Les sabotages

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Sabotage d'une voie ferrée : pose du plastic sur un rail. Date inconnue. Copyright collection particulière.

Le temps des opérations extérieures (OPEX)

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Opération Licorne. Débarquement de matériels pour les FANCI (forces armées nationale de Côte d'Ivoire), oct.-déc. 2002. ECPAD/Sébastien Malherbe

Depuis la fin de la guerre d’Algérie, une nouvelle période a commencé pour les forces armées françaises : celle des opérations extérieures. Ces interventions, qui ont coûté la vie à 630 soldats en 50 ans, se caractérisent par une grande fragmentation – on compte près de 400 opérations durant cette période, pour la plupart d’ampleur très limitée – et un flou permanent entre paix et guerre.

 

L’Europe face à la crise yougoslave

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Près du check-point bosniaque de Malo Polje, des soldats bosniaques dépannent leur véhicule, Mostar, août-nov. 1995. ECPAD/Janick Marcès

Le spécialiste des relations internationales, Pierre Hassner, comparait la guerre froide à un "effet frigidaire". Si pendant près d’un demi-siècle, la confrontation est-ouest avait "gelé" les complexités régionales, la disparition de ce cadre durant les années 1990 fit reparaître des animosités anciennes et marqua le retour du "désarroi stratégique" durant la guerre en ex- Yougoslavie.

 

Les maquis

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Maquis de la Drôme. Maquisard assurant le guet d'un chalet-refuge armé d'une mitrailleuse allemande, MG42. Copyright collection particulière.

Refaire l'Armée française (1943-1945)

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Embarquement à Oran du Corps expéditionnaire français (CEF), 21 novembre 1943. © ECPAD, photographe inconnu. Réf. : TERRE 125-2659

L’outil militaire, l’instrument politique, le contrôle opérationnel

Par Tristan Lecoq - Inspecteur général de l'Education nationale
Professeur des Universités associé (histoire contemporaine) à l'Université de Paris Sorbonne

Les Mouvements de Résistance

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Le Conseil national de la Résistance, présidé par Georges Bidault, septembre 1944, à Paris. Copyright MRN

La France combattante

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En Italie, en 1944, le général de Gaulle passe en revue les troupes françaises au combat. Copyright Collection particulière

"Allons enfants de la patrie", le peuple et la Marseillaise

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Laurent Martino - « Allons enfants de la patrie » - Le peuple et La Marseillaise

S’engager à l’armée et chanter La Marseillaise : un symbole de son engagement pour la France

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Adeline Poussin - S’engager à l’armée et chanter La Marseillaise : un symbole de son engagement pour la France.

Les haut-reliefs du Mont-Valérien

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Le monument du Mont Valérien. Source : MINDEF/SGA/DMPA - Jacques Robert
Le monument du Mont Valérien. Source : MINDEF/SGA/DMPA - Jacques Robert

Le monument du Mont-Valérien est édifié contre le glacis sud-est du fort. Il développe sur plus de 100m un contre-mur en grès rose des Vosges de plus de 4 m.

16 buttons, répondant aux 16 tombeaux de la crypte, jaillissent à intervalles réguliers en surplomb. Chacun s'orne d'un haut-relief de bronze aux motifs allégoriques.

Une croix de Lorraine de 12m de haut occupe le centre du monument. Devant elle, une flamme permanente brûle sur un pavois d'airain.

Approches de la Marseillaise sous l’Occupation allemande, un hymne et un drapeau pour deux France

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Bernard RICHARD - Approches de la Marseillaise sous l’Occupation allemande : Un hymne et un drapeau pour deux France.

Sous l’Occupation, l’hymne national s’épanouit dans tout le spectre de la vie politique. France Libre, État français de Vichy, au moins dans la zone dite libre ou « nono », non occupée.

Vers le Rhin

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Foule devant l'hôtel de ville d'Autun tout juste libéré par les troupes de la 1re division de marche d'infanterie et les forces françaises de l'intérieur.
Foule devant l'hôtel de ville d'Autun tout juste libéré par les troupes de la 1re division de marche d'infanterie et les forces françaises de l'intérieur. © ECPAD/Auclaire

Fin août 1944 : débarquée à partir du 15 août en Provence, au sein de la 7e armée américaine que commande le général Patch, l'armée B du général de Lattre de Tassigny a libéré cette région et remonté la vallée du Rhône aux côtés des Américains, à la poursuite de la XIXe armée allemande en retraite, qui subit un désastre près de Montélimar.

 

Autour de l’abbé Blanc : l’infiltration d’un réseau

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L’abbé Blanc, né le 21 juin 1903 à Maillane (Bouches-du-Rhône), ancien vicaire de Sorgues en Vaucluse et de la Capelette à Marseille, a réussi à rassembler, au début de l’année 1943, une petite équipe composite de résistants. Les documents des services spéciaux relatifs à l'affaire Blanc illustrent d'une manière très précise les méthodes d'infiltration, d'enquête, puis le processus répressif en œuvre contre la Résistance.

Les chutes du réseau "Alliance"

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Spi-Fall Dellagnolo - Matrose (matelot) et Spionage Organisation Alliance : ces noms de code révèlent les étapes de l’enquête conjointe menée par la Gestapo de Strasbourg et la SIPO-SD parisienne pour faire tomber, à deux reprises, les membres du réseau Alliance, créé par Georges Loustaunau-Lacau dès le printemps 1941.

Alias Bäumchen : les informateurs de l’Abwehr

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Fiche d’identification à l’Abwehr de Jean-Paul Dubois alias Bäumchen, sans date. © SHD

Dans les archives des services spéciaux figurent des documents découverts par les troupes d’occupation en Allemagne, après la fin de la guerre. Parmi ceux-ci se trouvent plusieurs centaines de dossiers individuels au nom de Français, hommes et femmes, civils et militaires, établis par la section III F de l’Abwehr de Paris. Ces agents l’aidaient à surveiller et à pénétrer les organisations de résistance et les services spéciaux adverses. Ils sont communément appelés V-Mann (Vertrauensmann) ou "hommes de confiance".

Hans Sommer, du SD à la Stasi

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Photo anthropométrique d’Hans Sommer. © SHD

Le parcours d’Hans Sommer, de la SS à la Stasi, en passant par l’armée allemande et le SD, rappelle une évidence : les agents allemands étaient très bien formés. Authentiques professionnels du renseignement, certains ont recyclé leur savoir-faire après-guerre auprès d’agences de renseignement, toujours à la recherche de "talents" à exploiter.

Les caricatures du SD de Metz

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Caricatures du SD de Metz (extrait). © SHD

Le type de document présenté ici est exceptionnel. Si son auteur voulait faire œuvre humoristique, il n’imaginait pas que ses caricatures permettraient de confondre une partie des agents du Sicherheitsdienst de Metz et leurs auxiliaires français, ceux-là mêmes qui avaient porté des coups sévères à la résistance mosellane.

Policiers et agents allemands en France occupée

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© SHD

"La Gestapo" ! La police politique nazie résume généralement notre vision des agents allemands ayant opéré en France occupée. Pourtant, les profils sont multiples et sortent pour certains de nos représentations habituelles. Surtout, les membres de la Gestapo sont tout d’abord très peu à être envoyés en France occupée, où la répression relève d’abord de la responsabilité de l’administration militaire et de sa police de campagne, la Geheime Feldpolizei (GFP).

1944-45 : Interroger les agents des réseaux

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La Libération venue, il est nécessaire d’identifier et de recenser les agents des réseaux mais aussi de retracer leurs actions et de reconnaître leurs droits. Il s’agit également de vérifier qu’aucun ennemi, aucun traître, aucun usurpateur n’a pu se glisser parmi eux et de s’appuyer sur ceux qui ont fait la preuve de leur engagement pour préparer l’avenir.

Les transmissions au service de l’action

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L’une des grandes richesses des archives des services spéciaux est sa collection de câbles ou télégrammes. Conservés aux Archives nationales et au Service historique de la défense, ces documents ont leur propre logique et renferment bien des secrets. Ils donnent à voir la Résistance quotidienne, permettent de reconstituer parfois avec une précision étonnante les circuits d’échange d’informations et de décisions, et ainsi de mieux comprendre l’action de la Résistance sur le terrain.