Château d'If

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Le chateau d'If. Source : ECPAD

A vingt minutes de navigation au large de Marseille, sur la plus petite île de l'archipel du Frioul, l'île d'If dévoile ses trois hectares de rocher calcaire, non loin des îles de Pomègues et de Ratonneau.

Jusqu'au XVIème siècle, If est un îlot sauvage, refuge occasionnel pour les pirates et contrebandiers ou les pêcheurs surpris par les tempêtes.

En 1516, François Ier prend conscience de l'importance stratégique de l'endroit et décide d'y construire une forteresse, avant-poste de la ville, vouée à commander l'entrée dans le port phocéen. Débutés en 1524, les travaux sont achevés en 1531. Les fortifications comprennent une enceinte assise sur les rochers blancs, et un donjon flanqué de trois tours cylindriques, reliées entre elles par de hautes murailles, et aménagées pour accueillir une défense composée d'artillerie lourde.

L'ensemble possède encore le lourd aspect d'un château féodal, de facture prébastionnée, mais il s'agit bien d'une forteresse, notamment du fait de ses tours d'angle, plus trapues que les tours médiévales. Abritant des canons dont la portée ne dépasse pas les 150 mètres, le château d'If ne remplit pas sa vocation défensive lors du siège de Marseille en 1536 par les troupes de Charles Quint.

N'ayant jamais connu les combats, la forteresse est convertie en prison d'Etat à la fin du XVIIe siècle. À partir de 1689, de nombreux protestants périssent entre les murs humides de ses terribles cachots, tandis que des conditions de détention plus favorables sont offertes aux prisonniers de marque, femmes volages ou fils de famille indisciplinés comme le jeune Mirabeau.

Insurgés de 1848, communards : le château d'If accueille des prisonniers politiques, avant de perdre sa vocation carcérale en 1890, à la date de son ouverture au public.

À l'intérieur du mur d'enceinte, des plaques commémoratives rappellent encore aujourd'hui le souvenir de milliers de protestants, et celui des internés politiques de 1848. Contrairement à la légende, le Masque de Fer et le marquis de Sade n'ont jamais été incarcérés dans le château d'If. Entre mythe et réalité, le château d'If évoque également au visiteur les personnages du "comte de Monte-Cristo" d'Alexandre Dumas, même si José Custodio Faria et Edmond Dantès n'y ont vraisemblablement jamais séjourné.

Pendant la Première Guerre mondiale, des Allemands, puis des Français qui avaient tenté d'échapper à la mobilisation, y sont détenus. Classé monument historique en 1926, le château est investi par les troupes d'occupation allemandes pendant la Deuxième Guerre mondiale.

 

Château d'If

Ports Iles du Frioul

13000 Marseille

 

Traversée Embarquement : 1, quai de la Fraternité - Vieux Port - Marseille Vente de billets le jour même au guichet. Réservations pour les groupes par fax au 04.42.82.33.48.

Ouverture 1er mai au 31 août, tous les jours, 9h à 18h30 1er septembre au 31 mars, tous les jours sauf le lundi, 9h à 17h30 1er au 30 avril, tous les jours, 9h à 17h30 dernière visite en fonction des horaires de bateau

Fermeture : 25 décembre - 1er janvier

Plein tarif (adulte) : 5 € Tarif réduit (18 à 25 ans) : 3,50 € Tarif groupes (à partir de 20 adultes) : 4,20 € Gratuité jusqu'à 17 ans inclus

 

Office de tourisme de Marseille Tél. (33) 04 91 13 89 00 - fax (33) 04 91 13 89 20

 

E-mail : info@marseille-tourisme.com

Site Office du tourisme de Marseille

 

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Infos pratiques

Adresse

13001
Marseille
04 91 13 89 00

Tarifs

Plein tarif : 5,50 € Tarif réduit : 4 €Groupes adultes (+ de 20 personnes): 4,50 € Groupes scolaires (35 élèves maximum) : 20 € Gratuit : moins de 18 ans (hors groupes scolaires) 18-25 (ressortissants des 27 pays de l’Union Européenne et résidents réguliers non-européens sur le territoire français)Personne handicapée et son accompagnateur Demandeur d’emploi

Horaires d'ouverture hebdomadaires

15 mai au 20 septembre, tous les jours, 9h40 à 17h40. 21 septembre au 14 mai, tous les jours sauf le lundi, 9h30 à 17h30.

Fermetures annuelles

Fermé le 25 décembre et le 1° janvier

Citadelle de Bitche

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Vue générale de la Citadelle de Bitche. Source : freizeit-saarmoselle.eu

En Lorraine, à l'extrême nord-est du département de la Moselle, la citadelle de Bitche se dresse sur son rocher de grès rose, au coeur de la ville.

Malgré de nombreuses restaurations, l'ancien château des comtes Deux-Ponts est en ruine lorsque Louis XIV s'empare de Bitche en 1680. Conscient de l'importance stratégique du piton rocheux qui domine la ville et ses alentours, Louis XIV décide de faire construire la première citadelle, en confiant la réalisation des travaux à Vauban, qui achève son oeuvre en 1683.

La citadelle est rasée par les troupes françaises dès 1697, lorsque le traité de Ryswick cède la Lorraine à Léopold 1er, duc de Lorraine. Louis XV prend possession de la Lorraine le 21 mars 1737, et ordonne la reconstruction de la citadelle, d'après les plans de l'ingénieur Cormontaigne, sur les bases de l'ouvrage de Vauban. La fin des travaux est marquée par l'apposition au-dessus de la porte d'entrée principale d'une plaque de marbre qu'on peut encore observer aujourd'hui : " Louis XV, Roy de France, auguste, victorieux et pacifique, en réédifiant cette forteresse de fond en comble, a voulu qu'elle fermât les Vosges et la Lorraine à ses ennemis, qu'elle défendit la frontière de l'Alsace et qu'au pied de ses murs les camps des armées françaises trouvassent une puissante protection. Année 1754". De 1846 à 1852, la citadelle est renforcée par la construction d'un mur d'enceinte fortifié, défendu au nord par le fort St Sébastien.

Lors de la guerre de 1870, les troupes allemandes assiègent Bitche, et effectuent des bombardements meurtriers qui visent la citadelle, puis la ville. La garnison de Bitche résiste glorieusement pendant six longs mois, avant d'ouvrir les portes de la forteresse le 27 mars 1871, non sans avoir obtenu les honneurs de la guerre. Désormais allemande, la citadelle est à nouveau réaménagée pour accueillir une garnison : les murs d'enceinte sont détruits, la chapelle est vouée au logement des troupes, et deux casernes sont construites. Au retour de l'Alsace-Lorraine à la France, la ville reçoit la légion d'honneur des mains du Président Poincaré, témoignage des souffrances endurées pendant le siège de la guerre de 1870-1871.

Lors du second conflit mondial, Bitche est le théâtre des combats qui se déroulent à partir de l'hiver 1944, pendant lesquels la population se réfugie dans les souterrains de la citadelle. Libérée par les troupes américaines, la ville reçoit la croix de guerre en 1949, et est citée à l'ordre de l'armée.

La citadelle conserve toujours aujourd'hui les stigmates de ses liens étroits avec l'histoire de France. Certains bâtiments du plateau central bastionné ont échappé par miracle aux nombreux bombardements qui ont tenté de vaincre la légendaire invulnérabilité de la forteresse. Ainsi, il est encore possible d'admirer la chapelle, seul vestige du château construit sous Vauban, l'ancienne boulangerie, et l'arsenal. La visite du site permet notamment d'apprécier les deux bastions placés aux extrémités de la citadelle protégeant la longue courtine sud, les murs de la Grosse Tête et de la Petite Tête qui défendent les courtines courtes, et la richesse du réseau souterrain de la forteresse construit par les ingénieurs de Louis XV. Un premier musée est installé sur deux niveaux au sein de la chapelle, et présente une collection d'armes, ainsi qu'un plan relief de la citadelle au XVIIIème siècle. Installé dans l'ancienne boulangerie, une seconde exposition permanente abrite un espace muséographique consacré à Bitche pendant le Second Empire.

La visite de la citadelle bénéficie d'une animation unique en son genre : des émetteurs à infrarouge placés le long du parcours délivrent des commentaires en plusieurs langues dans un casque audio, tandis que des effets olfactifs permettent au visiteur de revivre sous une forme réaliste la vie de la citadelle à travers les siècles.

 

Citadelle de Bitche

Tél. : 03 87 96 18 82

Fax : 03 87 06 11 78

 

Ouverture Le dernier samedi du mois de mars et fermeture le premier dimanche de novembre Tous les jours de 10H à 17H Tous les dimanches, jours fériés et les mois de Juillet et Août : 10h-18h.

Durée : 2H Visites de groupes sur rendez-vous

 

Accès Depuis Strasbourg (65 km) Prendre l'autoroute A4, dans le sens Strasbourg-Paris, sortie Haguenau Nord. Avant Haguenau, prendre la sortie Sarreguemines et suivre la direction Bitche. Depuis Metz (110 km ) Prendre l'autoroute A4, dans le sens Paris-Strasbourg, prendre la sortie Sarreguemines et suivre la direction Bitche.


http://www.siegebitche.com

Site de l'office de tourisme du pays de Bitche

 

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Infos pratiques

Adresse

Rue Bombelle 57230
Bitche
Tél. : 03 87 96 18 82Fax : 03 87 06 11 78

Horaires d'ouverture hebdomadaires

D'avril à octobreTous les jours de 10H à 17HTous les dimanches, jours fériés et les mois de Juillet et Août : 10h-18h.Visites de groupes sur rendez-vous

Le fort du Réduit, Lille

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Fort et chapelle du Réduit, Lille vue depuis le beffroi de Lille. Source : ©VIGNERON - License Creative Commons - Libre de droit

Le Fort du Réduit anciennement Fort Saint-Sauveur fut construit par Vauban en 1671-1674 .

Il avait pour but de renforcer les fortifications au sud de la ville et de faire impression sur la population du quartier populaire et un peu agitée de Saint-Sauveur. Il servait à stocker des armes et contenait une petite garnison avec un commandant comme à la Citadelle.

Le Fort Saint-Sauveur fut déclassé en 1859 : il ne présente donc plus que quelques bâtiments et une chapelle de style classique datant de 1707, construite en pierres blanches de Lezennes. Seules quelques constructions annexes furent ajoutées depuis 1947.

Le Fort loge encore aujourd'hui les services du génie militaire.

 

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Infos pratiques

Adresse

42 rue du magasin 59800
Lille

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert uniquement lors des journées du patrimoine

Citadelle de Besançon

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Vue générale de la citadelle. Source : http://www.besancon.fr

Chef d'oeuvre de Vauban, construite entre 1668 et 1711, la Citadelle de Besançon s'étend sur 11 hectares...

Elle surplombe de plus de 100 mètres la vieille ville enserrée dans une magnifique boucle formée par un méandre du Doubs. Forteresse remarquablement restaurée, la Citadelle est aujourd'hui un haut lieu culturel et touristique unique en son genre, qui vous convie à la rencontre de l'histoire et du vivant.

Le musée de la Résistance et de la Déportation, hébergé dans l'enceinte de la citadelle, propose un parcours historique organisé autour de 20 salles dont la moitié sont consacrées au nazisme, à la répression nazie, aux camps de concentration.

Il comporte également un centre de documentation et service éducatif. On peut enfin y découvrir une exposition des peintures réalisées sur des lambeaux de papier et conservées par des camarades survivants, de Jean DALIGAULT, déporté exécuté à Dachau en mars 1944, ainsi qu'une exposition des croquis pris sur le vif par Léon DELARBRE, résistant arrêté en 1944 et déporté à Auschwitz, Buchenwald, Dora et Bergen-Belsen.
 

Citadelle de Besançon

Infos tourisme : 03 81 87 83 33

email :sem.lacitadelle@besancon.com

 

Horaires d'ouverture : La citadelle est ouverte 7j/7 sauf les 25 décembre et 1er janvier : de 9 h à 19 h du 5 juillet au 30 août de 9 h à 18 h du 29 mars au 4 juillet et du 31 août 24 octobre de 10 h à 17 h en basse saison Horaires susceptibles d'être légèrement modifiés.

Durée de visite conseillée : Au moins une demi-journée sur place.

Musées fermés le mardi de la Toussaint à Pâques.

Les chiens ne sont pas admis.

Tarifs Adulte : 8.20 € Tarif réduit : 6.80 € Enfant (4 à 14 ans) : 4.60 € Enfant (- de 4 ans) Gratuit Des tarifs groupes et abonnement sont également disponibles.

 

Musée de la Résistance et de la Déportation

La Citadelle 25000 BESANÇON

Tél. : 03 81 83 37 14

Le site de la citadelle de Besançon

 

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Infos pratiques

Adresse

rue des fusillés de la résistance 25000
Besançon
03 81 87 83 33

Tarifs

Adulte: 8,20 €Tarif réduit: 6,80 €Enfant (4 à 14 ans): 4,60 € Gratuit : Enfant (- de 4 ans)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 5 juillet au 30 août: de 9h à 19h Du 29 mars au 4 juillet et du 31 août 24 octobre: de 9h à 18h Basse saison: de 10h à 17h

Fermetures annuelles

Fermé le 25 décembre et le 1er janvier

Monument des fusillés, Lille

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Monument : Lille à ses fusillés. Source : Statues et Monuments Région NPDC

Créé après la fin de la première Guerre Mondiale, le monument érigé square Daubenton est l'oeuvre du sculpteur DESRUELLES.

Le monument érigé square Daubenton est l'oeuvre du sculpteur DESRUELLES. il fut créé après la fin de la Première Guerre mondiale afin de commémorer les quatre membres d'un réseau clandestin JACQUET,MARTENS, VERHULST et DECONINCK, fusillés le 22 septembre 1915 à la Citadelle.

Le monument fut détruit sur ordre des Allemands dans la nuit du 7 au 8 août 1940 mais les habitants cachèrent les morceaux qu permirent à la fin de la guerre de reconstituer, certes de façon incomplète et dans un mauvais état, le groupe statufié. Le monument actuel a fait l'objet d'une reconstruction à l'identique.

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Infos pratiques

Adresse

square Daubenton 59800
Lille
0891 56 2004

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Fort de Villey-le-Sec

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Site du fort de Villey-le-Sec. Source : http://www.villey-le-sec.com

Intégré à la place fortifié de Toul, Villey-Le-Sec est le seul exemple en France, de village à l'intérieur d'un fort en fortification française moderne.

Après la défaite de 1870 et l'annexion de l'Alsace-Moselle, la défense de la nouvelle frontière de l'Est fut organisée suivant des lignes de fort formant des rideaux défensifs, fruit des idées du général Séré de Rivières.

Deux lignes furent constituées dans l'Est : le rideau défensif des Hauts de Meuse (de Verdun à Toul) et celui de Haute Moselle (d'Epinal à Belfort). Deux trouées, dans lesquelles l'ennemi devait s'engouffrer, furent également prévues entre chaque : Stenay (Meuse) et Charmes (Vosges).

Toul avait l'avantage d'offrir une continuité géographique avec le rideau des Hauts de Meuse, de même qu'il constituait un point de passage important sur l'axe Paris - Strasbourg. La ville offrait en outre la présence d'une vieille enceinte bastionnée et pouvait de ce fait être rapidement mise en état de défense. Elle fermait également les débouchés de la forêt de Haye et de la plaine de la Woëvre.

Quatre forts furent prévus dans l'immédiat, délimitant les quatre angles de la place fortifiée de Toul : Ecrouves, Domgermain, St-Michel et Villey-Le-Sec. Le fort de Villey-Le-Sec était chargé de contrôler les débouchés de la forêt de Haye. Il occupait pour cela un site élevé en rive droite de la Moselle, à 345 m d'altitude, en bordure du ravin formé par cette rivière dans sa traversée du plateau de Haye.

L'ouvrage fut étudié à partir du 5 décembre 1873 et déjà le site présentait de grosses difficultés puisque le village occupait l'emplacement idéal pour l'implantation du fort. Si la solution de raser le village fut évoquée, le génie du se résoudre à utiliser le site au mieux face au caractère d'urgence des travaux : la démolition du village aurait retardé d'autant le délai d'édification de l'ouvrage et surtout le coût de celui-ci.

Le projet fut néanmoins lancé et les travaux commencèrent le 26 juillet 1875 avant même que la question des acquisitions ne fut totalement réglée. (Les terrains des batteries Nord et Sud ne seront acquis qu'en octobre). Il s'ensuivit une longue période de 4 ans de construction durant laquelle des centaines d'ouvriers travaillèrent avec hâte. Devant ces délais assez longs et suite à une crise précoce avec nos voisins allemands, il fut établi à la fin 1875 quatre redoutes à Toul, construites à la hâte sur des points pouvant servir à l'artillerie ennemie au bombardement du coeur de la place. Dans le secteur nous intéressant, les redoutes de Dommartin et de Chaudeney (à 1 Km en arrière du fort de Villey-Le-Sec) virent le jour en fortification de campagne.

Le fort de Villey-Le-Sec fut achevé dans son ensemble en 1879 . seule la tourelle Mougin dénommée « G », commandée le 14 août 1878 à la société des Forges de Chatillon-Commentry ne fut installée qu'en 1882. Elle nécessita la construction d'un plan incliné et d'une voie ferrée de 203 m. Le fort pouvait alors accueillir une garnison de 1301 hommes, composée de 37 officiers, 56 sous-officiers et 1208 soldats, nécessaires au service de 36 pièces de rempart, de 8 mortiers et de 24 pièces de flanquement. Villey-le-sec fut l'un des forts le plus cher du système fortifié. Mais, il forme également un ensemble exceptionnel et unique . l'impossibilité d'exécuter la construction à l'endroit souhaité, avait conduit à fortifier l'ensemble du village et à l'entourer d'une enceinte et de batteries.

C'est le seul exemple de village à l'intérieur d'un fort en fortification française moderne.

Le fort de Villey-Le-Sec est un fort à enveloppe formé d'un redan encadré par deux batteries fermées à la gorge et deux éléments d'enceinte de raccordement battus par des feux d'infanterie. L'ensemble est fermé par un réduit au plan carré, organisé en fort d'arrêt et à crête unique. Construit entièrement en maçonnerie, revêtu de terre, il résistait alors à l'artillerie en service. Toutefois, la carrière du fort comme celle de l'ensemble du système Séré de Rivières fut brutalement interrompue en 1885 avec la découverte de la mélinite et la création de nouveaux obus de forme cylindro-ogivale capables de détruire les forts en pierre. C'est ce qu'on appela la crise dite de « l'obus torpille ».

Une série d'expériences fut donc menée visant au renforcement des forts . l'ère du béton et des cuirassements venait de naître. En 1888, une instruction dicta les premières modifications à apporter aux ouvrages. Villey-le-Sec se vit ainsi adjoindre à partir du 3 juillet 1890 quatre casernes bétonnées en béton spécial : une au réduit, une dans chaque batterie et une au redan. Le tout pour une somme de 150.000 francs.

Mais ces premières transformations étaient insuffisantes. Aussi, sur proposition de la Haute Commission des Places Fortes (HCPL) créée en 1899, un ambitieux programme de modernisation du fort de Villey-Le-Sec fut entrepris. Les travaux débutèrent ainsi le 11 juillet 1903. L'ancienne entrée du réduit fut supprimée et remplacée par une caserne bétonnée neuve avec entrée au fond du fossé. A partir de l'hiver 1905, d'autres travaux, réalisés par l'entrepreneur Benoît Estrade, portèrent sur le remplacement des caponnières du réduit par des coffres, la réalisation de gaines bétonnées de communication et la construction d'observatoires cuirassés. Le 7 février, la tourelle de 75 du redan (numéro 10) fut réceptionnée.

En 1907, c'est au tour de la batterie Nord de se voir adjoindre une tourelle de 75 (numéro 13) et une tourelle de mitrailleuses (numéro 25) . le flanquement des fossés des batteries et du redan restant en l'état. Enfin, à partir de 1912, le fort devait être doté d'une batterie cuirassée pour deux tourelles de 155 Court.

Si l'ensemble des substructions fut réalisé, les tourelles ne furent jamais installées en raison de la déclaration de guerre. La batterie sud ne sera jamais modernisée et présente les traits caractéristiques des forts initiaux. Le fort de Villey-le-Sec forme un ensemble exceptionnel de part sa taille et l'originalité d'y avoir englobé un village.

Propriété du Conseil Général de la Meurthe-et-Moselle, ce site, entretenu avec beaucoup de professionnalisme par l'association La Citadelle pourrait devenir un important lieu touristique dans le cadre du schéma d'aménagement des Boucles de la Moselle. C'est pourquoi le département vient de lancer une étude de définition qui permettra d'élaborer un plan de développement du fort de Villey-Le-Sec. Le ministère de la défense soutient bien évidemment ce projet.

 

Le fort de Villey-le-Sec

Contacts : Monsieur Régis BERGER, Président Association La Citadelle

2 place de l'Eglise 54840 Villey-le-Sec

03.83.63.90.09

email :fort@villey-le-sec.com


Horaires d'ouverture : Ouvert chaque dimanche et jours fériés à 15 heures précise du 1er mai au 30 septembre

Tous les jours à 15h du 14 juillet au 15 août sauf lundi à 15 h. Accueil des groupes toute l'année sur Rendez-vous.

 

Tarifs : Adultes : 5 € Ambassadeur de Lorraine : 4 € Moins de 16 ans : 2,5 € Groupes (plus de 25 pers) : 4 €

 

Site du village fortifié de Villey le sec (54)

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

rue du Fort 54840
Villey-le-Sec
03 83 63 90 09

Tarifs

Plein tarif : 6 € Tarif réduit : 3 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er mai au 30 septembre chaque dimanche et jours fériés

Fort de Bourlémont

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L'entrée du fort. Source : http://fortdebourlemont.fr

Situé dans l'Ouest vosgien, à quelques km de la commune de Neufchâteau, le fort de Bourlémont est un fort d'arrêt isolé du modèle Séré de Rivières.

Situé sur la commune de Mont-lès-Neufchâteau, dans l'ouest vosgien, l'ouvrage de Bourlémont est un fort d'arrêt isolé du modèle Séré de Rivières qui prolongeait la place fortifiée de Toul.

Construit en maçonnerie de 1878 à 1881, il avait pour objectif de défendre et surveiller le noeud ferroviaire et routier de Neufchâteau et de ralentir la progression de l'ennemi contraint de s'engouffrer dans la trouée de Charmes. Considéré comme une position de deuxième ligne à la suite de la crise de l'obus-torpille, le fort de Bourlémont fut déclassé dés 1885.

L'ouvrage, dénommé fort Choiseul à partir de 1887, est donc resté dans son état architectural d'origine, à l'exception de quelques modifications allemandes survenues au cours de la Seconde Guerre mondiale. Il présente ainsi une organisation militaire du XIXème siècle, avec son vaste casernement, ses poudrières et sa caponnière double remarquable.

Son plan parfaitement symétrique représente à lui seul l'harmonie et la rigueur de la construction à cette époque. Son style est aussi esthétique que stratégique . ses voûtes, orillons et abris-pièces sont aujourd'hui des chefs d'oeuvre architecturaux.

En 1996, la commune de Mont-lès-Neufchâteau acheta le fort puis en confia la sauvegarde et la gestion à l'association des Amis du Fort de Bourlémont (AAFB) créée l'année suivante. Cette structure organise aujourd'hui des visites guidées afin de faire découvrir aux visiteurs la vie d'un casernement de 1881 à 1914 (la garnison comptait 700 hommes et 19 officiers) et leur rappeler les tensions qui régnaient alors avec l'Allemagne.

On y apprend par exemple que l'ouvrage fut, lors de la Grande Guerre, terrain d'accueil pour les blessés de la bataille de Verdun . Bourlémont étant le seul ouvrage à avoir reçu, lors de sa construction, un ensemble de casemates destinées à servir d'infirmerie.

Pour les plus jeunes, des jeux de piste sont mis en place au cours desquels les enfants découvrent l'architecture de l'ouvrage et quelques éléments militaires parmi lesquels le télégraphe optique qui, utilisant l'alphabet morse, permettait aux forts de communiquer entre eux. Régulièrement, l'association organise des manifestations évènementielles.

 

Le fort de Bourlémont

Contacts : Asssociation des Amis du fort de Bourlémont (AAFB)

9 place de l'Eglise 88300 MONT LES NEUFCHATEAU 03 29 94 35 69

email :aafb@ifrance.fr

 

A votre disposition sur le site : Aire de pique-nique Arboretum Parking VL et autocars Sanitaires et WC pour personnes à mobilité réduite Buvette avec terrasse Magasin de souvenirs

 

Horaires d'ouverture : Ouverture de 14h30 à 17h00 (dernier départ des visites) Du 1er mai au 30 juin et du 1er au 30 septembre : les dimanches et jours fériés Du 1er juillet au 31 août : tous les jours, sauf le lundi Toute l'année, sur réservation uniquement Visites nocturnes, sur réservation uniquement du 1er au 22 août, les mardis et vendredis à partir de 21h30.

 

Tarifs : Individuel : 4 € Adolescents (10 à 18 ans) : 1 € Enfants de moins de 10 ans : gratuit Groupes : 3 €

 

Site du fort de Bourlemont (88)

 

 

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Infos pratiques

Adresse

88300
Mont-lès-Neufchâteau
03 29 94 35 69

Tarifs

Tarif Adulte : 7 €Tarif enfant de 5 à 18 ans :4€Enfants de – de 5 ans : gratuitTarif Passeport Ambassadeur de lorraine Adulte : 6 €Tarif Passeport Ambassadeur de lorraine Enfants de 5 à 18 ans : 3 €Tarif Groupe (à partir de 10 personnes) : les contacter

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert au public tous les jours de la semaine :du lundi au dimanche inclus de 10 heures à 18 heures.A partir du 1er mai jusqu'au 30 Septembre.

Courriel : aafb@ifrance.fr

Musée des Canonniers Sédentaires de Lille

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L'un des nombreux canons de la collection du Musée. Source : site museedescanonniers

Situé dans une aile l'ancien couvent des sœurs Urbanistes datant de 1720, le musée des Canonniers de Lille compte plus de 1500 pièces de collection évoquant cinq siècles d'histoire du Bataillon...

Situé au sein de l'ancien couvent des sœurs Urbanistes, dans une aile datant de 1720, le musée des Canonniers de Lille recèle plus de 1 500 pièces de collection évoquant cinq siècles d'histoire du Bataillon et, par-delà, de la ville.

Unique descendant, en France, des confréries militaires - et l'un des plus anciens corps d'artillerie d'Europe -, le bataillon des Canonniers Sédentaires de Lille a en effet été créé en 1483, sous le vocable de la Confrérie de Sainte-Barbe. En reconnaissance de la brillante conduite des Canonniers lors du siège de 1792 mené contre les Autrichiens, Napoléon Bonaparte réorganisa leur Bataillon en 1803, leur faisant don de cet ancien couvent afin qu'ils puissent le transformer en hôtel.

Le portique érigé en 1805 donne accès à la cour d'honneur. Outre un mortier autrichien éclaté en 1792, y prennent place deux obusiers - le 105 HM 2 et le 155 BF 50 - aux côtés du mythique canon de 75. Dans le hall d'entrée 11 plans de Brun - Lavainne dressés sous Louis-Philippe décrivent l'évolution de Lille de l'an mil à 1835. Le palier permet de découvrir des boulets datant du siège de 1792 ainsi que les portraits de deux personnages emblématiques de l'histoire du bataillon : le capitaine Ovigneur, héros de la Résistance face aux Autrichiens, et le général Négrier.

La salle de la Confrérie brosse les grands traits de l'Ancien Régime et de la Révolution à Lille. Particulièrement précieuses, les plus anciennes pièces de collection remontent au XVIème siècle. Sont naturellement évoqués les sièges de 1667 à 1708. La période contemporaine est retracée dans la salle Négrier. Exposés en son milieu, les deux canons Gribeauval de 4 constituent le plus beau fleuron des collections du musée. Donnés par le premier Consul en 1803, ils sont demeurés intacts et complets : de semblables pièces sont extrêmement rares en France et dans le monde.

Plusieurs vitrines présentent des maquettes, des médailles et des insignes, ainsi que nombre d'armes blanches. Le souvenir des grands conflits reste présent : en particulier la guerre de 1870 (illustrée en premier lieu par les souvenirs du général Faidherbe) et la Première Guerre Mondiale. Le souvenir du général Négrier et la vie quotidienne des canonniers au XIXème siècle sont également évoqués. La salle d'honneur comporte un mobilier de style flamand du XIXème siècle. On y remarque l'étendard du Bataillon bien que, fait rarissime, (on ne recense que trois cas semblables en France) celui-ci n'appartienne pas à l'armée d'active.
Les anciens étendards, ainsi que les drapeaux des amicales régimentaires dissoutes, ornent le balcon. Sa visite constitue, notamment grâce aux plans de Lille une bonne introduction à la visite pédestre des restes de l'enceinte urbaine. Portes de Roubaix et de Gand, toutes proches, puis cheminements vers la Citadelle de Vauban, le long de sentiers ouverts près des restes des anciens remparts Nord-Ouest et qui font l'objet de plans d'aménagement. Il faut ici passer par la plaine Winston-Churchill, le site de la Poterne et la Porte d'eau, l'écluse du Grand Carré et le Parc de la citadelle.

 


 

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Infos pratiques

Adresse

44 rue des canonniers 59000
Lille
03 20 55 58 90

Tarifs

Normal : 5€ / Réduit : 4€ (militaires, étudiants, Amis des Musées) / Moins de 15 ans : gratuit si accompagné / Groupe (- 15 personnes) : 3€ par personne (+ guide 20€) / Groupe (+ 15 personnes) : 2€ par personne (+ guide 20€)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Le samedi de 10h à 17h en basse saison et de 10h à 18h en haute saison / Visite possible en semaine pour les groupes, sur rendez-vous

Musée du 5 juin 1944 "Message Verlaine"

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Façade du Musée. Source : Archives de Tourcoing.

Ce musée de la Seconde Guerre mondiale est installé dans le bunker de commandement, d'un type rare (SK1), de l'état-major de la 15ème armée allemande, présent à Tourcoing de 1941 à 1944.

Ce fut dans ce bunker, camouflé par un parement de briques pour le protéger des bombardements alliés, que le 5 juin 1944 à 21 h 15 le message "Verlaine" ("les sanglots longs des violons de l'automne blessent mon coeur d'une langueur monotone"), fut entendu et analysé par les Allemands comme annonçant, effectivement, le débarquement du 6 juin 1944.

Dans ce musée sont évoqués divers aspects de la Seconde Guerre mondiale : le mur de l'Atlantique, la guerre des ondes entre occupant et résistants, le fonctionnement d'un état-major, et, renouvelée chaque année, une exposition à thème sur des opérations militaires de la Seconde Guerre mondiale.

Bien des victimes s'inscrivent dans la démarche du devoir de mémoire qui s'attache à l'évocation des combats et épreuves de ceux qui ont souffert et lutté pour la liberté et la défense des valeurs citoyennes.

 

Musée du 5 Juin 1944 : "Message Verlaine"

4 bis avenue de la Marne 59200 Tourcoing France

Par téléphone

- Tourcoing-Tourisme :
+ (33) 03 20 26 89 03


- Musée (jours d'ouverture) :
+ (33) 03 20 24 25 00 

 

Pour les groupes scolaires ou associations souhaitant visiter le musée en dehors des dates et horaires habituels, prendre rendez-vous au Musée ou par téléphone

 

museedu5juin1944.asso.fr/

Site du comité départemental du tourisme du Nord

Site de l'office du tourisme de Lille

Site du comité régional du tourisme de la région Nord

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Infos pratiques

Adresse

4 Bis Avenue de la Marne 59200
Tourcoing
03.20.24.25.00

Tarifs

Tarifs :Adultes : 5 € . 10/15 ans : 3 € .- 10ans : gratuitGroupe (à partir de 10 personnes) : 4 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites guidées les 1er et 3ème dimanche de chaque mois, de 9h à 12h et de 14h à 18h.

Le Tata sénégalais de Chasselay

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Le Tata sénégalais de Chasselay, nécropole militaire, situé à Chasselay dans le Rhône. © Taguelmoust

En juin 1940, l'armée allemande avance vers la ville de Lyon.

En Afrique occidentale, «Tata» signifie «enceinte de terre sacrée» où sont enterrés les guerriers morts au combat.

À Chasselay, dans le Rhône, cette appellation prend tout son sens lorsque l'on découvre dans les annales locales le récit du drame historique qui s'y est noué durant la Seconde Guerre mondiale.

Les combats

Les 19 et 20 juin 1940, ignorant que Lyon venait d'être déclarée «ville ouverte», le 25e régiment de tirailleurs sénégalais affronte l'armée allemande à Chasselay et dans ses environs.

Malgré leur courage, ils doivent finalement rendre les armes. Les combats s'achèvent par le massacre des prisonniers d'origine africaine par la division SS Totenkopft (Tête de mort).

Le «Tata»

De forme rectangulaire, entouré de hauts murs surmontés à chaque angle et au-dessus de l'entrée d'une pyramide empennée de pieux, le "Tata" se caractérise par une architecture d'inspiration soudanaise.

Sur le portail en chêne massif sont sculptés huit masques stylisés, différents, sur lesquels on reconnaît des images fétiches veillant sur le repos des défunts. Les murs d'enceinte et les pierres tombales sont ocre rouge.

Dans le cimetière, reposent les corps de 196 tirailleurs de diverses nationalités d'Afrique occidentale. En effet, ils étaient originaires du Sénégal mais aussi de Haut-Volta, du Dahomey, du Soudan, du Tchad ...

Naissance de la nécropole

La réalisation de cet ouvrage unique en France est due à Jean Marchiani. Ancien combattant de la guerre de 1914/1918, il est en 1940 Secrétaire général de l'Office départemental des mutilés de guerre, anciens combattants et victimes de guerre.

Dès qu'il a connaissance des événements des 19 et 20 juin, il prend la décision de faire rassembler les corps des soldats d'origine africaine inhumés dans des cimetières communaux pour certains, mais bien souvent dans de simples fosses en pleine campagne.

Après un recensement dans toutes les communes concernées, Jean Marchiani achète un terrain à Chasselay, à proximité du lieu-dit « Vide-Sac » où ont été fusillés par l'ennemi 50 prisonniers Sénégalais, et réunit des fonds. Il est soutenu par le général Doyen, ancien commandant de l'armée des Alpes, et par le député du Sénégal Calendou Diouf.

L'inauguration a lieu le 8 novembre 1942, trois jours avant l'invasion de la zone libre par les Allemands.

Ce lieu de mémoire et de recueillement est classé nécropole nationale depuis 1966. Propriété du ministère de la défense, il est géré par la direction interdépartementale des anciens combattants de la région Rhône-Alpes.

 

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Infos pratiques

Adresse

D100 69380
Chasselay

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Nécropole accessible toute l’année, visites guidées uniquement du lundi au vendredi sur RDV

Mémorial de la Résistance de Noble Tour

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Noble Tour abrite aujourd'hui le Mémorial de la Résistance. Source : © Office de Tourisme de Lille - Photo : © Damien - Zoom sur Lille

La Noble Tour abrite l'urne contenant les cendres et restes d'ossements calcinés des déportés des camps de la mort. Sur le couvercle de l'urne figure les noms de ces camps.

Construite dès le début du XVème siècle (en 1402), la Noble Tour fut terminée sous Philippe le Bon. Conçue avec des matériaux régionaux (pierre de Lezennes), elle est couverte de terre pour faire face au froid et au feu, faisant 14m de largeur avec des murs de 3m d'épaisseur. La maçonnerie et les moulures datent de l'époque bourguignonne. La "Noble Tour" a 6 siècles d'existence.

Détruite lors du siège de Louis XIV, elle fut remise en état par Vauban. Il lui manque, cependant, la partie supérieure et le rez-de-chaussée qui est enterré. A l'intérieur, on remarque la voûte gothique et on y trouve l'urne symbolisant le martyre des Déportés.

L'urne qui se trouve dans la Noble Tour contient des cendres et des restes d'ossements calcinés des déportés morts atrocement dans les camps de la mort. Le couvercle, en bronze, porte en relief, les noms de ces camps.

 

Mémorial départemental de la Résistance et de la Déportation

Rue des Déportés à Lille

 

Site accessible au public lors des manifestations du souvenir : c'est le cas du dernier dimanche d'avril, chaque année, lors de la Journée commémorative de la Déportation et des journées

Portes Ouvertes des Monuments Historiques en septembre.

 

Renseignements : pour visite de groupes, service Culturel au 03 20 49 52 81.

 

Site du comité régional du tourisme de la région Nord

Site du comité départemental du tourisme du Nord

Site de l'office du tourisme de Lille

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

rue des déportés 59000
Lille
service Culturel au 03 20 49 52 81 Office du Tourisme de Lille Palais Rihour Place Rihour BP 20559002 LILLE Cedex Tél. depuis la France : 0891 56 2004

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visite le dimanche de 15 h à 17 h, d'avril à novembre et sur rdv. Mémorial accessible au public le dernier dimanche d'avril, la Journée de la Déportation et les journées Portes Ouvertes des Monuments Historiques en septembre.Office du Tourisme de référence :Palais Rihour Place Rihour BP 205 59002 LILLE CedexTél. depuis la France : 0891 56 2004Tél. depuis l'étranger : +33 (0)359 579 400

La nécropole nationale de Tracy-le-Mont

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Nécropole nationale de Tracy-le-Mont. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Tracy le Mont

 

La nécropole nationale de Tracy-le-Mont réunit les dépouilles de 3 196 soldats morts pour la France lors des différentes opérations militaires de la Première Guerre mondiale qui se sont déroulées dans l'Oise, principalement celles de 1918. Deux ossuaires conservent les restes mortels de 1 313 combattants identifiés ou inconnus. Créé en 1920 pour y regrouper les corps de soldats inhumés dans des cimetières provisoires du secteur, notamment celui du plateau de Touvent, ce site connaît, en 1973, une nouvelle opération de regroupement afin d'y rassembler les corps du carré militaire de Tracy-le-Mont.

Parmi les combattants reposent Marcel Gueugnon, soldat mort pour la France le 9 juin 1940 inhumés aux côtés de son père, le lieutenant Marius Gueugnon, décédé le 20 août 1918 (tombes n°11 et n°12. Par ailleurs, la tombe n°8 regroupe les dépouilles de deux frères tués en 1917, Georges et Prosper Humbert.

Les vestiges des combats sont nombreux dans les environs. A 800 mètres au nord de la nécropole, au cœur du hameau de Bernanval une plaque posée sur une maison reprend un quatrain intitulé La Pansée et rappelle la fonction de ce lieu - poste de secours-, où de nombreux soldats ont succombé à leurs blessures. Parmi tous les régiments qui combattu sur le plateau de Touvent, le 1er régiment du génie et le 2e zouave se sont particulièrement illustrés. Érigés dans la forêt d'Offémont, deux monuments rappellent le sacrifice de ces unités. De même, les parois des carrières comme celle de la Maison du Garde, près d’Attichy conservent des traces du passage de ces régiments.

La bataille du plateau de Touvent, 7-16 juin 1915

Aux premiers jours de septembre 1914, la Ire et IIe armées allemandes déferlent dans l'Oise et marchent vers le sud en direction de Paris. Une semaine plus tard, à l'issue du sursaut français sur la Marne, ces troupes se replient plus au nord sur une ligne entre Lassigny et Tracy-le-Val. Du 13 au 25 septembre, la 37e division d’infanterie et la 3e brigade marocaine luttent pied à pied dans les environs de Tracy-le-Mont pour reprendre les bois de Tracy-le-Val, ceux de Carlepont ou les carrières de Bimont. Sans succès, le front se fige. Jusqu’en 1918, ce secteur du front ne connaît pas d'importantes opérations même si de violents combats éclatent en 1915 et 1916 pour le contrôle de la colline de Lassigny, le plateau de Touvent ou le Bois des Loges.

Après une préparation d’artillerie de plus de 24 heures, le 7 juin 1915 les bataillons de zouaves, de tirailleurs et de Bretons se lancent baïonnette au canon à l’assaut du plateau de Touvent, entre Tracy-le-Mont et Moulin-sous-Touvent, et du point fortifié de la ferme de Quennevières. Les positions ennemies durement éprouvées par le bombardement systématique sont rapidement prises : la ferme de Quennevières est neutralisée par l’explosion d’un puits de mine, puis les zouaves enlèvent les défenses du ravin de Touvent dans leur élan. Aussitôt les positions conquises sont mises en défense pour faire face à la réaction allemande.

L'ennemi surpris dans un premier temps lance ses réserves dans de violentes contre-attaques qui sont immédiatement stoppées par les mitrailleuses françaises. Tenus en échec les allemands, renoncent à poursuivre leurs assauts. Les jours suivants chacun fortifie ses positions le long de ce nouveau front. Deux nouvelles offensives sont lancées successivement le 14 juin par les Allemands et le 16 juin par les Français sans succès. En dix jours, plus de 7 000 Français et 4 000 Allemands sont tombés pour enlever quelques centaines de mètres.

La bataille du Matz, 9-13 juin 1918

Au printemps 1918, le rapport de force tourne en faveur des Allemands qui peuvent, à la faveur du traité de Brest-Litovsk, concentrer tous leurs moyens sur le front occidental.

Au matin du 9 juin 1918, après une préparation d’artillerie aussi brève qu’intense, les XVIIIe et VIIe armées allemandes s’élancent en direction de Compiègne et d’Estrées-Saint-Denis. Les hommes de la 3ème armée française du général Humbert déjà durement éprouvée par les offensives du printemps subissent ce choc. De violents combats se déroulent devant Courcelles, Thiescourt ou sur les collines du Mont-Renaud et du Plémont. Sur les pentes de cette dernière, à l'ouest de Lassigny, les hommes de la 1re division de cuirassier à pieds (DCP) repousse ainsi treize assauts. Cependant, sous la pression ennemie, ils sont contraints d’abandonner leurs positions. A Ressons-sur-Matz, les hommes du 295e régiment d’infanterie (RI) sont débordés. Au soir du 9 juin, le centre du dispositif français est enfoncé. Une poche de neuf kilomètres se forme dans les lignes françaises. Le 10, l'ennemi atteint la vallée de l'Aronde. Mery-la-Bataille et Maretz-sur-Matz tombent à leur tour. La situation est des plus dramatiques.

Pour autant, le 11 juin, le général Mangin reçoit l’ordre d’attaquer le flanc droit de l’armée allemande avec quatre divisions en direction de la vallée du Matz. L'ennemi est surpris par cette manœuvre. Les Français avancent si vite qu'ils progressent bientôt sans appui. L'artillerie se déploie moins vite que les fantassins privés aussi des chars lourds Schneider et Saint-Chamond. Ces engins sont un à un neutralisés. L'ennemi s'accroche. Pourtant, cette contre-offensive permet de reprendre les positions perdues la veille et repousser les allemands au-delà du Matz. Le 13, le mouvement s'enraye. L’ennemi ne peut plus engager de nouveaux moyens. Les Français poursuivent leurs efforts. La bataille du Matz se solde par un échec allemand. Mais, la 3e armée vient de payer un lourd tribut pour la défense de l’accès à Paris. Elle compte 40 000 hommes hors de combat, tués, blessés ou disparus. Le nouveau front se stabilise à 10 kilomètres de Compiègne. Les combats se poursuivent jusqu’au mois d’août, date à laquelle le département est entièrement libéré. C'est en forêt de Rethondes à Compiègne qu'est signé l’armistice du 11 novembre 1918.

 

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Infos pratiques

Adresse

Tracy-le-Mont 60170
À 15 km au nord-est de Compiègne, en bordure du chemin vicinal qui relie le CD 16 au CD 335 (Pierrefonds/ Blérancourt)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année

Le Fort de Bertheaume

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© @SPIC de Bertheaume

Dressé sur un îlot rocheux, le Fort de Bertheaume domine l’entrée du goulet de Brest. Situé sur la rive nord, à proximité de la Pointe Saint Mathieu, cet ouvrage militaire fait face à la Presqu’île de Crozon. Accessible par une passerelle, le Fort de Bertheaume est ouvert au public durant les mois de juillet et d’août.

Sans remonter à des temps immémoriaux, on peut penser que dès le Mésolithique, entre 8000 et 5000 ans avant notre ère, les populations d’alors trouvaient ici refuge et nourriture. Les premières traces attestant d’une occupation humaine sur l’île, datent de l’âge de bronze, comme en témoignent des tombes à coffre, mises à jour en 1962.

De l’époques Gaulloise, il reste quelques fragments de poteries, une stèle funéraire, des débris de tuiles, et quelques tessons de poteries indiquent la présence d’un édifice gallo-romain construit entre le 2ème et 3ème siècle.

Au 17ème siècle, Brest connait un nouvel essor. Vauban est chargé de fortifier la cité et comme le château de Bertheaume fait partie du dispositif de protection de la rade de Brest, il devient alors un véritable Fort.

Après la guerre de 1870, le Fort de Bertheaume est transformé, l’îlot lui-même est abandonné. Il n’y reste qu’un observatoire d’artillerie. Les casernes sont rasées, une batterie plus puissante est installée en retrait du Fort sur la partie continentale.

Après la guerre 14-18, Bertheaume sera définitivement abandonné.

En 1940, la 5ème Panzer Division s’empare de Brest.

A partir de 1942, les allemands fortifient la côte et construisent sur l’île de Bertheaume une casemate et installent une batterie anti-aérienne et un canon de 75 mm.
Devenu la cible des chasseurs-bombardiers alliés, les allemands de la garnison de Bertheaume se rendent le 6 septembre 1944 aux troupes Américaines.

Entouré de grillages, interdit d’accès au public, le site de Bertheaume retombe à nouveau dans l’oubli.
En 1990, la commune de Plougonvelin achète le Fort à la Marine Nationale. Désaffecté depuis une quarantaine d’années, Bertheaume se trouvait alors dans un état d’abandon et de délabrement à certains endroits.

Lors du déminage du terrain, sur 700 munitions découvertes, 200 pièces actives ont dû être neutralisées.

Sur la partie continentale, différents travaux ont été entrepris : débroussailler les douves et l’accès aux différentes constructions, redresser les marches d’escaliers et les murs effondrés, retracer les voies. 7000 heures de travail ont été nécessaires et ont permis de découvrir un réseau souterrain insoupçonné.

Bertheaume a retrouvé ainsi une nouvelle vocation dans le cadre d’un projet de développement touristique visant à établir dans la simplicité un contact fort entre le visiteur et le monument.

Un théâtre de verdure parfaitement intégré au site permet d’organiser différents spectacles avec l’anse de Bertheaume pour toile de fond.

Un parcours accrorocher, des chasses au Trésor et des visites théâtrales animent le Fort chaque été.

 

 


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Infos pratiques

Adresse

Rue de Bertheaume 29217
Plougonvelin
02 98 38 03 81

Tarifs

Adultes : 3,50€ - Tarif réduit (enfant de 5 à 11 ans) : 2€ - Chasse au Trésor et accès à l’îlot fortifié : 5€ / personne

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert en juillet et en août de 11h00 à 18h00 / Fermeture des caisses 1h avant la fermeture du site

Cambrai. Nécropole allemande et East Military Cemetery

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La Nécropole allemande de Cambrai. Photo Licence Creative Commons. Libre de droit

Cimetière de la Route de Solesmes

Situé route de Solesmes, ce cimetière ne peut qu'évoquer le destin de cette ville occupée par les Allemands de 26 août 1914 au 9 octobre 1918, mais surtout la première bataille de Cambrai, du 20 novembre 1917 au 3 décembre, l'offensive allemande de mars 1918, cette deuxième bataille de Cambrai, dernière bataille sur la ligne Hindenburg, qui délivra finalement la cité en octobre 1918, la ville ayant alors été terriblement atteinte par les destructions.

Plus tard, la ville fut "adoptée" par le Bourg Comté de Birkenhead.

Ce cimetière avait été créé par les Allemands pendant leur occupation, à partir de mars 1917. Ils y avaient implanté quelques monuments et une croix de pierre. Et le 11 août 1918, le commandant Bavarois de la Place avait remis aux bons soins de la ville l'entretien du cimetière. Par la suite y fut transféré le cimetière militaire allemand qui se trouvait à Cambrai au cimetière Saint-Sépulcre.
Les tombes ont aujourd'hui été regroupées. S'y trouvent les corps de 10 685 Allemands, 192 Russes, 6 Roumains et 502 Britanniques.

Mémorial de Louverval

Sur la route Cambrai - Bapaume, à 13 km au nord-est de Bapaume, se trouve le Mémorial de Louverval.

Il commémore les 7 048 soldats britanniques et sud-africains qui moururent à la Bataille de Cambrai en novembre et décembre 1917 et dont les tombes ne sont pas connues.

La bataille de Cambrai marquée par une percée le 20 novembre, un arrêt sur positions le 22 et une contre-attaque allemande du 23 au 29 novembre, se solda par un gain de terrain mitigé mais apporta aux alliés de précieux enseignements tactiques et stratégiques. De leur côté, les Allemands avaient découvert que leur ligne de défense était vulnérable.

Le Mémorial, situé sur une terrasse à l'extrémité du cimetière militaire, a été conçu par H. Chalton Bradshaw, le sculpteur étant C.S. Jagger dont on peut admirer les deux bas-reliefs illustrant des scènes de combats.

Flesquières Au coeur de la bataille de Cambrai 

L'année 1917 a été une année terrible dans le cours de la Première Guerre mondiale pour tous les belligérants. A la fin de l'année, les Britanniques, voulant briser la ligne Hindenburg (système de défense des territoires occupés par les Allemands), décident de lancer une offensive au sud de Cambrai en engageant massivement des tanks. La bataille est impitoyable : les premiers combats sont autant de succès pour les troupes britanniques, sauf à Flesquières, mais très vite, les Allemands, d'abord désemparés, entament une vigoureuse contre-offensive.

Durant 15 jours, attaques et contre-attaques vont se succéder sans qu'aucune des deux armées ne remporte de succès décisif. Les pertes humaines sont énormes : 45 000 Britanniques et 55 000 Allemands sont tués, tandis que des villages entiers sont détruits. Pendant la Première Guerre mondiale, une nouvelle arme apparaît sur les champs de bataille : les tanks. Ils devaient servir à appuyer l'attaque de l'infanterie et à entraîner celle-ci à travers les lignes ennemies. Lors de la bataille en novembre 1917, le "Tank Corps" de la troisième armée britannique (476 chars au total) a été engagé afin de percer la ligne Hindenburg.

L'objectif de la bataille était la prise des positions stratégiques de la crête de Flesquières et du bois de Bourlon avant d'envisager la libération de Cambrai. A Flesquières, l'attaque britannique se heurta à une résistance acharnée des troupes allemandes qui parvinrent à détruire ou immobiliser de nombreux tanks. L'un d'entre eux, détruit, sera enfoui au printemps 1918 par les Allemands.

En novembre 1998, grâce à une poignée de passionnés, celui-ci est redécouvert. Aujourd'hui, vous pouvez retrouver ce vestige de guerre à Flesquières. A Cambrai, cette bataille est notamment perpétuée par le monument aux soldats des régiments de Cambrai, face à la porte de la citadelle, et par le monument du Souvenir Français où figurent tous les Cambrésiens morts aux combats de la Grande Guerre. Le cimetière de Louverval en constitue un important lieu de mémoire.

 

Caractéristiques : 

- 26,5 tonnes

- 8,50 mètres de longueur

- 3,20 mètres de largeur

- chenilles d'une largeur de 52 cm

- 5 mitrailleuses de 13 000 à 30 000 cartouches

- Equipage de 8 hommes.

 

La crête

C'est sur la crête de Flesquières que se situe certainement l'épisode le plus important de la bataille de Cambrai.

Dominant la vallée, il nous est possible d'imaginer le point de départ de l'attaque britannique de 20 novembre 1917, sur un front d'environ 8 km, partant d'Havrincourt à Bonavis. A cet endroit, se trouvait un moulin. Pouvant servir de point de repère à l'artillerie britannique, il fut détruit par les Allemands. Aujourd'hui, la pose d'une table d'orientation représentant le système de défense de la ligne Hindenburg et l'édification d'un monument à la gloire des soldats morts sur-le-champ de bataille sont en projet.

Le blockhaus

Ce blockhaus allemand surélevé se caractérise par sa forme et son utilisation, car il servait de tour d'observation. En effet, son emplacement permettait de communiquer par le biais de signaux optiques avec Cambrai. Le poste d'observation était attenant au mur du parc du château. Aujourd'hui cet ensemble est en très bon état.

La tranchée

Une tranchée, fidèle reconstitution de l'époque, a été réalisée à l'occasion du tournage du documentaire "The Trench" par la BBC. La visite de ce site est possible sur rendez-vous en complément de celle du tank.

Les cimetières

Flesquières Hill British Cemetery

Dans ce cimetière, comme dans tous ceux de plus de 400 tombes, la Commonwealth War Graves Commission a édifié une "Pierre du Souvenir" sur laquelle est gravée l'inscription "Their Name Liveth For Evermore". Leur nom vit à tout jamais. Par ailleurs, le cimetière comporte 589 tombes connues et 332 inconnues. Auprès des Britanniques sont enterrés des soldats Néo-Zélandais et des Australiens ayant participé aux combats de la fin de la guerre.

Orival Wood British Cemetery

Ici repose la dépouille du célèbre poète anglais, le lieutenant Ewart Alan Mackintosh. Dans ce même site cohabitent les tombes des soldats canadiens et allemands tués dans le secteur de Flesquières.

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Infos pratiques

Adresse

Route de Solesmes 59400
Cambrai
Tél: 03.27.73.21.00Fax: 03.27.73.21.01

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Mémorial des Guerres en Indochine

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©Cyrielle Sicard/ECPAD/Défense

Le Mémorial des Guerres en Indochine de Fréjus perpétue le souvenir des soldats morts pour la France en Indochine, entre 1940 et 1954. Il permet de mieux comprendre l’histoire de la présence française en Indochine, qui débute véritablement en 1858, mais aussi les grandes phases de la guerre d’Indochine de 1945 à 1954.


- Télécharger la plaquette -

Érigé à la sortie nord-est de Fréjus le long de la Route Nationale 7, sur l’emplacement d’un ancien camp des troupes coloniales, le Mémorial des Guerres en Indochine, dont la gestion est confiée à l’Office National des Combattants et Victimes de Guerre (ONaCVG), constitue en un large cercle de 110 mètres de diamètre inauguré par le président de la République François Mitterrand le 16 février 1993, à proximité d’un monument préexistant élevé en 1983 par des associations et au milieu d’un terrain de douze hectares.

Cette enceinte circulaire comprend dans son axe plusieurs rangées d’alvéoles orientées en direction de la mer, route de l’Indochine, accueillant les ossements de 17 255 militaires identifiés et de 3 152 soldats inconnus tués principalement lors de la guerre d’Indochine (1945-1954) mais aussi durant la Seconde Guerre mondiale (1940-1945) au cours des combats contre les Japonais, rapatriés des cimetières indochinois entre octobre 1986 et octobre 1987 suite aux accords franco-vietnamiens du 1er août 1986. Ceux provenant du nord-Viêt-Nam reposent en partie supérieure et ceux venant du sud en partie inférieure. S’y ajoutent 62 corps provenant de la nécropole de Luynes où ils avaient été inhumés avant 1975. 

Un « Mur du souvenir », érigé parallèlement aux rangées d’alvéoles, comporte sur 438 plaques les noms des 35 000 soldats morts pour la France qui n’ont pas été retrouvés, car portés disparus, ou qui ont été restitués à leur famille.
À titre exceptionnel pour une nécropole nationale, les corps de 3 539 civils identifiés et 79 inconnus qui avaient été inhumés à côté des sépultures militaires d’Indochine, ont également été rapatriés et reposent désormais dans la partie civile du site au sein d’un columbarium. À l’intérieur de l’enceinte, un lieu cultuel destiné à la méditation et au recueillement a été aménagé en 1996, consacré aux quatre principales religions des soldats de l’armée française d’Indochine (chrétienne, musulmane, israélite et bouddhiste).
Le Mémorial est complété par le « Jardin du souvenir » à l’extérieur de la promenade circulaire, simple carré de terre délimité par des pierres blanches destiné à recevoir les cendres d’anciens combattants d’Indochine qui ont souhaité reposer près de leurs frères d’armes. A proximité, se trouvent les cendres du général Marcel Bigeard, décédé en 2010, au sein d’une urne funéraire déposée le 20 novembre 2012, jour anniversaire de l’opération aéroportée « Castor » sur Diên Biên Phu.

Tous les 8 juin depuis 2005, la Journée d’hommage aux morts pour la France en Indochine est célébrée dans ce Haut Lieu de la Mémoire Nationale.

 


 

 

 

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Infos pratiques

Adresse

862, avenue du général d'armée Jean Calliès 83600
Fréjus
04 94 44 42 90

Tarifs

Entrée libre et gratuite

Horaires d'ouverture hebdomadaires

8h30 à 16h00 du lundi au vendredi

Site Web : www.onac-vg.fr

Val-de-Grâce - Musée du Service de Santé des Armées

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Vue d'ensemble. ©Dicod - site ecole-valdegrace.sante.defense.gouv.fr

Musée prestigieux installé dans un magnifique cloître. Actualités

Agenda culturel des musées Défense

Consulter l'offre pédagogique du musée >>> musée service santé


Il s'agit d'un musée de tradition, totalement restructuré et rattaché à l'Ecole d'Application du Service de Santé des Armées. Un site historique L'abbaye bénédictine, transformée en hôpital militaire en 1793, et ainsi préservée des destructions révolutionnaires, a été construite au XVIIème siècle. Elle résulte du voeu de la reine, Anne d'Autriche, en remerciement après la naissance de Louis XIV.

Sa réalisation est l'oeuvre des architectes et des artistes les plus renommés dont : François Mansart, Jacques Lemercier, Pierre Le Muet, Pierre Mignard, Michel et François Anguier. Symbolisant la nativité, l'église, la plus sculptée de France, est l'exemple le plus achevé de l'Art baroque français.

La présentation volontairement pédagogique des collections aide le visiteur, appartenant ou non à l'Institution, à mieux comprendre les fondements et les vocations multiples de la Médecine aux armées. Chaque thème est approfondi par une production audio-visuelle. Il est développé à l'occasion des expositions temporaires.

Les premières salles évoquent les personnels du Service de santé, notamment l'évolution de leurs uniformes et de leur enseignement. Elles présentent également la mission principale du Service, celle du soutien sanitaire des forces armées lors des conflits, depuis le ramassage du blessé sur les lieux du combat et son évacuation jusqu'aux hôpitaux de l'arrière, sur terre, sur mer et dans les airs.

Le visiteur découvre ensuite les activités de recherche, si souvent rythmées par les conflits, dans le Service de santé, au profit des armées. Les moulages en cire rappellent l'essor de la chirurgie maxillo-faciale durant la guerre de 1914-1918.

Les statuettes de Carli, Sudre ou Leriche témoignent des recherches du Service de santé en psychiatrie. Un caisson hyperbare et une tête de fusée Véronique illustrent la médecine subaquatique et la médecine aéro-spatiale. Les recherches menées par les pharmaciens militaires, lors des voyages de découverte, autour du monde ou sur les toxiques de guerre, sont également présentées.

La participation du Service de santé des armées au monde civil est rappelée depuis le début du XIXème siècle par ses actions humanitaires, ses soins aux populations, la création des écoles de médecine ou des Instituts Pasteur, sa lutte contre les grandes endémies. A l'exemple de Calmette, Yersin, jamot. Le Service de santé des armées possède également une expérience reconnue dans les progrès de l'hygiène.

Notamment l'hygiène alimentaire, vestimentaire, celle des lieux de vie ou encore celle du comportement. Son expérience est prépondérante dans la lutte contre les maladies infectieuses métropolitaines ou exotiques. Celle-ci est illustrée par les exemples de la typhoïde, de la méningite, de la peste, de l'hépatite virale et du paludisme.

Collection des docteurs François et Jacques Debat

Le visiteur peut également contempler la collection d'objets de pharmacie des docteurs Debat. Elle est installée dans les anciennes cuisines des religieuses 'bénédictines et rassemble des faïences italiennes et françaises, des instruments de médecine et des mortiers. Les «majoliques», céramiques italiennes de la Renaissance, illustrent les productions de Faenza, Montelupo, Deruta ou Venise.

On peut voir les instruments de pharmacie et de médecine, comme des scies à amputation ou des trépans, les coffrets de pharmacies portatives et les microscopes, pour la plupart du 18e siècle. Une apothicairerie est reconstituée, elle présente des faïences et porcelaines d'Ile-de-France ou des Pays Bas.

D'autres céramiques provenant des fabriques de Lille, Rouen, Nevers, Nîmes, Saint-Cloud, du Sud-Ouest ou encore d'Extrême-Orient sont exposées près des flacons en verre soufflé.

La collection des 103 mortiers est l'une des plus prestigieuse au monde. Cette magnifique typologie présente des objets depuis l'Egypte antique jusqu'à nos jours, provenant de toutes les régions productrices et réalisés dans tous les matériaux.


Musée du Service de Santé des Armées
Val-de-Grâce - 1, place Alphonse Laveran - 75230 Paris cedex 05
Tél. : 01 40 51 51 92 - Fax : 01 40 51 51 93

Site officiel de l'amicale santé navale et Outre Mer

 

 

 

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Infos pratiques

Adresse

1 place Alphonse Laveran - 75230
Paris
01 40 51 51 92

Tarifs

Plein Tarif : 5,00€Tarif réduit : 2,50€

Horaires d'ouverture hebdomadaires

mardi, mercredi, jeudi, samedi et dimanchede 12h à 18h (dernières entrées à 17 h), visite libre ou en groupe (sur rendez-vous).

Fermetures annuelles

1er janvier, 1er mai, mois d'août, 25 décembre

Citadelle de Calvi

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La citadelle de Calvi. Photo ECPAD

Ancienne place forte génoise construite au XIIIe siècle au nord de la Corse, la citadelle de Calvi se compose d'un ensemble de murailles...

Ancienne place forte génoise construite au XIIIe siècle au nord de la Corse, la citadelle de Calvi se compose d'un ensemble de murailles sillonné de rues étroites coiffant un promontoire calcaire. À l'intérieur de cette très ancienne citadelle (dénommée aussi Ville-Haute), sont rassemblés de nombreux édifices publics ou religieux : l'ancien palais du gouverneur, l'église primatiale, le tribunal, la mairie et le collège. A l'entrée de la citadelle, on peut lire une inscription gravée par les Génois : Civitas Calvi semper fidelis "La cité de Calvi toujours fidèle".

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

Quai Landry 20260
Calvi

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessibilité toute l'année

Maison natale Charles de Gaulle

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© MNCDG / CD59

Charles de Gaulle a vu le jour au 9, rue Princesse à Lille dans la demeure de ses grands-parents maternels, le 22 novembre 1890.  


Consulter l'offre pédagogique >>>  © MNCDG / CD59


Cette maison fut le lieu de retrouvailles familiales pendant toute son enfance et sa jeunesse. C’est dans une famille unie autour de valeurs communes (patriotisme, ferveur religieuse, sens de l’engagement…) et dans un contexte géopolitique en plein bouleversement, que s’est forgé le caractère du futur Président de la Ve République.

Monument historique, la Maison natale Charles de Gaulle a pour vocation de faire découvrir à un large public l’enfance et la genèse de celui qui deviendra le plus illustre des français.

La Maison natale Charles de Gaulle a fait l’objet d’une campagne de travaux de grande ampleur en 2020 qui a permis de conforter la structure de l’habitation mais aussi de la rénover complètement (décors restaurés, pièces de vie réhabilitées, jardin d’hiver restitué…). La maison recrée l’ambiance d’un intérieur caractéristique de la bourgeoisie industrielle du Nord à la fin du XIXe siècle telle que Charles l’a connue enfant.

Une visite 100 % immersive !


 

 
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Infos pratiques

Adresse

9 rue Princesse 59000
Lille
03 59 73 00 30

Tarifs

6 euros avec audioguide compris / Gratuité : Pour les moins de 26 ans, pour tous, chaque jour en « Happy hour » de 17h à 18h, le 1er dimanche du mois

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Tous les jours (sauf le mardi) de 10 h à 18 h

Fermetures annuelles

Fermé le 1er janvier, 1er mai, 25 décembre et le week-end de la braderie de Lille

Citadelle de Bonifacio

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Haute ville de Bonifacio. Source : © GHIRARDI - License Creative Commons - Libre de droit

La citadelle de Bonifacio représente la première place forte de la Corse.

Si la citadelle de Bastia évoque la longue domination génoise sur l'île, celle de Bonifacio représente la première place forte de la Corse. Au nom du pape, le seigneur Boniface fit construire en 830 une forteresse à laquelle il donna son nom. Elle fut remaniée et agrandie ultérieurement, en fonction des progrès des techniques militaires. Située à l'ouest de la ville haute sur un plateau étroit, la citadelle était destinée à protéger la côte méridionale contre les incursions des Sarrasins.

 

Quiz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

20169
Bonifacio

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessibilité toute l'année

L'ouvrage de Fermont

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Gros Ouvrage du FERMONT (A2). Source : http://www.la-ligne-maginot.com

A 5 Km à l'Est de Longuyon, dans le Nord de la Meurthe et Moselle, le fort de Fermont est, avec le Simserhof et le Hackenberg, l'un des ouvrages les plus importants de la ligne Maginot.

Situé à 5 kilomètres à l'Est de Longuyon, dans la région touristique du nord de la Meurthe et Moselle connue sous le nom de triangle de feu, le fort de Fermont est, avec le Simserhof et le Hackenberg, l'un des ouvrages les plus importants de la ligne Maginot ouvert au public.

Construit de mai 1931 à février 1936, ce gros ouvrage, intégré au secteur fortifié de la Crusnes, se compose de 7 blocs de combat et de deux blocs d'entrée en puits (pour les hommes et les munitions) reliés entre eux par un réseau de galeries souterraines de plus de deux kilomètres de longueur.

En juin 1940, le fort, commandé par le capitaine Aubert, résiste vaillamment à plusieurs attaques allemandes. Ainsi le 17 juin, le bloc de combat n°4 est attaqué sans succès. Un nouvel assaut, 4 jours plus tard, contre l'ensemble de l'ouvrage, se solde par la perte de 80 soldats allemands (tués ou blessés) alors que les Français ne comptent, de leur côté, qu'un seul tué et un blessé grave. Invaincus, les 596 soldats formant l'équipage du fort de Fermont sont pourtant contraints de se rendre le 27 juin 1940 sur ordre du commandement français.

A l'entrée de l'ouvrage, un mémorial élevé à la mémoire des troupes de forteresse "livrées à l'ennemi sans avoir été vaincues", vient justement rappeler que la majorité des ouvrages de la ligne Maginot tenaient encore tête à l'ennemi au moment de l'entrée en vigueur de l'Armistice, le 25 juin 1940.

Le ministère de la Défense, propriétaire de ce domaine de 27 hectares, a confié en 1975 l'entretien, la gestion et la mise en valeur du site de Fermont, à l'association des amis de l'ouvrage du fort de Fermont et de la ligne Maginot (AAOFLM).

Ouvert au public depuis le 12 juin 1977, l'association accueille en moyenne 20 000 visiteurs par an. Le voyage, d'une durée de deux heures, débute devant l'entrée des munitions. Empruntant un monte-charge, le public est entraîné 30 mètres sous terre, au coeur de l'ouvrage, puis dirigé vers le magasin à munitions (M1) dans lequel est aménagé un musée retraçant la vie quotidienne des hommes d'équipage du fort. Puis, à bord d'un petit train - un authentique locotracteur - les visiteurs sont amenés vers le bloc de combat n°4. C'est en se rendant à l'extérieur, sur les dessus de l'ouvrage, qu'ils ont alors la possibilité d'admirer cette impressionnante casemate d'artillerie à 3 créneaux de 75 mm puis de découvrir quelques centaines de mètres plus loin un autre bloc, le N°1, comportant une tourelle de 75 mm.

Après cette promenade extérieure, retour au coeur de l'ouvrage. Empruntant à nouveau le petit train, le public est conduit vers le casernement et l'usine électrique possédant 4 groupes diesel électrogènes de 225 chevaux utilisés en cas de rupture du réseau d'alimentation extérieur. Pour conclure ce périple, les visiteurs peuvent se rendre au musée extérieur contenant de nombreux matériels d'artillerie dont trois tourelles récupérées sur l'ouvrage de Brehain (situé à environ 12 kilomètres au sud-est de la ville de Longwy, sur le plateau face au Luxembourg).

Durant la période estivale, l'association, en plus de ces visites, propose un certain nombre de manifestations. L'ouvrage de Fermont s'est ainsi transformé, en août 2003, en un grand lieu d'exposition, accueillant les oeuvres plastiques d'artistes contemporains de la région. C'est également dans un fort métamorphosé qu'a été tourné, en mars 2003, une partie du film d'Olivier Dahan "Les rivières pourpres 2 : les anges de l'apocalypse", réunissant les acteurs Christopher Lee, Jean Réno et Benoît Magimet. Enfin, soucieux de conserver cet ouvrage sans pour autant le dénaturer, le conseil général de la Meurthe et Moselle a confié à un cabinet d'experts une étude de valorisation du fort de Fermont qui a permis de proposer un projet crédible et durable de valorisation touristique du site.

 

Le fort de Frémont

Contacts : Association des amis de l'ouvrage de Fermont et de la ligne Maginot

9, rue Albert Lebrun 54260 LONGUYON

Tel : 03 82 39 35 34

Fax : 03 82 39 26 46

email :ligne.maginot.fort.de.fermont@wanadoo.fr

Permanences du secrétariat : Lundi - mercredi : de 14h00 à 18h00 Vendredi : de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h00

 

Se munir d'un vêtement chaud et de chaussures convenables

Compter deux heures pour la visite

 

Horaires d'ouverture et de visites :

1er Avril au 30 Avril samedi, dimanche et jours fériés visites à 14h et 15h30

1er Mai au 30 Juin visite unique du lundi au vendredi à15h samedi, dimanche et jours fériés visites à 14h et 15h30

1er Juillet au 31 Août tous les jours à partir de 14h jusqu'à 16h30

1er Septembre au 3e week-end du mois tous les jours visites à 14h et 15h30

3e week-end de Septembre au 31 Octobre samedi, dimanche visites à14h30 et 16h

 

Ouvert tous les jours de l'année pour les groupes en réservant auprès du secrétariat

 

Tarifs : Adultes : 8 € Enfants de 7 à 12 ans : 5 € Groupes : Minimum 30 personnes 6 €

 

Site officiel du fort de Fermont

Site Fortweb sur les fortifications européennes

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

54260
Longuyon
03 82 39 35 34

Tarifs

Adulte : 8 €Enfant de 7 à 12 ans : 5 €Enfant de moins de 7 ans : gratuitGroupe à partir de 30 personnes: 6 € par visiteurGroupes de moins de 30 personnes: forfait de 180 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

http://www.ligne-maginot-fort-de-fermont.asso.fr/