Caverne du Dragon

Caverne du Dragon

 

Lors de la Première Guerre mondiale, et dès les premiers mois de l'année 1915, des troupes allemandes investissent une carrière de pierre probablement exploitée à partir du XVIe siècle, sur le Chemin des Dames dans le département de l'Aisne. Plus qu'un abri de fortune, la grotte se transforme vite en enjeu militaire stratégique.

L'une des légendes ayant peut-être inspiré aux Allemands le nom de "Caverne du Dragon" est la présence d'armes, aux sept entrées, prêtes à cracher le feu tel le dragon à sept têtes.

Les mitrailleuses sont postées. L'ennemi à abattre : les combattants français… Le Drachenhöhle vient de naître, et le sang coule déjà.

La Caverne aujourd'hui

Devenant site touristique et mémorial de guerre dès 1920, la Caverne du Dragon se visite à la bougie puis à la lampe au carbure.
À partir de 1969, sous l'impulsion de Henri de Benoist, président de la Jeune Chambre économique de Laon, de Gérard de Francqueville qui y associe le Souvenir français, et de Maurice Bruaux, directeur du comité de tourisme de l'Aisne, un nouveau musée est installé et inauguré le 4 mai, en présence du ministre de la Recherche scientifique, Robert Galley.

En 1995, le Souvenir français confie la Caverne au Conseil général de l'Aisne pour une durée de trente ans. La Caverne du Dragon se dote alors d'une nouvelle muséographie. Catherine Trautmann, ministre de la Culture et de la Communication y est accueillie le 5 novembre 1998.

Le 5 juillet 1999, la Caverne du Dragon est réouverte au public, et de par sa renommée, devient rapidement le premier musée visité du département de l'Aisne.

Mêlant galeries souterraines séculaires et scénographie contemporaine, la Caverne du Dragon met en lumière les éléments d'un passé lourd de souvenirs. A l'aide d'animations multiples, par le biais d'objets, de fonds sonores, de vidéos et d'images d'archives, le visiteur se retrouve immergé dans la vie quotidienne du soldat sur le front, dans l'enfer vécu par les Poilus et par ceux d'en face.

 

Source : Caverne du Dragon
Informations pratiques

Musée Mémorial du Linge

Musée Mémorial du Linge

 

Classé site historique, le champ de bataille du Linge présente un aspect saisissant : l'infrastructure du solide système de défense allemand très bien conservé et les vestiges de tranchées françaises en terre meuble sont les témoins émouvants de la "guerre des tranchées".

Le musée mémorial montre les objets français et allemands trouvés sur place : armes, munitions, objets personnels et reliques. Des mannequins de chasseurs français et allemands, des maquettes du champ de bataille, des photos, des cartes géographiques... complètent l'ensemble.

 

Visites scolaires

Actualités

Informations pratiques

Source : Musée Mémorial du Linge

Fort de Mutzig

Fort de Mutzig

 

Le Fort de Mutzig, prototype de la fortification moderne du XXe siècle, est le mieux conservé de son époque avec tous ses équipement en place et restaurés, permettant d'appréhender l'ensemble des problématiques de la fortification moderne d'un point de vue technique, architectural et historique.

Sur un parcours de deux kilomètres, les visiteurs peuvent découvrir cuisines, puits, hôpital, centrale électrique, tourelles, observatoires, canons, chambres de troupes, casemates pour mitrailleuses...

 
Source : Fort de Mutzig
Offre pédagogique
Informations pratiques

Musée du service de santé des armées

Musée du service de santé des armées

 

Installé dans le cloître de l'ensemble monumental du Val-de-Grâce, le musée du service de santé des armées retrace les fondements et les vocations multiples de la médecine aux armées qu'il s'agisse des soins aux blessés, de la participation au monde civil, de l'hygiène et de la prévention ou de la recherche.

On y recense des pièces remarquables comme les six tableaux de Philippe de Champaigne, les collections pharmaceutiques des docteurs Debat et les moulages en cire de la Première Guerre mondiale à partir desquels le musée propose des ateliers pédagogiques pour percevoir l'impact du traumatisme de la Grande Guerre sur le corps.

 

Visite

Source : Service de santé des armées

Musée de l'air et de l'espace

Musée de l'air et de l'espace

 

Le musée de l'air et de l'espace est le premier musée aéronautique créé au monde. Il dispose de la plus grande collection d'aéronefs. À travers, 150 avions originaux, un Boeing 747  (dans lequel les   visiteurs peuvent pénétrer), deux Concorde et des maquettes grandeur réelle des fusées Ariane 1 et 5 , le musée retrace la merveilleuse aventure de la conquête de l'air et de l'espace (épopée des pionniers de l'aviation, épopée des pilotes de la Première Guerre mondiale).

 
Source : Musée de l'air et de l'espace
Offre pédagogique

Livret scolaire 2022

Visites guidées et ateliers

Visites virtuelles

Planète pilote

Vidéos

 

Expositions - Collections
Centre de documentation
Informations pratiques

Musée de la gendarmerie nationale

Musée de la gendarmerie nationale

 

Fort d'une collection riche et variée de plus de 10 000 objets - uniformes, armes, objets du quotidien, photographies, pièces d'archives - allant du Moyen âge à nos jours, le musée de la gendarmerie a rouvert ses portes le 15 octobre 2015.

Héritière de la maréchaussée, la gendarmerie nationale est l'une des plus anciennes institutions de France. Elle occupe une place originale au sein de la société française qui la situe au carrefour de l'histoire politique, militaire, sociale et culturelle. Plus de 10 000 objets, mis en scène et en espace, traduisent ses évolutions et la situent au cœur de l'histoire de France.

Mue par une force d'adaptation, la gendarmerie est une institution pérenne et active au plan national comme au plan européen, notamment grâce à des partenariats et échanges qu'elle initie régulièrement. Cette dynamique est mise en valeur au sein du musée dans lequel le public découvre un corps étroitement imbriqué dans la société tant son action se vérifie dans différents domaines : la sécurité, le secours, la prévention, l'écologie...

Source : EOGN
Offre pédagogique

Brochure pédagogique 2022-2023

 

Visites guidées

  • La gendarmerie, toute une histoire !  (présentation des collections - primaire, collège, lycée)
  • Un musée, pour quoi faire ? (les métiers du musée - primaire, collège)
  • La gendarmerie, une institution ! (ses missions et son fonctionnement - cycle 3, collège, lycée)

 

Visite contée

  • "Jean de l'Arme, une dynastie" (primaire, collège)

 

Parcours-jeux

  • Enquête au musée (primaire, collège)

 

Ateliers

Expositions - Collections

Expositions

 

Collections

Informations pratiques

Musée de l'Armée

Musée de l'Armée

 

À partir d'une muséographie renouvelée et moderne, le musée de l'armée fait découvrir l'histoire militaire de la France à travers de riches collections.

Dans ce lieu prestigieux, le visiteur peut aborder la naissance de la nation en arme à travers la chevalerie. Dans la section consacrée aux deux conflits mondiaux, il peut discerner toutes les problématiques de cette "nouvelle guerre de Trente ans".

Disposant d'un service pédagogique, ce musée d'art et d'histoire se définit comme un vecteur du renforcement du lien armée-Nation en proposant notamment de nombreux parcours adaptés au public scolaire.

Les collections de pièces d'artillerie permettent de présenter à la fois les évolutions technologiques et historiques de l'artillerie. Elles aident à porter un regard spécifique sur les mutations de la guerre ou sur l'évolution des régimes politiques en France.

 

Source : Musée de l'Armée
Informations pratiques

Musée de la marine

Musée de la marine

 

Musée d'art, de sciences et de techniques, de traditions populaires et d'aventures humaines, le musée de la marine  est un lieu de rencontre pour tous les passionnés de patrimoine maritime.

Présent aussi sur le littoral, le musée national de la Marine est installé à Paris dans l’aile Passy du Palais de Chaillot. Situé au cœur de Paris dans un monument remarquable, à proximité d’une pléiade d’ensembles culturels et touristiques, ses plus proches voisins sont le musée de l’Homme et la Cité de l’Architecture.

 

À Paris, le musée est actuellement fermé pour rénovation.

 

Brest

Installé dans le château médiéval de Brest, le musée national de la marine présente des collections attestant de ses liens étroits avec la ville.

Modèles de navires, peintures, sculptures, instruments modernes de navigation et appareils de navigation décrivent l'histoire de la vie maritime brestoise.

Des expositions temporaires à vocation culturelle et pédagogique sont organisées afin d'éveiller l'esprit de découverte et la curiosité des plus jeunes au monde marin.

Port-Louis

Dans ce site admirablement préservé, le musée national de la Marine présente une belle collection d'embarcations, d'armes et de modèles historiques.
On peut aussi y visiter le musée de la Compagnie des Indes.

Du haut des remparts, la vue est unique sur la rade de Lorient et l'île de Groix.

Rochefort

Situé dans l'ancienne résidence des chefs d'escadre des XVIIe et XVIIIe siècles, le musée de la marine de Rochefort illustre l'activité de l'arsenal et de la ville créés par Colbert.

Hôtel particulier du XVIIe siècle, profondément intégré à l'histoire de Rochefort, classé Monument historique depuis 1932, l'édifice qui abrite le musée occupe une place déterminante dans l'histoire de la ville.

Unique en France, le musée de l'ancienne école de médecine navale présente un étonnant cabinet de sciences naturelles et de médecine du XIXe siècle, ainsi qu'une exceptionnelle bibliothèque.

Toulon

Créé à la fin du Premier Empire et ouvert au public dès 1814, le musée de la Marine de Toulon est installé depuis 1981, à côté de la tour de l’horloge de l’arsenal, l’un des rares sites historiques de la ville à avoir survécu à la seconde guerre mondiale.

 

Source : Musée de la marine
Offre pédagogique Paris

Le musée est fermé pour rénovation, toutefois, des ressources enseignants sont disponibles en ligne

Espace chercheur

Bibliothèque

Informations pratiques

Offre pédagogique Port-Louis

Musée d'Histoire – Belfort

Musée d'Histoire – Belfort

 

Créé en 1872, le musée d'Histoire de Belfort occupe une ancienne caserne construite en 1826 sur l'emplacement du château médiéval. Ce bâtiment est implanté au cœur d'un ensemble de 14 hectares de fortifications, conçu par Vauban et agrandi au cours du XIXe siècle.

L'histoire de la ville et du département est évoquée par un ensemble de pièces du Moyen-Age au XXe siècle : armes, costumes, maquettes, reconstitutions, souvenirs liés à la défense de Belfort en 1870, à la construction du Lion monumental de Bartholdi, objets ayant appartenu au colonel Denfert-Rochereau.

Ressources pédagogiques

Collections

Expositions passées

Informations pratiques

Source : Mairie Belfort

Musée Maison de la Dernière Cartouche – Bazeilles

Musée Maison de la Dernière Cartouche – Bazeilles

 

Dès le lendemain des combats, la Maison de la Dernière Cartouche devient un musée qui présente la bataille et les souvenirs des combattants français et bavarois, mais aussi les souffrances du village et de ses habitants. Les Bazeillais payèrent en effet un lourd tribut à cette guerre de 1870 qui rassemble pour la première fois la totalité des États allemands unis à la Prusse contre la France.

Les collections sont constituées en grande partie par des objets laissés par les soldats sur le lieu des combats ou par des dons de leurs descendants.

Collections

Informations pratiques

Source : Maison de la Dernière Cartouche

Bibliographie

Bibliographie
Ouvrages et DVD proposés par le réseau Canopé

Enseigner la mer - Des espaces maritimes aux territoires de la mondialisation, Tristan Lecoq, Florence Smits , Canopé Éditions, collection Maîtriser, réédition 2016, 14,90 €. La mondialisation a accru l’importance géostratégique des mers et des océans : avec des conséquences économiques et écologiques, géographiques et politiques, maritimes et militaires. Cet ouvrage présente un état de la recherche sous ces différents angles et décrit le mouvement de "territorialisation" des espaces maritimes qui les place au cœur des enjeux de puissance actuels. Des exemples d’enseignement, des propositions d’études de cas et de séquences d’enseignements pratiques interdisciplinaires sont disponibles au téléchargement :

 

Parcours citoyen, Anton Manrubia, Brigitte Briard, Olivier Reynaud et Thierry Aimard, Éditions Agir, 2015, 19 €. Dans le cadre du parcours citoyen et de l’Enseignement moral et civique, ce DVD/ROM permet d'organiser des activités pédagogiques pour les classes de 3e et de 1re autour du parcours de citoyenneté. Il comprend un film documentaire sur le "parcours de citoyenneté" et ses trois étapes (Enseignement de défense – Recensement - Journée défense citoyenneté (JDC), des vidéos thématiques sur des actions telles que le travail autour des valeurs de la République ainsi, notamment, qu’un dossier "Défense et paix" composé de vidéos et de séquences pédagogiques.

 

Les valeurs de la République, Laurence Loeffel et Françoise Martinetti, coll. Éclairer, 2015, 9,90 €. Cet ouvrage revient sur les aspects historiques, philosophiques et juridiques des valeurs retenues dans les programmes de l’enseignement moral et civique afin d’en comprendre les enjeux actuels.

 

Défense et sécurité de la France au XXIe siècle, SCEREN-CNDP-CRDP, coll. Questions ouvertes, 2011, 224 pages, 18 €. Dans un monde incertain, de nombreuses questions invitent au débat d’idées : À quels nouveaux défis sommes-nous confrontés ? Quels espaces et territoires faut-il défendre ? Quelles relations construire entre le citoyen et sa défense ? Au moment où se met en œuvre, dans un contexte mondialisé, une réforme importante de l’outil de défense et de sécurité, quels sont les intérêts vitaux à défendre aux échelles locales, nationales, européennes et globales ? Des universitaires, enseignants, militaires et experts proposent une réflexion sur les conséquences de l’adoption d’une nouvelle politique impulsée par le Livre Blanc de la défense et de la sécurité publié en 2008.

 

Citoyenneté et défense. Ce dossier Themadoc a pour but de fournir aux enseignants :

  • un point de vue éclairé sur l'éducation à la défense, son champ d'études, ses difficultés, mais aussi l'ouverture sur le monde qu'elle peut apporter aux enseignements disciplinaires ;
  • un ensemble de références et de documents, textes de lois, programmes officiels, documents de formation propres à l'institution militaire ;
  • un éventail de cas historiques et contemporains, puisés dans la pratique de la défense civile et militaire. Ils permettent de mettre en lumière les aspects multiples et complexes de la notion de défense, son évolution à travers l'histoire, ses implications actuelles, qui pourront faire l'objet d'une étude en classe, de débats avec les élèves ainsi que de recherches documentaires au CDI, sur Internet, ou dans la presse.

 

TDC École n°40 : Les nouveaux enjeux de la Défense et TDC, n° 978, 15 juin 2009 : Les nouveaux enjeux de la Défense. Édité par le service culture éditions ressources pour l'éducation nationale (SCÉRÉN - CNDP), ce numéro de TDC est consacré aux nouveaux enjeux de la défense et se décline comme un outil pédagogique au service de l'enseignement de défense. Son objectif est de sensibiliser les élèves des collèges et lycées au contexte international et à la politique de défense nationale et européenne. Cette revue s'adresse également aux élèves des écoles élémentaires pour lesquels des séquences pédagogiques spécifiques ont été conçues (TDC - école). Publié au terme de la rédaction du livre blanc sur la défense et la sécurité, ce support d'accompagnement de l'enseignement de défense correspond à l'un des objectifs définis dans le Protocole d'accord Défense - Éducation nationale du 31 janvier 2007 qui formalise les rapports entre les deux administrations en faveur de la sensibilisation de nos concitoyens aux questions de défense mais également de l'insertion professionnelle ainsi que du développement de la connaissance.

Ouvrages proposés par le ministère des armées

Outils pédagogiques : Expliquer la Défense et la Sécurité nationale, le ministère des armées (DICoD, SGA-DPMA, ECPAD, COFAT) a élaboré des contenus pédagogiques destinés aux formateurs (Armées, Éducation Nationale, Communicants,  etc.) souhaitant proposer une formation sur la politique de défense de la France issue du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale. Divers outils sont ainsi proposés tels que des modules avec film et contenus pédagogiques téléchargeables.

 

La Défense au XXIe siècle - Anticiper, prévenir, dissuader, intervenir, protéger, coédition Autrement/ministère de la défense SGA-DMPA, 2010, 79 pages, 17 €. Quel est le rôle de l'armée aujourd'hui ? Quels métiers y exerce-t-on ? Qu'est-ce que le devoir de mémoire ? Cet ouvrage dresse un portrait contemporain de la défense nationale, de ses enjeux et de son avenir. Les textes ont été écrits par des membres de l'état-major des armées, sociologues, historiens.

 

L'Atlas militaire et stratégique, dirigé par Bruno Tertrais - Coédition Autrement/ministère de la défense SGA DMPA. Ouvrage présentant une expertise technique et géopolitique des problématiques militaires du monde contemporain. Dressant un état des lieux précis, l'auteur décode les conflits en cours et augure ceux à venir, tout en fournissant quelques notions essentielles de stratégie.

 

La politique éducative et l'enseignement de défense, plaquette présentant la politique et les actions menées par la DPMA en ce domaine. Au sommaire : La politique éducative, vecteur de transmission de la mémoire - Les actions pédagogiques auprès des élèves, des enseignants et des cadres de l'Éducation nationale ainsi qu'auprès du monde associatif - L'enseignement de défense - Les partenariats - Les textes de référence.

Le réserviste de l'Education nationale

Le réserviste de l'Education nationale

Le protocole Défense/Éducation nationale/Agriculture du 20 mai 2016 reconnaît l'importance du réseau des réservistes de l'Éducation nationale.

 

Il fixe pour perspective de les mobiliser autour des délégués militaires départementaux en vue de développer les relations institutionnelles locales entre la Défense et l'Éducation nationale au service des enseignants et des élèves.

 

Le développement du réseau des réservistes de l'Éducation nationale est une des priorités fixées par ce protocole.

 

Les réserves

La réserve opérationnelle

La réserve citoyenne

 

Le financement et les démarches

Le financement et les démarches

Le ministère des armées, bureau de l’action pédagogique et de l’information mémorielles (BAPIM), développe l'enseignement de défense dans le cadre du protocole interministériel renforçant les liens entre la jeunesse, la défense et la sécurité nationale. À ce titre, il peut apporter son soutien au financement de projets pédagogiques liés à la défense, à la mémoire des conflits contemporains et à la citoyenneté.

Lancement de la nouvelle commission paritaire
de financement des projets pédagogiques exceptionnels

 

► Tutoriel financement des actions pédagogiques en lien

► Mallette de soutien aux projets d’enseignement de défense en lien

Soutien de projets pédagogiques présentés par des établissements scolaires

Le ministère des armées peut, sous certaines conditions, participer au financement de projets scolaires à caractère pédagogique avéré.

À cet effet, une commission interministérielle de coopération pédagogique (CICP) rassemblant des acteurs du ministère des armées (MINARM), du ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse (MENJ) et du ministère de l’agriculture et de l'alimentation (MAA) a été créée afin de soutenir financièrement des projets ou des voyages en lien avec la mémoire des conflits contemporains et/ou l’enseignement des valeurs citoyennes.

 

Commission en date du mercredi 2 avril 2025

Dernier délais de dépôt des dossiers le lundi 11 mars 2024
à l'adresse dmca-bapim.correspondant.fct@intradef.gouv.fr

 

 

 

I - Les projets

 

La commission, placée sous l’autorité de la Direction de la Mémoire, de la culture et des Archives (DMCA), examine tout projet mis en œuvre au profit d’un groupe d'élèves, à l'échelle d'une classe, d'un établissement ou d'un ensemble d'établissements d'enseignement public ou privé sous contrat. Les projets doivent démontrer une cohérence pédagogique claire ; la dimension interdisciplinaire est particulièrement encouragée. Pour les projets incluant des déplacements, il est préconisé d’adapter ces derniers à l’âge du public scolaire tant en termes de nombre de participants, de distance kilométrique que de contenu pédagogique.

Les projets doivent porter sur :

  • la  mémoire des conflits contemporains (période allant de 1870 à nos jours), Les projets incluant une mise en valeur des ressources locales (patrimoine local, histoire locale, archives, parcours de personnages locaux…) sont particulièrement encouragés;
  • Les projets peuvent aussi porter sur le lien  armée-jeunesse, à travers par exemple la visite d’unités militaires, du patrimoine de la défense, le partage d’expériences sur les métiers de la défense etc. À cet égard, les trinômes académiques peuvent être une instance utile de ressources et d'appui dans le montage des projets.

Ces initiatives peuvent être l’occasion de favoriser les échanges entre établissements d'enseignement, tant au plan national qu'au plan européen.

II - Les dossiers

 Le  dossier de demande de subvention peut être obtenu :

L’imprimé de demande de subvention devra notamment mentionner les détails et les dates du projet, les diverses sources de financement prévues, le numéro de SIRET et le numéro EDUCNAT de l’établissement. Il sera obligatoirement revêtu de l’avis de l’autorité académique dont relève l’établissement. Le dossier complet, accompagné d’un RIB/RIP et de tous les éléments complémentaires jugés opportuns par le demandeur, sera retourné :

Un accusé de bonne réception sera transmis par la DPMA.

III - La tenue de la CICP

La commission se réunit 4 fois par an. Elle se prononce sur la suite à réserver à chacun des projets. La participation financière accordée n’excède généralement pas 25% du montant global du projet. Un montage financier solide, diversifiant les partenaires sollicités, est particulièrement apprécié.

À l’issue de la tenue de chaque commission, un courrier informera les porteurs des projets examinés de la suite réservée à leur demande.

IV - Les suites du projet

Les projets pédagogiques financés devront donner lieu à la production par l’établissement d'un compte rendu (cf. bilan de l’action, carnet de voyage, exposition, support vidéo, création d’un site Internet, etc.). Il sera transmis à la DMCA et permettra une évaluation a posteriori des projets soutenus par la commission. Les meilleures productions pourront être valorisées, notamment par le biais d’une publication sur le site : www.cheminsdememoire.gouv.fr

Un bilan financier détaillé devra également être produit, étayé des pièces justificatives détenues par le porteur de projet, et transmis à la DMCA dans un délai de six mois à compter de la réalisation du projet.

Zoom

Le ministère des armées valorise les projets les plus remarquables dans la revue Les chemins de la mémoire et sur le site www.cheminsdememoire.gouv.fr

 

Soutien aux associations et collectivités territoriales

Marche à suivre pour présenter un dossier de subvention à projet :

  • Le porteur du projet doit se rapprocher d’une association, de sa mairie, du département ou de la région, en effet, le soutien financier à un projet ne peut être versé qu’à ces entités qui doivent impérativement disposer d'un numéro SIRET ;
  • L’association ou la collectivité instruit le dossier de subvention et le transmet au ministère des armées, direction des patrimoines, de la mémoire et des archives, sous-direction de la mémoire et de l'action éducative, bureau des actions pédagogiques et de l’information

- sous format papier à : DMCA/SDMC/BAPIM, 60, Boulevard du Général Martial Valin 75509 PARIS CEDEX 15

- ou sous format électronique à : dmca-bapim.correspondant.fct@intradef.gouv.fr

  • L’association ou la collectivité territoriale est informée de l'octroi de la subvention le cas échéant.

 

Télécharger le formulaire de demande de subvention

Télécharger la notice pour remplir la demande de subvention

Télécharger la plaquette de présentation

 

Exemples de projets soutenus : spectacles culturels sur un conflit contemporain, réalisation d’un documentaire sur l’esprit de défense, participation d’une ville à une action citoyenne.

Bulles de mémoire

Bulles de mémoire

 

Destiné aux collégiens et lycéens, ce concours de bande dessinée a connu sa première édition nationale en 2014, rassemblant à cette occasion près de 1 000 élèves en France – en catégorie par classe ou en candidat libre – pour un total de 253 BD.

Au carrefour de l’Histoire, de l’art et de la Mémoire, ce concours inédit organisé par l’ONACVG invite de jeunes auteurs et leurs enseignants à réaliser une BD de une à trois planches sur un thème lié à la guerre, décor et contexte d'une histoire que les élèves mettent en images.

 

Thème 2023-2024

Pour la session 2023-2024 du concours, les élèves sont invités à travailler sur le thème : "Le sport et la guerre : s’engager et combattre aux XXe et XXIe siècles".

Voici quelques exemples de sujet à partir desquels les candidats peuvent construire leur histoire, cette liste n'étant pas limitée :

- le sport, prémices ou prolongement de la guerre (moyen non armé de s’affronter, instrumentalisation du sport par la propagande, exaltation du sport dans la culture de guerre…) ;

 le sport, développement de compétences qui se révèlent, débutent, se prolongent par la guerre (introduction de nouvelles pratiques sportives en marge de conflits armés par les armées à destination des combattants, des populations, développement du sport féminin…) ;

 les lieux de pratiques sportives et leurs publics, enjeux des conflits armés (lieux de détention, d’exécution, de violences de guerre, d’attentats terroristes…) dans les conflits ;

- le sport dans la préparation à la guerre (sport militaire, importance du sport dans le recrutement militaire, entraînement du soldat, occupation du prisonnier de guerre…) et dans la résilience (blessure de guerre, Invictus games…) ;

 le sport et des sportifs soutenus par les armées (bataillon de Joinville, Centre national des sports de la défense (CNSD)…) ;

- le sport, un vecteur de la paix (compétitions sportives militaires, Jeux interalliés, valeurs de l’olympisme, exclusion de nations belliqueuses des compétitions internationales, fraternisations sportives en marge des conflits…) ;

- le sport, mémoire des conflits contemporains (dénomination de lieux publics, de monuments commmémoratifs, de mémoriaux (matériels et immatériels) du nom de sportifs et sportives engagés dansles conflits…) ;

 le sport et les armées porteurs de valeurs similaires (bravoure, courage, dépassement, individu au service d’un collectif, place du hasard, mobilisation pour la victoire…) ;

 le sport et la guerre : des mots, des actions communes (capitaine, contre-attaque, camp, défense, défaite, endurance, espoir, impact, lancer, manipulation, poste, résistance, stratégie, trophée, vétéran, victoire…).

 

Consulter le règlement 2023-2024

Télécharger les fiches pratiques du concours

Inscription en ligne

Pour votre inscription et une aide à la préparation de ce concours, vous devez prendre l’attache du service de l’ONACVG au chef-lieu de votre région.

 

Thèmes des années précédentes

 

Pour en savoir plus :

Site de l'ONACVG

Concours national de la Résistance et de la Déportation (CNRD)

Concours national de la Résistance et de la Déportation (CNRD)

Le ministère des armées contribue tous les ans au CNRD, concours majeur dans le domaine de la mémoire, aux côtés du ministère de l'éducation nationale et de la jeunesse, des fondations de mémoire et de l'ONAC (Office national des anciens combattants et victimes de guerre).

Le thème général et la date des épreuves font l'objet d'une note de service public publiée au bulletin officiel de l'éducation nationale, en début d'année scolaire.

 

Thème 2024-2025

Le thème retenu pour cette session est : « Libérer et refonder la France (1943-1945) »

Affiche CNRD 2024-2025

 

Thèmes des années précédentes 1961-2024

 

 

Historique

Le concours national de la Résistance et de la Déportation a été fondé à l'initiative de la Confédération Nationale des Combattants Volontaires de la Résistance afin de perpétuer chez les jeunes Français le souvenir des souffrances et des sacrifices des héros et martyrs de la Résistance.

La Fédération nationale des Déportés et Internés de la Résistance et le Réseau du Souvenir l'ont ensuite rejointe pour aboutir en 1961 à la création officielle du Concours (circulaire n° 891 du 11 avril 1961).

À partir de 1982, le partenariat entre les deux ministères - Anciens combattants et Éducation nationale puis Défense et Éducation nationale en 2001 - se développe. La participation à ce concours donne l'occasion aux élèves de rencontrer directement résistants et déportés et d'établir à ce titre un lien tangible entre les générations. Il permet également aux collégiens et aux lycéens de s'interroger sur les valeurs de la République et de la démocratie et de mesurer leur pertinence et leur modernité.

Depuis 2000, le concours national de la Résistance et de la Déportation est une des composantes de la politique de mémoire que le ministère de la défense, en partenariat avec le ministère de l'éducation nationale, entend développer aux profits d'élèves d'établissements scolaires.

Chaque année, le ministère des armées soutient activement son organisation tant par des financements conséquents que par une implication dans le renforcement de l'attrait qu'il suscite auprès de jeunes élèves.

Son soutien revêt plusieurs formes :

  • Subvention à l'Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONAC VG) pour la remise des prix départementaux ;
  • Subvention à celle des trois fondations de mémoire chargée de la préparation du dossier pédagogique ;
  • Sur demande, fourniture aux candidats de toutes les informations dont ils peuvent avoir besoin : références documentaires, adresses des associations d'anciens combattants, envoi de brochures ou de plaquettes ;
  • Participation au financement et à l'organisation de la remise des prix au niveau national.

 

Objectifs

 

Les finalités du concours national de la Résistance et de la Déportation, vis-à-vis des jeunes sont :

  • Transmettre des valeurs qui se rattachent aux droits de l'Homme et aux principes de la démocratie ;
  • Susciter un esprit de tolérance et une démarche de solidarité ;
  • Préparer à la vie de citoyen ;
  • Acquérir une démarche d'historien ;
  • Rapprocher les générations.

 

Public

Le concours national de la Résistance et de la Déportation est ouvert aux élèves des établissements publics et privés sous contrat (collèges, lycées d'enseignement général et technologique, lycées professionnels et des lycées polyvalents, publics et privés sous contrat d'association avec l'État) ainsi qu'aux élèves des établissements d'enseignement agricole, des établissements relevant du ministère des armées et des établissements français à l'étranger.

 Sont concernés :

  • Au collège, les élèves des classes de troisième uniquement, incluant les sections d'enseignement général et professionnel adapté (Segpa) ;
  • Au lycée, les élèves de toutes les classes, à l'exception des formations post-baccalauréat ;
  • Dans les établissements régionaux d'enseignement adapté (Erea), les élèves à partir de la classe de troisième ;
  • Les jeunes placés dans les centres éducatifs fermés ;
  • Les mineurs et les jeunes majeurs scolarisés dans les établissements pénitentiaires.

 

Quatre catégories de participation

  • Première catégorie : classes de tous les lycées (et assimilées). Réalisation d'un devoir individuel en temps limité portant sur le sujet académique ;
  • Deuxième catégorie : classes de tous les lycées (et assimilées). Réalisation d'un travail collectif portant sur le thème annuel ;
  • Troisième catégorie : classes de troisième (et assimilées). Rédaction d'un devoir individuel en temps limité portant sur le sujet académique ;
  • Quatrième catégorie : classes de troisième (et assimilées). Réalisation d'un travail collectif portant sur le thème annuel.

 

Jury

Dans son édition du 30 juin 2016, le bulletin officiel de l'Éducation nationale n° 26 a publié l'arrêté portant organisation du Concours National de la Résistance et de la Déportation, des jurys académiques et du jury national. La lecture du texte publié permet de souligner notamment les modifications intervenues par rapport aux précédents arrêtés :

 

  • Augmentation du nombre d'établissements dont les élèves souhaitent participer au concours ;
  • Réduction du nombre de catégories de participations (de 6 à 4) ;
  • Organisation territoriale du concours confiée au recteur d'académie ;
  • Évaluation préalable des travaux des élèves par un jury académique ;
  • Composition du jury national en deux instances : un comité stratégique et un collège de correcteurs ;
  • Meilleure valorisation de la participation des élèves.

 

Voir aussi Le concours national de la Résistance et de la Déportation sur Éduscol

 

Fondations de mémoires

Les petits artistes de la mémoire, la Grande Guerre vue par les enfants (PAM)

Les petits artistes de la mémoire, la Grande Guerre vue par les enfants (PAM)

 

Chaque année depuis 2006, l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG) propose aux classes de CM1 et de CM2 de participer à ce concours placé sous le double patronage du ministre de l’Education nationale et du Secrétaire d’Etat chargé des anciens combattants et de la mémoire. Il est, à l’occasion du Centenaire de la Grande Guerre, le concours scolaire du Centenaire pour le 1er degré.

Aidés de leurs enseignants, les élèves choisissent un soldat de la Grande Guerre originaire de leur commune ou de leur département et partent à la recherche des traces et des témoignages qu’il a laissés dans sa famille et dans les archives municipales ou départementales.

Les enfants restituent ensuite leurs investigations dans une œuvre mémorielle, sous forme d’un carnet artistique inspiré du Carnet de poilu, réalisé par l'artiste Renefer pour raconter à sa fille sa vie quotidienne au front, ou tout autre œuvre plastique ou numérique.

Le Carnet de Poilu de Renefer est prêté par les services départementaux de l'ONACVG aux classes participantes.

Peintures, aquarelles, croquis, poèmes, textes courts, sculptures, chants, vidéos… les travaux qui se distinguent par la qualité de leur contenu historique et artistique, l’originalité et l’émotion qu’ils dégagent sont distingués par le jury national lors d’une journée festive à Paris.

 

Télécharger le règlement 2023-2024 du concours

S'inscrire en ligne

Télécharger le document pédagogique Fragment de guerre, utile à la préparation des élèves au concours.

 

Pour en savoir plus :

Site de l'ONACVG

Site du ministère de l'éducation nationale

Eduscol

 

Partenaires

Partenaires
Civisme Défense Armée Nation - CiDAN

L'association Civisme, Défense, Armée, Nation (CiDAN) association de loi 1901 reconnue d'intérêt général, est créée par l'amiral Lacoste en 1999. Il s'agit notamment pour CiDAN de répondre au problème posé par la suppression du service militaire pour les relations armée-nation.

Les objectifs du CiDAN

CiDAN accueille toute personne, quelles que soient ses opinions, croyances, origines sociales et professionnelles, intéressée par les questions de :

  • civisme et citoyenneté,
  • défense militaire mais aussi économique ou civile (patriotisme et intelligence économiques),
  • intégration dans la nation ("vouloir vivre ensemble"),
  • compatibilité entre patriotisme national et citoyenneté européenne ou mondiale.

L'association a pour objectif de transmettre l'importance qu'il faut accorder à ces questions :

  • aux enfants, aux jeunes et aux moins jeunes,
  • au niveau régional, national, européen et mondial.

Ses champs d'action

  • Au niveau local : interventions et témoignages dans les universités, les lycées et les collèges.
  • Au niveau national : réunions de travail au Sénat et à l'Assemblée Nationale, organisation du trophée annuel civisme et défense, organisation de colloques, de sondages d'opinion sur le thème Défense-Société.
  • Au niveau européen : organisation de séminaires sur le thème de "La conscience civique européenne et l'esprit de défense".

Le CiDAN organise un concours de promotion des valeurs citoyennes Le Trophée Civisme et Défense.

 

CIDAN
Caserne Artois - BSN
9, rue Édouard Lefebvre
78013 Versailles Cedex

Association des villes marraines

Origine des villes marraines

Cette tradition remonte au XVe siècle. Les familles des marins embarqués à bord des navires de la marine de guerre de l'époque s'organisèrent en une chaîne de solidarité. Un système d'entraide fut peu à peu mis en place entre les familles privées d'un de leurs membres, parti en mer pour de longues périodes. Les villes portuaires s'impliquèrent de plus en plus dans cette démarche en faveur des marins et de leurs familles puis dans l'activité des bâtiments de la marine. Au XVIIIe siècle, durant le règne de Louis XV, des villes, des provinces et mêmes des corporations financèrent et donnèrent leur nom à des navires.

De nos jours, le fondement de ce parrainage n'est plus d'ordre financier. Il s'agit de liens qui mettent en avant une symbolique forte et la dimension affective qui s'y attache. Les soldats français en missions sur les théâtres d'opération lointains, conservent un lien fort avec la population française, symbole du soutien de la nation pour son armée.

Association des villes marraines

L'Association des villes marraines, créée en 1986, réunit l'ensemble des collectivités territoriales, communes, départements et régions qui parrainent une ou plusieurs unités opérationnelles des Armées. Elle est indépendante des Armées.

Ce parrainage n'entraîne pas d'obligations mais offre un cadre de mise en œuvre d'initiatives telles des visites, des actions pédagogiques en milieu scolaire ou la participation à des manifestations officielles.

Elle a pour missions de :

  • Établir une concertation étroite et permanente entre les élus locaux et les forces armées,
  • Faire valoir auprès des institutions de la République et des divers rouages de l'Etat une doctrine élaborée sur la base du consensus en matière de défense,
  • Informer les collectivités sur l'engagement solennel et les devoirs formels induits par le parrainage d'unités opérationnelles des Armées,
  • Aider au montage et à l'instruction des dossiers de parrainage et à la préparation des cérémonies,
  • Créer une dynamique de communication et d'échanges entre les collectivités marraines (interarmées).


Association des villes marraines
BP 54
92133 Issy-les-Moulineaux

Association des professeurs d'histoire et de géographie

L'Association des Professeurs d'Histoire et de Géographie de l'Enseignement Public (APHG) a été fondée en 1910 par quelques professeurs, hommes et femmes de toute la France pour "étudier les questions relatives à l'enseignement de l'histoire et de la géographie, grouper tous les renseignements utiles pour la bonne organisation matérielle de cet enseignement, défendre la liberté pédagogique et morale de ses membres".

Elle organise tous les trois ans des "journées-entretiens" mettant à la portée des enseignants la connaissance historique et géographique d'une région et le dernier état de la recherche universitaire sur les thèmes enseignés dans les lycées et collèges. Elles associent aux universitaires des dirigeants économiques et politiques de la région.

L'APHG participe à des "rencontres internationales" et siège dans les organismes européens d'associations. Elle siège également dans des organismes nationaux et internationaux qu'ils dépendent de l'administration publique ou privée.

Dans chaque académie existe une structure régionale de l'APHG qui organise des journées d'études, des colloques, des expositions, des voyages d'études.

Elle met aussi à la disposition des étudiants, des professeurs, des chercheurs, du grand public, un ensemble de rubriques scientifiques (histoire, géographie), pédagogiques et culturelles.

L'association édite une revue " Historiens et géographes" dont le n° 446 de mai 2019 a pour thème "Commémorer".

Union des associations de l'IHEDN

L'UNION-IHEDN est le rassemblement de 39 associations qui regroupent les femmes et les hommes qui ont reçu une formation de l'IHEDN.

Les missions des associations de l'IHEDN sont en constant développement :

  • depuis la suspension du service national, les associations se sont fixées pour objectif de participer au renforcement du lien "Défense-Nation". Dans ce but elles avaient créé en 1982 les "trinômes académiques" pour les enseignants, en 1988 les "Conseillers de défense" auprès des ministères ou des préfets. Elles soutiennent désormais le développement des "correspondants défense" dans les communes et participent aux réserves opérationnelles et citoyenne ;
  • en raison de la mondialisation des économies et de l'accroissement de la concurrence entre entreprises, les associations, en accompagnant les travaux de l'IHEDN, créent en 2004 les "Relais intelligence économique-IHEDN" ;
  • de plus, le ministère des Affaires étrangères ayant sollicité et soutenu une plus large ouverture de l'IHEDN aux dirigeants civils et militaires des pays amis ou alliés, nos associations accueillent désormais des auditeurs venant de ces pays.

L'association nationale des auditeurs de l'IHEDN (AA) rassemble les auditeurs des sessions nationales et d'anciens cadres militaires et civils de l'Institut. Cette association s'est donné pour but :

  • de maintenir et développer entre les personnes ayant participé aux travaux de l'Institut, les liens qui se sont noués à cette occasion ;
  • de promouvoir l'esprit de défense et, à cette fin d'encourager l'étude des questions intéressant la Défense Nationale ;
  • d'apporter son concours à l'Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale pour l'accomplissement de sa tâche.

Les associations régionales (AR), au nombre de 32, regroupent les auditeurs des sessions régionales de l'IHEDN ainsi que des auditeurs des sessions nationales et des cadres résidant en province. L'engagement des auditeurs se poursuit au-delà des sessions régionales et affiche trois objectifs :

  • maintenir et renforcer les liens entre les auditeurs de l'IHEDN ;
  • développer l'esprit de défense dans la nation ;
  • contribuer à la réflexion sur la défense nationale et apporter son concours à l'Institut pour l'accomplissement de sa tâche.

L'association des Auditeurs Européens (AAE) créée en 1988, regroupe près de 400 membres, issus de 36 pays, ayant suivi une session européenne de l'IHEDN à Paris. Elle a pour objet :

  • de maintenir et renforcer les liens entre les auditeurs afin de créer un réseau dynamique et convivial d'experts impliqués dans les questions de défense de l'Europe "de l'Atlantique à l'Oural" ;
  • de contribuer à la réflexion sur l'identité européenne de sécurité et de défense et d'apporter son concours à l'IHEDN pour l'accomplissement de sa tâche dans ce domaine.

Enseigner la défense et la sécurité nationale : documents de travail

Enseigner la défense et la sécurité nationale : documents de travail
Revue nationale stratégique 2022, actualisation stratégique 2021 et Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale 2013
Enseigner la défense et la sécurité nationale (vidéos)
Enseigner l’histoire de la guerre, enseigner la guerre dans l’histoire, enseigner la guerre au présent

 

Lorsqu’Yves Lacoste écrit que "La géographie, ça sert d’abord à faire la guerre", il évoque l’utilisation de la géographie par les acteurs de celle-ci [1]. La guerre est revenue, depuis près de trente ans, dans notre environnement immédiat, quelle que soit la forme qu’elle prenne. L’histoire qui s’écrit dans un quotidien guerrier, militaire et tragique nous conduit aujourd’hui à la comprendre, à la faire comprendre et à l’enseigner. Il ne s’agit pas d’en faire un objet historique distinct, mais d’inclure et de proposer, dans le cadre des questions soulevées dans l’histoire et au présent et en l’état de celles-ci, des problématiques qui s’y rapportent [2].

1. Histoire de la guerre, histoire de l’Etat

Parmi les questions les plus problématiques, on abordera dans un premier temps, en les distinguant ou en les croisant selon les sujets, trois entrées possibles : l’histoire de la guerre est liée à l’histoire de l’Etat ; la guerre s’inscrit dans l’histoire des relations entre Etats ; la guerre peut se lire comme l’histoire renouvelée des formes du conflit.                        

1.1 L’histoire de la guerre se lit en prisme et en miroir de l’histoire de l’Etat, des formes institutionnelles qu’il revêt (cité-Etat, République, Empire…), de l’organisation militaire liée à son régime politique. De ce point de vue, en France et en Angleterre par exemple, l’histoire militaire est ainsi directement liée à l’histoire de la Nation, depuis le XIVème siècle au moins.

On peut poser en principe que l’institution d’une force armée est liée à cette histoire et que comprendre la guerre, c’est d’abord connaître les moyens (humains, financiers, matériels, administratifs…) dont une puissance se dote pour se défendre ou attaquer, pour préserver ou pour conquérir. Par conséquent, pour analyser les formes successives que revêt la puissance publique, on peut prendre appui sur son organisation guerrière ou militaire, et montrer comment celle-ci est fonction de celle-là. Ce sont, pour la France, l’ordonnance du 2 novembre 1439 et l’instauration de l’armée permanente : une loi pour le Royaume, une armée pour la faire respecter, un impôt royal pour l’entretenir. Ce sont l’armée et le poids de l’Etat sous l’Ancien régime, la Révolution et l’Empire, à partir d’une analyse comparée : part dans les dépenses publiques, ponction démographique, conséquences économiques et géographiques…et l’exemple de la Marine sous Louis XIV et sous Louis XVI [3].

L’occasion est bonne d’évoquer des notions importantes sur l’émergence de la puissance publique et sur son fonctionnement dans l’histoire. La participation du peuple à la guerre, puis à la défense, sous toutes ses formes, peut faire l’objet d’un développement dans le long terme de l’histoire. L’évolution des armes et des armements, des doctrines d’emploi et des stratégies peut également, le cas échéant, avoir sa place dans cet éclairage.

Entrer dans l’étude de la guerre par l’économie : c’est la mobilisation des Etats pendant la Grande guerre, à plusieurs échelles en France et en Allemagne dès 1915, en insistant sur les différences entre les espaces et les temps de la guerre et la "totalitarisation" des économies, bien différentes entre les Première et Seconde guerres mondiales [4].

Il est ainsi frappant de constater que l’URSS s’engage de facto dans une mobilisation économique et industrielle depuis au moins la fin des années trente, que la Grande-Bretagne y entre en 1940 et que l’Allemagne ne met en place cette "guerre totale" pour le IIIème Reich qu’à partir de 1943. Les Etats-Unis, "arsenal des démocraties" commencent à réarmer dès 1940, avec le "Two Oceans Navy Act", mobilisent leurs incomparables capacités industrielles en 1942, ce qui ne les empêche pas de connaître une phase de récession économique dans l’immédiat après-Seconde guerre mondiale qu’ils compensent au travers du Plan Marshall.

La relation entre la guerre et les régimes politiques permet en effet de différencier l’organisation militaire des démocraties et des Etats totalitaires, ainsi que les relations entre la France, la République et son Armée. On prendra l’exemple de la guerre de 1870-1871, avec la succession de trois guerres : la guerre impériale, la guerre de la défense nationale, la guerre civile et de trois armées dont le recrutement, l’organisation, les opérations sont directement fonction d’un contexte politique et militaire à la fois. C’est aussi le cas sous la République, pendant la colonisation et la décolonisation, au moment de l’Affaire Dreyfus, pendant les deux conflits mondiaux et jusqu’aux années soixante du XXème siècle, avec les conséquences de celle-ci sur la modernisation ou la reconstruction de l’Armée [5]. Gouverner la France depuis 1945, c’est aussi faire porter l’étude sur l’organisation de la défense et de la sécurité nationale en France depuis 1946 (ordonnances de 1946 et de 1959, livres blancs de 1972, 1994, 2008 et 2013, Revue stratégique de 2017) [6].

La guerre, la Nation, l’Etat et le peuple : de l’ost féodal à l’armée permanente, des mercenaires à l’armée nationale, des milices communales à la Nation en armes, de la conscription universelle à l’armée de métier : formes d’engagement, de loyauté envers l’Etat et de citoyenneté [7].

1.2 La guerre s’inscrit dans l’histoire des relations entre Etats

Il convient d’insister, en second lieu, sur le rôle essentiel du fait militaire dans les relations internationales. C’est l’articulation entre les rapports de puissance entre Etats, les systèmes d’alliances, les forces en présence que l’on peut lire, en insistant sur des moments décisifs.

Le "premier XXème siècle" voit un changement de la nature militaire de la guerre. La guerre commande presque tout, dès le tournant de 1914-1915, chez les Alliés comme chez les Centraux : la massification militaire et la mobilisation matérielle concernent la quasi-totalité des activités humaines des nations combattantes [8]; l’entre-deux-guerres n’est qu’une très courte parenthèse : il dure de 1925 (Locarno) à 1931 (la guerre en Chine). Le second conflit mondial est un affrontement dont les termes sont définitifs : guerre d’anéantissement à l’Est (invasion de l’URSS, 22 juin 1941), capitulation sans conditions à l’Ouest (conférence d’Anfa, janvier 1943). Les armées deviennent des instruments dont la nature politique est affichée : les armées de la liberté pour les Alliés, la participation de la Wehrmacht aux crimes nazis, l’Armée rouge comme outil d’expansion politique et idéologique.

Avec le "second XXème siècle", le nucléaire change la donne. Terrible invention que celle d’une arme totale, d’un outil de destruction finale, d’un instrument de mort complet, définitif, annihilant. Si le XXème siècle est celui de l’expérience du mal absolu, il est aussi celui qui voit naître l’arme qui devait mettre fin à toutes les armes et pouvait mettre fin à tous les hommes. "Paix impossible, guerre improbable", selon la formule de Raymond Aron. C’est la problématique essentielle de la « Guerre froide », de 1947 à 1991.

La contrainte est politique et militaire, parce que des règles simples sont édictées pour très peu d’Etats qui forment un "club" singulier et fermé. Les relations entre Etats, pendant la Guerre froide, en portent la marque. Les crises majeures de la période (Berlin, Cuba) se déroulent sous menace nucléaire et les guerres de la Guerre froide sont toutes périphériques, par rapport à l’enjeu majeur qu’est l’Europe (Corée, Vietnam, Afrique) et parfois menées par procuration par des acteurs instrumentalisés et appuyés plus ou moins directement par l’un des deux Grands (Afghanistan, Vietnam).  L’Europe est le théâtre d’exercices militaires massifs et de tensions importantes qui, dans la période particulière des années 1975-1985, refroidissent encore les relations entre URSS et Etats-Unis : l’exercice de l’OTAN Able Archer en 1983 met les Soviétiques en alerte, dans un contexte de déploiement, de part et d’autre des Euromissiles (Pershing II et SS-20).

Depuis les années quatre-vingt dix, ce n’est plus la menace de deux Grands qui conçoivent, construisent, composent des bombes destinées à leur destruction réciproque, dans un dialogue somme toute d’égal à égal qui leur fournit un cadre commode pour un arrangement rationnel, avec des outils diplomatiques qui visent à limiter leur utilisation, même si leurs mécanismes appartiennent plutôt à l’histoire qu’au présent (accords SALT, traités START et FNI [9]). Se lèvent cependant des Etats encore à l’âge de pierre à bien des égards, déraisonnables et déraisonnés, ni ici, ni là : Etats "du seuil", dont l’usage du nucléaire ou la menace de celui-ci s’apparente tantôt à un prétexte, tantôt à un fantasme, tantôt à une dangereuse réalité [10].

Le cadre des relations entre Etats a lui-même bien mal vieilli : en témoignent le desserrement des systèmes d’alliances, l’état de la relation transatlantique, l’apparition de nouvelles puissances militaires. L’évolution de l’Alliance atlantique et de son bras armé, l’OTAN, avec de nouveaux membres, de nouvelles missions, de nouveaux moyens prend de court une Europe de la défense en construction, alors même que le centre de gravité des zones de tension militaire et maritime se déplace vers l’Asie, comme les préoccupations stratégiques des Etats-Unis depuis la présidence Obama.

Les mers et les océans se trouvent aujourd’hui enfin et plus que jamais dans l’histoire au cœur d’une compétition, d’une concurrence, d’un combat, sur et sous les mers. Les relations, les équilibres et le rang des puissances en sont l’enjeu, le reflet et le révélateur, comme les marines de guerre sont l’un des éléments de la "jauge" de la puissance d’un Etat.

1.3 La guerre peut se lire comme l’histoire renouvelée des formes du conflit [11]

La bataille demeure un véritable objet d’histoire. Cependant, longtemps caractérisée comme la tragédie classique par une unité de temps, d’action et de lieu, elle s’est dilatée au cours de l’histoire, dans le temps et dans l’espace, lorsqu’elle dure non plus un jour ou deux, mais des mois et même des années (Verdun, Stalingrad, le siège de Leningrad). La décision n’en résulte même quelquefois plus (le Jutland).  Sans revenir à l’"histoire bataille", par ailleurs trop souvent et injustement caricaturée, on pourra dès lors montrer que la guerre est une constante des relations entre les peuples et les Etats. Enseigner la guerre, c’est enseigner les conflits et les formes successives qu’ils prennent dans l’histoire. Mais l’évolution des formes du conflit fait que la recherche et l’enseignement en histoire se portent aussi, désormais, sur une approche nouvelle de la guerre, qui doit compléter l’approche du breveté d’état-major par celle de l’officier de troupe.

L’évolution des formes du conflit, à l’époque contemporaine, fait que les combattants ne peuvent plus être séparés des sociétés, dans une fidélité à ces historiens des Annales auxquels nous devons cette approche « globale » de l’histoire. La manière dont ils expriment les souffrances et la mort, dont ils les infligent, dans l’inconscience, l’exaltation ou la cruauté nous exprime, en un langage singulier, ce qu’ils ont au plus profond d’eux-mêmes. C’est la "violence de guerre", topos désormais incontournable de nos enseignements, applicable non seulement à la Grande Guerre (c’est son étude qui est à l’origine de cette avancée historiographique), mais à l’ensemble des espaces et des périodes historiques, jusqu’à nos jours.

L’étude de la "violence de guerre" permet de prendre en compte les masses des combattants, fait voir ce qui les tient ensemble, les soulève d’un même élan ou les sépare, les unit dans l’honneur ou les disperse dans la peur ou la fuite. Conséquence de l’évolution des formes du conflit, de sa massification, de son extension à toutes les activités humaines, la violence de guerre nous renvoie vers les sociétés, avec leurs possibilités et leurs limites, leurs hiérarchies et les formes du vouloir-vivre – et mourir ! – ensemble.

Si la longue guerre de positions du premier conflit mondial n’est plus une bataille, c’est bien plutôt l’interminable siège des empires centraux, entre la Marne (septembre 1914) et la Marne (juillet 1918). A bien des égards, pour les Alliés, la Grande Guerre est gagnée sur les mers et n’est pas perdue sur terre. S’impose ainsi le retour d’une histoire qui fait toute sa part aux opérations, cadre indispensable à tout enseignement de la Grande Guerre et qui doit aussi restaurer son caractère mondial, c’est-à-dire maritime et naval [12]. Ainsi le note, dix ans après la guerre, le commandant en chef de l’Armée française : "Bien que le principal effort de la guerre ait incombé aux armées de terre, ce serait néanmoins une erreur que de méconnaître l'importance de la guerre navale qui nous a assuré la « maîtrise de la mer", condition nécessaire de la Victoire" [13].

Mais la question est là : comment les combattants ont-ils tenu ? De ce point de vue, un des éléments les plus intéressants de la commémoration du Centenaire de la Grande Guerre réside dans la confrontation entre les « écoles » de la contrainte et du consentement, avec une résolution possible de positions en apparence irréconciliables autour de l’autorité comme relation et son évolution entre 1914 et 1918, à la mesure du changement de nature du conflit et de ses formes militaires [14].

Le Second conflit mondial voit se superposer des formes extrêmes de conflit. Il peut dès lors y avoir convergence des modes d’explication des phénomènes historiques : la "guerre à l’Est", à la suite de l’invasion de l’URSS, le 22 juin 1941, peut être analysée successivement et conjointement comme guerre d’anéantissement, violence de guerre, brutalisation et extermination des juifs d’Europe, avec un changement de nature dans ce dernier cas, en distinguant donc un phénomène qui, s'il fait l'objet d'une analyse historique rigoureuse, demeure bien sans précédent, unique et singulier [15].

Attention cependant à ne pas confondre les régimes d’historicité : le terme de « brutalisation » a pour origine une étude du sociologue Georges Mosse qui analyse les conséquences de la Grande Guerre sur les comportements politiques dans l’Allemagne de Weimar [16] ; la "violence de guerre", ce sont les conflits proprement dits (y compris de décolonisation) ; l’extermination des juifs et des tziganes décrit un processus génocidaire unique. Quant à la "guerre d’anéantissement", elle ne saurait concerner le Second conflit mondial que dans sa partie européenne, continentale et orientale, à partir du 22 juin 1941, sans rendre compte des autres fronts. La Seconde guerre mondiale est mondiale, c’est-à-dire qu’elle connaît d’autres fronts que le front de l’Est : la bataille de Méditerranée, la bataille de l’Atlantique, la guerre du Pacifique, les débarquements de 1942 à 1945 y jouent un rôle majeur que l’étude de l’interaction de ces fronts permet de restituer.

Le moment historique d’aujourd’hui est bien différent, celui des milliers de victimes civiles du terrorisme et des soldats morts pour la France, en Afghanistan et sur les théâtres des opérations extérieures. Un moment où s’estompe la ligne de partage entre la paix et la guerre, où émergent des "zones grises" entre la défense et la sécurité nationale, où des conflits mêlent armes modernes et combattants dans ces guerres qu’on qualifie d’"asymétriques". C’est désormais sur ces conflits de notre temps qu’il faut faire porter les éclairages du travail de l’historien, dans le contexte d’une nouvelle "maritimisation du monde".

2. Les conflits de notre temps

La guerre du Golfe est le premier et le dernier conflit de l’immédiat après-Guerre froide, avec la fin de ce que Georges-Henri Soutou a appelé une "guerre de cinquante ans" [17], seul conflit du genre entre un Etat et une coalition d’Etats, légitimé par l’ONU, jusqu’à la guerre de Libye (mars-octobre 2011) avec laquelle on peut, à vingt ans de distance, faire d’intéressantes comparaisons.

L’histoire la plus contemporaine voit l’émergence de zones "grises", d’acteurs non-étatiques, de conflits irréguliers et des engagements sur des théâtres d’opérations extérieurs dans des conflits de haute et de basse  intensité, ainsi pour la France au XXIème siècle, Afghanistan, Libye, Côte d’Ivoire, Mali depuis janvier 2013, Proche et Moyen Orient depuis septembre 2014 contre l’"Etat islamique" et les suites de ces conflits d’un genre nouveau, sur le sol national ou loin de nos frontières. Les conflits contemporains des vingt dernières années sont dès lors marqués par trois questionnements parmi d’autres, que l’on évoquera successivement : les guerres irrégulières ou "asymétriques", les guerres fondées sur le droit et le respect de la personne humaine, le nouveau visage de la guerre [18].

2.1 Les guerres irrégulières ou asymétriques, du faible au fort, sont la marque des conflits les plus contemporains

Le nucléaire dissuadant de recourir à la guerre, les années cinquante du XXème siècle ont vu l’apparition de mouvements de libération organisés et armés, en Afrique, en Asie, en Amérique latine, pour lesquels l’insurrection et la guérilla l’ont emporté sur les guerres classiques entre armées comparables. Ils ont entraîné la fin d’une forme de supériorité militaire du colonisateur sur le colonisé, surtout lorsque celui-ci avait été lui-même battu, par les Allemands ou par les Japonais au cours de la Seconde guerre mondiale.

Les conflits qui ensanglantent le Proche et le Moyen Orient peuvent se lire, dans leur évolution historique, à la lumière de cette analyse, de la naissance de l’Etat d’Israël en 1948, à la crise de Suez (1956), la guerre des six jours (1967), l’offensive du Kippour (1973) jusqu’aux champs de batailles libanais. C’est aussi le contexte des deux conflits de décolonisation de la France des années cinquante, en Indochine de 1945 à 1954 et en Algérie de 1954 à 1962, avec pour l’Indochine une guerre de trente ans, de 1945 à 1975. La victoire du faible sur le fort est donc possible, comme l’illustre la défaite des Soviétiques en Afghanistan (1979-1989).

La véritable coupure passe cependant entre ces trente ans de conflits, des années cinquante aux années quatre-vingt et les guerres en Afghanistan et en Irak, depuis 2001 et 2003. Le nombre de morts du fait des guerres, en Indochine, en Algérie, au Vietnam, l’engagement dans certains d’entre eux du contingent, les exactions de part et d’autre, les traumatismes qu’ils ont engendrés ne permettent pas de les comparer avec les conflits de l’immédiat après-guerre froide. La guerre du Golfe, ce furent six semaines d’opérations aériennes et quelques centaines de morts du côté de la coalition rassemblée autour des Etats-Unis. En face, on compta de 1000 à 2000 morts irakiens pour un soldat américain mort au combat. Mais en Syrie depuis 2011, guerre civile, guerre idéologique, guerre religieuse, aux dimensions régionales, interalliées, internationales, le nombre des morts se compte déjà par centaines de milliers et celui des déplacés par millions.

Les mutations profondes des sociétés occidentales des années soixante-dix à nos jours, une forme de refus de la mort et des pertes militaires font que des opérations de guerre prolongées et coûteuses en hommes, contre des adversaires irréguliers ou non, ne sont plus acceptables pour l’opinion publique. Voici venu le temps des opérations courtes et violentes, à base de drones et de forces armées composées de soldats de métier. Le problème est que ces outils traitent des actions brutales et immédiates, sans doute efficaces, mais font perdre de vue l’effet final recherché et le temps long. On peut gagner des batailles. Comment gagner la guerre ?

L’apparition ou plutôt la réapparition du terrorisme, avec le tournant du 11 septembre 2001, a joué un rôle essentiel dans cette évolution. Comment faire aujourd’hui pour distinguer la frontière entre le militaire, qui porte une arme, le soldat qui porte un uniforme, le combattant, le résistant, le terroriste ? Vieux dilemme qui renvoie à notre propre histoire … et auquel on doit répondre par une analyse sans concession des fins du combat. Le terrorisme est une forme de guerre irrégulière dont les conséquences politiques et l’impact psychologique sont très supérieurs à ses effets physiques. Il mobilise d’autres moyens.

Il est la trace et la marque d’un affaiblissement de la notion et des réalités de la frontière qui avait structuré les relations internationales aux époques moderne et contemporaine. La menace, intérieure et extérieure, est confondue. La sécurité, intérieure et extérieure, l’est de même. De "la défense nationale" du Livre blanc de 1972, on est passé en France à "la défense" du Livre blanc de 1994 et à "la défense et la sécurité nationale", du Livre blanc de 2008 et jusqu’aux travaux plus récents. L’évolution des termes de référence est porteuse de sens et conduit à faire, de la réforme de la défense, un chantier permanent [19].

Les guérillas des conflits coloniaux avaient échoué devant le colonisateur, jusqu’en 1945. Elles avaient gagné dans les guerres de décolonisation. Les guerres irrégulières de notre temps ont d’autres objectifs. Elles prennent aujourd’hui un autre visage. Elles obligent les puissances militaires qui les combattent à disposer d’une panoplie disponible, complète et coûteuse de moyens, dans des conflits qui vont sans transition de la "basse" à la "haute" intensité, avec une immédiateté et une ductilité de la décision politique et militaire, dans des contextes d’intervention dont la légitimité doit se prouver et s’éprouver en même temps [20].

2.2 La question de la légitimité de la guerre est au cœur des conflits d’aujourd’hui

Si les opérations à caractère "humanitaire" ne sont pas récentes dans l’histoire (Napoléon III en Syrie en 1860, le Biafra dans les années soixante du XXème siècle, les forces d’interposition, de maintien ou de restauration de la paix sous mandat des Nations-Unies des années cinquante aux années quatre-vingt dix), elles ont connu un moment singulier dans l’immédiat après-Guerre froide, quand l’âge des conflits semblait en voie de résolution par des approches iréniques, le triomphe du libéralisme, l’ONU libérée du syndrome de la SDN. La fin de l’histoire, en somme.

Le développement des pratiques à caractère humanitaire, le rôle de l’opinion publique et des médias, un discours à vocation universaliste sur les droits de l’homme : la mondialisation raccourcit les distances entre les victimes d’une part, les acteurs de la violence et les promoteurs de l’assistance d’autre part, avec le droit de la guerre, dans la guerre et à la guerre comme références. L’Irak en 1991, la Somalie en 1992, le Rwanda en 1994, la Bosnie en 1995 : une série d’engagements humanitaires, militaires, militaro-humanitaires dans une forme de confusion des interventions, des responsabilités, des chaînes de commandement qui permettent aussi de comprendre les massacres de Srebrenica en juillet 1995. La guerre du Kosovo en 1999 signe un double échec, celui de l’humanitaire seul et celui de l’Organisation des Nations-Unies seule. L’OTAN prendra le relais, avec une efficacité incontestable et une légitimité à portée limitée.

Le 11 septembre fait passer l’humanitaire et le droit des gens au second plan, au profit de la lutte contre le terrorisme et la sécurité nationale, sous couvert des résolutions de l’ONU, dans des coalitions de circonstances ou non. Suivent dix ans d’opérations en Afghanistan sous double timbre, des Etats-Unis et de l’OTAN. La guerre en Irak ouvre cependant une "crise des normes" : les valeurs qui sont portées par les Etats-Unis, le Royaume-Uni et leurs alliés, sans le soutien du Conseil de sécurité de l’ONU, sont-elles communes à la "communauté internationale", voire à la seule société occidentale des Nations ?

Le cas libyen semble plus clair, du point de vue occidental du moins. Une menace sur les civils à Benghazi. La nature précipitée et peu prévisible des exactions de Kadhafi et de ses séides. Un rassemblement du Conseil de sécurité, du Conseil de coopération du Golfe, de la Ligue arabe et de quelques autres. Une armée inefficace et suréquipée, une opposition forte et concentrée, un risque d’embrasement régional en apparence nul. Tout le contraire de la Syrie. Du 19 mars au 23 octobre 2011 : les frappes aériennes françaises en premier. Une belle et solide coopération franco-britannique, dans les domaines maritime et aérien. Le soutien des Etats-Unis dans un cadre OTAN en matière de planification, de renseignement, de ravitaillement en vol. "Leadership from behind" et "New modesty" à l’œuvre : une guerre par procuration, à coup de logistique, de missiles et de drones, comme il semble que les Américains s’y livrent depuis janvier 2013, au Mali et en appui distant à une opération pour l’essentiel militaire, française, malienne et tchadienne. Pour quels résultats ? La décomposition de l’Etat en Lybie, des arsenaux militaires en libre circulation, la bande sahélienne livrée aux terroristes de toutes obédiences.

C’est dans ce contexte que la France s’est engagée dans la coalition internationale pour contrer la progression de l’"Etat islamique" en Syrie et en Irak et envoie ses soldats en Afrique, ce qui témoigne à la fois des changements dans l’ordre international, de l’interaction de la sécurité intérieure et de la sécurité extérieure, et porte la marque de ces conflits de notre temps [21].

2.3 Des changements décisifs ont eu lieu depuis la fin du XXème siècle qui dessinent, de la guerre, un visage nouveau [22]

C’est, en premier lieu, une forme de déclin du pouvoir des Etats au profit d’institutions supra-étatiques et de réseaux infra-étatiques dans l’ordre du réel, et d’une « communauté internationale » improbable. Interaction des Etats, interdépendance de leurs intérêts, interpénétration des sociétés, à partir de cultures et de situations historiques différentes, sont autant de facteurs de conflits et de coopération à parts égales et de facteurs de déstructuration permanente de leurs relations, vers des restructurations successives, partielles, provisoires et possibles. Ni ensauvagement du monde, ni déclin de la violence dans l’histoire, mais un entre-deux incertain et dangereux. Après le temps de la réponse, des années 1960 aux années 1990, est venu le temps de la question.

C’est ce cadre historique qui permet de comprendre que les vieilles nations guerrières d’autrefois accordent, une fois devenues des sociétés développés de l’âge post-industriel, moins d’importance à la question militaire, à la mesure de cette transformation essentielle qui les voit passer de la défense des frontières du temps des conflits classiques, à la défense à l’abri de l’arme atomique qui n’exige ni engagement collectif, ni sacrifice individuel, puis à la défense sans frontières des guerres d’aujourd’hui.

Des soldats de métiers vers des théâtres d’opérations lointains, et des attentats terroristes, sur le sol des nations engagées à l’extérieur de leurs frontières pour assurer et affirmer la défense des valeurs qui les lient. Les forces spéciales remplacent les gros bataillons ; les frappes ciblées, les tapis de bombes ; la précision, le nombre. La guerre à distance. Avec une première conséquence, commune à la plupart de ces vieux pays reclus d’histoire : le desserrement du "lien Armées – Nation" [23]. Les conflits de notre temps ne sont plus des guerres totales qui engagent la survie de la Nation. Guerres civiles ou d’indépendance, interventions extérieures qui combinent tous les modes opératoires, dans le cadre d’une alliance ou d’une coalition de circonstance. Fin des grandes guerres rationnelles, politiques, étatiques. Lutte contre les terroristes, les pirates, les trafiquants. Conflits de "basse intensité" contre des groupes subversifs transnationaux qui peuvent conduire à des opérations de guerre. Un autre brouillard, ou un autre horizon ?

Dans le même temps, le contexte international, militaire et guerrier fait passer de la menace aux frontières à la menace sans frontières, et par conséquent de la défense des frontières à la défense sans frontières. Avec le terrorisme comme arrière-plan permanent, non pas à distance mais sur le territoire national, et le renseignement comme première frontière de la défense et de la sécurité nationale [24].

Tout cela s’effectue dans un contexte où sur mer, au-dessus des mers, sous les mers et au fond des mers se jouent d’autres combats, plus silencieux souvent.

Ce qui se joue aujourd’hui, c’est l’articulation de la protection du territoire et de la projection de puissance, la transition inachevée de la menace aux frontières et de la défense aux frontières, à la menace sans frontières et la défense sans frontières, des enjeux liés aux limites terrestres et aux systèmes d’alliances à la dimension maritime de l’exercice de la puissance, dans les territoires de la mondialisation et du champ des possibles [25]. Avec une conséquence coûteuse et compliquée : la nécessité de disposer, aux ordres du pouvoir politique, d’un outil militaro-naval le plus complet possible, disponible et adaptable en fonction des résultats escomptés, sur un théâtre d’opérations aux dimensions d’un espace maritime, dont la maîtrise est devenue un des éléments de la mondialisation. La hiérarchie des puissances s’en trouve modifiée en profondeur. Puissance et ductilité se conjuguent [26].

 

 

 

Tristan Lecoq - Inspecteur général de l’Education nationale
Professeur des Universités associé (histoire contemporaine) à l’Université de Paris Sorbonne

 

 
[1] Yves Lacoste La géographie, ça sert d’abord à faire la guerre Paris, Maspéro 1976
[2] "L’avenir de la guerre et ses mutations" Revue Défense nationale numéro 828, mars 2020
[3] Olivier Chaline La mer et la France Paris, Flammarion 2016
[4] Dominique Barjot (sld) Deux guerres totales 1914-1918 1939-1945 Paris, Economica 2012
[5] Olivier Forcade, Eric Duhamel et Philippe Vial (sld) Militaires en République (1870-1962). Les officiers, le pouvoir politique et la vie publique en France Paris, Publications de la Sorbonne, 1999 et Tristan Lecoq "Refaire l’Armée française (1943-1945). L’outil militaire, l’instrument politique, le contrôle opérationnel" in Guerres mondiales et conflits contemporains numéro 257, janvier-mars 2015 Paris, Presses universitaires de France, avril 2015
[6] Tristan Lecoq "Assurer la sécurité de la Nation. La question de l’organisation de la défense nationale" in Annuaire français de relations internationales 2012 volume XIII Paris, La documentation française/Université Panthéon-Assas Centre Thucydide décembre 2012
[7] Annie Crépin Histoire de la conscription Paris, Gallimard 2009
[8]  John Horne (sld) Vers la guerre totale. Le tournant de 1914-1915 Paris, Tallandier 2010
[9] Ces accords visent à limiter puis à réduire les armements stratégiques et nucléaires, les accords SALT (Strategic Arms Limitation Talks) furent signés en 1972 et 1979 par les Etats-Unis et l’URSS, inaugurant une période de "détente". Les accords START (Strategic Arms Reduction Treaty), signés entre 1991 et 1997 par les mêmes puissances au sortir et pour sortir de la Guerre froide, ont été prolongés jusqu’en 2009.  Un traité New START a été signé en 2010, mais le contexte international le rend difficilement crédible et applicable. Le traité dit FNI pour "Forces nucléaires intermédiaires" ou INF pour Intermediate Nuclear Forces a été signé par les mêmes en 1987, dénoncé par les Russes depuis 2007. Les Etats-Unis s’en sont retirés en 2018.
[10]  Marie-Hélène Labbé Le nucléaire à la dérive Paris, Editions Frison-Roche 2011
[11] Les réflexions qui suivent s’inspirent d’un article d’Olivier Chaline "La bataille comme objet d’histoire" in Francia. Forschungen zur Westeuropaïschen Geschichte. Band 32/2 Frühe Neuzeit Revolution-Empire 1500-1815  Jan Thorbecke Verlag, Ostfidern, 2005 p. 1-14
[12] Tristan Lecoq "La Grande Guerre sur mer. La Marine et les marins en guerre" in Revue d’histoire maritime, numéro 22/23 Paris, Presses universitaires de Paris Sorbonne (PUPS), juin 2017
[13] Philipe Pétain La guerre mondiale 1914-1918 Toulouse, Privat 2014 "La guerre maritime" p. 253
[14] Emmanuel Saint-Fuscien A vos ordres ? La relation d’autorité dans l’armée française de la Grande Guerre Paris, Editions de l’EHESS 2011 et Tristan Lecoq "La Grande Guerre. De l’histoire à l’histoire enseignée" in Revue d’études normandes "La Normandie dans la Grande Guerre" numéro 2/2014 Rouen, Presses universitaires de Rouen et du Havre, janvier 2015
[15] Jean Lopez, Lasha Otkhmezuri Barbarossa 1941, La Guerre absolue, Paris, Passés Composés, 2019
[16] Georges Mosse De la grande guerre au totalitarisme : la brutalisation des sociétés européennes Paris, Hachette 1999
[17] Georges-Henri Soutou La guerre de cinquante ans (1943-1989) Paris, Fayard 2001
[18] Les développements qui suivent s’appuient sur une lecture de « La guerre des origines à nos jours » Les grands dossiers des Sciences humaines, Hors-série numéro 1 Paris, novembre-décembre 2012
[19] Tristan Lecoq "La France et sa défense depuis la fin de la Guerre froide. Eléments de réflexion sur la réforme comme chantier permanent" in Outre-Terre numéro 33-34  "France, la Nation alignée" Paris, décembre 2012 et Enseigner la défense Paris, Ministère des Armées/DPMA, novembre 2018
[20] Tristan Lecoq "Gouverner par gros temps. L’organisation de la défense nationale depuis l’après-guerre froide" in Penser le système international (XIXème – XXIème siècle) Paris, Presses universitaires de Paris Sorbonne, 2013 
[21] Tristan Lecoq "France : de la défense des frontières à la défense sans frontières" in Questions internationales numéro 79-80, « Le réveil des frontières » Paris, La documentation française mai-août 2016
[22] Pierre Hassner La violence et la paix Paris, Editions Esprit 1995, du même auteur La terreur et l’Empire Paris, Seuil 2003 et "L’avenir de la guerre : entre la bombe nucléaire et le drone" in "La guerre des origines à nos jours" Les grands dossiers des Sciences humaines, Hors-série numéro 1 Paris, novembre-décembre 2012 p. 122-125
[23] Catherine Durandin Le déclin de l’armée française Paris, François Bourin Editeur 2013
[24] Tristan Lecoq "Les formes et la pratique du renseignement en France depuis les années 1990. Structures, acteurs, enjeux" in Annuaire français de relations internationales 2016 volume XVII Paris, La documentation française/Université Panthéon-Assas Centre Thucydide, juillet 2016
[25] Tristan Lecoq "France : de la défense des frontières à la défense sans frontières" in Questions internationales numéro 79-80, « Le réveil des frontières » Paris, La documentation française mai-août 2016
[26] Tristan Lecoq (dir.) Enseigner la mer Paris, Canopé 2016 (avec Florence Smits) et "Puissance maritime et puissance navale : la marque du passé, les évolutions au présent, les territoires de la mondialisation" in P. Deboudt, C. Meur-Ferec, V. Morel (dir.) Géographie des mers et des océans Paris, Armand Colin Sedes 2017

 

Enseigner la guerre (vidéo)

Enseigner la guerre : débat organisé par l'Inspection générale de l'Éducation nationale à l'occasion du "16e Rendez-vous de l'Histoire de Blois : La Guerre" (Visionner la vidéo)

Enseigner la défense

Enseigner la défense rassemble des ressources qui se rapportent à l’enseignement des questions de défense présentes dans les programmes des collèges, lycées et lycées professionnels pour les trois disciplines suivantes : histoire, géographie, enseignement moral et civique.


Les objectifs de cet outil à la fois académique et pédagogique sont, notamment, de proposer aux professeurs un cadre de réflexion et des ressources audiovisuelles.

 

Enseigner la défense

 

 

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N° 1 Les 50 ans des forces aériennes stratégiques (2014) 15’15

 

N° 2 Des hommes sous la mer (déc. 2017) 14’40

 

N° 3 Attentats à Paris : les soldats de l’urgence en première ligne (déc. 2015) 12’

 

N°4 Les combattants du numérique (février 2018) 12’25

 

N° 5 Quand la défense "booste" l’innovation (juin 2016) 12’18

 

N° 6 Extrait du JDEF n°88 de février 2014 Les militaires aux quatre coins du monde :
Opération Harpie
 (4’28 à 8’12)

 

N° 7 Extrait du JDEF n°88 de février 2014 Les militaires aux quatre coins du monde :
Réunion : lutte contre la piraterie
 (9’20 à 11’30)

 

N° 8 Sauvetage en mer, unis pour sauver (mai 2017) 15’

 

N° 9 Drones, la révolution en marche (janvier 2015) 11’14

 

N° 10 Furtivité, le camouflage haute technologie (juin 2015) 13’15

 

N° 11 Ouragan Irma, l’armée au chevet des Antilles (octobre 2017) 13’46

 

N° 12 La transformation de l’OTAN, dans les pas du général (septembre 2015) 11’35

 

N° 13 Des soldats français dans la Baltique (janvier 2018) 13’09

 

N° 14 Opération "Sentinelle", les militaires sur le pied de guerre (février 2015) 12’12

 

N° 15 Opération Chammal, quand les forces luttent contre Daech (février 2016) 22’

 

N° 16 Opération Barkhane, au plus près de l’armée malienne (avril 2017) 12’51

 

N° 17 Forces françaises en Côte d’Ivoire, la nouvelle donne (août 2017) 12’13

 

- N° 18 Ebola, le service de santé face à l’épidémie (avril 2016) Partie 1 (12’) et partie 2 (14’)

La France, l'Alliance atlantique et l'Europe de la défense depuis la fin de la guerre froide