Colmars-les-Alpes

Partager :

Vue panoramique sur Colmars-les-Alpes. Au premier plan le Fort de France. Source : ©Olivier JOSEPH - GNU Free Documentation License

Le site de Colmars-les-Alpes, verrou de la vallée de l'Ubaye, est un legs intéressant de Vauban dans son entreprise de fortification des frontières.

Village de montagne des Alpes de Haute Provence situé dans la haute vallée du Verdon entre le Col d'Allos et Saint André les Alpes, Colmars-les-Alpes commande la frontière avec l'Ubaye savoyarde par le col d'Allos.

Son patrimoine militaire témoigne de sa position stratégique : le village est ceinturé par des remparts et gardé par deux forts.

Colmars-les-Alpes est en effet à la fin du XIVe siècle ville frontière avec le territoire du Duc de Savoie, allié des Espagnols. Sa situation de verrou de la vallée oblige la population et le pouvoir à modifier et compléter son système défensif.

C'est au XVIIe siècle que Colmars-les-Alpes est doté d'un système de fortifications bien développé qui lui donne son allure actuelle. Le dispositif, conçu à partir des préconisations de Vauban, qui n'est pas allé dans cette ville, montre la capacité d'adaptation du système de l'architecte aux ouvrages existants et au terrain.

L'ensemble fortifié compte la ville et un grand mur d'enceinte jalonné de portes monumentales, épaulé du Fort de France et du Fort de Savoie. Ce plan est proposé par Niquet, directeur de fortifications de Provence. Il entoure dans un premier temps l'agglomération de tours bastionnées qui sont jugées trop fragiles par Vauban. Il propose alors d'encadrer la place par deux forts. Ces ouvrages sont réalisés par Richerand.

En aval, du côté de l'entrée de la ville, on construit le Fort Calvaire ou Fort de France sur un plan carré.
En amont, on édifie le Fort Saint-Martin ou Fort de Savoie, de forme trapézoïdale. Il est flanqué d'une tour dont la forme est critiquée par Vauban - ses préconisations restent sans suite. Le Fort de Savoie, perché sur une colline au nord de Colmars-les-Alpes, est construit à partir de 1793. Le bâtiment est contemporain de la citadelle d'Entrevaux. Il doit contenir les infiltrations de Savoie. Il a pu abriter jusqu'à 150 hommes.

 

Accès par la D 908 qui relie Saint André les Alpes à Barcelonnette

Le fort de Savoie est ouvert en juillet et en août visite guidée tous les jours à 10h00

 

Office tourisme : 04.92.83.41.92

le Fort de France ne se visite pas

 

Quizz : Forts et citadelles

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

04370
Colmars
04 92 83 41 92

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Juillet-août: visite guidée à 10h

Redoute des 3 Communes

Partager :

Redoute des 3 Communes. Source : www.formule4.com

Premier fort des Alpes construit en béton armé, la Redoute des 3 communes appartient au dispositif de verrouillage de l'arrière-pays niçois mis au point par Seré de Rivières.

Construite en 1897 sur l'emplacement d'une ancienne batterie sarde, la redoute des 3 Communes occupe
une des pointes stratégiques de l'Authion et contrôle la vallée de La Roya et la Vésubie. Elle surveille la crête
de l'Ortiguié qui conduit au col de Raus et à l'ancienne frontière.

C'est le point culminant du massif de l'Authion : 2080 mètres d'altitude.

La vallée calcaire de La Roya est la bordure la plus orientale de l'arrière-pays niçois.

Rattachée d'abord à la Provence au XIIIe siècle, puis à la Savoie à la fin du XIVe siècle, elle constitue un espace de transit de marchandises de la côte vers le Piémont. Contrôlée tour à tour par les Sardes, les Espagnols, les Autrichiens et les Français, elle est le théâtre au XVIIIe siècle d'affrontements, autour de Sospel notamment, entre les troupes anti-révolutionnaires sardes et les républicains.

La basse vallée de La Roya devient française lors du rattachement du comté de Nice à la France en 1860. La haute vallée est conservée par l'Italie, valorisant davantage le rôle stratégique des places fortes. La redoute a pour but de protéger deux autres forts construits sur l'Authion : Forca et Mille Fourches. Elle participe ainsi au verrouillage de la vallée.

De petites dimensions, bâti en hauteur, entouré d'un fossé, l'ouvrage est un des premiers construits en béton armé à la fin du XIXe siècle, elle est le premier fort des Alpes-Maritimes où maçonnerie en pierre et béton armé sont associés. C'est donc un " prototype " qui illustre l'évolution des techniques. On notera que par souci d'économie, seules les côtés exposés aux tirs italiens sont renforcés par du béton.

Lors de la construction de la ligne Maginot des Alpes, la défense est assurée par le Fort Saint-Roch. De violents combats s'y déroulent en 1945. Conservé en l'état, le fort témoigne de la violence des combats d'avril 1945 qui ont permis à la 1re DFL de reprendre le massif de l'Authion aux Allemands.

 

Syndicat d'initiative de Belvédère : 04.93.03.41.23

Office du tourisme de Saint-Martin de la Vésubie : 04.93.03.21.28


Visites de juin à octobre

Accès Par le col de Turini, D 2566, en direction de la station
de Camp d'argent puis Authion. Parking des 3 Communes

 

Association Montagne et Traditions

 

Quizz : Forts et citadelles

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

06540
Saorge
04 93 03 21 28

Coucy

Partager :

Emplacement du Langer Max. ©Roi Boshi - GNU Free Documentation License

Près de Coucy se situe l'emplacement d'un obusier de 380 mm. Désigné longtemps à tort comme celui qui a tiré en 1918 des obus de 125 kg sur Paris, y semant l'effroi dans la population...

Sur la route de Blérancourt à Coucy, au bois du Montoir, à 2 km du château, se situe l'emplacement d'un obusier de 380mm, que l'on a désigné longtemps, à tort, comme celui qui a tiré en 1918 des obus de 125 kg sur Paris, y semant l'effroi dans la population.

Rares sont les armes qui, du statut d'objet guerrier, ont atteint sur leur nom un tel degré de vulgarisation. Plus qu'une pièce d'artillerie, la "Grosse Bertha" est devenu un personnage emblématique.

Tapi sous les arbres du bois "Le Montoir", gît en effet depuis près d'un siècle un étrange théâtre à ciel ouvert: Un monument de béton érodé et d'acier oxydé. On croirait découvrir les vestiges des gradins et d'une scène d'un très ancien hémicycle conçu pour le spectacle. En traversant les lieux, on en perçoit encore l'écho des lointaines tragédies...

Une chambre souterraine contient la carcasse du moteur électrique qui fut nécessaire à chaque acte: Un moteur de près de 220 tonnes pour la manoeuvre de l'engin. Une portée de près de 40 kilomètres, un tube de 17 mètres de long, l'énorme pièce d'artillerie avaient été installée par l'armée allemande début 1915 pour atteindre à grande distance d'importants lieux stratégiques. Il semblerait que Compiègne, Villers-Cotterêts et Oulchy-le-Château aient été des cibles privilégiées : Les villes faisaient partie de l'itinéraire de ravitaillement du front français.

Ce canon était une pièce maîtresse pour l'armée allemande. L'état-major d'Hindenburg l'estimait si précieux qu'il en avait fait construire à quelques kilomètres une réplique en bois, longée par une fausse voie ferrée, pour tromper l'aviation ennemie. A lui seul, le leurre avait réquisitionné plusieurs centaines de prisonniers russes. L'importance était telle, que pour éviter un repérage du canon par le bruit ou la fumée, on synchronisait chaque tir avec l'explosion de tonneaux de poudre placés près du canon "sosie" !

Le camouflage semble avoir été une réussite. Le célèbre aviateur Guynemer rapporte dans une lettre sa mission: "L'ennemi a bombardé Villers-Cotterêts avec une pièce à longue portée qu'il s'agit de repérer". Cependant, début 1917, l'armée allemande va devoir se replier. Les troupes françaises découvrent les lieux, mais point de canon? Celui-ci a probablement été démonté pour ne pas tomber dans les mains adverses. Le canon de Coucy-le-Château n'en a pas fini avec la légende?

Son emplacement, et son orientation vers le sud, ont parfois laissé croire qu'il s'agissait du canon qui avait bombardé Paris. En réalité il s'agissait d'un autre canon, aux performances exceptionnelles, réalisé en plusieurs exemplaires, et qui transitait par voie ferrée. il était acheminé en pièces détachées puis remonté au fur et à mesure de l'avance des troupes. Ce canon géant, appelé aussi "Canon de Paris", fut surnommé à tort la "Grosse Bertha". En réalité, il ne s'agit ni du "Canon de Paris", ni même du mystérieux canon de Coucy, mais d'un canon de série, plus modeste quoique de gros calibre. Il avait acquis son surnom de "Grosse Bertha" conformément à une tradition des ateliers Krupp:

On baptisait avec le prénom d'un des membres de la famille certains canons conçus dans l'usine. L'adjectif "grosse" avait été ajouté car il s'agissait simplement d'une arme de gros calibre. La légende de la "Grosse Bertha", sa renommée et l'appropriation à tout va de son nom, ne tient finalement qu'à l'adhésion populaire à un simple sobriquet. Peut-être une manière inconsciente de prendre de la distance avec les actes tragiques de l'histoire. La ville de Coucy fut particulièrement victime de la Grande Guerre. Le donjon du château lui-même n'échappa pas aux ravages puisque les troupes allemandes le firent exploser, l'endommageant gravement.

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

41 rue Montoir chemin de la Bertha 02380
Coucy-le-Chateau-Auffrique

Le blockhaus d'Eperlecques

Partager :

Blockhaus d'Eperlecques. Source : http://www.leblockhaus.com/fr

Le Blockhaus d'Eperlecques, le plus grand blockhaus du Nord de la France classé monument historique.

Construit par les Allemands (Organisation TODT) en 1943, le Blockhaus d'Eperlecques est la première base de lancement de V2 construite en France. Simultanément dans le même massif forestier, une rampe de lancement de V1 est en construction. Il est situé à 20 km de la côte, entre Dunkerque, Calais, Boulogne et St-Omer.

De mars au 27 août 1943, la construction du Blockhaus d'Eperlecques avance à grands pas. Le 27 août le site est bombardé par les Alliés. Les travaux reprennent, des déportés et prisonniers arrivent sur le chantier dès novembre. Le projet initial est modifié pour permettre d'installer une usine de production d'oxygène liquide, (comburant du V2).

Le visiteur se promène dans un parc boisé, aménagé de dioramas et matériel militaire, suivant un itinéraire balisé, sonorisé en plusieurs langues reprenant le développement suivant : Une page d'histoire

  • La comparaison du V1 et du V2 .
  • L'implantation du blockhaus d'Eperlecques .
  • La construction de ce monstre de béton .
  • Les bombardements .
  • Les modifications des plans apportées suite aux bombardements .
  • Le résultat d'un tremblement de terre artificiel.

 

Puis le visiteur pénètre à l'intérieur de l'ouvrage où la visite continue, au coeur du blockhaus une projection audiovisuelle met le visiteur dans l'obscurité, le froid, ... enfin le contexte.

En sortant du blockhaus, il écoutera des conclusions le rapprochant de son époque, en lui faisant découvrir que le V2 est l'ancêtre de la conquête spatiale. Le message final met l'accent sur la nécessité d'oeuvrer pour la paix.

 

Le Blockhaus d'Eperlecques

Rue du Sart 62910 Eperlecques

Tél : 03.21.88.44.22

Fax : 03.21.88.44.84

 

Ouvert en mars de 11h00 à 17h00 En avril et octobre de 10h00 à 18h00 En mai, juin, juillet, août, septembre : de 10h00 à 19h00 En novembre de 14h15 à 17h00

Le blockhaus d'Eperlecques

 

Quizz : Forts et citadelles

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Rue des Sarts 62910
Eperlecques
Tél : 03.21.88.44.22Fax : 03.21.88.44.84

Tarifs

Adulte: 9€Enfant: 5€Etudiant: 6€ "En famille (2 adultes et 2 enfants ) : 25€ " Groupe adultes de 10 à 30 personnes: 6€Groupe adultes plus de 30 personne: 5,50€ Groupe scolaire: 4,50€ par enfant

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours week-end et jours fériés Mars: 11 H à 17 H Avril et Octobre: 10 H à 18 H Mai, Juin, Juillet, Août, Septembre : 10 H à 19 HNovembre : 14 H 15 à 17 H Groupes sur rdv.

Fermetures annuelles

Décembre, janvier et février

Musée mémorial de la bataille de l'Atlantique

Partager :

Musée mémorial de la bataille de l'Atlantique. Source : http://photos-bretagne.blogspot.fr

Situé sur la commune de Camaret, le Musée Mémorial de la bataille de l'Atlantique est contenu tout entier dans une casemate.

Ce musée, situé à Camaret près de Brest, est installé dans les bunkers de la batterie de Kerbonn à la pointe de Penhir. Ces anciens blockhaus du Mur de l'Atlantique sont installés sur les ruines d'un fort modèle IIIème République, lui-même construit sur des fortifications édifiées par Vauban. La géographie commande l'implantation des forteresses !

Le site est grandiose, face à la mer qu'il domine par un à-pic vertigineux.

A quelques encablures au large, un gros enrochement granitique, le Lion du Toulinguet, fait face à la Pointe Saint-Mathieu qui marque l'entrée nord du goulet de Brest. A l'extrême ouest de la pointe de Penhir a été érigé, à la demande du général De Gaulle, le monument en forme de croix de Lorraine qui commémore les marins bretons, premiers compagnons ralliés à la France Libre.

Le musée est le seul à traiter en Europe continentale de la bataille de l'Atlantique. Si elle avait été gagnée par la marine allemande, l'Angleterre n'aurait pu servir de base pour la libération de l'Europe de l'Ouest. Par delà cet enjeu, il rend hommage à tous les marins, dont la moyenne d'âge était de 20 ans, disparus en mer.

Des cartes permettent de suivre géographiquement et chronologiquement les pertes de la marine marchande et des sous-marins allemands.

Dans un espace réduit, le musée offre une vision complète, par des photos, des cartes et des maquettes, de ce que fut cette bataille de l'Atlantique. Bien que ce musée soit l'oeuvre de passionnés, l'équilibre historique entre les deux camps est bien observé. Le musée célèbre, entre autres, le souvenir des Forces Navales Françaises Libres, dont on voit le drapeau. Il faut dire que les hommes des F.N.F.L. venaient pour la plupart de Bretagne. Le souvenir des marins pêcheurs de l'île de Sein ralliant en bloc la France Libre est dans toutes les mémoires.

Une attention particulière est portée aux équipages des navires marchands. Ces hommes sont les grands oubliés de la victoire. En cas de torpillage de leur navire, ils avaient une chance sur deux de survivre. Cette probabilité étant à peu près nulle pour l'équipage d'un pétrolier, d'un transport de munitions, ou pour l'équipage des navires des convois arctiques.

 

Musée Mémorial de la bataille de l'Atlantique de Camaret

Fort de Kerbornn B.P. 44 29570 Camaret

Tel : 02 98 27 92 58

 

Périodes et horaires d'ouverture :

Vacances scolaires tous les jours de 10h à 19h.

Sur demande pour les groupes.

Parking pour environ 50 voitures

 

Accès :

Après Crozon prendre direction Camaret, puis pointe de Penhir.

 

Tarifs :

Adulte : 3 €

Enfants : 2 €

Prix famille à partir de 2 enfants

Gratuité pour les anciens combattants, militaires, scolaires, colonies de vacances, étudiants

 

Office de tourisme

15, Quai Kleber B.P. 16 29570 Camaret-sur-Mer

Tél. 02.98.27.93.60

Fax : 02.98.27.87.22

Courriel : ot.camaret@wanadoo.fr

 

Quizz : Forts et citadelles

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Fort de Kerbornn 29570
Camaret
02 98 27 92 58

Tarifs

Adulte : 3 €Enfants : 2 € Gratuit : Anciens combattants, militaires, scolaires, colonies de vacances, étudiants

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Vacances scolaires: tous les jours de 10h à 19h.Sur demande pour les groupes.

Beaumont-Hamel

Partager :

Le Caribou en bronze, monument de Beaumont-Hamel emblème du Newfoundland Regiment. Source : GNU Free Documentation License

Le 1er juillet 1916, jour du début de la bataille de la Somme, les Terre-Neuviens ont engagé leur premier combat en France.

Cette commune regroupe les villages de Beaumont, Gare-de-Beaucourt et Hamel. Ceux-ci étaient situés à l'arrière immédiat des lignes allemandes. Terre-Neuve était, à l'époque de la guerre, une colonie britannique et - à ce titre, comme tous les autres pays de l'Empire - avait levé une armée de volontaires. Le 1er juillet 1916, à 9h, les hommes du régiment terre-neuvien, à peine sortis de leurs tranchées, se trouvèrent pris sous le feu des mitrailleuses allemandes. Une demi-heure plus tard, ils n'étaient plus que 68 valides. Tous les officiers avaient été tués ou blessés. Proportionnellement aux effectifs engagés, cette action fut l'une des plus meurtrières de l'offensive de la Somme. Le village fut finalement pris le 13 novembre 1916 par le 5ème régiment écossais des Highlanders.

Dû à l'architecte paysagiste Rudolph Cochius, le parc s'étend sur 16 hectares et fut inauguré en 1925. A l'entrée, le monument à la 29e division à laquelle appartenait le régiment de Terre-Neuve. Un chemin conduit à une table d'orientation, au sommet de la butte du Caribou - appelée ainsi car elle est couronnée d'une statue de caribou en bronze, insigne du Royal Newfoundland Regiment, oeuvre du sculpteur anglais Basil Gotto -, d'où une vue d'ensemble de tout le champ de bataille permet la compréhension du "système" des tranchées. Trois plaques scellées à la base de la butte font office de mémorial national aux disparus. Un seul arbre, pétrifié, a échappé à la dévastation du lieu : c'est le squelette de "l'arbre du danger", ainsi nommé parce que situé à un point d'observation particulièrement exposé. La 1ère ligne allemande passait au fond du parc, près de la statue de l'Ecossais en kilt de la 51e division des Highlands, qui s'empara de la position ennemie le 13 novembre 1916.
De jeunes étudiants canadiens bilingues effectuent des visites guidées de début avril à fin novembre. Centre d'interprétation sur place.
Mémorial Terre-Neuvien 80300 Beaumont-Hamel Tél. : 03 22 76 70 86 Fax : 03 22 76 70 89 e-mail : newfoundland_memorial@vac-acc.gc.ca Ouvert tous les jours du 15 janvier au 15 décembre de 9h à 17h (du 1er mai au 30 octobre, de 10h à 17h).

Comité du tourisme de la somme 21 rue Ernest-Cauvin 80000 Amiens Tél. : +33 (0) 322 71 22 71 FAX : +33 (0) 322 71 22 69 e-mail : accueil@somme-tourisme.com Le Comité du Tourisme de La Somme se tient à votre disposition pour tout type de renseignements liés aux Champs de Bataille de La Somme et au Circuit du Souvenir : commémorations, moyens d'accès, modes de transport, visites guidées pour groupes et individuels, survol en hélicoptère, hébergements, etc ... Le CDT édite également une gamme de brochures sur le Tourisme de Mémoire.

Comité du tourisme de la Somme

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

80300
Beaumont-Hamel
Tél. : 03 22 76 70 86 Fax : 03 22 76 70 89

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours du 15 janvier au 15 décembre de 9h à 17h (du 1er mai au 30 octobre, de 10h à 17h). Comité du tourisme de la Somme 21 rue Ernest-Cauvin80000 AmiensTél. : +33 (0) 322 71 22 71 FAX : +33 (0) 322 71 22 69 E-mail : accueil@somme-tourisme.com

Arc de Triomphe

Partager :

Arc de Triomphe. Photos © Frédéric Prochasson - Fotolia.com

Il y a autant de perspectives différentes de l'Arc de Triomphe qu'il y a d'avenues partant de la Place de l'Étoile...

 

Bref historique de la construction :

En février 1806, Napoléon 1er ordonne la construction d'un Arc de triomphe pour commémorer les victoires de ses armées.

Le site de la place de l'Étoile est finalement choisi par l'empereur. La première pierre du monument est posée le 15 août 1806. Les plans retenus sont ceux de l'architecte CHALGRIN. Celui-ci, en 1810, à l'occasion du mariage de Napoléon 1er et de l'archiduchesse Marie-Louise d'Autriche, fait construire un trompe-l'oeil en bois et toile peinte. Le décor terminé à temps pour les cérémonies, donne une idée de ce que sera le monument une fois achevé. CHALGRIN meurt en 1810. Il est remplacé par Louis-Robert GOUST.

À la fin de 1813, l'arc atteint 19 mètres de haut. Les évènements de 1814 remettent tout en question. Sous la Restauration, les travaux sommeillent. Louis Philippe, devenu roi des français en 1830, décide de redonner vie au projet. Les travaux reprennent et l'arc de triomphe, dédié aux Armées de la Révolution et de l'Empire, est rapidement terminé par l'architecte Guillaume - Abel BLOUET. Il est inauguré le 29 juillet 1836.

Le Monument

Les proportions sont énormes : l'Arc de Triomphe mesure 49 mètres de haut et dépasse 45 mètres en largeur. L'Arc des deux grandes façades atteint 20,50 mètres de hauteur pour une largeur de 14,50 mètres. Les façades transversales sont percées d'un arc haut de 19 mètres sur une largeur de 8,50 mètres. La grande frise qui tourne sur les quatre faces représente les grands personnages de la Révolution et de l'Empire, ou encore, le retour des armées d'Italie ou d'Egypte.

L'ornement sans doute le plus grandiose est formé par les quatre groupes colossaux élevés sur chaque pied-droit des deux grandes façades :

  • Avenue des Champs Elysées : à droite, le Départ des volontaires encore appelé La Marseillaise, de François RUDE et à gauche, le Triomphe de l'empereur, sculpté par Jean-Pierre CORTOT
  • Avenue de la Grande Armée, les deux hauts reliefs sculptés représentent La Résistance (à droite) et La Paix (à gauche).

Sur les surfaces intérieures des grands et petits arcs se trouvent gravés les noms des généraux et des grandes batailles de la Révolution et de l'Empire.

Sur le sol, près du tombeau du soldat inconnu, plusieurs plaques de bronze commémorent des événements importants de l'Histoire contemporaine : la proclamation de la République, Le 4 septembre 1870, le retour de l'Alsace-Lorraine, le 11 novembre 1918 et l'Appel du 18 juin 1940. Elles évoquent également le souvenir des combattants et des résistants de la Seconde Guerre Mondiale, ainsi que celui des "Morts pour la France" en Algérie, Tunisie et Maroc.

Monter dans l'Arc de Triomphe

Monter dans l'Arc de Triomphe, c'est gravir 284 marches (un ascenseur permet l'accès des personnes à mobilité réduite), mais c'est aussi avoir accès aux différentes salles du musée et à la terrasse. La grande salle du musée, située sous la terrasse, présente un grand nombre de documents : gravures, dessins, photos, maquettes et différentes pièces originales sur les projets (tel que l'éléphant), la construction et le décor de l'Arc ainsi que sur de grands évènements comme le retour des cendres de Napoléon 1er (le 15 décembre 1840), la veillée funèbre de Victor HUGO (le 29 mai 1885), le défilé de la Victoire (le 14 juillet 1919), l'arrivée du Soldat Inconnu (le 28 janvier 1921), l'hommage du général de Gaulle sur la tombe du Soldat inconnu dans Paris libéré (le 26 août 1944).

La terrasse permet de découvrir une vue magnifique sur Paris, les Champs-Élysées, le Louvre, la tour Eiffel, le Dôme des Invalides et, vers l'ouest, l'Arche de La Défense.

Le Soldat Inconnu

L' Armistice, qui met fin aux combats de La Première Guerre Mondiale, est signé le 11 novembre 1918 à Rethondes (près de Compiègne dans l'Oise). La joie de la Victoire est endeuillée par la mort de 1 500 000 hommes, jeunes pour la plupart. Bientôt partout, dans les petits villages comme dans les grandes villes, on élève des Monuments aux Morts et dans les entreprises, comme dans les collèges et les lycées, on appose des plaques commémoratives.

En novembre 1916, alors que la terrible bataille de Verdun est dans tous les esprits, François Simon, président du "Souvenir Français" de Rennes et de l'Escorte d'honneur, émet l'idée que la France honorerait, au Panthéon, un soldat mort bravement pour la patrie. "Pourquoi la France n'ouvrirait-elle pas les portes du Panthéon à l'un de ses combattants ignorés mort bravement pour la Patrie, avec, pour inscription sur la pierre, deux mots: UN SOLDAT - deux dates : 1914 - 1917 ?

Cette inhumation d'un simple soldat sous ce dôme, où reposent tant de gloires et de génies, serait comme un symbole. et, de plus, ce serait un hommage rendu à l'armée française tout entière." Discours au cimetière de l'Est de Rennes, le 26 novembre 1916. Le projet est finalement adopté par Les députés Le 12 novembre 1919. Un an plus tard, au début de novembre, le Parlement décide que les restes d'un des soldats non identifiés morts au Champ d'Honneur au cours de la guerre seront inhumés sous l'Arc de Triomphe. Huit corps de soldats français non identifiés, choisis sur Les différents secteurs du front, sont alors transportés dans la citadelle de Verdun.

Le 10 novembre 1920, à 15 heures, le soldat Auguste THIN, fils d'un combattant lui-même disparu au cours de la guerre, désigne, par le dépôt d'un bouquet de fleurs, le cercueil qui doit être amené à Paris. Le 11 novembre 1920, au matin, après une cérémonie au Panthéon, le cercueil est déposé dans une des salles de l'Arc de Triomphe aménagée en chapelle ardente. Le 28 janvier 1921, le cercueil du Soldat Inconnu est inhumé au centre de l'arche principale, face aux Champs Elysées.

Le Symbole de la Flamme

Suite à l'idée émise début 1921 par le sculpteur Grégoire CALVET, puis en octobre 1923 par l'écrivain Gabriel BOISSY, la flamme sacrée sous l'Arc de Triomphe fut ainsi allumée pour la première fois le 11 novembre 1923 à 18 heures par André Maginot, ministre de la guerre, tandis que les troupes du 5e RI présentaient les armes et que la musique jouait la Marche funèbre de CHOPIN."

Depuis cette date, la Flamme ne s'est jamais éteinte.

Chaque soir, à 18h30, la Flamme est ravivée par des représentants d'associations d'Anciens Combattants ou d'associations dont le civisme est reconnu (telle que la Croix Rouge). Le cérémonial n'a jamais cessé, y compris pendant l'occupation, entre 1940 et 1944. C'est naturellement vers elle et vers la Tombe du Soldat Inconnu que le 11 novembre 1940, les lycéens et les étudiants parisiens se tournent. Leurs cortèges défient l'occupant.

La Flamme sous l'Arc de Triomphe ne manque d'évoquer pour certains la Flamme de la Résistance dont parlait un certain Charles de Gaulle. De nos jours, le Tombeau du Soldat Inconnu et la Flamme du Souvenir symbolisent pour tous les français mais aussi pour tous les touristes du monde entier le sacrifice de tous ceux qui sont morts sur les champs de batailles.
La Flamme du Souvenir symbolise également l'hommage rendu à ceux qui ont donné leur vie, pour qu'aujourd'hui nous puissions vivre dans un pays libre. Enfin, depuis les jours tragiques de l'occupation, le symbole de la Flamme s'est enrichi d'une charge nouvelle, celle de l'espérance dans l'avenir et de foi dans le destin de notre Pays.

La cérémonie du Ravivage

Depuis le 11 novembre 1923, tous les soirs, à 18h30, la Flamme est ravivée par des représentants d'Associations selon un planning établi par le Comité de la Flamme.

Un cérémonial précis est observé. Chaque jour, au moins deux membres du Comité, des Commissaires, sont désignés pour accueillir les Associations et ordonnancer la cérémonie. Les Associations se réunissent soit au carrefour Champs Elysées/Balzac, soit en haut des Champs Elysées ou encore directement sur le terre-plein de l'Arc lorsqu'elles sont peu nombreuses.

Elles sont alors conduites, en défilant jusque sous l'Arc de Triomphe, porteurs de gerbes en tête, suivis des porte-drapeaux et des membres de l'association, empruntant l'allée centrale dans l'axe des Champs Elysées. Les participants prennent place de part et d'autre de la Dalle Sacrée et les porte-drapeaux sont disposés en cercle sur la face ouest de la Dalle. Auparavant, le Commissaire et le Gardien de service ont fait mettre en place le drapeau de "La Flamme", le clairon et le tambour de la Garde Républicaine. Enfin, le Commissaire de la Flamme et les Présidents d'Associations rejoignent la Dalle, leur remontée est accompagnée par la sonnerie "LA FLAMME". Les délégations sont alors invitées à déposer leur gerbe, puis en se plaçant à hauteur de la Flamme, le Commissaire transmet au président le glaive en l'invitant à faire le geste de ravivage.

La sonnerie "Aux Morts" retentit, les drapeaux s'inclinent, une minute de silence est observée. Lorsqu'une musique militaire (ou autre) est présente, la sonnerie "Aux Morts" est suivie du refrain de la Marseillaise. Le président accompagné des autorités présentes vont ensemble signer le Livre d'Or, puis dans un geste fraternel, saluer les porte-drapeaux, les Commissaires de la Flamme présents, les membres des Associations et les invités alignés le long de la Dalle. Tous se retrouvent au "pied" de la Tombe et les musiciens jouent l'hymne "Honneur au Soldat Inconnu". Ils sont ensuite raccompagnés aux chaînes par le Commissaire de service alors que la musique sonne "La Flamme". Ce rituel est le même lorsque le Général, Président de "La Flamme sous l'Arc de Triomphe" est présent. Les délégations sont alors invitées à signer le Livre d'Or.


Arc de Triomphe
Place de l'étoile 75008 Paris
Accès Métro Charles de Gaulle-Etoile (1, 2, 6)
RER A Charles de Gaulle-Etoile

 

Calendrier du ravivage de la Flamme

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

1 place de l'étoile 75008
Paris
01 55 37 73 77

Tarifs

Plein tarif : 9,50 €Tarif réduit : 6 €Groupe adultes : 7,50 € (à partir de 20 personnes)Groupes scolaires : 30 € (20 € pour les ZEP) . 35 élèves maximum. Gratuit : Moins de 18 ans (en famille et hors groupes scolaires) 18-25 ans (ressortissants des 27 pays de l’Union Européenne et résidents réguliers non-européens sur le territoire français)Personne handicapée et son accompagnateur Demandeur d’emploi

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er avril au 30 septembre, 10h à 23h Du 1er octobre au 31 mars, 10h à 22h30

Fermetures annuelles

1er janvier, 1er mai, 8 mai (matin), 14 juillet (matin), 11 novembre (matin), 25 décembre

Musée Mémorial des Finistériens

Partager :

Un char Churchill dans le Fort Montbarey. Source : GNU Free Documentation License

Achevé en 1784, le fort Montbarey a été construit pour participer à la défense de l'accès de Brest aux anglais par l'intérieur des terres.

C'est de Brest que partent les escadres pour soutenir les Américains durant la guerre d'indépendance. Louis XVI qui veut faire de ce port une forteresse imprenable, décide de compléter les fortifications de Vauban par la construction d'une ligne de défense à l'Ouest de la ville. Elle est constituée de cinq forts détachés.

Le plus important, le fort Montbarey, a été conçu pour soutenir un siège de trois semaines avec 500 à 600 soldats. Sa construction dure de 1777 à 1784. Achevé après la guerre d'Indépendance américaine, il n'aura eu qu'un rôle dissuasif. La Marine Française l'a mis à la disposition de l'association du Mémorial en 1984 afin qu'y soit racontée l'histoire du Finistère durant la Seconde Guerre mondiale.

Le musée occupe une partie des 3 hectares et comporte :

5 salles principales :

  • Alvéole I : Logement pour 100 soldats. Salle de projection de la vidéo "Brest en guerre" pendant la Seconde Guerre mondiale.
  • Alvéole II : Atelier d'artillerie servant aussi au logement de 50 soldats en soupente. L'exposition "Les vieilles coques dans la tourmente" retrace les évasions vers la Grande-Bretagne par bateau, suite à l'appel du 18 juin 1940.
  • Alvéole III : Hall d'honneur : Cartes retraçant l'évolution du conflit de 1933 à 1945. Décorations et villes médaillées du Finistère. Maquette du Fort à sa conception. Moteur du char Churchill. Carte retraçant l'avancée américaine vers Brest. Crypte du Souvenir. Galerie des Finistériens "Morts pour la France" et des Alliés morts au combat.
  • Alvéole IV : Atelier d'artillerie avec logement pour 50 soldats. On peut y voir des maquettes et des véhicules ainsi que l'exposition "Brest en guerre"
  • Alvéole V : Logement pour 100 soldats. Exposition : 1re armée française et débarquement en Provence.

Arrondissement Nord - Pharmacie qui servait aussi au logement des chirurgiens et de l'aumônier. Avec l'infirmerie, elle abrite une exposition de 1940. - Infirmerie. C'est la première fois qu'on prévoyait, dès la conception du Fort, un endroit pour isoler les malades et les blessés - Salle de La Résistance. - Salle de la Déportation. Il est important qu'elle soit vue par les jeunes générations, mais il est déconseillé d'y emmener des enfants trop jeunes.

Arrondissement Sud : - Magasin aux farines avec logement des commis aux vivres en soupente. Durant la Seconde Guerre mondiale il servit de mess pour des officiers allemands. C'est eux qui ont dessiné l'aigle, les têtes de chevaux et inscrit les devises. Au fond à droite : "La fidélité est l'essence de l'honneur". C'est une parole de Bismark. A droite en entrant: "Le combat nous mène à la victoire". A gauche : "L'Allemagne vivra même si nous devons mourir". Une exposition revient sur l'engagement des aviateurs finistériens dans les Forces Françaises Libres.

- Boulangerie : Le four prévu pour cuire 300 pains par jour est toujours en état de fonctionnement. Le crochet servait à accrocher les sacs de farine pour pouvoir les déverser sur une table. Dans la muraille un conduit amenait l'eau nécessaire aux travaux de boulangerie. Expositions : «La guerre d'Indépendance américaine». - «Les théâtres d'opérations extérieurs». (France Libre).

- Salle d'intendance. A droite en entrant la réserve de bois. A gauche l'arrière du four. Au fond, il y avait un petit puits duquel on prenait l'eau pour alimenter la fontaine qui aboutit dans la boulangerie. - Magasin aux vins.
Wagon de la déportation : C'est dans des wagons de ce type que les déportés étaient emmenés dans les camps . le voyage durait environ quinze jours avec 100 à 120 voire 150 personnes à l'intérieur. Il est consacré aux cheminots en guerre et aux déportés finistériens.

Blockhaus : Construit en 1953 par la Marine Française, il abritait un poste de commandement Radar durant la guerre froide. Salle 1 : La présence de la Kriegsmarine à Brest notamment le Scharnhorst, le Gnelsnau et la base sous-marine. Salle 2 : Munitions retrouvées dans la région.

Puits : Alimenté par une source, il contient 4 000 litres d'eau. Du 12 au 16 septembre 1944, il servit de poste de commandement improvisé aux soldats d'un bataillon du 2e régiment d'infanterie parachutiste retranchés dans le fort. Pour délivrer le fort, les Américains durent faire appel aux Anglais armés de chars lance-flammes du type Churchill Crocodile dont on peut voir un modèle d'époque à l'entrée de la cour.

Véhicules : Ils sont tous d'époque. A l'exception du char ils sont tous en état de fonctionner. Pour la plupart ils ont participé au débarquement de Normandie (étoile peinte sur le véhicule). Ils sont exposés au fort pour rendre hommage à l'action des Alliés qui a permis la libération de la France.

 

Musée Mémorial des Finistériens

Fort de Montbarey – Allée Bir-Hakeim

BP 53111 - 29231 Brest cedex 3

Tél. : 02 98 05 39 46        @mail : fort.montbarey@free.fr

 

Visites :

Le mardi, mercredi, jeudi et vendredi de 14h à 17h (jusqu’à 18h en été)

Le dimanche de 14h à 17h (jusqu’à 18h en été)

Groupes (≥ 10 pers.) : visites guidées sur rendez-vous . autres jours/horaires possibles.

 

Boutiques (livres, documents sur la Seconde Guerre mondiale).

Parking à l'intérieur du fort pour environ 40 voitures

 

Tarifs :

Adulte : 5 €

Anciens Combattants (1) : 3 €

Enfants de 9 ans et plus, étudiants (1) : 3 €

Enfants de moins de 9 ans : gratuit

Gratuité pour les personnes adhérant à l’association Mémorial (25 €/an)

Forfait scolaire : 25 € par classe

Tarif pour groupe supérieur à 10 visiteurs avec visite guidée

(1) sur présentation de la carte correspondante

 

Accès : Rocade Ouest de Brest Prendre la Direction Le Conquet,

dans un grand rond-point, le musée est clairement signalé.

 

Quizz : Forts et citadelles

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Fort de Montbarey – Allée Bir-Hakeim - 29231
Brest cedex 3
02 98 05 39 46

Le monument national de la gendarmerie

Partager :

Vue de nuit. © J.-P. Le Padellec - Détails © C. Caudron

Ce monument est érigé en 1935, en hommage à l'action des gendarmes.

En 1935, afin de rendre hommage à l'action des gendarmes, militaires et personnalités publiques se sont associés pour étudier et proposer l'érection d'un monument.

Après avoir collecté les fonds nécessaires à la réalisation de ce projet et obtenu la cession gratuite d'un terrain sur la commune de Versailles, un concours d'architecte a été organisé et remporté par MM.Nicod et Auzelle. La statue a été réalisée par M.Rispal. Les travaux prirent fin en novembre 1941. Les circonstances ne permirent cependant l'inauguration officielle du monument qu'en 1946.

Le monument érigé à Versailles en l'honneur de la Gendarmerie comporte une majestueuse statue centrale, encadrée de deux pylônes carrés massifs, de 12 mètres de hauteur et de 3 mètres de côté, assez espacés pour ne pas masquer la façade de l'église Saint Antoine de Padoue qui le domine à l'horizon.

Autour de ces pylônes sont harmonieusement disposés des groupes qui résument l'histoire même de la Gendarmerie française.

La grande statue de 4 mètres de hauteur, d'une magnifique allure, symbolise la Force au service de la Loi. Elle s'appuie de la main droite sur un bouclier, évoquant ainsi la protection que la Gendarmerie, au service de l'Ordre et de la Justice, étend sur le pays et sur les citoyens. L'autre bras présente un puissant geste de volonté traduisant l'énergie avec laquelle les vaillants soldats de l'arme d'élite accomplissent leur devoir.

Chacun des groupes représente des gendarmes de notre époque, accompagnés d'ancêtres dans l'arme, ayant appartenu à d'autres moments de l'histoire : Louis XV, Révolution, Premier Empire, Conquête de l'Algérie. Guerre de 1914, Chars d'assaut, gendarmes et gardes contemporains.

Enfin, sur les faces latérales, à gauche, un gendarme à cheval de 1880 et à droite, un garde républicain à cheval de 1936.

Les uniformes, minutieusement exacts ont été reconstitués d'après les costumes du musée de l'armée et les données du chef d'escadron de gendarmerie Bucquoy. docteur ès-lettres, directeur de la revue " Le Passepoil ", et spécialiste de l'étude des uniformes militaires de l'Europe.

Aux pieds de la statue, un hypogée couronné d'un bouclier de bronze doit recueillir les cendres de Le Gallois de Fougières, prévost des maréchaux de France, tué à la bataille d'Azincourt (1415) et inhumé, depuis lors, à proximité du terrain de la lutte, dans l'église d Auchy-Ies-Hesdin (Pas-de-Calais).

Le monument se situe à Versailles Place de la loi 78000 Versailles

 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Place de la loi 78000
Versailles

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Fort de Mutzig

Partager :

©Association Fort de Mutzig

Construit de 1893 à 1918 sur ordre de Guillaume II, empereur d’Allemagne, la Feste Kaiser Wilhelm II, «Fort de Mutzig», est la première fortification allemande bétonnée, cuirassée et électrifiée. Elle est en 1914 avec ses 22 tourelles d’artillerie et sa garnison de 7 000 hommes la plus puissante fortification en Europe. Elle constitue aujourd’hui un pôle touristique de tout premier plan en Alsace.

La mission de la Feste Kaiser Wilhelm II construite de 1893 à 1916 consistait à empêcher toute offensive française par la plaine du Rhin sur les arrières des forces engagées en Belgique. Elle est la première construction fortifiée après l’invention de la mélinite, explosif capable de détruire les structures maçonnées traditionnelles des forts.

  • Une révolution technologique :

Les ingénieurs allemands vont construire à Mutzig les premiers ouvrages intégrant de nouvelles technologies et de nouveaux concepts qui vont révolutionner la fortification :

Le béton : Premier ouvrage entièrement bétonné.
Le cuirassement : Première fortification cuirassée.
L’électricité : Premier fort doté d’une centrale électrique destinée à produire le courant pour la ventilation, l’éclairage, les pompes, etc.
La fortification éclatée : Première fortification éclatée appelée « Feste », architecture inventée et mise au point vers 1897 au Fort de Mutzig.

  • Une fortification expérimentale :

Le fort de Mutzig est caractérisé par la très grande diversité des différents ouvrages réalisés, prototypes, versions expérimentales, équipements en cours de test, etc.

La liste des ouvrages et équipements installés pour la première fois dans une fortification est éloquente : au moins 3 générations d’abris d’infanterie, 3 types de batteries, 3 modèles d’observatoires cuirassés, 2 types de périscopes.

Le Fort de Mutzig occupe une surface de 254 Ha, 40 000 m² souterrain pouvant accueillir près de 7000 hommes, il est doté de 22 tourelles pour des canons de 10 cm et de 15 cm avec une puissance feu de plus de 6,5 tonnes d’obus à la minute.

  • Une fortification efficace :

Par sa simple présence, la Feste Kaiser Wilhelm II a empêché toute opération militaire d’envergure dans la vallée du Rhin. Elle démontrera son efficacité le 18 août 1914 par un tir de 291 obus. Elle passera, intacte, sous la responsabilité de l’armée française qui la maintiendra pour finalement lui assigner le rôle de PC arrière de la défense du Rhin en 1939. En juin 1940, le fort est évacué par les troupes françaises et réoccupé sans combat, mais avec un bombardement des troupes allemandes par la Luftwaffe qui causera perte de plus de 80 soldats. Enfin, la petite garnison résiduelle chargé de défendre le fort en novembre 1944 se rendra finalement le 5 décembre 1944 à court de vivres et de munitions.

  • Un site d’histoire et un lieu touristique majeur

La partie aujourd’hui ouverte à la visite du Fort de Mutzig expose l’ensemble des équipements d’origine restauré ou mis en valeur avec des panneaux explicatifs, des maquettes et de nombreux objets d’origines. Les visites donnent une vision synthétique du contexte géopolitique et stratégique de l’Europe ainsi que de la révolution technique et industrielle. Nous proposons à nos visiteurs de redécouvrir notre histoire avec une perspective d’européen, sans a priori, les histoires nationales n’étant que des éléments d’une histoire européenne.

 


 

 

Quiz : Forts et citadelles

 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Rue du Camp 67190
Dinsheim-sur-Bruche
06 08 84 17 42

Tarifs

Groupes scolaires = élèves, étudiants : 7 €, gratuité pour les encadrants - Groupes adultes : 14 € / Visite libre = Adultes : 12 €, jeunes de 6 à 16 ans : 7 €, moins de 6 ans : gratuit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Horaires variables selon la saison, consulter le site Internet. Les horaires des visites guidées sont fixés d’un commun accord.

Site Web : www.fort-mutzig.eu
Courriel : resa@fort-mutzig.eu

Mémorial des batailles de la Marne, Dormans

Partager :

Mémorial des batailles de la Marne. Source : GNU Free Documentation License

- Site officiel -

Construit de 1921 à 1931, le Mémorial de Dormans commémore les victoires de la Marne de 1914 et 1918.

Le Mémorial est situé sur la rive gauche de la Marne, sur un coteau dominant la rivière et la ville de Dormans. Lorsque naît le projet de construire un grand monument pour l'ensemble des combats de la Marne, c'est en effet ce site qui est choisi par le maréchal Foch comme lieu synthétique des deux batailles. La réalisation de l'édifice a été possible grâce à une association créée en 1919 par Mme de la Rochefoucauld et dirigée par le cardinal de Reims et l'évêque de Châlons. Un vaste parc avec château est acquis et le 18 juillet 1920 est posée la première pierre de la chapelle. Les travaux, qui durent de 1921 à 1931, sont financés grâce à de nombreux dons, en particulier ceux de la souscription nationale de 1929 dite "journée des quatre monuments" (l'association, devenue oeuvre, est reconnue d'utilité publique par décret présidentiel du 20 mai 1932).

L'imposant ensemble est dû aux architectes Marcel et Closson. Un escalier monumental mène à un grand parvis où se trouvent un cadran solaire et la table d'orientation qui indique les noms des villages de la vallée de la Marne où s'est déroulée la bataille de 1918. Le parvis donne lui-même accès à une crypte que domine l'église surmontée d'un clocher et de deux clochetons.

L'intérieur de la chapelle est entièrement dédié à la gloire "des soldats, de l'armée et de la patrie".

Le vitrail du choeur représente le Christ accueillant un soldat symbolisant tous les morts de la Grande Guerre, qui lui est présenté par Jeanne d'Arc et Saint Michel. De chaque côté, des anges intercèdent en sa faveur.

Les vitraux latéraux dans le transept (du maître Lorin, de Chartres) représentent les saints patrons des différentes armes. Les quatre colonnes qui reposent sur les assises voûtées de la crypte sont ornées de sculptures sur le thème des quatre grandes invasions de la France par les Huns, les Arabes, les Anglais, les Allemands, à chaque fois contenues (champs catalauniques en 451, Poitiers en 732, Orléans en 1429, Dormans en 1914-1918).

La tour, haute de 52 m, contient plusieurs cloches dont une de 304 kg. A côté de la chapelle se trouve un cloître. D'aspect austère avec ses arcades en arc brisé, il part latéralement rejoindre un bâtiment funéraire, où se trouve l'ossuaire, près d'une tour-lanterne des morts. A l'entrée de celui-ci figure, en médaillon, les effigies des maréchaux Foch et Joffre, les deux vainqueurs des batailles de la Marne, et, gravés dans des plaques murales, on peut lire les noms de l'ensemble des corps d'armées engagés dans les combats.

A l'intérieur de l'ossuaire, dans 130 cercueils, reposent les restes mortels de 1 332 soldats français de 1914-1918, dont 11 seulement sont identifiés. Dans cette même chambre funéraire se trouvent également deux urnes : la première contient de la terre provenant d'un cimetière d'Italie où sont enterrés des soldats des Forces Françaises Libres tués lors des combats de 1943-1944 à Monte Cassino . l'autre renferme des cendre de déportés rapportées de Dachau en 1948.

Depuis 1993, tous les ans, lors de la commémoration du 11 novembre, une cérémonie officielle se déroule à l'ossuaire pour le dépôt par un officier supérieur délégué de l'Elysée, d'une gerbe offerte par le Président de la République.

 

Horaires d'ouverture

Du 1er avril au 11 novembre tous les jours de 14h à 18h et le dimanche de 10h à 12h et de 14h à 18h.

 

Contacts 

Office de tourisme de Dormans Château de Dormans - 51700 DORMANS
Tél. : 03.26.53.35.86

Secrétariat du Mémorial Secrétariat : 03.26.57.77.87

Mémorial : 03.26.59.14.18

 

Site du 90e anniversaire des batailles de la Marne

Office de tourisme de Dormans

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

avenue des victoires 51700
Dormans
03.26.59.14.18

Tarifs

Visite guidée : 2 € Visite libre gratuite

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er avril au 11 novembre, tous les après-midi, de 14h30 à 18h, le dimanche, de 10h à 12h.

Fermetures annuelles

Fermé de décembre à mars

Le fort Médoc

Partager :

Fort Médoc. Photo : ©hubert sion. Source : http://www.tourisme-gironde.fr/

Construit à la demande de Louis XIV en 1689, le fort Médoc offre l'aspect classique d'une fortification de type Vauban, avec ses remparts gazonnés, ses fossés et ses larges espaces découverts...

La décision de construire le fort Médoc a été prise par Louis XIV en 1689. Les travaux commencés en 1690 sont suffisamment avancés en 1691 pour permettre l'installation d'une première garnison, avant même l'achèvement de l'ouvrage.

Le fort Médoc offre l'aspect classique d'une fortification de type Vauban, avec ses remparts gazonnés, ses fossés, et ses larges espaces découverts en avant de l'ouvrage. De forme grossièrement rectangulaire, il est flanqué aux quatre angles de bastions réunis par des courtines. Les fossés communiquent avec la Gironde par un système d'écluses qui permettent de les maintenir en eau quelle que soit la marée.

Après avoir traversé la demi-lune royale qui précède les bâtiments et les fossés, le visiteur pénètre le coeur de l'ouvrage par la porte royale, dont le fronton s'orne d'un soleil, emblème de Louis XIV. Le couloir voûté sous le bâtiment central est fermé par une porte de bois à croisillons, et par une herse, aujourd'hui disparue. Des casemates latérales percées de meurtrières assurent la défense du passage. Le bâtiment central, corps de garde royal, abritait à l'origine le major de la garnison au premier étage, et était composé de salles d'armes au rez-de-chaussée, et de belles salles voûtées en sous-sol.

La vaste esplanade intérieure était bordée de deux casernes à un seul niveau, pouvant loger jusqu'à trois cents hommes. De ces bâtiments qui n'ont jamais accueilli plus d'une centaine de personnes, il ne reste aujourd'hui que les sols, quelques pans de murs, et une cheminée.

Le corps de garde dominant les bastions, la citerne d'eau douce, la chapelle, et le magasin à poudre peuvent par contre toujours être admirés. Dès 1700, l'utilité défensive de cet ouvrage jugé peu opérationnel est contestée par les ingénieurs militaires puis l'intendant Tourny : la terre soutenant les bastions et courtines se révèle trop fragile pour consolider les défenses du fort, les marécages du site entraînent de nombreuses épidémies au sein de la troupe qui doit être relevée trop régulièrement, et surtout les navires empruntent plus facilement la passe de Blaye que la passe du Médoc, peu profonde.

Jouant un rôle négligeable dans la défense de l'estuaire de la Gironde, le fort Médoc ne connaît pas l'épreuve du feu. Pourvu d'une garnison jusqu'en 1916, il devient propriété de la commune de Cussac-Fort-Médoc en 1930. Aujourd'hui, la municipalité gère le site en liaison avec l'association des amis du fort Médoc. L'ouvrage bénéficie actuellement d'un ambitieux programme de restauration, et accueille depuis de nombreuses années des manifestations culturelles variées en saison.

 

Le Fort Médoc

Mairie de Cussac-Fort-Médoc

34 Avenue du Haut-Médoc 33640 Cussac-Fort-Médoc

tél. 05.57.88.85.00

fax. 05.57.88.85.15

 

Visites

L'ouvrage est ouvert à la visite tous les jours en saison.

Renseignements auprès de la mairie de Cussac-Fort-Médoc

 

Accès A 40 km de Bordeaux via Blanquefort et Margaux, par la D 2.

 

Amis du Fort-Médoc

 

Quizz : Forts et citadelles

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Avenue du fort Médoc 33640
Cussac-Fort-Médoc

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert à la visite tous les jours en saison

Base sous-marine de Saint-Nazaire

Partager :

Base sous-marine. Source : http://kordouane.centerblog.net/

La position stratégique de Saint-Nazaire a amené les Allemands à y construire durant la seconde guerre mondiale une base sous marine d'une importance exceptionnelle.

La construction de cette base débuta au début de l'année 1941.

Longue de 300 mètres sur 150 mètres de large, sa construction a nécessité environ 450.000 mètres cubes de béton.

Elle possédait 14 alvéoles : 8 permettant des réparations et 6 plus larges pour que les sous-marins puissent rester à flot.

Elle accueillit deux flottes d'U-Boat. Elle s'étendait sur un ensemble d'une superficie totale de 4 hectares et la dalle supérieure de l'ouvrage était d'une épaisseur de 4 mètres.

L'importance de cette construction et les caractéristiques du port de Saint-Nazaire, qui était l'un des seuls de l'Atlantique à pouvoir accueillir les grands cuirassés, ont obligé les Alliés à effectuer des bombardements particulièrement intenses.

De même en 1942 un raid de commandos britanniques tenta d'endommager la base. La population civile a énormément souffert de cette politique des Alliés puisque la ville fut détruite à 80 %.

La garnison allemande, forte de 24 000 défenseurs, résista jusqu'au bout faisant de Saint-Nazaire l'une des poches de l'Atlantique qui ne capitula que le 11 mai 1945.

Depuis lors, l'installation de cette gigantesque masse bétonnée a constitué l'un des enjeux majeurs de la reconstruction et du développement de la ville . la base existe toujours et domine le port et l'estuaire . des équipements touristiques y ont été installés, notamment le Centre International des Paquebots, la visite du sous-marin Espadon et un écomusée afin de redonner vie à ce lieu de mémoire. La terrasse accessible au public permet une vue panoramique de l'ensemble de la ville.

 

Base sous-marine de Saint-Nazaire

Boulevard de la Légion d'Honneur - 44600 Saint-Nazaire

 

Ville de Saint-Nazaire

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Boulevard de la Légion d'Honneur - 44600
Saint-Nazaire

Tarifs

Tarif adulte: 7 € Enfant (de 4 - 17 ans) : 3,50 € Gratuit : Enfant (- de 4 ans)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Mi-juillet à fin août

Place forte de Longwy

Partager :

Longwy. Porte de France. Source : © Initsogan- License Creative Commons - Libre de droit

Après la signature du traité de Nimègue, Louis XIV décide d'établir une place forte à Longwy...

Après la signature du traité de Nimègue, pour tenir en respect la garnison espagnole de Luxembourg et fermer le débouché des Ardennes entre la Meuse et la Moselle, Louis XIV décide d'établir une place forte à Longwy. Il fit détruire le vieux château et l'ancien Longwy-Haut médiéval afin de construire la "ville neuve" un peu plus au nord, au bord du plateau qui domine la vallée de la Chiers et la ville basse. La construction débute en 1679. Parmi les 160 villes fortifiées sur lesquelles Vauban a travaillé, Longwy a une place tout à fait originale : elle fait partie des neuf villes que Vauban a construites "ex nihilo" (à partir de rien) et qui traduisent le mieux sa conception de la ville idéale.

La forteresse fut construite selon un plan en étoile à six bastions. Elle était équipée de toutes les commodités pour une place de guerre : une vaste église, un grand arsenal, onze corps de caserne et cinq puits. La ville étant entourée de remparts, on y pénétrait par deux portes : la Porte de Bourgogne (détruite en 1914) et la Porte de France construites symétriquement au nord et au sud par rapport à la place d'armes (aujourd'hui appelée place Darche, du nom du colonel qui a défendu la place de Longwy en 1914) qui occupait le centre de l'hexagone.

Longwy a subi quatre sièges dont celui de 1914 qui a causé le plus de dégâts. La partie nord-ouest a été complètement détruite. Les bâtiments entourant la place Darche ont été également mis à l'épreuve : le 3ème étage de la tour de l'église Saint Dagobert est tombé en 1871, le palais du gouverneur a été détruit au même siège, l'intérieur de l'hôtel de ville a été bombardé en 1914... Malgré tout certains ont résisté et font aujourd'hui partie des Monuments Historiques : le Puits de Siège, la Porte de France (finement décorée pour la venue du Roi) et d'autres sont réaffectés : la caserne Ordener, la manutention militaire...

Aujourd'hui vous pouvez visiter ces vestiges lors de visites guidées. De nombreux ouvrages relatent l'histoire de Longwy.

 

Place forte de Longwy

Office de Tourisme :

Place Darche 54400 Longwy-Haut

Tél. : 03 82 24 27 17 - 03 82 24 94 54

Fax : 03 82 24 77 75

e-mail : ot-longwy@wanadoo.fr

 

Quizz : Forts et citadelles

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Place Darche 54400
Longwy
03 82 24 27 17

Tarifs

Adulte : 3 € Enfant : gratuit Groupe : 2 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visite guidée de mai à Octobre, le mercredi et le vendredi à 15h et le dimanche et jours fériés à 14h30

Le fort Royal de l'île Sainte-Marguerite

Partager :

Le fort Royal de l'île Sainte-Marguerite. Source : ECPAD

Situé dans la baie de Cannes, le fort royal, prison d'Etat, a accueilli la Masque de fer de 1687 à 1688 puis, après la guerre de 1870, le maréchal Bazaine.

Au sud-est de la Croisette, l'archipel des îles de Lérins sépare le golfe de Napoule à l'ouest du golfe de Jouan à l'est. Il est composé de quatre îles : deux grandes (Sainte-Marguerite et Saint-Honorat) et deux petites (îlot de la Tradelière et îlot Saint-Féréol).

L'île Sainte-Marguerite est la plus proche de Cannes, à 700 mètres de la pointe du Palm-Beach, et la plus étendue, sur plus de 160 hectares. L'île doit son nom à une chapelle élevée sur son territoire en honneur de la martyre d'Antioche, dans les premiers siècles du christianisme.

Après l'occupation de l'île par les Romains, dont les traces subsistent encore de nos jours, Sainte-Marguerite appartient pendant de nombreux siècles aux moines de Lérins. En 1617, le Duc de Guise charge Jean de Bellon de réaliser la construction d'un fort destiné à verrouiller l'accès à Cannes. Édifié de 1624 à 1627 sur l'emplacement de vestiges datant de l'antiquité romaine, il ne s'agit alors qu'une modeste maison fortifiée.

Ce petit ouvrage est agrandi et renforcé par les Espagnols qui occupent les îles de Lérins à partir de 1635. Deux bastions et les premiers casernements sont ajoutés à l'ouvrage existant.

Disposant d'une garnison d'environ 800 hommes sur l'île Sainte-Marguerite, les troupes espagnoles sont confrontées à la question vitale du ravitaillement en eau potable et imaginent un système de récupération d'eau de pluie qui vient alimenter un grand puits édifié au-dessus d'imposantes citernes. On peut encore observer aujourd'hui les quatre bassins de décantation où l'eau était purifiée, avant de remplir une des deux citernes placées sous le puits.

En 1637, les Français reprennent les îles de Lérins, et baptisent la citadelle du nom de fort Royal. L'ouvrage est alors considérablement renforcé : les fossés sont approfondis, les courtines surélevées, et deux demi-lunes sont désormais reliées au fort par des passerelles surélevées, disparues depuis. Le gouverneur royal Guitaut fait également construire une tenaille, bastion bas placé à l'avant des portes d'accès du fort, qui porte aujourd'hui son nom.

A la fin du XVIIème siècle, le commissaire général aux fortifications de Louis XIV inspecte en personne le fort, et donne des instructions pour renforcer la place. Les travaux effectués à la suite du déplacement de Vauban donnent au fort l'essentiel de la physionomie qu'on lui connaît de nos jours. A

26 mètres d'altitude, l'ouvrage surplombe une falaise rocheuse sur la côte nord de l'île Sainte-Marguerite, face au cap Croisette. Il s'agit d'un petit fort de forme pentagonale, flanqué de quatre bastions en ses points faibles, côté terre. Côté mer, les remparts en pierre de l'ouvrage sont appuyés sur un remblai de terre, et remarquablement intégrés à la falaise abrupte. 

A l'intérieur de l'enceinte, subsistent encore aujourd'hui une chapelle, et plusieurs hangars affectés à l'hébergement des troupes et aux magasins d'artillerie. Parmi ceux-ci, on trouve l'imposant bâtiment que constitue la poudrière, cernée par les murs du bastion royal au sud du fort, sans doute dans le but de réduire les conséquences d'une explosion accidentelle. Par la suite, l'ouvrage fait l'objet d'aménagements mineurs. Ainsi, un sémaphore est construit en 1862, par surélévation d'une ancienne tour du fort.

Plus tard, lors de l'occupation par les troupes allemandes durant le second conflit mondial, un poste de surveillance est aménagé sur une avancée triangulaire du fort.

Aujourd'hui, plusieurs bâtiments sont en ruine, et une végétation envahissante conquiert peu à peu les demi-lunes et les remparts.

Cependant, les chantiers de jeunes Provence-Alpes-Côte-d'Azur participent à la rénovation du fort depuis plus de trente ans. Sécurisation des remparts, réfection de bâtiments, de nombreuses restaurations sont effectuées de manière à favoriser l'accès à la visite de cet ouvrage unique sur le littoral cannois.

Les premières cellules sont aménagées dans le château du gouverneur à partir de 1637. Mais c'est en 1685, à l'heure où le fort Royal accueille une importante garnison, que l'ouvrage est voué définitivement et à titre principal à servir de prison d'État. Ainsi, en 1687, le gouverneur Saint-Mars, sur ordre de Louis XIV, fait construire un bâtiment parallélépipédique de pierre à l'intérieur de l'enceinte, au sein duquel sont bientôt aménagées plusieurs cellules. Parmi les prisonniers enfermés au sein du fort, on compte notamment :

- Le célèbre, mais néanmoins non identifié, Masque de Fer, détenu pendant 11 ans de 1687 à 1698 .

- Six pasteurs protestants, enfermés après la révocation de l'Édit de Nantes, de 1689 jusqu'à leur mort en 1713 .

- Jean-Baptiste Suard, futur secrétaire perpétuel de l'Académie française, incarcéré de 1751 à 1753 .

- La Smala d'Abd el-Kader, à partir de 1843 .

- 600 prisonniers autrichiens, détenus en 1859 après la bataille de Montebello .

- Le maréchal Bazaine, seul prisonnier à s'être échappé du fort Royal, après une évasion en 1873 que la légende qualifie de rocambolesque et dont une terrasse du fort porte aujourd'hui le nom.

Le fort Royal possède également un lieu de détention plus modeste, réservé aux soldats.

 

Le Musée de la Mer, installé au coeur du fort, permet au visiteur de découvrir certaines des cellules, dont celle du Masque de Fer, ainsi que celles occupées par les pasteurs protestants, auxquelles un mémorial rend aujourd'hui hommage.

Si le Musée de la Mer permet de découvrir l'intérieur de l'enceinte du fort Royal et ses sombres cellules, il dispose également d'un second espace muséographique, rassemblant une importante collection d'archéologie sous-marine et terrestre. Au coeur des anciennes citernes romaines et de salles récemment restaurées, le musée expose des épaves de bateaux échoués au large des îles de Lérins. Le visiteur y découvre également une maquette reconstituant le système hydrologique des citernes romaines, une collection de décors peints datant de l'Antiquité, et une salle d'aquariums animée par le centre permanent d'initiatives pour l'environnement présentant la faune et la flore sous-marine de la Méditerranée.

Installé au sein du fort, un centre d'animation et d'hébergement dispose de structures d'accueil permettant de recevoir des publics variés dans le cadre de différents types de séjours : classes de découverte et stages sportifs ou culturels pour les scolaires, accueil d'associations ou de comités d'entreprise, organisation de séminaires...

Enfin, si l'île Sainte-Marguerite accueille environ un demi-million de visiteurs par an, c'est aussi parce qu'elle offre un patrimoine naturel exceptionnel. L'île est parcourue de long en large par des chemins forestiers, le chemin de ceinture permettant d'en faire le tour à proximité des fonds marins limpides. Un parcours itinérant botanique permet, grâce à sa signalisation, de repérer de nombreuses essences d'arbres et de plantes maritimes. À l'ouest de l'île, l'étang des Batéguiers offre un abri à de nombreux oiseaux migrateurs que l'on peut observer tout au long de l'année. Ses 150 hectares de forêts peuplées de pins et d'eucalyptus font de l'île Sainte-Marguerite un cadre unique de calmes promenades sur le littoral des Alpes-Maritimes. 

L'office national des forêts assure la protection des peuplements forestiers remarquables de l'île et accueille le public en lui proposant des activités de découverte de ce riche milieu naturel. Sur l'île Saint-Honorat L'île Saint-Honorat possède plusieurs chapelles, érigées très tôt pour accueillir les pèlerins. Si l'une d'entre elles est en ruines aujourd'hui, les six autres ont été restaurées au XVIIe siècle, ou plus récemment à l'aide des plans originaux. À l'extrémité de l'île se trouve un four à boulets, utilisé par l'artillerie du Premier Empire pour faire rougir les projectiles chargés d'incendier les bateaux en bois menaçant les côtes. 

L'île abrite également l'abbaye de Lérins qui regroupe une communauté d'environ trente moines de diverses nationalités, cultivant la lavande et exploitant la vigne. Joyau de l'architecture féodale en terre de Provence, le monastère fortifié a été construit du XIe au XIVe siècle et est ouvert à la visite. L'abbaye produit une liqueur élaborée à partir d'une trentaine de plantes aromatiques dont la recette reste secrète, et la consommation nécessairement modérée.


Office du Tourisme de Cannes 


Esplanade Georges Pompidou BP 272 06403 Cannes Cedex 


Tél. 04.92.99.84.22

Fax 04.92.99.84.23

e-mail : tourisme@semec.com

 

Le Musée de la Mer 

Ouvert tous les jours, sauf le lundi et certains jours fériés.

Fermeture annuelle courant novembre. 

Le musée est gratuit le premier dimanche de chaque mois, et de manière permanente pour les moins de 18 ans, et les étudiants de moins de 26 ans. Des visites commentées gratuites peuvent être organisées sur rendez-vous. 

 

Fort de l'île Sainte-Marguerite

Tél. 04.93.38.55.26 


Accès par la mer depuis Cannes.

De nombreuses compagnies de transport maritime sont implantées sur le quai des îles, à l'extrémité du parking Laubeuf. Les liaisons vers les îles de Lérins sont assurées toute l'année (compter environ vingt minutes de traversée pour atteindre l'île Sainte-Marguerite).

 

Site de l'Office du Tourisme de Cannes

 

Quizz : Forts et citadelles

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

06150
Cannes
04 93 38 55 26

Tarifs

Plein tarif: 6 €Tarif réduit: 3 €Gratuit : Gratuit le 1er dimanche de chaque mois de novembre à mars inclus, moins de 18 ans, et étudiants jusqu’à 26 ans.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

De octobre à mars: 10h30-13h15 / 14h15-16h45De avril à mai: 10h30-13h15 / 14h15-17h45De juin à septembre: 10h-17h45

Fermetures annuelles

Fermé tous les lundis de octobre à mars, le 1er janvier, le 1er mai, les 1er et 11 novembre et le 25 décembre

Courriel : tourisme@semec.com

Le fort Suchet, dit du Barbonnet

Partager :

Le fort Suchet et ouvrage du Barbonnet. Source : ECPAD

Le fort Suchet, dit également du Barbonnet, fait partie de l'ensemble des fortifications pour contrer un éventuel envahisseur venant du col de Tende.

Situé dans la partie orientale des Alpes-Maritimes, le village de Sospel est lové au sud de la vallée verdoyante de la Bévera, en bordure du parc du Mercantour et de la vallée des Merveilles, à 15 km de Menton et de la Méditerranée. Le fort Suchet, dit également du Barbonnet, fait partie de l'ensemble des fortifications de la région constituant un dernier bastion avant la route de Nice pour contrer un éventuel envahisseur venant du col de Tende.

A 2 km au sud de Sospel, perché sur l'étroit piton rocheux du mont Barbonnet, le fort Suchet domine le village du haut de ses 847 m d'altitude. Édifié entre 1883 et 1886 dans le but de verrouiller les vallées de la Bévéra et du Merlanson, cet ouvrage trapu de type Séré de Rivières est de forme pentagonale, entouré d'un large fossé, et flanqué de trois caponnières.
Les travaux sont exécutés par le capitaine Azibert, dont le nom reste gravé sur la façade d'entrée du fort. Une caverne est creusée dans la roche afin d'accueillir un magasin à poudre en 1891. Puis, deux tourelles cuirassées en fonte dure élevées sur trois niveaux sont ajoutées à l'édifice en 1914. Fait rarissime, l'une de ces deux tourelles doubles de 155 mm type Mougin a été parfaitement conservée jusqu'à aujourd'hui.
Cette première construction est doublée par un ouvrage Maginot incrusté dans la roche au flanc de la montagne, construit de 1931 à 1935. Il s'agit d'un bloc d'artillerie contrôlant la vallée du Merlanson jusqu'au col de Castillon, doté d'une entrée et d'un casernement protégé par plus de vingt mètres de roc.

En juin 1940, la place est occupée par le 95e régiment d'artillerie à pied, qui résiste aux assauts italiens pour ne se rendre sur ordre qu'après l'armistice. Des visites guidées organisées en saison permettent de comparer les systèmes défensifs du fort Séré de Rivières du XIXe siècle et de l'ouvrage plus récent placé en grande partie sous terre.
Outre le fort Suchet et l'ouvrage Maginot installés sur le Mont Barbonnet, se trouvent à proximité de Sospel de nombreux ouvrages fortifiés, dont les deux plus remarquables ont pris une part active dans les combats de juin 1940.
Édifié de 1932 à 1936 sur la crête du mont Agaisen, cet ouvrage est l'un des maillons de la ligne Maginot, au coeur du secteur fortifié des Alpes-Maritimes. Doté dès son achèvement d'une puissante artillerie, l'édifice est composé de trois blocs bétonnés assis sur une infrastructure de galeries souterraines. Propriété de la ville de Sospel depuis 1964, il est aujourd'hui en cours de restauration, son annexe a été transformée en château d'eau. Des visites publiques sont organisées en saison, les groupes pouvant être accueillis tout au long de l'année sur demande. Site : perso.wanadoo.fr/agaisen/contacts.htm

L'impressionnant fort Saint-Roch est construit entre 1931 et 1933, et flanque l'ouvrage Maginot de l'Agaisen. Les quatre blocs en béton armé de l'édifice sont installés au-dessus d'un réseau de galeries creusées dans la roche desservant des locaux à vocation logistique. Atteignant parfois près de trente mètres de profondeur, cet ouvrage était conçu pour accueillir plus de deux cent soldats pendant trois mois. Le fort Saint-Roch est ouvert au public, et accueille une exposition permanente retraçant l'histoire de ses combats et de son édification, tout en mettant en exergue ses prouesses technologiques à l'époque de sa construction.

 

Accès à Sospel À 40 km de Nice par l'A 8 ( sortie n° 59 " Menton, Sospel " ), puis la D 2566.

Office de tourisme et d'animation de Sospel Le Pont-Vieux 06380 Sospel
Tél. 04.93.04.15.80 Fax 04.93.04.19.96
E-mail : infos@sospel-tourisme.com

 

Site de l'office de tourisme et d'animation de Sospel

 

Quizz : Forts et citadelles

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

06380
Sospel
04 93 04 15 80

Tarifs

Plein tarif: 5 € Tarif réduit: 3 € Groupe: 4 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Juillet et août: le mardi et samedi à 15h

Le fort de Saint-Elme

Partager :

Le fort de Saint-Elme. ©ECPAD

Collioure est dominée par le fort de Saint-Elme, au sud du port du village.

 

A l'extrême sud des Pyrénées Orientales, la côte Vermeille borde la mer méditerranée, et s'adosse au massif des Albères à l'ouest. Blotti au fond d'une anse de cette côte rocheuse, le village de Collioure dispose d'un riche patrimoine monumental, qui mêle art religieux et architecture militaire.

Outre son château royal construit du XIIIème au XVIIIème siècle, et son église du XVIIème siècle au célèbre clocher phallique, Collioure est dominée par le fort de Saint-Elme, au sud du port du village. La construction du Fort Saint Elme, de 1538 à 1552, comme celui de Salses a permis à Charles Quint de protéger le royaume d'Espagne (Castille et Aragon) et donc de se battre contre la France en Italie (la république de Gênes étant un domino espagnol, de protéger le royaume des deux Sicile déjà espagnole) et de porter la guerre dans le nord de la France et en Bourgogne. Il faut rappeler que Charles Quint est l'arrière petit fils de Charles le Téméraire, c'est un prince bourguignon qui n'a qu'un seul but, reprendre Dijon (Duché de Bourgogne) occupé par Louis XI en 1477. Pour se battre au nord, il faut, en effet, être protégé au sud.

 

 


Saint Elme est le patron des marins et le fort est comme un bateau qui protège Collioure et Port-Vendres.

Sa forme en étoile préfigure également l'architecture de Vauban. Au milieu du XVIème siècle, Charles Quint fait édifier une redoute fortifiée entourant le donjon médiéval, qui ne résiste cependant pas à Turenne. Celui-ci prend le fort en 1642, après plusieurs semaines de siège et permet aux défenseurs de sortir "balles en bouche et bannières aux vents", c'est-à-dire avec les honneurs de la guerre. Après le rattachement de Collioure au Royaume de France par le traité des Pyrénées en 1659, Vauban inspecte le dispositif défensif de la région, et renforce l'ouvrage en faisant bâtir des casernements protégés par des douves.


Le fort Saint-Elme est à nouveau aménagé à la fin du XVIIIème siècle, et désormais doté d'une citerne d'eau potable, et d'un réseau de souterrains jugé capable de résister aux assauts d'artillerie. Pris par les Espagnols en décembre 1793, il est aussitôt assiégé par les troupes françaises conduites par le général Dugommier.

Située sur une crête dominant le fort, une batterie, qui sera transformée en redoute en 1844, témoigne aujourd'hui de ce siège qui s'achève en mai 1794 par la victoire des Français qui reprennent Collioure et ses ouvrages défensifs.

 

Le fort Saint-Elme est une propriété privée depuis 1913, qui a été réquisitionnée en 1942 par les troupes d'occupation et pillé en 1944, lors de leur départ. Inscrit à l'inventaire des monuments historiques depuis 1927, l'ouvrage est ouvert au public.

 

Office du Tourisme de Collioure

Place du 18 juin 66190 Collioure

Tél. 04.68.82.15.47

Fax 04.68.82.46.29

e-mail : contact@collioure.com

 


Accès À 30 km de Perpignan par la N 114.

 

 

Site de l'office du Tourisme de Collioure

 

Fort Saint Elme

 

Quizz : Forts et citadelles

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

66190
Collioure
Tél. 04.68.82.15.47Fax 04.68.82.46.29

Tarifs

Tarifs individuels : Gratuit pour les moins de 12 ans. RSA, chômeurs (présentation carte) : 2€. Jeunes et étudiants : 3€. Adultes : 6€. Pass intersites : 4€ Handicapé individuel : Gratuit sur réservation Tarifs groupes (mini 10 personnes) : 30 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Tous les jours, du 1er avril au 30 septembre : de 10H30 à 19H00 (visite guidée l'après-midi). Du 1er octobre au 11 novembre :de 14H30 à 17H00

Le fort de la Conchée

Partager :

Le fort de la Conchée. Source : www.hubert35.net

Ancré sur le rocher de Quincé,  c'est l'ouvrage du dispositif de protection de la cité malouine, il doit permettre de prendre à revers les navires ennemis, protéger St-Malo.

A la fin du XVIIe siècle, la France est opposée à la ligue d'Augsbourg. Avec ses alliés hollandais, le Prince d'Orange, devenu Guillaume III, Roi d'Angleterre, impose un blocus maritime au royaume de Louis XIV.

Au départ du port de Saint-Malo, les corsaires réalisent des prises spectaculaires en rompant l'encerclement anglo-hollandais. Devant la menace ennemie, le Roi Soleil décide d'aménager les îlots au large et charge Vauban, dès 1689, d'aménager un mur d'artillerie autour de cette position stratégique, l'entrée de la Manche.

Les îlots des Conchées s'étendent à deux miles nautiques au nord-ouest de Saint-Malo. Battu par les vents et courants, le fort de la Conchée est ancré sur le rocher de Quincé. Ouvrage du dispositif de protection de la cité malouine le plus éloigné du port, ce petit fort doit permettre de prendre à revers les navires ennemis tentés de bombarder Saint-Malo, en verrouillant une passe d'accès à la rade hors de portée des canons de Cézembre : " la passe aux Normands".

La construction de l'édifice débute en 1692 à partir de plans que Vauban confie à Siméon de Garangeau, nommé directeur des fortifications à Saint-Malo.

Le 27 novembre 1693, les Anglais s'emparent du fort en cours d'édification, mais échouent dans leur tentative de détruire la cité malouine à l'aide de la célèbre machine infernale, vaisseau bardé d'explosifs qui s'échoue sur les récifs avant d'atteindre les remparts de la ville. Considéré comme achevé en 1695, le fort résiste la même année à un nouvel assaut de la flotte anglaise, commandée par l'amiral Berkeley.

Sur une superficie de 1 600 m2, l'ouvrage se présente sous la forme d'un vaisseau de pierre aux formes arrondies, dissimulant des voûtes intérieures en virage. Les maçonneries des épais remparts ont été renforcées, pour consolider l'ouvrage face aux tirs ennemis, mais aussi de manière à protéger des assauts des vagues le modeste rocher soutenant l'édifice. Au niveau inférieur, une monumentale porte d'entrée, taillée dans la roche aux armes du Roi, offre un accès direct à une des salles basses du fort. Au niveau supérieur, des terrasses d'artillerie ont abrité des canons tirant à barbette (au-dessus du parapet grâce à la surélévation du terre-plein de l'ouvrage), ce qui permettait
aux artilleurs d'atteindre les navires ennemis à hauteur des coques.

A la fin du XVIIIe siècle est aménagé à l'intérieur de l'ouvrage un four à rougir les boulets de type Meusnier. Protégé des projectiles des assaillants par un soubassement en maçonnerie, disposant d'une voûte semi-circulaire assurant le chauffage des boulets par réverbération, ce four permettait de chauffer en continu plusieurs dizaines de boulets en une seule heure de temps. Il assurait également un rôle dissuasif à une époque qui ne connaissait pas encore les vaisseaux à coque blindée. En effet, la fumée d'un tel four, perçue par un navire ennemi, suffisait souvent à convaincre l'agresseur de reprendre le large.

Lors du second conflit mondial, le fort de la Conchée est investi par les troupes d'occupation, et utilisé comme cible d'entraînement par les batteries lourdes allemandes. Il subit de nombreux dégâts, notamment en 1943, lorsqu'un réglage de tir d'une de ces batteries endommage gravement le pignon sud de l'ouvrage et détruit les logements des officiers sur la terrasse.

En 1944, Saint-Malo est occupée par la garnison allemande du colonel von Aulok et abondamment bombardée par l'armée alliée à partir du 6 août. La ville est en grande partie détruite, les remparts du fort gravement endommagés, et tous les logis de l'ouvrage réduits à néant. Lorsque les troupes alliées reprennent possession du fort de la Conchée, l'ancienne machine de guerre désormais en ruine a perdu toute vocation défensive.

 

Le fort de la Conchée

Office de tourisme de Saint-Malo

Esplanade St-Vincent - 35400 Saint-Malo

Tél. 08 25 16 02 00

Fax. 02.99.56.67.00

e-mail : info@saint-malo-tourisme.com

 

Office du tourisme de Saint-Malo

Le fort de la Conchée

 

Quizz : Forts et citadelles

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Esplanade St-Vincent - 35400
Saint-Malo
08 25 16 02 00

La citadelle de Saint-Tropez

Partager :

La citadelle de Saint-Tropez. ©ECPAD

Depuis plus de 400 ans, la Citadelle de Saint-Tropez couronne la ville.

C'est en 1602 que l'ingénieur Raymond de Bonnefons qui a en charge les fortifications provençales entreprend la construction d'une grosse tour caractéristique des fortifications de côte des XVIe et XVIIe siècles. Sa construction voulue par Henri IV s'inscrit dans un programme de mise en défense de la côte afin de se prémunir contre une éventuelle attaque espagnole. Dans les années 1620-1630, la grande enceinte est achevée. Durant les siècles suivants, la forteresse fait l'objet de nombreux travaux qui visent soit à entretenir l'existant, soit à améliorer el système défensif et les conditions de vie de la garnison.

Elle reste un élément important des défenses provençales jusqu'en 1873, date à laquelle elle est déclassée, ses remparts n'étant plus suffisamment efficaces depuis que l'obus a remplacé le boulet.

Achetée par la ville à l'Etat en 1993, la Citadelle fait depuis cette date l'objet d'un important programme de restauration et de valorisation. Le site est classé dans son ensemble au titre des Monuments historiques depuis 1995.

C'est en 2013 que le musée d'histoire maritime a ouvert ses portes après une importante campagne de restauration du donjon. Le musée qui raconte l'histoire des marins tropéziens sur toutes les mers du monde, met en valeur l'héritage précieux de générations de pêcheurs et surtout marins du commerce, qui ont, siècle après siècle, façonné le Saint-Tropez d'aujourd'hui.

La Citadelle de Saint-Tropez est l'un des sites les plus visités de la région Provence-Alpes-Côte-D'azur.

 

www.facebook.com/citadellesainttropez

 

Quiz : Forts et citadelles

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

1, montée de la Citadelle - 83990
Saint-Tropez
04 94 97 59 43

Tarifs

3,00€ (tarif unique). Gratuit pour les enfants de moins de 12 ans et détenteurs de la carte ICOM (sur présentation d'un justificatif).Visite guidée sur réservation 04 94 97 59 43

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er octobre au 31 mars : de 10h à 17h30 (dernière entrée à 17h00).Du 1er avril au 30 septembre : de 10h à 18h30 (dernière entrée à 18h00).

Fermetures annuelles

Fermé le 1er janvier, les 1er et 17 mai, le 11 novembre et le 25 décembre.

Les forts de l'Esseillon

Partager :

Fort d’Esseillon vu depuis la via ferrata du Diable à Aussois. © Savoie Mont Blanc / Desage

Dominant la vallée de l'Arc sur deux kilomètres en amont de Modane, le contrefort rocheux de l'Esseillon, muraille naturelle d'une centaine de mètres de haut, barre l'accès à la vallée de la Hte-Maurienne et au col du Mont-Cenis...

En 1815, le congrès de Vienne condamne la France à restituer la Savoie au Roi de Piémont-Sardaigne, allié de l'Autriche. Victor-Emmanuel Ier utilise en partie la confortable indemnité de guerre versée par les Français pour fortifier la barrière des Alpes, et interdire ainsi le passage de l'armée française vers l'Italie.

Le verrou glaciaire permettant l'accès au Piémont n'étant plus défendu depuis la destruction en 1796 par Napoléon de la forteresse de Brunetta de Susa, le choix est fait de renforcer la protection des voies entre la France et l'Italie au niveau du site de l'Esseillon.

Dominant la vallée de l'Arc sur deux kilomètres en amont de Modane, le contrefort rocheux de l'Esseillon est une muraille naturelle d'une centaine de mètres de hauteur qui barre l'accès à la vallée de la Haute-Maurienne et au col du Mont-Cenis, entre la Savoie et Turin. Dès 1817, des terrassements sont effectués afin de mettre à nu la roche destinée à accueillir les futurs ouvrages. Au coeur du site grandiose des montagnes de la Haute-Maurienne, ce gigantesque chantier d'édification d'une véritable cité militaire est confié à un jeune capitaine piémontais, Olivero.

Formé au système de défense autrichien, il met en pratique les théories du marquis de Montalembert, général d'artillerie français du XVIIIème siècle : les forts sont conçus de manière à barrer la route à l'ennemi suivant une ligne de défense perpendiculaire à sa progression. Cinq ouvrages sont ainsi élevés, l'évasement de la vallée mettant l'ensemble hors de portée de l'artillerie ennemie qui viendrait à s'installer sur les sommets alentours. Baptisés de prénoms des membres de la famille royale de la Maison de Savoie, ces forts aux murs épais se flanquent réciproquement par des tirs croisés. Ils composent un ensemble architectural majestueux qui remplit efficacement jusqu'en 1860 son rôle dissuasif sur le chemin du Mont-Cenis, porte de l'Italie.

A cette date, marquée par le rattachement de la Savoie à la France, les bouches à feu percées dans les murailles des forts, en majorité tournées vers la France, sont désormais inutiles. Les défenses de l'Esseillon sont aménagées par les Français, de manière à contrer des envahisseurs venant désormais de l'Est.

Plus tard, en 1871, le percement du tunnel ferroviaire de Fréjus reporte les éléments de défense frontalière dans la vallée à hauteur de Modane. Dépouillés de tout intérêt stratégique, affaiblis par l'avènement de l'obus, ces imposants ouvrages froids et isolés perchés à plus de mille cinq cent mètres d'altitude voient désormais leur vocation réduite à l'accueil de bataillons disciplinaires, ou à l'enfermement de prisonniers. Ils ne connaissent l'épreuve du feu qu'à l'occasion des combats du second conflit mondial.

Elevé de 1818 à 1828, le fort Victor-Emmanuel constitue la pièce maîtresse du système de défense de l'Esseillon. Accroché sur le bord d'une falaise à mille trois cent cinquante mètres d'altitude, l'ouvrage se décompose en une succession parallèle de huit bâtiments à double niveau, dont deux sont consacrés aux batteries de canons. Un pont dormant prolongé d'un pont-levis métallique offre un accès à la porte d'entrée, qui permet d'accéder au bâtiment de commandement accueillant l'état-major, aux casernements de la troupe, et à des bâtiments à vocation logistique, dont deux puits alimentant la garnison en eau.

Les plans de feux du fort sont orientés vers le village d'Avrieux et la route royale reliant Chambéry à Turin, certaines embrasures permettant également de flanquer les abords de la Redoute Marie-Thérèse. Une voie carrossable bordée de pierres saillantes serpente au coeur du fort, et facilite le déplacement des batteries. A l'arrière de l'ouvrage, un dédale d'escaliers et de galeries voûtées favorise également le passage des canons. Côté sarde, le fossé est flanqué par des caponnières, ouvrages détachés de l'escarpe.

En 1833, une prison est édifiée, notamment aux fins de retenir des libéraux italiens au sein de ses murs. Voué à servir de base de départ d'une éventuelle offensive, le fort est conçu pour accueillir une garnison de mille cinq cent hommes, servant trente-cinq canons. Véritable lieu de vie, il abrite notamment un hôpital et une chapelle. En juin 1940, il est au centre du dispositif de défense du 281ème régiment d'artillerie, avant d'être utilisé par les Italiens, qui y enferment des Résistants français à partir de 1943. Tout au long de l'hiver 1944, le fort Victor-Emmanuel est la base arrière du 6ème bataillon de chasseurs alpins opérant contre les troupes allemandes retranchées au Mont-Cenis. Certains accès au fort restent aujourd'hui dangereux, et sont actuellement consolidés dans le cadre d'un programme de restauration de l'ensemble de l'ouvrage.

Edifié de 1819 à 1830, le fort Marie-Christine est le fort le plus haut perché du dispositif, dominant l'ensemble de ses mille cinq cent mètres d'altitude. Ouvrage typique de la fortification perpendiculaire chère au marquis de Montalembert, débarrassé de ses bastions, cet ensemble hexagonal présente toujours une face perpendiculaire à l'ennemi. Voués à la défense du versant nord de la vallée, le fort et ses vingt canons assuraient un flanquement efficace des forts Charles-Albert et Charles-Félix, ainsi que de la route menant à Aussois.

Ceinturé d'un mur précédé d'un fossé à l'Est, et d'une falaise vertigineuse à l'Ouest, le fort comprend trois niveaux : un rez-de-chaussée occupé par des pièces à vocation logistique, un premier étage destiné au logement des troupes, et un niveau supérieur, terrasse couverte percée d'embrasures à canons. La porte d'entrée est protégée par un pont basculant placé sous le feu des créneaux de fusillade des postes de garde. Autour de la cour centrale, des casemates surmontées de voûtes pouvaient accueillir jusqu'à cent cinquante hommes. A l'origine, un passage sécurisé vers le fort Charles-Albert était assuré par un long bâtiment bas, aujourd'hui disparu.

Entièrement rénové, le fort Marie-Christine offre aujourd'hui aux visiteurs de nombreux attraits, outre son évident intérêt historique et patrimonial. Lieu d'hébergement et de gastronomie, il abrite un gîte d'étape et un restaurant. Centre d'animations, il constitue depuis 1987 la cinquième porte du Parc National de la Vanoise, et offre aux amateurs d'escalade un bel éventail de voies utilisables, pour alpinistes débutants ou confirmés.

Protégée au nord par le gouffre de l'Arc, à l'ouest par le ravin du nant Sainte-Anne, la redoute Marie-Thérèse est le seul ouvrage du dispositif de défense de l'Esseillon bâti sur la rive gauche de la vallée de l'Arc. Edifiée entre 1819 et 1825, cette redoute située sur la commune d'Avrieux a pour mission de barrer la route royale du Mont-Cenis.

A portée des canons du fort Victor-Emmanuel, depuis l'autre versant du gouffre, l'ouvrage se présente sous la forme d'un fer à cheval irrégulier, la branche ouest ayant été allongée pour battre la porte d'entrée et le pont-levis faisant face à la France. Destinée à accueillir une garnison de deux cent hommes, la redoute Marie-Thérèse s'organise autour de deux niveaux de casemates voûtées placés autour d'une modeste cour centrale. Au niveau supérieur, on peut remarquer des embrasures triples, qui permettaient d'accueillir chacune un canon et deux fusils. Une galerie de fusillade enterrée dans la contrescarpe du fossé garantissait une efficace défense rapprochée. L'approvisionnement en marchandises est dans un premier temps assuré par un système de câbles tendus au-dessus du ravin de l'Arc, et reliant l'ouvrage au fort Victor-Emmanuel. Puis, en 1850, une étroite passerelle suspendue au-dessus du vide rompt l'isolement de la redoute, en la reliant aux ouvrages situés sur le versant opposé des Gorges de l'Arc : ce pont du Diable était desservi par un chemin abrité, et contrôlé par un corps de garde.

La même année, un pont tournant commandé par un fortin distant de cinquante mètres de la redoute est édifié, de manière à protéger le passage de la route d'accès au fort.

En juin 1940, la redoute est occupée par le 281ème régiment d'infanterie, puis après l'armistice par les troupes italiennes et allemandes jusqu'en septembre 1944. Actuellement en cours de restauration, une partie de l'ouvrage est aujourd'hui accessible à la visite. Suspendus au-dessus de cent mètres de vide, les visiteurs les plus intrépides peuvent notamment apprécier la vue imprenable sur les gorges de l'Arc qu'offre le pont du Diable. Cette passerelle détruite en 1940 a été reconstruite en 1989 dans le cadre de l'ouverture du site d'Esseillon au tourisme culturel et sportif, et constitue de nos jours un des points de départ du parcours d'escalade de la via ferrata.
Achevé en 1827, cet ouvrage constituait, à l'instar du fort Marie-Christine ( épouse de Charles-Félix ), une petite unité destinée à interdire l'accès du chemin reliant Aussois à Modane. Dressé au-dessus de la falaise à l'ouest, il était accessible par l'est via une rampe en terre conduisant à une porte monumentale construite en pierres taillées, et tournée vers le fort Victor-Emmanuel.

A l'arrière de l'ouvrage, un cimetière, connu sous le nom de cimetière sarde, accueillait les défunts de l'ensemble du site de l'Esseillon.

Lors du rattachement de la Savoie à la France en 1860, les accords passés entre Napoléon III et Cavour, Premier ministre de l'Italie naissante, prévoient la destruction intégrale de l'ensemble fortifié de l'Esseillon. Cependant, le fort Charles-Félix est le seul ouvrage anéanti sur ordre de l'Empereur, après trois de jours de tir destructeurs. La fréquentation du fort est aujourd'hui fortement déconseillée, du fait de hauts risques d'éboulement de ses murs. Entre le fort Marie-Christine et le fort Victor-Emmanuel, les ruines du fort restent cependant admirables depuis la route, laissant deviner l'ancien donjon entouré d'une enceinte en étoile.

En 1832, des travaux d'édification d'un dernier fort sont amorcés. En effet, le système de défense constitué par les quatre ouvrages existants laisse une brèche au nord du village d'Aussois. Relié par une tranchée au fort Marie-Christine perché à la même altitude, le fort Charles-Albert est ainsi destiné à compléter l'ensemble du dispositif, en verrouillant les accès au nord du site de l'Esseillon. L'ouvrage reste cependant inachevé lorsque les travaux sont interrompus en 1834. Aujourd'hui, seules les ruines de deux petits bâtiments de garnison et la base d'une tour veillent sur la vallée d'Aussois.

 

Le fort de l'Esseillon

Office de tourisme d'Aussois Maison d'Aussois 73500 Aussois

tél. 04.79.20.30.80

fax. 04.79.20.40.23

e-mail : info@aussois.com

 

Visites

Les ouvrages ouverts au public peuvent aujourd'hui être découverts à l'aide de visites guidées. La nouvelle vocation du dispositif de défense de l'Esseillon est également valorisée par de nombreux parcours touristiques aux thèmes variés. Boucles " Nature " permettant de découvrir la richesse botanique et faunistique de la région, itinéraires de découverte à pied ou en raquettes via un réseau de sentiers, parcours d'escalade pour les plus sportifs, chantiers de restauration des ouvrages en saison pour les plus laborieux : de nombreuses possibilités sont offertes pour découvrir les forts de l'Esseillon comme les alentours de cet ensemble fortifié unique en France.

 

Accès

Depuis Chambéry ( 107 km ), Grenoble ( 145 km ), Lyon ( 220 km), Genève ( 200 km ), ou Turin ( 110 km ), par les autoroutes alpines A 43 ou A 41 ( sortie Modane ). Depuis Modane ( 7 km ), gare ferroviaire internationale, par la D 215.

 

Site de la maison d'Aussois

 

Quizz : Forts et citadelles

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

73500
L'Esseillon
tél. 04.79.20.30.80Fax. 04.79.20.40.23

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année