Musée Lorrain - Palais Ducal de Nancy

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Façade du Musée Lorrain (ancienne entrée du Palais des Ducs de Lorraine). ©LOUIS54 - Creative Commons - domain public

Le Musée Lorrain invite le visiteur à découvrir la richesse de l'histoire de la Lorraine, de la Préhistoire au lendemain de la Première Guerre mondiale.

Au cœur de la Vieille Ville de Nancy, le Musée Lorrain s'ordonne autour du Palais Ducal et de l'église des Cordeliers. La partie la plus ancienne du palais a été entreprise par René II (1473-1508), le vainqueur de Charles le Téméraire, et poursuivie par ses successeurs, jusqu'au début du XVIIe siècle.

Aujourd'hui l'ensemble comprend, au premier étage, la galerie d'apparat des ducs de Lorraine, dite "Galerie des Cerfs" et, au rez-de-chaussée, une galerie voûtée ouverte sur le jardin.

Une porterie marque l'entrée sur la Grande Rue. Encore gothique d'architecture, elle est par son décor un des premiers témoins de la Renaissance dans l'Est de la France.

En 1850, la première salle du Musée Lorrain ouvre ses portes au public. Dès lors, le musée va s'agrandir pour compter aujourd'hui environ 4 500 m2 d'exposition, distribués sur plusieurs sites au coeur de la Vieille Ville. Ces bâtiments, porteurs d'une histoire forte, abritent de riches collections rassemblées depuis plus de 150 ans notamment des tableaux de Georges de la Tour ou encore l'oeuvre de Jacques Callot, mais également des collections de références comme les collections d'art et tradition populaire. Depuis 2000, le projet de rénovation du Musée Lorrain associe dans une volonté commune la Ville de Nancy, la Société d'Histoire de la Lorraine et du Musée Lorrain, l'Etat et la Région Lorraine. Il est conduit par la Ville de Nancy, en tant que maître d'ouvrage, en partenariat avec l'Etat et la Région, dans le cadre du contrat de plan 2000/2006.

Le projet a pour but de restructurer le musée en conservant les bâtiments historiques et de créer de nouveaux espaces pour répondre aux missions des musées contemporains, aux attentes des publics d'aujourd'hui. Grâce à cela, le Musée Lorrain deviendra « le musée de tous les Lorrains » . un lieu culturel de référence à l'échelle régionale, mais aussi nationale et internationale. Un projet de réserves communes aux musées de l'agglomération nancéienne est en cours, il associe dans une volonté commune la Ville de Nancy et la Communauté Urbaine du Grand Nancy. L'objectif est à terme de disposer d'un lieu de stockage, de conservation et d'études des collections, mais également de bénéficier d'un outil permettant le développement d'une dynamique commune de ces établissements. La rénovation du Musée Lorrain est donc aujourd'hui concrètement engagée. Le musée continuera d'accueillir du public pendant la durée du chantier de rénovation.

En guise d'introduction, les salles consacrées à l'archéologie permettent de saisir les caractéristiques des différentes populations qui ont vécu dans cette région . objets de la vie quotidienne, parures, armement et sculptures témoignent de la richesse des civilisations préhistoriques, gallo-romaine et mérovingienne dans l'Est de la France. Les collections du Moyen Âge sont présentées dans la galerie voûtée du rez-de-chaussée du Palais Ducal. Sculptures religieuses et funéraires, pièces d'orfèvrerie côtoient des céramiques, des verres et vitraux d'époque médiévale ainsi que des armes du XIVe et XVe siècles. L'art de la Renaissance s'exprime en particulier dans les oeuvres de Ligier Richier (église des Cordeliers), et par un ensemble de vitraux et d'oeuvres sculptées remarquables, comme le Christ au jardin des Oliviers et le cycle de la Passion du Christ.

Autour de la Femme à la puce, célèbre chef d'oeuvre de Georges de La Tour sont regroupées des oeuvres peintes dans son entourage. Les cuivres et gravures de Jacques Callot constituent également un des points forts de la visite du musée. Parmi les objets emblématiques du règne de Stanislas, on notera la statue Louis XV, réduction de celle qui ornait la place royale avant d'être détruite sous la Révolution et remplacée par celle de Stanilas. La collection de faïences régionales des XVIIIe et XIXe siècles est un ensemble de référence.

Les armes, et l'évocation des chefs militaires originaires de Lorraine, rappellent le rôle de cette région stratégique et patriote au cours des XIXe et XXe siècles. Une salle de miniatures et une salle d'objets du culte juif constituent des collections particulières au sein du musée. La vie quotidienne des Lorrains de la fin du XVIIIe siècle au début du XXe siècle est illustrée par les collections d'art populaire et d'ethnographie abritées dans le couvent des Cordeliers : meubles régionaux, faïences populaires, objets domestiques y sont présentés dans des évocations d'intérieurs lorrains traditionnels.

Le service éducatif, association régie selon la loi de 1901, existe au sein du musée Lorrain depuis 1961. Le service propose toute l'année : aux établissements scolaires : de la maternelle aux classes terminales, aux enseignants, aux enfants et jeunes des établissements spécialisés, aux MJC, FJEP, foyers ruraux, une palette d'animations variées : - visites guidées ou libres : Musée Historique Lorrain, Musée des Arts et Traditions, Chapelle des Cordeliers, Porte de la Craffe, - contes mimés pour et par les jeunes enfants, - ateliers du mardi et mercredi ou durant les vacances scolaires : linogravure, costumes, gravure, masques, maquettes, photographie, - prêt de mallettes pédagogiques, vidéocassettes, diapositives, - participation du service à des animations culturelles : conférences, expositions, - élaboration et réalisation de classes et ateliers de patrimoine. Contact : Mireille Canet Tél./fax : 03 83 37 25 55
 

Musée Lorrain

Palais Ducal - 64, Grande Rue - 54 000 Nancy

Tél. : 03.836.32.18.74 - Fax : 03.83.32.87.63

e-mail : museelorrain@mairie-nancy.fr

 

Office du tourisme de Nancy

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Infos pratiques

Adresse

64 Grande Rue 54000
Nancy
03 83 32 18 74

Tarifs

Palais Ducal : normal 4€, réduit 2,50 €Église et couvent des Cordeliers : normal 3,50 € , réduit 2 €Palais Ducal et Cordeliers jumelés : normal 5,50 €, réduit 3,50 €Accès gratuit pour tous le 1er dimanche du mois et pour les étudiants le mercredi

Horaires d'ouverture hebdomadaires

De 10h à 12h30 et de 14h à 18h Ouverture exceptionnelle les lundis de Pâques et de Pentecôte

Fermetures annuelles

Fermé le lundi, les 1er janvier, 1er mai, 14 juillet, 1er novembre et 25 décembre.

Musée international des Ballons - Château de Balleroy

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Une vitrine du musée. Source : Portail touristique Terre de Trésors

Ce musée international des ballons de Balleroy dans le Calvados est installé, depuis son inauguration en 1975 par son fondateur Malcolm S. Forbes, dans les anciennes écuries du site. Il présente l'histoire de l'aérostation de la Révolution à l'Entre-deux Guerres.

Le château de Balleroy, dont le plan a inspiré celui de Versailles, a été construit ex-nihilo, en 1631, par l'architecte François Mansart (1598-1666), à la demande du duc de Choisy. 

L'ingénieur a doté l'édifice du premier escalier suspendu de France. D'autres œuvres de maîtres tels Baudry, Delaroche, Géricault, Gros, Van Loo, ajoutent au brio des lieux qui tirent leur nom du comte Albert de Balleroy, un peintre animalier de talent, élève de Schmitz, qui a exposé au Salon de 1853 à 1870.

Le salon d'honneur comporte une série de portraits royaux de Juste d'Egmont couronnés par un plafond peint en trompe-l'œil réalisé par Charles de la Fosse.

Au cours de la rénovation intérieure, la salle à manger est pourvue de boiserie Régence provenant d'un hôtel particulier parisien.

La Bibliothèque de style anglais, installée vers 1850, comporte plus de 3600 ouvrages.

Le parc se partage entre des jardins romantiques réalisés en 1856 et des parterres à la française conçus d'après les plans d'André Le Nôtre et remaniés par Henri Duchêne au XIXe siècle.

La propriété est acquise en 1970 par le magnat de la presse, Malcolm S. Forbes (1919-1990).

L'homme est aérostier de réputation mondiale qui a établit six records du monde homologués de ballon gonflé à l'air chaud, et qui a été le premier à réussir la traversée des États-Unis d'est en ouest avec un seul ballon à air chaud. Il est, entre autre, membre du Conseil consultatif du Collège de la Marine de Guerre.

Il décide de créer le musée international des ballons dans sa nouvelle propriété. Le riche passionné constitue progressivement la collection, rassemblant des photographies, des maquettes, des dioramas, de véritables objets insolites et des documents uniques sur l'histoire de l'aérostation, en particulier sur leur rôle pendant

les sièges lors de la guerre de 1870.

 

Château de Balleroy - Musée des Ballons

F-14490 Balleroy

Tél. : 02.31.21.60.61 - Fax : 02.31.21.51.77

E-mail : reservation@chateau-balleroy.com

Château de Balleroy

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Infos pratiques

Adresse

14490
Balleroy
Tél. : 02.31.21.60.61Fax : 02.31.21.51.77

Tarifs

Individuel Musée-adultes : 4.27 € Enfants : 3.81 €Château-adultes : 5.35 €Enfants : 4.57 €Parc-adultes : 3.00 € Musée&Château-adultes : 6.86 €Enfants : 5.35 €Parc avec billet combiné : gratuit Groupe (20 personnes au minimum)Musée-adultes : 3.81 €Enfants : 3.35 €Château-adultes : 4.90 € Enfants : 4.12 €Parc-adultes : 3 €Musée&Château-adultes : 6.40 € Enfants : 4.90 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

- du 15 mars au 30 juin : 10h - 18h (fermé le mardi)- du 1er juillet au 31 août : Tous les jours de 10h à 18h- du 1er septembre au 15 octobre : 10h - 18h (fermé le mardi)- du 15 octobre au 24 décembreOuvert toute l'année sur réservation pour les groupes de 20 personnes mini.

Musée de l'Empéri

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Salle d’Honneur du château. ©Association des Amis du Musée de l’Empéri

Ce musée d'Art et d'Histoire Militaires est l'un des plus grands au monde.

Les collections ont été constituées au tournant du XXe siècle par deux frères marseillais : Raoul et Jean Brunon. Ce lieu retrace l'histoire des armées françaises, du début du XVIIIe siècle à la Première Guerre mondiale.

En 1967, l'État français fait l'acquisition des Collections Raoul et Jean Brunon par l'intermédiaire du Musée de l'Armée de Paris.

Les fonds sont transférés à Salon-de-Provence où ils deviennent un musée municipal avant de trouver leur place au château de l'Empéri, qui domine le centre ville.

 

Les collections

L'entrée du musée se situe dans l'ancienne chapelle qui donne dans la cour d'honneur du château.

Les collections occupent la trentaine de salles actuellement rénovées du château.

Les pièces sont exposées dans 160 vitrines ou accrochées aux murs et aux plafonds.

Les collections du musée de l'Empéri comportent 10 000 objets authentiques :

armes à feu et armes blanches individuelles, canons, coiffes, casques uniformes, drapeaux et emblèmes, décorations, équipements, harnachements, objets personnels, modèles réduits...

La scénographie distingue sept périodes : l'Ancien Régime, la première République, l'Empire, la Restauration, l'Armée d'Afrique, le second Empire, la Première Guerre mondiale.

Le fleuron du musée est constitué par les salles de l'épopée napoléonienne. Les éléments les plus impressionnants sur le plan visuel sont les 130 mannequins, dont une quinzaine à cheval.

Leurs visages sont confectionnés par Raoul Brunon, à partir d'illustrations de personnages militaires célèbres.

♦ Le hall d'entrée présente une collection d'armes et d'armures des XIVe au XVIIe siècles ainsi qu'un historique du château.

♦ Une salle est consacrée à l'histoire de la collection Brunon : images d'Epinal, uniformes et jouets d'enfants, etc.

♦ Une autre pièce présente l'évolution des uniformes depuis Louis XIV.

♦ Deux salles sont consacrées à la formation de l'armée française de Louis XIV à la Révolution.

♦ Quatre salles permettent de découvrir l'armée de la Première république.

♦ Le Premier Empire est exposé dans cinq salles : les campagnes, les maréchaux, la Légion d'Honneur, l'exil.

♦ L'armée de la Deuxième République occupe deux pièces.

♦ Le Second Empire, de Magenta à Sedan en passant par la guerre de Crimée est proposé dans six salles.

♦ Les armées françaises et allemandes se font écho dans la partie du musée consacrée à la Première Guerre mondiale, des fronts de Champagne au Chemin des Dames et aux Taxis de la Marne jusqu'à la victoire.

Cette collection a été primitivement constituée par Jean Brunon en souvenir de son frère mort au front.

♦ Les armes à feu et leur histoire depuis Louis XIII sont à l'honneur dans les vitrines de deux salles accessibles depuis le hall d'entrée.

♦ Deux autres pièces enfin, accessibles par la cour d'honneur. La première est réservée aux expositions temporaires. La deuxième, créée à partir des collections 14-18 et d'objets provenant de l'Ecole de l'Air, développe l'histoire de l'aéronautique militaire, ouvrant ainsi la collection aux années 1970-1980.

Deuxième fond d'archives militaires de France après celui du service historique de la défense.

Riche de 24 000 volumes, 20 000 numéros de revues, 15 000 peintures, dessins, gravures, autographes, documents officiels ou personnels, photographies, de 5 000 plans, dessins, cartes et monographies de bâtiments.

 

Château de l'Empéri

Montée du Puech - 13300 Salon-de-Provence

Tél. : 04.90.56.22.36 - Fax : 04.90.56.90.84

 

Horaires

Du 1er octobre au 15 avril : ouvert tous les jours sauf le lundi et certains jours fériés de l'année de 13h30 à 18h

Du 16 avril au 30 septembre : ouvert tous les jours sauf le lundi et certains jours fériés de l'année de 9h30 à 12h et de 14h à 18h.

Attention Durant toutes les vacances scolaires (Zone B) le musée de l'Emperi ainsi que la Salle Théodore Jourdan seront ouverts sur la base des horaires de la Haute saison (9h30 à 12h00 et de 14h à 18h)

La boutique du musée est située dans le hall d'entrée.

 

Visite de l'exposition permanente de Théodore Jourdan : entrée gratuite

 

Association "Les Amis du Musée de l'Empéri"

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Infos pratiques

Adresse

Château de l'Empéri - 13300
Salon-de-Provence
04 90 44 72 80

Tarifs

Plein tarif : 4,80 €Tarif réduit : 3,10 €Forfait 2 musées sur 3 au choix : tarif normal : 7,30 €, tarif réduit : 5.30 €Gratuit : - de 25 ans, demandeurs d'emploi, enseignants en mission professionnelle

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er octobre au 15 avril : 13h30 - 18hDu 16 avril au 30 septembre : 9h30 - 12h et de 14h - 18h

Fermetures annuelles

Fermé le lundi et certains jours fériés

Musée du Débarquement d’Arromanches

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A l'initiative de Raymond TRIBOULET, premier sous-préfet de la France libérée » l'exposition permanente du débarquement à Arromanches a été inaugurée officiellement le 5 juin 1954 par Monsieur René COTY, Président de la République.

Il s'agit du premier musée construit pour commémorer le 6 juin 1944 et la bataille de Normandie.

Ce musée a été édifié à l'endroit même où fut implanté le port artificiel dont on peut encore voir les vestiges à quelques centaines de mètres du rivage.


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  Arromanches


Avec l'invasion de la Pologne le 1 septembre 1939, commence la seconde guerre mondiale. Rapidement les forces du Reich submergent toute l'Europe et en l'espace de 2 ans les drapeaux de l'Axe1 flottent sur tout le continent.Seul bastion de défense, la Grande Bretagne, est la première à stopper les forces du Reich dans une terrible bataille qui se joue dans les airs.

 

7 décembre 1941 : les États-Unis basculent dans la guerre.

1942 sonne le glas des victoires allemandes avec la défaite infligée au renard du désert2 à El Alamein.

Dès 1943, les allemands font retraite sur tous les fronts.

Au début de l'année 1944 la situation semble bloquée : les Russes attendent le printemps pour reprendre leur offensive et les Anglo-américains ne progressent que très lentement et avec d'énormes difficultés en Italie. Le seul moyen de changer le cours de la guerre afin de remporter une victoire rapide et décisive, passe par un débarquement sur les côtes nord de l'Europe où l'ennemi possède la meilleure défense.
Hitler a fait ériger de gigantesques ouvrages de défense tout au long de cette côte : le mur de l'Atlantique.

La tentative désastreuse de débarquement à Dieppe en août 1942 en a montré toute la puissance. Les forces alliées apprennent au prix de lourdes pertes que les fortifications rendent impossible la capture d'un port existant, condition pourtant sine qua non au ravitaillement d'un débarquement de plus grande ampleur.

Les stratèges ébauchent un plan ambitieux sous le nom de code Overlord qui est accepté lors de la conférence Quadrant en août 1943 par Winston CHURCHILL3 et Franklin ROOSEVELT4 à Québec. Il s'agit de débarquer en Normandie avec 30 divisions. Pierre angulaire de ce plan, la construction de ports artificiels sous le nom de code Mulberry garantira le ravitaillement des troupes débarquées.

Le 6 juin 1944, les alliés débarquent en Normandie : le jour le plus long commence.

 

Ce que vous verrez lors de votre visite

Les visites se décomposent en cinq parties :

Elles peuvent être guidées en trois langues :

  • français,
  • anglais (sur réservation),
  • allemand (sur réservation).

Nous recommandons aux organisateurs de voyages de réserver quelques semaines à l'avance.
Coordonnées complètes, horaires d'ouvertures, tarifs, accès au musée... disponibles ici

 

Dossiers pédagogiques

Un dossier pédagogique est disponible en téléchargement sur notre site internet en FR et en GB (niveau 1 et niveau 2)

https://www.musee-arromanches.fr/docs/carnet_pedagogique_niv1_fr.pdf

https://www.musee-arromanches.fr/docs/carnet_pedagogique_niv2_fr.pdf

 

 

 

Sources : ©Musée du Débarquement d’Arromanches
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Infos pratiques

Adresse

Place du 6 juin 1944 14117
Arromanches
02 31 22 34 31

Tarifs

Plein tarif : 7,90 eurosEnfant : 5,80 eurosGroupes adultes : 6, 20 eurosGroupes scolaires : 4,00 eurosGratuité : Handicapés, pupilles de la nation, enfant de moins de 6 ans, vétérans seconde guerre mondiale

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Février –novembre – décembre : 10h00 à 12h30 / 13h30 à 17h00Mars – octobre : 9h30 à 12h30 / 13h30 à 17h30Avril : 9h00 à 12h30 / 13h30 à 18h00Mai – juin – juillet – août : 9h00 à 19h00Septembre : 9h00 à 18h00

Fermetures annuelles

Le musée est ouvert tous les jours, toute l’année sauf janvier.2 boutiques sont à disposition du public en haute saison.Office de tourisme de référence - Arromanches - 2 Rue Maréchal JOFFRE - 02 31 22 36 45

Musée des Parachutistes

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Vue de l'entrée du musée des parachutistes de Pau. Source : www.museedesparachutistes.com

Ce musée retrace l'histoire des parachutistes français depuis leur création jusqu'à maintenant.

 

Le musée des parachutistes est à la fois un musée de tradition de l'Armée de terre et un ensemble représentatif de l'histoire et du présent des troupes aéroportées françaises. Dépositaire de l'identité de l'ensemble des troupes aéroportées, il a pour mission de faire connaître leur histoire, leurs traditions, leur esprit et leur actualité.

Ses collections et ses mises en scène à travers de nombreux tableaux sont accessibles à tous et intéressent autant le public que les troupes elles-mêmes. Les expositions temporaires en font un relais régional de diffusion de l'esprit de défense. Le musée se veut ainsi un lieu d'étude et de transmission de la mémoire des conflits contemporains. Enseignants, universitaires et visiteurs y trouvent un accueil, des sources d'informations adaptées.

Le musée retrace l'histoire des parachutistes français depuis leur création à nos jours. Le parcours est formé de cinq tableaux précédés de vidéogrammes explicatifs.

Chaque tableau est composé de mises en scènes contenant des mannequins équipés, des armes et des véhicules sur fond de posters muraux :

- Le temps des précurseurs, naissance de la technique et de l'emploi des parachutistes : Aérostiers de la première Guerre mondiale, premiers équipements spécifiques, parachutistes allemands, soviétiques et français. La création des troupes aéroportées françaises date du 1er avril 1937, deux groupes sont mis sur pied : le 601ème GIA à Reims et le 602ème GIA à Baraki (Algérie). La doctrine et l'inspiration sont soviétiques, ramenées par le Colonel GEILLE de son séjour de formation en URSS et l'enseignement des grandes manœuvres de Kiev de 1935.

- La deuxième guerre mondiale, création des grandes unités américaines et britanniques : Soldats français des Forces Françaises Libres (FFL) au Spécial Air Service (SAS) et en Afrique du Nord, équipés par les Américains. En 1940, une compagnie d'infanterie de l'air sera créée au sein des forces aériennes françaises libres et intégrera le Spécial Air Service sous le nom de French Squadron. Sont ensuite créés à partir des évadés de France et des débris de l'armée du général Giraud les 3ème et 4ème SAS qui deviendront les 3ème et 2ème Régiments de chasseurs parachutistes. Ils seront parachutés en Bretagne à la veille du débarquement avec pour mission de détruire divers objectifs dans le but de bloquer l'ennemi dans la péninsule bretonne. Le 1er régiment de chasseurs parachutistes, entièrement équipé à l'américaine qui intègre la 82ème US Airborne avant d'être engagé dans les Vosges en 1944. Le Bataillon de choc entraîné au saut par les américains et au combat par les britanniques sera engagé dans la libération de la Corse, de l'île d'Elbe puis en métropole. Les Commandos d'Afrique, régiment frère du Bataillon de choc, qui se distingue par sa spécialisation des actions amphibies et par un matériel plus lourd et qui suivra la 1ère Armée jusqu'à l'armistice. Les Commandos de France, créés en 1944 et qui rejoindront le combat de la 1ère Armée.

- La guerre d'Indochine, époque qui voit la naissance du mythe du " para " français et qui est aussi celle de la création des grandes unités françaises équipées de façons diverses.

- La guerre d'Algérie, guérilla urbaine et héliportages dans l'immensité désertique. Les collections insistent sur la diversité des uniformes et des équipements.

- Le monde contemporain, opérations extérieures et maintien de la paix (Bizerte, Kolwezi),. L'exposition met en avant le savoir-faire technique et les équipements actuels des unités par l'intermédiaire d'illustrations et de vidéos (Forces spéciales, nageurs de combat, largage de matériel, déminage, Groupe d'Intervention de la Gendarmerie nationale, etc.), et insiste sur le rôle de choix de l'Ecole des Troupes aéroportées.

Le fonds muséographique s'enrichit par l'exposition en permanence d'œuvres de peintres aux armées tels Brayer, Le Zach'meur, Sollier ou Rosenberg. - Le musée dispose d'une salle de travail à la disposition des chercheurs ; les documents sont obligatoirement consultés sur place.

Créée en février 2013, la Société des Amis du Musée des Parachutistes (la SAMParas) est reconnue officiellement comme la seule association de soutien du musée. Depuis le 16 juillet 2018, elle a le statut d’intérêt général et peut donc délivrer des reçus fiscaux.

Elle a pour objet de contribuer à la conservation, au développement, à la mise en valeur du patrimoine historique et culturel du musée des parachutistes. Elle prend en charge la récupération des dons matériels et financiers et l’encadrement des visites.

Grâce aux bénévoles, le Musée est ouvert 360 jours par an et la visite du musée est présentée par un accompagnateur passionné.

Pour plus de renseignements ou si vous souhaitez faire un don, vous pouvez contacter la SAMParas par téléphone au 05.59.40.49.19 ou par courriel avec l’adresse samparas@orange.fr

 

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

Chemin d’Astra 64140
Lons
05 59 40 49 19

Tarifs

Le musée est gratuit pour tous, néanmoins les visiteurs ont la possibilité de verser une libre participation.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Le musée est ouvert tous les jours, de 14 heures à 17 heures. Accueil des groupes sur réservation le matin de 09 heures à 12 heures. Dernière visite conseillée 1 heure avant la fermeture.

Fermetures annuelles

1er janvier - 1er mai - 1er novembre - 25 décembre *** Les visites en groupe (10 personnes minimum) sont organisées sur réservation Une session particulière est adaptée aux programmes scolaires. Le musée apporte son soutien aux projets d'enseignement et met des fiches de visites à la disposition des enseignants et des éducateurs Les professionnels ont la possibilité d'utiliser des salles pour l'organisation de réceptions ou d'animations. Accès : - le musée est situé à l'entrée de l'école des troupes aéroportées, chemin d’Astra près de la route de Bordeaux (N134) ; fléchage en place dès la sortie 'PAU-centre' de l'A64 ; - le musée des parachutistes dispose d'un parking pouvant recevoir les véhicules de transports en commun ; - l'accès au bâtiment est adapté aux personnes à mobilité réduite. ***

Maison de la Manufacture d’Armes Blanches du Klingenthal

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©Marc Adolf - Association Sauvegarde du Klingenthal

Créée au XVIIe siècle, la manufacture d'armes blanches du Klingenthal, en Alsace, prédécesseur de la manufacture d'armes de Châtellerault, a fourni l'armée française en lames, du sabre au fusil Chassepot.

Jusqu'au début du XVIIe siècle la France ne dispose pas de manufactures forgeant des lames pour les armes blanches. Elle importe ses lames de Solingen (Westphalie, Allemagne). Louis XV décide d'y remédier et charge le Secrétaire d'État à la Guerre, ancien Intendant d'Alsace, Nicolas Prosper Bauyn d'Angervilliers, d'établir une manufacture d'armes blanches dans son Royaume.

Le 15 juillet 1730 le roi délivre ainsi des lettres patentes pour l'établissement d'une Manufacture royale d'Armes blanches en Alsace. Henri Anthès exploite et dirige les différentes forges en Haute-alsace (Haut-Rhin actuel). Il choisit la vallée de l'Ehn, en amont d'Obernai, en raison de la présence du cours d'eau obligatoire pour la production d'énergie nécessaire au fonctionnement des usines, de nombreuses matières premières utiles à la construction et au fonctionnement de l'usine (bois, grès).

La proximité du Rhin permet le transport de l'acier venant de Siegen et de l'Arsenal de Strasbourg pour l'écoulement des armes et la pratique de l'alsacien, en usage dans la région, permet aux premiers ouvriers venus de Solingen de mieux s'intégrer. La manufacture acquiert de ce fait sa réputation en adaptant les techniques de travail de Solingen auxquelles elle ajoute un contrôle particulièrement attentif de la qualité de sa production.

La manufacture connaît une grande prospérité jusqu'à la chute de l'Empire. Mais, en 1819, débute la construction de la manufacture de Châtellerault plus éloignée des frontières. Ce qui va conduire à la fermeture des ateliers en 1936. A Klingenthal, la manufacture d'État cède sa place à une entreprise privée dirigée par la famille Coulaux, qui continue à produire des armes blanches et procède également à des transformations afin de produire des faux et des faucilles.

La production d'outillage débute dès 1840, Klingenthal produit des faux et des faucilles et fournit toute la France. Le savoir-faire en matière d'armes blanches permet d'honorer les commandes du gouvernement lorsqu'elles reprennent. En plus des sabres pour les officiers, la manufacture fabrique également les sabres-baïonnettes pour les fusils Chassepot produits aux usines Coulaux à Mutzig.

Le 1er février 1962, faute d'avoir trouvé un nouveau créneau de fabrication, les ateliers sont définitivement fermés.

La Maison de la Manufacture d'Armes Blanches et ses collection

L'association pour la sauvegarde du Klingenthal a installé la Maison de la Manufacture d'Armes blanches dans les salles de l'ancienne école communale. Elle s'est donnée pour objectif de sauvegarder un patrimoine historique et industriel.

Les divers objets exposés montrent au visiteur le savoir-faire des ouvriers du Klingenthal. Ce sont non seulement de très belles armes blanches qui attirent le regard du visiteur, mais surtout les outils, qui jadis ont servi à leur fabrication. Ce parcours de mémoire est proposé sur 4 niveaux : Le premier niveau présente le plan du village, des photos, diverses informations concernant le réseau hydraulique, la reconstitution de l'atelier du forgeur de lames, etc.

Au deuxième niveau : Le visiteur pourra voir le travail du polisseur, du graveur-doreur et du monteur fourbisseur avant de pénétrer dans la salle d'armes, où sont exposés divers modèles de sabres, d'épées et de cuirasses fabriqués au Klingenthal. L'étage suivant est réservé à la période Coulaux.

A partir de 1840, la Société Coulaux & Cie décide de produire des faux et des faucilles au Klingenthal, cette fabrication requiert une multitude d'étapes (plus que pour les armes blanches).

La visite de la Maison de la Manufacture peut s'achever par le belvédère, ou l'on peut observer le centre du village et le réservoir principal et la découverte d'une exposition temporaire.

 


 

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Infos pratiques

Adresse

2 rue de l'École 67530
Boersch
03 88 95 95 28

Tarifs

Adulte : 6€ - Etudiant, handicapé, enfant (à partir de 8 ans) : 4€ - Famille (1 ou 2 adultes + enfants) : 15€ - Tarif réduit adulte (carte gîte, carte Cézam, ...) : 5€ - Pass musées, passeport gourmand : gratuit / Adulte groupe - visite libre : 5€ par pers. / Adulte groupe - visite guidée du musée : 8,5€ par pers. / Adulte groupe - visite guidée musée et village : 9,5€ /pers. / Enfant groupe - scolaire : 4€ par pers.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

De mars à mai : mercredi au dimanche et jours fériés, de 14h à 18h / De juin à septembre : mercredi à samedi, de 14h à 18h - Dimanche et jours fériés : de10h à 19h / D'octobre à décembre : mercredi au dimanche et jours fériés de 14h à 18h / Pour les groupes : sur rendez-vous du mercredi au dimanche, sauf janvier et février

Fermetures annuelles

1er mai, 25 et 26 décembre

Site Web : www.klingenthal.fr

Musée de la 2ème Guerre Mondiale Roger Bellon

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Intérieur du musée. Source : site champagneconlinoise.fr

Une importante collection sur plus de 420 m2 d'exposition.

Le Musée de Roger Bellon a ouvert ses portes à Conlie, petite ville de 1800 habitants située à une vingtaine de kilomètres au nord-ouest du Mans, avril 2001.

Roger Bellon, collectionneur passionné depuis plus de 60 ans est à l'origine du musée. Il a déjà ouvert par le passé deux musées privés, à Saint-Aubin-de-Locquenay puis à Lavardin, avant d'être accueilli par la ville de Conlie.

L'expérience traumatisante des années de guerre est à l'origine de son engagement patrimonial. Il fait le choix de se consacrer à garder la mémoire de ce conflit afin d'inciter jeunes et moins jeunes à refuser l'engrenage de la violence. Il s'engage à créer un musée et récolte dès la Libération objets et accessoires sur les plages du débarquement et les zones de combats. Il se met également à sculpter dans le bois des représentations de scènes de la Seconde Guerre mondiale (scènes militaires, portraits) afin de témoigner, montrer et faire comprendre en réfléchir ... Il ouvre ainsi un premier musée en 1966.

Les collections sont présentées dans un espace de 420m2, sur deux niveaux. Le visiteur est invité à suivre un parcours à la fois chronologique, de juin 1940 à la Libération (mise en scène au centre du musée), jusqu'au au retour des prisonniers et thématique par nationalité (les Allemands, les Américains, les Anglais, les Français). Un parcours fléché indique le sens de circulation.

La collection est sauvegardée et mise en valeur sur plus de 420 m2 d'exposition. Le musée, unique dans la région sur ce thème, évoque également avec beaucoup de précision les événements locaux de la Libération de la Sarthe.

Le fonds muséographique, constitué par Roger Bellon dès la Libération, se compose de : · 99 mannequins revêtus d'uniformes authentiques avec leurs accessoires · Véhicules militaires : (jeep Willys, char, moto allemande NSU) · Armes· Photographies et documents d'époque · Objets de la vie quotidienne · 50 panneaux de bois sculptés par M. Bellon - Détails sur les collections : · Les mannequins mettent en scène les différentes nationalités (français, allemands, américains, britanniques, belges, écossais, polonais, canadiens?), les différents corps de métier (armée de terre, de l'air, marine, corps médical), et les différents grades et statuts (officiers, sous-officiers, fantassins, tankistes, simples soldats, maquisards, prisonniers, parachutistes, opérateurs radio, infirmiers, civils?) · Hommes, femmes, enfants · Des dons viennent régulièrement compléter cette collection déjà importante : les Américains ont ainsi fait don du blindé en récompense du travail de M. Bellon · De nombreux documents d'archives et photographiques témoignent de l'atmosphère de l'époque.

 

Musée de la 2eme Guerre Mondiale Roger Bellon

Route de Sillé-le-Guillaume,  72240  Conlie

Tél. (en saison) : +33 (0)2 43 29 39 49
Tél. (hors saison) : +33 (0)2 43 20 90 35
Email : musee.bellon@wanadoo.fr
Web : www.conlie.fr

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Infos pratiques

Adresse

Route de Sillé-le-Guillaume - 72240
Conlie
Tél. accueil musée : 02 43 29 39 49 (d'avril à octobre l'après-midi)Tél. renseignements : 02 43 20 90 35 (avec répondeur)Fax : 02 43 20 99 37

Tarifs

Tarifs : 5,50 €/pers. . étudiants/demandeurs d'emploi : 4,50 € . 12-16 ans : 1,50 € . gratuit pour les moins de 12 ans.Accessible aux personnes handicapées.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er avril au 30 septembre (dont jours fériés), du mercredi au dimanche, de 14h à 17h30 (dernières admissions à 17h).Ouvert pour les groupes, sur réservation, du 1er février au 30 novembre.

Musée Ariègeois de la Déportation et de l'Internement

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Musée Ariègeois de la Déportation et de l'Internement. ©Claire Sauvadet

Pour son action de résistance à l'occupation allemande et à la déportation, la commune de Varilhes accueille le musée départemental de la déportation et de l'internement.

Résultat d'un travail commun entre l'Association Départementale des Déportés Internés Résistants,l'Association Départementale des Déportés Internés Résistants Patriotes et la commune de Varilhes.

Décorée de la Croix de Guerre le 11 novembre 1948, une "Commune qui durant l'occupation a pris une part active à la lutte contre l'ennemi.

Les grands services rendus par sa population à la Résistance et à la cause des Alliés, ont provoqué les représailles de l'occupant qui a opéré un grand nombre de déportation. Vingt-deux de ses fils ont donné leur vie pour la France." (Max Lejeune, Secrétaire d'Etat aux Forces Armées "Guerre").

Ce travail historique de mémoire se veut complet et imagé afin d'exposer les grandes étapes de la déportation et de l'internement de 1933 à 1945.

Quatre tableaux présentent aux visiteurs le processus concentrationnaire :

Une première partie est consacrée à la naissance du système concentrationnaire nazi entre 1933 et 1939.

Une deuxième partie met en exergue les prémices de la déportation des Juifs en France de 1940 à 1942 (le régime de Vichy, l'exclusion des Juifs, les rafles et l'internement, la répression des opposants).

Une troisième étape explicite l'organisation de la Déportation entre 1942 et 1944 (le tournant de l'année 1942, le départ de France, l'organisation des camps de concentration, le camp : un lieu d'ordre sans droit, la mort omniprésente, la solution finale, la résistance).

Le dernier thème est consacré à la fin des camps et au temps des procès (évacuation et libération des camps, le retour en France, les procès).

 

Musée Ariègeois de la Déportation et de l'Internement 

Hôtel de Ville de Varilhes

Tél.: 05.61.60.73.24

 

Site du musée

 

Horaires

Le Musée est ouvert les mercredi et samedi (14h-18h) 

Ouverture aux scolaires les jours de semaines, sur demande

 

Office du tourisme

3 avenue Louis-Siret - 09120 Varilhes

Tél.: 05.61.60.55.54

Fax : 05.61.60.55.54

e-mail : office-tourisme.varilhes@wanadoo.fr 

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Infos pratiques

Adresse

09120
Varilhes
05 61 60 73 24

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Mercredi et samedi: 14h -18hGroupe scolaire: tous les jours sur réservation

Le château de Vincennes

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Château de Vincennes ©Jacques Robert

Construit au XIVème siècle par Charles V, le château de Vincennes est, avec le Louvre, l'un des châteaux les plus importants de l'histoire de France...

Le château de Vincennes est un site historique exceptionnel : d'abord manoir capétien, il devint une résidence royale du XIIème au XVIIème siècle avant d'être utilisé au XVIIIème siècle comme prison d'État durant les XIXème et XXème siècles il fut transformé en grand établissement militaire.

Sa localisation géographique n'est pas due au hasard : la proximité de la capitale fut voulue par la monarchie afin que le roi et la fonction de gouvernement soient protégés et maintenus en cas de troubles.

Le site a particulièrement souffert des conséquences de la Seconde Guerre Mondiale, notamment les pavillons classiques. Le 2 août 1944 trois divisions de la Waffen SS en retraite du front de Normandie s'installent dans les lieux. Au moment de la libération de Paris, dans la nuit du 24 au 25 août, elles détruisent trois dépôts de munitions installés dans les casemates : l'incendie du pavillon de la Reine dura près de 8 jours et de nombreux documents et collections furent détruits.

Ce site représente aujourd'hui un ensemble monumental rare : le donjon de Charles V, la Sainte Chapelle et les pavillons du Roi et de la Reine sont autant de témoignages du rôle important tenu par le château dans l'histoire de France.

Propriété de l'Etat, le château est affecté aux ministères de la Défense et de la Culture. Il a souffert des dommages du temps et des destructions provoquées par les hommes.

En 1986 l'Etat prit conscience de la nécessité de réhabiliter le site et une mission d'étude fut confiée à Jean-Philippe Lecat, ancien ministre de la Culture, qui déposa un rapport en 1988 : «Vincennes, mémoire et création».

Cette analyse est à l'origine de la vaste campagne de restauration menée depuis lors . elle s'est accompagnée de la création d'une commission interministérielle Défense/Culture (CICV) chargée de coordonner la restauration, la mise en valeur et l'animation du monument sur lequel interviennent de multiples partenaires (Défense, Culture (maîtres d'ouvrage), villes de Vincennes et de Paris, avec les différents services gestionnaires (Bâtiments de France, Monum, etc.).

Depuis 1988, plus de 40 M ont été investis sur le château par les deux ministères Défense et Culture : les travaux ont concerné essentiellement la Sainte Chapelle, le donjon et l'enceinte. Ils ont fait apparaître une complexité technique insoupçonnée au départ tant au niveau de la restauration des bâtiments que des fouilles archéologiques. Les différentes problématiques du monument sont désormais intellectuellement appréhendées.
Ce chantier a été exemplaire dans la coopération qui s'est installée sur le long terme entre la Culture et ses services (Direction du Patrimoine, Service National des Travaux) et la Défense qui a toujours accordé les moyens nécessaires. Une équipe de recherche du CNRS (ERCUBE) associe chercheurs et professionnels. Ceci en fait un des plus beaux chantiers européens dont la vocation culturelle et touristique est évidente.

Ce monument historique, dont le ministère de la défense est affectataire, fait partie d'un protocole Culture Défense, signé le 17 septembre 2005.

 

Château de Vincennes

Entrée principale Avenue de Paris 94300 Vincennes

Tél/Fax : 33 / (0)1 48 08 31 20 ou 33 / (0)1 58 64 23 95

 

Ouvert : du 1er septembre au 30 avril de 10h à 12h et de 13h15 à 17h du 2 mai au 31 août de 10h à 12h et de 13h15 à 18h

Attention ! Fermé les 1er janvier, 1er mai, 1er novembre, 11 novembre, et 25 décembre.

 

Accès Réseau routier :

Par le périphérique Est : sortie Porte de Vincennes (Route Nationale N34: avenue de Paris), ou Porte Dorée

Du sud du Val-de-Marne : autoroute A86, prendre le périphérique Est au niveau de la Porte de Bercy. Parking gratuit (côté Esplanade Saint Louis)

Depuis l'aéroport d'Orly : En voiture, autoroute A6 et périphérique Est

Depuis l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle : En voiture, autoroute A1 et périphérique Est

Par le métro et le RER : Ligne n° 1 : station Château de Vincennes ou RER A station Vincennes

Par le bus : Gare routière Château de Vincennes : Ligne 46 Saint-Mandé Demi-lune --> Gare du Nord. Départ Château de Vincennes du lundi au vendredi après-midi pendant l'été, le mercredi après-midi du 1er mai au 30 septembre, les samedis après-midi, dimanches et jours fériés toute l'année. Ligne 56 --> Porte de Clignancourt Ligne 112 --> Joinville / La Varenne-Chennevières Ligne 114 --> Villemomble / Le Raincy Ligne 115 --> Porte des Lilas Ligne 118 --> Rosny-sous-Bois Ligne 124 --> Val de Fontenay Ligne 210 --> Villiers-sur-Marne Ligne 318 --> Romainville-les-Chantaloups Ligne 325 --> Bibliothèque François-Mitterrand

 

Château de Vincennes

Service historique de la Défense

Mairie de Vincennes

Ministère de la culture

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

Avenue de Paris 94300
Vincennes
01 48 08 31 20 ou 01 58 64 23 95

Tarifs

Plein tarif : 8 € - Tarif réduit : 5 € - Groupe adultes : 6 € (à partir de 20 personnes). Audioguide : Plein tarif : + 4,50 €* - Couple (2 appareils) : + 6 €* - Groupe adulte, - de 18 ans : + 2 €**en supplément du droit d’entrée Gratuit : Moins de 18 ans (en famille) - 18-25 ans (ressortissants de l’Union Européenne et résidents réguliers sur le territoire français) - Personne handicapée et son accompagnateur - Demandeur d’emploi

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 2 mai au 31 août : de 10h à 18hDu 1er septembre au 30 avril : de 10h à 17h

Fermetures annuelles

Fermé les 1er janvier, 1er mai, 1er novembre, 11 novembre, et 25 décembre.

Caverne du Dragon, Musée du Chemin des Dames

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© Agence ACBS

Ancienne carrière de pierre souterraine située sous le Chemin des Dames, haut lieu stratégique de la Première Guerre mondiale, la Caverne du Dragon est transformée en 1915 par l’armée allemande en une véritable caserne comprenant dortoirs, infirmerie, chapelle et même cimetière. À partir de 1917, elle est le théâtre d’âpres combats où Français et Allemands y cohabitent durant plusieurs semaines. Lieu de mémoire et de pèlerinages dès les années 1920, la Caverne du Dragon est transformée en musée en 1969 par le Souvenir Français. Géré depuis 1995 par le Département de l’Aisne, le site dispose depuis 2019 d’un Centre d’accueil du visiteur offrant outils d’interprétation, table numérique interactive et salle d’exposition, ouvert sur un panorama exceptionnel.


Consulter l'offre pédagogique du musée >>> caverne dragon


En septembre 1914, les troupes allemandes décident de s’enterrer sur le plateau du Chemin des Dames où ils trouvent de nombreuses anciennes carrières de pierre exploitées depuis le Moyen Âge. Plus qu'un abri de fortune, les galeries se transforment vite en enjeu militaire stratégique de premier plan. En janvier 1915, l’une d’entre-elles située près de la ferme d’Hurtebise, célèbre lieu de bataille napoléonienne de mars 1814, est enlevée aux troupes françaises, ils la rebaptisent « Drachenhöhle » (Caverne du Dragon) à cause de la présence de fumées à chaque sortie, telle l’antre du dragon de la mythologie germanique.

Lorsque les soldats allemands enlèvent la Caverne du Dragon aux Français en janvier 1915, ils prennent l'avantage pour dominer le plateau près de la ferme d’Hurtebise. Le refuge est un emplacement stratégique : la Caverne du Dragon permet des attaques et des replis par surprise sur le Chemin des Dames, route de crête de 30 km surplombant les vallées de l'Aisne et de l'Ailette. Protégés du froid malgré une forte humidité, les soldats allemands transforment la célèbre « creute » en une véritable caserne avec postes de tirs, des murs anti-gaz, un réseau d'électricité. Alors que les morts s'amoncellent dans les tranchées, l'aménagement allemand dans les artères souterraines se met en place : des dortoirs, une chapelle, un puits, un poste de secours et même un cimetière…

Le 16 avril 1917, au premier jour de l’offensive du général Nivelle, les bataillons de tirailleurs sénégalais sont décimés aux abords de la carrière d’où sortent les mitrailleurs allemands. Le 25 juin 1917, après l'échec des offensives du printemps, les soldats français du 152e RI remportent une victoire symbolique : c’est la reprise de la Caverne du Dragon. Ils repoussent peu à peu les Allemands au fond de la carrière.À partir du mois de juillet et jusqu'en octobre 1917, les deux camps ennemis imposent alors leurs frontières intérieures, chacun restant sur le qui-vive. La carrière change de camp à sept reprises de 1914 à 1918.

Devenant un site dédié au souvenir de la Grande Guerre dès 1919, la Caverne du Dragon se visite alors « à la bougie ou à la lampe au carbure » comme le signale le guide Michelin des champs de bataille de l’époque. En 1969, sous l'égide de l’association du Souvenir Français, un musée est installé dans les galeries souterraines et inauguré le 4 mai, en présence du ministre de la Recherche scientifique, Robert Galley.

En 1995, le Souvenir français confie la Caverne du Dragon au département de l'Aisne. La Caverne du Dragon se dote alors d'une nouvelle scénographie. Catherine Trautmann, ministre de la Culture et de la Communication y est accueillie le 5 novembre 1998 à l’occasion du 80ème anniversaire de la fin de la Grande Guerre. Le 5 juillet 1999, le nouvel espace muséographique de la Caverne du Dragon est ouvert au public, avec un bâtiment d’accueil signé de l’architecte Nasrine Seraji-Bozorgzad.

Mêlant galeries souterraines où se croisent scènes de la vie quotidienne et hommages aux combattants, la Caverne du Dragon met en lumière les hommes, les lieux et les évènements qui ont marqué la Grande Guerre au Chemin des Dames. Installée en 2007 aux abord du site, l’œuvre de l’artiste Christian Lapie « Constellation de la douleur » a permis de rendre hommage aux tirailleurs sénégalais tombés au Chemin des Dames. En 2017, après son vol à Craonne non loin de là, l’œuvre de l’artiste Haïm Kern « Ils n’ont pas choisi leur sépulture », commande publique de l’Etat pour les morts sans sépulture connue a été installée à l’entrée du musée et inaugurée le 16 avril 2017 par le président de la République, François Hollande. En 2019, le bâtiment d’accueil a été réaménagé en Centre d’Accueil du Visiteur permettant l’accès à de nombreux outils de médiation sur l’histoire, la géographie et la mémoire du Chemin des Dames.

  • Offre culturelle et pédagogique

Les visites de la Caverne du Dragon sont uniquement accompagnées d’un guide ou d’un médiateur culturel. Le musée propose des visites thématiques en sous-sol ou sur le champ de bataille, autour des runes du village disparu de Craonne, du plateau de Californie, des ruines de l’abbaye de Vauclair ou celles du fort de La Malmaison.

La Caverne du Dragon propose tout au long de l’année une riche programmation culturelle mêlant expositions temporaires, pièces de théâtre, conférences, ateliers pédagogiques, colloques, ou encore cinéma de plein air.

Retrouver la programmation annuelle et l’agenda des manifestations sur : www.chemindesdames.fr

Des audioguides sont disponibles gratuitement pour les visiteurs étrangers en anglais, allemand, néerlandais, italien et espagnol.

Retrouvez en lien toutes les prestations en cours et réservables avec un tarif préférentiel pour chacunes des offres.

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

RD 18 CD 02160
Oulches-la-Vallée-Foulon
03 23 25 14 18

Tarifs

Plein tarif : 10€ ou 9€ (en ligne) / Tarif réduit : 6€ / Enfant moins de 7 ans : gratuit / Visite guidée du champ de bataille : 9€ / Billet couplé Caverne + champ de bataille : 15€ / Passeport famille : 27€ / Pass annuel illimité : 27€

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours : de 10h à 18h, du 1er avril au 14 novembre inclus / De 10h à 17h, du 1er février au 31 mars et du 15 novembre au 15 décembre

Fermetures annuelles

Fermeture annuelle du 15 décembre au 31 janvier

Courriel : caverne@aisne.fr

Musée du fort de Leveau

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© A.S.F.L.

Le fort de Leveau est l’un des six forts construits pour défendre la ville de Maubeuge et remettre son système défensif à niveau après la défaite de 1870. Le fort va subir les combats de 1914 lors du siège de la place forte. Il est bombardé le 7 septembre et près de 120 hommes y perdent la vie. Le fort est à l’heure actuelle l’un des derniers témoins de l’histoire de Maubeuge en 1914.

Élément du pré carré de Vauban, les fortifications de Maubeuge se sont vues modernisées et réintégrées dans le projet défensif élaboré par le Général Séré de Rivières à partir de 1876 pour la frontière Nord.

Le fort de Leveau, issu de ce programme, est un des six forts prévus en périphérie de la ville et destinés à la défense de la place forte. Trop peu modernisé par la suite et insuffisamment remis à niveau face aux progrès de l’artillerie, le fort subira le feu ravageur de l’artillerie allemande en septembre 1914.

Le vieil édifice connaîtra de nouveau les affres des combats en mai 1940 et septembre 1944. Par la suite, tout comme les autres défenseurs de Maubeuge, acteur d’un passé guerrier et témoin de défaites douloureuses, le fort tombera dans l’oubli.

En 1966, l’armée se sépare du fort et le cède à la ville de Feignies qui en devient propriétaire. Commence alors pour le fort une nouvelle vie riche en expériences associatives et sportives. En 1993, l’association Sauvegarde du fort de Leveau est créée.

 À partir de 1996, un ambitieux chantier de fouille est mené pour découvrir les corps de soldats tués lors du bombardement de septembre 1914. Après deux années de labeur, 9 corps sont retrouvés et identifiés. Une émouvante cérémonie a lieu en 1998 en présence des familles de ces hommes portés disparus pendant plus de quatre-vingts ans.

Voyagez dans le temps et découvrez le quotidien des Poilus de la Grande Guerre. Le fort vous ouvre ses portes pour parcourir chambrée, cuisine ou magasins aux vivres. Partagez ainsi la vie des soldats dans l’univers des tranchées.

Le mémorial Patton présente l’épave d’un avion de chasse américain p51D Mustang et raconte l’histoire de son pilote.

  • Offre culturelle et pédagogique

Une application est à votre disposition pour la visite libre du site. Sur le principe de l’audioguide, une fois téléchargée, l’application vous permettra de découvrir le fonctionnement du fort et le déroulé de la bataille de Maubeuge. Vous pourrez aussi écouter de nombreux témoignages relatant le bombardement du fort. Une fois sur le site, tout au long de votre parcours, vous rencontrerez à l’intérieur, mais aussi en extérieur, des QR Codes. Scannez-les avec votre smartphone afin d’accéder aux contenus des scènes.

Quizz : Forts et citadelles

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

Route de Mairieux 59750
Feignies
03 27 62 37 07

Tarifs

Individuels : - de 10 ans, gratuit 10-16 ans : 2€, + de 16 ans : 5€ / Groupes (sur réservation et visite guidée) : adultes : 6,50€/personne, scolaires : 3,50€/élève

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert du lundi au vendredi de 13h à 17h / D’avril à octobre, les deux derniers dimanches du mois de 14h30 à 18h

Fermetures annuelles

Fermé les jours fériés sauf 11 novembre / Fermeture annuelle du 01/12 au 15/02

Site Web : fortdeleveau.fr

Musée Maritime de la Rochelle

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Le France 1. Source : GNU Free Documentation License

 

L'association du Musée Maritime de La Rochelle, l'établissement public administratif se propose de mettre en valeur le patrimoine maritime navigant français.

Historique

En 1988 l'association Musée Maritime de La Rochelle est créée dans la but de conserver et promouvoir la mémoire du patrimoine maritime naviguant. Elle acquiert alors la frégate météorologique France 1.

Le Musée s'agrandit en 1995 en installant des expositions à terre dans l'ancienne Halle à marées libérée par le départ du port de pêche. Un projet de redéploiement commencé en 2005 a permis au patrimoine de s'étendre sur 5 hectares, organisés autour de 3 périodes :

- Un pôle océan de 6 000 m2, situé dans les espaces à terre, comportant les espaces d'accueil et de services (café, restaurant, librairie, boutiques) d'une part, ainsi que les espaces muséographiques et les locaux administratifs d'autre part.

- Un pôle vie à bord, concentré sur les quais et autour des bateaux de la flottille du musée.

- un pôle de restauration et d'entretien des bateaux.

Collections

L'association du Musée Maritime de La Rochelle enrichit principalement son fonds patrimonial par l'acquisition de bâtiments.

Celui-ci est constitué par :

  • France I (1958), dernière frégate météo française de 76,5 mètres, classée monument historique. Le navire a assuré ses missions pendant 27 ans jusqu'à l'entrée en service des satellites météorologiques en 1985.

  • Angoumois (1969), chalutier pêche arrière de 38 mètres, classé monument historique.

  • Duperré (1952), canot major de la Marine nationale, vedette en bois.

  • Capitaine de Frégate Le Verger (1954), canot de sauvetage tous temps de 15 mètres. 

  • Joshua (1962), ketch rouge de Bernard Moitessier, classé monument historique.

  • Drague à vapeur (1906), classée monument historique.

  • Saint-Gilles, remorqueur de haute mer (1958), à flot, classé monument historique.

  • Le Slip way, une cale de halage.

Cet équipement portuaire qui se dresse à l'entrée du Musée Maritime de La Rochelle a été construit en 1942 pendant la seconde guerre mondiale par le Service du Travail Obligatoire (le STO) sous l'autorité des troupes d'occupation allemandes. Utilisé pendant la guerre par les allemands puis pour l'entretien de la flotte de pêche rochelaise, il a été mis au service du Musée Maritime de La Rochelle en 1996 nouvellement installé sur le bassin des chalutiers. Cette machinerie unique en France est actuellement en cours de classement au titre des Monuments Historiques.

Le Slip Way est constitué par :

- un blockhaus abritant un treuil électrique datant de 1938 et réquisitionné en Hollande,

- une rampe principale de halage permettant de hisser des navires de 700 tonnes pour leur mise au sec.

Le patrimoine immatériel

Le Musée Maritime de la Rochelle a engagé un travail sur le patrimoine maritime immatériel. Chaque année, dans le cadre des journées du patrimoine, l'équipe organise «Alors Raconte ! », un événement autour de la mémoire maritime.

Tout au long de ces deux journées se succédent des projections d'images, des interviews de témoins sonorisés et enregistrés, des visites de bateaux et pour les enfants des animations matelotage. D'anciens employés témoignent alors, font visiter et revivre la vie à bord et sur le quai.

 

Musée Maritime

Place Bernard Moitessier

BP 3053

17031 LA Rochelle Cedex 01

Tél. : 05 46 28 03 00

Fax : 05 46 41 07 87

e-mail : contact@museemaritimelarochelle.fr

 

Musée maritime de la Rochelle

 

Nocturnes

Les 24 juillet et 7 aout 2013de 10H à 23H sans interruption.

Visite guidée à 21H sur réservation au 05 46 45 46 57

 

Accès
Les navires visitables du Musée Maritime se situent :

Quai Sénac de Meilhan (Bassin des Chalutiers du côté de la Médiathèque)

Parkings à proximité : place Bernard Moitessier (gratuit) Aquarium et Médiathèque (payants)

Bus : ligne illico arrêt Aquarium, bus n°19 puis traverser le bassin des chalutiers grâce à la passerelle piétonne.

Passeur : traversée du Vieux Port direction Médiathèque.

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Infos pratiques

Adresse

Place Bernard Moitessier - 17031
La Rochelle
05 46 28 03 00

Tarifs

Adultes: 8 €Jeunes de 4 à 16 ans et étudiants: 5,50 €Gratuit pour les enfants de moins de 4 ans

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert 7 jours sur 7 du 1er Avril au 30 Septembrede 10H à 18H30 (19h en juillet et août).Fin des entrées 1 h avant l'heure de fermeture.

Fermetures annuelles

Du 1er octobre au 31 mars

Chapelle Saint-Louis

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Intérieur de la Chapelle. Source : site orchestredelalliance.fr

Edifiée sous le règne de Louis XV, la chapelle Saint-Louis de l'École militaire constitue un témoignage original du patrimoine architectural du XVIIIème siècle.

En 1751, Louis XV décide la construction d'une Ecole royale militaire dans la plaine de Grenelle. Il confie le projet à son premier architecte Ange-Jacques Gabriel. Le chantier débute en 1753 et dure plus de trente ans au cours desquels les problèmes de financement bouleversent le projet initial. Les premiers plans prévoyaient l'édification d'une chapelle majestueuse au coeur même de l'enceinte.

En 1768, Gabriel propose un second projet dans lequel la chapelle intègre l'intérieur du bâtiment principal. Louis XV pose la première pierre de la chapelle le 5 juillet 1769. Achevée en 1773, elle est consacrée à saint Louis, le saint patron des armées. Jusqu'en 1788, elle est ouverte au culte et accueille les élèves et le personnel de l'Ecole militaire. Bonaparte y fait sa confirmation en 1785.

Saccagée sous la Révolution, elle est transformée en cantine puis en dépôt de fourrage et d'armes. Son mobilier est dispersé. A l'occasion des funérailles du maréchal Joffre en 1931, la chapelle est définitivement libérée de tout ce qui l'encombrait. Elle récupère son mobilier dans les années 30 avant d'être réouverte au culte catholique en 1951.

La chapelle est longue de 35 mètres et large de 13. Elle comprend une nef unique rectangulaire divisée en huit travées égales dont la dernière forme le choeur. Les travées sont séparées par des colonnes corinthiennes qui supportent une voûte en arc surbaissé.

Les fenêtres du rez-de-chaussée ont été aveuglées et servent d'emplacement aux tableaux représentant le cycle de Vie de saint Louis. Au nombre de neuf, ces toiles illustrent les principaux événements de la vie du roi. La chapelle conserve également l'un des panneaux d'un triptyque d'époque Renaissance.

Au dessus de l'entrée principale et sur toute la largeur de la chapelle s'étend une tribune supportée par quatre colonnes ioniques sur laquelle a été installé un orgue de facture récente.

Le mur du fond, situé derrière le choeur, est décoré de deux colonnes corinthiennes semblables à celles de la nef. L'autel comporte un tombeau en marbre blanc orné d'une guirlande en bronze doré. Deux bas-reliefs attribués au sculpteur Pajou se détachent des murs situés au dessus de la tribune et derrière l'autel. Ils mettent en scène des anges enfants soutenant une croix dans les nuées et une scène de l'Apocalypse de saint Jean.

De part et d'autre du choeur, s'ouvrent deux portes qui donnent accès à la sacristie. Au dessus d'elles, deux ouvertures murées indiquent l'emplacement d'anciennes tribunes où prenaient place les hôtes de marque lors de la messe. De nos jours, des drapeaux représentant les couleurs de l'armée française depuis le règne de Louis XV y ont été installés.

La chaire actuelle est décorée de motifs réhaussés à la feuille d'or et d'un médaillon représentant un aigle aux ailes déployées. Sous la chapelle a été aménagée une crypte dans laquelle reposent les corps du premier gouverneur de l'Ecole et de Pâris Duverney, l'un des conseillers de Louis XV. La chapelle n'est ouverte qu'à de rares occasions lors de cérémonies religieuses ou de concerts organisés par le ministère de la Défense.

La restauration de ce monument historique, dont le ministère de la défense est affectataire, fait partie d'un protocole Culture Défense, signé le 17 septembre 2005.

 

La Chapelle Saint-Louis de l'Ecole militaire

1 place Joffre - Paris 7e - M° Ecole militaire

 

Aumônerie Catholique de l'École Militaire

Ministère de la culture

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Infos pratiques

Adresse

1 place Joffre 75007
Paris

Horaires d'ouverture hebdomadaires

La chapelle n'est ouverte qu'à de rares occasions lors de cérémonies religieuses ou de concerts organisés par le ministère de la Défense.

Musée des Flandres

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L'intérieur du Musée. © Flanders Field Museum

Le musée de Flandres d'Ypres

Au Moyen-Age, Ypres était avec Bruges et Gand l'un des cités commerçantes les plus importantes en Flandres. La Halle aux Draps sur la Grand-Place, le marché couvert et le lieu d'entreposage des draps d'Ypres, témoignent de l'énorme richesse de la ville du XIIIème siècle.

Pendant la Première Guerre mondiale, Ypres fut le centre du saillant d'Ypres et l'un des secteurs les plus sanglants du front Ouest. Entre octobre 1914 et octobre 1918, sur 5 grands champs de batailles, on dénombra au total 500.000 morts. La vieille ville médiévale, jamais occupée par les troupes allemandes sauf une journée, s'est trouvée complètement anéantie du fait des combats.

Après la guerre, la cité a été entièrement reconstruite et est devenue l'un des plus grands centres du Souvenir de la guerre. Dans la Halle aux Draps reconstruite, Grand-Place, est installé depuis 1998 le Flanders Fields Museum où est proposé à un public du XXIème siècle l'histoire de la Guerre 1914-1918 avec utilisation des techniques actuelles.

À noter :

- Le Centre d'Ypres avec les Halles aux draps et l'église Saint-Martin

- Le Musée in Flanders Fields au premier étage des Halles aux draps

- La ville d'Ypres a reçu la Croix de Guerre de M. Poincaré le 28 janvier 1920.

 

Les batailles d'Ypres

La ligne de front vers Ypres constitue un demi-cercle autour de la cité. Au Nord s'étendent la plaine inondée de l'Yser et le secteur belge. Au sud, la ligne suit les hauteurs de Wijtschate et Messines pour redescendre vers la vallée de la Lys et la frontière française. Sur ce terrain ont lieu 5 batailles sanglantes. A la première bataille d'Ypres (17 octobre - 22 novembre 1914), les Français et les Britanniques s'opposent à ce que les Allemands fassent une percée vers les ports du canal. La seconde bataille d'Ypres (22 avril - 24 mai 1915) commençe avec la première attaque au gaz de l'Histoire. Les Français et les Anglais brisent de nouveau l'offensive allemande mais la ligne de front est beaucoup plus petite.

Cela dura deux ans, jusqu'à la grande attaque britannique de 1917, qui s'acheva 100 jours plus tard à Passendale. Cette troisième bataille d'Ypres (31 juillet - 10 novembre 1917) fut la plus sanglante de toutes.

Pendant l'offensive allemande du Printemps (avril - mai 1918) le terrain conquis par les Alliés fut à nouveau perdu, et à Kemmel le front fut percé. Les positions demeurèrent ainsi jusqu'à la fin août et à la fin de septembre 1918 l'offensive alliée de libération enfonça pour de bon le saillant d'Ypres.

Plus de 140 cimetières et 3 grands Mémoriaux du Souvenir rappellent aujourd'hui la grande présence des troupes du Commonwealth. Mais la présence française aussi fut importante et parfois même cruciale.

Près de Langemark se place l'une des 4 grandes nécropoles allemandes. 

 

À noter :

  • La Porte de Menin à Ypres avec près de 55 000 noms de disparus du Commonwealth. Chaque soir à 20 h est joué le Last Post en souvenir des victimes.
  • Le Tyne Cot Cemetery à Passendale est avec presque 12 000 tombes et 35 000 noms de disparus le plus grand cimetière militaire du Commonwealth.
  • La nécropole de Langemark conserve le Souvenir de 44 500 soldats allemands identifiés et de 11 800 inconnus.

 

Renseignements pratiques :

In Flanders Fields Museum

Grote Markt - 34 8900 Ypres - (Belgique)

Tél. + 32(0) 57 239 450

 

Le Flanders Fields Museum est ouvert d'avril à septembre de 10 h à 18 h et d'octobre à mars de 10 h à 17 h du mardi au dimanche.

Le Musée ferme les trois semaines suivant les fêtes de fin d'année

 

Tél. : 32 (0) 57 23 92 20 - Fax : 32 (0) 57 23 92 75

e-mail : flandersfields@ieper.be

 

Streekbezoekerscentrum Ieper - 00 32 57 22 85 84

e-mail : toerinsme@ieper.be

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Infos pratiques

Adresse

Grote Markt 34 8900
Ypres
+32(0)57 239 220

Tarifs

IFFM & Yper Museum : 13€ (adultes), 8€ (jeunes 19 < 25 ans), 6€ (jeunes 7 < 18 ans), gratuit (enfants < 7 ans) / Pour les groupes mixtes ( + de 15 pers.) = 10€ par pers. / Pour les groupes scolaires : 6€ par pers.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er avril au 15 novembre : de 10 h à 18 h (tous les jours) / du 16 novembre au 31 mars : de 10 h à 17 h (du mardi au dimanche)

Fermetures annuelles

Trois semaines suivant les fêtes de fin d'année

Musée Guerre et Paix en Ardennes

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Vitrines du musée. Source : Musée Guerre et Paix

Brochure à consulter

Site officiel : www.guerreetpaix.fr


De la défaite de la France Impériale à Sedan en 1870 à la célèbre percée allemande en 1940, les Ardennes furent le théâtre de batailles meurtrières...


Issu en 2003 d’une collection privée que le Conseil Général de l’époque n’a pas laissé disperser et qui a été considérablement enrichie depuis, le Musée Guerre et Paix en Ardennes a pour vocation de présenter l’histoire des Ardennes durant les trois guerres de 1870, 1914-1918 et 1939-1945.

Cet équipement culturel unique a rouvert le 23 janvier 2018 dans un bâtiment réaménagé et fort d’une nouvelle muséographie.

 

 

Musée Guerre et Paix en Ardennes

Impasse du Musée, 08270 Novion-Porcien

Contact / formulaire en ligne

 

Conseil Général des Ardennes

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Infos pratiques

Adresse

Impasse du Musée, 08270
Novion-Porcien
03 24 72 69 50

Tarifs

à consulter sur le site officiel :https://www.guerreetpaix.fr/infos-pratiques/services-musee

Le fort du Pic Charvet ou Picciarvet

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Fossé de gorge protégeant le flanc ouest. Au fond, la caponnière. Source : http://fortification.pagesperso-orange.fr

Caractéristique de l'art militaire de Séré de Rivières, le fort du Pic Charvet protège la ville de Nice. Il participe à la maîtrise de la voie stratégique de la vallée du Var.

L'édifice, construit entre 1883 et 1890, occupe un promontoire rocheux qui contrôle la confluence de la Tinée et du Var, au nord de Nice.

Le traité de 1860 rattache Nice et la Savoie à la France et oblige l'Etat-major français à redéfinir les plans de défense de la frontière du sud-est avec l'Italie. Le jeune état italien unifié par la famille du Piémont cherche à s'imposer par le contrôle de son territoire par la fortification du col de Tende, par la guerre commerciale et douanière. Une politique d'opposition systématique à la France qui conduit l'Italie à entrer dans la Triple Alliance en 1882.

Séré de Rivières, chargé d'élaborer une ligne de défense de la frontière nord-est, étend son dispositif à la frontière italienne conscient de la menace : «Depuis que, par une série d'annexions favorisées par la politique française, le Roi de Piémont est devenu le Roi de toute l'Italie et qu'au lieu d'un voisinage incapable de nous inspirer le moindre ombrage, nous sommes en contact avec une puissance de premier ordre, la frontière des Alpes a acquis une grande importance».

La première étape consiste à verrouiller les abords de Nice, pour transformer la ville en position de résistance. La cité niçoise joue alors le rôle de noyau autour duquel gravite une ligne de défense constituée de forts disposés sur des promontoires naturels, à distance de tir les uns des autres. Rapidement il devient nécessaire de rapprocher la ligne de défense de la frontière.

Une deuxième ligne fortifiée est mise en place, complétant le dispositif de routes stratégiques commencé en 1877. On notera que, son prédécesseur, le général du Génie Frossard avait prévu, dès 1862, pour défendre Nice et contrôler les gorges du Var et de la Tinée, un dispositif de deux chuise et de quatre forts.

La "crise de l'obus torpille" rend en partie inutiles les forts de la "première génération" de Séré de Rivières.

Le fort du Pic Charvet, ou Picciarvet, est une construction typique de ce dispositif. Il appartient au vaste système défensif composé de 158 forts et 254 batteries chargées de verrouiller la frontière.

Le fort du Pic Charvet est un fort de protection. Le bâti est ceinturé d'un fossé qui protège la face ouest, la plus vulnérable. Des caponnières en assurent la défense. Il n'y a pas de grande façade apparente. Seules quelques murs et une rampe à canons sont visibles. L'équipement lourd se compose de quatre canons de 120 mm, un armement lourd fonction du rôle de ce fort.

Le général Baron Berge crée par la loi du 22 décembre 1889 les « batteries alpines » destinées à être jumelées chacune avec un bataillon de Chasseurs alpins du fort le plus proche. Ces batteries sont équipées du canon de 80 mm de Bange dit «de montagne», matériel rayé décomposable en trois fardeaux d'environ cent kilos chacun pouvant être portés, par l'intermédiaire d'un bât, par des mulets : l'affût, la rallonge de flèche avec les roues. Ce canon a une portée de 4 100 mètres. Le 65 mm de montagne finit par le remplacer. En effet, il s'agit d'un matériel à tir rapide avec affût articulé. Son poids est de 400 kilos. Il se compose de quatre fardeaux pour le transport à dos de mulets : la pièce, le frein, la flèche, les roues. Sa portée maximum est de 5 500 mètres et sa vitesse de tir peut atteindre 10 à 15 coups à la minute. Le fort est occupé jusqu'à la deuxième guerre mondiale par le 18e bataillon de Chasseurs Alpins.

 

Syndicat d'initiative de Villars sur Var

Tél : 04.93.05.32.32

 

Mairie de Tournefort

Tél : 04.93.02.90.56

 

Accès A pied par le sentier au départ du village de Tournefort

 

Association Montagne et Traditions

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

06710
Tournefort
04 93 02 90 56

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Le fort ne se visite pas

Le fort du Mont-Bart

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©Thomas Bresson

Après la défaite de 1871, la France craignant une nouvelle attaque de l'armée allemande, organise une nouvelle ligne de défense le long de la nouvelle frontière. Construit de 1873 à 1877, le fort du Mont-Bart domine les vallées de la Lizaine et du Doubs en culminant à 497m d’altitude. Il complète la ceinture fortifiée de Belfort en empêchant son contournement.

Avec la perte d'une partie de l'Alsace et de la Moselle après la guerre de 1870, la frontière s'est déplacée du Rhin aux Vosges. Craignant une nouvelle attaque de l'armée allemande, plus nombreuse et mieux équipée, le gouvernement français confie au Général Séré de Rivières l'organisation d'une nouvelle ligne de défense.

Les forts doivent permettre de canaliser les Allemands vers certains lieux stratégiques et de les couper de leur ravitaillement pour compenser, entre autres,  l’infériorité numérique de l’armée française. Le fort du Mont Bart est construit dans cet esprit entre 1874 et 1877. Avec les forts voisins de Lachaux à Grand-Charmont, Lomont à Chamesol et la Batterie des Roches à Pont-de-Roide-Vermondans,  il protège le territoire et s’inscrit dans la ceinture fortifiée de la place forte de Belfort.

Le fort du Mont Bart reste en activité jusque dans les années 1950. Il constitue en effet un poste d’observation exceptionnel sur les environs. Aujourd’hui encore, avec ses belvédères aménagés, il offre une vue imprenable sur la région.

A partir des années 1980, une association créée pour la sauvegarde du fort entreprend de le restaurer. Pays de Montbéliard Agglomération devient gestionnaire en 2009 en reconnaissant le fort d’intérêt communautaire. L’Agglomération a effectué d’importants travaux de sécurisation, d’étanchéité, de réhabilitation aux abords du site, et d’aménagement comme les belvédères.

L’atout du fort du Mont-Bart est d’avoir subi très peu de modifications depuis sa construction, ce qui en fait un site remarquable, témoin de l’architecture type du fort Séré de Rivières.

 

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Infos pratiques

Adresse

32 Rue du Mont Bart 25550
Bavans
03 81 31 87 80

Tarifs

Entrée gratuite

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Le fort est ouvert à la visite, les après-midis d’avril à octobre / En avril, mai, juin : les week-ends et jours fériés / En juillet et août : du mardi au dimanche et jours fériés / En septembre : les week-ends / En octobre : les dimanches / Fermeture hebdomadaire le lundi. A noter que le fort peut être fermé occasionnellement dans le cadre de la préparation de spectacles et d’animations.

Fermetures annuelles

De novembre à mars / Le fort peut être fermé occasionnellement dans le cadre de la préparation de spectacles et d’animations

La Chuise de Bauma Negra

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Vue de la Chuise. Source : fortification.pagesperso-orange.fr

La Chuise de Bauma Negra, relève du système de contrôle des gorges qui mènent à Nice au sein du système Séré de Rivières.

La Chuise de Bauma Negra, relève du système de contrôle des gorges qui mènent à Nice au sein du système Séré de Rivières. L'ouvrage est réalisé entre 1884 et 1887 pour barrer la route de Nice venant de la Tinée. La Chuise se situe au point le plus étroit de la vallée, dans les gorges de la Mescla, peu avant la confluence avec le Var. Sa conception est identique à celle de la Chuise de Saint-Jean-de-la-rivière. Il s'agit d'un fort de barrage.

La vallée calcaire de La Roya, voie de communication contrôlée tour à tour par les Sardes, les Espagnols, les Autrichiens et les Français, est incorporée, pour la partie sud, à la France en 1860 lors du rattachement du comté de Nice. Région frontalière, sa maîtrise permet de contrôler les mouvements des Italiens. Le fort seconde pour cette mission le fort du Pic Charvet. Il est bâti sur la rive droite de la gorge, en bordure de la route. Il associe des parties bétonnées avec une façade à deux étages en pierres taillée dans la falaise. L'édifice se compose de deux étages aménagés en bordure de la route. Il est doté d'ouvertures à canons de 40 et de 120 mm. Les galeries souterraines mènent à des abris et à des postes de tir qui prennent en enfilade la route nationale. Deux ponts roulants, manoeuvrables de l'intérieur du fort permettent de couper la route. Il peut abriter 30 à 60 hommes. Les magasins et cantonnements ne sont pas séparés. Sur la rive gauche de la gorge, l'ingénieur a prévu des bouches à feu pour prendre l'adversaire en tir croisé. Le fort ne se visite pas.


Syndicat d'initiative de Belvédère : 04.93.03.41.23
Office du tourisme de Saint-Martin de la Vésubie : 04.93.21.28

 

Association Montagne et Traditions

 

Site Fortweb sur les fortifications européennes

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

06450
Utelle
04 93 03 21 28

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Le fort ne se visite pas

Ligne fortifiée du Paillon

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La vallée du Paillon à Nice entre 1890 et 1905. Source : Bibliothèque du Congrès des États-Unis

Le bassin des paillons (Lévens, Escarène, Conte) arrière-pays niçois, constitue un obstacle naturel aux invasions du ponant, et un couloir de circulation entre Nice et la vallée de la Vésubie.

Le bassin du paillon (Lévens, Escarène, Conte) constitue l'arrière-pays niçois. Ce massif calcaire préalpin se développe entre 600 et 800 mètres. Son orientation Nord-Sud en fait un obstacle naturel aux invasions du ponant, et un couloir de circulation entre Nice et la vallée de la Vésubie. L'ouvrage fortifié en pierres sèches est établi par les troupes françaises venues envahir le comté de Nice en 1747. Il s'étend du Mont Férion à la mer en passant par le Mont Macaron et le plateau Terrier. Le système comprend une double ligne servant de banquette de tir, ponctuée de redoutes. Les vestiges les plus, intéressants se situent sur le plateau Terrier.

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Infos pratiques

Adresse

06670
Levens

Fort de la Forca

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Le fort de la Forca. Source : sud passion

Construit entre 1887 et 1890, il fonctionne en binôme avec le fort des Mille Fourches qui en est la copie. La Redoute des Trois Communes, bâtie ultérieurement, les protège.

Sa construction s'inscrit dans les suites du traité de Turin en 1860. La Savoie et Nice sont rattachés à la France. La vallée de la Roya, voie de communication nord-sud au coeur du massif alpin, est partagée entre la France et l'Italie. Le verrouillage de la nouvelle frontière devient ainsi un enjeu stratégique primordial. Ce fortin fait écho à la montée en puissance de la maison du Piémont qui rassemble petit à petit l'Italie sous sa férule, à l'entrée de l'Italie dans la Triple Alliance et à sa politique de fortification du col de Tende.

Le fort de la Forca appartient à la première génération du système Séré de Rivières. Une ceinture de forts, prenant appui sur des obstacles naturels, et distants de quelques kilomètres, périmètre de couverture par l'artillerie, protège une ville (ou noyau central), à 6 kilomètres en arrière, des bombardements ennemis.

La Forca est un petit fort doté d'une façade avec peu d'ouvertures. Il est ceinturé d'un fossé et flanqué de caponnières bétonnées. La cour intérieure est remplacée par une salle voûtée. La redoute des Trois Communes, bâtie ultérieurement, les protège. Elle répercute la montée des tensions entre la France et l'Italie, mais surtout les évolutions technologiques, la "crise de l'obus torpille", qui rendent caduque, en partie, le système Séré de Rivières. Les nouveaux projectiles sont en forme d'ogive cylindrique, explosent à l'air libre, l'acier remplace la fonte, les nouveaux mélanges explosifs sont plus puissants et ne font plus de fumée, les canons tirent plus loin (Bange 155 mm et 220 mm). Les blindages et maçonneries de surface sont ainsi percés, les obstacles de surface (fossés et parapets, caponnières) bouleversés.

 


Syndicat d'initiative de Belvédère : 04.93.03.41.23

Office du tourisme de Saint-Martin de la Vésubie : 04.93.03.21.28

 

Accès Par le col de Turini, D 2566, en direction de la station de Camp d'argent puis Authion.

Parking des Trois Communes A pieds à partir du parking des Trois Communes

 

Site sur la vallée des Alpes-Maritimes

Association Montagne et Traditions

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

06540
Saorge
04 93 03 21 28