Musée départemental de la Résistance et de la Déportation de Lorris

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© Hachem El Yamani

Implanté à proximité du Maquis de Lorris, lieu de mémoire fondamental de la Résistance loirétaine, le Musée de la Résistance et de la Déportation de Lorris retrace, dans un parcours de dix salles thématiques, une fresque des années 1939 à 1945 dans le Loiret. Rendant hommage aux victimes et combattants de la Seconde Guerre mondiale, il contribue à transmettre les valeurs de la Résistance.

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Fondé en 1988 à l’initiative d’anciens résistants et passé sous gestion du Département du Loiret en 2008, le Musée se compose de deux bâtiments de plain–pied, pleinement accessibles à tous les publics. Le premier se consacre aux espaces d’exposition permanente, tandis que le second accueille conférences, expositions temporaires et ateliers pédagogiques. Une salle de consultation des archives et de la bibliothèque du Musée est également accessible sur demande. Attenant au Musée, un paisible jardin propose au visiteur un espace mémoriel en hommage aux résistants–déportés du Loiret.

Formées principalement à partir de dons, les collections exposées explorent différentes perspectives de la Seconde Guerre mondiale. De la montée du nazisme à la Libération de l’Europe, des objets d’époque immergent le visiteur au cœur de la période. Pour approfondir l’expérience, des dispositifs audiovisuels favorisent la rencontre du visiteur avec les voix précieuses et irremplaçables des témoins.

Après une chronologie de la guerre présentée en introduction dans le Couloir du Temps, un premier espace expose les difficultés de la vie quotidienne sous l’Occupation. Tickets de rationnement, souliers à semelle de bois ou photographies de bombardements soulignent les privations et la violence du quotidien, rappelant les conséquences funestes de la guerre sur les civils. Plus loin, une zone de présentation du Régime de Vichy et de sa propagande invite le visiteur à méditer sur les menaces qui pèsent continuellement sur les valeurs démocratiques.

Le parcours se poursuit sur un espace de découverte et de commémoration de la Résistance, explorant notamment l’histoire du Maquis de Lorris. Remémorant la diversité des femmes et des hommes ayant forgé la Résistance, une série de portrait honore plusieurs figures locales, comme l’Abbé Thomas, l’agente britannique du SOE Lilian Rolfe ou encore le lieutenant–colonel Marc O’Neill, dont les engagements restent des sources d’inspiration pour toutes les générations.

Dans une salle dédiée à l’histoire des déportations et des camps d’internement de Beaune–la–Rolande, de Pithiviers et de Jargeau, un hommage est rendu aux victimes de la barbarie nazie. La statue du martyr de Jean Joudiou au KL de Mauthausen, la dernière lettre de Joseph Biegeleisen, déporté au camp d’extermination d’Auschwitz, ou encore la tenue de déportée de Renée Montembault au KL de Ravensbrück transmettent l’histoire et la mémoire des pans les plus sombres du vingtième siècle, retraçant les rouages des camps de la mort nazis.

La visite se termine par les combats de la Libération, la reconstruction de la France et le retour à la légalité républicaine, soulignant par exemple le rôle du Maquis de Lorris dans la Libération de Paris et du Loiret. En guise d’épilogue, un remarquable corsage en toile de parachute témoigne de l’atmosphère euphorique accueillant les soldats alliés et révèle les marques imprimées par la guerre sur la société française : mémoires collectives, objets conservés, récits partagés.

 


 

 

 

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Infos pratiques

Adresse

Esplanade Charles-de-Gaulle 45260
Lorris
02 38 94 84 19

Tarifs

Voir site internet : https://www.museelorris.fr/preparer-sa-visite/horaires-et-tarifs

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Voir site internet : https://www.museelorris.fr/preparer-sa-visite/horaires-et-tarifs

Fort d'Ivry-sur-Seine

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Prise de vue aérienne du fort d'Ivry. ©Michel Riehl – Source : ECPAD

Ce fort, construit entre 1841 et 1845, a été modifié après la guerre de 1870 afin de défendre Paris...

Propriété de l'établissement de communication et de production audiovisuelle de la défense (E.C.P.A.D), le fort d'Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), construit entre 1841 et 1845, a été modifié après la guerre de 1870 afin de défendre Paris. Il appartient à la première ligne du système Séré de Rivières.

Construit entre 1841 et 1845, le fort était armé en 1870 de 94 pièces d'artillerie et commandé par le capitaine de vaisseau Krantz. Il était défendu par un bataillon de marins venus de Brest.

Les 29 et 30 novembre, le fort appuya les attaques des avant-postes du 6e corps prussien au Nord de Choisy-le-Roi, Thiais et Chevilly-la-Rue. Ces trois villages reçurent 5 500 obus dans la seule journée du 30. Les assiégeants ne durent leur salut qu'à leurs nombreuses tranchées. Les troupes françaises abandonnèrent les positions prises dans la soirée du 30. Le fort est occupé par le 6e Corps prussien du 29 janvier au 20 mars 1871. Une batterie de mortiers de 21 cm fut installée à la gorge pour tirer sur l'enceinte et des batteries de canons de 15 cm pour bombarder Paris en cas de reprise des combats.

La Commune occupa le fort après le départ des Prussiens, le colonel Rogowski commanda la garnison fédérée. Devant la menace d'un assaut des troupes du 3e corps versaillais, les Fédérés évacuant le fort dans la nuit du 24 au 25 mai, firent sauter un dépôt de munitions détruisant neuf des casemates du front 3-4.

Le fort est un pentagone à 5 bastions. Il est construit sur des galeries de carrières . seul un des bastions n'est pas établi sur des piliers de fondation. Les galeries (plus de 2 km) furent aménagées de 1852 à 1860 pour surveiller ces piliers et servir d'abris de bombardement (le ciel des galeries a une épaisseur de 6 m). Lors des travaux, on utilisa 2 bataillons du 65e Régiment de Ligne qui furent logés dans un camp de baraquements prés du fort.

La position dominante du fort est bien visible depuis le carrefour au Nord de l'entrée. Celle-ci est logée avec deux corps de garde dans cinq casemates voûtées. Trois poternes, dont 2 accolées à des latrines, existent aussi sur les autres fronts. Le rempart et les bastions sont surmontés d'une cinquantaine de traverses, dont 28 avec abri voûté. Le rempart entre les bastions 3 et 4 protège 18 casemates. l'une d'elles a reçu un four à pain. Les flancs adjacents des bastions sont équipés de casemates de tir pour l'infanterie. Les quatres autres remparts sont munis d'une escarpe avec chemin de ronde pour l'infanterie. La place d'armes est entourée d'une grande caserne pour la troupe et de 2 pavillons pour les officiers.

Ces bâtiments furent refaits en 1872.

Les 2 magasins à poudre présentent une surface intérieure de 142 m2. Le fort est doté de 3 puits. La maçonnerie est constituée de parements en meulière et pierre de taille pour les chaînages et les encadrements des ouvertures. Les toits des bâtiments sont en tuiles ou en zinc. Les voûtes des casemates et des magasins sont en pierre. Actuellement, les fossés sont conservés entre les bastions 1, 2, 3 et 4. A l'Ouest, une caserne de Gendarmerie occupe l'emplacement des fossés. Les glacis sont occupés par des jardins, un collège et un lycée, des pavillons et des immeubles. L'entrée se fait toujours par un corps de garde casemate. Le rempart a gardé ses traverses et ses casemates, même si ces dernières ont été transformée en bureaux. Les trois casernes refaites après 1872, ont été réaménagées, ainsi que les deux magasins à poudre de 1847.

Les locaux abritent l'établissement de communication et de production audiovisuelle de la défense (E.C.P.A.D). Il conserve les archives audio-visuelles de l'histoire militaire de la France de 1900 à nos jours à travers 16 800 films et vidéos et plus de 3,5 millions de photographies.

La collection de la Première Guerre mondiale réunit l'ensemble des clichés et films réalisés par la Section Photographique et Cinématographique des Armées (SPCA) de 1915, date de sa création, à 1919, date de sa suppression. Ce fonds est constitué d'images directement liées au combat et à ses conséquences : le front français et le front d'Orient, à la vie des poilus, au service de santé des armées, aux prisonniers, et aux ruines des champs de bataille. d'images sur l'effort économique du pays et des colonies . d'images sur la vie politique et diplomatique : les visites officielles des chefs d'États ou des délégations étrangères, le Traité de Versailles... de prises de vues et d'oeuvres d'art, de monuments et de musées, et d'images réalisées en prévision de la reconstruction.

La collection de la Seconde Guerre mondiale rassemble des documents réalisés par les différentes forces en présence : la Drôle de guerre témoigne de la vie en campagne des armées françaises, de la mer du Nord à la frontière italienne, entre la déclaration de guerre et le début de la campagne de France . Vichy concerne les activités du gouvernement et de l'Armée d'Armistice, essentiellement en zone libre et en Afrique du Nord avant le débarquement allié . l'Armée de libération suit les principaux combats livrés, de l'Afrique du Nord à l'Europe, depuis Alger en novembre 1942 jusqu'à la libération des camps de concentration en 1945.

Le fonds allemand est particulièrement riche par le grand nombre de théâtres d'opérations qu'il illustre sur le front occidental et par la diversité des sujets traités dans le domaine militaire (scènes de combat et d'entraînement, vie des unités sur le front, répression des populations à l'Est, fabrication d'armes) et dans celui de la vie quotidienne. Production du SCA, Service Cinématographique des Armées désormais unifié après la guerre, la collection sur la guerre d'Indochine regroupe le Tonkin, l'Annam, la Cochinchine, le Cambodge, et le Laos.

Si les reportages militaires, dont la majorité concerne l'armée de Terre, représentent le sujet principal de cette collection, on y trouve également des documents décrivant le mode de vie, l'habitat et les coutumes spécifiques de diverses ethnies. Nombre de documents appartenant à cette collection illustrent l'action de la France dans ses colonies : maintien de l'ordre, mise en valeur industrielle et agricole, construction d'écoles, de logements, de dispensaires, mise en place de structures administratives. Ils attestent d'une volonté de présence française en Indochine et en Algérie.

Les fonds des Opérations extérieures. La protection des intérêts fondamentaux de la France peut conduire les forces armées à intervenir hors du territoire national. On parle alors d'opérations extérieures, effectuées dans le cadre de mandats internationaux comme l'OTAN ou l'ONU. Les principales opérations extérieures couvertes par l'ECPAD depuis 1945 sont la guerre de Corée (1952-1953), le Liban (1978-1984), le Tchad (1978-1987), «le Cambodge (1991-1993), la guerre du Golfe (1991), la Bosnie-Herzégovine (depuis 1992), le Rwanda(1994), le Kosovo et la Macédoine (depuis 1998), la Côte d'Ivoire, l'Afghanistan (depuis 2001).

 

Fort d'Ivry-sur-Seine

2-8 route du Fort

94205 Ivry-sur-Seine

 

Tourisme de mémoire

Mairie d'Ivry Esplanade Georges Marrane

94205 Ivry-sur-Seine cedex

Tél. : 0149.60.25.08

 

Etablissement de communication et de production audiovisuelle de la défense (ECPAD)

Tél : 01.49.60.52.00

Fax : 01.49.60.52.06

e-mail : ecpad@ecpad.fr ou mediatheque@ecpad.fr

 

Site de l'établissement de communication et de production audiovisuelle de la défense

Ville d'Ivry-sur-Seine

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

2-8 route du Fort 94205
Ivry-sur-Seine
Tourisme de mémoire Tél. : 0149.60.25.08 Etablissement de communication et de production audiovisuelle de la défense (ECPAD)Tél : 01.49.60.52.00Fax : 01.49.60.52.06

Horaires d'ouverture hebdomadaires

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Les cimetières de la bataille de Verdun

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La nécropole nationale Glorieux, à Verdun. ©ONACVG


Précédée des combats de Malancourt, Forges, Consenvoye, Ornes, Flabas, Maucourt, en 1914 et en 1915, la «bataille de Verdun» débute le 21 février 1916 à 7 h 15 du matin, quand les premiers obus de l'artillerie de la 5e armée impériale allemande éclatent dans les positions du 30 corps d'armée du général Chrétien, de Brabant à Ornes. Elle dure jusqu'en hiver 1917-1918, avec une phase finale marquée par des durs combats, de la crête des Caurières et des ruines de Beaumont, à 4 km au nord du fort de Douaumont.

Les morts des batailles livrées dans la Meuse («Marne», «Argonne», «Hauts de Meuse», «Verdun»), entre 1914 à 1918, reposent dans 42 nécropoles nationales dont deux sont situées en Meurthe-et-Moselle, à Flirey et à Pierrepont. Celles qui ont recueilli plus particulièrement les «morts pour la France» des combats de 1916-1917, regroupés communément sous le vocable «bataille de Verdun», sont au nombre de dix-neuf. Les morts des batailles livrées dans la Meuse de 1914 à 1918 (Argonne, Hauts de Meuse, Woëvre, saillant de Saint-Mihiel) furent inhumés dans plus de quarante nécropoles nationales.

Celles qui recueillirent les combattants morts pour la France durant les affrontements sur les deux rives de la Meuse à Verdun sont au nombre de dix-neuf. D'une superficie totale de 35,8 hectares, elles regroupent 55 874 militaires français de la Grande Guerre. La bataille débuta le lundi 21 février 1916, à 7 h 15 du matin, quand éclata la première salve de l'artillerie de la 5e armée impériale allemande dans les positions du 30e corps d'armée du général Chrétien qui tenait la rive droite de la Meuse, de Brabant à Ornes. Elle dura jusqu'en hiver 1917-1918 avec une phase finale marquée par les combats de la crête des Caurières et de Beaumont à 4 km au nord du fort de Douaumont.

Origine

Dès le début de la bataille qui manifeste tout de suite son effroyable caractère de lutte d'artillerie aussi réciproque qu'ininterrompue (en deux ans, les deux armées opposées tirent plus de 100 millions d'obus !), les pertes sont très lourdes. Les cadavres restent le plus souvent abandonnés sur le terrain où les obus les déchiquettent, empêchant ainsi toute identification ultérieure.

Les blessés graves, incapables de bouger, attendent sur place la venue des brancardiers qui viennent les chercher la nuit, lorsque les bombardements d'artillerie et les tirs de l'infanterie s'atténuent. Ces blessés sont ramenés au prix d'efforts inouïs, par des boyaux dévastés, dans une zone chaotique défoncée de cratères de projectiles. Arrivés aux postes de secours, après quelques soins sommaires, ils expirent en grand nombre. Le Service de Santé procède alors à leur ensevelissement à proximité du poste. Ces petits cimetières s'agrandissent de jour en jour, au rythme des décès. Ainsi, comme à Avocourt, à Esnes près de la cote 304, à Chattancourt au pied du Mort-Homme, à Bras, au bois Contant, des dizaines de petits Les blessés évacués des postes de secours arrivent dans la zone arrière où des hôpitaux militaires bien équipés, les H.O.E., les reçoivent. Là, le personnel médical les trie, suivant la gravité et l'urgence de leur cas, en transportables destinés à l'évacuation par trains sanitaires, ou intransportables pour les plus atteints. Ces derniers, aussitôt opérés, alités, profitent d'une relative quiétude 10 ou 15 km des premières lignes. Relative car, à l'été 1917, par exemple, l'H.O.E. de Vadelaincourt est bombardé par des avions ennemis qui tuent de nombreux blessés, médecins et infirmières. De tels hôpitaux de campagne fonctionnent au Petit Monthairon, à la Queue de Mala près des Souhesmes, à Vadelaincourt, etc. Des cimetières militaires, aux tombes entretenues, existent à proximité de ces formations où sont enterrés les blessés décédés lors de leur séjour hospitalier.

Création des nécropoles nationales

Dès 1920, l'état civil de la 6e région militaire et le service des sépultures de guerre effectuent le regroupement des tombes en choisissant quelques cimetières militaires dans lesquels on ré-inhume les corps exhumés des autres nécropoles qui sont alors désaffectées. Il faut en effet n'en conserver que quelques-unes parmi plusieurs dizaines disséminées autour de Verdun. Les cimetières qui s'agrandissent ainsi, devenant nécropoles nationales, sont ceux d'Avocourt, Esnes, Chattancourt, Dombasle, Landrecourt, Senoncourt, Vadelaincourt, Ville-sur-Cousances, Le Petit Monthairon, Froméréville, Haudainville, Dugny, Belleray, Brécourt, Bras, et de Verdun : Glorieux, Faubourg Pavé, Bevaux.

Un des ossuaires de la nécropole de Bras reçoit des inconnus exhumés des communes de Mouilly et de Rupt-en-Woëvre, ainsi que des identifiés, réinhumés en tombes individuelles, provenant des cimetières ou de tombes isolées de ces mêmes communes ainsi que de Grimaucourt-en-Woëvre. Ces regroupements s'échelonnent jusque dans les années trente. Durant cette période, vers 1935, les cimetières sont embellis par des aménagements architecturaux et paysagers. En mars 1962, la nécropole des Monthairons est désaffectée et ses 569 corps réinhumés à Verdun Bevaux. En 1983, les corps inhumés dans celle de Froméréville, fermée à son tour, sont répartis dans deux autres cimetières nationaux : 500 à Landrecourt, 660 à Glorieux. Il faut noter par ailleurs que, de 1952 à 1961, les nécropoles recueillent 1 576 corps de militaires «morts pour la France» en 1939-1945 dans la Meuse, qui sont réinhumés en tombes individuelles : 602 au Faubourg Pavé et 485 à Bevaux, 151 à Bras. 135 à Dugny, 49 à Avocourt, etc. D'importants travaux de rénovation et de réfection se déroulent dans les années 80-90 à Dugny, Belleray, Landrecourt, Bras, les Souhesmes, Chattancourt, les autres ayant été rénovés en 1960-70. Ces cimetières nationaux, constitués de sépultures perpétuelles, sont entretenus par la direction interdépartementale des anciens combattants et victimes de guerre à Metz.

Les dix-neuf nécropoles nationales

Elles ont recueilli 56 110 militaires français «morts pour la France» en 1914-1918. La surface totale de ces nécropoles est de 39 hectares. Dans ces dix-neuf cimetières nationaux, reposent 7 580 soldats inconnus.

  • Avocourt : 1 847 corps. 12 149 m2
  • Bevaux, à Verdun : 3 107 corps. 23 269 m2
  • Bras-sur-Meuse : 6 386 corps dont 2 000 en deux ossuaires. 32 150 m2
  • Broncourt-en-Argonne : 471 corps. 3 200 m2
  • Chattancourt : 1 699 corps. 14 800 nv. Belleray : 1 123 corps. 7217 m2
  • Dombasle-en-Argonne : 1 085 corps. Monument funéraire où reposent 5 cavaliers du 24e dragons morts pour la France à la cote 304 en juin 1917. 14955 m2
  • Douaumont : 16136 corps. Tombe du général de brigade Anselin, mort pour la France le 24 octobre 1916 à Fleury. Monument aux Musulmans morts pour la France durant la Grande Guerre. 144 380 m2
  • Dugny-sur-Meuse : 1 836 corps dont 124 en un ossuaire (ces 124 militaires du Service de Santé de la 731 D.I. périrent le 3 septembre 1916 au tunnel de Tavannes). Tombe du général de division Aimé, mort pour lu France à Souville le 4 septembre 1916. 14 558 m2
  • Esnes-en-Argonne : 6661 corps dont 3 000 en deux ossuaires. 33 985 m2
  • Faubourg Pavé, à Verdun : 5 095 corps. Carré des Sept inconnus de 1920 (cérémonie du choix de l'Inconnu de l'Arc de Triomphe). Monument aux fusillés par l'ennemi en 1914-1918 et 1939-1945. 19522 m2
  • Glorieux, à Verdun : 4 244 corps. 20 579 m2
  • Haudainville : 210 corps. 1 175 m2 [list]La Tranchée des Baïonnettes : 7 corps. 6910 m2 [list]Landrecourt-Lempire : 1 962 corps. 14 950 m2
  • Les Souhesmes-Rampont : 1 067 corps. 9 870 m2
  • Sénoncourt-les-Maujouy : 531 corps. 4 900 m2
  • Vadelaincourt : 1 726 corps. Monument aux héros de l'armée de Verdun. 7 840 m2
  • Ville-sur-Cousances : 917 corps. 4 633 m

 

Renseignements pratiques :

 

Service des Nécropoles Nationales de Verdun

13, rue du 19ème BCP 55100 Verdun

Tel : 03.29.86.02.96 Fax : 03.29.86.33.06

Courriel : diracmetz@wanadoo.fr

 

Direction interrégionale des anciens combattants

Cité administrative BP 51055 57036 Metz Cedex 1

Tel : 03 87 34 77 97 Fax : 03 87 34 79 39

Courriel : diracmetz@wanadoo.fr

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Infos pratiques

Adresse

55100
Verdun

Musée de tradition des fusiliers marins

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© Musée de tradition des fusiliers marins

Service de l’Ecole des fusiliers marins, le Musée de tradition retrace à travers un parcours chronologique l’histoire de la spécialité depuis sa création en 1856 jusqu’à nos jours. Auparavant installé dans l’ancienne aumônerie de l’Ecole, le Musée a déménagé ses collections dans de nouveaux locaux inaugurés en octobre 2014 en présence de l’ancien ministre de la Défense, M. Jean-Yves Le Drian.

Accompagné par l’un de nos dix bénévoles, le visiteur découvrira à travers cinq salles d’exposition les grands personnages et les plus beaux faits d’armes qui ont fait l’histoire des fusiliers marins et commandos marine. Il découvrira notamment :

  • L’histoire de l’Ecole des fusiliers marins
  • Les premières troupes royales créées par le cardinal Richelieu en 1622 et destinées aux combats embarqués
  • Les fusiliers marins à l’époque des expéditions coloniales
  • Les fusiliers marins dans la Grande Guerre (de la brigade Ronarc’h jusqu’aux compagnies de débarquement du front oriental)
  • Les régiments de fusiliers-marins de la Seconde Guerre mondiale et les hommes faits Compagnons de la Libération
  • La création des premiers commandos français nés en Angleterre sous l’action de Philippe Kieffer
  • L’engagement des unités terrestres et fluviales de la Marine au cours du conflit indochinois
  • Les opérations des commandos et des fusiliers marins en A.F.N.
  • Les OPEX depuis 1962

Cette visite est richement illustrée d’objets et de photographies donnés au musée par les unités de fusiliers marins et commandos ainsi que par les hommes de la spécialité et leur famille.

 


 

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Infos pratiques

Adresse

Base fusiliers marins – BP 92 222 56998
Lorient
02 97 12 65 38

Tarifs

Gratuit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouverture tous les mercredis de 9h30 à 12h et de 14h à 17h, hors période de vacances scolaires / Ouverture sur rdv pour les groupes les autres jours de la semaine

Site Web : www.facebook.com

Mémorial de la Shoah à Drancy

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©Mémorial de la Shoah

Le Mémorial de la Shoah de Drancy propose une exposition permanente richement documentée en français et en anglais permettant de connaître l’histoire de la Cité de la Muette, ainsi que le rôle central du camp de Drancy dans la déportation des Juifs de France pendant la guerre. Des expositions temporaires, des visites guidées et une offre culturelle et pédagogique sont également proposées.


Consulter l'offre pédagogique du mémorial >>>  mémorial Drancy


Le Mémorial de la Shoah à Drancy est un lieu d’histoire et d’éducation, situé en face de la Cité de la Muette.

La Cité de la Muette devient en 1941 un camp d’internement, puis en 1942 le camp de regroupement des Juifs de France en vue de leur déportation vers les camps d’extermination. Entre mars 1942 et août 1944, environ 63 000 Juifs ont été déportés du camp de Drancy, parmi les 76 000 juifs déportés de France.

Le Mémorial de la Shoah de Drancy propose une exposition permanente en anglais et en français richement documentée permettant de connaître l’histoire de la Cité de la Muette, ainsi que le rôle central du camp de Drancy dans la déportation des Juifs de France pendant la Seconde Guerre mondiale.

A l'aide de témoignages vidéo, de documents d'archives et de photographies d'époque, l'exposition permanente retrace l'histoire du camp de Drancy, la vie quotidienne des internés, l'organisation des déportations de 1941 à 1944, mais aussi la construction de la mémoire du camp après-guerre. Au milieu de l'exposition, la Maison des enfants permet au visiteur de découvrir le sort des enfants internés via des photographies et l'écoute des lettres qu'ils ont écrites dans le camp. Une dizaine de films documentaires réalisés par Patrick Rotman est diffusée dans cet espace d'exposition.

Le Mémorial propose également un espace dédié aux expositions temporaires au sous-sol, des salles pédagogiques et une salle de conférence pour recevoir les groupes dans les étages. Une programmation culturelle et pédagogique y est proposée tout au long de l’année.

  • Offre culturelle

Une visite guidée gratuite est proposée chaque dimanche à 15h.

Des audioguides en anglais et en français sont disponibles en accès libre pour visiter la collection permanente sur présentation d’une pièce d’identité.

Une offre culturelle gratuite est proposée chaque trimestre (« Les Rendez-vous de Drancy » - sur réservation) : exposition temporaire, visites guidées thématiques, ateliers, rencontres-débats, projections, témoignages…

Plus d’informations à retrouver en suivant ce lien.

 


 

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Infos pratiques

Adresse

110-112, avenue Jean-Jaurès 93700
Drancy
01 42 77 44 72

Tarifs

Entrée libre et gratuite

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours sauf le vendredi et le samedi, de 10 h à 18 h. Une navette gratuite depuis le Mémorial de la Shoah de Paris est proposée un dimanche par mois. (plus d’informations à retrouver sur le site internet)

Fermetures annuelles

Fermé certains jours fériés nationaux et certains jours de fêtes juives

La Vigie - Mémorial des Déportés de la Mayenne

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© Mémorial des Déportés de la Mayenne

La mémoire est indispensable pour construire le présent et l’avenir. C'est à travers le témoignage des Déportés de la Mayenne que vous pourrez découvrir la Déportation.


Consulter l'offre pédagogique du mémorial >>> © La Vigie


Ouvert en 2012, le Mémorial des Déportés de la Mayenne est un site de visite qui rend hommage aux Mayennais, déportés dans les camps de concentration ou d'extermination nazis pendant la Seconde Guerre mondiale.

Ce lieu de mémoire est aussi un lieu pédagogique, d’expression artistique et de partage.

Le Mémorial s’articule autour de deux espaces complémentaires : l’Espace Mémoire et l’Espace Vigilance.

Objets ramenés des camps, expositions, chronologies, mur des noms, témoignages écrits et oraux de déportés vous sont dévoilés dans une atmosphère toute particulière et adaptée à tous.

À travers le Mémorial l’association qui gère le lieu souhaite aussi sensibiliser les générations présentes et futures aux valeurs de tolérance, de respect, aux droits humains et à la lutte contre toutes les formes de discriminations.

L'exposition permanente du Mémorial s'intitule "Souffrances et Espoirs" et reprend le titre d'un ouvrage de Marcel LE ROY, Déporté de la Mayenne.  L'exposition se décompose en trois parties : "Avant l'arrestation", "Dans le camp" et "Liberté et Espoir". À travers des récits, des extraits d'ouvrage de Déportés, des photographies vous découvrirez progressivement ce long chemin vers l'enfer des camps. Un hommage est rendu aussi aux Justes parmi les Nations qui ont, au péril de leur vie, caché des Juifs.  La dernière partie de l'exposition "Souffrances et Espoirs" ouvre sur l'Europe et la déclaration des Droits de l'Homme. Cette partie est le lien avec l'Espace Vigilance qui a pour objectif d'éveiller les consciences et d'alerter face à l'actualité.

Des cartes et des chronologies expliquent le contexte de l'époque et permettent d'introduire la visite.

L'Association pour le Mémorial de la Déportation met en place différentes animations autour d’une programmation annuelle (conférences, expositions temporaires, lectures de textes, etc...) et publie Les Cahiers du Mémorial qui mettent en lumière le parcours des déportés du département à travers leurs témoignages ou par des recherches dans les archives.


 

 

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Infos pratiques

Adresse

23 rue Ambroise de Loré 53100
Mayenne
02 43 08 87 35

Tarifs

Individuel : Adulte : 5€ - Les 12-18 ans, les chercheurs d'emploi et les étudiants : 3€ - Visite guidée 1€ (+ entrée du mémorial) - Enfant de moins de 12 ans : gratuit - Billet jumelé avec le musée du château de Mayenne : 7€ - Carte May'N pass (plein tarif) : 4,5€ - Carte May'N pass (demi-tarif) : 2,5€ / Groupe : Tarif applicable à partir de 10 personnes - Tarif par personne - Formule 1 : Visite en autonomie (non guidée) : 4€ - Formule 2 : Visite guidée + projection vidéo de témoignages : 5€ - Formule 3 : Visite guidée + projection vidéo + autres activités (lectures, etc) : 6€ - 1 gratuité offerte par "tranche" de 10 personnes / Groupe scolaire : Tarif par élève - Formule 1 : Pour deux activités au Mémorial (ex : Visite guidée + jeu de l'oie) : 2,5€ - Formule 2 : Pour trois activités et plus (ex : Visite guidée + projection vidéo de témoignages + atelier thématique) : 3,5€ - Formule à la journée : Découverte de Mayenne (circuit urbain commenté + visite guidée du Mémorial), incluant le livret pédagogique illustré : 8€ - Gratuité pour les accompagnateurs

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert à la visite du mardi au samedi et le premier dimanche du mois de 14h à 18h

Fermetures annuelles

Fermé les jours fériés, pendant les vacances de Noël et en janvier (pour les individuels)

Ancienne gare de déportation de Bobigny

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©Henri Perrot, ville de Bobigny

De l’été 1943 à l’été 1944, la gare de Bobigny fut le lieu principal de la Déportation des Juifs de France. En 13 mois, 21 convois sont organisés et 22 500 hommes, femmes, enfants, sont déportés essentiellement vers Auschwitz-Birkenau au départ de cette gare. Le site propose un chemin de visite retraçant, à partir de témoignages et du paysage ferroviaire de l’époque, la déportation des internés du camp de Drancy.

En juillet 1943, la gare de Bobigny devient le lieu de la déportation des Juifs de France détenus au camp de Drancy, orchestrée par l’Allemagne nazie aidée du gouvernement de Vichy. Elle prend ainsi le relai de celle du Bourget utilisée depuis mars 1942 pour la même fonction. Elle prend place dans un réseau de lieux du nord-est parisien. Situés à proximité les uns des autres, ils ont été les témoins majeurs de l’internement, puis de la déportation des Juifs de France. C’est le cas du camp de la cité de La Muette à Drancy ou de la gare du Bourget.

Dans l’après-guerre et durant les Trente Glorieuses, le site de Bobigny est exploité à la fois comme lieu de stockage et de revente de métaux avec l’installation d’une entreprise de ferraillage, mais également comme gare de marchandise. L’activité de fret déclinant, la société de ferraillage occupe la totalité de l’emprise du site jusqu’en 2005, et protège le site en évitant destructions et nivellements.

L’ancienne gare de déportation de Bobigny est la dernière vision que près d’un tiers des Déportés Juifs de France ont eu de la France avant d’être déportés vers Auschwitz-Birkenau pour y être assassinés. Elle porte en elle la mémoire de leurs derniers pas sur le sol français. Le site de Bobigny constitue le seul exemple connu de gare ayant servi à la Déportation dont l’état actuel est proche de sa configuration d’origine. Il a été un rouage essentiel à la mise en œuvre de la « Solution finale » en France, il appuie aujourd’hui la compréhension des mécanismes qui ont mené à la Déportation et au génocide, et porte la reconnaissance de ses victimes et de leurs parcours. Après d’importants travaux de restauration menés par la Ville de Bobigny, ainsi que des aménagement paysagers, scénographiques et architecturaux, le lieu a ouvert ses portes au public le 18 janvier 2023. Visites guidées, ateliers pédagogiques, expositions temporaires, évènements culturels et cérémonies commémoratives y seront dorénavant organisés.

L’Ancienne Gare de Déportation s’offre à la découverte à travers un parcours d’exposition et d’interprétation de plein air permanent. Le site propose également, une « esplanade de la mémoire » où se dressent 75 stèles à la mémoire de tous les convois de déportés juifs partis de France entre 1942 et 1944 vers les centres de mise à mort. Cette esplanade a été conçue tout autant comme un espace d’histoire que comme un lieu de recueillement. L’ancienne Halle aux marchandises restaurée peut quant à elle accueillir aussi bien des activités et manifestations commémoratives, que des activités pédagogiques et scientifiques, ou des manifestations culturelles mémorielles.

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

151 avenue Henri Barbusse 93000
Bobigny
01 89 57 21 57

Tarifs

Visite libre de la scénographie et audioguides : gratuit / Visites guidées : 6€ par personne

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouverture du mercredi au dimanche de 9h30 à 12h30 et de 14h à 17h

Le Musée de la Résistance en ligne (1940-1945)

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Capture d'écran du site ©AERI

Actualité Exposition virtuelle consacrée aux brassards de la Résistance

 

Le Musée de la Résistance en ligne (1940-1945) est un musée virtuel, visible sur Internet, à l’adresse : https://www.museedelaresistanceenligne.org


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  musée en ligne


L’AERI travaille, depuis plus de dix ans, à la réalisation de cédéroms (ou dvd-roms) sur la Résistance locale. Elle a réussi à se constituer un réseau dynamique de plusieurs centaines de personnes sur toute la France (enseignants, résistants, archivistes, historiens, étudiants, universitaires, conservateurs, représentants des collectivités et des associations…) . acquérir un savoir-faire en mettant en place une méthodologie de travail en réseau, via un site Intranet, et des compétences à la disposition des équipes (juriste, cartographe, chercheurs étrangers…) . récolter une masse documentaire considérable : plus de 30 000 documents (affiches, tracts, lettres, journaux, photos, documents sonores ou archives filmées…), 25 000 fiches historiques (thématiques, bibliographiques), 50 000 noms, 19 000 faits, et plus de 6 000 lieux référencés, 20 000 références archivistiques et bibliographiques.

D’où l’idée de créer, en lien avec de nombreux partenaires (fondations, ministères, collectivités, musées, centres d’archives, associations, centres de recherche…), un site portail de référence sur la période : le Musée de la Résistance en ligne (1940-1945).

Les outils informatiques utilisés mettent en évidence l’apport d’Internet aussi bien au niveau de la présentation et de l’analyse des documents que de leur utilisation pédagogique.

Grâce à l’outil Internet et aux technologies qui lui sont rattachées, le Musée de la Résistance en ligne est un site résolument grand-public, visible car à dimension nationale et internationale, valorisant des contenus culturels numériques en rassemblant des ressources, en diffusant de l’information et en redirigeant le visiteur vers l’interlocuteur adapté. 

Depuis janvier 2012, c’est au sein de la Fondation de la Résistance, que le "département AERI" poursuit ses missions.

Le Musée de la Résistance en ligne est visible par le public depuis janvier 2011 avec :

Des expositions régionales : une exposition sur la Drôme est en ligne depuis janvier 2011.
Une exposition de préfiguration sur la Résistance en PACA a été mise en ligne en décembre 2011.
L’exposition définitive sera prête en 2014. 

 

Plusieurs expositions sont déjà en ligne :

  • « Défense de la France » : exposition autour des 47 numéros de ce journal clandestin diffusé à plus de 150 000 exemplaires (février 2012).

  • « Eysses, une prison en Résistance (1943-1944) » : visite virtuelle de la Centrale d’Eysses où ont été incarcérés plus de 1 400 résistants de toute la France pendant la Seconde Guerre mondiale (depuis janvier 2012). Une exposition complémentaire présentant le parcours de treize résistants incarcérés à Eysses est en préparation.

  • « Serge Ravanel : un combat pour l’unité » : exposition sur ce grand résistant, compagnon de la Libération, libérateur de Toulouse (depuis août 2011).

  • Présentation d’une trentaine de gouaches sur des scènes de la Résistance, réalisées par un résistant drômois, Albert Fié (depuis janvier 2011).

  • « Résistants, une génération oubliée » : exposition photographique de Sand Arty (mai 2012).

  • Exposition autour du CNRD « Communiquer pour résister (1940-1945) » (automne 2012).

  • Exposition sur le mouvement Libération Nord, couplée avec l’exposition physique  présenté au Musée du général Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris-Musée Jean Moulin. Un site Internet mobile optimisé pour une consultation sur smartphone ou tablette numérique a aussi été réalisé (www.exposition-libe-nord.org)  (septembre 2012).

  • De Lorraine à Robert Petit-Lorraine : une œuvre résistante (2013).

  • La photographie et les combats de la Résistance en Ardèche.

  • Exposition sur la Médaille de la Résistance (février 2013).

  • Exposition sur Jean Moulin complémentaire à celle réalisée par le Musée du général Leclerc de Hauteclocque, Musée Jean Moulin (Paris-Musées), en avril 2013.

  • Exposition sur le regroupement de la Résistance et le CNR (printemps 2013).

  • Exposition sur les maquis (avril 2013).

  • Exposition sur la Résistance et la Libération de la Corse (septembre 2013).

"Résistance et Libération de la Corse"


En cours de réalisation :

  • 11 novembre 1943, le défilé d’Oyonnax.

  • Exposition sur l’histoire du Vercors.

  • Exposition régionale sur la Résistance en Ardèche.

  • Exposition autour du CNRD « La libération du territoire et le retour à la République ».


Outre les espaces "Expositions", le musée virtuel dispose d’une médiathèque, "base média", où sont recensés tous les documents exposés dans le musée virtuel. Des ateliers pédagogiques à destination des enseignants et
de leurs élèves sont proposés sous forme de blog. Ils peuvent ainsi travailler sur des thématiques en lien avec les expositions, les programmes scolaires, le Concours national de la Résistance et de la Déportation.

De nombreuses ressources sur l'histoire de la Résistance sont produites par les institutions (musées, associations, fondations, centres d'archives, monde de l'Education...), mais aussi par des particuliers. Elles ne sont souvent que peu ou pas connues en dehors des réseaux spécialisés. La « salle de consultation » du Musée virtuel propose de centraliser ces ressources en distinguant : les guides méthodologiques, les sources primaires et fonds d'archives, les ressources bibliographiques et multimédias. Cet espace propose également un annuaire des musées de la Seconde Guerre mondiale.

 

AERI - 16-18 Place Dupleix - 75015 Paris - Tél : 01 45 66 62 72 - Fax : 01 45 67 64 24

E-mail : musee@aeri-resistance.com

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Infos pratiques

Adresse

AERI - 16-18 Place Dupleix 75015
Paris
01 45 66 62 72

Mémorial national de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie

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© E. Rabot – SGA/COM

Trois colonnes se dressent face à la Seine pour rendre hommage aux hommes et aux femmes, membres des formations supplétives, appelés du contingent ou engagés volontaires morts pour la France ainsi qu'aux victimes civiles disparues ou décédées lors de la guerre d'Algérie et des combats au Maroc et en Tunisie de 1954 à 1962.


- Télécharger la plaquette -

>> Pour en savoir plus :
- Décret du 26 septembre 2003 : www.legifrance.gouv.fr
- Base de données des "Morts pour la France" : www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr
- Fonds audiovisuels de l'ECPAD : www.ecpad.fr

 


 

Conçue par l'artiste Gérard Collin-Thiébaut, l'œuvre mémorielle est inaugurée en 2022 sur la promenade du quai Branly à Paris. Elle est composée de 3 colonnes lumineuses aux couleurs du drapeau français, sur lesquelles défilent les noms des combattants et des victimes de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie de 1952 à 1964. Sur la colonne bleue sont mentionnés les noms des Morts pour la France et, sur la colonne blanche, ceux des victimes civiles ou disparues. La colonne rouge, interactive, permet de chercher et d'afficher l'un des noms qui défilent sur le monument.

De part et d'autre de ces 3 colonnes, deux stèles rendent hommage aux harkis et autres membres des formations supplétives morts lors de la guerre d'Algérie ainsi qu'aux populations civiles tuées ou disparues durant le conflit.

Au sol, une dédicace rappelle "la mémoire des combattants morts pour la France [...] et celle de tous les membres des forces supplétives tués après le cessez-le-feu en Algérie, dont beaucoup n'ont pas été identifiés."

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Infos pratiques

Adresse

65 quai Branly 75007
Paris
01 47 28 46 35

Tarifs

Entrée et visite guidée gratuites pour tous les visiteurs

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre

Site Web : www.onac-vg.fr
Courriel : hlmn.idf@onacvg.fr

Musée Mémorial des combats de la poche de Colmar

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© Musée Mémorial des Combats de la Poche de Colmar

Sur les murs de la ravissante cité médiévale de Turckheim, rien ne rappelle les terribles combats qui se sont déroulés ici à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Turckheim est pourtant située au coeur de la " Poche de Colmar", dernier bastion allemand sur le territoire national. De Mulhouse au sud de Strasbourg, de la crête des Vosges au Rhin, sur un front de 160 kms, les combats ont fait rage de novembre 1944 à février 1945 dévastant toute la plaine d'Alsace et ses contreforts. La  population alsacienne, qui attendait depuis 4 ans sa libération, dut faire preuve de patience et de sacrifices durant  ces 3 mois de combats acharnés par des températures polaires. 

Dans cette cave du XVIIIe siècle qui servit d'abri aux habitants de Turckheim pendant dix semaines, sans eau ni électricité, couchés à même le sol, se trouve aujourd'hui un musée unique en Alsace, dédié à la mémoire de la libération de la Poche de Colmar et de tous ceux qui y ont participé.

Issu d'un projet datant de 1988 (de l'association "souvenirs et respect des Combats pour la Liberté - Poche de Colmar - Hiver 44/45" et fondée par de jeunes gens passionnés d'histoire), le Musée Mémorial a été inauguré le 11 novembre 1993 et agrandi en 2001. Il dispose aujourd'hui de deux salles d'exposition d'une surface totale de 300 m².

Musée de paix plus que de guerre, l'endroit célèbre la mémoire de toutes les victimes civiles et militaires, quel que soit leur camp, au nom d'une seule valeur, celle du mot LIBERTE.
 
Il présente le témoignage de plusieurs mois d'enfer autour de Colmar, à travers les acteurs de cet affrontement et les matériels militaires de l'époque. Par son thème, il est unique en Alsace.
 
Le Musée Mémorial présente  une magnifique collection d'objets (comme cet uniforme authentique du Maréchal de Lattre), de matériel aéronautique, et d'armes des plus diverses, mis en valeur par vitrines thématiques. La quasi totalité des pièces exposées est connue et  permet de restituer avec une très grande précision l'histoire de chaque objet.
 
La vie du soldat au combat est évoquée dans des reconstitutions fidèles à la réalité, dans un souci du moindre détail. De très nombreuses photos et affiches, ainsi qu'un film d'époque viennent compléter l'exposition et passent en revue toutes les phases de la bataille, sans oublier le sort de la population civile.
 
Le Musée Mémorial des Combats de la Poche de Colmar s'est donné pour mission d'être un vecteur pédagogique et culturel apte à transmettre à la jeunesse actuelle et celle à venir une page de notre histoire régionale et de notre patrimoine national et  accueille dans cette optique, chaque année, de nombreux groupes scolaires.

 

Site internet et Facebook

http://musee.turckheim-alsace.com/

https://www.facebook.com/mmcpcolmar/

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Infos pratiques

Adresse

25, rue du Conseil - 68230
Turckheim
03 89 80 86 66

Tarifs

ADULTES 4 € ENFANTSde 8 à 16 ans : 2 €moins de 8 ans : gratuitGROUPE ADULTESminimum 20 personnes : 3 € / pers.TARIF PRÉFÉRENTIELAnciens Combattants, militaires, étudiants, Carte Ircos, Gîtes de France, Guide du routard...3 €Supplément Audio-Guide : 2 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Musée ouvert du 1er avril au 31 octobre HORS SAISONdu Lundi au Samedi : de 14 h à 18 hle Dimanche : 10 h à 12 h et 14 h à 18 h JUILLET et AOÛT du Lundi au Vendredi : de 14 h à 18 h Samedi et Dimanche : de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h

Fermetures annuelles

Pour les Groupes possibilité de réservation toute l'année