : 03 22 32 54 52

E-mail : office-de-tourisme-doullens@wanadoo.fr

 

Comité du tourisme de la somme

21 rue Ernest-Cauvin - 80000 Amiens

Tél. : +33 (0) 322 71 22 71 - FAX : +33 (0) 322 71 22 69

e-mail : accueil@somme-tourisme.com

 

Le Comité du Tourisme de La Somme se tient à votre disposition pour tout type de renseignements liés aux Champs de Bataille de La Somme et au Circuit du Souvenir : commémorations, moyens d'accès, modes de transport, visites guidées pour groupes et individuels, survol en hélicoptère, hébergements, etc ...

Le CDT édite également une gamme de brochures sur le Tourisme de Mémoire.

 

Mairie de Doullens

La Somme 14-18

Comité du tourisme de la Somme

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Infos pratiques

Adresse

80600
Doullens
Tél/fax : 03 22 32 54 52 Comité du tourisme de la somme21 rue Ernest-Cauvin80000 AmiensTél. : +33 (0) 322 71 22 71FAX : +33 (0) 322 71 22 69e-mail : accueil@somme-tourisme.com

Horaires d'ouverture hebdomadaires

La salle du Commandement Unique est ouverte du lundi au samedi matin de 8h à 12h et de 14h à 18h.

Musée Franco-Australien

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© Musée Franco-Australien

Le musée présente, à travers la collection de l’Association franco-australienne faite principalement de dons, les liens d’amitiés forgés depuis l’action des soldats australiens à Villers-Bretonneux le 25 avril 1918.

En avril 1918, l'avancée allemande sur Amiens, un centre de communication vital pour les alliés pendant la Première Guerre mondiale, est arrêtée par les actions, principalement australiennes, à Villers-Bretonneux.

La ville florissante est en ruine et pour la reconstruire, Australiens et Français s’entraident dans un mouvement de solidarité international qui se traduit notamment par la reconstruction de son école. Dès lors, les liens unissant les Bretonvillois au peuple de l’Australie ne cessent de se développer jusqu’à nos jours.

Situé au 1er étage de l'école Victoria, le musée présente cette histoire inédite de guerre, de mémoire et d’avenir à travers les richesses de la collection de l’association franco-australienne. Le parcours muséographique nous permet de comprendre la construction de cette mémoire franco-australienne, au moyen de quatre séquences (mémoire du lieu, lieu de mémoire – mémoires de guerre – mémoires des hommes – mémoires d’une ville) illustrées par des objets personnels de soldats (uniformes, lettres, photographies) mais aussi par des témoignages émouvants de cette amitié franco-australienne.

A mi-parcours, un espace sous verrière permet aux visiteurs de se souvenir tout en contemplant l’inscription sur le préau de l’école Victoria « Do not forget Australia » (n’oublions jamais l’Australie), symbolisant le souhait du devoir de mémoire et de reconnaissance.

Le musée comprend une boutique souvenir et un espace d’accueil et de détente permettant aux visiteurs de découvrir l’offre touristique aux alentours.

Il est également équipé d’un élévateur pour personnes à mobilité réduite.

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

9, rue Victoria - 80800
Villers-Bretonneux
03 22 96 80 79

Tarifs

Individuels = Adultes : 6€ - Enfants de 11 à 18 ans : 3€ - Etudiants : 3€ - Anciens combattants, Militaires, Seniors, CNAS : 4,50€ - Gratuit pour les moins de 11 ans, les membres de l’Association Franco-Australienne de Villers-Bretonneux, les guides nationaux, les journalistes (sur présentation d’un justificatif) / Groupes (Tarifs à partir de 15 personnes) - Adultes : 4,50€ - Enfants de 11 à 18 ans et étudiants : 2,50€ - 1 adulte gratuit pour 30 payants / Visite guidée sur réservation : 6€ / personnes (25 personnes maximum) / Scolaires (Écoles primaires) - Par classe (élèves et accompagnateurs compris) : 50€ (Tarif comprenant l'entrée au musée + une visite guidée (25 personnes maximum) ou un questionnaire pédagogique par élève à répondre en autonomie dans le musée) - Collèges et Lycées : 2,50€ par élève, un accompagnateur gratuit pour 10 élèves, accompagnateur supplémentaire : 4,50€ / Visite guidée sur réservation : 4€ par élève ou accompagnateur

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert du lundi au vendredi de 9h-12h et 13h30-17h30 - Fermé les samedis et dimanches / Possibilité de visite les jours de fermeture pour les groupes (15 personnes minimum) sur réservation

Fermetures annuelles

Jours fériés, sauf le 11 novembre

Mémorial de Pozières

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Mémorial de Pozières. © CWGC

Le village de Pozières a été le théätre du premier engagement d'envergure des troupes australiennes.

Le village de Pozières évoque le premier engagement d'envergure des troupes australiennes (mémoriaux à la 1re et à la 2ème divisions australiennes).

Les vestiges d'un blockhaus dénommé le "Gibraltar" sont encore visibles.

C'est à Pozières également que se trouve le monument aux chars orné de 4 modèles réduits de tanks.

Ce bourg était le verrou qu'il fallait faire sauter pour investir d'abord la Ferme du Mouquet, puis la colline de Thiepval. Cet objectif de contournement fut en majeure partie confié aux troupes d'Australie dont la plupart rentraient de Gallipoli. Le village se situait sur une crête traversée par un double réseau de tranchées constituant la deuxième ligne allemande et flanquée de deux blockhaus-observatoires dominant tout le champ de bataille (côté Albert, "Gibraltar" - côté Bapaume, "le Moulin à Vent").

Arrivés le 23 juillet 1916 et après s'être emparés de Pozières, les Australiens, épuisés par d'incessantes contre-attaques d'artillerie, furent relevés le 5 septembre par les Canadiens à la Ferme du Mouquet. Trois de leurs divisions étaient passées par le secteur de Pozières et avaient subi des pertes supérieures au tiers des effectifs engagés. Quant au village, il avait totalement disparu. Le nom de Pozières possède une telle renommée dans la mémoire australienne qu'il a été donné, après la guerre, à un petit village du Queensland (Australie). Le 15 septembre 1916, les chars apparurent pour la première fois sur un champ de bataille. Des 32 tanks britanniques Mark I qui se déployèrent sur une ligne Courcelette-Longueval, seulement neuf atteignirent leurs objectifs. Néanmoins cette date marque le début d'une progression britannique plus équilibrée.

La bataille de Pozières est l'une des nombreuses batailles de la bataille de la Somme, élément de la stratégie alliée des attaques coordonnées : pendant que la Russie lance l'offensive de Brusilov le 4 juin, et que les Italiens attaquent dans le Trentin. Courant 1916, la ligne de front se situe entre vallée de l'Ancre de Thiepval jusqu'à Pozières. Les Britanniques lancent l'attaque le 1er juillet 1916 . en face, l'armée allemande solidement appuyée sur village de Pozières et son moulin à vent résiste : 60 000 tués ou blessés dès le premier jour de combat. Les Australiens (1ere Division, 22e Division, 4e Division) prennent la relève et finissent par enlever la position le 23 juillet. Remplacés au mois de septembre, leurs pertes s'élèvent à 23000 hommes.


Comité du tourisme de la somme

21 rue Ernest-Cauvin 80000 Amiens

Tél. : +33 (0) 322 71 22 71

FAX : +33 (0) 322 71 22 69

e-mail : accueil@somme-tourisme.com

 

Le Comité du Tourisme de La Somme se tient à votre disposition pour tout type de renseignements liés aux Champs de Bataille de La Somme et au Circuit du Souvenir : commémorations, moyens d'accès, modes de transport, visites guidées pour groupes et individuels, survol en hélicoptère, hébergements, etc ... Le CDT édite également une gamme de brochures sur le Tourisme de Mémoire.

 

La Somme 14-18

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Infos pratiques

Adresse

D929 80300
Pozières
Tél. : +33 (0) 322 71 22 71FAX : +33 (0) 322 71 22 69

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

La Boisselle

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Énorme cratère ouvert à la Boisselle. Source : ©Richard Dunning - Site lochnagarcrater.org

Le "Lochnagar Crater", est un trou de mine, de 100 mètres de diamètre et de 30 mètres de profondeur, vestige de la série d'explosions qui se déroula le 1er juillet 1916.

À la Boisselle, le "Lochnagar Crater", impressionnant trou de mine de 100 mètres de diamètre et de 30 mètres de profondeur, est un vestige de la série d'explosions qui se déroula le 1er juillet 1916. Ici, elle eut lieu à 7h 28 marquant ainsi le déclenchement de la bataille de la Somme par les Britanniques.

La première ligne britannique franchissait perpendiculairement la grande route, à hauteur de l'actuel monument aux brigades Tyneside Irish et Tyneside Scottish.

C'est en effet de là que les hommes de ces unités bondirent de leurs positions de départ, le 1er juillet 1916, à 7h 30. Ils ignoraient qu'ils se ruaient vers une mort imminente. Français et Allemands avaient commencé à creuser leurs tranchées en octobre 1914 et s'étaient livrés dès l'hiver à une longue guerre de mines . le sol boursouflé de la pâture située au bord de la route de Contalmaison évoque cette phase si particulière du conflit.

Le 1er juillet 1916, quelques minutes avant l'assaut de l'infanterie, plusieurs explosions destinées à rompre la première ligne allemande creusèrent de profonds cratères, identiques à celui de La Boisselle : "Lochnagar Crater".
 

Comité du tourisme de la somme

21 rue Ernest-Cauvin - 80000 Amiens

Tél. : +33 (0) 322 71 22 71 - FAX : +33 (0) 322 71 22 69

e-mail : accueil@somme-tourisme.com

 

Le Comité du Tourisme de La Somme se tient à votre disposition pour tout type de renseignements liés aux Champs de Bataille de La Somme et au Circuit du Souvenir :

commémorations, moyens d'accès, modes de transport, visites guidées pour groupes et individuels, survol en hélicoptère, hébergements, etc...

Le CDT édite également une gamme de brochures sur le Tourisme de Mémoire.

 

La Somme 14-18

Comité du tourisme de la Somme

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Infos pratiques

Adresse

80300
La Boisselle
Tél. : +33 (0) 322 71 22 71FAX : +33 (0) 322 71 22 69

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Musée Somme 1916

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©Musée Somme 1916

Situé au cœur des Batailles de la Somme (1914 -1918) le Musée Somme 1916 d'Albert retrace la vie des soldats dans les tranchées lors de l'offensive franco- britannique. Ce musée est traduit en 4 langues par une signalétique (française - anglaise - allemande - néerlandaise), et peut également être guidé par l'un de nos guides conférenciers dans ces mêmes langues.

Le Musée Somme 1916 est situé dans un ancien souterrain du 13ème siècle, réhabilité en abri anti-aérien en 1938, sur 250 mètres de long. Ouvert en juillet 1992 suite à des travaux d'aménagement, il retrace à 10 mètres sous terre la vie des soldats dans les tranchées et plus particulièrement lors de l'offensive du 1er juillet 1916.

Une vingtaine de vitrines présente des objets, du matériel et des armes de l'époque. Elles permettent de comprendre l'évolution de l'armement et l'apparition des nouvelles techniques comme les gaz ou les chars. C'est avec un réalisme saisissant qu'une quinzaine de scènes reconstituées en tranchées vous plongent dans la vie quotidienne des soldats lors de cette guerre de position (abri irlandais, alerte aux gaz, le poste de secours, le Capitaine Nevill, l’Hiver 1916 etc...). La visite se termine par une reconstitution de tranchée sous les bombardements nocturnes (effets sonores et visuels). Une visite inoubliable à faire en famille ou entre ami(e)s.

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

Rue Anicet Godin 80300
Albert
03 22 75 16 17

Tarifs

Entrée adulte plein tarif : 7,50€ - Entrée enfant (6-18 ans) : 4,50€ - Gratuit pour les (-) de 6 ans / Entrée groupe scolaire : 3,70€ par personne / Entrée groupe adulte : 6,50€ par personne / Forfait visite guidée 1h (25 pers max/ groupe) : 50€ / Visite guidée 2h30 champs de bataille : 90€

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Tous les jours de 9h à 18h

Fermetures annuelles

De mi-décembre jusqu'à fin janvier

Courriel : musee@somme1916.org

La Chapelle du Souvenir Français

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Chapelle. Source : lycees.ac-rouen.fr - Le circuit du souvenir

Aujourd'hui gérée par le Souvenir Français, la chapelle est le haut-lieu du souvenir de la participation française à la Bataille de la Somme.

L'importance de la prise du village de Rancourt était, outre la poursuite de la direction générale de l'offensive vers l'est, la rupture de l'important lien de communication allemand constitué par la route Bapaume-Péronne. Telle fut la mission confiée au 32e corps d'armée français le 25 septembre 1916. Rancourt a aujourd'hui le triste privilège de regrouper sur son territoire 3 cimetières : français, britannique et allemand. C'est aussi le haut-lieu - et presque le seul - du souvenir de la participation française à la Bataille de la Somme.

Chapelle du Souvenir Français et nécropole française

Cette chapelle, en pierre de taille, fut non pas le fait d'une décision officielle mais d'une initiative privée : la famille du Bos, originaire de la région, voulut ériger un monument à la mémoire de son fils et de ses camarades de combat tués le 25 septembre 1916. C'est le Souvenir Français qui, en 1937, prit en compte la gestion du bâtiment et l'animation du mémorial. Le cimetière de Rancourt est la plus grande nécropole française de la Somme (8 566 soldats - 28 000 m2). Il atteste de la violence des combats des 3 derniers mois de l'offensive (septembre - novembre 1916).

 

Chapelle du Souvenir Français

2, Route Nationale 80360 RANCOURT

Tél. : 03 22 85 04 47

 

Comité du tourisme de la somme

21 rue Ernest-Cauvin 80000 Amiens

Tél. : +33 (0) 322 71 22 71

FAX : +33 (0) 322 71 22 69

e-mail : accueil@somme-tourisme.com

 

Le Comité du Tourisme de La Somme se tient à votre disposition pour tout type de renseignements liés aux Champs de Bataille de La Somme et au Circuit du Souvenir : commémorations, moyens d'accès, modes de transport, visites guidées pour groupes et individuels, survol en hélicoptère, hébergements, etc ... Le CDT édite également une gamme de brochures sur le Tourisme de Mémoire.

 

Comité du Souvenir Français du Canton de Dun sur Meuse

La Somme 14-18

Comité du tourisme de la Somme

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Adresse

2 Route Nationale 80360
Rancourt
Tél. : 03 22 85 04 47Comité du tourisme de la somme21 rue Ernest-Cauvin80000 AmiensTél. : +33 (0) 322 71 22 71FAX : +33 (0) 322 71 22 69e-mail : accueil@somme-tourisme.com

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Longueval

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Mémorial national sud-africain. © Carcharoth - GNU Free Documentation License

A Longueval le Musée et le Mémorial national sud-africain rendent hommage aux soldats sud-africains qui connurent leur bâptème du feu dans le bois Delville.

La prise du Bois Delville (champ de bataille, mémorial, musée et nécropole), appelé aussi le Bois du Diable (Devil Wood), indispensable à toute progression vers l'Est, fut confiée aux Sud-Africains qui connurent là leur baptême du feu sur le front occidental du 15 au 20 juillet 1916. Pris sous de très violents tirs d'artillerie - jusqu'à 400 coups à la minute -, à peine protégés par des abris construits à la hâte, coupés de l'arrière, ils y vécurent un véritable cauchemar. A l'heure de la relève, des 3 200 hommes qui constituaient la brigade, seuls 143 sortirent indemnes de leurs tranchées.

Longueval est également le lieu de la mémoire de la Nouvelle-Zélande. C'est en effet le 15 septembre 1916 que la division néo-zélandaise, appuyée par ses tanks, s'élança de sa ligne de départ (entre Longueval et le bois des Fourcaux) vers son objectif, Flers, atteint le jour même. Le bois des Fourcaux - le fameux "High Wood" - tomba aux mains de la 47e (London) division le 15 septembre.

Mémorial national sud-africain

Le Bois Delville, lieu de l'engagement de la brigade d'infanterie sud-africaine en juillet 1916, d'une superficie de 63 hectares, fut acheté en 1920 par le gouvernement sud-africain pour le site du mémorial national. Le monument, inauguré en 1926, se situe à l'extrémité d'une avenue bordée de chênes dont les glands provenaient d'Afrique du Sud.

Le mémorial, composé d'un cénotaphe (tombeau vide) et d'un arc de triomphe, a été dessiné par Herbert Baker. Les deux maisons, typiquement coloniales, représentent, selon l'architecte, les deux races blanches d'Afrique du sud, et le mur semi-circulaire, les remparts de la civilisation.

Un groupe en bronze, réalisé par Alfred Turner, surmonte l'arc. Il représente les jumeaux de la mythologie grecque, les Dioscures, Castor et Pollux tenant un seul cheval fougueux. Castor et Pollux sont les enfants de Léda et Zeus, le premier est mortel, le second divin. Leur entente est telle qu'à la mort de Castor, Pollux obtiendra de Zeus qu'ils soient réunis dans l'immortalité. Ces deux personnages, initialement différents, mais au destin commun, symbolisent, selon le sculpteur, la camaraderie des compagnons d'arme des deux races sud-africaines, le combattant anglais et le hollandais, la fraternité conclue entre le Britannique et le Boer.

Récemment ennemis, sacrifiés ensemble pour le Commonwealth britannique contre un ennemi commun. Le monument fut inauguré le 10 octobre 1926, par la veuve du président Louis Botha, unificateur du pays après la guerre des Boers (1899-1902) qui opposa les colons d'origine néerlandaise (Boers) aux Britanniques en Afrique du sud.

Musée national sud-africain

Situé en arrière du monument, bâti autour de la Croix de la Consécration et inauguré en 1986, le Musée est une réplique du Fort du Cap. Il commémore la contribution sud-africaine durant la Première Guerre mondiale (sur le front occidental et dans les colonies allemandes en Afrique), la Seconde Guerre mondiale, le Blocus de Berlin (1948-1949) et la Guerre de Corée (1950-1953).

 

Renseignements pratiques :

Le Musée et le Mémorial national sud-africain 5, route de Ginchy 80360 LONGUEVAL

Tél. : 03 22 85 02 17

Fax : 03 22 85 79 99

Ouvert du 1 février au 10 novembre, tous les jours sauf le lundi, de 10h à 15h45 ( du 1er avril au 14 octobre de 10h à 17h45).

 

Comité du tourisme de la somme 21 rue Ernest-Cauvin 80000 Amiens

Tél. : +33 (0) 322 71 22 71

FAX : +33 (0) 322 71 22 69

e-mail : accueil@somme-tourisme.com

 

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Comité du tourisme de la Somme

La Somme 14-18

Site Internet du Bois Delville

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Infos pratiques

Adresse

5 route Ginchy 80360
Longueval
03 22 85 02 17

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert du 1 février au 10 novembre, tous les jours sauf le lundi, de 10h à 15h45 ( du 1er avril au 14 octobre de 10h à 17h45).

Mametz

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Le Mémorial à la division galloise. ©Michael Yare

Le mémorial de la division galloise à Mametz, le dragon, symbolise le Pays de Galles protégeant la France contre les Allemands.

Contournant le "saillant de Fricourt" par le Sud, la 7e division britannique s'empara du village le 1er juillet 1916 dans l'après-midi. Mais le nom de Mametz est resté lié au bois qui se situe au nord-est. Ce nid de résistance gênait toute progression vers l'est . il tomba, dans sa presque totalité, aux mains de la 38e division galloise le 12 juillet 1916, après 8 jours de combats acharnés et au prix de très lourdes pertes. Depuis 1994, une plaque apposée au mur du monument aux morts, fait office de mémorial au régiment de Manchester.

Le mémorial à la division galloise Le 11 juillet 1987, un monument commémoratif fut inauguré en l'honneur de la 38e division galloise (38e Welsh Division) qui subit d'importantes pertes entre les 3 et 12 juillet 1916 dans le bois de Mametz. Le monument choisi est un dragon rouge aux ailes en mouvement, crachant le feu et déchiquetant des barbelés. Emblème du Pays de Galles, le dragon est un animal fabuleux à la symbolique ambivalente. Il peut-être bénéfique ou maléfique, ange ou diable. Dans le cas du monument de Mametz, le dragon symbolise le Pays de Galles, protégeant la France contre les Allemands.
 

Comité du tourisme de la somme

21 rue Ernest-Cauvin 80000 Amiens

Tél. : +33 (0) 322 71 22 71 FAX : +33 (0) 322 71 22 69

e-mail : accueil@somme-tourisme.com

 

Le Comité du Tourisme de La Somme se tient à votre disposition pour tout type de renseignements liés aux Champs de Bataille de La Somme et au Circuit du Souvenir : commémorations, moyens d'accès, modes de transport, visites guidées pour groupes et individuels, survol en hélicoptère, hébergements, etc ... Le CDT édite également une gamme de brochures sur le Tourisme de Mémoire.

 

La Somme 14-18

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Mametz
03 22 71 22 71

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Accessible toute l'année

Le Centre National et Musée Jean Jaurès

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Intérieur du Musée. ©Office de Tourisme de Castres

Enfant du pays, chantre du socialisme, tribun d'exception, Jean Jaurès est assassiné à la veille de la Première Guerre mondiale.

La ville de Castres consacre un musée à Jean Jaurès, enfant du pays né en 1859, chantre du socialisme, tribun d'exception, pacifiste convaincu, assassiné par Raoul Villain le 31 juillet 1914, à la veille de la Première Guerre mondiale.

Au coeur de la Ville de Castres, est implanté le Centre National et Musée Jean Jaurès. Cet établissement a pour vocation la présentation des activités et de l'oeuvre de Jean Jaurès, en assurant en même temps des travaux de recherche et d'animation autour des idées et thèmes fondamentaux des XIXe et XXe siècles.

Histoire

Ouvert en février 1988 et inauguré le 16 novembre de la même année par François Mitterand, Président de la République, il doit sa naissance à la Ville de Castres qui a souhaité mettre en valeur la richesse du fonds Jaurès du musée créé en 1954, afin de mieux faire connaître celui qui fût tout à la fois grand penseur, tribun, journaliste, écrivain et homme politique. Le concours précieux de la Société d'Etudes Jaurésiennes, présidée par Madame Madeleine Rébéroiux, et l'aide efficace de nombreux spécialistes et historiens ont permis de créer un ensemble culturel cohérent, rigoureux et moderne.

Les collections

Le rez-de-chaussée abrite les expositions temporaires (entrée gratuite) traitant de sujets divers se rapportant à la période 1880-1914 (économie, société, vie quotidienne, culture) ou mettant en valeur des artistes régionaux ou présentant une question d'actualité. Il comprend un coin repos, un coin bar et un comptoir de vente où le public peut acquérir actuellement des cartes postales, des affiches et des publications sur et autour de Jean Jaurès.

Le premier étage s'ouvre sur le musée (entrée payante) qui présente de façon chronologique et thématique la vie du grand tribun :
37 panneaux, 6 vitrines et deux bornes vidéo mettent en valeur des documents et objets divers. Des bustes, des statuettes, des ouvrages internationaux sur Jean Jaurès, des peintures, des moulages, des outils d'ouvriers sont aussi exposés.

Le deuxième étage est composé d'une salle de conférence équipée de matériel audiovisuel pour la projection de films, de diapositives et pour l'organisation de colloques, débats, séminaires (capacité d'accueil : 50 personnes).

Le troisième étage est affecté à la conservation, la consultation, la recherche et la documentation: livres, revues, journaux, archives, sont mis à la disposition de tous ceux qui le désirent et plus particulièrement des étudiants, journalistes et chercheurs. Bibliothèque de musée, les ouvrages sont consultables sur place et ne peuvent être prêtés. On y trouve au premier chef tout ce qui a été écrit par et sur Jean Jaurès et tous les textes publiés de son vivant, mais aussi des manuscrits, des photographies, un très riche fonds iconographique et de très nombreux journaux et revues dont La Dépêche de 1887 à 1914, La Petite République de 1893 à 1903, La Revue de l'Enseignement Primaire de 1904 à 1914, etc.

Le centre de documentation et de recherche possède de nombreux opuscules intéressants et rares ainsi que des collections importantes Le Mouvement Socialiste (1899-1914), l'Encyclopédie Socialiste de Compère-Morel (1912-1921), les comptes rendus sténographiques de tous les congrès socialistes de 1900 à 1920, les documents essentiels édités par la deuxième internationale, etc.

 

Centre National et Musée Jean Jaurès

2 place Pélisson - 81100 CASTRES

Tél. 05 63 62 41 83 - Fax : 05 63 50 39 02

e-mail : jaures@ville-castres.fr

 

Service des publics des musées

Hôtel de Ville - B.P. 406

81108 CASTRES Cedex

Tél. : 05.63.71.59.28

Fax : 05.63.71.59.26

E-mail : jb.alba@ville-castres.fr

 

Ville de Castres

Les amis des musées de castres

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Infos pratiques

Adresse

2 place Pélisson - 81100
CASTRES
Tél. 05 63 62 41 83Fax : 05 63 50 39 02 Service des publics des muséesHôtel de Ville - B.P. 40681108 CASTRES CedexTél. : 05.63.71.59.28Fax : 05.63.71.59.26E-mail : jb.alba@ville-castres.fr

Tarifs

Expositions temporaires : gratuitEntrée du musée Jaurès : 2 € (TR : 1,00 €)Billet groupé musées Goya/Jaurès/Centre d'art contemporain : 3,50 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

10h00 - 12h00 / 14h00 - 18h00Du 1er octobre au 31 mars :10h00 - 12h00 / 14h00 - 17h00Juillet - Août :ouvert tous les jours de 10h à 12h et de 14h à 18h

Fermetures annuelles

Les 1er janvier, 1er mai, 1 novembre, 25 décembre et le dimanche du 1er novembre au 31 mars

Centre d'interprétation de Thiepval

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Détail gravé et entouré de lauriers. - Vue du mémorial côté cimetière © Ecpad

Visible à des km à la ronde (45 m de haut), découvrez le Mémorial franco-britannique ainsi que la Tour d'Ulster, monument irlandais pour la bataille de la Somme.

- Programme détaillé -

Conference-mai-juin-2022-Peronne-Thiepval

En 1916, la colline de Thiepval ainsi que le village lui-même et le château (aujourd'hui disparu), fut avec Hamel un des piliers de la défense allemande sur la partie nord du secteur britannique. Cette véritable forteresse naturelle était protégée à sa base par les marécages de l'Ancre et par de nombreux et très profonds souterrains. Elle constituait le saillant de Leipzig et fut, le 1er juillet, l'un des principaux théâtres du désastre de l'aile gauche britannique. Ayant perdu 58 000 des siens dont 20 000 tués, la Grande-Bretagne y connut la plus grande tragédie de son histoire à laquelle le nom de Thiepval reste à jamais attaché. Les combats pour la prise de Thiepval, commencés le 1er juillet, se termineront le 26 septembre 1916.

La 36e division irlandaise, dont le secteur opérationnel s'étendait depuis la lisière du Bois de Thiepval jusqu'au village d'Hamel, fut la seule unité à avoir atteint son objectif le 1er juillet. Mais les malheureux Irlandais furent pris sous le feu du barrage roulant de l'artillerie britannique et sous celui des mitrailleuses allemandes dont les servants venaient de sortir des abris souterrains de la Redoute des Souabes. Ayant perdu plus de 5 500 hommes en quelques heures, la division dut être évacuée dès le lendemain.

Depuis le 1er juillet 2004, un centre d'accueil et d'interprétation a ouvert ses portes à proximité du plus emblématique et du plus fréquenté des mémoriaux de la Grande Guerre. Ce projet a vu le jour grâce aux efforts conjugués du Conseil général de la Somme et du "Thiepval Project" (qui a levé une souscription nationale en Grande-Bretagne afin de collecter des fonds), avec le soutien de l'Union européenne. Outre différents services (bureau d'information, boutique, salle de projection, distributeurs de boissons, sanitaires), il offre un grand espace d'exposition pédagogique qui fournit aux visiteurs les clés nécessaires à la compréhension des batailles de la Somme et l'histoire de Thiepval au cours de la Première Guerre mondiale. D'autres panneaux sont consacrés à la Commonwealth War Graves Commission(CWGC) (1), à Lutyens, à la reconstruction, au devoir de mémoire.

Ouvert tous les jours du 1er mai au 30 novembre de 10h à 18h et du 1er décembre au 30 avril de 9h à 17h. Fermé de mi-décembre à mi-janvier.

Érigée en 1921 grâce à une souscription publique, cette tour, de style gothique troubadour, est la réplique exacte d'une tour située près de Belfast sur le terrain d'entraînement de la 36e division qui, le 1er juillet 1916, fut prise entre les tirs allemands et ceux de l'artillerie britannique. Monument irlandais pour la bataille de la Somme, elle est aussi le mémorial à tous les soldats de l'Ulster morts pendant la Grande Guerre. Centre d'accueil sur place. Dans le parc, une plaque fut apposée par le "Royal Irish Rangers" à la mémoire des soldats de la 36e division (Irlande) et des neuf décorés de la Victoria Cross. Au fond du parc, un portillon donne accès au petit mémorial à la mémoire des Irlandais de l'Institution d'Orange, inauguré en 1994.

En bref...

La tour d'Ulster offre : centre d'accueil, salle audiovisuelle, boutique, cafétéria.

Ouvert tous les jours sauf le lundi de 10h à 17h (du 1er mai au 30 septembre de 10h à 18h).

Le gouvernement britannique décida en 1932 d'ériger à Thiepval le grand Mémorial de la Somme. Conçu en 1923, par l'architecte Sir Edwin Lutyens, le mémorial se distingue par ses dimensions et sa monumentalité. L'arc du souvenir, d'une hauteur de 45 mètres, repose sur seize piliers. Il commémore le souvenir des 73 367 Britanniques tombés entre juillet 1915 et mars 1918 et qui n'ont pas reçu de sépultures. Les listes de patronymes ont été gravées sur la pierre blanche de Portland et sont surmontées de couronnes de lauriers portant le nom des lieux de bataille dans la Somme. Le monument rend également hommage aux armées françaises et britanniques et aux combats qu'elles menèrent ensemble. En contrebas du mémorial, face à la vallée, le cimetière franco-britannique héberge 300 tombes britanniques et 300 tombes françaises de soldats inconnus pour illustrer le sacrifice équivalent des deux nations. L'ensemble fut inauguré le 31 juillet 1932 par le Prince de Galles, en présence du président de la République française, Albert Lebrun.

Mémorial franco-britannique 80300 Thiepval Tél. : 03 22 74 60 47 Fax : 03 22 74 65 44

La Tour d'Ulster 80300 Thiepval Tél. : 03 22 74 81 11 Fax : 03 22 74 80 68 e-mail : sommeassociation@btconnect.com e-mail : teddy.colligan@orange.fr

Comité du tourisme de la somme 21 rue Ernest-Cauvin 80000 Amiens Tél. : +33 (0) 322 71 22 71 FAX : +33 (0) 322 71 22 69 e-mail : accueil@somme-tourisme.com

Le Comité du Tourisme de La Somme se tient à votre disposition pour tout type de renseignements liés aux Champs de Bataille de La Somme et au Circuit du Souvenir : commémorations, moyens d'accès, modes de transport, visites guidées pour groupes et individuels, survol en hélicoptère, hébergements, etc ... Le CDT édite également une gamme de brochures sur le Tourisme de Mémoire.


Nota : (1) La CWGC est responsable de l'entretien des tombes des soldats du Commonwealth dans le monde.

Comité du tourisme de la Somme

Somme remembrance association

La Somme 14-18

The Somme Heritage Centre

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Infos pratiques

Adresse

D151 80300
Thiepval
03 22 74 60 47

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours du 1er mai au 30 novembre de 10h à 18h et du 1er décembre au 30 avril de 9h à 17h. Fermé de mi-décembre à mi-janvier.

Musée d'Histoire de la Ville et du Pays Malouin

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Peinture de Garneray, Abordage du kent (vers 1850). Source : http://www.ville-saint-malo.fr

Le musée d'histoire de la ville de Saint-Malo, installé dans le château, retrace cinq cents ans d'histoire maritime française.

L'actuel musée d'histoire de la ville de Saint-Malo a été créé après la Seconde Guerre mondiale, dans le cadre de la reconstruction de la cité historique malouine, détruite à 80 % en 1944, à l'intérieur du Grand-Donjon du château, imposante tour au plan en fer à cheval commencée en 1424, sur ordre du duc Jean V de Bretagne.

Ce musée avait pour mission initiale de commémorer le riche passé maritime du célèbre port corsaire breton mais sans omettre d'évoquer les grandes figures intellectuelles qui en sont natives comme Chateaubriand, Lamennais ou Maupertuis.

En complément, des sections plus spécialisées dans les aspects ethnographiques comme la pêche à la morue à Terre-Neuve ou les souvenirs des capitaines au long-cours cap hornier se sont aussi constituées, les premières étant présentées dans la tour Générale, voisine du Grand-Donjon et les secondes dans la tour Solidor, à Saint-Servan sous l'appellation de Musée international du long-cours cap hornier.

Les collections relatives à la pêche à la morue à Terre-Neuve sont regroupées au rez-de-chaussée de la tour Générale autour d'un doris grandeur nature avec tout son équipement.

A l'étage suivant, outre quelques modèles de terre-neuviers intéressants, est esquissée une séquence sur la vie dans le pays malouin au temps des terre-neuvas avec quelques éléments de mobilier (buffet, commode, lit-clos) et les coiffes traditionnelles.

Au second étage curieusement voûté en coupole, sont présentés à côté de quelques oeuvres plus anciennes des tableaux du premier tiers du XXe siècle. de Nozal, Signac Le Pardon des Terre-Neuvas, Guillaumin, Saint-Servan, la tour Solidor, Friesz, Frank-Will, etc.

Le visiteur ne manquera pas de s'arrêter devant une évocation du commandant Charcot (1867-1936), au travers notamment d'un portrait par R.-Y. Creston, d'une grande toile d'E. Blandin et de l'échelle de coupée qui permit lors du naufrage du "Pourquoi-Pas ?" le sauvetage du maître timonier du célèbre navire d'exploration.

Parmi les pièces les plus remarquables, il faut signaler au premier étage une imposante figure de proue du premier tiers du XIXe siècle représentant un marin non identifié des XVIIe-XVIIIe siècles, une tapisserie sur le thème de l'eau par Gromaire.

De l'ancienne chapelle, reconnaissable à l'extérieur par son petit campanile, il n'est parvenu que le tableau qui ornait son retable avant la Révolution : La déploration du Christ par Jean-Baptiste Santerre (1651-1717), considérée par les spécialistes comme l'oeuvre majeure de la peinture religieuse de l'artiste.

Des pièces liées à l'histoire religieuse de Saint-Malo ont été regroupées par ailleurs dans cette ancienne chapelle dont la torche de procession des canonniers malouins dite La Sainte-Barbe, un portrait de Mgr Duchesne (1843-1922) par L. Lambert, une cloche de 1645, un chandelier en bois sculpté du XVIIe siècle.

A noter, en vitrine, une esquisse du peintre local Doutreleau pour le grand tableau - détruit en 1944 - des funérailles de Chateaubriand en 1848 sur l'îlot du Grand-Bé, ainsi qu'un ex-voto d'un canonnier corsaire.

Le portrait de Chateaubriand par Girodet, sauvé en 1944, est exposé au deuxième étage avec un autre portrait de Chateaubriand jeune, portant perruque, réalisé dans le dernier quart du XVIIIe siècle. Mais la plus grande partie de cette salle est consacrée à l'évocation de la guerre de course et de son plus célèbre représentant local, Robert Surcouf (1773-1827) dont le tableau de l'Abordage du Kent par la Confiance par Garneray (1850).

A noter aussi, une statuette du P. Santemier, dont la savoureuse légende précise que " de Surcouf estant aumônier, A l'ennemi à sa façon savait bailler l'Extrême-Onction "... et un buste en marbre de Lamennais par Cougny.

Le troisième étage met en vedette le portrait de Duguay-Trouin (1673-1736) et une grande toile représentant la prise de Rio de Janeiro en 1711 sous les ordres de ce grand marin, oeuvre de Gudin (1802-1880). II faut également signaler un globe terrestre de Desnos (1768) et deux modèles-réduits anciens dont celui d'un vaisseau de 3e rang par un contremaître de Marine, un très beau porte-voix polychrome, une sphère armillaire par Delamarche, un portrait de Maupertuis (1698-1759), etc.

Cette section est appelée à se développer grâce aux apports des fouilles sous-marines. Le quatrième étage du donjon, dédié au Saint-Malo du temps de la duchesse Anne, de Jacques Cartier et de ses voyages de découverte en Amérique du Nord, est actuellement en cours de réaménagement.

 

Musée d'Histoire de la Ville et du Pays Malouin

Château - 35400 Saint-Malo

Tél. 02 99 40 71 57

e-mail : musee@ville-saint-malo.fr

 

Ouvert :

(du 1er avril au 30 septembre) Tous les jours sauf le 1er mai 10h00 - 12h30 / 14h00 - 18h00

Hors saison Tous les jours sauf les lundis et jours fériés 10h00 - 12h00 / 14h00 - 18h00

 

Tarifs

Billet simple

Adultes : 5,40 € Groupes de plus de 10 adultes : 4,50 € Groupes titulaires "passeport vacances" : 4,50 € Groupes de plus de 100 personnes (du 15/09 au 30/04) : 2,70 € Scolaires, étudiants : 2,70 € Groupes scolaires de l'arrondissement de Saint-Malo : Gratuit Militaires : Gratuit Accompagnateurs de groupe, personnes inscrites à l'ANPE, bénéficiaires du RMI : Gratuit

Billet groupé

(3 musées - Musées du Château, de Solidor et du Mémorial 39/45) Adultes : 12,70 € Groupes de plus de 10 adultes : 9,50 € Groupes titulaires "passeport vacances" : 9,50 € Groupes de plus de 100 personnes (du 15/09 au 30/04) : 6,30 € Scolaires, étudiants : 6,30 € Groupes scolaires de l'arrondissement de Saint-Malo : Gratuit Militaires : Gratuit Accompagnateurs de groupe, personnes inscrites à l'ANPE, bénéficiaires du RMI : Gratuit

 

Ville de Saint-Malo

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

Château 35400
Saint-Malo
02 99 40 71 57

Tarifs

Plein tarif : 5,40 €Groupes de plus de 10 adultes et groupes titulaires "passeport vacances" : 4,50 €Groupes de plus de 100 personnes (du 15/09 au 30/04), Scolaires, étudiants : 2,70 €Groupes scolaires de l'arrondissement de Saint-Malo, militaires, accompagnateurs de groupe, personnes inscrites à Pôle Emploie, bénéficiaires du RMI : Gratuit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er avril au 30 septembre: 10h-12h30/14h-18hHors saison: 10h-12h/14h-18h

Fermetures annuelles

Fermé le 1er mai, les lundi et jours fériés entre le 1er Octobre et le 31 mars

Aulus-les-Bains

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Le monument de la Shoah. ©DDM, archives.

De mars 1941 à décembre 1942, 686 ressortissants (hommes, femmes et enfants) d'Europe centrale sont assignés à résidence dans des fermes, des baraques en bois et hôtels inoccupés, au motif d'être des étrangers de "race juive"- en réalité seuls 375 d'entre eux sont de confession israélite.

Certains d'entre eux réussissent à passer la frontière vers l'Espagne et Andorre . les autres sont pris et conduits au Camp du Vernet dans la nuit du 26 août 1942.

Lors de la première rafle, environ 200 personnes sont arrêtées puis internées avant d'être acheminées au camp d'Auschwitz.

Une seconde rafle a lieu du 9 au 11 janvier 1943 : 266 Juifs sont arrêtés.

Dans le virage au lieu dit "la croix du ruisseau" : une stèle rend hommage aux 640 personnes qui ont été assignées en résidence à Aulus-les-Bains en 1942 et à celles qui ont été arrêtées lors des deux rafles.

Quelques lieux remarquables

  • La maison du docteur Faure, médecin thermal, père d'Edgar Faure (1908-1988), écrivain et homme politique
  • Le monument aux morts. On y lit beaucoup de noms identiques avec à côté leur sobriquet correspondant le plus souvent au nom de la maison où ils vivaient 
  • L'Office du Tourisme. Sur l'ancien emplacement de l'hôtel du Midi construit en 1866, le Grand hôtel, qui a fonctionné jusqu'en 1939, puis a été réquisitionné pendant la guerre. Après la Libération, en raison de son état de délabrement, il n'est plus utilisé que comme salle de café et de réunions, avant d'être démoli dans les années quatre-vingt-dix
  • L'Hôtel Majestic. Lorsque, le 11 novembre 1942, l'armée allemande a envahi la zone Sud, elle a établi son cantonnement à l'Hôtel Majestic.

01 - Les Neufs Fonts

02 - Carrière des Frouns

03 - Oratoire St Vincent

04 - Salle d'animation du Camping ancienne scierie

05 - Emplacement de l'ancien Casino

06 - Colonie de la Ville de Toulouse anciens Hôtels du Parc

07 - Ancienne usine à Gaz

08 - Maison du Dr Faure

09 - Les Bemèdes ancienne maison Crouzat

10 - Hôtel de France

11 - Hôtel Georges

12 - Grand Hôtel

13 - Allée des Bains

14 - Parc Thermal

16 - Hôtel Beauséjour

17 - Hôtel Majestic

18 - Villa les Bains ancien Hôtel des Bains

19 - Hôtel La Terrasse

20 - Monument aux Morts

21 - Hôtel Les Oussaillès ancienne Maison Charrue

22 - Gîte d'Etape ancien Presbytère

23 - Eglise d'Aulus

25 - Oratoire St Bernard de Menton

26 - La Croix du Ruisseau

27 - Le Moulin

28 - Office de Tourisme emplacement Hôtel du Midi

29 - Aulus La Trappe

 

Mairie d'Aulus-les-Bains

Place de la Mairie 09410 Aulus-les-Bains

Tél. : 05 61 96 00 87

 

Bureau d'Aulus-les-Bains

09410 Aulus-les-Bains

Tél. : 05 61 96 00 01

 

Antenne de l'Office de tourisme de Haut-Couserans

09140 Aulus-les-Bains

tél. 05.61.96.02.22

fax : 05.61.96.01.79

e-mail : aulus-les-bains@worldonline.fr

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Infos pratiques

Adresse

09410
Aulus-les-Bains
05 61 96 00 87

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre

Musée Mémorial d'Omaha Beach

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Crédits photos : ©Musée Mémorial d'Omaha Beach

Installé à proximité de la plage d'Omaha, le Musée conserve la mémoire du jour qui a marqué un tournant de la Seconde Guerre mondiale : le "Jour-J" ou "D-Day".

Installé à proximité de la plage d'Omaha, le Musée Mémorial d'Omaha Beach (Calvados), conserve la mémoire du jour qui a marqué un tournant de la Seconde Guerre mondiale : le "Jour-J" ou "D-Day".

Choisie lors de la Conférence de Téhéran en 1943, l'ouverture d'un second front à l'ouest, en complément de l'offensive de l'Armée Rouge, prend corps par le débarquement Allié sur les plages normandes entre le lieu dit La Madelaine (Manche) et Ouistreham (Calvados).

L'assaut se déroule le mardi 6 juin 1944, à l'aube, sur cinq plages aux noms de codes Utah Beach et Omaha Beach (où débarquent les Américains), Gold Beach, Juno Beach et Sword Beach (où débarquent les anglo-canadiens).

Après un bombardement sur le Mur de l'Atlantique, les troupes alliées débarquent vers huit heure du matin. Toutes les plages sont prises dans la matinée, exceptée Omaha, enlevée dans l'après-midi où l'on dénombre 2 500 pertes sur les 3 000 relevées pour l'ensemble des opérations.

Le musée se situe à 200 mètres de la plage d' Omaha, cœur des plus âpres combats du "Jour J", dans le secteur du débarquement des troupes américaines, près du cimetière américain de Saint-Laurent / Colleville. Sur 1200 m2, le musée présente une collection de véhicules militaires, d'armes, de costumes et d'insignes utilisés par les soldats américains et allemands pendant la Seconde Guerre mondiale. Il retrace les évènements et la vie économique sous l'occupation allemande.

Un panorama grandeur nature accompagné de mannequins en situation de combat retrace le débarquement sur Omaha.

A l'extérieur, il a été donné au musée par l'armée américaine, un canon "Long Tom" de 155mm unique en Normandie. Un char américain de type Sherman est également exposé sur ce parking. Des documents sur la résistance et la déportation y sont exposés sur des panneaux thématiques.


Musée Mémorial d'Omaha Beach "Les Moulins"

Avenue de la Libération - 14710 Saint-Laurent-sur-Mer

Tél. : (33) 02 31 21 97 44 – Fax : (33) 02 31 92 72 80

Email : contact@musee-memorial-omaha.com

Musée Mémorial d'Omaha Beach

Normandie Mémoire

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Infos pratiques

Adresse

Avenue de la Libération 14710
Saint-Laurent-sur-Mer
Tél. : (33) 02 31 21 97 44 – Fax : (33) 02 31 92 72 80

Tarifs

Tarifs individuels 2019 : ADULTE : 7.00 € ENFANT (de 7 à 15 ans inclus): 4.00€ ETUDIANT avec carte valide ( 16 à 25 ans inclus): 5.60€ Moyens de paiements acceptés: Espèces, Cartes Bancaires, chèques Tarifs groupes 2019 à partir de 10 personnes : ADULTE : 4.60 € ENFANT (de 7 à 15 ans inclus): 2.90€ ETUDIANT avec carte ( 16 à 25 ans inclus): 3.80€ Le musée est accessible aux personnes en fauteuil roulant et aux poussettes. Le musée est adapté aux enfants. Seul les chiens guides sont admis dans le musée. Nous acceptons également les petits chiens s’ils sont transportés dans un sac ou dans les bras.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert 7 jours sur 7 y compris les jours fériés FEVRIER (à partir du 9) 10H00 à 17H00 MARS 10H00 à 18H00 AVRIL ET MAI 9H30 à 18H30 JUIN 9H30 à 19H00 JUILLET ET AOÛT 9H30 à 19H30 SEPTEMBRE 9H30 à 18H30 OCTOBRE 9H30 à 18H00 NOVEMBRE (jusqu’au 20 inclus) 9H30 à 18H00 Dernière entrée 1 heure avant fermeture.

Fermetures annuelles

mi-novembre à mi-février.

Musée de la Reddition 7 mai 1945 - Reims

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Entrée du musée. © Gérald Garitan

Lundi 7 mai 1945 à 2 h 41, les Alliés mettent fin à la Seconde Guerre mondiale...


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  musée Reims


Le lundi 7 mai 1945 à 2 h 41, dans une salle du Collège Moderne et Technique de Reims, les Alliés mettent fin à la Seconde Guerre mondiale en obtenant la capitulation des armées du IIIème Reich.

La salle de la signature est depuis classée au titre des Monuments Historiques.

En février 1945, général D. Wight Eisenhower, commandant suprême du Corps expéditionnaire allié en Europe (Supreme Headquarter Allied Expeitionary Force,S.H.A.E.F.), installe son quartier général à Reims, dans une partie des locaux du collège moderne et technique de la rue Jolicoeur, que les Alliés appellent "petite école de brique rouge". Il laisse la moitié arrière des bâtiments aux collégiens et à leurs professeurs.

Après la prise Berlin par l'Armée Rouge et le suicide d'Adolphe Hitler, les émissaires allemands, mandatés par l'Amiral Doenitz, chef du gouvernement provisoire allemand désigné par Hitler pour lui succéder, y viennent négocier la fin des hostilités. Dans la salle de professeurs, reconvertie en salle des cartes, ou War Room, avec au centre, la grande table entourée de quatorze chaises, est signée, le 7 mai 1945, à 2h41, par le général Jodl, chef d'état-major, la capitulation sans conditions du Troisième Reich.

La nouvelle est annoncée simultanément dans toutes les capitales alliées le lendemain à quinze heures, alors que les termes de l'acte de reddition stipulent que les hostilités prennent fin le 8 mai 1945 à 23h01, pendant que, selon les exigences de Staline, une seconde capitulation est signée dans la zone soviétique de Berlin.

L'aménagement du Musée de la Reddition

La Salle de Reddition est restée en l'état jusqu'en 1985. A l'occasion du quarantième anniversaire de la victoire alliée en Europe, la Ville de Reims entreprend de faire les lieux et d'y aménager un musée comprenant :

- Une salle de projection d'une capacité d'accueil d'une trentaine de visiteurs.

- La War Room ou Salle des Cartes, au premier étage où un espace vitré est aménagé afin de préserver les documents.

- La Salle des expositions temporaires, au premier étage du musée, à côté de la Salle de la Reddition présente chaque année depuis 2000 une exposition consacrée à un thème ayant trait à la Seconde Guerre mondiale.
Voir aussi, sur le site www.crdp-reims.fr, les dossiers réalisés par Jean-Pierre HUSSON Le 7 mai 1945 à Reims, une date et un lieu oubliés "Le musée de la reddition de Reims"


Musée de la Reddition

12, rue Franklin Roosevelt 51100 Reims

Tél. : 03.26.47.84.19

 

Informations au Musée Saint-Remi : 03.26.85.23.36

 

Horaires Tous les jours sauf le mardi De 10h00 à 12h 00 et de 14h00 à 18h00

Fermé le 1er janvier, le 1er mai, le 14 juillet, le 1er et le 11 novembre et le 25 décembre

 

Tarifs

Billet : 1,52 €

Billet commun aux musées municipaux : 2,29 €

Demi-tarif pour les groupes à partir de 15 personnes

Gratuité pour les enfants jusque 16 ans, scolaires et étudiants

 

Office du tourisme de Reims

 

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Infos pratiques

Adresse

12 rue Franklin Roosevelt 51100
Reims
03.26.47.84.19I

Tarifs

Plein tarif: 3 € Groupes: 1,50 € Gratuit pour les enfants jusque 16 ans, scolaires et étudiants

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Tous les jours sauf le mardi: de 10h à 12h et de 14h à 18h

Fermetures annuelles

Fermé le 1er janvier, le 1er mai, le 14 juillet, le 1er et le 11 novembre et le 25 décembre

Musée Franco-Suisse

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Salle d'exposition. Source : L'Association des Amis du Musée franco-suisse de Rueil-Malmaison

Le Musée, inauguré le 9 Novembre 1999 en présence de son Excellence Bénédict de Tscharner, Ambassadeur de Suisse en France, est le seul qui raconte l'histoire des Gardes Suisses au service du roi de France.

Installé dans l'ancien poste de garde de la caserne des Suisses, à Rueil-Malmaison. Il présente sur deux niveaux l'histoire de ce régiment d'élite devenu permanent en 1616.

Histoire des Gardes Suisses

L'endroit où a pris place le tout nouveau Musée franco-suisse est le plus légitime qui se puisse concevoir, car non seulement il se trouve à Rueil qui fut un temps l'une des plus suisse des localités françaises, mais sur les lieux même où a séjourné le célèbre régiment des Gardes-Suisses créé par Louis XIII en 1616.

Durant des décennies la population de Rueil vécut au contact des Gardes-Suisses qui faisaient partie intégrante de la vie quotidienne locale, au point de s'intégrer aux familles ruelloises. En 1755, Louis XV fait construire à Rueil, construite par Charles Axel Guillaumo une caserne pour loger 800 gardes du 2e bataillon du régiment des Gardes-Suisses, qui auparavant étaient logés chez l'habitant. La destruction du régiment ne marquera pas la fin définitive de la présence suisse à Rueil. Sous la Restauration, de 1816 à 1830, la caserne retrouvera deux bataillons de Gardes suisses.

Le musée

Des trois casernes voulues sous Louis XV pour y loger les Gardes-Suisses, seule subsiste celle de Rueil. La caserne de Courbevoie fut détruite en 1962 et celle de Saint-Denis démolie en 1969. Peu après, les façades, toitures du bâtiment principal et les quatre pavillons sur rue de la caserne de Rueil furent classés monuments historiques le 28 août 1974.

Le musée se trouve dans l'ancien poste de garde de cette caserne, seule existante sur les trois construites à la même époque. Il présente sur deux niveaux l'histoire de ce régiment d'élite devenu permanent en 1616.

 

Musée Franco-Suisse
5 place du Général Leclerc (Caserne Guynemer, ancien pavillon de garde)
F - 92500 Rueil-Malmaison
Fax: 00 33 (0)1 47 32 12 58 
Tél.: 00 33 (0)1 47 08 04 85 (le jeudi après-midi).

Accès Bus : depuis La Défense : 258, station Rueil Ville
Accès RER : ligne A, Rueil-Malmaison puis bus 241 ou 244, station Le Gué 

 

Le Centre de documentation des Suisses au Service de France

Il est situé dans le musée et est ouvert dans les mêmes conditions que celui-ci.

Le fonds documentaire comprend livres, articles de périodiques, iconographies…

Il est accessible à toute personne intéressée par l’histoire des soldats suisses au Service de France.

Un important travail de dépouillement des registres paroissiaux et des archives notariales a été réalisé et constitue un très bon outil de base pour des recherches généalogiques concernant des familles de Rueil et autres villes de la banlieue Ouest de Paris où des compagnies de Gardes-Suisses ont été cantonnées 

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Infos pratiques

Adresse

5 place du Général Leclerc - 92500
Rueil-Malmaison
Tél.: 01.47.32.66.50 - Fax : 01.47.32.12.58

Tarifs

Les visites se font sur demande au 01 47 32 66 50 ou sur musee-municipal@mairie-rueilmalmaison.fr, visites possible en juillet et août.Les groupes peuvent passer par l'Office du Tourisme de Rueil-Malmaison au 01 47 32 35 75

Fermetures annuelles

Juillet et août