Le C.H.R.D. de Lyon

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Salle du musée. Source : Le C.H.R.D.

En vingt ans, ce lieu de mémoire incontournable a reçu plus d’un million de visiteurs, se positionnant ainsi parmi les plus importants musées d’histoire de la Seconde Guerre mondiale en France. Il est installé symboliquement dans l'ancienne École de santé militaire occupée par la Gestapo entre 1943 et 1944.

 

- Exposition temporaire « Une étrange défaite ? Mai-juin 1940 » du 23 septembre 2020 au 21 mars 2021 -

Consulter l'offre pédagogique du centre >>>  Centre d'histoire de la Résistance et de la Déportation


Pour célébrer cette date anniversaire, le musée s'est doté d'une  nouvelle exposition permanente après un an de travaux. Un contenu concret a été privilégié, basé sur des éléments matériels et immatériels inédits : objets de collection et témoignages. Le parcours muséographique a été conçu au plus près des murs du bâtiment historique, ancien siège de la Gestapo de Lyon.

Alors que l’approche historique de cette période connaît un nouvel élan grâce à la recherche universitaire et que l’agglomération lyonnaise se dote de nouveaux équipements – la maison du docteur Dugoujon, lieu de l’arrestation de Jean Moulin le 21 juin 1943 et la prison de Montluc – mettant en perspective la notion de répression de la Résistance et de persécution de la population juive, il était nécessaire de réorienter le propos vers une approche plus pragmatique de l’histoire de la Résistance, de sa répression et du contexte social et politique de Lyon entre 1940 et 1945.

Valoriser les collections du musée, rendre compte des avancées de la recherche historique, révéler les spécificités de la ville de Lyon pendant la guerre et évoquer l’histoire du bâtiment sont quelques-uns des objectifs poursuivis par la nouvelle exposition.

Une scénographie renouvelée

Une trentaine de points audiovisuels, attachés aux chronologies ou à un objet, livre la voix des témoins pour offrir un contrepoint sensible à la découverte historique des événements, favorisant une rencontre que la disparition progressive des témoins rend désormais précieuse et irremplaçable.

Les collections

Pour la toute première fois, les collections du musée seront valorisées à travers un parcours de 300 m2 principalement centré sur la découverte des particularités de la Résistance dans le contexte urbain de la ville de Lyon.

Le fonds photographique

La nouvelle exposition met également à l’honneur le travail de trois photographes renommés de l'époque : André Gamet, Charles Bobenrieth et Émile Rougé.

Le service pédagogique

 

Alors que nous entrons désormais dans le "temps de l’Histoire", le CHRD se dote, à travers cette nouvelle exposition permanente, d’un outil de réflexion et d’échange apte à aider nos contemporains à comprendre
le monde complexe qui les entoure.

 

Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation

14 avenue Berthelot - 69007 Lyon

Tél : 04 78 72 23 11

 

www.chrd.lyon.fr

 

Dossier de presse du C.H.R.D :

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Infos pratiques

Adresse

14 avenue Berthelot - 69007
Lyon

Tarifs

Exposition permanente :Tarif normal : 4€ - Tarif réduit : 2€Exposition temporaire :Tarif normal : 5€ - Tarif réduit : 3€Visite couplée :Tarif normal : 6€ - Tarif réduit : 4€Visite commentée et visite singulière :3€ + billet d’entrée Procès BarbieAccès libre

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du mercredi au dimanche, de 10h à 18h.Le centre de documentation :En libre accès. Du mercredi au samedi,de 10h à 12h30 et de 13h30 à 17h.

Fermetures annuelles

Les jours fériés (sauf le 8 mai).Entre Noël et le Jour de l'an.

Courriel : 04 78 72 23 11

Verdun

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Verdun - Porte St-Paul.

Verdun, aujourd'hui capitale mondiale de la paix, fut l'un des champs de bataille les plus effroyables de la Grande Guerre...

Site Internet partenaire : Centre Mondial de la Paix, des libertés et des droits de l’Homme
(Expositions soutenues par le ministère de Armées - la direction de la mémoire, du patrimoine et des archives - DPMA)

De février à décembre 1916, durant 300 jours et 300 nuits, des soldats, français et allemands vécurent en ce lieu, un véritable « enfer ».

De février à décembre 1916, durant 300 jours et 300 nuits, des soldats, français et allemands vécurent en ce lieu, un véritable « enfer ».

Verdun - Porte St-Paul. Source : Licence GNU libre de droit.

 

La ville de Verdun, dans le département de la Meuse, est un ancien oppidum gaulois. Son nom, composé de ver "le gué" et de dun(o) "la hauteur" désigne un lieudominant un ancien passage de La Meuse.

Virodunum castrum gallo-romain, le site est alors fortifié, mais en vain, lorsqu'en 450 Attila la réduit à néant. En 843, les petits-fils de Charlemagne signent à Verdun le traité de partage de l'empire carolingien . le document est considéré comme la première attestation écrite de la langue française. De 870 à 879, la cité, possession de Lotharingie, est incorporée au royaume de France, avant de tomber sous la férule de l'empire germanique othonien en 923. La ville est l'objet d'une contestation de pouvoir entre la lignée de comtes dont est issu Godefroy de Bouillon et les princes épiscopaux soutenus par l'empereur du Saint Empire Romain germanique. Une révolte sanglant permet aux bourgeois de s'affranchir de leur autorité au XIIIe siècle.

Henri II de France prend la ville le 12 juin 1552 lors de la "Chevauchée d'Austrasie". Charles Quint investit la place de Metz le 18 octobre suivant. Verdun devient alors une place frontière, la menace d'un siège plane. Afin de renforcer leur pouvoir sur le comté, Henri et son successeur, François Ier, lui accordent des privilèges et modernisent hâtivement les remparts médiévaux. Des levées de terre et le flanquements de bastions triangulaires protègent les murs des tirs d'artillerie . des ouvrages de terre à l'intérieur de la place accueillent des canons. Ville ligueuse lors des Guerres de Religion, Verdun ne se soumettra qu'après la conversion d'Henri IV.
 

©CT

Citadelle souterraine
©CT


En 1611, Louis XIII renouvelle la protection de sauvegarde à la ville. En 1624, Richelieu décide d'achever la citadelle verdunoise. Il envoie le Maréchal de Mardillac et les ingénieurs d'Argencourt, Aleaune et Chastillon. Les travaux durent dix ans : les anciens bastions sont remplacés par de nouveaux, régulièrement répartis autour de la citadelle et reliés entre eux par un rempart.

Vauban modernise le système défensif de la ville à partir de 1675. Il rajoute des demi-lunes devant l'enceinte médiévale et, entre 1680 et 1690, réalise son enceinte bastionnée et applique le principe de l'inondation défensive. Il crée notamment un rempart digue pour barrer le Pré l'Evêque et ferme les trois passages de la Meuse en Amont de Verdun par trois ponts écluses, les pont Saint-Amans, Saint-Nicolas et Saint-Airy.

Au XVIIIe siècle, les efforts de la commune se portent sur la maîtrise des inondations qui touchent la ville basse. Le Pont Sainte-Croix, actuel Pont Legay, est reconstruit avec des arches plus larges. Les casernes Anthouard et Jeanne d'Arc sont créées afin de mettre un terme à l'obligation faite aux habitants de loger les soldats de la garnison. Le pouvoir royal n'entretient plus les fortifications. Seul le "Polygone des mineurs" (actuellement à Thierville, près de la caserne Niel), au Nord, est aménagé pour servir de terrain d'exercice aux troupes.

Lors des guerres révolutionnaires, la place commandée par Beaurepaire, doit capituler le 30 août 1792. Les Allemands occupent ainsi la ville pendant six semaines avant de se retirer le 14 octobre face à Kellermann.

Sous le Premier Empire, Verdun, éloignée du front, n'intéresse guère la commission des fortifications. Ce n'est qu'après 1815, alors que la France est remise dans ses limites de 1789, que le pouvoir entreprend des travaux de renforcement de la place sur la base des installations de Vauban : on ouvre la Porte neuve (à côte de l'actuel carrefour des Maréchaux), au Nord-Est, un courtine renforce la demi-lune de la Chaussée et celle des Minimes (actuelles rues de la Liberté et du 8 mai 1945), trois réseaux de galeries de contremines sont creusées sous le glacis du front Saint-Victor (école Jules-Ferry).
 

Vue nocturne du carrefour des Maréchaux. Source : JP le Padellec


Pendant la guerre franco-prussienne de 1870, les troupes de Verdun (1500 soldats de garnison, 2000 gardes mobiles, 1400 hommes de la garde nationale sédentaire), renforcées par 2600 survivants de Sedan, commandées par le général Guérin de Waldersbach et le général Marmier, tiennent le terrain face aux 10000 recrues du prince de Saxe. Son armée encercle totalement la ville le 23 septembre, elle réquisitionne les habitants des villages alentours pour réaliser les ouvrages d'investissement. La ville, assiégée et sous le coup de 140 grosses pièces d'artillerie se rend le 8 novembre. Elle sera administrée par le préfet Bethmann-Hollweg jusqu'au 13 septembre 1873.

Dès 1874, le gouvernement français, met le réarmement de Verdun au centre de ses préoccupations. Il charge le général Séré-de-Rivières de réaliser un réseau défensif de Verdun à Toul. La ville devient ainsi en quarante ans la première place fort d'Europe : dans un périmètre de 40 km autour de la ville, l'ingénieur installe deux ceintures de forts (19 en tout, dont 14 bétonnés) . sept kilomètres de galeries souterraines parallèles de 20 mètres sous terre complète le dispositif (en 1888) . un réseau ferroviaire de 185 km doublé d'itinéraires empierrés pour les véhicules hippomobiles et les pièces d'artillerie. Ces modifications du paysage meusien s'accompagnent de changements sociaux. La population et l'économie se "militarisent". Les soldats sont bientôt plus nombreux que les civils (27000 contre 13300), l'armée devient le premier employeur de la région, les carrières et les hauts fourneaux travaillent presque exclusivement à la construction des forts et à leur armement, le paysage sert de terrain d'entraînement aux troupes.

Pendant la première guerre mondiale, zone de Verdun met en présence la plus importante concentration de troupes des deux camps qui s'affrontent pendant 300 jours, de février à juillet 1916 les pertes sous le commandement du général Nivelle feront 62 000 morts, soit 812 morts par jours. Les populations civiles ont fui la ville. Seuls l'état-major qui occupe la citadelle souterraine, et la brigade des Sapeurs Pompiers stationnée dans les caves de la Mairie, subsistent dans Verdun assiégée. La ville sera décorée de la Légion d'Honneur et de la Croix de Guerre avec palmes par le Président de la République Poincaré le 13 septembre 1916.

Le Verdunois sort exsangue des combats, la paix revenue. Les Croix Rouge française et américaine et les oeuvres du Duché du Luxembourg portent secours aux habitants de retour : une cantine est installée à la gare, un dispensaire ouvre rue Saint-Sauveur, une coopérative municipale élit domicile à l'Hôtel de Ville. Les troupes américaines restent jusqu'en mai 1919.

La cathédrale, remise en état, souvenir du Verdun historique, point de repère du Poilu, et la citadelle, symbole de la résistance à l'ennemi, structurent l'espace mémoriel de la cité à côté des cimetières militaires, de la nécropole nationale de Douaumont ou de lieux combats tel le Bois-des-Caures.
 

Monument de la Victoire. Source : verdun-meuse.fr


La reconstruction de Verdun est prévue dès 1917, appuyée par deux hommes d'Etat meusiens, Raymond Poincaré et André Maginot. Le centre ville, prévu plus au Nord de la ville sur les emprises militaires déclassées à cet effet, marque la volonté d'en accentuer le caractère industriel par la construction de deux gares ferroviaires et la réalisation d'importants aménagements portuaires. L'Etat se rend acquéreur de près de 16 000 hectares de terrain à réhabiliter, les principaux champs de bataille, dont une partie sera reboisée. Les sépultures des soldats sont regroupés dans des nécropoles nationales (Douaumont), ou dans des cimetières plus modestes (Glorieux, Bevaux). Le tombeau du soldat inconnu de Verdun est installé dans la Citadelle en 1920.

La topographie urbaine évoque désormais la bataille par le nom de nouvelles rues ou le changement d'autres. On crée un musée de la guerre, le monument aux enfants de Verdun morts pour la France est inauguré en 1928 suivi par un autre dédié à la Victoire (inauguré en 1929), ainsi que celui aux 375 territoriaux morts dans l'incendie du magasin d'intendance en 1916 (square d'isly) . les plaques commémoratives sont apposées à la Citadelle, dans les casernes, etc.

A la déclaration de guerre, le 3 septembre 1939, Verdun renoue avec sa fonction de ville de garnison.

Elle sert au rassemblement de troupes destinées à être disposées le long de la frontière Nord et Est. Le 13 mai 1940, les Allemands passent la Meuse à Sedan et prennent à revers la ligne Maginot. Suite à la prise de l'ouvrage de La Ferté et de l'encerclement de Dunkerque, le général Hutzinger donne l'ordre d'organiser la défense du verdunois. Le commandant de la place, le général Dubuisson, fait construire de obstacles anti-chars, des artilleurs sont affectés dans les forts Séré-de-Rivières, une ligne d'arrêt est aménagée entre le Bois Bourru au ravin de Besonvaux.

Le 15 juin 1940, au soir, l'armée allemande entre dans Verdun. Dans les cimetières de Bévaux et du Faubourg-Pavé reposent les corps de ses défenseurs. L'armée d'occupation installe ses quartiers place de la Nation (la Freiskommandantur), dans l'hôtel du Coq-Hardi (la Feldgendarmerie), une prison est ouverte rue du Rû, les soldats investissent les casernes (Verdun sert de centre de formation pour les jeunes recrues) et les cafés tels le Café de la paix ou Le Continental . les casernes de Thierville et de Jardin-Fontaine sont transformée en Frontstalag.

La libération de la Meuse prend une semaine aux troupes alliées. La Wehrmacht oppose une défense sommaire : quelques chars et éléments d'artillerie sont positionnés comme au carrefour de la Voie Sacré et de la route de Châlons, au lieu-dit du Moulin-Brûlé, dans le faubourg de Glorieux. La cité se dote à nouveau de témoignages de guerre. Le pont Beaurepaire sauvé du dynamitage par le résistant Fernand Legay, est rebaptisé en son honneur. L'avenue de la 7e DB US, celle du 8 mai 1945 ou du Général-de-Gaulle viennent enrichir la toponymie. Plaques et monuments commémoratifs surgissent : plaque en l'honneur de Legay sur le pont du même nom, les Bornes de la Voie de la Liberté, le monument aux Résistants abattus avenue de Metz, celui aux Fusillés de Thierville.

La participation de la France à l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN) a laissé son empreinte, notamment par les installations logistiques américaines. L'ancienne caserne Maginot est restaurée en 1951 et sert au logement des troupes. Au Jardin-Fontaine (ancien champ de manoeuvre de Thierville derrière la caserne Maginot), les troupes US montent des préfabriqués destinés où seront logés l'ingénierie, les services de cultes et d'autres équipements collectifs (gymnases, parkings, garages ...) des tombes de soldats sont encore visible au cimetière municipal. Les 50 hectares au bord de l'Etang Bleu sont aménagés en entrepôts et ateliers dont une partie du matériel servira au tournage du film Le Jour le plus long.

La zone "Chicago", aménagée en 1953, accueille une blanchisserie puis une boulangerie. Le Fort du Rozelier est transformé en dépôt de munitions de l'OTAN destiné à recevoir des armes atomiques. Sur l'ancien aérodrome du Faubourg-Pavé, zone de Désandrouins, un hôpital est crée en 1958. La caserne de Gribauval devient un lieu d'hébergement des troupes. Le 22 septembre 1984, Helmut Kohl, Chancelier de la République fédérale d'Allemagne, et François Mitterrand, Président de la République française, ont scellé l'amitié entre les deux peuples en apposant une plaque à la mémoire des combattants à la nécropole allemande de Consenvoye, à l'occasion du 70e anniversaire de la première Guerre mondiale. Trois ans plus tard, l'Organisation des Nations Unies (ONU) attribue le statut de capitale mondiale de la Paix, des libertés et des droits de l'Homme à la cité meusienne.

 

Quelques sites à visiter dans le secteur de Verdun :

La citadelle souterraine

A bord d'un petit train, visitez les galeries souterraines de la citadelle et découvrez la vie des poilus durant la Première Guerre mondiale.

Ouvert toute l'année Tarifs : Adulte : 6€ Enfants : 2,5€

Citadelle souterraine Avenue du 5ème RAP 55000 VERDUN Tel : 03 29 84 84 42

L'ossuaire de Douaumont :

L'initiative de construire un ossuaire à Douaumont revient à l'évêque de Verdun, Mgr Ginisty. Situé en plein coeur du champ de bataille, l'ossuaire, d'une longueur de 137 mètres, dominé par une tour de 46 mètres, a été érigé entre 1920 et 1932 grâce à une souscription lancée en 1919. Il abrite les restes de 130 000 soldats. Devant ce monument, la nécropole nationale, inaugurée en 1929, contient les tombes de 15 000 combattants.

Ouvert tous les jours de mars à novembre Tel : 03 29 84 54 81 Tarifs : Adulte : 3,50€ Enfant : 2€

Le fort de Douaumont :

Visite intérieure de 2 niveaux de galeries et des casemates.

Ouvert tous les jours Tel : 03 29 84 41 91 Tarifs : Adulte : 3€ Enfant : 1,50€

Le mémorial de Verdun :

Situé à Fleury-devant-Douaumont, à l'emplacement de l'ancienne gare du village, le mémorial de verdun dit aussi mémorial de la paix a été construit dans les années 1960 à l'initiative du Comité National du Souvenir de Verdun (CNSB) présidé alors par l'écrivain Maurice Genevoix. Inauguré le 17 septembre 1967, le mémorial est un musée à vocation historique et pédagogique.

Ouvert tous les jours de février à décembre Tel : 03 29 84 35 34 Tarifs : Adulte : 5€ Enfant : 2,50€

 

Office de Tourisme de Verdun

Avenue du Général Mangin 55100 Verdun E-mail :contact@tourisme-verdun.fr Tél : 03 29 84 55 55 Fax : 03 29 84 85 80

 

Comité du Souvenir Français du Canton de Dun sur Meuse

Conseil Général de la Meuse

Mémorial de Verdun

Citadelle souterraine de Verdun

Office du tourisme de la Meuse

Site de l'association Connaissance de la Meuse

Verdun tourisme

Site consacré à la ligne Maginot

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Infos pratiques

Adresse

55000
Verdun
Tél : 03 29 84 55 55Fax : 03 29 84 85 80

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Wœrth - Musée de la bataille du 6 août 1870

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Bataille de Wœrth, 6 août 1870. © BNUS

La bataille de Wœrth fut engagée le 6 aout 1870. Grave défaite française, elle obligea Mac Mahon à battre en retraite en direction de Reichshoffen.


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  Woerth


Les premiers revers de l'armée française en Alsace

Le premier militaire français tombe le 25 juillet 1870 en Alsace. Le sous-officier du 12ème chasseur à cheval, Claude Pagnier, est tué lors d'un accrochage avec une patrouille de dragons badois à Schirlenhof.

À compter du 3 août, la 3ème armée allemande, sous les ordres du prince de Prusse, Frédéric Guillaume, s'installe à Wissembourg et sur la Lauter. Le 1er grand affrontement a lieu dans cette ville et sur les hauteurs du Geisberg le 4 août 1870. L'armée française, alors sous les ordres du Maréchal Mac-Mahon, y connaît sa première défaite . l'avant-garde de la 2ème division d'Infanterie du Général Abel Douay, en situation d'infériorité, succombe, malgré une résistance héroïque, aux attaques des prussiens.

La bataille du 6 août 1870

Le 6 août 1870 a lieu la bataille de Woerth-Froeschwiller. Les forces allemandes sont installées sur la rive Est de la Sauer et celles de l'armée française, dont les effectifs sont bien inférieurs, sur les hauteurs du plateau de Froeschwiller, entre Langensoultzbach et Morsbronn-les-Bains. Aucun des deux belligérants n'a l'intention de livrer bataille ce jour là, mais des accrochages près de la rivière, à Wœrth, provoquent le déclenchement des hostilités. Froeschwiller est donc une bataille improvisée. Les armées vont se heurter violemment durant toute la journée. En dépit d'une forte résistance l'aile droite de l'armée française est débordée vers 13h et les allemands conquièrent le village de Morsbronn.

Mac-Mahon commet une erreur stratégique en lançant le 2ème cuirassiers de la brigade Michel sur un terrain très défavorable, entrecoupé notamment de plantations de houblons. Les troupes françaises sont décimées dans les rues du village de Morsbronn par les tirs de prussiens embusqués. Les allemands continuent à progresser et conquièrent Elsasshausen puis menacent la route de Froeschwiller. Mac-Mahon lance alors contre eux les quatre régiments de la division de cavalerie Bonnemain aux environs de 15h 30. Mais, c'est un nouveau massacre. Le 1er régiment de tirailleurs algériens réussit cependant à retarder l'avance allemande en menant une charge impétueuse, mais finit par céder faute de munitions. La bataille se poursuit dans le village de Froeschwiller qui subit un bombardement intense et tombe à 17h.

Le bilan de ces combats est désastreux : environ 10 000 tués du côté français et 10 640 du côté allemand. De très nombreuses fosses communes et tombes sont creusées . la population de Woerth et de Froeschwiller
est réquisitionnée pour enterrer les morts. Le musée de la bataille du 6 août, installé à Woerth, est entièrement consacré à cette bataille tragique qui ouvra à l'armée prussienne la route des Vosges.

 

Renseignements pratiques :

Accès par ascenseur pour les personnes à mobilité réduite (à l'exception de la tour).
Parking voiture à l'entrée du musée, pour bus à moins de 100 mètres, - Boutique, - Visites guidées en français et allemand dans le musée et à l'extérieur, sur le champ de bataille.

 

Contact :

Association des amis du musée et du patrimoine de Woerth et environs 2, rue du Moulin - 67360 Wœrth
Tél. : 03 88 09 30 21

 Fax : 03 88 09 47 07

 E-mail : mus6aout@gmail.com

 

Pour les groupes des guidages sont possibles dans le musée et au travers du champ de bataille.
Pour les modalités prendre contact par courriel : ville.woerth@wanadoo.fr

 

Site du musée de Woerth en Alsace

Tourisme 67

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Infos pratiques

Adresse

2 rue du Moulin - 67360
Wœrth
03 88 09 3021

Tarifs

Adultes :3,55 €Enfants et Groupes adultes : 2,75 €Groupes enfants : 2,35 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er Avril au 30 Septembre 2013 :Mercredi + Jeudi + Samedi + Dimanche : 14-18h

Fermetures annuelles

Du 1er Octobre 2012 au 31 mars 2013Réouverture le mercredi 3 avril 2013.

Sedan

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VILLE DE SEDAN (Ardennes)

Le 1er septembre 1870, jour de la bataille, Sedan est la base arrière du commandement français à l'intérieur des remparts de la ville, où l’État-major est logé et où les blessés sont soignés. Dans les villages environnants, les combats sont intenses et malgré des épisodes héroïques à Floing et à Bazeilles, l'armée française est vaincue. La manœuvre d'encerclement réussie des troupes allemandes provoque la capitulation de Napoléon III, présent à Sedan, et la chute du second Empire. 80 000 soldats français sont faits prisonniers.

Cette « débâcle » du nom du célèbre roman d’Émile Zola qui décrit le déroulement de la bataille, a marqué durablement les mémoires jusqu'à la Première Guerre mondiale. De nombreuses traces de cet événement, majeur pour l'histoire européenne, sont présents à Sedan et dans le Sedanais.

 

Pour en savoir plus :

Maison du Patrimoine - Ville d'art et d'histoire : 03 24 27 84 85 - www.sedan.fr

Office du tourisme : 03 24 27 73 73 - www.charleville-sedan-tourisme.fr/

 


MUSÉE DU CHÂTEAU FORT

Au cœur même de la ville, les visiteurs sont invités à découvrir le monument historique le plus important de Sedan et des Ardennes. Une forteresse de 35 000 m² dont la construction commence vers 1424 et qui témoigne de l'évolution architecturale jusqu'à la fin du XVIIIe siècle d'un ouvrage moderne avec un système défensif de bastions. Une partie des collections du musée municipal de Sedan, créé en 1879, sont actuellement exposées au musée du château fort de Sedan. Les thématiques présentées dans le circuit de visite sont l'histoire de la principauté de Sedan jusqu'en 1642, lors du rattachement à la France, et les grands événements et personnages sedanais jusqu'à la guerre de 1870.

 

Pour en savoir plus :

Horaire et tarifs : www.chateau-fort-sedan.fr - 03 24 27 73 76

Contact pour les collections du musée : musee-municipal@mairie-sedan.fr - 03 24 56 93 27

 


TOURISME DE MÉMOIRE DANS LE SEDANAIS

Le territoire de l'agglomération Ardenne Métropole englobe des champs de bataille, des lieux stratégiques et des sites où se sont produits des faits historiques marquants, tels la capitulation de Napoléon III en 1870, la transformation du château fort de Sedan en bagne lors de la Première Guerre mondiale ou la percée de Sedan lors de la bataille de France de mai-juin 1940. Sedan et les communes d'Ardenne Métropole se souviennent de ces guerres à travers des points d'intérêts qui constituent aujourd'hui un circuit de tourisme de mémoire.

 

Pour en savoir plus :

Site Internet : https://www.charleville-sedan-tourisme.fr/tourisme-de-memoire/

Contact : infocom@tourisme-sedan.fr – 03 24 55 69 90

 


BLOG DU MUSÉE MUNICIPAL DE SEDAN

Créé à l'occasion du Centenaire de la Première Guerre mondiale, ce blog présente les collections du musée mais également les fonds patrimoniaux sedanais (Archives municipales, Médiathèque Georges Delaw (Ardenne Métropole), Société d'Histoire et d'Archéologie du Sedanais) et de particuliers en lien avec l'histoire de Sedan. Le 150e anniversaire de la bataille de Sedan permet de mettre en valeur des notices d’œuvres sur la guerre de 1870-1871.

 

Site Internet : http://musee-municipal-sedan.over-blog.com/

Contact : musee-municipal@mairie-sedan.fr – 03 24 56 93 27

Facebook et Twitter @MuseeSedan


 

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Infos pratiques

Adresse

Place du château - 08200
Sedan

Château de Joux

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©L. Lepeule

Haut lieu d’histoire et d’architecture militaire, le Château de Joux est un monument emblématique de la Franche-Comté. Forteresse militaire, il est le seul exemple en France représentatif de l’évolution de l’architecture militaire sur 1000 ans. Au cours de ces 10 siècles, Joux fut sans cesse agrandi, remanié, renforcé pour faire face au progrès de l’art de la guerre et de l’artillerie.


Le Château est aujourd’hui composé de 5 enceintes, 2 hectares de bâtiments, 250 pièces, 3 fossés et 3 ponts-levis. Depuis 1954, il est ouvert à la visite. En 1968, il est vendu au syndicat Pontarlier – La Cluse-et-Mijoux, aujourd’hui Communauté de Communes Grand Pontarlier. Classé au titre des monuments historiques depuis 1996, le Château a su préserver son histoire dans un site naturel.

Des sires de Joux au roi de France en passant par les ducs de Bourgogne et la couronne espagnole, le Château de Joux eut d’illustres propriétaires qui le façonnèrent en fonction de leur besoin.
Du 18e au 19e siècle, il a aussi été prison d’Etat pour enfermer toute personne menaçant l’ordre du public et la sûreté de l’Etat. Des prisonniers célèbres pour leur combat pour la liberté y ont été détenus tels que Mirabeau ou Toussaint Louverture.

Ainsi, le Château de Joux, au-delà de son histoire et de son architecture millénaire, est un lieu de mémoire à plus d’un titre : Mémoire de l’abolition de l’esclavage et de la lutte pour les libertés, pour avoir été le lieu de détention et la dernière demeure de Toussaint Louverture, ancien esclave devenu général de l’armée française et gouverneur de Saint-Domingue (aujourd’hui Haïti).

L’enfermement et la mort de Toussaint Louverture au Château de Joux ont rapidement positionné le site comme un haut lieu de la mémoire de la lutte pour l’abolition de l’esclavage. Depuis le 19e siècle, la cellule de Toussaint Louverture est ouverte à la visite et nombreux sont ceux qui viennent s’y recueillir.

Mémoire des conflits et des frontières, pour avoir été plusieurs fois assiégé.

Mémoire d’une tradition orale de contes et légendes que son imposante stature et ses mystères ont contribué à forger.

 


 

Quizz : Forts et citadelles

 

 

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Infos pratiques

Adresse

Route du Château 25300
La Cluse-et-Mijoux
03 81 69 47 95

Tarifs

Visites guidées : adulte – 9€, enfant (6-14 ans) – 5€, réduit – 7€, famille – 25€ / Parcours découverte : adulte – 7,50€, enfant (6-14 ans) – 3,50€, réduit – 6€, famille – 19€

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Basse saison du 1er avril au 15 novembre (hors vacances scolaires d’été) : de 9h30 à 12h et de 13h30 à 17h30 / Haute saison, vacances d’été (juillet et août) : de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h (dernière entrée sur site à 11h45 et 17h15)

Fermetures annuelles

Fermeture hivernale (novembre-mars)

Fort d'Uxegney

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Entrée du fort d'Uxegney. Source : GNU Free Documentation License

Le fort d'Uxegney présente un raccourci saisissant de l'évolution des techniques de fortification entre 1870 et 1914.

A partir de 1874, pour défendre la nouvelle frontière entre la France et l'Allemagne, le général Séré de Rivières entreprend la création de deux rideaux défensifs constitués de forts d'arrêts et de batteries de tir, l'un sur les Hauts de Meuse, entre Verdun et Toul, l'autre sur la Haute Moselle, entre Epinal et Belfort.

Le fort d'Uxegney, à 6 Km au Nord-ouest d'Epinal, est justement un des éléments constitutifs important de la place d'Epinal, composée d'une ligne de 16 forts et ouvrages fermés s'étirant sur 43 kilomètres. Edifié de 1882 à 1884, il avait pour fonction de défendre l'axe routier Epinal-Mirecourt, la voie ferré Epinal-Nancy et le canal de l'Est. En outre, il devait soutenir ses ouvrages voisins, notamment Bois l'Abbé (1883-1885) situé à 1 200 mètres à l'Est du fort d'Uxegney, entièrement construit en maçonnerie et excellent témoin du système Séré de Rivières à ses origines.

Bois l'Abbé contraste d'ailleurs avec le fort d'Uxegney qui, modernisé en 1894 (utilisation du béton spécial pour le renforcement d'une partie de la caserne centrale, du magasin à poudre et du passage couvert) et en 1910 (utilisation du béton armé sur certaines parties du fort, installation de tourelles cuirassées et d'observatoires), présente un raccourci saisissant de l'évolution des techniques de fortification entre 1870 et 1914.

Abandonné par l'armée en 1960, le fort d'Uxegney, miraculeusement épargné par les deux conflits mondiaux, est entretenu et restauré depuis 1990 par l'Association pour la restauration du fort d'Uxegney et de la place d'Epinal (ARFUPE). Depuis avril 2002, grâce au travail acharné mené depuis près de 15 ans par une vingtaine de bénévoles de cette association, ce fort et celui de bois l'Abbé sont inscrits dans leur totalité à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques.

Lors des visites, Il est désormais possible de découvrir, à travers les nombreuses galeries souterraines, l'usine électrique, les cuisines, les chambrées et surtout l'unique exemplaire en état de fonctionnement d'une tourelle à éclipses Galopin (155 mm), gigantesque mécanique datant de 1907. Une promenade sur les dessus de l'ouvrage permet également d'examiner les différentes coupoles cuirassées et de profiter d'un superbe point de vue sur la vallée de l'Avières.

Désormais reconnu par les professionnels du tourisme, le fort d'Uxegney pourrait devenir un véritable Historial de la fortification Séré de Rivières.

 

Le fort d'Uxegney

ARFUPE Rue des forts - 88390 UXEGNEY

Tél. : 03.29.38.32.09

E-mail : fort-uxegney@orange.fr

 

Office du tourisme d'Epinal

6, place Saint-Goëry BP 304 - 88008 Epinal Cedex

Tel : 03 29 82 53 32

Fax : 03 29 82 88 22

E-mail : email :tourisme.epinal@wanadoo.fr

 

Pour les visistes et les tarifs : consulter le site http://fort-uxegney.pagesperso-orange.fr/visiter.html

 

Durée de la visite : 1h30 à 2 h

Prévoir des vêtements chauds. Les enfants seuls ne sont pas admis dans l'ouvrage.

 

Site du fort d'Uxegney

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

Rue des forts 88390
Uxegney
Tél. : 03.29.38.32.09. Office du tourisme d'Epinal6, place Saint-GoëryBP 30488008 Epinal CedexTel : 03 29 82 53 32Fax : 03 29 82 88 22email : email :tourisme.epinal@wanadoo.fr

Tarifs

6 € (adultes)5 € (groupes > 15 personnes)2,50 € (enfants de 7 à 14 ans)2 € (tarif réduit enfants)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Mai : visites guidées le dimanche à 15 hJuin et septembre :visites guidées le dimanche à 15 h et 16 hDu 1er juillet au 31 août : visites guidées dulundi au samedi à 14 h et 16 h. Le dimanche à 14 h, 15 h et 16 hToute l'année pour les groupes(à partir de 15 personnes), sur rendez-vous.Visites exceptionnelles du fort de Bois-l'Abbé14 juillet et aux Journées du PatrimoineDécembre : Marché de Noël du fort d'UxegneyVisites guidées du fort à tarif réduit (4 € et 1 €)

Le Simserhof

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Ouvrage du Simserhof. ©SporRegArm. Source : http://communes.sporegarm.fr

Le Simserhof est l’un des principaux ouvrages d’artillerie de la Ligne Maginot, construit entre 1929 et 1935, il est le témoin d’une époque, du travail gigantesque de centaines d’ouvriers et de la résistance d’un équipage de 876 hommes qui, ne dépose les armes que sur injonction de l’état-major français.

Découvrez le casernement avec ses divers espaces de vie : chambrées, foyer, cuisines, infirmerie, usine électriques, ateliers, magasins à munitions. Une visite de près de deux heures à travers de vastes galeries, dans ce qui est une incroyable ville souterraine.

Quizz : Forts et citadelles


 

 

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Infos pratiques

Adresse

Rue André Maginot 57410
Siersthal
03 87 96 39 40

Site Web : simserhof.fr

Citadelle de Belle Ile

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Citadelle de Belle Ile. ©ECPAD

La Citadelle de Belle Ile en Mer fait partie de la grande histoire de France. Depuis le XVIème siècle, elle fut mêlée à tous les conflits, convoitée par toutes les puissances maritimes d'Europe.

Citadelle d'une superficie de 10 ha dont les remparts s'étendent sur 4km, elle réunit une dizaine de bâtiments totalisant plus de 10 000 m2 de planchers, sans compter de très nombreuses casemates.

Construite à partir de 1549, elle garde d'impressionnants fossés. Belle-Ile devient propriété de la couronne en 1661, après l'arrestation du surintendant Nicolas Fouquet. En 1683, Vauban sera alors chargé de fortifier cette île. Elle sera occupée par les Anglais de 1761 à 1763. Au XIXème siècle, la citadelle sert de bagne pour des prisonniers militaires puis politiques, avant de devenir, à la fin des années 1930, un centre d'hébergement pour des réfugiés de la guerre d'Espagne. Dès juillet 1940, l'île est occupée par les Allemands. Elle sera l'un des derniers points libérés de France, étant comprise dans la fameuse "poche de Lorient".

La citadelle est vendue par l'État en 1960, dans un état de très grand délabrement.

Création en 1970 d'un musée historique consacré à Belle-Ile-en-Mer en lieu et place des casemates réaménagées du Donjon.

 

Citadelle Vauban

56360 Le Palais

Tel: 02 97 31 85 54

Fax: 02 97 31 89 47

 

Tarifs Visite libre : adulte : 6.50 € de 12 à 16 ans : 3,50 € - de 12 ans : Gratuit Groupe : 5 € Visite Guidée : adultes : 8 € de 12 à 16 ans : 5 € - de 12 ans : Gratuit

Ouvert tous les jours, toute l'année juillet-août: 9h/19h du 01/09 au 31/10 et du 01/04 au 30/06: 9h30/18h du 01/11 au 31/03: 9h30/17h

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

56360
Le Palais
Tel: 02 97 31 85 54Fax: 02 97 31 89 47

Tarifs

Visite libre :adulte : 6.50 €de 12 à 16 ans : 3,50 €- de 12 ans : GratuitGroupe : 5 €Visite Guidée :adultes : 8 €de 12 à 16 ans : 5 €- de 12 ans : Gratuit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours, toute l'annéejuillet-août: 9h/19hdu 01/09 au 31/10 et du 01/04 au 30/06: 9h30/18hdu 01/11 au 31/03: 9h30/17h

Le Quesnoy

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Les remparts de Le Quesnoy. Source : http://www.traction-nord.com

Les fortifications de Le Quesnoy...

Un château y fut édifié par le comte de Hainaut au XIIème siècle. Il en subsiste la porte à l'entrée et des caves de grès. Ses premiers bastions construits sur l'ordre de Charles Quint datent de 1528. Après la prise de la ville en 1657, par Turenne, Vauban modernise la place à partir de 1668. Il crée quatre étangs pour inonder les fossés et remodèle le front sud dont les bastions Saint-Martin et du Gard illustrent avec leur dehors le premier système de Vauban. Au XVIIIème siècle est édifié un grand ouvrage à corne à l'est de la Porte Fauroeulx.

En 1881, la place-forte fut encore confortée.

L'enceinte très bien conservée a la forme d'un octogone irrégulier. Elle est défendue par huit bastions et a été entièrement restaurée. 2 circuits pédestres sont proposés au grand public :

- Le circuit des remparts : fiche de randonnée du Conseil Général du Nord.

- A la découverte des arbres des remparts du Quesnoy : Circuit élaboré par le Parc Naturel Régional de L'Avesnois.

Lors de la promenade des fortifications, jalonnée de panneaux pédagogiques, on admirera les huit bastions et dix-sept dehors implantés dans les fossés. Mentionnons la Poudrière du XVIIIème siècle, la tour médiévale du Comte Baudouin, la porte Fauroeulx, l'ouvrage à cornes Fauroeulx, du XVIIIème siècle, et 5 bastions : royal, impérial, vert, du Gard, Saint-Martin. Au dehors, l'étang du Pont-Rouge qui servait à remplir les fossés des remparts est à présent un site "balnéaire".

Un bivouac des Armées révolutionnaires, avec plus de 400 participants anime le site fortifié pendant 2 jours tous les deux ans au moment des Journées du Patrimoine. Une association "Le Cercle Historique Quercitain" fait des recherches sur le passé du Quesnoy et de ses deux cantons et possède un local au centre Cernay dit Château Marguerite de Bourgogne pour accueillir des groupes dans deux salles d'exposition didactiques sur l'histoire de la fortification. Depuis 1987, les villes fortifiées ont également leur journée régionale le dernier dimanche d'avril et certaines citadelles devenues casernes militaires ouvrent régulièrement leurs portes au public. Enfin, la route des villes fortifiées, lancée en 1993 permet au public de découvrir ces villes à l'aide d'une carte et de fiches explicatives disponibles auprès de l'association des villes fortifiées et dans les offices de tourisme d'Ambleteuse, Arras, Avesnes-sur-Helpe, Bergues, Boulogne-sur-Mer, Calais, Cambrai, Condé-sur-Escaut, Gravelines, Le Quesnoy, Lille, Maubeuge, Montreuil-sur-Mer et Saint-Omer.

Ce monument aux morts commémore la victoire de la New Zealand RifleBrigade qui libéra le Quesnoy le 4 novembre 1918 de la garnison allemande qui occupait la ville depuis quatre ans. Les Néo-zélandais escaladèrent les fortifications comme au Moyen-Age avec des échelles.

En 1999, Le Quesnoy a ouvert la maison quercitaine de Nouvelle Zélande "Centre de documentation relatif à la libération de la ville en 1918". Le Quesnoy est devenu le lieu principal des commémorations de la Première Guerre mondiale pour la Nouvelle Zélande en France, avec la tenue d'une cérémonie organisée par l'ambassade de Nouvelle-Zélande à Paris, les autorités locales et la Commonwealth War Graves Commission. Lors de ces deux cérémonies, un défilé rassemblant le maire et des autorités locales, des anciens combattants, des visiteurs et des personnes de la région traverse la ville jusqu'aux remparts et au monument aux morts néo-zélandais de 1923 pour le dépôt de gerbe. La procession se dirige ensuite vers le monument aux morts français pour un nouveau dépôt de gerbe. La cérémonie se termine à la mairie où une sculpture tribale "teko teko maori" perpétue le souvenir.

La Nouvelle Zélande est toujours officiellement représentée à Le Quesnoy lors des commémorations de l'Armistice, le 11 novembre. Des parlementaires néo-zélandais et d'autres groupes divers comme l'équipe néo-zélandaise de rugby, les All Blacks, sont déjà allés à plusieurs reprises dans cette ville. Le Quesnoy et Cambridge, en Nouvelle-Zélande sont jumelées depuis 1999.

 

Association des villes fortifiées

Hôtel de Ville Rue Maréchal Joffre 59530 Le Quesnoy

Tél. : 03.27.47.55.54

 

Office de Tourisme du Quesnoy

Tel : 03.27.20.54.70

e-mail : OTSI.le.quesnoy@wanadoo.fr

 

Quizz : Forts et citadelles

 

 

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Infos pratiques

Adresse

Rue Maréchal Joffre 59530
Le Quesnoy
03 27 47 55 54

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Musée du Souvenir des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan

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©Musée du Souvenir des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan

Art, histoire et Mémoire au cœur de la forêt de Brocéliande

Inauguré en 1912, le musée du Souvenir est le plus ancien des musées de l’armée de Terre. Dépositaire d’un patrimoine exceptionnel, il comblera l’amateur d’art et d’histoire et le passionné de militaria autant que le visiteur de passage désireux de ressentir l’esprit qui anime les officiers français et de mieux comprendre les valeurs qui fédèrent le monde militaire.

L’esprit de Saint-Cyr

Situé au cœur des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan, creuset unique de formation des officiers de l’armée de terre, le musée du Souvenir retrace les évènements majeurs qui ont construit la France à travers les destins croisés des officiers qui l’ont servie. Hommes de conviction et de décision, beaucoup d’entre eux ont incarné des valeurs telles que le courage, la bravoure, le panache, l’exemplarité, la loyauté, le sens du service, du devoir et de l’honneur, l’amour de notre Patrie... Certains ont par leur seule présence pesé sur l’issue de batailles décisives, d’autres ont fait des choix condamnés par l’Histoire, d’autres encore ont rétabli l’honneur de la France et nombreux sont ceux qui ont fait le sacrifice de leur vie dans l’accomplissement de leur mission.

 

Un lieu de mémoire unique

S’ouvrant sur la Cour Rivoli, place d’honneur où se déroulent les cérémonies de Tradition qui rythment la scolarité des élèves officiers, le musée du Souvenir est un lieu d’enracinement et d’identité où ils se retrouvent et se ressourcent. Mais il est également un lieu de mémoire et d’histoire ouvert au grand public, un endroit privilégié d’éducation à la citoyenneté ainsi qu’un espace de partage et d’échange entre les Français et leur armée où se tisse l’indispensable lien armées-Nation.
Le visiteur est invité à parcourir un vaste mémorial, qui rappelle le sacrifice des officiers de toutes origines tombés au champ d’honneur, avant de découvrir les riches collections du musée. Présentées de façon chronologique, elles illustrent la lente maturation qui a conduit à la création d’écoles dédiées à la formation des officiers et met en exergue les grands personnages et les figures de légende qu’elles ont formés.

 

Un patrimoine inestimable ouvert à tous

En un siècle d’existence, les collections du Musée du Souvenir se sont enrichies de plusieurs milliers d’objets : Tableaux, bronzes, armes, uniformes, emblèmes, trophées et souvenirs émouvants évoquant un destin exceptionnel, héroïque ou tragique se répondent et plongent le visiteur dans une atmosphère unique. Par leur intérêt esthétique, leur pouvoir d’évocation historique ou par la simple « charge émotionnelle » dont ils sont porteurs, ces objets nous touchent, nous interpellent et nous instruisent.
 

 

 

Sources : ©Musée du Souvenir des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan
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Infos pratiques

Adresse

Ecoles de Saint-Cyr Coëtquidan – Cour Rivoli 56381
GUER
02 97 70 77 49

Tarifs

- Plein tarif : 5 € - Forfait famille (2 adultes +enfants) : 8 € - Jeunes : Gratuit pour les – de 18 ans - Groupes : 5 €/personne avec médiation- Gratuité : Gratuit pour le personnel civil et militaire de la défense et les – de 18 ans- Pass/tarifs groupés éventuels

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du mardi au dimanche, de 10 h à 12 h et de 14 h 00 à 18 h00.

Fermetures annuelles

Fermé en janvierOffice de tourisme - Ville : Guer 56 380 - Adresse : 2 Place de la Gare - Tel : 02 97 22 04 78