Chapelle Mémorial de l'Aviation

Partager :

Chapelle Mémorial de l'Aviation . Source : tourisme64.com

Cette chapelle, construite en 1927, rend hommage aux pionniers de l'aéronautique disparus de 1912 à nos jours.

Cette chapelle, entièrement restaurée, a été construite en 1927. Elle est unique dans les archives de l'aviation. Sa collection rend hommage aux pionniers de l'aéronautique disparus de 1912 à nos jours.

Le territoire de la commune de Lescar a accueilli en 1908 la première école d'aviation des frères Wright. C'est là que le 9 janvier 1909, ils réussissent les premiers vols de 7 mn, puis de 4 mn. C'est dans cette école que les trois premiers pilotes français ont été formés : Paul Tissandier, le Comte de Lambert et le capitaine Lucas Girardville.

Ces quarante hectares de terrain du Pont-Long préfigurent l'actuelle école des troupes aéro-portées (E.T.A.P.). La promotion du site est assurée par l'Amicale culturelle de la Chapelle Mémorial de l'Aviation et du Hangar Guynemer.

 

Chapelle Mémorial de l'Aviation

Route d'Uzein 64230 Lescar

Tél : 05.59.77.83.32

 

Ouverture Jeudi 10h00 à 12h00 et 14h00 à 18h00

Visites sur rendez-vous

Tarifs : Gratuit

 

Mobile : 00 33 (0)6 13 69 21 67

Web : www.aviation-memorial.com

 

 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Route d'Uzein 64230
Lescar
Tél : 05.59.77.83.32

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Permanence le jeudi de 10 h à 16 h

Le fort de Socoa

Partager :

Fort de Socoa. ©Maison du Littoral Basque. Source : http://www.pepsocoa.com/

Ce fort des Pyrénées-Atlantiques offre un bel exemple d'association de l'architecture militaire médiévale au système de fortification de type Vauban.

La frontière avec l'empire de Charles Quint est une préoccupation des rois de France dès le XVIème siècle. Le secteur basque, voie naturelle vers l'Espagne, est visité par nombre d'ingénieurs. Henri IV souhaite bâtir une forteresse pour protéger Saint-Jean-de-Luz et les villes environnantes des invasions espagnoles. Des conflits d'intérêts entre les communes retardent cependant le projet, finalement réalisé par Louis XIII. En 1636, les Espagnols envahissent la côte, poursuivent les travaux et renomment la citadelle en "Fort de Castille". Au gré des revers militaires, la région retourne sous souveraineté française. L'ouvrage est achevé et prend le nom de Socoa. En 1686, Vauban, en tournée d'inspection dans les Pyrénées, visite le Pays Basque. Il propose alors de renforcer le fort de Socoa en utilisant les vestiges laissés par les Espagnols à la suite de la Guerre de Trente Ans. L'ingénieur projette de construire une jetée de protection afin d'améliorer l'accès au fort.

Les travaux, commencés peu après, durent jusqu'en 1698. Ils sont dirigés par Fleury. Au terme des modifications, la tour est surélevée de deux étages, qu'il couronne de merlons et d'un mâchicoulis. Le site sera aussi doté d'une caserne et d'une chapelle. L'enceinte, remodelée par la suite, aura les contours actuels sous la Régence (1723).

Réinvesti par les Espagnols en 1793, le fort est occupé par les troupes britanniques en 1814 qui l'utilisent comme appui de protection de la baie, lieu d'approvisionnement des hommes installés dans l'arrière-pays. La paix revenue, le fort de Socoa est réparé en 1816-1817.

 

Office municipal de tourisme

Tél : 05.59.27.27.08

Fax : 05.59.27.03.21

e-mail :omt@ville-pau.fr

 

Quizz : Forts et citadelles

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Avenue du commandant Passicot 64500
Socoa
Tél : 05.59.27.27.08Fax : 05.59.27.03.21

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Courriel : :omt@ville-pau.fr

Citadelle de Saint-Jean-Pied-de-Port

Partager :

Vue aérienne de la Citadelle. Source : http://www.st-jean-pied-de-port.fr

Construite à l'emplacement de l'ancien château fort des rois de Navarre, la Citadelle domine la ville protégée par des murailles.

Capitale de Basse-Navarre, voie de passage importante pour la traversée des Pyrénées, Saint Jean Pied de Port, en basque Donibane Garazi est fondée à la fin du XIIe siècle sous le règne des derniers rois de Navarre afin de protéger le passage de la rivière et l'accès aux cols de Roncevaux et de Bentarte.

Construite à l'emplacement de l'ancien château fort des rois de Navarre, la Citadelle, récemment restaurée, domine la ville protégée par des murailles. Elle est un bel exemple du système défensif des places fortes «à la Vauban», avec glacis, fossés, murailles flanquées de bastions et garnies de meurtrières, bouches à feu, ponts dormants, ponts-levis et herses.

Édifiée en 1628, sous Richelieu, dans un contexte de guerres de religion et de conflits franco-espagnols par le Chevalier Deville, elle est ensuite remaniée par Vauban. Vauban améliore le système défensif, composé de quatre bastions, et prévoit des ouvrages extérieurs tels que les redoutes, ainsi que la fortification de l'ensemble de la ville - seuls la première partie du projet sera exécutée. Une rampe d'accès permet de l'atteindre. De la demi-lune ouest, la vue s'ouvre sur la ville et le bassin de Cize. Autour de la cour intérieure et contre le rempart, construits au-dessus de casemates souterraines voûtées, se serrent les casernes, le pavillon du gouverneur et sa chapelle, les poudrières et le puits.

En 1793 et 1794, c'est à partir de cette position militaire que s'ordonnent toutes les expéditions contre l'Espagne aux cours desquelles s'illustrent les Volontaires, puis les 10 compagnies de Chasseurs Basques sous le commandement du futur Maréchal Harispe. En 1814, la Citadelle ne céde pas à la pression des troupes anglo-hispanico-portugaises et la guerre prend fin avant qu'elle ne soit rendue. Pendant la guerre de 1914-18, des prisonniers allemands et des disciplinaires Français y sont enfermés. Les lieux serviront de caserne jusqu'en 1923.

Devenue propriété municipale, la Citadelle a hébergé de 1936 à 1939, 500 enfants réfugiés basques de la guerre civile espagnole. La forteresse est occupée par un collège d'enseignement secondaire.

 

Mairie de Saint-Jean-Pied-de-Port
13 place Charles de Gaulle 64220 Saint-Jean-Pied-de-Port
Tél. : 05.59.37.00.92

Fax : 05.59.37.99.78
E-mail : mairie.stjeanpieddeport@wanadoo.fr


Horaires d'ouverture du lundi au vendredi de 08h30 à 12h00 et de 14h00 à 17h30

 

Office du tourisme

14, Place Charles de Gaulle 64220 Saint-Jean-Pied-de-Port
Tél. : 05.59.37.03.57

Fax : 05.59.37.34.91
E-mail : saint.jean.pied.de.port@wanadoo.fr

 

Pyrénées-basques

Mairie de Saint-Jean-Pied-de-Port

 

Quizz : Forts et citadelles

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Chemin de la citadelle 64220
Saint-Jean-Pied-de-Port
Tél. : 05.59.37.00.92Fax : 05.59.37.99.78 Office du tourisme14, Place Charles de GaulleTél. : 05.59.37.03.57Fax : 05.59.37.34.91 saint.jean.pied.de.port@wanadoo.fr

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du lundi au vendredi de 08h30 à 12h00 et de 14h00 à 17h30

Chapelle impériale - Biarritz

Partager :

Chapelle impériale. ©Gilles.Deletang @ ExcuseMyEnglish.fr

La chapelle impériale, érigée en 1864 à la demande impériale d'Eugénie de Montijo, est un mélange de style roman-byzantin et hispano-mauresque.

Biarritz, petit village de pêcheurs à la baleine, est rapidement devenue sous l'influence de Napoléon III et de l'Impératrice Eugénie un lieu de villégiature couru.

En 1854, Napoléon III achète, dans les environs du village de Biarritz, vingt hectares de terrain et y fait construire la Villa Eugénie, l'actuel Hôtel impérial. La chapelle impériale a été construite sur le domaine impérial de Biarritz par l'architecte Boeswillwald en 1865, à la demande impériale d'Eugénie de Montijo. Elle est un mélange de style roman-byzantin et hispano-mauresque. Elle est dédiée à la vierge noire mexicaine Notre-Dame de Guadalupe et a été classée monument historique en 1981.

Bâtie en briques, elle se compose d'une nef unique précédée d'un porche et terminée par une abside semi-circulaire. L'intérieur surtout est remarquable : il conjugue différents styles historicistes et fait appel à des techniques et matériaux variés : azulejos, peintures murales, médaillons en émail. La peinture de Steinheil au cul-de-four est le point d'orgue de ce décor.

Le bâtiment fait l'objet d'une campagne de restauration menée par le service des Monuments historiques du ministère de la culture.

 

La Chapelle Impériale

Rue Pellot 64200 Biarritz

Tél : 05 59 22 37 10

 

Horaires

Fermée janvier et février

Mars - Novembre -Décembre Samedi de 14H30 à 17H

Avril - Mai - Octobre Samedi de 14H30 à 18H

Juin - Juillet -Août - Septembre Jeudi et Samedi de 14H30 à 18H

 

Mairie de Biarritz

64200 Biarritz

Tél. : 05 59 41 59 41

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Rue Pellot 64200
Biarritz
Tél : 05 59 22 37 10

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Mars-Novembre-Décembre : Samedi de 14H30 à 17HAvril-Mai-Octobre : Samedi de 14H30 à 18HJuin-Juillet-Août-Septembre : Jeudi et Samedi de 14H30 à 18H

Fermetures annuelles

Fermé janvier et février

Musée Historique de Biarritz

Partager :

St Andrew's Church de Biarritz Historical Museum. Source : eurobishop.blogspot.fr

Situé depuis 1986 dans l'ancienne église anglicane désaffectée de Saint-Andrew.

L'association des Amis du Vieux Biarritz est à l'origine du musée historique de Biarritz.

Situé depuis 1986 dans l'ancienne église anglicane désaffectée de Saint-Andrew, construction néo-gothique de la fin du XIXe siècle, il rassemble des documents, des objets, des uniformes, des tableaux (E. King, A. Zo, Aubépine...), des affiches, des objets, du mobilier, des documents iconographiques, des portraits des personnalités, qui présentent les différentes époques de la vie de Biarritz, simple village de pêcheurs au Second Empire, puis de la guerre de 1870 à 1930.

Le porche rend hommage aux officiers anglais tombés lors des guerres napoléoniennes dont Biarritz et les environs furent le théâtre en 1814.

Dans le choeur sont rassemblés différents souvenirs du Second Empire, lorsque le couple impérial établit sa résidence d'été à Biarritz dans la Villa Eugénie. On y trouve également une maquette du train impérial, une tapisserie en soie ramenée lors de la campagne de Chine en 1860.

Les drapeaux du 40e bataillon de la Garde et un drapeau du Ier régiment de Grenadiers rappellent le courage des hommes qui les lacérèrent volontairement pour ne pas les livrer aux ennemis à Sedan. D'autres pièces sont exposées : un dessin et un gant du Prince impérial, une lettre manuscrite et un châle de l'Impératrice, un portrait de Napoléon III par Winterhalter, etc.

 

Musée Historique de Biarritz

St Andrew's - rue Broquedis (quartier des Halles)

Tel : +33 (0)5 59 24 86 28

museehistoriquebiarritz@orange.fr

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Rue Broquelis - 64200
Biarritz
Tel : +33 (0)5 59 24 86 28

Tarifs

Plein tarif : 4 €Tarif étudiants et chômeurs : 2 €gratuit pour les moins de 10 ansGroupes (plus de 10 personnes) : 3 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert du mardi au samedide 10h à 12h30 et de 14h à 18h30.Juillet et août de 10h30 à 13h00 et de 14h30 à 18h30

Fermetures annuelles

Fermé le dimanche, le lundi et jours fériés.

Citadelle de Bayonne

Partager :

© Mathieu Prat

La Citadelle de Bayonne, chef d'oeuvre de Vauban, compte parmi les ouvrages fortifiés de cette magnifique ville.

Castrum de Lapurdum dont des vestiges sont encore visibles autour de la cathédrale, Bayonne, affiche déjà sa vocation militaire à l'époque romaine.

Point stratégique de passage vers l'Espagne et point de contrôle des communications fluviales entre le front de mer et les terres, la cité est pourvue au fil des siècles d'ouvrages défensifs conséquents. Les remparts ainsi que trois ouvrages fortifiés : le Château Vieux, le Château Neuf, la Citadelle, tous en majeure partie conservés, en sont les témoins.

A partir du XVème siècle, lorsque les armées de Dunois s'emparent de Bayonne pour le compte du roi de France Charles VII, la place de Bayonne devient stratégique. François Ier dote alors la ville d'une enceinte. Vauban la modernise à partir de 1680. Sa venue dans les Pyrénées entraîne une réorganisation du système de défense de la frontière espagnole dont Bayonne devient le pivot, appuyée par les citadelles de Navarrenx et Saint-Jean-Pied-de-Port. Il supervise la construction et l'amélioration des remparts et de ses portes. Il construit ou consolide également les bâtiments du Château Vieux. Le mur d'enceinte de la ville est ainsi réparé, le vieux donjon intérieur rasé. Il crée en particulier une citadelle sur la rive droite de l'Adour, le Château Neuf. Ferry, son disciple, en dirigera les travaux.

La citadelle est utilisée au XVIIIème siècle et, en 1750, une garnison de 2 000 hommes y est stationnée. Afin d'appuyer la Citadelle, les ingénieurs suivants installent des redoutes aux alentours afin de défendre les flancs Sud de la place. La citadelle de Bayonne connaît ses dernières heures militaires en 1814 lors des affrontements entre les troupes anglo-hispano-portugaises menées par Wellington et celles du Maréchal Soult.

Les lieux sont actuellement occupés par le 1er Régiment Parachutiste d'Infanterie de Marine. La citadelle ne se visite que lors des journées portes ouvertes.

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

avenue de la citadelle 64100
Bayonne
05 59 46 09 00

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Fermé au public

Fermetures annuelles

Pas de tarifs

Seyre

Partager :

Grange où ont vécu les enfants. (à gauche) Source : www.couleur-lauragais.fr - auteur : Jean Odol - (à droite) Source : http://membres.lycos.fr/arbrebaz/presentation.htm

Cette commune, près de Nailloux, conserve le souvenir du passage d'une centaine d'enfants juifs allemands...

La commune de Seyre, près de Nailloux, conserve le souvenir du passage d'une centaine d'enfants juifs allemands. Ils y ont séjourné de l'été 1940 au printemps 1941 et laissé sur les murs de dépendances du château des dessins plein de vie.

Devenus orphelins après la nuit de cristal et la vague d'actions antisémites qui parcourt l'Allemagne nazie, nombre d'enfants juifs allemands se réfugient en Angleterre, en Belgique et en France où ils sont pris en charge par des oeuvres caritatives.

Chassés de Belgique par l'offensive de la Wehrmacht en mai 1940, cent d'entre eux, âgés de 3 à 15 ans, après un voyage de six jours dans des wagons à bestiaux, gagnent Villefranche de Lauragais puis Seyre (à 10 km au Sud de Villefranche de Lauragais et 4 km de Nailloux).

Sur place, le maire de Seyre et le propriétaire du château ainsi que des dépendances, M. Capèle, les prennent en charge, ce dernier occupant alors de hautes fonctions dans la Croix-Rouge française.

Les conditions de vie des réfugiés sont très modestes pour les quatre-vingt cinq (enfants et encadrement) : deux salles, une cuisine et des toilettes dans la cour, ni eau, ni chauffage.

Le ravitaillement est le principal problème. La Croix-Rouge Suisse avec laquelle M. Capel d'Hautpoul a des contacts envoie du sucre, du lait en poudre mais l'essentiel des vivres reste à se procurer sur place avec beaucoup de mal. La base de l'alimentation est alors le maïs à l'eau : le milla. Le difficile hiver 1940-1941 conduit la Croix-Rouge Suisse à leur trouver des locaux plus confortables.

Le château de La Hille en Ariège est alors choisi. Sur les murs du village et du bâtiment, que l'on appelle encore aujourd'hui "l'orphelinat", les enfants ont laissé plusieurs dessins en couleur : les " Petits cochons ", un chat avec un violon, l'église, un moulin à eau.

 

Hôtel de ville

31560 Seyre

Tél. : 05.62.71.26.25


 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

31560
Seyre
05 62 71 26 25

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre

Fort de Sucy-en-Brie

Partager :

Le fort de Sucy-en-Brie. Source : http://www.tourisme-valdemarne.com/

Ce fort est un des éléments de la deuxième ceinture fortifiée de Paris mis en place par le général Séré de Rivières.

Le Fort de Sucy-en-Brie est un des éléments de la deuxième ceinture fortifiée de Paris. Ce système défensif est mis en place par le général Séré de Rivières en complément de celui établi sur la nouvelle frontière de l'Est après 1871.

En 1870-1871, les Allemands firent du village de Sucy un des points d'appui de leurs lignes de tranchées. L'état-major tira les leçons de du siège de Paris en 1870, et décida de construire une ligne de dix-huit ouvrages pour tenir à distance un assaillant éventuel.

Pour le fort de Sucy, il s'agit d'avoir sous le feu de son artillerie les voies de pénétration constituées par les routes nationales de Paris vers Strasbourg (N°4) et Mulhouse (N° 19). De cette position, les Prussiens purent
en effet bombarder la presqu'île de St-Maur. Il devait aussi interdire le débouché du bois Notre-Dame, extension de la forêt d'Armainvilliers où l'ennemi pourrait s'installer en cas de siège.

Edifié de 1879 à 1881, sa construction, qui a coûté presque 20 000 Euros, est en maçonnerie et sa protection est assurée par des massifs de terre qui devaient permettre de subir, sans dommage, les impacts des obus tirés avec de la poudre noire. Mais très vite, la mélinite rendit ces protections insuffisantes et il fallut renforcer les forts, à peine achevés, par des carapaces en béton, la plupart des forts de l'Est le furent.

Le projet de 1911 prévoyait 4 300 Euros de travaux de modernisation. On devait établir trois abris de rempart bétonnés, deux tourelles de mitrailleuses et des observatoires. En 1914, le fort ne contenait que 14 canons sur le rempart et 10 dans ses caponnières.

Par manque de crédits, les forts d'Ile-de-France ne furent pas modernisés : en octobre 1913, il fut envisagé d'établir des canons de 75 anti-aérien sur plate-forme dans le fort, mais c'est un projecteur de 110 cm qui fut installé en fin 1914 . deux pièces de 75 mm anti-aérien furent toutefois mises en place en 1915.

A part la mise en place de canons lourds de D.C.A. vers 1935, le fort de Sucy servit peu pendant les deux guerres mondiales. Malgré la destruction du dépôt de munitions de la caserne le 22 août 1944, il nous est parvenu avec ses éléments d'origine en parfait état : bâtiment d'entrée, casemate dans le fossé, plate-formes de tirs.

A l'origine, ce fort à massif central présentait une face, deux flancs et une gorge en deux parties, battus par une caponnière double, une simple et une de gorge, l'ensemble étant ceint par un fossé de 9 mètres de largeur. La caponnière double de gorge avait la particularité d'être traversée par l'entrée et accolée à l'avant des corps de garde. L'entrée était fermée par un pont roulant et précédée d'un curieux coffre crénelé dans la contrescarpe.

L'escarpe, cependant, semi-détachée de 4,5 m de haut était mal protégée des obus ennemis qui pouvaient passer en rasant le sommet de la contrescarpe de 5 m de haut seulement. Le rempart portait 11 traverses avec abris.

Deux traverses étaient pourvues de casemates à canon. La caserne, placée sous le massif central avec le magasin pour 67 tonnes de poudre, pouvait abriter 372 hommes et 10 officiers, une citerne et différents magasins. Abandonné par l'armée, envahi par la végétation, il a été acheté par la commune de Sucy en 1970. Depuis 1996, une association de bénévoles essaie de redonner au Fort son aspect d'origine et cherche à ranimer le site.

 

Fort de Sucy-en-Brie

Allée du général Séré de Rivière 94370 Sucy en Brie

 

L'association "A La Découverte du Fort de Sucy"

14 Place du Clos de Pacy

BP58

94370 Sucy en Brie

06 14 96 37 20 - contact@defenseparis.fr

 

Mairie de Sucy-en-Brie

Tél. 01 49 82 24 50 - Fax 01 49 82 24 61

 

Visite guidée le premier dimanche de chaque mois à 15h.

Pour les groupes (plus de 15 personnes), prendre rendez-vous.

 

Quizz : Forts et citadelles

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Al. du G. Séré de Rivière - 94370
Sucy-en-Brie

Musée de la Résistance nationale

Partager :

Le Musée rassemble les plus importantes collections relatives à la résistance française pendant la Seconde Guerre mondiale.

Site officiel     Facebook du MRN
Ressources pédagogiques  Educ@def

Renseignez-vous par téléphone au 01 49 83 90 90 ou par mail : reservation@musee-resistance.com

L’Espace Aimé Césaire, nouveau lieu des expositions ouvert au public (renseignements ici)

Le Musée de la Résistance nationale, c’est un collectif qui œuvre pour répondre à une nécessité essentielle : transmettre l’histoire et la mémoire de la Résistance.

L’espace muséographique et pédagogique

Ce bâtiment offrant 1 000 m2 d’exposition sur trois niveaux et un auditorium de 120 places abrite les nouveaux espaces muséographiques et pédagogiques ainsi que les expositions temporaires du nouveau MRN.
Le bâtiment idéalement situé dans le centre-ville de Champigny-sur-Marne rend le MRN plus accessible par les transports en commun et plus proche de ses publics.
Grâce à une très riche collection, la nouvelle exposition permanente met en avant tous les aspects et tous les enjeux de l’histoire et de la mémoire de la Résistance. Une programmation culturelle vient compléter les contenus proposés aux visiteurs et aux citoyens désireux de mieux comprendre les enjeux d’aujourd’hui, qu’éclaire cette histoire.
L’Espace Aimé Césaire permet également de développer une programmation scientifique, pour rendre plus accessible les avancées de la recherche.

Espace Jean-Louis Crémieux-Brilhac : le centre de conservation et de recherche

Le continuel enrichissement de la collection depuis 1965 (250 000 pièces environ en 1985, près d’un million aujourd’hui) nécessite de nouveaux espaces de réserves créés dans les locaux abritant le musée actuel.
Le site historique, avenue Marx-Dormoy, va ainsi devenir un grand centre de conservation et de consultation des collections ainsi que le siège des deux associations mères du projet.
Au total, la collection du MRN, qui dépend depuis novembre 2000 d’une convention avec les Archives nationales, a été constituée de plus de 5 000 dons. Elle représente un ensemble exceptionnel sur l’histoire de la Résistance nationale, sa mémoire et les travaux historiques qu’elle suscite. Elle illustre par son ampleur et sa diversité les parcours de milliers de résistants : hommes et femmes, Français, immigrés et étrangers ; anonymes et personnalités.

 

 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

40 quai Victor Hugo 94500
Champigny-sur-Marne
01 49 83 90 90

Tarifs

https://www.musee-resistance.com/votre-visite/tarifs-et-reservations/

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du mardi au vendredi : 13h30-18h Samedi et dimanche : 11h-19h

Monument de Champigny

Partager :

Ossuaire - Monument 1870. © Didier Rullier

Entre 1870 et 1918, Champigny-sur-Marne a été appelé communément « Champigny-la-Bataille » rappelant le combat le plus lourd rencontré lors du siège de Paris.

La paix revenue, une sépulture décente et définitive est donnée aux victimes de ce combat dans les cimetières communaux voisins de Champigny.

Mais, en souvenir des combattants français et allemands tombés dans la lutte et dont l'identification avait été impossible, le département de la Seine fit édifier, à Champigny même, un monument commémoratif autour duquel l'Etat fit construire une crypte. Après avoir été adversaires sur les lieux où ils sont tombés, plusieurs milliers de militaires des deux camps y reposent désormais dans la paix. L'architecte Rivière a conçu l'ensemble et dirigé l'exécution du projet.

Elevé sur un terrain d'une superficie de 925 m2 75, le monument extrêmement sobre, est une stèle en pierre de Lorraine à base carrée, de 5m75 de hauteur. Une pyramide peu élevée la surmonte, soutenue par quatre têtes formant avec des feuilles d'angle un couronnement complet. Sur la face qui regarde la rue, est sculpté un bouclier recouvrant une palme. Des couronnes d'immortelles en bas-reliefs ornent les trois autres faces. Sobre et concise, une seule inscription y figure : Monument élevé par l'Etat à la mémoire des soldats morts pendant le siège de Paris bataille de Champigny.

La crypte est une vaste galerie de plan rectangulaire qui entoure le monument. elle est large de 2m60. En arrière, sa base, parallèle à la route, mesure 30m5. Dans le sens de la largeur, les galeries qui y aboutissent sont longues de 19m5 chacune. Ces couloirs souterrains entourent 31 caveaux. Au centre, une grille de fer forgé permet de voir l'autel de pierre d'un petit oratoire. Des plaques de granit de Belgique portent les noms et numéros des divers corps engagés.

A l'extérieur, en bordure de la route, une grande grille en fer scellée dans des piliers en pierre, forme la clôture d'un espace isolant, sur lequel débouchent les deux portes donnant accès aux galeries intérieures. Le talus du terre-plein dans lequel est établie la crypte est revêtu d'un mur en meulière dans l'axe des galeries, et garni de deux escaliers en granit conduisant, à l'origine, à un jardin depuis transformé en terrasse aménagée au-dessus de la construction et autour de la stèle.

Sur le mur de façade de l'ossuaire et dans son axe principal, a été gravée sur une plaque en pierre une inscription en français et en allemand dont le libellé est le suivant : Des combattants français et allemands inconnus tombés au cours de la bataille de Champigny-sur-Marne pendant le siège de Paris 1870-1871 reposent en cet ossuaire

Aux quatre angles de la terrasse sont exposés quatre canons de l'époque. Deux autres semblables se trouvent aux deux extrémités de la cour d'entrée. L'ouvrage est entouré de trois côtés de fossés profonds avec glacis et banquette jusqu'aux clôtures. Sur la partie supérieure gauche a été aménagée une terrasse-jardin engazonnée et plantée d'arbres avec un mur de soutènement en façade de la route.

Cet édifice date de 1873. La crypte fut construite plus tard et inaugurée le 2 décembre 1878. Sa remise en état s'imposait en raison du temps écoulé. Pour ce motif, et afin de perpétuer la mémoire de leurs morts, les gouvernements de l'Allemagne Fédérale et de la République française l'ont fait restaurer en 1968-1969.

 

Monument commémoratif de la crypte de Champigny

47 rue du monument

94500 Champigny-sur-Marne

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

32 rue du monument 94500
Champigny-sur-Marne

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessibilité toute l'année

Fort de Champigny-sur-Marne

Partager :

Le fort de Champigny-sur-Marne. Source : http://www.tourisme-valdemarne.com/

Construit après la guerre de 1870, le fort appartient à la première ceinture défensive de Paris. Son organisation est celle d'un fort type "Séré de Rivières".

Construit après la guerre franco-prussienne de 1870-1871, le fort de Champigny-sur-Marne est destiné à la protection de la capitale. Il appartient au premier réseau défensif imaginé par Séré de Rivières. Il est construit entre 1878 et 1880 et occupe une surface de 4 hectares. Son emplacement est déterminé par en fonction des leçon de la guerre : les Prussiens avaient établi en décembre 1870 deux batteries juste à l'Ouest de ce site. Classé en 2e urgence par la loi de 1874, son rôle est d'interdire la voie ferrée vers Troyes et d'occuper le site des batteries prussiennes de 1870.

Ce fort à massif central se compose d'une face, deux flancs et une gorge. Le fossé limité par une contrescarpe et une escarpe semi-détachée, est battu par une caponnière double, une simple et une de gorge. La crête du rempart est coupée par 13 traverses dont 6 avec abri. L'une des traverses nord abrite le magasin à poudre (80 t de contenance). Un passage sous une des traverses sud a été construit de manière à servir de casemate pour le tir indirect. Le fossé se franchit sur un pont de bois, mais le couloir d'entrée est fermé par un pont escamotable et une porte blindée.

La caserne enferme une cour pavée. Sa moitié est abrite au rez-de-chaussée et à l'étage, les hommes et les sous-officiers, soit une capacité d'accueil de 388 hommes. Il faut y ajouter une citerne et différents magasins. Les corps de garde de l'entrée sont accolés à la partie ouest de la caserne qui loge les officiers. Les voûtes sont en maçonnerie de moellons. Les planchers entre les étages sont en briques. Le projet de 1911 prévoyait 4300 Euros de travaux de modernisation. On devait établir trois abris de rempart bétonnés, deux tourelles de mitrailleuses et des observatoires. En 1914, le fort ne contenait plus que 10 canons sur le rempart et 10 dans les caponnières.

Pendant la Première Guerre mondiale ses batteries armées de 10 pièces de 12 et 15 cm, ont tiré sur le plateau d'Avron. Les carrières ont été utilisées pour abriter des troupes, des approvisionnements et une ambulance. En 1939-1940, le fort est occupé par la défense anti-aérienne. La caserne est incendiée en juillet 1944. Le fort a été déclassé en 1965 et remis à l'administration des Domaines en 1974. Un arrêté minstériel du 16 mai 1979 l'a inscrit sur l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques. Depuis 1984, il est en restauration.

 

Fort de Champigny-sur-Marne

140 bis, rue Aristide-Briand 94430 Chennevières-sur-Marne

Tél.: 01.45.94.74.74

e-mail : communication@ville-chennevières.fr

 

Arrêt bus : "Fort de Champigny"

 

Le fort se visite lors des journées du patrimoine uniquement

 

Ville de Chennevieres

 

Quizz : Forts et citadelles



 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

140 bis, rue Aristide-Briand 94430
Chennevières-sur-Marne
Tél.: 01.45.94.74.74

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Le fort se visite lors des journées du patrimoine uniquement

Musée de l'Air et de l'Espace

Partager :

Les premières machines volantes. Source : Musée de l'Air et de l'Espace

Pour voler comme l'oiseau et se rapprocher des étoiles, l'homme a rêvé,

imaginé puis construit des machines de toute sorte...

Agenda culturel des musées Défense

Consulter l'offre pédagogique du musée (Première Guerre mondiale) >>>  musée air et espace

Consulter l'offre pédagogique du musée (Première Guerre mondiale) >>>  musée air et espace


...Ballons, avions, hélicoptères, fusées, satellites. C'est l'histoire de ce rêve enfin réalisé que raconte le Musée de l'Air et de l'Espace situé sur le site de l'Aéroport de Paris-Le Bourget.

C'est le plus ancien musée de l'aéronautique au monde. Il retrace la merveilleuse aventure des pionniers du début de notre siècle, départ d'un voyage, qui 50 ans plus tard, conduira les hommes sur la lune.

Créé au lendemain de la première guerre mondiale, il s'installe sur l'aéroport du Bourget en 1975.

Depuis l'ouverture de la grande galerie où sont exposés les appareils les plus anciens et l'inauguration en avril 1995, de deux nouvelles salles, le musée de l'air et de l'espace présente à travers une collection de près de 200 appareils et 300 objets d'art, un panorama complet de l'épopée aérospatiale, allant des premières montgolfières en 1793, à la fusée Ariane 5.

 

Musée de l'Air et de l'Espace
Aéroport de Paris - Le Bourget BP 173
93352 Le Bourget Cedex France

 

Renseignements :

+33 (O)1 49 92 70 00
Accueil du musée :
+33 (O)1 49 92 70 62

 

Accès :

Aéroport de Paris-Le Bourget, à moins de 10 mn de Paris par l'A1. 2e arrêt de bus (ligne 350) après la Porte de la Chapelle. Il est aussi accessible par la N2, le métro (M7) et le RER B (+ bus 152).

 

Coordonnées GPS :

Degrés Décimaux - Latitude 48.9479878 | Longitude 2.4370116
Degrés, Minutes, Secondes - N 48°56'52.756'' | E 2°26'13.241''

 

 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Aéroport de Paris - 93352
Le Bourget
Renseignements 01 49 92 70 00Accueil du musée 01 49 92 70 62

Tarifs

1 animationTarif plein : 8 €Tarif réduit : 6 €2 animationsTarif plein : 13 €Tarif réduit : 10 €3 animationsTarif plein : 16 €Tarif réduit : 12 €• Audioguides (français, anglais, allemand) - Tarif unique 3 €• Mini-visites guidées (1er week-end du mois) - Tarif unique 5 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du mardi au dimanche :de 10h00 à 18h00, du 1er avril au 30 septembre,et de 10h00 à 17h00, du 1er octobre au 31 mars.

Fermetures annuelles

Le 25 décembre et le 1er janvier.Fermeture hebdomadaire le lundi.

Le Fort du Taureau

Partager :

Château du Taureau dans la baie de Morlaix. Photo : Bulo78

Splendide citadelle ancrée sur un îlot de la Baie de Morlaix dans le Finistère, ce Château connaît un étrange destin, depuis plus de 4 siècles.

Le château du Taureau est une splendide citadelle ancrée sur un îlot de la Baie de Morlaix dans le Finistère. Ce château connaît un étrange destin, depuis plus de quatre siècles. Les travaux de construction démarrent vers 1542 afin de protéger les habitants de Morlaix des attaques et des pillages. En effet, en 1522, les Anglais remontent le Dossen jusqu'au fond de l'estuaire que ferme Morlaix. La ville est pillée mais sauvée par ses habitants.

C'est ainsi que pour se prémunir d'une nouvelle invasion, les Morlaisiens construisent vingt ans plus tard, à leurs frais, le fort du Taureau, à l'entrée de l'estuaire. Jusque sous le règne de Louix XIII, le gouverneur du fort était anobli . les Morlaisiens se disputaient le poste. Ce premier fort comporte une enceinte de 6,50 mètres, soit la moitié de sa hauteur actuelle.

En 1661, Louis XIV décréte le fort propriété royale, en fait une prison d'État et y installe une garnison. Cependant, dans un contexte de conflits incessants, la Bretagne occupe, par sa proximité géographique avec l'Angleterre, une position hautement stratégique.

En 1680, Vauban renforçe le fort du Taureau. Le fort est ainsi entièrement reconstruit, à l'exception de la tour française, pour qu'il soit plus solide et plus grand. L'édifice, construit essentiellement en granite de l'île voisine de Callot, a une forme oblongue qui épouse celle du rocher. Il mesure 60 mètres de long, 12 mètres de large et 12 mètres de haut pour une surface bâtie de 1 450 m2. On y trouve 11 casemates qui peuvent recevoir chacune un canon. Le fort abrite également les logements des soldats et des officiers, deux cachots, une cantine et une cuisine, une chapelle et des latrines.

Mais avant son complet achèvement, suivant en cela le déclin de la ville de Morlaix, la forteresse est détournée de sa vocation initiale et utilisée comme prison dès 1721. Le dernier à y être emprisonné fut le célèbre communard Louis Auguste Blanqui en 1871.

Il est désarmé en 1890 puis classé monument historique dès 1914.

Durant l'été 1930, la famille de Vilmorin en fait sa villégiature. Dans les années 1960, il devient une école de voile, jusqu'en 1980.

Face à son délabrement et grâce à la volonté de nombreux acteurs locaux et étatiques, des travaux de restauration sont engagés à partir de 1998. Le château est donc restitué au public en 2004.


1542 : Un premier château voit le jour à l'initiative et à la charge des habitants de Morlaix. 1689 : Première visite de Vauban. 1745 : Achèvement des travaux de reconstruction. 1871 : Départ du dernier prisonnier, le communard Louis-Auguste Blanqui. 1890 : Désarmement militaire. 1914 : Le château, propriété de l'Etat, est classé « Monument Historique ». 1930 : Un particulier, Mélanie de Vilmorin, le loue comme villégiature d'été jusqu'en 1937 1982 : Fermeture de l'école de voile créée en 1960

 

Le Fort du Taureau


Auprès des offices du tourisme Carantec : 02.98.67.00.43

Réservation de billets Tél. : 02.98.62.29.73

 

Morlaix : 02.98.62.14.94 e-mail : Tourisme@morlaix.cci.fr

Plougasnou "Saint-Jean-du-Doigt" Plouezoc'h : 02.98.67.31.88

 

Le site du château du Taureau

 

Quizz : Forts et citadelles

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

29600
Morlaix
02 98 62 29 73

Château de La Hille à Montégut-Plantaurel

Partager :

Le Château de la Hille, 1941. Source photo : United States Holocaust Memorial Museum

Souvenir d'un épisode des plus sombres de l'histoire de l'Ariège . une centaine d'enfants juifs, âgés de 5 à 16 ans, ont été les victimes de l'administration vichyssoise.

Le château de La Hille à Montégut-Plantaurel, près de Pailhès, conserve le souvenir d'un épisode des plus sombres de l'histoire de l'Ariège. Une centaine d'enfants juifs, âgés de 5 à 16 ans, ont été les victimes de l'administration vichyssoise. Devenus orphelins après la nuit de cristal et la vague d'actions antisémites qui parcourt l'Allemagne nazie, nombre d'enfants juifs allemands se réfugient en Angleterre, en Belgique et en France où ils sont pris en charge par des oeuvres caritatives.

Chassés de Belgique par l'offensive de la Wehrmacht en mai 1940, cent d'entre eux, après un voyage de six jours dans des wagons à bestiaux, gagnent Villefranche de Lauragais puis Seyre. Sur place ils sont pris en charge par le maire, le châtelain et la Croix-Rouge française. Le manque de nourriture et la rigueur de l'hiver 1940-1941 contraignent le groupe à rejoindre le château de La Hille à Montégut-Plantaurel, à mi-chemin entre Toulouse et la principauté d'Andorre.

En l'été de 1941, par l'intervention de la société American Friends Service Committee (Quakers), 20 des plus jeunes furent amenés aux Etats-Unis et deux autres étaient sauvés par des parents en Amérique.

En août 1942, les quarante-cinq plus âgés sont arrêtés par la gendarmerie française et internés au camp du Vernet. Le gouvernement suisse interviendra et obtient de Vichy leur libération. Les enfants tentent alors de se réfugier en Suisse avec la complicité de la directrice et de Anne-Marie Piguet (organisatrice d'une filière d'évasion vers la Suisse).

Ceux qui sont refoulés par les douaniers et reviennent à La Hille essaient de gagner l'Espagne par les Pyrénées. Les moins chanceux sont vendus aux Allemands par les passeurs et Franco avant d'être déportés. D'autres enfin entrent dans le maquis français. Une stèle commémorative a été érigée le 17 septembre 2000, un musée qui relate cette histoire a été aménagé dans le château.

Rappelant la vocation de terre d'accueil, un monument aux Droits de l'Homme a été érigé sur le territoire communal en 1993.
 

Plaque commémorative du château

Le texte de la plaque commémorative érigée à proximité du château de La Hille raconte le périple des enfants juifs allemands traqués par le régime nazi et victimes de l'administration vichyssoise mais dont nombre ont survécu grâce au soutien de la Croix-Rouge et des habitants. Jacques Roth, ancien pensionnaire, aujourd'hui écrivain, en est l'auteur :

"Le château de la Hille, vieux de cinq siècles, offrit aux heures les plus noires du XXème, un havre de paix à une centaine d'enfants juifs, réfugiés provenant d'Allemagne et fuyant la terreur et la haine raciale qui, par vagues successives, recouvrirent la Hollande, la Belgique et une large partie de la France. Arrivés au château en 1941, ils y vécurent entourés de la bienveillance des habitants du pays et sous les bons soins d'un groupe de jeunes suisses de la Croix-Rouge Suisse, Secours aux enfants : Maurice et Eléonore Dubois, Rösli Näf, Eugen Lyrer et Emma Ott. Leur trop bref répit prit fin avec les rafles d'août 1942, quand la quarantaine des plus de seize ans furent arrêtés par des gendarmes et conduits au Camp du Vernet d'Ariège, première étape sur le chemin des Camps de la mort auxquels ils étaient destinés. Alerté, Monsieur Dubois, directeur de l'oeuvre, se rendit sur le champ à Vichy où il parvint à forcer la porte du plus haut responsable de la police de l'Etat et réussit à arracher "ses enfants", ainsi que les adultes qui les accompagnaient, à la déportation. Les "Hillois" purent regagner leur château. Mais le sentiment de sécurité, lui, ne revint pas. Dès novembre 1942, avec l'arrivée des troupes allemandes sur tout le territoire, sentant de nouveau la menace, les grands commencèrent à se disperser. Vingt-cinq d'entre eux tentèrent de gagner la Suisse. Vingt réussirent, cinq furent arrêtés. Une dizaine cherchèrent le salut au delà des Pyrénées plus proches, cinq ne passèrent pas. D'autres furent recueillis par les fermiers du pays. Quelques unes des jeunes filles trouvèrent un abri dans un couvent. D'aucuns rejoignirent le maquis, l'un d'eux tomba sous les balles ennemies. Des dix "Hillois" déportés à Auschwitz, un seul survécut. Au cours de son histoire, le château n'a été le lieu d'aucun fait d'armes, mais dans ce dernier épisode il fut témoin d'une victoire de l'humain sur la barbarie. Les anciens de la Hille lui disent merci, ainsi qu'aux habitants de Montégut Plantaurel et de ses environs."

 

Mairie de Montégut-Plantaurel

09120 Montégut-Plantaurel

Tél. : 05 61 05 35 83

e-mail : mairie.montegut-plantaurel@wanadoo.fr

 

Office du tourisme de Varilhes

3 avenue Louis-Siret

09120 VARILHES

Tél.: 05.61.60.55.54

Fax : 05.61.60.55.54

e-mail : office-tourisme.varilhes@wanadoo.fr

 

Office du tourisme de la commune Varilhes

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

09120
Montégut-Plantaurel
05 61 05 35 83

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre

Camp d'internement du Vernet d'Ariège

Partager :

Entrée du camp et vue partielle des baraquements du quartier B. Reproduction de photographie du musée du Vernet.

Camp d'internement répressif pour les "étrangers indésirables", puis à partir de 1940, camp de déportation de Juifs.

Le Mémorial du Camp d'Internement du Vernet-d'Ariège rappelle l'existence d'un camp d’internement de réfugiés espagnols de février à septembre 1939, transformé en camp d'internement répressif pour les "étrangers indésirables" et à partir de 1940 en camp de déportation de Juifs.

Le camp du Vernet a été construit à partir de juin 1918 pour recevoir des troupes coloniales. A la fin de la Première Guerre mondiale, il est transformé en camp pour prisonniers allemands et autrichiens.

Dans l'entre-deux guerres, il sert de dépôt de matériel militaire avant d'être affecté, en février 1939, après la défaite de l'armée républicaine espagnole, à l'"accueil" des milliers de civils et militaires espagnols qui se réfugient en France où l'opinion publique et la classe politique sont partagées entre la peur du communisme (la droite) et la solidarité des partis de gauche à la cause des Républicains. Les autorités civiles et militaires françaises décident de les faire séjourner au camp du Vernet et à la briqueterie de Mazères.

Dix à douze mille Espagnols, en particulier des miliciens anarchistes de la colonne Durruti et des inter-brigadistes s'entassent dans dix-neuf baraques très délabrées et cinq mille à Mazères sous des tentes, dans des conditions de vie indécentes malgré l'aide d'une partie de la population, d'organisations humanitaires et de partis de gauche.

En septembre 1939, la France est en guerre contre l'Allemagne nazie avec qui l'URSS a signé un pacte de non-agression. De ce fait, les citoyens allemands et les communistes étrangers (Espagnols, Italiens, Yougoslaves,...) ainsi que tous les étrangers (Russes blancs, Juifs, Tsiganes) sont arrêtés sur le sol français et internés au camp du Vernet, devenant alors un "Camp répressif pour étrangers suspects", un cas unique en France : "Il n'y a pas lieu de faire régner, dans les camps de Gurs, d'Argelès, de Rivesaltes ou des Milles, une discipline aussi stricte qu'au Vernet où se trouvent des repris de justice et des extrémistes" (Vichy. Ministère de l'Intérieur. Circulaire du 17 janvier 1941).

Le pays, à la suite de l'armistice de juin 1940 est séparé par une ligne de démarcation. Au nord et sur le pourtour atlantique, le territoire est contrôlé par l'armée allemande. Au sud, une "zone libre" est créée. Elle est contrôlée par le gouvernement récemment formé du maréchal Pétain à Vichy qui pratique la collaboration d'Etat. Ainsi, à partir de l'automne 1940, les juifs sont internés au camp du Vernet avant d'être déportés en Allemagne, avec une intensification des rafles dans la région et des déportations à partir de l'été 1942, lorsque les autorités allemandes prennent le contrôle de la zone libre. L'activité du camp cesse progressivement à partir de 1944.

Le 15 juin, les Allemands évacuent les 400 derniers internés dans un ultime convoi "le train fantôme". En tout, quelques 40 000 personnes issues de 58 nations différentes se seront entassées dans les baraquements du Vernet. Quinze jours plus tard, le 30 juin, le camp sert de lieu de détention pour les prisonniers allemands et pour les soldats de la Légion du Turkestan. Le camp du Vernet, d'une superficie de cinquante hectares, est divisé en trois sections : A, B et C. Chacune, séparée des autres par des barbelés et des tranchées, a une affectation précise. La section A est réservée aux étrangers condamnés de droit commun, la section B aux condamnés politiques, la section C, aux "suspects" soit pour des raisons criminelles, soit pour des raisons politiques. C'est là qu'a été interné Arthur Koestler, d'octobre 1939 à janvier 1940, mais aussi le journaliste et écrivain allemand Louis Emrich, le cinéaste Jacques Haïk, le prince géorgien Victor Karumidzé, le dessinateur italien Thomas Sarti, le peintre Emile Pitoum, Karl Frisch, Friedrich Wolf.

C'est finalement une grande partie de l'"élite" anti-fasciste qui s'est retrouvée dans le camp du Vernet. Les libertaires espagnols et italiens côtoient l'état-major des Brigades internationales qui, au contact des communistes allemands, organisent dès octobre 1939 un "mini-komintern". Le camp devient ainsi un réservoir de cadres de la résistance européenne : organisation d'évasions, actions de renseignement, d'infiltration et de sabotage dans l'armée allemande, formation des cadres de la résistance yougoslave, albanaise, tchécoslovaque, hongroise, etc.

Le camp

Les bâtiments du camp n'existent plus : les dernières baraques ont été détruites dans les années 70 et ont laissé la place à la céréaliculture. Seuls subsistent le château et les poteaux marquant l'entrée du camp, ainsi que les baraques des gardes devenues pavillons d'habitation, de l'autre côté de la Route Nationale 20.

Sur les rails de l'ancienne gare du camp, un wagon de train type KZ, identique à ceux qui ont transporté les internés aux camps de mort, renferme une plaque identifiant une quarantaine d'enfants juifs, âgés de 2 à 17 ans, qui ont été déportés du Vernet à Auschwitz le 1er septembre 1942.

L'hôpital

Jusqu'au 30 novembre 1940, puis jusqu'au 19 juin 1943, les locaux de l'hôpital de la ville ont servit de lieu d'internement pour des détenus malades, infirmes et âgés. Les lettres conservées aux archives départementales sont autant de témoignages.

Le cimetière

Menacé de destruction dans les années 70, le cimetière a été préservé sur la commune de Saverdun, grâce à l'action des anciens prisonniers du camp du Vernet et à Lucien Amiel, maire de Saverdun. 153 tombes restent encore dans ce cimetière où reposent à jamais des Espagnols, Russes, Polonais, Italiens, Yougoslaves, Arméniens, Tchèques, Chinois, Portugais, Hongrois, Roumains et autres nationalités, pour avoir lutté contre la politique hitlérienne et défendu la liberté et la paix des peuples.

Le Mémorial

Ce mémorial rappelle l'existence d'un camp d’internement pour les réfugiés espagnols de février à septembre 1939, transformé en camp d'internement répressif pour les étrangers "indésirables" au cours de la Seconde Guerre mondiale jusqu'en juin 1944.

 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

09700
Vernet d'Ariège

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Sans réservation: lundi, mardi et jeudi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h. Le vendredi de 8h30 à 12h et de 15h à 18h30.

Site Web : Site officiel

Mémorial de l'Alsace Moselle, Schirmeck

Partager :

Mémorial de l'Alsace-Moselle (Bas-Rhin). Source : GNU Free Documentation License.

Le Mémorial d'Alsace Moselle transmet l'histoire d'une région ballotée d'un pays à l'autre au gré des guerres et présente les bases de la construction européenne.


Consulter l'offre pédagogique du mémorial >>>  Schirmeck


Schirmeck. Surplombant la vallée, dans son écrin de verdure, un vaste bâtiment à la façade de verre semble s'élancer fièrement vers le ciel. En son coeur, les méandres de l'Histoire, les souffrances et les abnégations de milliers d'hommes, de femmes, d'enfants, y sont racontés, expliqués, illustrés, mis en lumière.

Par une architecture et une scénographie exceptionnelles, le Mémorial d'Alsace-Moselle transmet l'histoire souvent mal connue, mal comprise, d'une région ballottée d'un pays à l'autre, au gré d'une frontière fluctuante. Sur 3000 m², ce musée ouvre les esprits sur cette période floue qui, de 1870 aux lendemains de la Seconde Guerre Mondiale, pèse encore sur l'identité de toute une région. Puis, parce que de la réconciliation franco-allemande a pu naître une Europe pacifiée, le Mémorial présente les bases de la construction européenne.

Quittant le vaste hall en verre blanc, on semble descendre dans les profondeurs de l'Histoire. Au pied des marches, sombres, on pénètre dans la première salle, aux dimensions de cathédrale ! De part et d'autres, sur des murs de 12 mètres de haut, 148 portraits, photographies d'Alsaciens et de Mosellans de tous âges, de toutes conditions, se découvrent avec étonnement. Les portraits sont nominatifs, et l'on se surprend à observer l'acuité d'un regard, le charme d'une coiffure, l'originalité d'un vêtement. Surtout, les récits des livres d'histoire prennent corps. Derrière les textes lus à l'école, ces anecdotes sur des populations anonymes, plutôt désincarnées, il y avait des enfants, des vieillards, des jeunes femmes... et ils sont là, si présents ! L'audio-guide restitue leurs voix . français, allemand et alsacien se mêlent pour raconter ces quelque 70 années également cacophoniques, à leurs façons.

Voix saccadée de Hitler. On pénètre dans une gare de village reconstituée. Au mur, des affiches touristiques, mais aussi des ordres d'évacuation. Le visiteur prend place dans un train emplis de valises en cartons et d'effets personnels. Sur le mur du compartiment, une projection présente en images l'évacuation de 430 000 Alsaciens et Mosellans vers le Sud-ouest de la France. De l'autre côté du train, un couloir mène au coeur d'un fort de la Ligne Maginot. Murs blancs sur lesquels courent les fils électriques, rails au sol, dortoirs, portes blindés... l'effet est saisissant ! La diffusion des consignes aux mobilisés, d'extraits de discours et d'images de combats fait percevoir l'atmosphère de cette « drôle de guerre ».

Après les documents présentant l'occupation et l'annexion de fait par le IIIème Reich, on pénètre dans un couloir arrondi. Au mur : des plaques de rues. En français d'abord, en allemand ensuite. Au plafond : des drapeaux, qui, l'un derrière l'autre, vont passer subrepticement des bandes tricolores à la croix gammée.

On arrive face à un bâtiment d'architecture germanique. Imposant, légèrement incliné vers l'avant, ce bâtiment que l'on ne peut éviter nous introduit dans un univers oppressant, mi-administratif, mi-carcéral. De part et d'autre, des bureaux illustrent les phases de la mise au pas des populations et l'incorporation de force avec, en perspective, le camp du Struthof, annonciateur d'horreurs.

Le parcours mène le visiteur vers l'univers concentrationnaire. Barbelés, baraquements, lumières blafardes, miradors... L'univers gris décrit également par le biais de photos, de documents et d'audiovisuel, la résistance et les passages vers la France.

On traverse cette salle immense du haut d'une passerelle, à 3m50 du sol. Les pins de la forêt vosgienne nous rappellent que la frontière se passe clandestinement sur les hauteurs avoisinantes "Sous nos pieds et autour de nous, nul doute : c'est la guerre. Le sol, rendu chaotique par les bombardements, est jonché de débris de toutes sortes, vélos, carcasses de voitures, bidons d'essence" Les bombardiers envahissent le ciel. Une maison s'écroule. Pourtant, des images projetées au mur évoquent la retraite allemande et le débarquement. La Libération, heureusement, est proche.

Les pas du visiteur le mènent vers une salle à l'ambiance apaisée. Le sol est plan. De grandes colonnes semblent marquer le retour de la justice et de la vérité. De fait, on débouche sur l'évocation du procès du massacre d'Oradour, à Bordeaux. Les murs rouges semblent tapissés de tiroirs suggérant les centaines de dossiers examinés. Un puit d'images présente le procès et l'épuration.

Blanche et lumineuse, l'avant-dernière salle est vécue comme une bouffée d'air pur. De multiples blocs lumineux présentent la réconciliation franco-allemande et la construction européenne. L'espace, apaisant et optimiste, mène vers la salle de projection présentant une production d'Alain Jérôme. Le visiteur rejoint alors le vaste hall tout en transparence et son esplanade, formidable belvédère sur le massif vosgien mais aussi juste en face, par-delà la vallée, sur l'ancien camp du Struthof et son Centre Européen du Résistant Déporté.
 

Dates et horaires d'ouverture : Le Mémorial d'Alsace-Moselle est ouvert toute l'année du mardi au dimanche, de 10h à 18h30 (fermeture des caisses à 17h) Ouvert les jours fériés sauf le 1e mai et le 26 décembre. Fermé en janvier Tarifs : Adulte : 10 € Tarif réduit : 8 € Pass Famille : 23 € Visite avec audioguide Accès handicapés Boutique Bar / Salon de thé Service pédagogique - Ateliers pédagogiques Les groupes scolaires seront pris en charge par le Service pédagogique, animé par un responsable pédagogique et un professeur détaché.

 

Site officiel du mémorial Alsace Moselle

Tourisme 67

 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Lieu dit Chauffour 67130
Schirmeck

Tarifs

Plein tarif: 10 €Tarif réduit: 8 €Pass famille: 23 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert toute l'année du mardi au dimanche, de 10h à 18h30

Fermetures annuelles

Fermé le lundi, le 1e mai, le 26 décembre et le mois de janvier

Musée Paul Voivenel

Partager :

Monument aux morts de Capoulet-et-Junac du scupteur Antoine Bourdelle. © GNU Free Documentation License

Lieu dédié au Docteur Paul Voivenel (1880-1975), spécialiste des gaz de combat, lors de la Première Guerre mondiale. Situé à Capoulet-Jurac, au premier et second étages de la maison "renatale" de ce médecin qui fut le premier à décrire le syndrome de "peur morbide acquise" chez les combattants.

Le musée rassemble les souvenirs d'une vie consacrée à la médecine, à la littérature et au rugby.

Durant ses études de médecine, en 1899, il va s'adonner à un sport qui s'appelle encore "la barette" et qui va devenir le rugby.

Sa passion pour ce sport le conduit à fonder la ligue des Pyérénes et à signer, sous le pseudonyme de "La Sélouze", de nombreuses chroniques dans la Dépêche du Midi et dans le Midi Olympique.

Il fait ériger le Monument aux Sports à Toulouse, en hommage aux morts de la guerre.

Le conflit terminé, il rassemble ses notes dans "Avec la 67ème Division de réserve", grand prix de l'Académie Française.

Auteur de cinquante et un ouvrages, cet humaniste s'est consacré à la neuro-psychiatrie. 

Chef de clinique à Toulouse en 1914, il exerce sur le front en tant que responsable d'une ambulance de campagne.

Son action dans le domaine littéraire le conduit à tenir des rubriques dans le Mercure de France, le Figaro etc.

Il se lie d'amitié avec Paul Léautaud, Paul Valéry, François Mauriac, Francis Carcot, Marie de Saint Exupéry, Camille Mauclair notamment. 

Le Musée présente un ensemble de documents originaux, manuscrits, photographies, aquarelles, sculpture, souvenirs de la grande guerre, témoignage d'une vie d'engagement.

 

Musée Paul Voivenel

09400 Capoulet-et-Junac

Tél. : 05 61 05 12 57 / 67 79

E-mail : capoulet.junac@wanadoo.fr

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

09400
Capoulet-et-Junac
05 61 05 12 57

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 15 juillet au 15 août : de 10h30 à 12h et de 14h30 à 18h.Hors saison: sur rendez-vous.

Hôtel de la Marine

Partager :

Hôtel de la Marine. ©MER ET MARINE - VINCENT GROIZELEAU

Construit au XVIIIe siècle, l'hôtel de la Marine abrite aujourd'hui une partie du haut commandement de la marine.

L'hôtel de la Marine, de style néo-classique, constitue une des deux colonnades monumentales de la place de la Concorde, séparées par la rue Royale. Chacune des colonnades, inspirée de celle de la façade orientale du Louvre par Perrault comprend, au-dessus d'un rez-de-chaussée en arcades, douze colonnes à chapiteaux corinthiens qui délimitent la loggia centrale. Celle-ci est encadrée par deux pavillons d'angle à quatre colonnes corinthiennes, surmontés d'un fronton dont la décoration est confiée aux sculpteurs Slodtz et Coustou. Les frontons sont reliés entre eux par une balustrade.

L'édifice s'organise autour d'une cour d'honneur, rebaptisée "cour d'Estienne d'Orves". Au fond de celle-ci s'ouvre un hall d'où part le "Grand degré" par lequel on accède aux salons et galeries du premier étage. La construction de l'hôtel de la marine s'opéra entre 1757 et 1774, selon les plans d'Ange-Jacques Gabriel, premier architecte du roi Louis XV.

Sa réalisation s'inscrivait dans le cadre d'une vaste opération d'aménagement du site de la Fondrière, aujourd'hui place de la Concorde, dont la statue de Louis XV était l'élément central. A l'origine, l'hôtel de la marine était utilisé comme "garde-meuble" royal.

Ouvert au public, il abritait le mobilier, les tapisseries, les luminaires et les objets décoratifs les plus précieux des demeures royales, soigneusement entretenus et restaurés. Plus qu'un "garde-meuble" au sens actuel du terme, l'hôtel de la marine s'apparentait à un musée. Une partie des biens de la Couronne y sera d'ailleurs dérobée en 1792.

L'installation du ministre de la marine dans l'édifice remonte à 1789. Depuis cette date, les plus hautes autorités de la marine, sous des appellations qui ont varié au gré de l'organisation politique et militaire du pays, ont pris l'habitude d'y résider. L'hôtel de la marine abrite aujourd'hui une partie du haut commandement de la marine.

Ce monument historique, dont le ministère de la défense est affectataire, fait partie d'un protocole Culture Défense, signé le 17 septembre 2005.

 

Hôtel de la Marine

Place de la Concorde - 75008 Paris

Bureau des actions culturelles et muséographiques

e-mail : dmpa-sdace-bacm@sga.defense.gouv.fr

 

Ministère de la culture

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Place de la Concorde 75008
Paris

Le P'tit train de la Haute Somme

Partager :

Le P'tit train. © D. Blondin - Coll APPEVA

Le « P'tit train de la Haute Somme », chemin de fer à voie étroite, emprunte la ligne qui servait à l'approvisionnement du front en 1916. 

Cette ligne fut ensuite utilisée par la sucrerie de Dompierre. Désormais à vocation touristique, le p'tit train offre un superbe panorama sur la Vallée de la Somme jusqu'au plateau du Santerre sur un trajet de 14 km aller/retour de Froissy à Dompierre.

A Froissy, au départ, le Musée des Chemins de fer militaires et industriels présente de nombreux véhicules utilisés pour alimenter les tranchées de la bataille de la Somme et raconte l'histoire des petits trains à voie étroite de 1880 à nos jours.

 

Renseignements pratiques :

APPEVA

BP 106 80001 AMIENS

Tél. : 03 22 84 44 96

e-mail : contact@appeva.org

 

Comité du tourisme de la somme

21 rue Ernest-Cauvin - 80000 Amiens

Tél. : +33 (0) 322 71 22 71 - FAX : +33 (0) 322 71 22 69

e-mail : accueil@somme-tourisme.com

 

Le Comité du Tourisme de La Somme se tient à votre disposition pour tout type de renseignements liés aux Champs de Bataille de La Somme et au Circuit du Souvenir : commémorations, moyens d'accès, modes de transport, visites guidées pour groupes et individuels, survol en hélicoptère, hébergements, etc...

Le CDT édite également une gamme de brochures sur le Tourisme de Mémoire.

 

Comité du tourisme de la Somme

La Somme 14-18

Le P'tit train de la Haute Somme

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

80340
Bray-sur-Somme
Tél. : 03 22 84 44 96

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 30 avril au 24 septembre, les dimanches et fêtes, de 14h à 19h et du 11 juillet au 27 août, ainsi que le 14 août,du mardi au dimanche, de 14h à 18h (19h les dimanches et fêtes)

Courriel : contact@appeva.org

Base sous-marine de Lorient

Partager :

La base sous-marine de Lorient. Photo ECPAD

D'une superficie de 26 hectares au sud de Lorient, l'ancienne base de sous-marins de Kéroman est implantée au centre de la rade, face à la citadelle de Port-Louis et de l'île Saint-Michel ...

 

S'étendant sur une superficie de 26 hectares au sud de la ville de Lorient, l'ancienne base de sous-marins de Kéroman est implantée au centre de la rade, en face de la citadelle de Port-Louis et de l'île Saint-Michel.

Une forteresse militaire du XXe siècle héritée du IIIe Reich

Dès l'été 1940 et la victoire allemande à l'Ouest, la Kriegsmarine aménage des bases aux Pays-Bas, en Belgique et en France.

L'arsenal de Lorient est choisi par l'amiral Karl Dönitz pour accueillir l'une des cinq grandes bases installées sur les côtes françaises de l'Atlantique pour abriter les U-Boote. Dès le 21 juin 1940, premier jour d'occupation de la ville, des travaux de dégagement des quais et bassins sont entrepris, ce qui permet à un sous-marin d'entrer dans le port de Lorient le 7 juillet. Malgré le renforcement du site par la Kriegsmarine, l'état-major allemand juge rapidement que ces installations sont peu adaptées à la conduite de la guerre de l'Atlantique, et décide de faire construire un ensemble bétonné constituant une véritable base sous-marine, plus apte à résister à la violence des bombardements alliés.

Sous le feu des avions de la Royal Air Force, 15 000 ouvriers construisent successivement entre février 1941 et janvier 1943 trois vastes blocs bétonnés aux dimensions impressionnantes : 130 m de côté et 18,5 m de haut pour les blocs Kéroman I ( K I ) et Kéroman II ( K II ) avec des toits de 3,5 m d'épaisseur . 170 m de long et 122 m de large pour le bloc Kéroman III ( K III ) avec une épaisseur de toit de 7,5 m.

Au total, la nouvelle base sous-marine de Kéroman est capable de résister aux bombes classiques les plus puissantes de l'époque, et peut abriter plus de vingt-cinq submersibles grâce à des installations donnant directement sur la mer, ou permettant de hisser les sous-marins les plus imposants dans des alvéoles protégées grâce à un slipway (plan incliné pour tirer à sec les bâtiments). La présence de cette base réputée indestructible vaut à Lorient d'être soumise à d'intenses bombardements de l'aviation alliée, qui transforment la ville en vaste champ de ruines.

Les abris bétonnés n'ayant jamais été sérieusement endommagés pendant la guerre, le site de Kéroman est utilisé à partir de mai 1945 par la marine nationale française qui y installe une escadrille de sous-marins, une annexe de l'arsenal de Lorient (DCN), ainsi que la zone de vie des sous-mariniers.

Le 6 juillet 1946, les bases de Kéroman sont baptisées du nom de Jacques Stosskopf, ancien chef de la section des constructions neuves à l'arsenal de Lorient, déporté et exécuté par les nazis pour avoir transmis à un réseau de résistance, tout au long de l'occupation, de précieux renseignements sur l'activité stratégique de la base.

En 1995, le ministère de la défense annonce, dans le cadre de son plan de restructurations, l'abandon du site, qui devient effectif en février 1997 avec le départ pour Toulon du dernier submersible présent à Kéroman, "la Sirène".

La reconversion d'un site d'exception

La visite du bloc Kéroman III

De nos jours, seule la visite du bloc Kéroman III est ouverte au public, les autres secteurs de la base étant à ce jour désaffectés ou occupés par des entreprises. Un parcours guidé d'environ une heure et demie permet de découvrir le plus grand des bâtiments construits à Lorient avec 24 000 m2 au sol et une toiture constituant un formidable belvédère qui domine la rade de Lorient et ses espaces portuaires. Au sud-est de la base, le bloc contient sept alvéoles, dont la plus importante mesure 103 m de long pour 22,5 m de large et offre deux emplacements. Sa construction est restée inachevée en 1944, car ralentie du fait des nombreux bombardements qui ont pilonné la base tout au long de son édification.

Le site est ouvert aux individuels pendant les vacances scolaires et toute l'année, sur réservation, pour les groupes. Les dates d'ouverture sont disponibles à l'office de tourisme du pays de Lorient.

L'espace muséographique de la Tour Davis

Jouxtant les murs de la base, la Tour Davis a été construite en 1942 pour l'entraînement des sous-mariniers et remise en service en 1953 par la marine nationale. Elle refait surface depuis 1999, à travers un espace muséographique consacré au patrimoine immergé du pays de Lorient. Doté d'un caisson hyperbare simulant les conditions de vie des équipages, le musée permet au visiteur de plonger dans le temps, à la découverte des épaves de la région.

Ouvert tous les dimanches de 14 h à 18 h. En juillet & août, ouvert tous les jours de 13 h 30 à 18 h 30. Compter environ une heure de visite.

L'insertion de la base dans un projet urbain, économique et culturel

Récemment acquéreur de ce site disposant de plus de 1 200 m de façade maritime, la communauté d'agglomération du pays de Lorient pilote un projet de reconversion de la base axé sur un thème majeur : "l'homme et la mer au XXIème siècle". Déjà, l'installation de plusieurs entreprises dans les anciens blocs bétonnés qui abritaient les sous-marins a contribué au développement d'une forte activité liée au nautisme. À terme est prévue l'ouverture d'un village-entreprise tourné vers l'industrie maritime de haute technologie.

En 2005, a été inaugurée une Académie Tabarly, espace rendant hommage à la mémoire du marin disparu, avec une médiathèque, des expositions, et des informations sur l'actualité des courses océaniques. Est également prévue l'ouverture au public du sous-marin " La Flore ", en service de 1964 jusqu'à son désarmement en 1989 à Kéroman. Une première phase de travaux envisage la remise en état du sous-marin, du ber qui le supporte, et du pont transbordeur entre le bloc K I et le bloc K II. À partir du bâtiment ainsi réaménagé, des passerelles permettront d'accéder à un espace muséographique dédié à la base sous-marine de Kéroman, et exposant au visiteur la vie quotidienne à bord des submersibles.


Base des sous-marins

Presqu'île de Keroman 56100 Lorient

Tél : 02 97 02 23 29

 

Office de tourisme du pays de Lorient

Email : contact@lorient-tourisme.com

 

Tarif : Plein tarif : 6 € . tarif réduit 3 € . gratuit pour les moins de 12 ans

 

Horaires : hors vacances scolaires : chaque dimanche à 15 h. vacances scolaires toutes zones : tous les jours à 15 h dès le samedi.

 

Fermeture les 25 et 31 décembre et tout le mois de janvier

 

Ville de Lorient

Office du Tourisme du pays de Lorient

 

Quizz : Fortifications

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

rue roland morillot 56100
Lorient
02 97 02 23 29

Tarifs

Plein tarif : 6 € Tarif réduit: 3 € Gratuit : Enfant (- de 12 ans)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Hors vacances scolaires: chaque dimanche à 15 hVacances scolaires toutes zones: tous les jours à 15 h dès le samedi

Fermetures annuelles

Les 25 et 31 décembre et tout le mois de janvier