Citadelle de Bastia

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La citadelle de Bastia. Source : ECPAD

Capitale de la Corse durant toute la domination génoise jusqu'en 1768, Bastia fut fondée au XIVe siècle.

Capitale de la Corse durant toute la domination génoise jusqu'en 1768, Bastia fut fondée au XIVe siècle. Sur une hauteur commandant l'entrée du petit port de Marina di Cardo, le gouverneur génois de l'île, Leonello Lomellino, fit bâtir une forteresse - bastiglia en corse -qui devint sa résidence, puis celle de ses successeurs. Autour de l'édifice se développera le quartier de Terra-Nuova. Un rempart fut construit de 1480 à 1521. Mais l'aspect actuel de la citadelle et les autres ouvrages qui complètent la défense de Bastia datent de l'époque de Louis XV.

 

Quiz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

Route du front de Mer 20200
Bastia

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessibilité toute l'année

Le Mémorial National des Marins de la pointe Saint-Mathieu

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Mémorial National des Marins Morts pour la France de la Pointe Saint-Mathieu. © Photo Thibault Lamidel.

 

Le Mémorial National des Marins Morts pour la France de la Pointe Saint-Mathieu...

Erigé en 1927 par René Quillivic, en mémoire des marins morts pour la France au cours des conflits du XXème siècle.

En leur hommage, le fortin réduit défensif est aménagé en cénotaphe permettant à tout un chacun de s'y recueillir...

Lieu de mémoire pour les victimes et les conflits passés, cet espace funèbre se doit, dans la passation délicate de génération en génération, de parler, de toucher l'ensemble des visiteurs.

Les 2 croix : ces 2 stèles voisines surmontées de croix, et appelées aujourd'hui "Gibet des Moines", étaient dès l'âge de fer marquées de signes religieux.

Encastré dans les ruines de l'abbaye bénédictine, le phare date de 1835. A 58 mètres au dessus de la mer, après avoir monté les 163 marches, on y contemple un somptueux panorama allant de la presqu'île de Crozon, jusqu'à Ouessant... N'hésitez pas à gravir l'escalier, la vue imprenable sur les îles mérite bien un petit effort...

L'Abbaye

Classée Monument Historique depuis 1867, l'Abbaye qui date du Vlème siècle, aujourd'hui en ruines, reste fort digne d'admiration. Chaque année le 1er dimanche d'août, l'Abbaye accueille dans ses ruines la célébration du Pardon de Saint-Mathieu. Une cérémonie religieuse traditionnelle qui se perpétue années après années.

Le couvent et la cave mauriste Le musée de l'Abbaye Saint-Mathieu : Ce musée, situé au coeur de l'enceinte de l'Abbaye, présente le site, la vie monastique, l'Abbaye dans l'histoire.

Un vidéo-film de 17 minutes permet également aux visiteurs de comprendre ce lieu si original...

La chapelle : Jadis église de la paroisse de Saint-Mathieu, elle contient aujourd'hui des statues anciennes et des gravures rappelant le passé des saints vénérés en ce lieu.

 


Musée

Tél : 02 98.89.10.52

 

Association "Les Amis de Saint-Mathieu"

Tél : 02.98.48.35.73

 

Visites du phare

Horaires

Du 7 avril au 30 avril : 6j/7 de 14h à 18h30 (fermé le mardi)

Mai et Juin : samedi, dimanche et jours fériés (+ ouvert les 7 et 18 mai) de 14h à 18h30

Juillet et août : 7j/7 de 10h à 19h30

Du 1er au 16 septembre : 6j/7 de 10h à 12h30 et de 14h à 18h30 (fermé le mardi)

Du 17 au 30 septembre : 6j/7 de 14h à 18h30 (fermé le mardi)

Du 27 octobre au 7 novembre (+ ouvert du 8 au 11 novembre) : 6j/7 de 14h à 17h30

Du 22 décembre au 6 janvier: 6j/7 de 14h à 17h30 (fermé le mardi, le 25 décembre et le 1er janvier)

 

Billetterie couplée avec le musée de l'abbaye 3 € + 10 ans, 1 € 4 à 9 ans gratuit - 4 ans

En été : passeport de visite des phares St-Mathieu et Trézien (Plouarzel) 4 € + 10 ans 2 € 4 - 9 ans

 

Site officiel de la commune de Plougonvelin

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Infos pratiques

Adresse

pointe saint matthieu 29217
plougonvelin
02 98 89 10 52

Tarifs

Adultes : 2 €Enfants de 6 à 11 ans : 1 €Enfants de -de 6 ans : gratuit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Octobre à Mars: mercredi, weekend et vacances scolaires de 14h à 18hAvril et Mai : mercredi, weekend et vacances scolaires de 14h30 à18h30Juin et Septembre : 14h à 18h30 sauf le mardiJuillet et Août : de 10h30 à 12h30 et de 14h à 19h sauf le dimanche matinOffice du Tourisme de référence : Tél : 02.98.48.30.18

Gros ouvrage Maginot du Hackenberg

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VENEZ VISITER LA LIGNE MAGINOT EN METRO.


La visite de ce gros ouvrage de la Ligne Maginot apporte un nouveau regard sur une formidable fortification de ce XXème siècle et sur la Seconde Guerre mondiale.

Avec ses 19 blocs de combat et ses 10 km de galeries, l’ouvrage du Hackenberg est le géant de la Ligne Maginot.

Sa construction débuta dès 1930 parmi les tout premiers. Il fut en fait le prototype des ouvrages d'artillerie de la ligne Maginot. 1800 ouvriers environ travaillèrent avec des moyens relativement rudimentaires pendant six années pour construire les 19 blocs de combat et percer environ 10 kilomètres de galeries. Après 1933 et l'achèvement du gros oeuvre, on installa l'équipement intérieur et l'armée française prit livraison de l'ensemble en 1936.

Après la déclaration de guerre en 1939 et la période de vigilance maximale de la 'Drôle de guerre', le Hackenberg remplit son rôle lors de l'offensive allemande de 1940 et sa reddition ne fut effective que quelques jours après l'armistice. En novembre 1944, il fut investi par la 3e armée américaine du général PATTON lors de la terrible bataille pour la libération de la Moselle.

Sous la conduite d’un guide de l’association AMIFORT, le public y découvre des installations d’origine en parfait état de fonctionnement, une usine électrique et des groupes électrogènes en état de marche, des salles reconstituées à l’identique et un musée militaire.

La visite se poursuit à bord du petit train d’époque qui transporte les visiteurs vers les blocs de combat, dont l’imposant bloc 9 où l’on peut assister à la démonstration du fonctionnement de sa tourelle d’artillerie de 163 tonnes.

Après une sortie en surface, les visiteurs découvrent le bloc 8 qui porte encore les stigmates des combats de 1944 entre les troupes allemandes et américaines.

C'est un voyage dans le temps et dans l'Histoire d’une formidable fortification du XXème siècle que les bénévoles et salariés de l'association AMIFORT vous proposent.

L’ouvrage du Hackenberg est l’un des très rares ouvrages militaires possédant un circuit pédestre balisé par le Club Vosgien qui vous permet d'admirer les dessus de ces 19 blocs de combat en transitant par le Mur Antichar de 800 mètres de long et 8 mètres de haut, une curiosité unique en Lorraine.

La visite du fort dure environ deux heures et se déroule dans un environnement souterrain où la température est stabilisée à 12° toute l'année. Pour votre confort prévoir des vêtements en conséquence.

Compte tenu des contraintes liées à la visite d'un ouvrage souterrain ancien à plusieurs niveaux, seule la découverte de quatre-vingt pourcents du parcours est assurée pour les personnes à mobilité réduite. Les poussettes sont acceptées.

Une boutique souvenir vous est proposée à la fin de la visite.

 

Sources : ©GROS OUVRAGE MAGINOT DU HACKENBERG - PHOTOS libre de droit Crédit photo association AMIFORT
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Infos pratiques

Adresse

Association AMIFORT - 61 BIS GRANDE RUE 57920
Veckring
03 82 82 30 08

Tarifs

- Plein tarif 10 €- Jeunes de moins de 16 ans 5 €- Groupes 7 €- Gratuité pour les enfants de moins de 4 ans et les responsables de groupe- Pass/tarifs groupés éventuels 7 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvrage ouvert au public 7 jours sur 7 Pour les groupes : matin et après midiPour les visiteurs individuels : du lundi au vendredi départ à 14h30 précises etLes samedis, dimanches et jours fériés départ dès 14h puis toutes les quinze minutes jusqu’à 15h30 (15h30 dernier départ pour 2h30 de visite guidée)

Fermetures annuelles

Du 22 au 25 août 2016 et le 1er novembreOffice de tourisme de référence : 16 rue du vieux collège - 57100 Thionville

Courriel : amifort@orange.fr

Musée de la maison de la dernière cartouche

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La Dernière Cartouche, d'après le tableau d'Alphonse de Neuville. ©Musée de la dernière cartouche

Le musée de la maison de la dernière cartouche est l'un des sites de mémoire les plus marquants de la guerre de 1870.

 


Consulter l'offre pédagogique du musée >>> Bazeilles


 

La maison de la dernière cartouche "Grâce surtout à l'activité de M. le capitaine Aubert, la maison fut rapidement mise en état de défense . ce brave officier, prenant un fusil, se plaça ensuite à l'une des fenêtres, et, grâce à sa merveilleuse adresse, il amena chez les hommes une émulation qui fut loin d'exclure le calme.

Cependant, malgré les pertes considérables qu'il éprouvait, l'ennemi avançait toujours. Voyant que notre maison allait être cernée et me trouvant dans l'impossibilité de marcher, j'engageai les officiers qui se trouvaient avec moi à me laisser avec quelques hommes et à se retirer sur le gros de la division. Pas un ne voulut y consentir et tous me déclarèrent qu'ils se défendraient avec moi jusqu'à la fin (...) Au bout de deux heures, nous fûmes complètement cernés par le 15e régiment bavarois.

Bientôt notre maison se trouva dans le plus piteux état . les portes et les fenêtres étaient percées à jour . notre toiture à moitié enlevée par un obus qui nous blessait quatre ou cinq hommes. Malgré cela la lute continua toujours avec acharnement. Elle ne cessa qu'avec nos munitions". Commandant Lambert, "Rapport sur la bataille de Bazeilles", in Habeneck Charles, les régiments martyrs, Paris, Pagnerre, 1871.

Le musée de la maison de la dernière cartouche à Bazeilles est l'un des sites de mémoire les plus marquants de la guerre de 1870 . II rappelle les combats qui opposèrent durant deux jours les deux brigades de la "Division Bleue" des Troupes de la Marine du général de Vassoigne(1) aux soldats Bavarois commandés par le général Von der Thann. La bataille débuta véritablement le 31 août vers midi lorsque la 2e brigade du Général Martin des Pallières reçut l'ordre de reprendre le village de Bazeilles - site stratégique - qui venait de tomber aux mains de l'ennemi. Après une journée de combats acharnés et grâce au soutien de la 1ère brigade du Général Reboul arrivée en renfort vers 16 heures, le village fut complètement repris à la tombée de la nuit. Mais le 1er septembre à l'aube, les soldats du général Von Der Thann attaquent à nouveau Bazeilles. Malgré les nombreux assauts qui permirent de repousser à plusieurs reprises l'ennemi, la division de Marine, submergée par le nombre et la puissance de feu des Bavarois, fut contrainte, en fin de matinée, à la retraite vers Sedan. C'est à ce moment qu'eut lieu l'épisode de la maison de la dernière cartouche.

Dans un village incendié, détruit par les obus d'artillerie tirés depuis la veille, une trentaine d'officiers, sous-officiers et soldats de l'infanterie de Marine se réfugièrent, aux côtés du commandant Lambert, dans la maison Bourgerie - modeste auberge de deux étages et dernière demeure du village de Bazeilles sur la route de Sedan - et menèrent, pendant près de quatre heures, une résistance acharnée contre les soldats Bavarois. Finalement encerclés, en manque de munitions, le capitaine Aubert tira, en milieu d'après-midi, la dernière cartouche de la fenêtre de la grande chambre du premier étage. Un mouchoir blanc mis au bout d'un fusil annonça ensuite la reddition des marsouins et le commandant Lambert, blessé au pied, sortit le premier de la maison. La division de Marine a perdu, durant toutes ces heures de bataille, 2 655 hommes dont 100 officiers et 213 sous-officiers.

Les soldats bavarois en perdirent plus du double . ils se livrèrent dés le lendemain des affrontements à d'atroces représailles contre la population de Bazeilles dont une partie avait pris part aux combats aux côtés des Troupes de Marine . le village fut incendié, certains habitants fusillés, brûlés vifs ou arrêtés puis déportés. On dénombra ainsi plus d'une quarantaine de victimes civiles dans le village. Cent cinquante autres devaient mourir au cours des six mois suivants du fait des sévices endurés. Cette résistance héroïque valut à la ville de Bazeilles d'être décoré de la légion d'honneur en 1900. Un insigne que l'on retrouve encore sur les armes de la ville aux côtés de l'ancre des troupes de marine et d'une maison en flammes. Elle lui permit également de devenir, dès le lendemain de la défaite, un lieu important de mémoire et de pèlerinage. Le 1er anniversaire des combats eut lieu le 1er septembre 1871. Ainsi, le 19 mars 1875, le courrier des Ardennes publia un article dans lequel il annonçait l'existence d'un musée à Bazeilles : "MM. Bourgerie père et fils, entre autres, ramassèrent une quantité d'objets, et qui forment aujourd'hui un véritable musée d'un grand intérêt". Des objets furent exposés dans une des pièces du rez-de-chaussée de la maison. En mai de la même année, le général de Vassoigne visita les ruines de la maison de la dernière cartouche et en novembre un premier monument fut élevé en face de l'église. Mais la première cérémonie importante se déroula le 31 août 1895, soit 25 années après les faits, en présence de l'ancien commandant Lambert, devenu général.

Mais c'est en 1899 qu'Arthur Meyer, directeur du journal Le Gaulois, lança une souscription publique pour financer l'achat de la maison afin "de la convertir en un modeste musée consacrée à la mémoire des héros qui moururent là". Le 1er août 1909, le journal la céda finalement au Souvenir Français. Une foule considérable pour l'époque participait à la cérémonie. Il fallut néanmoins attendre le 3 septembre 1950 pour qu'ait lieu la première commémoration nationale des combats de 1870 avec la participation des Troupes Coloniales. Elle le fut à l'initiative du Comité National des Traditions de l'Arme créé en mars de la même année par deux sous-officiers animés par la volonté de restaurer le musée pillé pendant la guerre 1939-1945 et de remettre en état l'ossuaire militaire de Bazeilles très dégradé. Une convention avait été signée entre le Comité et le Souvenir Français, propriétaire de la maison, aux termes de laquelle le premier devenait responsable de l'entretien, de l'administration et de la gestion du musée et, naturellement, propriétaire des collections qui s'y trouvaient. A cette gestion s'ajouta celle de l'ossuaire bâti entre 1876 et 1878 à la bordure sud du cimetière de la ville, à une centaine de mètres du musée et contenant les restes de 3 000 combattants français et allemands.

Le comité national des traditions des Troupes de Marine ayant décidé de la rénover, la maison de la Dernière Cartouche qui reçoit en moyenne 2 000 visiteurs par an a été fermée de janvier 2003 à août 2005. Cette importante opération a été financée par une souscription lancée au sein des Troupes de Marine, avec la participation du Souvenir Français et grâce aux subventions accordées par la Préfecture Régionale et la DMPA, le Conseil Régional de Champagne Ardenne et le Conseil Général des Ardennes. Les travaux ont porté sur la mise en sécurité et en conformité des installations. Un grand nombre d'objets ont été restaurés par des spécialistes. Quand aux aménagements muséographiques proposés, ils avaient pour objectif de conserver à la maison son authenticité et son caractère émouvant tout en la rendant plus attractive grâce à l'utilisation des nouvelles technologies. Le cheminement pédagogique de la visite comprend : Au rez-de-chaussée, un espace accueil ainsi que la première pièce muséographique, dite salle Lambert, consacrée à la guerre de 1870 et au rôle des Troupes de Marine dans ce conflit. Au premier étage, la salle Delaury présente la bataille de Sedan, des souvenirs des deux armées en présence et une vitrine rappelant le sacrifice d'une partie de la population civile. Mais les pièces les plus importantes du musée se trouvent dans les salles Aubert et Lambert centrées sur les combats de Bazeilles. Dans la première, les visiteurs pourront découvrir le célèbre tableau d'Alphonse de Neuville peint en 1873, intitulé "la dernière cartouche", tandis que la seconde est celle du dernier combat d'où fut tirée la "dernière cartouche".

L'accueil des personnes invalides a été étudié et en partie résolu grâce à la construction d'un bloc hygiène adapté. Néanmoins ceux d'entre eux qui se déplacent en fauteuil roulant, ne peuvent avoir accès à l'étage. Il eut fallu pour cela démolir la maison et la reconstruire autour de l'escalier adapté à leur état. A terme, le musée des Troupes de Marine s'intègrera au "pôle de Mémoire" que la communauté de communes du pays sedanais souhaite développer à Sedan, et qui permettra la mise en réseau des principaux sites de Mémoire de la région.

 

Nota (1) - Cette division formée des quatre régiments de l'infanterie (1, 2, 3 et 4) et du 1er régiment de l'artillerie de la Marine avait été initialement rassemblée en vue d'effectuer une manoeuvre de déception en mer Baltique. Les désastres survenus en Alsace et en Lorraine dès les premiers combats imposent au commandement français de regrouper ses forces disponibles au camp de Chalons sur Marne pour tendre la main à son armée de l'Est (Bazaine) enfermée dans Metz. Baptisée "Division Bleue" du nom de la couleur de ses uniformes, elle fait partie du XIIe corps d'armée(Général Lebrun) dont elle constitue la 3e division (les deux autres ayant été mises sur pied hâtivement avec des personnels récupérés dans les dépôts et des jeunes engagés ou rappelés ne constituent pas des unités solides). Elle est composée de soldats dont la plupart sont des engagés, chevronnés, entraînés par de rudes campagnes lointaines et déjà aguerris. Ses cadres subalternes ont gagné leurs galons au feu et les cadres supérieurs sont dotés d'une solide expérience du combat. La population civile ne s'y trompe pas qui leur réserve partout un accueil chaleureux.
 

La Maison de la dernière Cartouche

12 rue Dernière Cartouche - 08140 Bazeilles

Tél : 03 24 27 15 86

 

https://musees-de-france-champagne-ardenne.culture.fr/musee_bazeilles.html

 

Théâtre d'un épisode héroïque de la guerre de 1870 où s'illustra la division de Marine dite "Division Bleue" Entièrement rénové, le musée présente un historique des combats des 31 août et 1er septembre 1870, des tableaux, armures et uniformes de l'époque.

 

Le musée est fermé les lundis et mardis.

Fermeture annuelle du 20 décembre au 15 janvier.

Visite du musée du 15 juin au 30 septembre de 10 h à 12 h et de 13 h 30 à 18 h

du 1er octobre au 14 juin de 10 h à 12 h et de 13 h 30 à 17 h

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Infos pratiques

Adresse

12 rue Dernière Cartouche 08140
Bazeilles
03 24 27 15 86

Tarifs

Adultes : 3 € Enfants : 1,50 € Militaires et anciens combattants : 1,50 € Groupes adultes: 1,50 € Groupes enfants: 0,50 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 15 juin au 15 septembre : 10h-12h et 13h30-18h Du 15 septembre au 15 juin : 13h30-17h

Fermetures annuelles

Fermé le lundi et le mardi.Fermeture annuelle du 15 décembre au 5 janvier

Fort La Latte

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Vue générale du fort. Source : ©Llorenzi - License Creative Commons - Libre de droit

Edifié au XIIIème siècle, le fort la Latte...

Deux pont-levis permettent de franchir les crevasses qui le séparent de la côte.

De par sa position stratégique, la forteresse connaît, au fil des ans, bien des vicissitudes. Du Guesclin l'assiége en 1379. Pendant les troubles de la Ligue, les bâtiments sont en partie incendiés. Seul le donjon résiste à tous ces assauts. C'est à un château très endommagé que s'intéresse Louis XIV. Garangeau est chargé de le transformer en place forte de défense côtière (de 1690 à 1715). Sa survie est assurée.

Le château féodal subit de nombreux remaniements, la chapelle est reconstruite au début du XVIIIème siècle et le four à boulets date de 1793. Au cours du XIXème siècle, le Fort La Latte est peu à peu abandonné, la compagnie se réduit à un seul gardien. Il est déclassé en 1890, puis vendu deux ans plus tard. En 1931, il est classé monument historique et restauré.

 

Fort La Latte

Contacts Tél.: 02.96.41.40.31

email : Flalatte@aol.com

 

Desserte Par route : De Rennes - N12 E50 Lamballe - Direction du Cap fréhel par les D768, D13 et D34 Gare de train : Lamballe (à 30 Km) Aéroport: Dinard-Pleurtuit (à 30 Km)

 

Visites Le château est ouvert tous les jours : du 11 Avril au 30 septembre de 10h à 12h30 et de 14h30 à 18h du 1er octobre au 10 Avril pendant les vacances scolaires, les samedis, dimanches et jours feriés de 14h30 à 18h

Le château est fermé le reste du temps

 

Quizz : Forts et citadelles

Ce château fut édifié au XIIIème siècle sur une pointe rocheuse par la famille Goyon-Matignon, célèbre famille bretonne.

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Infos pratiques

Adresse

22
la latte
02 96 41 40 31

Tarifs

Plein tarif: 5,10 € Tarif réduit: 4 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er avril au 30 septembre: de 10h30 à 12h30 et de 14h à 18h. Du 8 juillet au 28 août: de 10h30 à 19h.

Fermetures annuelles

Fermé le 25 décembre et le 1er janvier

Courriel : Flalatte@aol.com

Fort Penthièvre

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Le Fort Penthièvre. Source : ECPAD

Le fort Penthièvre a pour mission de surveiller les 15 kms de plage propices aux débarquements...

Le fort Penthièvre se situe à la base de la presqu'île de Quiberon.

Il s'appelait autrefois la pointe de la Palice et était chargé de contrôler l'accès à la presqu'île. Il surveille notamment les quelques 15 kms de la plage de Penthièvre, propices aux débarquements.

Plusieurs puissances ont d'ailleurs débarqué là au fil des siècles : les Hollandais en 1674, les Anglais en 1746. C'est le pillage de la presqu'île par ces derniers qui fera prendre conscience de la fragilité des défenses.

En 1747, la construction d'un fort est décidée. Celui-ci prend la forme d'un vaste bastion construit sur un promontoire rocheux, et domnant le seul accès à la presqu'île. A cet endroit, le cordon lagunaire ne fait que quelques dizaines de mètres.

Pendant la Révolution, le fort Penthièvre sera le théâtre de violents affrontements : 6500 royalistes, débarqués par la flotte anglaise, le prennent d'assaut le 27 juin 1795. Il sera repris par les troupes du général Hoche le 20 juillet. Laissé plus ou moins à l'abandon, le fort Penthièvre est modernisé et renforcé à partir de 1800, sous l'impulsion de l'ingénieur général Marescot, et sur ordre de Bonaparte.

En 1917 le fort sert de prison pour des soldats allemands. Ils réalisent des travaux d'empierrement de la route. En 1933, il est confié à la Marine, puis désaffecté.

Pendant la seconde guerre mondiale, il est occupé par les Allemands et intégré au Mur de l'Atlantique. Il reçoit différents blockhaus, mais sert essentiellement à l'infanterie.

En juillet 1944, des résistants y sont torturés et enterrés vivants. Une stèle surmontée d'une croix de Lorraine rappelle leur mémoire.

De nos jours, le fort Penthièvre est une base d'entrainement de l'armée de terre.

Ce monument historique, dont le ministère de la défense est affectataire, fait partie d'un protocole Culture Défense, signé le 17 septembre 2005.

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

56
penthievre

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Seuls les espaces extérieurs sont accessibles

Bullecourt

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Statue du Digger. Source : http://www.pourceuxde14.com - Photo d'un poste allemand de tranchées, prise en 1917 sur le secteur Croisilles-Bullecourt. Source : Deutsches Bundesarchiv, photo libre de droit

Mémorial de Bullecourt : Statue du Digger.

En avril et mai 1917, 10 000 soldats australiens ont été victimes des combats de Bullecourt. Et de mai 1917 à mars 1918, les combats ont fait rage et ont fait changer de camp le village près de vingt fois.

Aujourd'hui, au parc mémorial, le souvenir est entretenu par la statue du Digger, réalisée par le sculpteur australien Peter Corlett, fils d'un combattant de la Grande Guerre. Ce Digger, c'est le soldat australien qui symbolise par sa tenue et ses insignes les quatre divisions australiennes d'infanterie engagées sur le terrain : les 1ère, 2ème, 4ème et 5ème.

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Infos pratiques

Adresse

Rue de Douai 62128
Bullecourt

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Vermelles - British Cemetery

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Cimetière. Source : http://www.cwgc.org

Situé à 10 km au Nord-Ouest de Lens, ce cimetière a été commencé an août 1915 et durant la bataille de Loos en Gohelle, lorsque le château fut utilisé en tant que dispensaire. Ce site comprend plus de deux mille corps dont près de 200 non identifiés : des mémoriaux particuliers sont élevés à 6 soldats britanniques, réputés enterrés parmi ces derniers. Il y a également 7 soldats français.

A l'entrée du cimetière, a été reconstruite et replacée à son endroit d'origine la chapelle dédiée à Notre Dame de Lourdes et édifiée avant-guerre par la famille Bréhon.

 

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Infos pratiques

Adresse

62980
Vermelles
Tél : 08 99 02 20 39Fax : 08 99 02 04 12

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Richebourg

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Cimetière militaire portugais de Richebourg. Source : Photo Ivan Pacheka

Cimetière militaire portugais de Richebourg, Mémorial du Touret, cimetière de Saint Vaast, Mémorial indien de Neuve-Chapelle.

Cimetière militaire portugais de Richebourg - Neuve-Chapelle

Les militaires portugais reposent pour la plupart dans le cimetière militaire de Richebourg (Pas de Calais). Le terrain acquis en août 1924, la Commission portugaise des sépultures de guerre se chargea de la recherche et du regroupement des corps en collaboration avec l'administration française (ministère des anciens combattants et 1re région militaire).

Le cimetière de Richebourg recueillit, entre 1924 et 1938, 1 831 corps provenant de divers cimetières en France (Le Touret, Ambleteuse, Brest,...), en Belgique (Tournai) et en Allemagne pour les prisonniers de guerre.

Il fut agrandi en 1939, portant sa superficie à 43 ares. Ce cimetière contient 500 stèles portant chacune les armoiries du Portugal. Après avoir franchi le portail en fer forgé à motifs de coeur, suivre l'allée de sapin qui conduit au mémorial et au musée souvenir. La végétation y est méditerranéenne.

En face, se dresse la Chapelle Notre Dame de Fatima érigée en 1976 pour perpétuer le souvenir des soldats portugais qui souffrirent l'offensive allemande d'avril 1918. A La Couture, où ils avaient vaillamment résisté à l'avance allemande, l'association France-Portugal fit élever un monument dédié aux soldats du corps expéditionnaire portugais. Le célèbre Christ des Tranchées, calvaire mutilé par les obus, recueilli par les soldats portugais fut réédifié à Neuve-Chapelle après la guerre.

Le 10 novembre 1928, la France et le Portugal inaugurèrent solennellement le monument commémoratif dédié par ce dernier pays à ses soldats. Cette cérémonie se déroula en présence du maire, des habitants de la localité, et des délégations d'anciens combattants, dont la délégation de "la Liga dos combatentes da Grande Guerra", menée par Craveiro Lopes et le ministre A.De Gama Ochôa prononça à cette occasion un discours rappelant l'héroïsme des soldats portugais dans cette guerre.

A La Couture, le monument, de pierre et de bronze, est l'oeuvre du sculpteur A. Teixeira Lopez et fut érigé par des ouvriers portugais. Sur un pan d'église gothique ruinée par la guerre, une allégorie de la Patrie brandit l'épée de Nun'Alvares, le connétable dont la victoire à Aljubarrota sur les Espagnols, en 1385, marqua l'indépendance du Portugal. Elle vient ainsi en aide à un fantassin portugais qui, à coups de crosse, tente de terrasser la Mort.

Richebourg - Le Touret Military Cemetery

Le Mémorial du Touret ressemble à un cloître doté de couloirs voûtés en pierre de Portland. La cour carrée est ceinte de trois murs pleins et d'une colonnade formant une longue galerie. Le nom des 13 479 soldats disparus avant le 25 septembre 1915 est gravé sur les murs de la cour et de la colonnade. De petits pavillons marquent la fin de la galerie et des coins ouest de la cour.

Dans le cimetière lui-même, il y a aujourd'hui 900 morts commémorés.

Saint Vaast - Post military cemetery

Le hameau de Saint Vaast est situé entre le village de Richebourg et Goix-Barbee. Un dispensaire a été commencé en mai 1915 au moment de la bataille de Festubert puis utilisé les années suivantes. Une voie ferrée surnommée, "Tramway des Tranchées", permettait de convoyer hommes et munitions. Actuellement le cimetière compte près de 800 morts, dont peu ont pu être identifiés, et qui sont britanniques, indiens, allemands.

Richebourg - Mémorial Indien de Neuve-Chapelle

Début mars 1915, les aviateurs alliés, par d'audacieuses prouesses, paralysent toutes les communications téléphoniques allemandes à Menin (Belgique). Pour se venger, l'ennemi mit avec ses obus Neuve-Chapelle à l'état de ruines. Pour les Alliés il fallait reprendre Neuve-Chapelle.

Le 10 mars 1915, les troupes britanniques attaquent dans le secteur.
Elles sont aidées dans leur tâche par les troupes indiennes. Seize mille soldats Indiens, dont 5 000 ne seront jamais retrouvés, combattent côte à côte. Trois attaques successives vinrent se heurter à la plus forte résistance. Une quatrième permet d'enlever 2 500 mètres de tranchées, puis Neuve-Chapelle fut repris. Indiens, Anglais, Portugais et Français sont le symbole d'une amitié qui unit les soldats. Ces hommes remplirent leur devoir puis tombèrent. Derrière eux, en souvenir de leur mort, il reste ce mémorial édifié à la gloire des 10 000 disparus.

L'édification de ce Mémorial fut décrétée par le président de la république Française le 11 août 1926. (j.o.) Le terrain sur lequel il a été érigé a été acquis à perpétuité par l'Impérial War Graves Commission. Il est dédié à la mémoire des tués des unités indoues, et particulièrement aux morts qui furent "portés disparus". Il est élevé sur le territoire de la commune de Richebourg.

L 'endroit était connu en 1915 sous le nom de "PORT-ARTHUR".

Le Mémorial, dont l'architecte est Sir Herbert-Baker bien connu en Inde comme l'un des créateurs du Delhi moderne, a une forme circulaire, sa façade présente une colonne (rappelant les piliers d'Asoka) d'environ 16 mètres de hauteur surmontée d'un lotus impérial, de la couronne impériale et de "l'Etoile des Indes". Elle est flanquée de deux tigres. Cette colonne et les tigres sont supportés par un "podium", sur lequel est gravé Inde 1914-1918.

De la base du "piédestal" s'étend sur un demi-cercle un mur ajouré en quadrillage et à l'extrémité des demi-cercles se dressent deux petits dômes "Chattris", vers l'Est et l'Ouest. Sur le demi-cercle opposé, plein, les noms sont gravés. Au centre d'une pelouse se dresse la pierre du souvenir.

Les noms du Mémorial sont classés par unités. Dans une unité par grade, et dans le grade par ordre alphabétique. Ils sont 4 847. Ils représentent toutes les classes sociales anglaises et indiennes. Ils se partagent dans la même volonté exprimée sur le monument : EN L'HONNEUR DE L'ARMEE DE L'INDE QUI A COMBATTU EN FRANCE ET EN BELGIQUE, 1914-1918, ET POUR PERPETUER LE SOUVENIR DE SES MORTS AUX TOMBES INCONNUES DONT LES NOMS SONT ICI GRAVES.

En 1964, on décida d'ajouter un panneau de bronze particulier à ce monument sur lequel figurent les noms de 206 soldats dont les tombes étaient à ZEHRENSDORF (Allemagne de l'Est) et ne pouvaient être maintenues. Le travail fut complété en juin 1966 : A LA MEMOIRE DES CES HOMMES QUI MOURURENT EN CAPTIVITE ET FURENT ENTERRES A ZEHRENSDORF PRES DE BERLIN.

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Infos pratiques

Adresse

Route d'Estaires 62136
Richebourg
Tél. 03.21.61.90.30Fax 03.21.61.90.34

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Dury

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Mémorial du bois de Bourlon. © Photo Licence Creative Commons. Libre de droit

Mémorial canadien de Dury, Mémorial du bois de Bourlon.

A Dury Mill, à seize kilomètres au sud-est d'Arras, le Mémorial canadien de Dury préserve dans la pierre le souvenir de violentes opérations qui ont abouti à la percée de la ligne Drocourt-Quéant.

Au centre d'un parc planté d'érables majestueux, se dresse le bloc de granit familier, sur lequel on peut lire d'un côté, en français, l'inscription suivante : L'armée canadienne attaqua l'ennemi à Arras le 26 août 1918, enfonça successivement toutes les positions allemandes : puis le 2 septembre brisa ici même la fameuse ligne Quéant-Drocourt réputée imprenable et avança jusqu'au canal du nord.

Mémorial du bois de Bourlon

L'attaque qui permit de franchir le canal du nord est commémorée aujourd'hui par le Mémorial du Bois de Bourlon, érigé sur un terrain donné par le comte de Franqueville, alors maire de Bourlon. Ce grand bloc de pierre, élevé sur le sommet d'une colline et accessible par un escalier de pierres bordé de terrasses, porte l'inscription suivante : le 27 sept. 1918 l'armée franchit le canal du nord et conquit cette hauteur. elle prit Cambrai, Denain, Valenciennes & Mons : puis avanca jusqu'au Rhin avec les alliés victorieux.

Des tilleuls centenaires forment une arche au-dessus de l'escalier. Ce sont les mêmes arbres qui étaient là à l'époque et qui ont été déchiquetés par les obus, mais qui sont redevenus robustes avec le temps.

Les terrasses sont plantées d'une grande variété de conifères et de plantes se plaisant à l'ombre. Le Mémorial est situé au-delà du village de Bourlon, juste au sud de la route Arras-Cambrai, à trois kilomètres de Marquion.

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Infos pratiques

Adresse

62156
Dury
Tél : 03 22 95 04 45Fax : 03 22 89 41 80

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Béthune

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Monument inauguré le 11 novembre 1928. Source : Monument aux morts et commémoratif de Béthune

Le premier soldat britannique est enterré à Béthune le 14 octobre, jour anniversaire de la bataille d'Hastings, ville jumelée à Béthune.

Aujourd'hui, 3 213 stèles de toutes nationalités jonchent côte à côte une partie du cimetière communal, soldats décédés dans les ambulances installées dans les collèges de la ville.

La "course à la mer" entraîne la remontée des hostilités en Artois, le front se fixe alors à 8 kilomètres de Béthune et les combats incessants qui se déroulent d'Arras à Ypres font prendre à la ville une position stratégique qui devient une base arrière alliée importante.

Durant 4 ans, Béthune vit à l'heure britannique avec la présence des colonies et des dominions et subit les bombardements, répercussions des combats ininterrompus qui se livrent non loin de là, pour la prise de points d'appuis. Chaque attaque est coûteuse en hommes, le côté humain est oublié pour laisser place à la puissance et à la volonté de gagner quelques km sur l'adversaire, et ce, quel qu'en soit le prix.

En avril 1918, la bataille de la Lys fait rage, atteignant le point culminant de l'effroyable. Jamais l'armée allemande n'a été aussi proche de Béthune. La ville est âprement bombardée et doit être évacuée. L'incapacité d'effectuer une percée donne lieu à des représailles : Béthune sera détruite.

A partir du 15 mai, des obus incendiaires et fusants sont tirés sur le centre. La ville brûle pendant plus de 4 jours. Du mois de mai au mois de juin, 50 000 obus tombent sur Béthune. Le cauchemar prend fin avec la libération du Bassin Minier et du Pas de Calais. Malgré tout, la ville est maintenue en état de siège par les autorités militaires jusqu'en début 1919.

Le bilan est lourd : 90 % du centre est anéanti, plus de 53 % de la population se trouve sans-abri. Reconstruire rapidement pour revenir à la stabilité est la volonté majeure de la municipalité qui entreprend les travaux dès 1919. Prisonniers allemands et travailleurs chinois sont réquisitionnés pour déblayer et pour assurer le déminage.

Médaillée de la Légion d'Honneur, Béthune se tourne vers l'avenir et se veut à l'image d'une ville à l'échelle régionale. Des commissions s'attèlent à libérer les espaces, améliorer les voies de circulations, embellir le paysage urbain.

Dirigée par Louis-Marie Cordonnier, architecte chargé de la reconstruction sur toute la vallée de la Lys, la commission d'esthétique est composée de plusieurs grands noms tels Jacques Alleman, Paul Dégez, Léon Guthmann qui se divisent le travail par secteurs. Bel exemple de reconstruction, la Grand'Place "un vaste écrin fermé par l'Hôtel de Ville".

Les années 1920 sont marquées par un retour au traditionnel, les architectes n'hésitent pas à mêler aux arts contemporains tel l'Art déco des spécificités locales comme le pignon, allient des matériaux régionaux à des corps nouveaux tels que la céramique ou le fer forgé.

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Infos pratiques

Adresse

62400
Béthune
Tél : 03-21-63-00-00 Fax : 03-21-63-00-01

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Mémorial Canadien

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Vue du parc mémorial canadien de Vimy. Source : Licence Creative Commons. Libre de droit

Le mémorial canadien de Vimy, hommage que le Canada a rendu à ses citoyens, combattants de la Première Guerre...

L'hommage le plus impressionnant que le Canada a rendu à ceux de ses citoyens qui ont combattu et donné leur vie au cours de la Première Guerre mondiale, a trouvé son expression concrète dans le Monument Commémoratif du Canada à Vimy, qui surplombe majestueusement la plaine de Douai et le bassin minier au pied des collines de l'Artois, et qui indique l'emplacement des combats dont les Canadiens tirent plus de fierté que de toute autre opération de la Première Guerre mondiale. Il représente un hommage à tous ceux qui ont combattu pour leur pays durant ces quatre années de guerre et, en particulier, à ceux qui ont donné leur vie.

Programme à consulter en lien

 

Sur le socle du Monument, sont gravés dans la pierre en français et en anglais, les mots suivants :

A LA VAILLANCE DE SES FILS PENDANT LA GRANDE GUERRE, ET EN MEMOIRE DE SES SOIXANTE MILLE MORTS, LE PEUPLE CANADIEN A ELEVE CE MONUMENT.

Sur les parois du Monument, sont inscrits les noms de onze mille deux cent vingt cinq soldats canadiens "manquant à l'appel et présumés morts" en France. Le terrain du parc de ce champ de bataille, d'une superficie de 91, 18 hectares (deux cent cinquante acres), "est un don de la nation française au peuple canadien", comme l'indique une plaque à l'entrée du Monument. Il a fallu onze mille tonnes de béton et de maçonnerie pour ériger la base du monument et cinq mille cinq cents tonnes de pierre, importée de Yougoslavie, pour les pylônes et les sculptures. La construction de cet ouvrage gigantesque commence en 1925. onze ans plus tard, le 26 juillet 1936, le roi Edouard VIII dévoilait le Monument Commémoratif du Canada à Vimy.

Le parc qui entoure le Monument est l'oeuvre d'experts en horticulture. Une multitude d'arbres et d'arbustes du Canada y ont été plantés pour rappeler les bois et les forêts du pays. Autour du Monument, au-delà des coteaux verdoyants qui y mènent, s'étendent des parcs boisés. A la vue des tranchées et des tunnels parfaitement restaurés, le visiteur peut imaginer l'énorme tâche que le corps d'armée canadien dut accomplir ce matin historique, il y a bien des années.

Le 9 novembre 1997, des représentants du gouvernement du Canada procédèrent à l'inauguration du Centre d'interprétation au Monument commémoratif du Canada à Vimy. Ce Monument est devenu l'un des seuls sites nationaux historiques du Canada situé à l'étranger. Le Centre sert de complément aux visites guidées des tunnels et des tranchées. Les visiteurs peuvent mieux comprendre le sens et l'importance du Monument commémoratif, et situer l'histoire de la Bataille de Vimy dans le contexte de la participation du Canada à la Première Guerre Mondiale. La guerre, jour après jour, Vimy, une bataille bien planifiée. Vimy : la crête capturée. et, le Canada se rappelle la guerre.

Grâce à des reproductions photographiques et des affiches de type bannière (tons sépia et ocre), des artefacts, des cartes géographiques, des représentations graphiques, une présentation multimédia audio-visuelle, des textes explicatifs, l'exposition aide les visiteurs à vivre l'expérience de Vimy à l'époque de la grande Guerre. Les visiteurs baignent dans l'atmosphère qui régnait dans le but de susciter une meilleure compréhension des faits. Le Centre d'interprétation de Vimy se trouve à 200 mètres du Monument commémoratif du Canada à Vimy, tout près du terrain de stationnement principal. Le Monument commémoratif du Canada à Vimy est situé à environ 10 kilomètres d'Arras. Tout près, à Thélus, le cimetière canadien et le monument en l'honneur de l'artillerie canadienne, sont installés au Zivy Crater à l'endroit du cratère creusé par l'explosion d'une mine.

 

Monument et Parc commémoratifs du Canada à Vimy

62580 Vimy 

Tel : 03 21 50 68 68

Fax : 03 21 58 58 34

E-mail : Vimy.Memorial@vac-acc.gc.ca

 

Ouvert tous les jours sauf le 25 décembre et le 1er janvier : Du 1er mai au 31 octobre : 10H à 18H

Du 1er novembre au 30 avril : 9H  à 17H - Entrée libre et gratuite

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Infos pratiques

Adresse

Chemin des canadiens 62580
Givenchy-en-Gohelle
03 21 50 68 68

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er mai au 31 octobre: 10h à 18hDu 1er novembre au 30 avril: 9h à 17h

Fermetures annuelles

Le tunnel de la Grange est fermé de la mi-décembre jusqu'au 30 avril

La Coupole

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©La Coupole

Située à 5 km de Saint-Omer, La Coupole figure parmi les vestiges les plus impressionnants de la Seconde Guerre mondiale. En quelques chiffres, c’est un dôme colossal de 71 mètres de diamètre, 55.000 tonnes de béton armé et 5,5 mètres d’épaisseur !


Consulter l'offre pédagogique du centre >>>  Saint-Omer

 

Lire un article sur La Coupole


 

Par sa masse écrasante, par le caractère souterrain de ses installations, par la souffrance des travailleurs forcés qui l’ont édifié, le site constitue un lieu symbolique de la folie nazie.

Il s’agit de l’une des « constructions spéciales » édifiées par l’armée allemande, en 1943-1944, pour permettre la mise en opération de nouveaux systèmes d’armes V destinés à frapper l’Angleterre.

Cet immense bunker, construit par l’organisation Todt en 1943-1944, était destiné à stocker, préparer et lancer vers le centre-ville de Londres l’arme secrète de Hitler : la fusée V2.

Ce furent les bombardements, puis la percée des troupes anglo-américaines en Normandie, à la fin juillet 1944, qui incita les Allemands à abandonner le chantier de La Coupole, à quelques semaines de son achèvement. Ainsi, aucune fusée V2 n’a pu décoller d’un site conçu comme la première base de missiles stratégiques de l’Histoire.

Réhabilité en 1997, le Centre d’Histoire présente deux circuits de visite : « Les Armes secrètes d’Hitler : V1 et V2 » et « Le Nord de la France dans la main allemande » sur les grandes périodes de l’Occupation : l’invasion, l’exode, la vie quotidienne, la Résistance, la collaboration et la Libération.

Vous découvrez également que derrière cette arme, il y a le parcours d’un jeune ingénieur allemand, Wernher von Braun, inventeur de la fusée V2, récupéré par les Américains au lendemain de la guerre et qui mettra au point, l’immense fusée Saturn V qui enverra l’Homme sur la Lune….

La conquête spatiale débute donc bien ici sur les traces des premiers pas de l’Homme sur la Lune et elle se poursuit au Planétarium où vous serez plongés dans l’univers en totale immersion grâce à une technologie 10K-3D unique au monde !

Munis de lunettes actives dernière génération vous serez plongés parmi les étoiles grâce à l’écran à 360° de 15 mètres de diamètre.

 


 

 
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Infos pratiques

Adresse

Rue André Clabaux 62570
Wizernes
03 21 12 27 27

Tarifs

Voir site internet

Horaires d'ouverture hebdomadaires

De 9h à 17h30 se septembre à mars / De 9h à 18h d’avril à juin / De 9h à 19h en juillet et en août

Fermetures annuelles

Fermeture les 25/12 et 1/01 et les deux premières semaines de janvier

Saline royale d'Arc-et-Senans

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©Ventsdufutur

La Saline Royale d'Arc-et-Senans, chef-d'oeuvre architectural de Claude-Nicolas Ledoux, fut utilisée comme camp d'internement pour les Tsiganes...

L'internement des Tsiganes

En mai 1941, la Feldkommandantur de Besançon décide de mettre en application l'ordonnance du 4 octobre 1940 obligeant le regroupement, dans des camps d'internement, des nomades de la zone occupée. Cette mesure vise d'abord les populations du territoire de Belfort, du Doubs, de la Haute-Saône et du Jura. Elle s'étendra ensuite à celles des départements de la Côte-d'Or, de la Haute-Marne, de la Saône-et-Loire et de l'Ain. C'est ainsi que le 24 juin 1941, les premiers nomades, en provenance du territoire de Belfort, sont envoyés vers les maisons forestières du Châtelain et de la Châtelaine, dans la forêt domaniale de Chaux, à 22 km de Dôle. Mais ce lieu s'avère très vite inadapté. Des habitations en nombres insuffisants, une eau impropre à la consommation, poussent les autorités allemandes à transférer les Tsiganes vers la Saline d'Arc-et-Senans le 1er septembre 1941.

Construite par l'architecte Claude Nicolas LEDOUX, propriété du département du Doubs depuis 1927, la Saline Royale est alors dans un état de grande dégradation malgré des premiers travaux de restauration réalisés entre 1930 et 1936. En outre, elle a déjà été utilisée comme centre de rassemblement pour les Républicains espagnols entre février et octobre 1939, puis réquisitionnée par l'armée française durant la « drôle de guerre ». Les Allemands ont pris ensuite possession des lieux jusqu'à leur départ, dans le courant du 1er semestre 1941. Jusqu'au 15 mai 1942, le statut du camp d'Arc-et-Senans, encadré par 4 préposés aux douanes, est celui d'un centre de rassemblement.

Concrètement, cela signifie que les Tsiganes, regroupés par familles entières, ont la possibilité, par l'intermédiaire d'autorisations de sorties, de quitter l'enceinte du camp. Cette période se caractérise également par l'absence de bâtiments communs et, par conséquent, l'obligation pour les populations nomades de vivre par leurs propres moyens. Aussi, pour subvenir aux besoins de leurs familles, certains adultes vont-ils travailler dans les entreprises avoisinantes comme l'UMAS (Union métallurgique d'Arc-et-Senans) ou pour le compte de l'organisation Todt. A tout cela s'ajoutent des conditions sanitaires déplorables . les douches sont inutilisables, les WC ne sont pas en état de fonctionnement, les points d'eau courante sont insuffisants. Ce manque d'hygiène favorise le développement de maladies comme la gale, et nombre de Tsiganes doivent être transférés dans les hôpitaux de Besançon pour se faire soigner. Parallèlement, un nombre trop important d'évasions, des permissions de sortie trop facilement accordées provoquent de nombreuses plaintes des habitants d'Arc-et-Senans. Et le 15 mai 1942, par décision préfectorale, la Saline Royale devient un camp d'Internement. Les changements sont radicaux . les sorties sont supprimées et, par conséquent, un certain nombre de structures, jusqu'ici inexistantes, sont mises en place dans l'urgence. Une cuisine, fonctionnant sur le mode de la soupe populaire, est donc installée ainsi qu'une infirmerie et une école pouvant accueillir les 58 enfants recensés à l'intérieur du camp. Malgré ces transformations, la précarité continue de toucher la population Tsigane. Ainsi, un rapport d'août 1943, émanant du chef du camp, révèle que sur les 185 internés, 44 sont atteints d'affections de la peau : plaies septiques, abcès, ulcères variqueux... De plus, les évasions se poursuivent. Et c'est sans doute ce qui provoque la fermeture du camp d'Arc-et-Senans le 11 septembre 1943 et le transfert des familles Tsiganes vers le centre d'internement de Jargeau dans le Loiret. Cet épisode dramatique de l'histoire de la Saline Royale n'a pas été oublié. Les 11 et 12 mars 1999, dans le cadre d'une grande manifestation intitulée « Regards sur les gens du voyage », organisée par l'Institut Claude Nicolas LEDOUX, s'est déroulé dans les locaux de la Saline royale, un colloque ayant pour thème « Arc-et-Senans, camp d'internement : une étape dans le traitement discriminatoire des Tsiganes ». Enfin, le 9 avril 1999, une plaque commémorative en hommage aux familles internées a été apposée à l'entrée de la Saline.

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Infos pratiques

Adresse

Grande Rue 25610
Arc et Senans
03 81 54 45 45

Tarifs

Adulte : de 13 à 15€ / Enfant de 6 à 15 ans : De 9 à 10€ / Jeune 16-25 ans : De 12 à 13€ / Enfant de moins de 6 ans : gratuit / Forfait famille (2 adultes + 2 à 5 enfants entre 6 et 15 ans) : 42 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Novembre à mars : 10h–17h / Avril, mai, juin, septembre et octobre : 9h–18h / Juillet et août : 9h–19h

Fermetures annuelles

Fermé le 25 décembre et le 1er janvier

Hirson

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Un des blockhaus d'Hirson. Source : http://fortifs.over-blog.com/

La ligne de Blockaus d'Hirson.

En forêt de Saint-Michel-en-Thiérache, près d'Hirson, subsiste une ligne de blockhaus construits à partir de 1936 et ne faisant pas partie de la ligne Maginot. Elle constitue, le long de la frontière belge, le lien entre les fortifications de Maubeuge et celles des Ardennes. Au début, ne furent construits que des blocs-abris.

En 1940, encore inachevée, elle soutenait deux lignes de position de combat : celle de l'avant, la Ligne Principale de Résistance (LPR), celle de l'arrière, la Ligne d'Arrêt (LA), où devaient se situer les réserves chargées de contre-attaquer.

Un fossé anti-char et un réseau de barbelés, anti-personnel, venaient compléter cette double ligne. La LPR et la LA étaient jalonnées d'imposants blockhaus équipés de canons et de mitrailleuses.

Le 18 mai 1940, les Allemands, se glissant entre ces deux lignes, parviennent à s'emparer de ces positions.

Un circuit forestier balisé est en cours de constitution. En outre, est actuellement en projet l'érection d'un monument commémoratif des combats. Le projet achevé, certains sites seront accessibles aux automobilistes et les randonneurs pourront bénéficier de sentiers pédestres bien balisés et dotés de panneaux explicatifs nécessaires à la compréhension des sites.

 

Quizz : Forts et citadelles

 

 

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Infos pratiques

Adresse

02500
Hirson
08 99 23 45 79

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre

La nécropole nationale d'Assevent

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Cimetière militaire d'Assevent. Source : Ville d'Assevent

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette Assevent

Situé à 5 km de Maubeuge, le cimetière national d’Assevent regroupe les dépouilles de soldats morts pour la France lors du siège de Maubeuge en août 1914. Créé en 1916 par l’armée allemande, ce cimetière est réaménagé en 1923 pour y rassembler d’autres corps de soldats tombés au cours de cette bataille, exhumés des cimetières provisoires du département du Nord ou ceux d’Ypres en Belgique. Le cimetière réunit 1 819 corps, soit 364 en tombes individuelles et 990 répartis en quatre ossuaires recueillant probablement un grand nombre de tirailleurs de la brigade marocaine. De l’autre côté de la voie ferrée, se trouve un cimetière militaire allemand, aménagé en 1924 et regroupant 998 corps de soldats tombés en septembre 1914 dans le secteur de Meaux (Seine et Marne). Etabli par les Allemands durant la guerre, le cimetière national d’Assevent semble réconcilier dans la mort les soldats Allemands, Français, mais aussi Russes et Britanniques.

Les combats de Maubeuge août-septembre 1914

Avant même la mobilisation du 1er août 1914, le général Fournier, gouverneur de Maubeuge, prépare au mieux la place militaire, en réquisitionnant 6 000 ouvriers civils et 25 000 réservistes et territoriaux. Il les emploie, sous la direction d'officiers du génie, aux travaux les plus urgents de rénovation de la forteresse. Il fait construire un important dispositif de défense transformant la place de Maubeuge en camp retranché. En effet, la ville, située à l’intersection des voies ferrées qui, venant de Bruxelles ou de Liège, convergent vers Paris - constitue un objectif stratégique majeur pour les Français comme pour les Allemands.

Conformément au plan Schlieffen, les troupes allemandes pénètrent, le 4 août, en Belgique, Maubeuge est sur leur route. Alors que la cavalerie britannique est stoppée au nord de la ville, Namur tombe le 25 août, la place est investie le 27. Le 29, à 13 heures, les Allemands déclenchent un puissant bombardement : les obus tombent sans interruption sur le fort du Boussois, et sur les ouvrages de Fagnet, de Bersillies et de La Salmagne. Un déluge d’obus surprend la garnison. A la hâte, les territoriaux sont relevés par un bataillon du 145e RI.  Le général Fournier tente une nouvelle offensive le 1er septembre contre l’artillerie allemande en direction de Jeumont. Appuyée par des batteries de 75 mm, l’infanterie s’élance à midi sur un front de huit kilomètres ; l’action manque de réussir mais les mitrailleuses ennemies font échouer l’opération.

Le 2 septembre, les tirs d’artillerie, réglés grâce aux observations aériennes, se font plus précis. Le fort de Boussois et l’ouvrage de la Salmagne pilonnés accusent d’importants dégâts. Le 4 septembre, les Allemands entreprennent l’assaut de la partie la plus faible du camp retranché, mais la Salmagne comme le fort de Bersillies tiennent bon. A l’aide de ces obusiers de 305 mm et de 420 mm, l’artillerie allemande s’acharne comme elle l’a fait sur les forts belges.

Mais, au bout de huit jours de siège, la place de Maubeuge résiste encore, entravant les préludes de la bataille de l’Ourcq. A partir du 6 septembre la situation est des plus critiques. Le 7, Fournier doit capituler. Les Allemands font 450 000 prisonniers et s’emparent de 450 canons et de 80 000 obus.

Pendant la guerre, Maubeuge est contrôlée par l’administration militaire allemande de la Belgique occupée. Elle ne sera libérée que le 9 novembre 1918 par les troupes britanniques.

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Infos pratiques

Adresse


59600 Assevent

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année

Condé sur l'Escaut

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Condé sur l'Escaut, des remparts et l'étang de Chabaud Latour. Source : http://lesjoyeuxgodillots.fr

Les fortifications de Condé sur l'Escaut.

De l'enceinte médiévale, composée d'un rempart de terre doublé d'une ceinture de tours et de courtines qui protégea Condé jusqu'au milieu du XVIIème siècle, il ne reste qu'environ 350 m de part et d'autre de la Porte Vautourneux. D'un côté, aux deux extrémités de la Muraille remparée de terre, la tour des Archers et la tour Plovière dominent le fossé des Nerviens. De l'autre côté, moins imposante la muraille est défendue par la tour des Capucins reconstruite en 1623 et percée d'archères canonnières curieusement placées au niveau du sol. Plus loin, l'échauguette du Touquet, placée à un angle rentrant. On peut y ajouter le château-fort dit "l'arsenal" et l'hôtel de Bailleul, du XVème siècle, flanqué de ses 4 tourelles.

La fortification bastionnée remonte à l'époque des Pays-Bas, des conquêtes espagnoles et la décision prise en 1654 d'ériger la cite en place forte pour faire face à Louis XIV. Les Espagnols commencent à établir une fortification bastionnée au nord puis au sud et au sud-est. En 1674, les travaux étaient terminés, bastions, courtines, fossés et glacis, tout cela en terre, il est vrai mais en 1676 les quatre principaux bastions étaient muraillés.

Après la prise de Condé par Louis XIV en 1676, des améliorations sont apportées par Vauban : construction de contre gardes, renforcement de la redoute du Jard mais surtout il s'employa à murailler ce qui ne l'était pas encore. Le canal du Jard servait en partie de fossé de fortifications, en partie de canal d'inondation.

Aujourd'hui il reste onze hectares de fortifications, avec les bastions du Jard, de Solre, de la Teste (ou Royal), de Tournai avec demi-lunes et contre gardes. Sous le glacis de la demi-lune de Tournai, on trouve des contre-mines creusées par les Autrichiens en 1794. La place-forte fut déclassée en 1901 et démantelée en 1913. Des sentiers pédestres permettent la visite des remparts et l'Office de Tourisme organise des parcours guidés. La ville est membre de l'association des villes fortifiées du Nord-Pas-de-Calais.

 

Office de Tourisme du Valenciennois

"Le Beffroi" 26, place Pierre Delcourt 59163 Condé sur l'Escaut

Tél : 03 27 28 89 10

Fax : 03 27 28 89 11

Courriel : otduvalenciennois@wanadoo.fr

 

Quizz : Forts et citadelles

 

 

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Infos pratiques

Adresse

59163
Condé-sur-l'Escaut
Tél : 03 27 28 89 10Fax : 03 27 28 89 11

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

La citadelle de Cambrai

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Porte royale de la citadelle de Cambrai. Source : http://www.aspecambrai.org

La citadelle de Cambrai, exemple unique des forteresses de Charles Quint.

La ville de Cambrai occupe une position de ville-frontière entre le royaume de France et le Saint Empire romain germanique depuis la période carolingienne. Très tôt, elle dut, ainsi se doter d'une ceinture de fortifications, agrandie et aménagée au fil des siècles en fonction de l'évolution de la poliorcétique. Le démantèlement des fortifications fut décidé à la fin du XIXème siècle. Néanmoins, la ville garde de très beaux témoignages de son passé fortifié. Des fortifications médiévales, il subsiste plusieurs tours et portes du Front Sud, de la fin du XIXème siècle : La tour des Arquets, qui est la porte d'eau permettant à l'Escaut d'entrer en ville, la tour du Caudron, dotée depuis le XIXème siècle d'une tourelle en grès provenant de Bouchain, la tour Saint Fiacre, située le long de l'ancienne courtine, la porte de Paris, qui a conservé des traces de système défensif.

En 1543, Charles Quint fait démolir une importante abbaye de Cambrai : Saint-Géry au Mont des boeufs, afin de construire une citadelle selon les nouveaux principes de l'architecture bastionnée. Malgré son démantèlement à la fin du XIXème siècle, cette citadelle, exemple unique des forteresses de Charles Quint, présente encore les galeries de contre-mine permettant la surveillance des fossés, la porte royale au bossage rustique ornée d'un lion et un arsenal du XVIème siècle.

Parmi les aménagements postérieurs sont conservés des logements pour officiers du XVIIIème siècle, des poudrières et une caserne à l'épreuve des bombes du XIXème siècle. La porte Notre-Dame, érigée en 1632 à l'entrée Nord de la ville, est remarquable par son aspect décoratif.

La porte de Paris, ancienne porte Saint-Sépulcre

Témoin des remparts érigés à la fin du XIVème, elle constitue jusqu'au démantèlement des fortifications à partir de 1892, le lieu de passage obligé vers le sud de la ville. Cet endroit stratégique doit être invulnérable en cas de siège. Les archères des tours, le pont-levis, la herse, les assommoirs percés dans la voûte et la vaste salle de garde à l'étage assurent la défense de la porte lors des assauts.

 

Office de Tourisme du Cambrésis

Maison Espagnole

48, rue de Noyon

59400 CAMBRAI

Tél : 03.27.78.36.15 Fax : 03.27.74.82.82

E-mail : contact@tourisme-cambresis.fr

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

Boulevard Paul Bezin Porte Royale de la Citadelle 59400
CAMBRAI
Tél: 03.27.73.21.00Fax: 03.27.73.21.01

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Maubeuge

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Les remparts (pont dormant). Source : http://www.maubeugelibre.fr

Les remparts de Maubeuge.

Particulièrement bien visibles depuis la place des Centenaires, les remparts de Maubeuge, qui datent du temps de Vauban, sont un lieu de visite tout désigné. Une seule porte subsiste, celle de Mons, mais elle est tout à fait intéressante, notamment par son pont-levis et son fronton. Dans son voisinage se situe le corps de garde, qui évoque ceux d'autres remparts et ouvrages de Vauban.

Un musée des fortifications y est installé.

La ville a fortement souffert des destructions pendant la Deuxième Guerre Mondiale. La reconstruction fut confiée à l'architecte Lurçat.

Plusieurs stèles et plaques commémoratives ont trait aux deux guerres mondiales. S'y ajoute, au cimetière du Centre, un monument relatif aux soldats Maubeugeois de la guerre de 1870. La mémoire de la révolution française a son monument sur la place Vauban où est sis le monument commémorant la bataille de Wattignies, grâce à laquelle fut levé le siège de Maubeuge. Carnot et Jourdan notamment y sont célèbrés. Tout proche, est exposé un char Renault de 1917.

 

Musée des fortifications

Visite le dimanche de 15 h à 17 h, d'avril à novembre et sur rendez-vous.

 

Office du tourisme : 03.27.62.11.93

 

Site du comité régional du tourisme de la région Nord

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

59600
Maubeuge
Ofice du tourisme : 03.27.62.11.93

Horaires d'ouverture hebdomadaires

visite le dimanche de 15 h à 17 h, d'avril à novembre et sur rendez-vous.

Seclin

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Fort de Seclin. Source : https://fortseclin.jux.com

Le fort de Seclin, musée de la cavalerie et de l'artillerie.

Outre les chefs-d'oeuvre architecturaux que sont le vieil hôpital et la collégiale, la ville de Seclin comporte un fort Séré de Rivières qui fit partie des ouvrages destinés à protéger l'agglomération de Lille. Mais il ne fut pas adapté à l'évolution de l'artillerie de la fin du XIXème siècle de sorte qu'il ne pouvait pas résister aux nouveaux projectiles.

Occupant une position dominante en ce Mélantois surplombant les vallées de la Marque et de la Deûle, il eût dû pouvoir s'appuyer à l'Ouest sur le fort d'Englos qui domine la Deûle et à l'Est sur celui de Sainghin en Mélantois qui surplombait la Marque, mais la distance de près de 10 km entre chacun de ces forts n'était pas totalement propice à la mise en oeuvre effective de ce principe. Des ouvrages intermédiaires devaient toutefois relier ces forts entre eux et constituer par endroits des points d'appuis plus avancés à l'extérieur de l'agglomération lilloise : Enchemont, Vendeville, Noyelle, Houplin, Haubourdin (Moulin Neuf).

Pour compléter le système, on avait pensé à installer en sus des batteries d'intervalles protégées par des merlons de terre, des batteries du corps de place et des batteries mobiles. Le dernier ouvrage construit le fut en 1894. La modernisation et les perfectionnements nécessaires ne furent pas effectués. Et ce fut ainsi que le 4 août 1914 Lille fut déclarée ville ouverte.

Après 1918, le fort de Seclin servit à stocker les munitions d'artillerie. Bondues servit de casernement, Englos de dépôt de carburants. En 1939, une batterie de DCA fut implantée à Englos.

Pendant la Deuxième Guerre Mondiale, ces forts furent le théâtre d'exécutions de résistants à l'occupant. Des stèles perpétuent le souvenir.

Le fort de Seclin est aujourd'hui restauré opiniâtrement et avec compétence par un particulier qui a notamment pour projet d'y installer des collections et attelages d'artillerie.

 

Fort de Seclin

F-59113 Seclin Tel : 03 20 97 14 18

e-mail : museum@fortseclin.com

 

Ouvert : Week-ends sauf jours fériés 14h/18h Autres moments sur RDV (min de 5 pers)

Tarifs : 4 €/enfant - 5 €/adulte

 

La Maison du Tourisme de Seclin tel :03.20.90.12.12

 

Site du comité régional du tourisme de la région Nord

Site de l'office du tourisme de Lille

Fort de Seclin

Site du comité départemental du tourisme du Nord

 

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Infos pratiques

Adresse

Chemin du petit fort 59113
Seclin
Tel : 03 20 97 14 18 La Maison du Tourisme de SeclinTel :03.20.90.12.12

Tarifs

Tarifs : 4 €/enfant - 5 €/adulte

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Week-ends sauf jours fériés 14h/18hAutres moments sur RDV (min de 5 pers)