Musée des blindés de Saumur

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© Musée des blindés à Saumur

Le Musée présente une collection de matériels blindés regroupant 880 engins dont près de 200 en complet état de marche.

Le Musée des blindés de Saumur a été inauguré en 1977. Les blindés ont d'abord été présentés à partir de 1977 dans les anciens hangars du "Clos Beaufort", de l'École de l'Application de l'Arme Blindée Cavalerie. En mai 1987, une cinquantaine des plus beaux matériels a été montrée au public dans l'ancien manège devenu "le Musée Bossut".

En 1993, l'ensemble de la collection jusqu'alors disséminée sur de nombreux sites (Saumur, Fontevraud, Le Mans, Bourges, Thorey les Pins, etc...) a pu être réunie à Saumur, dans de vastes locaux de 22 000 m² acquis et remis en état à cet effet par la Défense.

Le Musée comporte 12 salles : la salle 1ère GM, la salle de la France d'après-guerre, la salle de la campagne de France 1940, deux Salles 2ème GM (les Alliés - les Allds), la salle Pacte de Varsovie, la salle des curiosités, la salle des canons, la salle des moteurs, la salle contemporaine, la salle des maquettes et la salle historique.

Le Musée a reçu également les souvenirs du musée de Berry-au-Bac, particulièrement ceux du Général Estienne, le "Père des Chars", dont le nom a été donné au Musée des Blindés. Le Musée retrace l'histoire des blindés, leur évolution technique à travers le monde de 1917 à nos jours. 200 chars sont présentés. Est présentée la quasi-totalité des prototypes essayés et des engins blindés servis par les armées française depuis 1917.

Les chars de 1940 sont presque tous présents : automitralleuse AMD 178 Panhard et AMR 35, char FCM (Forges et Chantiers de la Méditerranée), Renault R 35 et R 39, Hotchkiss H 35 et H 39, le célèbre char SOMUA (Société d'Outillage Militaire et d'Usinage d'Armement) qui tint tête aux chars allemands grâce à sa mobilité et son armement, et le char B1 bis qui équipa une partie de la 4ème Division Cuirassée de Réserve du Général de Gaulle à Moncornet le 17 mai 1940, puis lors de la première contre-attaque d'Abbeville.

Tous les chars américains de la victoire de 1945 sont là : Lee-Grant, Stuart, Sherman et ses différentes versions, Tank-Destroyer, Chaffee, Automitrailleuse M8 et M20, etc... Des chars allemands de la seconde Guerre Mondiale à nos jours : Panzer II, III, IV, Panther, Jagdpanther, un Tigre royal de 70 tonnes, exemplaire unique restauré, jusqu'aux plus récents, Léopard I et Léopard II sans oublier de très nombreux modèles bricolés pendant la guerre. L'Angleterre est représentée, parmi de nombreux chars, par le Churchill et récemment reçus au Musée, le Mathilda et le Valentine. Enfin, tous les matériels conçus en France après 1944, sans oublier le "Leclerc".
 

Musée des Blindés de Saumur

1043 Route de Fontevraud - 49400 Saumur

Tél. : 02.41.83.69.95 - Fax. : 02.41.83.69.90

E-mail : musee-des-blindes@orange.fr

Musée des blindés de Saumur

 

 

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Infos pratiques

Adresse

1043 Route de Fontevraud - 49400
Saumur
Tél. : 02.41.83.69.95 - Fax. : 02.41.83.69.90

Tarifs

Adulte: 7 €Enfants (de 7 à 15 ans): 4 €Forfait famille: 19 €Étudiants, personneshandicapés, ancienscombattants: 5 €Groupes (+ de 10 personnes): 5 €Groupes scolaires (+ de 10personnes): 4 € Gratuit : Enfants (- de 7 ans)Militaires d'activeMilitaires étrangersMilitaires françaisMembres de l'AAMBGrands Invalides de Guerre

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du lundi au vendredi de 10h à 17h. Samedi, dimanche et jours fériés de 11h à 18h.

Musée des Deux Victoires - Clemenceau-de Lattre

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Buste de Georges Clemenceau. Source : © Musée national des Deux Victoires - RMN

Ce musée, situé dans la maison natale de Jean de Lattre de Tassigny, établit un parallèle entre Clemenceau et le maréchal de France.

Le musée a été créé en 1959 dans la maison natale de Jean de Lattre de Tassigny. Il établit un parallèle entre Clemenceau et de Lattre en rapprochant leurs destins : leur naissance à Mouilleron-en-Pareds, leur rôle dans les deux guerres mondiales, le fait qu'ils aient signé au nom de la France lors des "deux victoires" mettant fin aux deux conflits mondiaux, la même reconnaissance et le même hommage de la France : "A bien mérité de la patrie". 

Le musée a été rénové en 1998. Il présente des objets personnels, des documents, des gravures et photographies évoquant la vie de Clemenceau et du maréchal de Lattre de Tassigny et leurs rôles respectifs durant les deux guerres mondiales.

 

Musée national Clemenceau-de Lattre
1 rue Plante Choux
85390 Mouilleron-en-Pareds

Tel : 02 51 00 31 49

Courriel : musee-2victoires@culture.gouv.fr

 

Comité Départemental du Tourisme de la Vendée

 

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Infos pratiques

Adresse

1 rue Plante Choux - 85390
Mouilleron-en-Pareds
Tel : 02 51 00 31 49Fax : 02 51 00 34 31

Tarifs

Plein tarif : 3.50 €Tarif réduit : 3.00 € Gratuit pour les moins de 26 ans, enseignants en activité, les membres de l’association « L’Institut Vendéen Clemenceau-de Lattre », pour les journalistes titulaires de la carte de presse,... et pour tous, le premier dimanche de chaque moisLes visiteurs en groupe à partir de 20 personnes : Réservation obligatoire, tel 02.51.00.38.72Visite de la maison natale et du musée des deux victoires ( durée 1h30 ) : 3 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 15 avril au 15 octobre : 7 départs de visite : 10h, 11h,12h, 14h, 15h, 16h, 17h. Le jardin reste accessible gratuitement jusqu'à 18 heuresDu 16 octobre au 14 avril : 5 départs de visite : 10h, 11h, 14h, 15h, 16h.Le jardin reste accessible gratuitement jusqu'à 17 heures.

Fermetures annuelles

Noël et 1er janvier

Saint-Malo

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Saint-Malo. Source : ECPAD

La cité fortifiée de Saint-Malo.

Les fortifications de Saint-Malo ceinturent la ville close sur près de 2 km. De la Porte Saint Vincent (datant de 1709) à la Porte Saint Thomas, chaque courtine regorge d'histoire et de panoramas tous différents présentant la Baie de Saint-Malo.

Un peu d'histoire ...

L'histoire des fortifications de Saint-Malo est particulièrement riche.

1) La cité ne se développe qu'au XIIème siècle. Les fortifications sont d'époque médiévale. Saint-Malo fut l'objet de multiples convoitises. Sous le règne de la Duchesse Anne, la ville entourée de remparts était déjà une forteresse. A l'époque de Jacques Cartier, les fortifications de Saint-Malo vont se développer. Les XVIIème et XVIIIème siècles marquent une période de grande prospérité grâce au commerce : la cité se renforce.

Vauban construit de nouveaux remparts, saupoudre la baie de nombreux forts pour rendre le port imprenable. Ces fortifications aideront aux échecs du débarquement anglais, en juin et septembre 1758, lors de la bataille de Saint-Cast.

2) La cité malouine va particulièrement souffrir en août 1944. Obéissant à Hitler, le colonel Von Aulock transforme le glacis de Saint-Malo en une véritable forteresse à partir de 1942.

En août 1944, pendant une semaine, la cité est prise sous les feux croisés des artilleries allemande et américaine. La cité brûle presque entièrement. Elle est détruite à 80 %. La place Chateaubriand et l'hôtel Magon de la Lande sont les seuls quartiers épargnés par les flammes. En fait, lorsque l'incendie est enfin maîtrisé, seule subsiste, quasi intacte, la ceinture des remparts, longue de 2 km.

 

Informations touristiques

Rendez-vous incontournable des grandes compétitions nautiques, telle la fameuse "Route du Rhum" , la Cité Corsaire est également réputée pour ses festivals littéraires comme "Etonnants Voyageurs" et "Quai des Bulles", ou artistiques tel "Si tous les ports du Monde".

En dehors de ces grands événements, Saint-Malo a, pour qui la découvre, une ambiance particulière dans laquelle chacun joue le rôle qui lui plait : spectateur, acteur ou simple promeneur.

Renseignements pratiques

Office du tourisme de Saint-Malo

Esplanade Saint-vincent, 35400 Saint-Malo

Tel : 08 25 16 02 00

Fax : 02 99 56 67 00

email :info@saint-malo-tourisme.com

 

Office du tourisme de Saint-Malo

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

35400
Saint-Malo
08 25 16 02 00

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre

Musée de la Résistance en Bretagne

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©Cadmée-AST-Gruet-Peutz-LTP

Le musée, situé à Saint-Marcel dans le Morbihan, vous plongera dans l’Histoire de la Seconde Guerre mondiale.

>Actualités

Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  Saint-Marcel


18 juin 1944 : quatre ans exactement après l’appel lancé depuis Londres par le général de Gaulle, la bataille de Saint-Marcel s’engage. 150 parachutistes SAS de la France Libre et 2000 Résistants bretons tiennent en échec des troupes allemandes aguerries.

Implanté sur les lieux mêmes des combats qui ont marqué les mémoires, le musée de la Résistance en Bretagne a été entièrement modernisé après 20 mois de travaux. Il présente la vie quotidienne d’hommes et de femmes sous l’occupation et l’engagement de ces bretons dans l’armée des Ombres.

Au sein d’une scénographie entièrement renouvelée, ce sont près de1000 objets parmi 12 000 conservés avec soin, qui incarnent et perpétuent cette mémoire.

Les 1000 m² d’exposition s’articuleront autour d’un vaste patio marqué d’une immense de croix de Lorraine. Au fil du parcours, les objets de collection : armes, véhicules, mais aussi tunique et veste de déporté, objets du quotidien… ont été soigneusement choisis pour l’émotion ou l’Histoire qu’ils véhiculent.
Ces objets racontent tous une histoire, celle d’hommes et de femmes entrés en lutte contre les troupes d’occupation, mais surtout contre une idéologie : le nazisme.

Les nombreux contenus interactifs et multimédia et les reconstitutions grandeur nature (rue sous l’occupation, l’intérieur d’un blockhaus…) vous plongent au cœur même de la Seconde Guerre mondiale.

Au moment où les derniers acteurs et témoins de cette époque disparaissent, il nous semble essentiel que l’humain soit au cœur du parcours de votre visite afin de faire perdurer la mémoire.

Reconnu « Musée de France », le musée de la résistance en Bretagne vous promet une visite éducative et émouvante au cœur de l’Histoire.

 

Musée de la Résistance en Bretagne

Les Hardys Behelec - 56140 Saint-Marcel

Tél. : 02 97 75 16 90

Formulaire de contact

 


 

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Infos pratiques

Adresse

rue des hardys behellec 56140
Saint-Marcel
02 97 75 16 90

Tarifs

Plein tarif : 8 € Tarif réduit : 6 € https://www.musee-resistance-bretagne.com/horaires-tarifs/

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er mai au 30 septembre / Ouvert tous les jours, de 10h à 18h30. Du 1er février au 30 avril puis du 1er octobre au 31 décembre / Ouvert tous les jours, de 14h à 18h (Sauf le mardi). Les matinées sont réservées aux scolaires et aux groupes.

Fermetures annuelles

Fermeture annuelle : du 1er au 31 janvier

Eglise de l'Emm, Mémorial de la Première Guerre mondiale

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Façade éclairée. Photo : Samuel Wernain

A la fois église paroissiale de Metzeral-Sondernach, lieu de pèlerinage et Mémorial consacré aux soldats de la Grande Guerre...

L'église de l'Emm est à la fois l'église paroissiale de Metzeral-Sondernach (Haut-Rhin), le lieu d'un pèlerinage séculaire dédié à la Vierge et enfin un Mémorial consacré aux soldats de la Grande Guerre tombés dans les Vosges, notamment lors de la bataille de Metzeral en juin 1915.

Aperçu historique

L'actuelle église-mémorial de l'Emm est bâtie sur le site même d'une ancienne chapelle du 15ème siècle qui fut détruite au cours des affrontements de la bataille de Metzeral. Elle est l'œuvre de l'abbé Martin BÉHÉ(1887-1963).

De 1922 à 1923, se constitue un comité de l'œuvre du "Souvenir Alsacien", sous le haut patronage de Mgr RUCH, évêque de Strasbourg et du Général de POUYDRAGUIN, ancien commandant de la 47ème division et ancien gouverneur militaire de Strasbourg, dans lequel on trouve des personnalités appartenant à toutes les régions de France. Des ventes de charité sont organisées dans les grandes villes de France (Paris, Lyon et Bordeaux) ainsi qu'à l'étranger (notamment en Suisse).

La consécration de l'édifice a lieu le 4 octobre 1931 et celle des cloches le 3 juillet 1932, cérémonies toutes deux en présence de Mgr RUCH, du Général de POUYDRAGUIN, de madame la Général SERRET et de nombreuses autres personnalités.

Description

Le matériau dominant est le grès rose des Vosges des carrières Rauscher d'Adamswiller dans le Bas-Rhin dont fut faite la cathédrale de Strasbourg. Une dédicace en lettres majuscules se détache de l'harmonieuse façade : "A nos vaillants soldats, l'Alsace reconnaissante".
Le clocher s'inspire de la tour de l'ancienne chapelle de Fourvière, souvenir d'une vente de charité en 1926 et abrite quatre cloches classées. Le long de la nef, dans les arcades de 1m80 de haut, sont placées des plaques de marbre jaune de Sienne sur lesquelles sont gravés les noms des soldats tombés dans les Vosges. Un vitrail en particulier rappelle la vocation du sanctuaire : au-dessus de la chapelle latérale le vitrail dit du " Souvenir " présente un soldat mourant dans les bras d'un aumônier auquel un ange apporte la couronne des élus.

Une messe du souvenir est célébrée le dimanche qui précède le 11 novembre avec la participation des anciens combattants et leur porte-drapeau.

 


Eglise de l'Emm

Colline de l'Emm (rue de l'Emm) 68380 METZERAL - SONDERNACH

 

Les Amis de l'Emm

18 rue du Hohneck 68380 METZERAL

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Infos pratiques

Adresse

68380
METZERAL

Mémorial du souvenir - Bastion 32

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Entrée du musée. Source : Mémorial du Souvenir – Bataille de Dunkerque.

Le Mémorial du Souvenir accueille une importante collection d'armes, d'uniformes, d'objets et de photographies d'époque.

Située à la frontière belge et face à l'Angleterre, la ville portuaire de Dunkerque a longtemps été perçue comme une position stratégique.

Dès le X° siècle, les premières fortifications sont érigées autour de la cité.

Les siècles suivants, la ville change à plusieurs reprises de propriétaire avant que Louis XIV ne la rachète aux Anglais en 1662 et demande à Colbert d'en faire une place forte. Entre 1818 et 1848, une série d'ouvrages sont construits afin d'établir une enceinte bastionnée encerclant la ville. Le dispositif est amélioré entre 1869 et 1879. C'est au cours de ces travaux successifs que sont construits en 1874 les casemates et les courtines du Bastion 32.

La loi du 8 mars 1921 déclasse l'enceinte de Dunkerque et la destruction de l'essentiel des remparts s'effectue en 1930. Cependant, les fortifications tournées vers la mer sont préservées.

A partir du 13 mai 1940, alors que les divisions blindées allemandes percent le front à Sedan, c'est l'ensemble du corps expéditionnaire britannique et les meilleures troupes de l'Armée Française qui sont menacés d'encerclement.

Pour sortir de ce piège, les unités franco-britanniques se replient vers Dunkerque. Rapidement, la ville est submergée par des centaines de milliers de soldats qui cherchent à embarquer pour l'Angleterre. Encerclés par les divisions allemandes, 15 000 soldats français livrent une résistance acharnée pour permettre à leurs camarades franco-britanniques d'embarquer dans plus de 1 400 navires de toutes sortes alors même que la Luftwaffe déchaîne les enfers sur la cité portuaire du Nord.

Cette opération de sauvetage nommé "Dynamo" sera, à la surprise générale, un succès défensif puisque lorsque la ville tombe, 340 000 soldats ont réussi a être évacués vers l'Angleterre. Seul 40 000 hommes seront capturés par les Allemands. Au cours de cette bataille, le Bastion 32 est choisi pour servir de poste de commandement à l'amiral Abrial, commandant des forces maritimes du Nord et au général Fagalde, chargé de diriger la défense de Dunkerque.

Par la suite, durant l'occupation allemande, le Bastion 32 sera réaménagé en hôpital militaire.

Ce lieu chargé de mémoire fut conservé en l'état pendant plusieurs décennies avant d'être détruit en 1979 afin d'agrandir les chantiers navals du port. Seul vestige de ce passé, les courtines 32-5 furent réaménagées à la fin des années 1990 à l'occasion du soixantième anniversaire de la Bataille de Dunkerque et de l'opération Dynamo, le 1er juin 2000.

Le projet consistait alors à transférer une grande partie d'une exposition sur la bataille de Dunkerque et l'opération "Dynamo" créé en 1969 et inaugurée par monsieur Michel Debré alors ministre de la Défense. Cette exposition s'était depuis, évanouie dans la cave du Musée des Beaux Arts de Dunkerque. Dénommé Mémorial du Souvenir, le "nouveau" Bastion 32 accueille sur 700 m² une importante collection d'armes, d'uniformes, d'objets et de photographies d'époque.

On peut également y voir un certain nombre de cartes d'état-major et de maquettes qui facilitent la compréhension du déroulement des opérations. On y observe même quelques vestiges intéressants comme une tourelle de char Hotchkiss, un canon Schneider de 90 millimètres, une motocyclette, des moteurs d'avions, etc.

En 2005, trois nouvelles casemates sont réhabilitées ce qui permet d'étendre l'exposition.

En 2008, l'une d'elles est transformée en véritable cinéma de 40 places permettant de diffuser un film d'archive d'une quinzaine de minutes. Le mémorial participe également aux évènements liés à l'actualité mémorielle. Par exemple, lors du 90ème anniversaire de l'armistice du 11 novembre 1918, le Bastion 32 a accueilli l'exposition temporaire "Dunkerque 14-18, une ville à l'arrière du front".

En juin 2010, une plaque commémorative est inauguré par monsieur Michel Delbarre député maire de Dunkerque et l'ambassadeur de la République Tchèque. Cette plaque rend hommage aux combattants tchécoslovaques qui participèrent au siège de la ville lors de la Libération. Le mémorial reçoit chaque année près de 15 000 visiteurs dont une bonne partie viennent de l'étranger.

 

Mémorial du Souvenir

Courtines du Bastion 32 Rue des Chantiers de France 59140 Dunkerque

Office de tourisme : 03.28.66.79.21

 

Ville de Dunkerque

Site du comité régional du tourisme de la région Nord

Dynamo-dunkerque


 

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Infos pratiques

Adresse

Rue des Chantiers de France 59140
Dunkerque

Tarifs

Adulte : 4,00 €En famille : gratuit pour les enfants de moins de 12 ansGroupes: adultes 3,5 € / scolaires 3 € par personne

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Tous les jours de 10h à 12h et de 14h à 17h d’avril à septembre.Tél : Office de tourisme – 03.28.66.79.21

Musée « Engrangeons la Mémoire »

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L'intérieur d'un appartement en 1914. Source : Photo Marie-line Kirche

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Le musée associatif « Engrangeons la Mémoire » traite de la Grande Guerre à travers le souvenir d’un soldat ayant vécu dans la commune et mort à Verdun. Ce lieu de mémoire évoque la vie locale et permet ainsi de passer de la petite à la grande Histoire. Une cave évoque 39-45 et la libération d’Anse. Un lieu de souvenir,  car ne pas oublier, c’est ne pas reproduire.

A la suite de la découverte de correspondances complètes entre un soldat et sa famille, dans d’anciennes granges familiales, l’association de mémoires locales Ecobeauval a vu le jour. Il est apparu essentiel de faire connaître ces souvenirs qui traduisaient la vie de nombreuses familles de cette période sombre. Plus de trente expositions ont été réalisées dans tout le Beaujolais voire même au-delà pour quelques-unes d’entre elles.  Ainsi en 2010, le musée « Engrangeons la Mémoire » a vu le jour.

Suivez la vie quotidienne d’une famille dont le fils est au front. La première salle vous fera vivre au rythme des visites tant attendues du facteur mais aussi des correspondances, des offensives et des déplacements du jeune soldat. L’inquiétude d’une mère, la lettre émue d’un père, sont autant de témoignages qui vous permettront d’imaginer l’effroi des familles restées à l’arrière.

Vous suivrez cette famille au fil de ses rencontres avec ceux qui restent dans les villages et font vivre le pays, qui à cette époque est majoritairement rural. Quels sont les métiers qui périclitent faute de main d’œuvre masculine et quels sont ceux qui prennent de l’essor ? Vous comprendrez comment la guerre, en mobilisant les hommes, laisse les femmes seules face à de lourdes tâches et dans des situations financières souvent très difficiles. De nombreux outils vous seront présentés (carde, machine à coudre, rouet, charrue…etc.).

La visite se termine par une salle qui vous rappelle la dure réalité des soldats dans les tranchées.

Comment, dans de telles circonstances, garder le moral ? Vous découvrirez des panneaux détaillant les causes de la guerre, son déroulement, les grandes dates et batailles à retenir mais aussi l’artisanat des tranchées grâce à quelques exemples d’objets fabriqués par les poilus au front. Vous découvrirez également divers casques (français, anglais, allemand) et de nombreux obus, baïonnettes et autres objets liés à la guerre.

Le premier livre écrit par Jean Reby-Fayard, « Pierrette, des vignes aux tranchées », vous replongera dans l’histoire de ce soldat et de tant d’autres. Il vous évoquera également la vie locale de cette région beaujolaise des années 1875 aux années 1920.

La cave quant à elle vous fera revivre un autre événement, celui de la libération de la commune d’Anse en septembre 1944. Treize personnes se sont cachées dans cette cave durant les bombardements qui détruisirent tout un quartier de la ville et firent beaucoup de victimes, dont de nombreux enfants. Le président de l’association faisait partie de ces personnes terrées et en garde un souvenir très marqué. Un film d’animation d’environ dix minutes vous sera présenté afin de mieux comprendre le déroulement de ces sombres journées. Le second ouvrage « Ninette, des tranchées à la résistance » écrit par Jean Reby-Fayard, vous narrera cette histoire.

 

 

Sources : ©Musée associatif « Engrangeons la Mémoire »

 

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Infos pratiques

Adresse

32 Rue du 3 septembre 1944, 69480
Anse
04 74 04 96 22

Tarifs

- Plein tarif 3.50 €- Jeunes 3 €- Groupes 3 € à partir de 15 pers.- Gratuité accompagnateurs scolaires

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du mardi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 18h, sur réservation

Fermetures annuelles

Fêtes de Noël et jour de l’an (environ 2 semaines) – Mi-Juillet à début Août (environ 3 semaines)Office de tourisme de référence - 3 Rue du 3 Septembre 1944 - 69480 Anse - 04 74 60 26 16

Mémorial de la Marseillaise

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Rouget de l'Isle chante La Marseillaise, 25 avril 1792, par Isidore Pils. Source : Musée historique de Strasbourg

Ce mémorial retrace l'histoire d'un des symboles les plus forts de la République française : La Marseillaise.

Inauguré en mars 2011, à Marseille, le mémorial de la Marseillaise retrace, à travers une scénographie inédite, l'histoire d'un des symboles les plus forts de la République française : La Marseillaise.

Peu après la déclaration de guerre de la France révolutionnaire à l'Autriche, Claude Joseph Rouget de l'Isle reçoit la commande d'un chant de guerre de la part du maire de Strasbourg pour l'armée du Rhin. C'est ainsi que, dans la nuit du 25 au 26 avril 1792, est composé le chant qui deviendra l'hymne national français.

D'influence musicale multiple (Ode de Boileau, un concerto pour piano et orchestre de Mozart), son texte s'inspire d'affiches strasbourgeoises de l'époque (les "enfants de la patrie" est le nom donné aux engagés volontaires du Bas-Rhin). Le lendemain, le compositeur présente son œuvre au maire, le baron de Dietrich, en une scène immortalisée par le tableau d'Isidore Pils. Le chant retentit publiquement pour la première fois sur la place Broglie, devant l'hôtel de ville de Strasbourg.

S'étant répandu jusqu'à Montpellier, le chant intitulé alors "Chant de guerre des armées aux frontières" est entonné à Marseille par un délégué du Club des Amis de la Constitution, François Mireur, futur général. Celui-ci coordonne en effet le départ des volontaires du Midi pour le front . il lance ce chant à l'occasion d'un banquet et suscite alors un grand enthousiasme. Publié et imprimé le lendemain, le chant est adopté par les fédérés marseillais comme chant de marche.

Ces soldats l'entonnent ainsi triomphalement jusqu'à leur entrée aux Tuileries, le 30 juillet 1792. Les Parisiens, sans considération pour le titre officiel, baptisent le chant d'un nom qui lui restera : La Marseillaise. S'exprime dans ce nom, l'unité de la nation combattante, de Strasbourg au Midi, en passant par Paris. Le 14 juillet 1795, bien que concurrencée par un autre chant, Le Réveil du Peuple, La Marseillaise est déclarée "chant national" par la Convention.

Interdit sous l'Empire et la Restauration, le chant est repris et honoré lors de la Révolution de 1830. Le destin de La Marseillaise suit alors l'histoire de la République française. En 1879, Jules Grévy, président de la IIIe République, fait de ce chant connu et patriotique l'hymne national définitif de la France. Sa version officielle est adoptée en 1887.

Interdite en zone occupée pendant la Seconde Guerre mondiale, La Marseillaise est réaffirmée en tant qu'hymne national sous la IVe et la Ve République, et inscrite dans l'article 2 de la Constitution.

Au-delà de sa postérité politique, La Marseillaise eut une influence musicale non négligeable. En 1830, Berlioz compose une orchestration qu'il dédie à Rouget de l'Isle, avec comme dédicace "Pour tout ce qui a un cœur, une voix, et du sang dans les veines". En 1872, Franz Liszt compose une fantaisie pour piano sur l'air de La Marseillaise. Igor Stravinsky en fait une transcription pour violon solo et Dimitri Chostakovitch l'utilise pour sa musique du film La Nouvelle Babylone. Pierre Dupont, chef de la musique de la Garde républicaine entre 1927 et 1944, compose l'arrangement officiel de l'hymne national, version qui est encore d'usage. De nombreux artistes, des chanteurs lyriques aux chanteurs de variétés, ont prêté leur voix à ce chant et en ont offert de multiples interprétations.

En créant un Mémorial, la ville de Marseille a voulu retracer l'histoire de l'hymne national depuis son origine et rappeler le rôle actif des Marseillais dans la Révolution française. C'est pourquoi, a été choisi, comme emplacement, l'ancien Club des Jacobins, à proximité duquel les fédérés marseillais partirent pour Paris, en 1792, en entonnant le chant révolutionnaire.

Sur 300 m2, sont déployés trois espaces thématiques. La salle des Marseillaises permet aux visiteurs de découvrir quelques unes des différentes versions ou variantes du chant révolutionnaire et de ses interprétations (il en existe plus de 600), de son origine à nos jours. Dans la salle des Doléances, neuf sculptures représentant des personnages historiques ou fictifs s'animent tour à tour dans un vif dialogue. Ainsi, Mirabeau, Moisson, La Cayolle... commentent, depuis Marseille, la Révolution française et le rôle joué par les habitants de la ville lors de ces événements. Enfin, dans la salle du Jeu de paume, à partir d'un dispositif multimédia mêlant images et sons, le visiteur est plongé dans l'époque révolutionnaire et peut vivre la marche des fédérés vers Paris rythmée par le chant de La Marseillaise.

Le Conseil municipal de décembre 2013 a voté le rattachement du Mémorial de la Marseillaise au Musée d'Histoire de Marseille.

 

Mémorial de la Marseillaise

23-25 rue Thubaneau - 13001 Marseille

Tel : 04 91 55 36 00

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Infos pratiques

Adresse

23-25 rue Thubaneau 13001
Marseille
04 91 55 36 00

Horaires d'ouverture hebdomadaires

MARDI et VENDREDI Visite libre à 10h30 et à 15h après achat des billets à l'accueil du musée d'Histoire de Marseille :Scolaires, centres aérés, public du champ social :sur réservation uniquement au 04 91 55 36 00 **tarif plein : 6 €, réduit : 3 €Billet couplet avec le musée d’Histoire et le musée des Docks romains

Mémorial National de la prison de Montluc

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©Bertrand Pichene - ONACVG

Le Mémorial National de la prison de Montluc rend hommage aux près de 10 000 résistants, Juifs et otages, victimes de l’occupant nazi entre 1943 et 1944. Haut lieu de la mémoire nationale et site emblématique de la Seconde Guerre mondiale à Lyon, cette prison traverse l’histoire du 20ème siècle, entre 1921 et 2009, date de sa fermeture comme maison d’arrêt pour femmes.



Construite en 1921, la prison de Montluc n'est réellement utilisée qu'à partir du début de la Seconde Guerre mondiale. Prison militaire du régime de Vichy à partir de 1940, elle est ensuite réquisitionnée par l’occupant nazi de janvier 1943 à août 1944, à la suite de l’invasion de la zone sud de la France par l’armée allemande. Prison militaire de la Wehrmacht, Montluc passe rapidement sous le contrôle de la Gestapo de Lyon et de son chef, Klaus Barbie.

Lieu d’internement de près de 10 000 hommes, femmes et enfants durant l’occupation allemande, et notamment des enfants d’Izieu, de Jean Moulin et de Marc Bloch, la prison de Montluc est un lieu emblématique des politiques de répression et de persécutions allemandes et françaises dans la région de Lyon, et l’une des principales portes d'entrée vers la déportation et les exécutions.

Devenue prison civile à partir de 1947, elle continue alors de fonctionner avec le tribunal militaire de Lyon et accueille ses différents condamnés, notamment pendant la guerre d'indépendance algérienne.

En février 1983, à la demande du garde des Sceaux Robert Badinter, Klaus Barbie est symboliquement emprisonné à la prison de Montluc durant quelques jours, sur le lieu de ses crimes. Son procès, en 1987, le condamne à la réclusion criminelle à perpétuité pour crime contre l’humanité.

La prison de Montluc ferme ses portes en tant que maison d'arrêt pour femmes en 2009 et devient, en 2014, un haut lieu de la mémoire nationale ouvert au public. Ce site historique rend hommage aux milliers de résistants, Juifs, et otages, qui y furent internés.

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

4 rue Jeanne Hachette 69003
Lyon
04 78 53 60 41

Tarifs

Entrée gratuite

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Le site étant actuellement en travaux, les horaires peuvent évoluer (consulter notre site internet)

Fermetures annuelles

Le Mémorial est fermé les jours fériés, ainsi que du 25 décembre au 1er janvier inclus

Mémorial Jean Moulin

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© Ville de Caluire-et-Cuire

Qualifiée de « Capitale de la Résistance », Lyon et sa région furent le théâtre d’évènements majeurs de la Résistance et de la répression nazie pendant la Seconde Guerre mondiale. Parmi les nombreux sites commémoratifs, le Mémorial Jean Moulin est, avec la prison de Montluc et le Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation, l’un des 3 hauts lieux de mémoire consacrés à cette période.

C’est à Caluire et Cuire, le 21 juin 1943, que Jean Moulin, représentant personnel du Général de Gaulle, chef des Mouvements Unis de la Résistance et président du Conseil National de la Résistance, fait ses derniers pas d’homme libre. En début d’après-midi, il sera arrêté par Klaus Barbie et la Gestapo avec 7 résistants responsables de l’Armée Secrète. Les suites de cette arrestation furent tragiques : Jean Moulin fut torturé et mourut lors de son transfert vers l’Allemagne.

La maison du Docteur Dugoujon, devenue Mémorial Jean Moulin en 2010, est inscrite à l’Inventaire des Monuments historiques et labellisée « Maison des Illustres ». Réhabilitée dans le respect de son aspect originel, elle constitue l’une des traces les plus importantes et bien conservées de la Résistance française dans la région de Lyon. Trois salles mémorielles permettent d’imaginer le cadre de l’arrestation du 21 juin 1943. La salle multimédia est un espace non mémoriel aménagé en sous-sol dans l'ancienne cave du docteur. Elle permet au visiteur d'approfondir ses connaissances et ses réflexions sur la période à travers des outils numériques et une scénographie repensée autour de la citoyenneté et des valeurs de la République.

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

Place Jean Gouailhardou 69300
Caluire-et-Cuire
04 78 98 85 26

Tarifs

Gratuit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Pour les individuels : les mercredis et samedis (les mardis, mercredis, jeudis et samedis pendant les vacances scolaires de la zone A) - Départ des visites guidées à 11h, 13h30 et 15h / Pour les groupes (adultes ; scolaires ; jeune public) : les mardis : de 9h à 12h30 et de 13h30 à 17h, les mercredis : de 9h à 12h30, les jeudis : de 9h à 12h30 et de 13h30 à 17h Le Mémorial est ouvert les 11 novembre, 8 mai et 14 juillet

Fermetures annuelles

Entre le 1er et le 15 août inclus et entre Noël et le jour de l’An