Jean-Baptiste Estienne

1860-1936

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Le général Estienne. Photo SHAT

 

Jean-Baptiste Estienne (1860-1936), natif de Condé-en-Barrois est le « père des Chars ». Reçu premier au concours général de mathématiques des lycées de France en 1880 et reçu la même année à Polytechnique, il embrasse la carrière des armes dans l'artillerie. Curieux, il s'intéresse à l'aéronautique en plein essor puisqu'il préconise l'usage des ballons captifs puis des avions pour effectuer des réglages de tir précis. On lui confie rapidement un service aéronautique où il a notamment le capitaine Ferber sous ses ordres, qui y est affecté comme instructeur. Les pilotes qui sortent brevetés de son service participent officiellement aux manoeuvres de 1910, conférant à l'aviation une existence réelle au sein de l'armée. Mais c'est surtout en sa qualité d'officier d'artillerie que l'on retient son action. En effet, il préconise dès août 1914 la création d'une « artillerie d'assaut » par la création d'engins motorisés pourvus d'une cuirasse puis de chenilles en raison de leur plus grande solidité et leur aptitude à se mouvoir sur des terrains très variés. Si les Britanniques le devancèrent dans la réalisation du projet en construisant les tanks, il finit par convaincre l'Etat-Major, d'utiliser cette artillerie mobile pour rompre le front.

Nommé inspecteur général de l'artillerie d'assaut, il fut aussi à l'origine de la diversification des régiments blindés, selon les modes d'utilisation possibles : chars légers, chars lourds et blindés de liaison. Ses idées sur le char d'assaut, et de son utilisation, ont fortement inspiré les Allemands, et au premier titre Heinz Guderian, au sujet de la stratégie générale de la guerre de mouvement, l'arme blindée devenant une arme autonome et non plus le seul support de l'infanterie.

 

Source : François Hanscotte

Charles Delestraint

1879-1945

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Charles Delestraint. Source : Collection DMPA

Historique

Charles Delestraint est né le 12 mars 1879, à Biache-Saint-Vaast. Bachelier en 1896, il est reçu à Saint-Cyr en 1897. À sa sortie, il choisit les chasseurs à pieds et rejoint le 16e bataillon à Lille. Promu lieutenant en 1902, il est détaché à l'état-major du 1er corps d'armée de Lille de novembre 1906 à octobre 1907. Promu capitaine en 1913, il est reçu à l'École supérieure de guerre en mars 1914. Rappelé en juillet, il prend le commandement de la 9e compagnie du 58e bataillon de chasseurs à pied, unité de réserve.

 

Charles Delestraint saint-cyrien, 1897. Source : Collection particulière

 

Le 3 août 1914, l'Allemagne déclare la guerre à la France. Le 58e bataillon est envoyé dans les Ardennes où il prend part aux premiers combats de l’armée française. À Haybes, notamment, la 9e compagnie repousse au cours d'une mission de reconnaissance un détachement allemand qui franchissait la Meuse, l'empêchant de s'infiltrer dans les lignes françaises. Le 30 août 1914, le capitaine Delestraint est fait prisonnier avec ses hommes lors de l’attaque du Chesnoy-Auboncourt. Il est interné durant quatre ans au camp de Plessemburg.

Libéré en décembre 1918, il est détaché en avril 1919 au grand quartier général de l'Est à Chantilly et promu chef de bataillon le 25 juin. Il suit les cours de l'École de guerre puis, breveté d'état-major, il est affecté au 2e bureau de l'état-major de l'armée, section des armées étrangères, jusqu'en 1923. Il effectue ensuite deux ans dans l'armée d'occupation en Allemagne, au sein du 517e régiment de chars de combat à Duren, avant de rejoindre la section technique des chars de combat de Versailles. Acquis aux théories du général Estienne, le créateur des chars d'assaut français, convaincu de l'importance des chars dans un éventuel nouveau conflit, il se consacre dès lors au développement de l'arme blindée. En 1927, il devient commandant en second de l’École des chars de combats de Versailles.

 

Le lieutenant-colonel Delestraint à l'École d'application des chars de combat de Versailles, 1928. Source : Collection particulière

 

Le colonel Delestraint et le 505e régiment de chars de combat, Vannes, 1934. Source : Archives départementales du Morbihan

 

Promu colonel en 1932, il commande le 505e régiment de chars de Vannes. Général de brigade en 1936, il prend la tête de la 3e brigade de chars de combat à Metz. Il y fait la connaissance l'année suivante du colonel Charles de Gaulle, venu prendre le commandement du 507e régiment de chars de combat, dont il partage les idées en matière de doctrine d'emploi des chars.

 

Le général Delestraint, 1938. Source : Collection particulière

 

Versé au cadre de réserve en mars 1939, il est rappelé à l’activité quelques mois plus tard, devant l’imminence de la guerre. En septembre, le général Delestraint reçoit le commandement des réserves de chars. Il s'emploie à activer la fabrication de nouveaux engins et la création de nouvelles divisions cuirassées. Le 10 mai 1940, l'Allemagne lance son offensive à l'Ouest. À la tête du groupement cuirassé des 2e et 4e divisions, il dirige l'attaque sur Abbeville des 3 et 4 juin, pour laquelle il est cité à l'ordre de l'armée. Face à l'avancée allemande, ses troupes sont contraintes de se replier, livrant des combats retardateurs. Le 22 juin, un armistice est signé avec l'Allemagne. En juillet, le général de division Delestraint est démobilisé et se retire à Bourg-en-Bresse.

 

Refusant l’armistice et l'asservissement de la France, résolument opposé au nazisme dont il condamne la doctrine, il ne peut accepter la politique de collaboration du maréchal Pétain et du gouvernement de Vichy. Sa décision est vite prise . il faut poursuivre la lutte. Rejoignant dans l'esprit le général de Gaulle, dont il a entendu l'appel à la radio de Londres le 18 juin, il choisit de rester en France où la résistance doit s'organiser. Il s'efforce alors de retrouver et de regrouper les anciens des chars, les exhortant à passer à l'action. Menant une intensive campagne de propagande, il multiplie les rencontres en zone non-occupée, participe à la rédaction du Bulletin de liaison entre ceux des chars de combat, dont le premier numéro paraît dès décembre 1940. Le message est clair : se tenir prêt à reprendre les armes. Partout, des associations se créent, foyers potentiels d'actions futures. Il consacre son temps à entretenir inlassablement la flamme. L'occasion de passer aux actes se présente enfin au général Delestraint à l'été 1942.

 

Le général Delestraint en 1942. À cette époque, il devient chef de l'Armée secrète. Source : Collection particulière

 

Revenu de Londres au début de l'année, Jean Moulin est chargé par le général de Gaulle d'organiser et de coordonner les actions des mouvements de résistance. Il est à la recherche d'un chef militaire susceptible de prendre la tête de l'organisation militaire constituée à partir de leurs groupes armés. L'objectif est de mettre sur pied une organisation capable d'intervenir efficacement en cas de débarquement allié. Contacté, le général Delestraint accepte le poste et rencontre Jean Moulin, à Lyon, le 28 août 1942. Il devient, sous le pseudonyme de Vidal, le chef de l’Armée secrète qui regroupe les éléments combattants des trois mouvements de la zone sud : Combat, Libération et Franc-Tireur. Entré dans la clandestinité, il s’installe à Lyon où il constitue son état-major. En fin d'année, les effectifs de l'Armée secrète sont estimés à quelque 30 000 hommes.

 

    

Lettre du général de Gaulle au général Delestraint lui confiant le commandement de l'Armée secrète. Source : Collection particulière

 

En février 1943, il se rend à Londres avec Jean Moulin afin de coordonner l’action de l’Armée secrète avec celle du commandement des Alliés. Le général Vidal voit ses attributions s'étendre désormais à l'ensemble du territoire mais apprend également que le débarquement ne s'effectuera pas avant le printemps 1944. Quoi qu'il en soit, il convient de mettre à profit ces mois d'attente pour organiser, équiper et former ses hommes en vue de ce jour. De retour en France, il développe les maquis, en particulier celui du Vercors, veille à leur approvisionnement en vivres, en armes et en matériel. Il travaille sans relâche à l'unification et à la cohésion opérationnelle de ses troupes. Privilégiant les actions mûrement préparées présentant une réelle utilité, il veut éviter tout geste prématuré qui compromettrait le dessein final. En quelques mois, les effectifs passent de quelque 100 000 hommes à plus de 200 000. Si la tâche accomplie est importante, la situation devient de plus en plus préoccupante. Le chef de l'Armée secrète n'est pas sans savoir que le temps lui est peut-être compté.

Le 15 mars 1943, en effet, durant son séjour à Londres, plusieurs membres de son état-major ont été arrêtés. Des documents importants ont été saisis à cette occasion. La surveillance allemande s'intensifie et les arrestations se multiplient. Delestraint-Vidal est appréhendé le 9 juin 1943, à Paris, où il devait rencontrer les chefs militaires des mouvements de la zone nord, ainsi que le commandant Gastaldo, son chef d'état-major et chef du 2e bureau, et le lieutenant Jean-Louis Théobald, collaborateur de Jean Moulin. Interrogé par la Gestapo, il ne donne aucune information puis, transféré à Fresnes, il s'efforce de dégager la responsabilité des autres inculpés et d'obtenir leur relaxe en prenant tout à sa charge.

 

Photos anthropométriques du général Delestraint prises quatre mois après son arrestation. Source : Collection particulière

 

Après neuf mois d’instruction, l'affaire est renvoyée devant le tribunal de Breslau. En attendant sa comparution, le général Delestraint est interné, le 10 mars 1944, au camp de concentration de Natzwiller-Struthof sous le statut de Nacht und Nebel. Devant l'avance des Alliés, le camp est évacué et les prisonniers emmenés à Dachau en septembre . le général y est exécuté le 19 avril 1945, quelques jours avant la libération du camp par les Américains.

Charles Delestraint était Officier de la Légion d'honneur et titulaire de la Croix de guerre 1914-1918. Il est fait Compagnon de la Libération à titre posthume le 17 novembre 1945.

 

Source MINDEF/SGA/DMPA

Entrée du nom du général Delestraint au Panthéon, cérémonie du 10 novembre 1989. Source : Collection particulière

 

Plaque commémorative apposée Chaussée de La Muette, à Paris, lieu de l'arrestation du général Delestraint. Source : Collection particulière

 

Pour en savoir plus :
Guillin François-Yves, Le général Delestraint - Premier chef de l'Armée secrète, 1995.
Perrette Jean-François, Le général Delestraint, 1972.

Pierre Brossolette

1903-1944

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Portrait de Pierre Brossolette. Source : SHD

Issu d'une famille profondément républicaine, il fait des études d'histoire. Entré premier à l'École Normale Supérieure en 1922, il est second de la promotion de l'agrégation en 1925, mais choisit la carrière de journaliste dans la presse écrite, notamment à Notre Temps, l'Europe Nouvelle et au Populaire, et radio diffusée (1936-1939). Il s'est spécialisé dans l'analyse de la politique internationale. Comme son père, il devient socialiste et adhère à la SFIO en 1930. Opposé aux accords de Munich de septembre 1938, qui prévoient le démantèlement de la Tchécoslovaquie, parce qu'ils sont déshonorants pour la France, partisan de ce qu'il appelait "l'esprit de résistance", il est exclu de la Radio nationale en février 1939. En septembre suivant, il est affecté comme lieutenant au 5e Régiment d'infanterie. Il se bat vaillamment en juin 1940, ce qui lui vaut la Croix de guerre. Démobilisé le 23 août 1940, il achète avec son épouse, une librairie-papeterie, rue de la Pompe. C'est là qu'il est contacté par des résistants du groupe du Musée de l'Homme au cours de l'hiver 1940-41.

Devenu le principal rédacteur de la publication clandestine, le Bulletin officiel du Comité national de Salut public, il rédige ainsi entièrement le dernier numéro après le démantèlement du réseau par la Gestapo. Devenu professeur d'histoire au Collège Sévigné, il est mis en contact par un de ses collègues avec le réseau de renseignement du colonel Rémy, la Confrérie Notre Dame, et durant l'hiver 1941-1942, organise sous le pseudonyme de Pedro, les liaisons entre Libération-Nord, l'Organisation Civile et Militaire et la France Libre. Toutes ces activités en font un connaisseur avisé de la France occupée, réclamé à Londres. 

À la fin du mois d'avril 1942, il s'envole pour la capitale anglaise où il propose au général de Gaulle de repartir en France pour y rallier à la France Libre d'éminentes personnalités politiques parmi lesquelles Louis Vallon, André Philip et Charles Vallin. Fait le 17 octobre 1942 Compagnon de la Libération, le commandant Bourgat, son pseudonyme dans la capitale anglaise, choisit de rejoindre les services secrets de la France combattante où il prend, fin septembre 1942, la direction du "Bloc opérations", trait d'union entre les Résistances intérieure et extérieure.

Avec Passy, le chef du BCRA, il est à l'origine des missions Arquebuse et Brumaire qui doivent organiser pour la zone nord au début de 1943, un comité de coordination équivalent à celui mis sur pied par Jean Moulin en zone libre. Cet organisme est ainsi créé en mars. En avril, il rejoint Londres et son poste au BCRA. En juin-juillet, il anime l'émission " Honneur et Patrie " à la BBC. En septembre, il est chargé d'installer en France le nouveau délégué du CFLN auprès des mouvements de la Résistance intérieure, Émile Bollaert (en remplacement de Jean Moulin arrêté le 21 juin 1943), et de travailler à la future organisation de la presse et de la radio à la libération.

Pendant trois mois, les deux hommes travaillent à colmater les brèches ouvertes dans la Résistance par les arrestations de l'été et de l'automne.

Appelés tous deux à Londres, ils sont arrêtés lors de leur embarquement le 3 février 1944.

Reconnu, emmené dans les locaux de la Gestapo, avenue Foch, Pierre Brossolette se défenestre du 5e étage pour ne pas parler sous la torture.

Il meurt le jour-même le 22 mars 1944. Ce combattant de l'ombre est bien - selon sa propre expression " un soutier de la gloire ".

 

Christine Lévisse-Touzé, Fondation de la Résistance

Jean Moulin

1899-1943

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©Mémorial Leclerc Musée Jean Moulin

 

D'origine méridionale, Jean Moulin, issu d'une famille républicaine et radicale sert 23 ans la République comme sous-préfet et préfet. Sa carrière dans la préfectorale est entrecoupée d'un passage au ministère de l'Air du gouvernement de Front populaire comme chef de cabinet de Pierre Cot. Il s'implique dans l'aide clandestine à l'Espagne républicaine. Dès cette époque, il est résolu à défendre sa patrie contre le nazisme et le fascisme.

À la déclaration de guerre, il tente en vain de se faire mobiliser dans l'Armée de l'air . le ministre de l'Intérieur, Albert Sarraut n'entend pas se priver d'un des meilleurs éléments de l'administration préfectorale.

Son premier acte de résistance se situe à Chartres le 17 juin 1940 : il est préfet d'Eure-et-Loir depuis janvier 1939, lorsqu'il refuse de signer un document rédigé par les Allemands accusant à tort les troupes sénégalaises de l'Armée française de massacres sur les populations civiles. Craignant de céder sous les coups de soldats « en délire », il tente de se suicider. L'affaire est étouffée mais le préfet Moulin a su protéger la population des exactions de l'occupant.

Le préfet de gauche, fidèle serviteur de la République est révoqué le 2 novembre 1940 par le gouvernement de Vichy. Il s'installe à Saint-Andiol dans les Alpilles et prend contact avec les différents mouvements de Résistance de zone sud. En octobre 1941, il gagne Londres et se fait le messager de la Résistance auprès du général de Gaulle en lui demandant les moyens de développer leur propagande et plus encore leurs plans d'action militaire.

De Gaulle investit Moulin d'une mission de caractère militaire en France : assurer en son nom la liaison avec les trois mouvements clandestins pour les amener à créer chacun une branche militaire reliée à la France Libre, la centralisation et la coordination se faisant à Londres sous ses ordres. Le chef de la France Libre le désigne aussi comme son délégué et le représentant du Comité national pour la zone non occupée avec la mission de réaliser l'unité d'action des mouvements.

Parachuté le 2 janvier 1942 avec des fonds et du matériel de transmission, il réussit non sans difficulté, à convaincre les chefs de Combat (Henri Frenay), Libération (Emmanuel d'Astier de la Vigerie), Franc-Tireur (Jean-Pierre Lévy) de rassembler leurs forces militaires au sein de l'Armée Secrète unifiée dont la direction est confiée - avec l'accord du général de Gaulle - au général Delestraint. Le comité de coordination est créé qui aboutira à leur fusion au sein des Mouvements Unis de Résistance en janvier 1943. Jean Moulin a aussi mis en place des services indispensables au fonctionnement de la Résistance : le Service des Opérations Aériennes et Maritimes pour assurer le transport d'agents à Londres, le service d'information et de propagande pour les échanges entre Londres et la France, puis le Comité général d'études, organe de réflexion destiné au futur gouvernement.

Le 17 octobre 1942, Jean Moulin est fait Compagnon de la Libération. De Gaulle lui en remet les insignes au cours d'une cérémonie émouvante lors du second séjour de « Rex » (pseudonyme de Jean Moulin) à Londres (14 février - 20 mars 1943).

À la suite du débarquement en Afrique du Nord, le 8 novembre 1942, et de l'invasion de la zone sud, il le nomme délégué général pour l'ensemble de la France puis élargit sa mission. Pour surmonter les préventions de Roosevelt et aboutir à un accord avec Giraud en Afrique du Nord, de Gaulle comprend qu'il lui faut l'appui de toute la Résistance intérieure mais aussi des hommes représentatifs des anciens partis et des syndicats reconstitués dans la clandestinité, au sein d'un organisme, le Conseil National de la Résistance, qui serait une sorte de parlement clandestin.

Le 8 mai 1943, « Rex » peut annoncer la création de ce nouvel organisme qui fait du général de Gaulle le seul chef de la France en guerre. L'arrestation du général Delestraint le 9 juin oblige Moulin à réunir les responsables de l'Armée Secrète à Caluire (près de Lyon) le 21 juin pour proposer des mesures transitoires. Arrêté avec les autres résistants par Barbie, qui le torture lui-même, Jean Moulin, qui savait tout sur la Résistance, ne parla pas. Il meurt probablement en gare de Metz le 8 juillet 1943. Le 6 octobre 1946, Georges Bidault remet à Laure Moulin, sa soeur, la médaille militaire et la croix de guerre lors d'une cérémonie à Béziers.

L'hommage de la nation lui est rendu par la voix d'André Malraux lors du transfert de ses cendres au Panthéon le 19 décembre 1964. Le chef de « l'Armée de l'ombre » entre dans l'histoire.

 
Source : Christine Levisse Touzé et Fondation de la Résistance - MINDEF -  SGA / DMPA

Louis de Cormontaigne

1695-1752

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Louis de Cormontaigne. Source : www.dg-metz.terre.defense.gouv.fr

 

Louis de Cormontaigne est né à Strasbourg en 1695. Entré au service du roi en 1713, il servit d'abord comme volontaire aux sièges de Fribourg et de Landau, puis fut reçu ingénieur en 1715 à l'âge de vingt ans et devint ingénieur en chef en 1733. Il assista aux sièges les plus mémorables jusqu'en 1745 lorsqu'il devint Maréchal de camp et directeur des fortifications des places de la Moselle (Metz, Thionville, Bitche, Verdun, Longwy). C'est surtout aux places de Metz et de Thionville qu'il a appliqué ces principes. Le 12 juillet 1744, Thionville apprend officiellement qu'il est chargé de l'aménagement militaire de la place forte. Il réalise entre 1746 et 1752 le renforcement de la double couronne des fortifications par la construction du couronné de Yutz, deux ponts-écluses et la porte de Sarrelouis en 1746. Louis de Cormontaigne mourut à Metz en 1752, laissant derrière lui nombre d'études et de mémoire.

Bien qu'il n'ait jamais connu Vauban, Louis de Cormontaigne fut un des plus célèbres successeurs de ce fameux ingénieur, développant ses idées et améliorant encore les lignes établies par son prédécesseur. A sa mort un rapport officiel dit de lui « Tous les ingénieurs conviennent qu'il n'y en a aucun parmi eux qui réunisse toutes les qualités requises pour la guerre et l'art des fortifications au degré auquel le possédait le sieur de Cormontaigne ».

 

Source MINDEF/SGA/DMPA

Joseph Joffre

1852-1931

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Le Maréchal Joffre Photo SHAT

 

Né à Rivesaltes, le 12 janvier 1852, Joseph Joffre s'avéra un élève brillant qui entra à l'École Polytechnique à 17 ans.

Embrassant la carrière militaire, il choisit l'arme du génie correspondant le mieux à ses capacités d'ingénieur. Après la guerre de 1870-71, il servit aux fortifications de Paris agrandies par le général Séré de Rivières d'où, en 1874, il partit " aux colonies ".

En 1885, il était capitaine en Indochine où il participa à la campagne du Tonkin, décoré de la Légion d'Honneur en septembre 85. Sapeur, il fortifia l'île de Formose, alors base de la flotte de l'amiral Courbet.

En 1892, il créait au Soudan français des voies ferrées puis, dans le cadre des opérations contre le sultan Samory, il conquit Tombouctou. Plus tard, colonel, sous le général Gallieni, il fortifia le port de Diego-Suarez, à Madagascar.

Devenu général de division, en 1905, il accéda au poste de directeur du génie au ministère de la Guerre . après d'autres importantes affectations telles que chef du 2e corps d'armée, il devenait membre du Conseil supérieur de la Guerre puis nommé en 1911 chef d'état-major de l'armée, futur générallissime en cas de conflit. Depuis ce poste suprême, il remania l'armée, réforma la doctrine, les règlements, le matériel, les effectifs, la mobilisation, etc, aucun aspect ne lui échappant.

Il renforçait la défense du pays, conscient d'une menace allemande de plus en plus pesante. Dans ce but, il fut un vif acteur de l'alliance militaire avec la Russie impériale qu'il raffermit en 1913. Les hostilités avec le II e Reich éclatèrent le 3 août 1914 lorsque l'Allemagne déclara la guerre à la France. Les opérations se déclenchèrent à l'Est comme à l'Ouest en un conflit généralisé rapidement mondial. Joffre lança son plan XVII de l'Alsace à la Belgique. Il essuya de durs revers lors des batailles dites "des Frontières ", ne reprit le dessus des opérations d'une manière offensive que lorsque les armées ennemies avaient atteint la grande banlieue parisienne, la Marne et au-delà, stoppées sur l'Ourcq, à Verdun et sur la ligne de front en avant de Nancy, Epinal, Belfort. Ses armées et ses généraux gagnèrent la bataille de la Marne du 5 au 12 septembre 14, avec l'appui de l'armée anglaise . bataille qu'il a conduite avec son grand-état-major, à l'initiative du général Gallieni, gouverneur de Paris.

Il dressa ensuite une barrière de troupes, après la " Course à la mer ", grâce au général Foch, qui aboutit à fermer la route de Calais, à Dixmude et sur l'Yser, aux côtés des Belges et des Britanniques. Le 26 novembre 14, Joffre était décorée de la Médaille Militaire. Stabilisée, la lutte s'enlisa sur 770 km de front, devint une guerre de siège qu'il dirigea depuis son G.Q.G. de Chantilly, affrontant aussi la crise des munitions, la crise du matériel, réussissant à doter ses troupes de meilleurs armes, uniformes, notamment du casque Adrian, du mortier de 58 mm de tranchée, de grenades à main, du masque à gaz, du fusil-mitrailleur Chauchat, du fusil Berthier, des chars lourds Schneider, Saint-Chamond, etc.

En 1916, il commandait l'ensemble des armées françaises et non plus le seul front du nord-est mais il coordonnait depuis des mois ses opérations offensives avec celles des alliés anglais, italiens, russes, persuadé de l'avantage d'imposer aux Centraux des actions décidées en commun. Il mena en 1916 une défense imperturbable à Verdun grâce aux généraux de Castelnau et Pétain, puis il passa à l'offensive sur la Somme avec Haig, Foch et Fayolle. Lançant à Verdun les offensives Nivelle-Mangin, il reprenait Fleury, Douaumont, Vaux, à l'automne.

Malgré tout, en décembre 16, le président du Conseil, Aristide Briand, le remplaça par le général Nivelle. Joffre était élevé à la dignité de maréchal de France.

 

Gardant sa renommée incontestée auprès des Alliés, Joffre fut utilisé en 1917 par le gouvernement français comme conseiller militaire auprès de la mission Viviani chargée d'intégrer les Américains activement dans le conflit, puis il fut nommé inspecteur général des troupes U.S. en France où il jugea de leurs progrès dans l'apprentissage du combat de tranchées, dans l'utilisation d'armes nouvelles.

Le 13 novembre 18, les États-Unis le décoraient de la Distinguished Service Medal.

La guerre gagnée, la paix signée, Joffre chevaucha en tête du défilé de la Victoire du 14 juillet 1919 à Paris.

Se consacrant ensuite à ses mémoires, à des voyages, élu à l'Académie française, il travailla jusqu'à s'éteindre en 1931, âgé de 79 ans.

Honoré d'obsèques nationaux, il fut inhumé dans sa propriété de Louveciennes ( Yvelines ) où il repose toujours actuellement.

 

Source MINDEF/SGA/DMPA Pierre Hervet

Charles de Gaulle

1890-1970

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Portrait de Charles de Gaulle. Source : Photo SHD

Général et homme politique français (1890-1970), Charles de Gaulle est le premier à avoir prôné la nécessité pour la France de disposer d'un corps de bataille de blindés.

Animateur de la Résistance française pendant la Seconde Guerre mondiale, il est le père fondateur de la Vème république, celle-ci se caractérisant notamment par l'élection du président au suffrage universel direct (1962).

Charles de Gaulle est né à Lille le 22 novembre 1890 dans une famille catholique et patriote. Il passe son enfance à Paris, fait ses études chez les Jésuites et opte très tôt pour la carrière des armes. Il est reçu en 1908 à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr. Après quatre années d'études il est nommé à Arras en 1912 comme sous-lieutenant.

Durant la Première Guerre mondiale, il est blessé trois fois au combat et est laissé pour mort lors de la bataille de Douaumont (1916). Fait prisonnier par les Allemands il tente à cinq reprises de s'évader, mais il est chaque fois repris. Il ne sera libéré qu'à l'Armistice, le 11 novembre 1918.

Poursuivant sa carrière militaire, le capitaine de Gaulle est envoyé en mission dans plusieurs pays (Pologne, Liban).

Durant l'entre-deux-guerres, il publie plusieurs ouvrages dans lesquels il critique la politique française de Défense : il soutient en particulier que l'armée doit être soumise aux décisions des hommes politiques et qu'il est nécessaire, pour la défense de la France, de constituer un corps de blindés susceptibles de faire face à la puissance mécanisée allemande (Le fil de l'Epée publié en 1932 et Vers l'armée de métier publié en 1934).

Parallèlement il commence à s'initier aux affaires de l'Etat : en 1931 il est en effet affecté au secrétariat général de la Défense nationale à Paris. Colonel en 1937, de Gaulle se voit confier le commandement du 507e régiment de chars à Metz.

Lors de la déclaration de guerre de la France et de l'Angleterre à l'Allemagne le 3 septembre 1939, il est nommé commandant par intérim des chars de la 5e Armée. Au moment de l'invasion allemande de Gaulle s'illustre à plusieurs reprises à la tête de son unité, arrêtant notamment les Allemands à Abbeville (27-30 mai 1940). Nommé général le 1er juin 1940, de Gaulle devient quelques jours plus tard sous-secrétaire d'État à la Défense nationale et à la Guerre, dans le gouvernement de Paul Reynaud.

Le 17 juin de Gaulle part pour Londres afin de poursuivre la guerre ; il lance un appel à la résistance sur les ondes de la BBC, le 18 juin. Général rebelle, il est condamné à mort par contumace en août. Reconnu par Churchill " chef des Français libres ", de Gaulle organise des forces armées qui deviendront les Forces françaises libres (FFL). Par ailleurs, il dote la France libre d'un gouvernement, le Comité national français, qui deviendra le Comité français de la Libération nationale (CFLN) le 3 juin 1943, après son arrivée à Alger.

À partir de 1942, de Gaulle charge Jean Moulin d'organiser en France le Comité national de la Résistance (CNR) dans lequel toutes les tendances des partis politiques, des syndicats et des mouvements de résistance doivent être représentées, afin de coordonner la lutte. Après le débarquement en Normandie, le 6 juin 1944, de Gaulle insiste auprès du général Eisenhower, commandant en chef des armées alliées, pour que Paris soit libéré rapidement, alors que la stratégie prévoyait d'aller directement vers l'est sans passer par la capitale. Finalement la 2e DB du général Leclerc libère Paris le 25 août.

 

Une fois les combats terminés, de Gaulle entreprend, à la tête du gouvernement provisoire (GPRF), de reconstruire le pays. Il prend plusieurs mesures importantes (nationalisations des secteurs clés de l'économie, création de la Sécurité sociale). Mais, le 20 janvier 1946, il quitte le pouvoir, car il est en désaccord avec les orientations constitutionnels prises par la IVe République naissante. De fait, la Constitution adoptée en octobre 1946 le mécontente profondément. Il la critique à plusieurs reprises (discours de Bayeux, juin 1946), lui reprochant la faiblesse du pouvoir exécutif. Dès lors, de Gaulle entre dans l'opposition. En 1947, il lance un mouvement, le Rassemblement du peuple français (RPF), qui malgré de nombreuses adhésions et des succès nombreux lors des élections municipales  de 1947 décline dès les législatives de 1951. Commence alors, pour plusieurs années, « la traversée du désert » : de Gaulle se retire à Colombey-les-Deux-Églises, rédige ses mémoires et voyage.

La France est confrontée depuis 1954 à une guerre de décolonisation en Algérie. Le 13 mai 1958, les Français d'Algérie lancent une insurrection à Alger pour affirmer leurs positions. Ils appellent de Gaulle au pouvoir.

Le président de la République française, René Coty, craint que cette crise dégénère en guerre civile. Sous la pression des événements, il propose à de Gaulle de devenir président du Conseil. De Gaulle accepte de revenir au pouvoir d'avoir les mains libres pour modifier les institutions. Pendant l'été 1958, il inspire la rédaction d'une nouvelle Constitution : celle-ci est approuvée lors d'un référendum le 28 septembre 1958, par près de 80 % des suffrages. La Ve République est née. Le 21 décembre 1958, Charles de Gaulle est élu président de la République française au suffrage universel indirect.

La tâche la plus urgente concerne l'Algérie. De Gaulle propose en 1959 l'autodétermination aux Algériens et organise en 1961 un référendum sur ce thème : 75% des Français disent " oui " à l'autodétermination de l'Algérie. Les partisans de l'Algérie française, mécontents, tentent en avril 1961 à Alger un putsch qui échoue. Les négociations entre Français et Algériens finissent par aboutir aux accords d'Evian, signés le 22 mars 1962, acceptés par référendum en France et en Algérie.

L'année 1962 marque un véritable tournant, tout d'abord sur le plan institutionnel : le Général propose l'élection du chef de l'État au suffrage universel. Cette réforme suscite une vive opposition, mais le référendum sur la révision constitutionnelle, avec 62,2 % de « oui », est un succès. En 1965, l'élection présidentielle au suffrage universel direct est mise en pratique pour la première fois.

Mis en ballottage au premier tour (avec 43,7% des voix), de Gaulle est finalement élu au second tour face à Mitterrand, avec 54,8% des voix.

Vis-à-vis de l'extérieur, de Gaulle mène une politique d'indépendance nationale, en dotant la France de ses propres moyens de défense : la première bombe atomique française éclate à Reggane, au Sahara, en février 1960. De Gaulle refuse la tutelle des Etats-Unis et retire en 1966 la France du commandement intégré de l'OTAN - mais la France reste membre de l'Alliance atlantique.

Dans le même temps, la France entre dans la Communauté économique européenne (CEE) le 1er janvier 1959.

Le pays est confronté à une crise très importante en mai 1968. Les étudiants organisent de vastes manifestations, rejoints par les ouvriers qui déclenchent une grève générale. De Gaulle réussit à apaiser la situation en accordant certains avantages aux ouvriers. Le 27 avril 1969, il soumet aux Français un projet sur la régionalisation et la réforme du sénat. Sa proposition est rejetée par référendum par 52,4% des voix. Désapprouvé par les Français, il estime n'avoir plus leur confiance et préfère démissionner.

Charles de Gaulle se retire à Colombey-les-Deux-Églises et poursuit l'écriture de ses Mémoires ; il meurt le 9 novembre 1970.

Conformément à son testament, de Gaulle ne reçoit pas de funérailles nationales. Il est enterré auprès de sa fille Anne, avec une simple inscription sur sa tombe : Charles de Gaulle 1890-1970.

 

Source : MINDEF/SGA/DMPA Photos Service historique de l'armée de terre

 

Raymond Séré de Rivières

1815-1895

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Raymond Séré de Rivières Photo SHAT

 

Né a Albi le 20 mai 1815, Polytechnicien, officier du génie, Général de brigade en 1871.

 

1862 : il organise la place de Nice.

1864-68 : il construit quatre forts à Metz.

1869 : il fortifie Langres.

1870 : il fortifie Lyon.

1871 : commande le génie de l'armée de l'Est . puis participe aux opérations menées contre la Commune de Paris en assiégeant des fortifications. Il a ensuite la tâche d'instruire le procès du maréchal Bazaine.

1872 : il est nommé secrétaire du Comité de défense créé par le président de la République A. Thiers.

1874 : nommé chef du service du génie de l'Armée, il peut dès lors appliquer ses principes de fortification. Promu général de division, il érige de 1874 à 1880 un système fortifié de Dunkerque à Toulon, qui porte son nom. Ce système avait pour but de couvrir la mobilisation et d'obliger les éventuels envahisseurs à s'engager dans les couloirs géographiques prédéterminés, sous le feu de points d'appui défensifs.

1880 : en janvier, à 65 ans, il est remplacé par son successeur, le général Cosseron de Villenoisy, qui achève ses travaux.

Le général Séré de Rivières repose à Paris au cimetière du Père Lachaise : division 95, allée 4, monument 59

 

Source MINDEF/SGA/DMPA Pierre Hervet

Adolphe Guillaumat

1863-1940

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Le général Guillaumat Photo SHAT

Guillaumat, Adolphe Marie Louis (Bourgneuf, Charente-Maritime : 4 janvier 1863 - Nantes, Loire-Atlantique : 18 mai 1940)

Fils de Louis Guillaumat, officier, et de Marie Noémie Fleury, il entre à Saint-Cyr en 1882, dont il sort major le 1er octobre 1884 choisissant de servir au 65e régiment d'infanterie (R.I.) à Nantes. Capitaine en 1893, il passe en avril 1895 au 2e régiment d'infanterie étranger et s'embarque pour le Tonkin en septembre 1897.

Guillaumat s'y fait remarquer par l'occupation de Kouang-Tchéou-Wan (Guangzhouwan), cédé à bail par le Chine à la France. À l'occasion d'une de ses missions dans l'Empire du milieu, lors de la guerre des Boxers, il prend part, sous les ordres du Général Voyron, à la marche sur Tien-Tsin (Tianjin) et au combat du 23 juin 1900 mené par la colonne internationale devant l'arsenal de la ville, ouvrant la route de Pékin qu'ils atteignent le 14 août. Commandant de la garnison française, il est blessé en défendant la place, héroïsme qui lui vaudra d'être promu Chef de bataillon en décembre 1900.

De retour en métropole, il enseigne en 1903 l'histoire militaire à Saint-Cyr et décroche en 1905 le brevet direct d'état-major avec la mention très bien avant d'intégrer l'École supérieure de guerre en 1906. Il épouse le 17 juillet de cette même année Louise Bibent.

Lieutenant-colonel en 1907, professeur de tactique d'infanterie, Guillaumat est nommé en septembre 1908 commandant du Prytanée militaire. Colonel le 28 septembre 1910, chef de corps du 5e R.I., il rejoint, en janvier 1913, la direction de l'infanterie au ministère de la Guerre. Général de brigade le 8 octobre 1913, il continue sa carrière au ministère de la guerre avant d'être nommé, le 14 juin 1914, chef du cabinet militaire du ministre de la Guerre Messimy.

La guerre déclarée, le Général rejoint la IVe armée en septembre, prenant le commandement de la 33e division d'infanterie (D.I.) avec laquelle il participe à la première bataille de la Marne (6 au 11 septembre 1914) et aux combats sanglants de Vitry-le-François avant de tenir un secteur en Champagne. Affecté à la 4e D.I., devenu général de division à titre temporaire en décembre 1914, il prend, le 25 février 1915, le commandement du Ier corps d'armée (C.A.) aussi appelé le "Groupement Guillaumat", qu'il mènera à la première bataille de Champagne, à celle de la Woëvre (en avril), et avec lequel il tiendra le secteur de Champagne. Son unité participe à la bataille de Verdun en février 1916, avant d'être envoyée en août 1916 renforcer la VIe armée française qui, au nord de la Somme, doit soutenir l'aile droite des armées anglaises. Le 15 décembre 1916, Guillaumat reçoit le commandement de la IIe armée et, à la tête de 650 000 hommes, retourne sur le front de Verdun, arrêtant les attaques allemandes au printemps de 1917. Il part, le 20 avril, à l'assaut des positions ennemies, portant les lignes françaises au nord de la Côte 304 et du Mort-Homme.

Guillaumat succède au Général Sarrail, le 14 décembre 1917, dans les Balkans et prend ainsi le commandement en chef des armées alliées d'Orient. Devant faire face à une situation militaire difficile, il réorganise les forces alliées, rétablissant la confiance et la discipline dans ses rangs. Mettant à profit le transfert de troupes ennemies sur le front de l'Ouest suite à la paix de Brest-Litovsk (3 mars 1918) et de Bucarest (5 mars 1918), Guillaumat lance les troupes françaises et helléniques, rompant ainsi avec la politique défensive du Conseil supérieur de la guerre aligné sur la stratégie anglo-américaine de maintient d'une ligne de front Stavros-Monastir. Il met en place un plan d'offensive générale devant servir de base aux opérations de Franchet d'Esperey, son successeur, et contraindre les armées bulgares à demander un armistice. Mais son principal mérite sur le front d'Orient est d'avoir fait du commandement des armées alliées, qui s'apparentait jusqu'à son arrivée à un état-major supérieur des forces françaises, un outil adapté au commandement d'une force multinationale, outil qui se révélera déterminant lors de l'ambitieuse offensive de septembre 1918.

La deuxième défaite du Chemin des Dames fin, mai 1918, porte les Allemands à 75 km de Paris et motive le retour de Guillaumat en France. Nommé gouverneur et commandant du camp retranché de Paris le 15 juin 1918, il fait accepter le plan d'offensive sur le front d'Orient. La capitale hors d'atteinte, Guillaumat est placé à la tête de la Ve armée, qu'il engage en octobre-novembre 1918 dans la seconde bataille de la Marne puis en Champagne, jusqu'à la Meuse.

Guillaumat est élevé la dignité de grand-croix de la Légion d'honneur le 10 juillet 1918 et reçoit la médaille militaire le 3 octobre 1918.

Inspecteur général en juin 1919, membre du Conseil supérieur de la Guerre en 1920, il commande l'armée d'occupation du Rhin à partir du 11 octobre 1924 et exerce le commandement supérieur des forces alliées des territoires rhénans. Parallèlement, il préside les commissions de défense du territoire de 1922 à 1931 - la première, créée en 1922 par le ministre de la Guerre, André Maginot, dans le but d'élaborer une organisation défensive du territoire, est remplacée par une commission de défense des frontières, préfigurant la C.O.R.F. ( commission d'organisation des régions fortifiées ) et la "Ligne Maginot".

Ministre de la Guerre dans le cabinet Briand-Caillaux du 23 juin au 20 juillet 1926, il reprend son commandement jusqu'à l'évacuation de la Rhénanie le 30 juin 1930. Continuant à participer aux travaux du Conseil supérieur de la Guerre, il est mis hors-cadre sans emploi le 4 juin 1933. Partisan d'une politique de rigueur, Guillaumat ne cessera d'attirer l'attention de la classe politique sur les dangers d'un réarmement allemand et sur la nécessité pour la France de conduire une politique militaire : allongement du service national, construction d'ouvrages défensifs aux frontières, modernisation des armées.

Retiré à Nantes, où il décède en 1940, ses cendres rejoignent le caveau des gouverneurs (Hôtel national des Invalides) en novembre 1947.

 
Sources : R. d'Amat et R. Limouzin-Lamothe, Dictionnaire de biographie française, Paris, Letouzey, 1965, tome 16, col. 138-139
J.-P. Gomane, "L'expédition internationale contre les Boxers et le siège des légations (juin-août 1900)", Revue historique des armées, 230, 2003 (n°1), pp. 11-18. B. Hamard

Biographies associées :
- Noel Léon Un Chef, Le Général Guillaumat, éditions Alsatia, 1949
- Paul Guillaumat, Correspondance de guerre du Général Guillaumat, éditions L'harmattan, 2006
- "Les commandements français des Armées alliées d'Orient et la défense de la crédibilité du front balkanique (1917-1918), Revue historique des armées, 201, 1995 (n°4), pp. 108-117

François Haxo

1774-1838

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François Haxo. Source : SHD

Né lorrain, originaire de Lunéville ( Meurthe-et-Moselle ), capitaine à 22 ans, François Nicolas Benoît Haxo participe aux campagnes de 1794 et 1795 dans les armées de la République.

En 1796, il est élève de la toute nouvelle École Polytechnique, créée deux ans auparavant. Ingénieur, il entreprend des travaux de fortifications aux frontières. Sous le premier empire, en 1810, il mène les travaux du fort de Bard ( Jura ) puis des fortifications en Italie, suivies d'autres pour améliorer la défense du détroit des Dardanelles, en Turquie.

C'est en 1811 que Napoléon Ier le nomme à la tête du génie de l'armée d'Allemagne où il exécute de gros travaux à Meldin, à Dantzig où il créée des batteries casematées. Gouverneur de la place de Magdebourg puis chef du génie de la Garde impériale en 1813, sa carrière ne s'arrête pas à la chute de l'Empire car, sous la Restauration, il exerce les fonctions d'inspecteur général des fortifications. Durant plusieurs années, il oeuvre aux fortifications frontalières, à la remise en état de forteresses essentielles à la défense du royaume.

 

MINDEF/SGA/DMPA Daniel Bax et Pierre Hervet

André Maginot

1877-1932

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André Maginot Photo ECPAd

 

André Maginot est né à Paris le 17 février 1877 et meurt à Paris le 6 janvier 1932.

Auditeur au conseil d'État à 23 ans, André Maginot est élu député de la Meuse en 1910. Il se spécialise dans l'étude des questions militaires. Plusieurs fois secrétaire d'Etat et ministre, il est sous-officier durant la Grande Guerre, et est très grièvement blessé.

En tant que ministre de la Guerre de 1922 à 1924 et de 1929 à 1932, il active la réalisation du programme de fortifications. Le 28 décembre 29, il présente aux députés son projet de loi de financement qui est voté le 14 janvier 1930 accordant sur cinq ans 2 900 millions de francs pour la défense terrestre des frontières. Par des additifs, le total des crédits s'élève à 3 442 millions à la fin de 1930 avec cette répartition en coûts de travaux : 55 % pour la Lorraine, 26 % pour l'Alsace, 10 % pour les Alpes.

Fin 1936, le système défensif est terminé, baptisé " ligne Maginot " par les journalistes, ayant coûté environ 5 milliards de francs soit 1,6 % des dépenses budgétaires de la période 1930-36.

Il meurt en 1932, emporté en quelques jours par la typhoïde.

 

Source MINDEF/SGA/DMPA Daniel Bax, Pierre Hervet

Sébastien Le Prestre de Vauban

1633-1707

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Vauban à Cambrai Photo SHAT

 

Sébastien Le Prestre de Vauban est né le 4 mai 1633 dans le Morvan, à Saint-Léger-de-Foucherets. Agé de dix-huit ans, il est cadet au régiment de Condé. C'est l'époque de la Fronde des Princes animée par Louis de Bourbon dit le Grand Condé, le vainqueur de Rocroi en 1643, en rébellion contre la reine régente Anne d'Autriche et son premier ministre, le cardinal Mazarin.

Vauban se rallie à Mazarin et au jeune roi Louis XIV après l'arrestation de Condé en 1650. Il peut diriger son premier siège de ville en Argonne puis il obtient d'être nommé, grâce aux études qu'il mène, ingénieur du roi en 1655.

Joignant théorie et pratique, il s'attèle aux problèmes de défense sur les pas des ingénieurs des fortifications d'Henri IV, les Errard, Chastillon, de Beins, de Bonnefons. Il améliore, invente, met en place . écrit aussi son traité sur l'attaques des forteresses en 1705.

Nommé lieutenant-général en 1688, il reçoit la dignité de maréchal de France le 14 janvier 1703. Sa carrière tout entière est consacrée au roi et au royaume : il construit ou réaménage plus de 300 forteresses, dirige plus de 50 sièges . ses prises de places sont célèbres : Tournai, Douai, Lille, Maastricht, Mons, Besançon, Namur, Luxembourg, etc.

Dès 1673, il fortifia le royaume qu'il nomma " le pré carré " en Flandres et dans le Nord, en Ardennes, Alsace, Rhénanie, en Franche-Comté, Alpes, Bretagne, Roussillon, sans omettre la façade maritime. Il créée des places-fortes avec des échelonnements de défense à Lille, Besançon, Belfort, etc.

Il fut bâtisseur, urbaniste ainsi qu'ingénieur de l'armement, stratège et tacticien, gestionnaire et économiste, comme ingénieur civil. Il écrit et fait publier son Projet de dîme royale, en 1707, préconisant l'impôt unique. Il a écrit aussi un mémoire en 1689 où il désapprouve la révocation de l'Edit de Nantes, au nom de la liberté de conscience.

Épuisé par sa vie de labeurs immenses, il décède le 30 mars 1707 à Paris.

Son corps repose en l'église de Bazoches ( Nièvre ), près de son château acquis en 1675, tandis que son coeur se trouve déposé en l'église du Dôme, aux Invalides, à Paris, par décision de l'Empereur Napoléon, depuis le 28 mai 1808.


« Le Roi me tenant lieu de toutes choses après Dieu, J'exécuterai toujours avec joie tout ce qui lui plaira de m'ordonner. Quand je saurais même y devoir perdre la vie. »

Vauban, Lettre de Vauban à Chamillart, Paris, 16 janvier 1706.

Ville assiégée par Vauban : ville prise.

Ville défendue par Vauban, ville imprenable.

 

Source : MINDEF/SGA/DMPA

Robert, Georges Nivelle

1856-1924

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Né à Tulle dans une famille protestante franco-britannique par sa mère, le 15 octobre 1856, Robert Nivelle se révèle être un bon élève en plus de son bilinguisme. Il intègre l'Ecole Polytechnique (promotion 1876) dont il sort diplômé dans le corps des artilleurs en 1878.

Nivelle commence sa carrière militaire en Outre-Mer. Il rejoint le corps expéditionnaire français envoyé en Chine lors de la révolte des Boxers (été 1900), et sert ensuite en Afrique où il est particulièrement apprécié pour ses qualités relationnelles.

Devenu colonel au début de la Première Guerre mondiale, il se fait à nouveau remarquer par sa conduite exemplaire en Alsace et, en septembre 1914, lors de la bataille de l'Ourcq. Il lance en effet son infanterie contre les lignes du 4e corps de la 1e armée du général von Kluck, autour de Meaux, sauvant ainsi la capitale de la menace allemande. Il est alors promu général de brigade en même temps que Philippe Pétain, en octobre 1914.

Devenu général de division l'année suivante, Robert Nivelle reçoit le commandement de la IIe armée française au mois de mai 1916, alors qu'il sert sur le front de Verdun à la tête du 3e corps de ladite armée depuis février.
    
Ayant succédé à Pétain le 19 avril 1916, il conduit les engagements victorieux de Vaux, de la cote 304, et la reprise du fort de Douaumont, le 24 octobre 1916, aux cotés de son subordonné, le général Mangin. Ces victoires ponctuelles lui valent une popularité grandissante auprès des troupes malgré le peu de respect pour les vies humaines qu'il manifeste alors, lançant sans relâche ses hommes à l'assaut.

À la suite de ces victoires, Robert Nivelle apparaît comme le successeur désigné de Joffre, jugé trop statique après deux ans de combats de tranchées et élevé à la dignité de maréchal de France. Le général Nivelle bénéficie également de contacts très étroits avec l'état-major anglais en raison de son origine familiale. Il prend ses fonctions de commandant en chef de l'armée le 12 décembre 1916 en promettant une victoire rapide à la commission de l'Armée à la Chambre. Guidé par sa foi dans la rupture, il décide de rompre avec la guerre de position pour revenir à une offensive dynamique en attaquant de front les lignes allemandes fortifiées du secteur du Chemin des Dames avec l'appui de troupes britanniques dont Lloyd George lui a confié le commandement.

Bravant les réticences de ses généraux arguant le manque de préparation des soldats, mais aussi de nombreux chefs militaires comme Lyautey, éphémère ministre de la guerre, et surtout Pétain et des autorités politiques, inquiètes de la possibilité d'un revers, il lance l'offensive du Chemin des Dames le 16 avril 1917. Cet assaut, qu'il espérait éclair, tourne court : les Allemands, ayant saisi une copie de son plan d'attaque dans une tranchée qu'ils avaient conquise, ont renforcé leurs positions et opposent une résistance farouche . l'opération est un échec coûteux en hommes (350.000 hommes hors de combat pour un gain de terrain insignifiant) et en matériel. George Nivelle s'obstine, suspend l'assaut le 21 avril avant de le reprendre au début du mois de mai. Les troupes sont démoralisées, elles perdent la confiance en leurs chefs . les premières mutineries éclatent. Nivelle est remercié et remplacé le 15 mai 1917 par Philippe Pétain.

Une commission d'enquête est alors instituée. Dirigée par le général de division Henri Joseph Brugère, elle statue sur la responsabilité du général Nivelle : "Pour la préparation comme pour l'exécution de cette offensive, le général Nivelle n'a pas été à la hauteur de la tâche écrasante qu'il avait assumée".

Tombé en disgrâce, il rejoint l'Afrique du Nord en décembre 1917 afin d'y prendre la tête du 19e corps d'armée à Alger en qualité de commandant des troupes françaises d'Afrique du Nord, fonction qu'il assume jusqu'à sa retraite en 1921 . il retourne alors en métropole, s'installe à Paris où il décède trois ans plus tard.

 

Source : MINDEF/SGA/DMPA

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Première technologique : "Construire une nation démocratique dans l'Europe des monarchies et des empires : la France de 1789 aux lendemains de la Première Guerre mondiale"

Géographie

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Première générale : "Les dynamiques d'un monde en recomposition"

Première technologique : "Les dynamiques d'un monde en recomposition"

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Enseignement moral et civique au lycée général et technologique

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Le protocole Défense/Education nationale/Agriculture

Le protocole Défense/Education nationale/Agriculture

 

Le ministère de la défense, le ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche et le ministère de l'Agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt ont signé, le 20 mai 2016, un protocole définissant de nouvelles orientations au partenariat Défense-Éducation nationale.

 

Faisant suite aux précédents protocoles de 1982, 1989, 1995 et 2007, ce document a redéfinit, après la suspension de l'appel sous les drapeaux, les actions communes aux trois ministères afin de faire de tout jeune Français un citoyen formé, inséré socialement et professionnellement, et engagé dans la vie de la nation.

 

Ainsi, le plan d'action élaboré conjointement par la direction de la mémoire du patrimoine et des archives du Secrétariat général pour l'administration (ministère de la défense), la direction générale de l'enseignement scolaire (ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche) et la direction générale de l'enseignement et de la recherche (ministère de l'Agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt), en concertation avec l'ensemble des armées, directions et services des deux ministères, se décline autour de trois objectifs majeurs :

  • Donner à l'enseignement de défense sa juste place dans la formation des futurs citoyens et dans la vie intellectuelle de notre pays ;
  • Contribuer à l'emploi des jeunes et à l'égalité des chances ;
  • Créer un dispositif de suivi et d'évaluation complet et cohérent.

 

Il prévoit notamment une coopération renforcée entre le ministère de la défense, celui de l’éducation nationale ainsi que celui de l'Agriculture, il réaffirme le rôle des trinômes académiques dans la formation des personnels enseignants ainsi que l'importance des projets éducatifs centrés sur la mémoire des conflits contemporains.

 

Pour la première fois, le protocole s'étend également aux coopérations en matière d'enseignement supérieur et de recherche.

 

Le protocole du 20 mai 2016 constitue une feuille de route pour le partenariat "Défense - Éducation nationale - Agriculture" dans le respect des nombreuses initiatives locales nouées depuis de nombreuses années entre les autorités militaires et les autorités académiques.

 

Consultez le protocole dans sa version intégrale ou dans sa version synthétique.

 

Des exemples de fiches actions sont également disponibles.

 

Loi du 28 octobre 1997 portant réforme du service national

 

Source : Éducation nationale / Haut fonctionnaire de défense et de sécurité (HFDS) / Ministère de la défense/SGA/DMPA

Travaux pédagogiques des établissements et associations

Travaux pédagogiques des établissements et associations

 

La direction de la mémoire, de la culture et et des archives du ministère des armées, en lien avec le ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse et celui de l’agriculture et de l’alimentation, encourage et soutient financièrement chaque année plus de 800 projets scolaires d’enseignement de défense réalisés au sein des établissements scolaires, en France et à l’étranger.

Pour valoriser les projets ainsi conduits, elle pilote notamment l’opération nationale "Héritiers de mémoire" et publie sur son site www.cheminsdemememoire.gouv.fr/fr/educadef les productions des établissements qui ont tout particulièrement retenu l'attention de l'équipe éditoriale.

Elle enrichit à ce jour la diversité des soutiens existants, en proposant une "Gazette des projets d’enseignements de défense". Ce second tirage est composé de trois feuillets, qui présentent trois projets scolaires subventionnés par la DMCA après avis de la Commission interministérielle de coopération pédagogique (CICP). Chaque feuillet comporte un bref résumé de l’action conduite, ainsi qu’une ou deux photos communiquées par l’établissement, une interview de l’enseignant qui a mené le projet, et le ressenti de quelques élèves.

 


À titre indicatif, le document final réalisé par un groupe d'élèves à l'échelle d'une classe, d'un établissement ou d'un ensemble d'établissements d'enseignement publics ou privés sous contrat peut revêtir différentes formes : mémoire, cassette vidéo, cédérom, site Internet (dans cette dernière éventualité le mémoire peut être remplacé par une note de présentation du site).

Cette rubrique présente quelques exemples de travaux ainsi réalisés.

Année 2023-2024

Lycée Français de Johannesburg - Afrique du Sud

Les élèves du Lycée Français de Johannesburg, en Afrique du sud, ont réalisé un voyage sur les lieux de mémoire de la Première Guerre mondiale (Verdun, Péronne, l'Arc de Triomphe et le Musée des Invalides), ce qui leur a permis de créer un carnet numérique sur la Grande Guerre, vécue en Afrique du Sud et en France, tout au long de l'année.

Le projet, intitulé "Une guerre, deux hémisphères", contient de nombreux liens cliquables vers les sources utilisées par les élèves, les vidéos, les articles et les enregistrements audios réalisés . Les élèves ont pu échanger avec un historien sud-africain, spécialiste de la Première Guerre mondiale, et l'un d'entre eux a pu retrouver la tombe de son arrière-arrière-grand-père au cimetière de Douaumont (page 33).

Voir le carnet numérique

Année 2022-2023

Collège Ferdinand Clovis Pin, Poitiers - Vienne

Dans le cadre du projet Histoire et mémoires de la guerre d'Algérie, des élèves de 3e, sous la conduite de Christophe Touron, professeur d'Histoire-Géographie, ont réalisé un film documentaire intitulé Le soleil qui me brulait le dos. (visionner le film)

Ce projet s'est accompagné d'un spectacle sonore, musical et visuel, Parlons d'Algérie, créé par le collectif Gonzo auquel le collège s'est associé. (télécharger le dossier de présentation, un lien en page 6 permet de découvrir la première de ce spectacle)

 

Lycée Édouard Gand, Amiens - Somme

Louis Teyssedou, enseignant d'Histoire, travaille avec ses élèves sur la mémoire amiénoise de la Grande Guerre. Il y a deux ans, la découverte d'un important fond photographique de la Première Guerre mondiale lui a permis de mener un travail pédagogique remarquable qui a donné naissance à un livre, puis à une exposition réalisée par les lycéens. (En savoir plus sur l'exposition - Télécharger le catalogue - Voir l'exposition - Visionner le reportage de l'ECPAD sur l'inauguration à la bibliothèque Louis Aragon)

Année 2021-2022

Collège Saint Joseph-Le Rosaire, Le Puy en Velay - Haute-Loire

À l'issue d'un voyage les menant du champ de bataille de Verdun au sentier de mémoire de la bataille de Baccarat puis à l’ancien camp de Natzwiller-Struthof et au centre européen du Résistant déporté ainsi qu'au mémorial d’Alsace-Moselle, des élèves de 3e ont réalisé chacun un carnet de voyage illustré de dessins et documents de visite. (voir des extraits de ces carnets)

 

Collège Bellevue, Redon - Ille-et-Vilaine

Dans le cadre du Concours national de la résistance et de la déportation, les élèves de 3e B ont réalisé un podcast relatif à la Résistance durant la Seconde Guerre mondiale à partir d'entretiens avec des historiens et témoins locaux. (accéder à la page dédiée et au podcast Les courageux)

 

Collège André Bauchant, Château-Renault - Indre-et-Loire

Les élèves de 3e et 3e SEGPA, à l'issue, notamment, de la visite de la Maison du Souvenir de Maillé et de réflexion autour de la propagande, ont réalisé divers travaux dont des "cartes mentales", résumés de ce qu'ils ont vu et appris. (voir les cartes 1 et 2)

 

Lycée Colbert, Lyon - Rhône

Dans le cadre du projet La guerre d’Algérie : une histoire militaire, des mémoires combattantes, les lycéens de Première STMG C, sous la conduite de Laura Foulquier, professeur d'histoire-géographie, ont collationné des témoignages afin de dresser une série de portraits leur permettant de retracer une histoire de la guerre d’Algérie. (accéder aux documents)

 

Collège Eugène François, Gerbéviller - Meurthe-et-Moselle

Dans le cadre du projet Marie Curie, les sciences et la guerre, les élèves de la classe de 3eA, sous la conduite de leur professeur d’histoire-géographie, Mme Berthonneau, en lien avec le professeur de Sciences Physiques, M. Thomas, ont réalisé une carte interactive. (accéder à la carte réalisée)

 

École Jules Verne, la Ville-ès-Nonais - Ille-et-Vilaine

Dans le cadre de l'appel à projets Marie Curie, les sciences et la guerre, des élèves de CM1-CM2 ont réalisé et interprêté une pièce de théâtre  consacré à la personnalité et au parcours de cette scientifique. (visionner la pièce)

Années antérieures

Collège Michel Gondry - Charny Orée de Puisaye, Yonne

Dans le cadre d'un projet intitulé Marie Curie et la Première Guerre mondiale, des élèves de 3e se sont intéressés à  la participation de la physicienne à l'effort de guerre, à ses travaux et découvertes liés à la radioactivité et leurs applications durant la Grande guerre. À l'issue, ils ont réalisé un documentaire disponible sur la chaîne WebTV du collège sous le titre Radioactive. (Visionner la vidéo)

 

Collège Léon Gambetta - Rabastens, Tarn

Initialement, ce projet devait mener les élèves d'une classe défense et sécurité globales en Normandie afin de découvrir les plages du Débarquement. En raison de la crise sanitaire, ce voyage pédagogique n’a pu avoir lieu. Malgré tout, l’équipe éducative a décidé de faire vivre ce déplacement aux élèves à travers la réalisation d’un film autour de quatre points stratégiques du Débarquement de Normandie. Les élèves ont réalisé les scenarii puis, aidés de leurs professeurs, ils ont réalisé des maquettes des lieux choisis. Tout au long de leur projet, ils ont bénéficié du soutien de l’association Nostra TV de Villemur. (visionner la vidéo)

 

Collège Anne Frank - Montchanin, Saône-et-Loire

Dans le cadre d'un projet pédagogique intitulé D'une guerre à l'autre, les traces de la mémoire, des élèves de troisième ont rédigé des lettres inspirées de celles des Poilus en se basant sur celles conservées aux Archives départementales de Saône-et-Loire et ont également assisté à une représentation théâtrale : Lettres de Poilus. Ils ont ensuite participé aux commémorations du 11 Novembre en lisant des extraits de lettres. Pour aborder, la Seconde guerre mondiale, les élèves ont étudié des dessins de déportés puis ont rencontré Madame Jacqueline Miniau, âgée de 6 ans lorsque sa mère, résistante fut arrêtée sous ses yeux puis déportée. Ils se sont ensuite rendus aux camps du Struthof et à Schirmeck. A l'issue, un montage vidéo a été réalisé à partir des photographies prises lors des visites (visionner la vidéo).

 

Collège Charles Péguy - Palaiseau, Essonne

Des élèves de 3e, dans le cadre d'un projet visant à comprendre comment les habitants de Palaiseau ont traversé la Seconde guerre mondiale à travers la vie de Palaisiens dont le nom est présent sur le monument aux morts de la commune avec la mention "morts en déportation". Ils ont ainsi retracé le parcours de Léopold Silbermann et Moszek Wisnia (lire la biographie de L. Silbermann et celle de M. Wisnia), participé à la pose de pavés de mémoire (Stolpersteine) devant leurs domiciles et réalisé des sculptures en hommage à ces deux déportés mises en scène dans un petit film en stop motion. (visionner l'animation)

 

Lycée agricole privé de la Vallée de l’Hérault - Gignac, Hérault

Les élèves de 1re de CAP ont rendu hommage aux résistants français et étrangers exécutés sur le sol français pendant la Seconde Guerre mondiale en réalisant un livre épistolaire intitulé Une lettre en héritage, alliant textes, audio, images et vidéos. (lire le livre numérique)

 

Collège Raymond Devos - Hem, Nord

Dans le cadre de l'appel à projets consacré à Charles de Gaulle, les élèves de l'Atelier Défense, sous la conduite de Sabine Pietrzak, leur enseignante d'histoire-géographie, ont relevé le défi de finaliser le Bullet journal des élèves de l'an passé qui n'avait pu aboutir du fait de la situation sanitaire. (lire le Bullet journal de Charles de Gaulle - Son engagement militaire et politique)

 

Lycée Lyautey - Casablanca, Maroc

Avec l’accompagnement du service marocain de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre, les élèves de la classe section audiovisuelle du lycée Lyautey (AEFE) de Casablanca ont réalisé un film de 35 minutes, intitulé Baroud - De l’Atlas à l’Alsace, 1943-1945,  mettant en regard témoignages d'anciens combattants marocains, récit des faits historiques et leur présentation par les archives filmiques officielles de l’époque. (Visionner la vidéo (© ECPAD)

 

Collège Saint-Joseph - Secondigny, Deux-Sèvres

Dans le cadre du CNRD 2020 et du projet pédagogique de l'établissement portant sur les enseignements de la Seconde Guerre mondiale, les élèves de troisième ont réalisé un montage vidéo intitulé Mémoires de Gâtine. (visionner la vidéo)

 

Collège  Ferdinand Clovis Pin - Poitiers, Vienne

Dans le cadre d'une CDSG et en partenariat avec le régiment d'infanterie chars de marine (RICM), des élèves de quatrième et de troisième ont travaillé sur un projet mené sur deux années scolaires intitulé Combattants de la liberté - Soldats de la paix. Après un séjour à Paris, où ils ont visité le Mont-Valérien, l'Hôtel des Invalides et participé à un ravivage de la flamme sous l'Arc de Triomphe, ils se sont rendu ensuite sur les sites du débarquement en Normandie et à Londres, capitale du monde libre durant la Seconde guerre mondiale. A l'issue, les élèves ont réalisé un spectacle pluridisciplinaire dont le fil conducteur est le deuxième conflit mondial en France et en Europe. (visionner le teaser du spectacle)

 

Campus Vincentien d’Arles Lycée polyvalent Jeanne d’Arc - Arles, Bouches-du-Rhône

Dans le cadre du Concours national de la Résistance et de la Déportation, les élèves de 3e Prépa-Métiers, sous la conduite de leurs professeures, Madame Carvin (documentaliste), Madame Martin (lettres/langues) et Madame Martin-Navarro (mathématiques, ont réalisé, autour du thème de l'année “1940. Entrer en Résistance : comprendre, refuser, résister” et de chacun de ses verbes d’action, des bulletins d’informations réunis dans un recueil intitulé Tracts de Résistants. (visionner les documents) (télécharger les documents)

 

Lycée Henri Bergson - Angers, Maine-et-Loire

Dans le cadre du Concours national de la Résistance et de la Déportation, 52 élèves de 1re générale ont travaillé sur la Résistance et la Shoah dans un projet associant écrits, chants, photos. (consulter les productions des élèves en ligne)

 

Collège Jean L’Herminier - La Seyne-sur-Mer, Var

Des élèves de 3e La Seyne-sur-Mer La Seyne-sur-Mer, dans le cadre d'un projet lié aux résistants tombés à Signes (VAR) les 18 juillet et 12 août 1944, ont réalisé 13  vidéos de 5 à 30 minutes (Carnets de résistants) qui retracent le parcours individuel de certains d’entre eux. Ils ont reçu pour ces travaux le Prix du Gouverneur militaire.

Voir les vidéos :

1. Carnet de Robert ROSSI, réalisé par Juliette : 
 
2. Carnet de Jules MOULET, réalisé par Nicolas, Olivier et Samuel : 
 
3. Carnet de Guy FABRE, réalisé par Louise : 
 
4. Carnet d'Henri CHANAY, réalisé par Cécile et Maya : 
 
5. Carnet d'André WOLFF, réalisé par Maëlis et Valentine : 
 
6. Carnet de Georges CISSON, réalisé par Loane et Juliette : 
 
7. Carnet de Robert ROSSI, réalisé par Emma et Léa : 
 
8. Carnet de Guy FABRE, réalisé par Manon H : 
 
9. Carnet de Jules MOULET, réalisé par Virgile et Mattéo : 
 
10. Carnet de Robert ROSSI, réalisé par Annalize et Méline : 
 
11. Carnet d'Ernest QUIROT (le seul rescapé du Charnier de Signes), réalisé par Chaïma et Sara-Luna :
 
12. Carnet d'Henri CHANAY, réalisé par Clément et Emy : 
 
13. Carnet de Maurice PERCIVALLE (un témoin du massacre du 18 juillet 1944 à Signes), réalisé par Arthur : 

 

Collège Danton - Levallois-Perret, Hauts-de-Seine

Des élèves de 3e, sous la conduite de leur professeur d'histoire-géographie, Lionel Ménétrier, n'ayant pu effectuer le séjour mémoriel annuel en Alsace du fait de la pandémie de corona virus, ont réalisé un carnet de voyage imaginaire. (accéder au document)

 

Lycée des métiers Louis Davier - Joigny, Yonne

À l'issue d'un séjour à Cracovie, en Pologne, des élèves de terminale, sous la conduite de leurs professeurs, Nicolas Riou, Thierry Chef et Yamina Rousselle (enseignants de Lettres Histoire) et Floriane Tanguy (enseignante de Philosophie), ont réalisé un carnet de voyage consacré à ce voyage et aux différents lieux visités. (télécharger le carnet

 

Collège Henry Dunant - Aumale, Seine-Maritime

Les élèves de 3e Apollinaire, sous la conduite de leurs professeurs, Mme Clément, Mme Gautier, M. Tombette, ont réalisé dans leur collège un mini-musée éphémère de la Seconde Guerre mondiale. (télécharger le diaporama) (visionner le film d'introduction du musée) (découvrir le musée en vidéo)

 

Lycée professionnel Émile Zola - Bar-le-Duc, Meuse

Dans le cadre d'un travail sur les déportés du convoi 77, dernier convoi de déportés à être parti de Drancy pour Auschwitz le 31 juillet 1944, les élèves de la classe de terminale CAP Employé de Commerce Multi Spécialités, sous la conduite de madame Ghyslaine Schweizer, professeur de lettres-histoire, ont réalisé un diaporama sur le camp de Drancy. (visionner le diaporama)

 

Collège Cap de Gascogne - Saint Sever, Landes

À la suite d'un séjour à Oradour-sur-Glane, des élèves de 3e, sous la conduite de madame Jennifer Griffe, professeur d'histoire-géographie, ont réalisé différents textes, récits, photos et écrits des poèmes  mis en page sur des photos d'Oradour. (télécharger les textes) (Lire les poèmes de Alexandra Daverat, Laura Hennebicq, Juliette Lamaison)

 

Collège André Lassagne - Caluire et Cuire, Rhône

Dans le cadre d'un projet intitulé Savoir pour comprendre portant sur la construction de la paix après la Première Guerre mondiale, des élèves de 4e et de 3e, sous la conduite de leurs professeurs, Catherine Bion, Anne Monestier et Claudine Plumel, ont réalisé un journal de guerre Le Crapouillot. (télécharger le journal) (visionner le diaporama)

 

Lycée Notre-Dame - Guingamp, Côtes-d'Armor

Dans le cadre de leur participation au Concours national de la Résistance et de la Déportation ayant pour thème cette année "Répressions et déportations en France et en Europe, 1939-1945. Espaces et histoire", des élèves de 1re S, sous la conduite de leurs professeures, mesdames Hélène Bourdon (Histoire) et Séverine Chicault (Philosophie), ont réalisé un livre-mémoire ainsi qu'un compte-rendu de leur séjour à Paris. (accéder au livre-mémoire) (visionner le compte-rendu du séjour)

 

Lycée Jules Supervielle - Oloron-Sainte-Marie, Pyrénées Atlantiques

À l'issue de leur séjour en Pologne, des élèves de première ont réalisé, à partir de documents qu'ils commentent, une vidéo intitulée Parce qu'il ne faut pas oublier. (visionner la vidéo)

 

Écoles Roland Deret, Sainte Anne-Saint Joseph - Saint-Gervais-en-Belin, et Jean-Baptiste Galan - Laigné-en-belin, Sarthe

À l'occasion des commémorations de la Grande Guerre, des élèves de CM1-CM2, en partenariat avec un autre projet mené dans un autre établissement scolaire du département ont réalisé une série d'émissions de radio autour de la Première Guerre mondiale et la construction européenne. (écouter les émissions)

 

Lycée René Cassin - Mâcon, Saône-et-Loire

Dans le cadre de l'appel à projets "René Cassin, un engagement pour le droit et pour la paix", les élèves de terminale CAP Maintenance des véhicules, sous la conduite de leurs professeurs - madame Pernin (Lettres-Histoire), monsieur Gherardi (Arts appliqués), madame Miralès (intervenante en cinéma d'animation) et mesdames Champély et Gallien (documentalistes) - et avec le concours de Labodanim, ont réalisé un film d'animation intitulé René Cassin au secours des victimes de la Grande Guerre. (visionner le film)

 

Association Cologne Lille Erfurt - Lille, Nord

Cette association a pour objectifs de créer et d’entretenir des liens entre ses adhérents et ceux des organismes et associations franco-allemandes des trois villes jumelées, de contribuer au développement des relations franco-allemandes et de promouvoir la langue du partenaire et les connaissances interculturelles.

Dans ce cadre, elle organise, en collaboration avec son partenaire allemand, la Société franco-allemande de Cologne, et avec le soutien de l’historien Axel Bornkessel, une rencontre de lycéens lillois et de jeunes allemands de Cologne, sélectionnés sur lettre de candidature.

Cet échange vise à une réflexion sur les différences de vision sur la Première Guerre mondiale et la représentation de la Paix, sur les conséquences de la guerre dans la construction de l’amitié franco-allemande et sur les enjeux de la construction européenne pour les jeunes d’aujourd’hui. (consulter la brochure bilingue réalisée par les lycéens)

 

Lycée professionnel Sauxmarais – Tourlaville, Manche

Dans le cadre des commémorations de la Grande Guerre, des élèves de terminale et de première bac professionnel ont réalisé une exposition intitulée Dans les pas du premier colonial retraçant l'historique du 1er régiment d'infanterie de marine (1er RIMA) et son parcours durant la Première Guerre mondiale. (télécharger l'exposition)
 

Collège Louis Jouvet – Saint-Agrève, Ardèche

Les élèves de CM1-CM2 et 6e ont réalisé un journal numérique sur la vie quotidienne des enfants du plateau de Chambon sur Lignon et des enfants réfugiés pendant la Seconde guerre mondiale. (lire le journal)

 

Collège Boby Lapointe – Roujan, Hérault

Dans le cadre du Concours national de la Résistance et de la Déportation, des élèves de 3e, sous la conduite, notamment, de leurs enseignants en histoire et en français, ont réalisé un journal numérique (Le Hérisson, numéro spécial) consacré aux différents types d'engagement durant la Seconde Guerre mondiale comportant interview, correspondances, témoignages et un reportage sur le Camp des Milles (lire le journal).

 

École élémentaire Émile Gerbault - Montlouis-sur-Loire, Indre-et-Loire

À l'issue de leur séjour en Normandie, les élèves de CM1-CM2 ont réalisé un carnet de voyage (visionner le diaporama) (télécharger le PDF) et présenté différents exposés (visionner le diaporama) (télécharger le PDF).

 

Lycée Gustave Eiffel - Reims, Marne

Les élèves de seconde bac pro restauration-service, sous la conduite de leurs professeurs, Annelaure Hartmann (lettres-histoire) et M. Rivalin (arts appliqués), ont réalisé, à l'issue de leur séjour ayant pour thème devoir de mémoire dans les Vosges, un film intitulé Nous avons marché en file dans les tranchées étroites. (voir la vidéo)

 

Collège Blaise Pascal - Clermont-Ferrand, Puy-de-Dôme

Les élèves de 3e, sous la conduite de Véronique Jam, professeur d'histoire, et Sébastien Madriasse, professeur de lettres, ont réalisé des Abécédaires de la Grande Guerre dont un florilège a été édité sous le titre Abécédaire illustré de la Grande Guerre. (visionner le diaporama) (télécharger le PDF)

 

Lycée Charles Despiau - Mont-de-Marsan, Landes

Les élèves des classes de seconde 9 et de première S5, sous la conduite de leurs professeurs, M. Tanguy-Le Jossec, J.-L. Campan, G. Cussac et S. Biedma, se sont rendus en Normandie et en Picardie. Là, ils ont découvert des lieux chargés de la mémoire des deux conflits mondiaux. Pour rendre compte de leur expérience à la fois collective et individuelle, les élèves de 1re S5 ont réalisé un recueil de lettres intitulé Impressions de Normandie-Picardie, avril 2017. (télécharger le recueil de lettres)

 

Lycée Emmanuel Chabrier - Yssingeaux, Haute-Loire

À la suite de leur voyage à Cracovie et à Auschwitz, les élèves de terminale baccalauréat profressionnel Restauration et de terminale générale Scientifique ont réalisé une exposition photographique à partir des clichés pris durant leur séjour qu'ils ont légendés en expliquant les raisons de leur choix et l'intérêt de l'image présentée. (voir les panneaux d'exposition)

 

EREA Louise Michel - Quimper, Finistère

Dans le cadre d'un projet pédagogique intitulé D'une guerre à l'autre, travail de mémoire, les élèves de 3e ont réalisé un livret de recettes de guerre (télécharger le livret) ainsi que différentes vidéos des lieux qu'ils ont visités (visionner : le diaporama consacré à Drancy - le diaporama consacré au Mont-Valérien - le diaporama consacré au cimetière américain de Suresnes - le diaporama consacré au musée de la Grande Guerre de Meaux). Ils ont également produit un jeu de cartes autour de la Grande Guerre inspiré du jeu des 7 familles (voir quelques exemples)

 

École du Centre - Saint-Loup-sur-Semouse, Haute-Saône

Les élèves de CM1-CM2 ont réalisé un carnet de poilu Louis Malcailloz, hommage à un poilu lupéen pour lequel ils ont obtenu le 1er prix départemental des "Petits artistes de la mémoire" ainsi que le prix académique. (visionner le diaporama) (télécharger le PDF)

 

Lycée Henri Bergson - Angers, Maine-et-Loire

Un projet interdisciplinaire (histoire, EMC, français, musique et arts plastiques) intitulé Histoire et mémoire de la Shoah et de la Résistance, a donné lieu à de nombreux travaux de la part des élèves de 1re ES dont voici quelques exemples.

Les élèves de 1ère option Arts Plastiques ont réalisé un film d'animation de 3.30 minutes, Déshumanisation (voir le film) (voir le compte-rendu de Vaea Héritier)

Les élèves de 2nde et 1ère de l'option Musique ont interprété un Chant de la mémoire, La cantate de Mathausen (voir la vidéo)

Ces travaux ont été présentés devant des élèves de plusieurs collèges et lycées ainsi que des témoins à Angers et Ancenis en mai. (voir les restitutions) (voir les interventions des témoins)

 

Collège Jacques Prévert - Albens-Entrelacs, Savoie

Deux élèves de 3e A, Maylis Quay et Lisa Liboz, ont réalisé le carnet de voyage du groupe scolaire qui, sous la conduite de leurs professeurs de français, d'histoire-géographie et de technologie, a effectué un séjour en Normandie et à Paris dans le cadre d'un projet intitulé Normandie/Paris 2017 : d'une France écrasée par un régime d'intolérance à une nation libérée et plurielle. (visionner le diaporama et/ou télécharger le PDF)

 

Lycée Les Pierres Vives - Carrières-sur-Seine, Yvelines

Des élèves de terminale, sous la conduite de leurs professeurs, Guy Renotte (philosophie), Cécile Kohler (lettres) et Christiane Herbeau (allemand), ont réalisé, à l'issue de leur séjour à Berlin ayant pour thème Berlin ville de mémoire : de la mémoire de la déportation à la mémoire de la reconstruction, un film intitulé Je me souviens, monté et réalisé par Alexandre Nettour. (visionner la vidéo)

 

Lycée Galilée - Gennevilliers, Hauts-de-Seine

Dans le cadre de la préparation du CNRD, les élèves de 1re, sous la conduite de Johanna Ulrich, Matthieu Glaumaud-Carbonnier, Lucie Vouzelaud (Histoire), Laetitia Criséo, Julien Téchoueyres (Lettres), Virginia Batista, Sabrina Zerrouk, Nayra Garcia-Suarez, Etienne Lapalus (Langues vivantes), Hugues Delas (Documentaliste) et Paul Brettes (Sciences), ont réalisé différents travaux autour du  projet intitulé Traces, parcours historique et artistique sur les traces des disparus de la Shoah. (lire la présentation du projetle compte-rendu de l'expositionson livret d'accompagnement)

 

Collège Marie Mauron - Fayence, Var

Les élèves de 3e de la classe patrimoine, sous la conduite de leur professeur, Frédéric Martron, ont réalisés différents travaux portant sur les chasseurs alpins dans les Alpes du Sud et leur rôle dans le développement du tourisme lié aux sports d'hiver. (visionner le diaporama)

 

Réseau d'éducation prioritaire de Saint-Yzan de Soudiac

Au retour d'une sortie pédagogique à Verdun, les classes de cm2 de Saint-Christoly, Saint-Savin, Saint-Yzan de Soudiac ont réalisé un Carnet du poilu retraçant leur visite et complété de poèmes, de lettres et de dessins. (voir le carnet)
 

Concours national de la Résistance et de la Déportation

Palmarès 2015-2016, voir les travaux des lauréats exposés lors de cérémonie nationale de remise des prix le 29 mars 2017 à Paris.

 

Lycée professionnel Jean de La Fontaine - Château-Thierry, Aisne

Les élèves de Première professionnelle Vente, sous la conduite de leur professeur de lettres-histoire, Vincent Bervas, accompagné de ses collègues de matières professionnelles, ont réalisé un court-métrage intitulé "La Barque de mon Père", en hommage aux soldats d'Afrique ayant combattu au Chemin des Dames. (voir le court-métrage) (lire l'article de Radio France Internationale consacré aux commémorations du Chemin des Dames et à l’interview des élèves du lycée)

 

Lycée professionnel Val d’Allier - Varennes-sur-Allier, Allier

Les élèves de CAP Agent Polyvalent de Restauration sont allés visiter l’historial du paysan soldat à Fleuriel. À cette occasion, ils ont participé à un atelier d'écriture au cours duquel chaque élève s’est mis à la place d’un soldat ou d’un civil écrivant à un proche (voir "Dans la peau d'un poilu") (voir "Les journalistes en herbes").

 

Collège La Vallée Verte - Vauvert, Gard

Dans le cadre du projet "Passeurs de mémoire", les élèves de 4e et 3e du collège La Vallée Verte, sous la conduite de leurs professeurs, A. Saumande - A. Garcia - M.L Soriano - E. Dutheil-Lannoy, ont réalisé un film intitulé "Faut arrêter les préjugés". (visionner le clip)
 

Lycée Pablo Neruda - Saint-Martin-d'Hères, Isère

Les élèves de Terminale L, sous la conduite de leurs professeurs, Mme Castaldo, italien, Mme Chiapella, espagnol, M. Fabre, histoire, Mme Faynot, allemand, Mme Gay, anglais, Mme Perroud, philosophie, ont réalisé une fresque pour la maison d'Izieu intitulée "Racisme, antisémitisme, exclusion. La concorde et la paix, maintenant". (voir le diaporama de présentation)(voir les photos de la cérémonie commémorative du 73e anniversaire de la rafle des enfants juifs d’Izieu)

 

Collège Plaisance, Créteil

Des élèves de la 6e à la 3e ont réalisé, sous la conduite de Mme DAUTANE, professeure d'histoire-géographie, Mme PERY, professeure de lettres classiques aux Archives départementales du Val de Marne, enseignante, et Micchaël Peronard, artiste peintre-dessinateur une bande dessinée intitulée Un vent de liberté (voir le reportage de Johanne Violante-Martins, lire l'album)

 

École primaire de la Tour, Soyons

Des élèves de CM2 ont réalisé, sous la conduite de Stéphanie Sanchez, enseignante, un film d'animation de 2'41, La rose de Gaston, retraçant le parcours d'un poilu en s'appuyant sur le travail effectué l'année précédente autour des derniers jours de soldats à partir des journaux de marche de leurs régiments (le visionner)

 

Lycée professionnel François Cevert, Ecully

Des élèves de première année de CAP ont réalisé, sous la conduite de Mesdames Kengne et Desplanches, une exposition photo et un carnet de voyage retraçant leur séjour à Verdun (le visionner ou le télécharger)

 

Lycée Vassily Kandinsky de Neuilly-sur-Seine

Les élèves de terminale BS1 ont réalisé une exposition au CDI de leur établissement ainsi qu'un carnet de voyage, Sur les traces des déportés, retraçant leur séjour en Pologne (le visionner ou le télécharger)

 

Collège Charles Péguy de Palaiseau

Une classe de 3e et la classe des élèves de l’ULIS ont réalisé, sous la conduite de Claire Podetti, un album Dublin/Ellis Island, entre Histoire et Mémoire, de l’île des larmes à la porte d’or, les récits de l’exil, accompagnant un projet artistique sur les migrations (le télécharger)

 

École de Bougainville

À l'occasion du centenaire de la Première Guerre mondiale, les élèves de CE1/CE2 et CM1/CM2 ont réalisé un Abécédaire illustré de la Grande Guerre, projet mené sous la conduite de Céline Sené et François Grancher (le télécharger)

 

École Saint-Genès - Bordeaux

Dans le cadre de la commémoration du centenaire la Grande Guerre, les élèves de CM2, sous la conduite de Linda Dugrip et leur enseignante Sandra Coupry, ont réalisé une exposition et un livret reprenant le journal de guerre et les lettres d'Edmond Gabelin. Une chanson Éclairs d'acier, nos rêves volés a également été composée par les élèves. (visionner la vidéo)

 

Lycée Jean Durand - Castelnaudary

"Mémoires de Troupes Coloniales, 50e anniversaire des Indépendances Africaines et Malgache"
Ce travail de mémoire a été réalisé dans le cadre du cours d'Éducation Civique Juridique et Sociale de Seconde et de Terminale, sous la direction de Monsieur Michel Dauzat, professeur d'histoire et géographie et de Madame Catherine Bellus, proviseur de l'établissement.
Le projet consistait à découvrir le rôle des troupes indigènes dans l’armée française au cours des conflits du XXe siècle, en particulier la Première Guerre mondiale, à partir de fiches de soldats, de journaux militaires d'opérations, de sépultures de guerre.... ainsi que leurs apports dans la construction de l'identité nationale et leur intégration dans la communauté française ou encore les représentations du soldat indigène et leur évolution historique.

Vingt-quatre vidéos en ont résulté :

 

Musée de la Résistance et de la Déportation - Angoulême

Musée de la Résistance et de la Déportation - Angoulême

 

Ouvert en 1993, le musée de la Résistance et de la Déportation d'Angoulême propose, sur 400 m2 d’exposition, une visite chronologique et thématique de la période en débutant par la montée du nazisme, puis poursuivre par l’invasion de la Charente, la ligne de démarcation, la collaboration, la répression, le début de la Résistance, la création des maquis… pour ensuite passer à la déportation, en terminant par les combats libérateurs et les FFL. Ces thèmes sont illustrés par des centaines d’objets, armes, mannequins, photos et documents d’époque.

 
Source : Musée de la Résistance et de la Déportation - Angoulême

Centre d’Histoire du Mémorial’ 14-18

Centre d’Histoire du Mémorial’ 14-18

Situé à Souchez, au cœur du front d'Artois, le Centre d'Histoire du Mémorial’ 14-18 présente la Première Guerre mondiale sur le sol du Nord et du Pas-de-Calais.

Le centre international propose une collection exceptionnelle de documents iconographiques : cartes animées, lettres, photographies d'archives parfois inédites, films d'époques et des objets emblématiques en provenance du monde entier.

 

Source : Lens' 14-18 - Centre d'Histoire Guerre et Paix
Informations pratiques

Musée de la Résistance du Vercors, Vassieux-en-Vercors

Musée de la Résistance du Vercors, Vassieux-en-Vercors

 

Le Vercors est célèbre pour avoir accueilli durant la Seconde Guerre mondiale de nombreux résistants, pour être ainsi devenu l'un des plus importants maquis de France et pour avoir connu un dénouement tragique durant l’été 1944. Dévasté par de violents combats, le Vercors est devenu, après guerre, un haut lieu de la mémoire nationale.

Le musée départemental de la Résistance du Vercors retrace cette histoire . il se trouve au cœur de ce massif célèbre, à Vassieux-en-Vercors, village Compagnon de la Libération. Créé en 1973 par un ancien maquisard, Joseph La Picirella, le musée a été repris par le Département de la Drôme en 1999.

 
Source : musée de la Résistance du Vercors

Le Grand Blockhaus, musée de la poche de Saint-Nazaire - Batz-sur-Mer

Le Grand Blockhaus, musée de la poche de Saint-Nazaire - Batz-sur-Mer

 

Le Grand Blockhaus, devenu musée en 1997,  est un ancien bunker du mur de l'Atlantique recréant une poste de commandement allemand et retraçant l'histoire de la poche de Saint-Nazaire, la dernière région de France libérée le 11 mai 1945. Sur cinq niveaux et 300 m2 intérieurs, une douzaine de scènes sont reconstituées, à côté de nombre de souvenirs de Résistance, des combats de la poche de Saint-Nazaire et d'objets de la vie quotidienne des populations civiles sous l'Occupation.

 

Source : Le Grand Blockhaus, musée de la poche de Saint-Nazaire
Informations pratiques