Musée des épaves sous-marines

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Char amphibie. Source : Blog de easycompagny-59

Ce musée présente des vestiges du débarquement retirés des fonds marins. Résultat de plus 25 années d’exploration sous-marine des côtes, où le débarquement s’est déroulé.

Grâce à une initiative privée, le musée de Port-en-Bessin, dans le Calvados, a ouvert ses portes en 1990.

À la fin de la seconde guerre mondiale, des quantités d'épaves jonchent les fonds marins et dépassent de la surface de la mer tout au long des côtes Normandes, représentant un danger permanent pour la navigation.

Toutes ces épaves sont abandonnées par les alliés au gouvernement français qui s'engage à en assurer l'enlèvement. À cet effet, contrats et actes de vente sont légués par les Domaines à de nombreuses entreprises. 

De gigantesques chantiers de démolition s'installent sur le littoral et ainsi des millions de tonnes de ferraille sont extraites de la mer durant les vingt années qui suivent le débarquement.

C'est en 1970, que Jacques Lemonchois est chargé par l'État d'araser un certain nombre d'épaves restées très dangereuses et gênantes pour la navigation.

Exploitation difficile et périlleuse qui a permis à Jacques Lemonchois et son équipe de mener à bien, jour après jour cette grande aventure.

L'histoire rejoignant la passion, il fut ainsi possible de sauver de la démolition, puis de préserver par un traitement particulier tous ces vestiges aujourd'hui présentés. Ils sont dédiés à la mémoire de tous ces hommes qui au prix de leur vie, mirent en œuvre cette gigantesque opération appelée : « Opération Neptune ».

Des centaines d’épaves, et un innombrable matériel liés au Débarquement allié en Normandie, du char d’assaut au tube de dentifrice. Vestiges du débarquement remontés du fond de la mer, objets personnels trouvés dans les grands navires de guerre coulés autour du 6 juin. 25 années d’exploitation sous-marine sont retracées au travers de photos et de films.

 


Musée des épaves sous-marines

Route de Bayeux - Commes

14520 Port-en-Bessin

Tél : 02 31 21 17 06

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Infos pratiques

Adresse

Route de Bayeux - Commes - 14520
Port-en-Bessin
02 31 21 17 06

Tarifs

Tarif à partir de : 6 €Tarif de base - Adulte Plein tarif : 6 €Tarif enfant : 3 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 01 juin au 30 septembre de 10h à 13h et de 14h à 19h.Ouvert tous les joursEn mai ouvert le week-end et les jours fériés.

Fermetures annuelles

D'octobre à avril

Ile de Sein

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Vue aérienne de l'île de Sein. Source : Site officiel de la mairie

Petite île située au large de l'extrémité sud-ouest de la Bretagne, Sein fait face à la pointe du Raz

L'Ile de Sein (56 hectares) comprend 1 400 habitants en septembre 1939. Une grande partie des hommes sont mobilisés alors qu'une petite garnison d'une vingtaine d'hommes y prend place.

En juin 1940, les informations parviennent aux Sénans par les bateaux qui accostent ou par les rares postes de TSF à accus et à galènes qui se trouvent sur l'Ile (où il n'y a pas d'électricité). C'est ainsi que sont connues, le 19, la prise de Rennes et l'évacuation de Brest. Le jour même, l'Ar Zénith, transportant vers l'Angleterre une centaine de Chasseurs Alpins, des jeunes gens d'Audierne et du matériel de guerre, fait escale sur l'Ile avant de repartir avec à son bord plusieurs Sénans. Les quatre membres de l'équipage réquisitionné sont les premiers Sénans à partir vers l'Angleterre. Les nouvelles confirment la terrible réputation des envahisseurs.

Le 21 juin, la garnison quitte Sein. Prévenus qu'un général français doit parler à la radio de Londres, une centaine de Sénans, réunis autour d'un des postes de TSF, entendent le discours du général de Gaulle le 22 juin. Fortement impressionné, chacun retourne chez soi alors que des avions bombardent des cargos qui passent au large.

Le 24 juin, le maire fait afficher qu'un avis, reçu d'Audierne par téléphone, ordonne aux militaires de se rendre aux autorités allemandes d'Audierne. Réagissant à cette menace, Jean-Marie Porsmoguer et Prosper Couillandre prennent sur eux d'armer leurs bateaux, respectivement le Velléda et le Rouanez-ar-Mor. A 21 heures, les deux navires sont pleins, chargés d'hommes en âge de combattre.

Le 25 juin, un bateau de l'Ile se rend sur le continent où une affiche annonce que tous les hommes de 18 à 60 ans doivent se tenir à la disposition des troupes d'occupation. Le lendemain, deux nouveaux bateaux, le Rouanez-ar-Péoc'h de François Fouquet et le Maris Stella de Martin Guilcher partent à leur tour. Le Corbeau des mers de Pierre Couillandre avec ses passagers les suit de peu. Comme la veille, le maire et le curé encadrent ces départs et les plus jeunes (quinze ans ou moins) n'ont pas le droit de partir.

Ainsi, du 19 au 26 juin, 114 îliens que la mobilisation avait écartés à cause de leur âge ou de leur charges de famille, partent de Sein. Plus tard, d'autres rejoindront l'Angleterre par divers moyens. Au total, 124 Sénans quitteront l'Ile pour la Grande-Bretagne . le plus âgé a alors 54 ans et le plus jeune 14.

Dès le début de juillet, les Allemands occupent l'Ile et y installent mines et barbelés. Une sévère réglementation est appliquée concernant la circulation tant sur mer que dans l'Ile où demeurent majoritairement des femmes, des enfants et des vieillards, soumis à des conditions matérielles très difficiles. Au même moment, les îliens qui ont rejoint l'Angleterre se voient regroupés, avec trois cents autres volontaires, à l'Empire Hall, à Londres, où le général de Gaulle les passe en revue. Serrant la main à chacun, qu'il interroge sur son origine, le chef de la France Libre, extrêmement surpris du nombre de Sénans présents dans l'assistance, aurait alors dit : " l'Ile de Sein, c'est donc le quart de la France !".

Les Sénans reçoivent ensuite diverses affectations, en fonction de leur âge et de leurs spécialités, la plupart étant admis dans les Forces navales françaises libres et servant dans un premier temps sur le Courbet. Les plus âgés sont ensuite affectés au Service des Pêches de Penzance ou dans la marine marchande de la France libre et participent au ravitaillement de l'Angleterre. Vingt-deux d'entre eux sont morts pour la France.

Août 1946, remise de la Croix de la Libération à l'Ile de Sein Le 1er janvier 1946, le général de Gaulle attribue la Croix de la Libération à l'Ile de Sein qui, pour ses hauts faits durant la seconde guerre mondiale, recevra également la Croix de Guerre et la Médaille de la Résistance.

 

http://www.mairie-iledesein.com/

Fédération Nationale du Mérite Maritime et de la Médaille d'Honneur des Marins

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Infos pratiques

Adresse

29990
Ile-de-Sein

Monument FFL - Ile de Sein

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Monument FFL. Source : Site de la mairie de l'Ile de Sein

Sculpté par Quillivic, ce monument est dédié aux Forces Françaises Libres.

Sur fond de granit en forme de croix de Lorraine, un Sénan se tient debout.

A Men-Neï, un monument est érigé, il est dédié à la Force Française Libre. Sculpté par Quillivic, bien en vue du nouveau phare qui veille sur lui, il est orné de deux inscriptions : "Kentoc'h Mervel" (plutôt mourir) & "Le soldat qui ne se reconnaît pas vaincu a toujours raison.".

Le 7 septembre 1960, le Général de Gaulle, alors Président de la République, vint en voyage officiel sur l'Ile de Sein afin d'inaugurer ce monument du souvenir et de la reconnaissance. Le moment est solennel, le porte-avions Clemenceau est immense devant l'île et un hélicoptère atterrit. Le grand homme en descend. Les Sénans sont tous là pour accueillir "leur" Général. Les femmes portent l'habit du dimanche, jusqu'au Maire, Madame Kerloc'h, qui a également revêtu la jibilinenn. Les Sénans en choeur, vibrant d'émotion retenue, entonne "Le Libéra". Tous chantent et offrent par leurs voix les épreuves par lesquelles ils sont passés, vingt années auparavant, le dévouement, la loyauté, la mort, la faim, les blessures et surtout la rage de vaincre.

Le Général de Gaulle en est touché et comprend le message envoyé par ces gens simples, entiers, naturels et si spontanés. Sur la tribune dressée en son honneur, il remercie les hommes et les femmes debout, aux beaux et fiers visages tournés vers lui. "Voici la mer, toujours mobile. Voilà le ciel sans cesse changeant. Et voilà le granit de Bretagne qui lui, ne change jamais. L'Ile de Sein a su, le moment où il le fallait, donner l'exemple. Le mouvement à cette époque fut naturel et spontané, parce qu'il s'agissait de l'île, de ses enfants, et parce qu'à travers les siècles, vous êtes confrontés avec les combats puisqu'il s'agissait de vous même et de votre courage. J'ai compris, avec le Libéra que vous chantiez tout à l'heure, ce que fut votre sacrifice en 1940. Cela demeure à Sein et cela demeure dans l'esprit de la France tout entière. La France a eu bien des malheurs, mais grâce à ses efforts, grâce aux vôtres, elle renaît. La France est ce que dans nos rêves, nous avons toujours voulu qu'elle fut : grande, prospère et fraternelle. C'est au nom de la France que je suis venu rendre hommage à l'Ile de Sein, à cette terre de courage et d'exemple, à mon compagnon, l'Ile de Sein. Dans les jours qui me restent à vivre, j'emporterai de cette cérémonie un souvenir inoubliable."

Puis, sous les applaudissements des Sénans émus, le Président de Gaulle lève les bras en un immense V de la victoire. Sur le registre de la mairie qu'il visite par la suite, il inscrit : "A l'Ile de Sein, mon compagnon, avec mes voeux, de tout mon coeur". Le général de Gaulle appréciait beaucoup l'Ile de Sein et ses habitants. A titre d'exemple, il gardait toujours près de lui, dans son bureau, rue Solferino, un cadeau que les Sénans lui avaient offert le 12 juin 1949. Il s'agissait de la statue d'une Bretonne en faïence de Quimper, oeuvre de R. Micheau-Vemez. Il l'avait posée sur un guéridon, bien en évidence, et le visage de céramique lui rappelait sans cesse son compagnon, embrassant dans ce mot unique toute la commune sénane.

Sein reste encore d'actualité et liée à la mémoire de l'illustre général car en 2002, un exemplaire du Mouez Enez Sun de novembre 2000 a été remis au Musée Charles de Gaulle, installé dans la maison natale à Lille. Ce mensuel est le journal local de l'Ile de Sein. Ce numéro du Mouez Enez Sun reprenait les cérémonies organisées en mémoire du Grand Homme, lors de sa disparition en 1970, trente ans plus tôt.

 

Site internet

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Adresse

29990
- Ile-de-Sein

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre

Batterie côtière de la Crèche

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© Fort de la Crèche

La batterie côtière de la Crèche se situe à Wimereux sur la Côte d’Opale (Pas-de-Calais). Elle est la porte sud du Grand Site des Deux Caps. Cette batterie d’artillerie, de type Séré de Rivières, a été édifiée en 1879, modernisée par la Marine  en 1935. En 1940 la Kriegsmarine prend possession des lieux et en 1942 le Fort est intégré au Mur de l’Atlantique.

1879 : Édification de la Batterie côtière de la Crèche suivant le concept du Général du Génie Séré de Rivières .

C’est une batterie d’artillerie incluse, avec sa garnison, dans une enceinte fortifiée de forme polygonale.

Elle est délimitée par un mur d’enceinte « escarpe » percé de meurtrières, précédé d’un fossé sec franchissable par un pont-levis. A l’intérieur, autour de la place d’armes, on y trouve divers bâtiments en pierre : un casernement, un magasin à poudre, deux traverses-abris, un poste de direction de tir et, sur la butte, face à la mer, étaient  positionnées quatre pièces d’artillerie de 19cm Mle 1876 d’une portée de 10 000m. 

1914/1918 : Elle participe à la défense du Port de Boulogne , elle est également un lieu de formation : « Tir à la mer »

1935/1936 : La Marine remplace l’armée de terre et modernise la batterie. Le béton remplace la pierre.

Quatre canons de 194mm sont installés. Une voie « Decauville » facilite l’acheminement des munitions.

Seconde guerre mondiale : 22 mai 1940 : la batterie est attaquée à revers (panzers) et se rend le 23 mai

1940/1944 : les Allemands occupent les lieux. En janvier 1944, suite à la tournée du Maréchal Rommel, les anciennes installations françaises sont recouvertes d’une carapace de béton. La batterie est intégrée au Mur de l’Atlantique.

Septembre 1944 : bombardement du site par l’aviation anglaise

21 septembre : les régiments canadiens, la Chaudière et le Queen’s Own Rifles auront raison de la garnison allemande

1944/2002 : la batterie de la Crèche sombre dans l’oubli

2002 : Elle devient propriété du Conservatoire du Littoral, l’Association Fort de la Crèche nouvellement créée en devient gestionnaire. Après 58 ans d’abandon, les bénévoles de l’association évacuent les gravats et immondices, restaurent certains bâtiments, gèrent la végétation dans le respect de l’environnement.

Nos visiteurs aujourd’hui peuvent accéder et apprécier en toute sécurité ce lieu chargé d’histoire et profiter d’une vue exceptionnelle limitée par l’horizon.

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

D96 – Terlincthun 62930
Wimereux
06 37 20 22 30

Tarifs

Tarif adulte : 4€ - 8/18 ans : 2€ / Groupe sur réservation : Tarif adulte : 3€ - 8/18 ans : 2€

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Le calendrier d’ouverture et horaires sont visibles sur le site internet ou sur la page facebook ww.facebook.com/fortdelacreche

Musée des Spahis de La Horgne

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Musée des Spahis de La Horgne. ©jleporcq

Ce lieu présente l'histoire et l'importance des Spahis dans l'histoire militaire française.

Créé à l'initiative de l'Association amicale des Spahis, le musée des Spahis de La Horgne (Ardennes) montre l'importance des troupes d'Afrique du Nord, et plus particulièrement des Spahis, dans l'histoire militaire française.

Son lieu d'implantation est emblématique. Dans le village de La Horgne, entre le 13 et le 15 mai 1940, la 3e Brigade de Spahis montés a tenu en arrêt la 1re division blindée allemande de Gudérian.

La visite s'articule autour de six thèmes :

Le cheval, compagnon de l'homme, à la vie à la mort . les hommes composant les régiments de Spahis, d'origine, de culture et de confession différentes . la sociabilité des Spahis qui a forgé une communauté  exemplaire . les Ardennes en 1940 et les débuts de la Deuxième Guerre mondiale . la bataille de La Horgne, un épisode dramatique mais symbolique des missions assurées . le souvenir et la reconnaissance du sacrifice de ces soldats.

Le musée présente notamment les tenues de combat et d'apparat des Spahis . une selle d'officier . de multiples objets de la vie quotidienne des Spahis . des armements . des décorations.


Horaires

Samedi, dimanche et jours fériés du 15 mai au 15 septembre. 

Tous les jours en juillet et août de 10 heures à 12 heures et de 14 heures à 19 heures.

 

Centre Historique et Pédagogique - Musée des Spahis

08430 La Horgne

Tél. : 03 24 35 68 42 / 24 57 32 04

 

Le Burnous - Association amicale des spahis 

18, rue de Vézelay 75008 PARIS

E-mail : le.burnous@wanadoo.fr

 

Le Burnous

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Infos pratiques

Adresse

08430
La Horgne
03 24 35 68 42

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 15 mai au 15 septembre : samedi, dimanche et jours fériés Tous les jours en juillet et août de 10 h à 12 h et de 14 h à 19 h.

Mémorial national des Spahis à La Horgne

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Mémorial des Spahis. Source : fr.wikipedia.org

Ce mémorial rend hommage au courage, à la témérité et au sacrifice des Spahis morts sur tous les théâtres d'opération depuis 1830

Érigé en 1950 à l'initiative du "Burnous", Association amicale des Spahis, le mémorial national de La Horgne, rend hommage au courage, à la témérité et au sacrifice des Spahis morts sur tous les théâtres d'opération depuis 1830.

La Horgne, village dévasté en 1940 a été en effet le lieu de combats acharnés entre des éléments de la 1re Panzerdivision de l'armée de Guderian qui, le 13 mai 1940, perce les lignes françaises à Sedan, et les Spahis.

Les hommes de la 3e brigade de Spahis (3BS) du colonel Marc qui doivent ralentir l'avancée allemande, ceux du 2e régiment de Spahis algériens du colonel Burnol, et du 2e régiment de Spahis marocains du colonel Geoffroy, tiennent leurs positions autour du village de La Horgne jusqu'au 15 mai. Subissant les assauts de la 1re Panzerdivision, les Saphis sont encerclés, et doivent se replier à partir de 17 heures.

Plusieurs centaines d'entre eux sont tués, blessés, disparus ou prisonniers ainsi que les deux chefs de corps, les colonels Burnol et Geoffroy. Ce15 mai 1940, la 3e Brigade de Spahis a résisté pendant dix heures aux blindés allemands de la 1re Panzerdivision. Les survivants se sont ensuite rassemblés en escadrons et poursuivront la lutte jusqu'à l'armistice.

Inscription du monument : "À la gloire des Spahis morts au champ d'honneur Ici, le 15 mai 1940 la 3ème Brigade de Spahis montés (2ème Algériens et 2ème Marocains) s'est sacrifiée pour briser l'avance de la 1ère Division blindée allemande. La Horgne 15 mai 1940."

 

Le Burnous

Association amicale des spahis

18, rue de Vézelay

75008 PARIS

E-mail : le.burnous@wanadoo.fr

 

Un sentier pédestre comportant 7 stations sera inauguré le 30 mai 2010 lors des cérémonies commémoratives anniversaires. Il présente le contexte historique, les spahis, la journée du 15 mai 1940, l'épilogue, le sort du village de La Horgne, la commémoration et l'adversaire.

 

Le Burnous

Monuments aux morts :

08_La Horgne  

08_La Horgne_2

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Infos pratiques

Adresse

08430
La Horgne
03 29 89 84 19

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre

L'abbaye de Penthemont

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L'abbaye de Pentemont. © SGA/DMPA - J. Robert

Du XVIIème siècle à nos jours, cette abbaye a connu une histoire riche et mouvementée. Elle abrite aujourd'hui des services du ministère de la défense.

Historique

L'abbaye de Pentemont est fondée à Beauvais, en 1217, par Philippe de Dreux. Transférée à Paris, en 1672, par la volonté du roi Louis XIV, l'abbaye s'établit ensuite dans les anciens bâtiments de la congrégation du Verbe Incarné, à la hauteur de l'actuel 104 rue de Grenelle. En 1745, l'abbesse Marie-Catherine Béthisy de Mézières confie la reconstruction de l'abbaye à l'architecte du duc d'Orléans, Constant d'Ivry, connu pour avoir travaillé à la construction du Palais-Royal. Les bâtiments sont achevés en 1783, mais le manque de finances empêche d'achever leur décoration. Plus tard, en 1835, le percement du prolongement de la rue de Bellechasse entraîne la démolition d'une partie des bâtiments. Jusqu'à la Révolution, l'abbaye de Pentemont sert de couvent pour religieuses, ainsi que de maison d'éducation pour jeunes filles de la noblesse. Quelques appartements sont également réservés aux dames de la bonne société en quête de repos. C'est ainsi que Joséphine de Beauharnais séjourna dans les lieux, alors qu'elle plaidait en séparation contre son mari.

Après la Révolution, l'édifice est utilisé à des fins militaires. Les bâtiments de l'abbaye servent ainsi à abriter la Garde nationale, puis la Garde impériale sous le Premier Empire, avant de devenir la caserne des Cent Gardes sous le Second Empire. En 1915, l'abbaye de Pentemont est mise à la disposition du service des pensions du ministère de la guerre, qui devient le ministère des pensions, des primes et allocations de guerre en 1920.
Aujourd'hui encore, l'édifice abrite des services du ministère de la défense. La cour d'honneur Les bâtiments qui se trouvent à gauche et au fond de la cour d'honneur ont été construits au XIXème siècle, à des fins militaires. Ils abritent aujourd'hui des services du ministère de la défense. Le bâtiment de droite, qui date du XVIIème siècle, est le bâtiment principal de l'abbaye de Pentemont. Les fenêtres situées au centre de la façade, à l'étage, s'ouvraient autrefois sur le salon de l'abbesse. L'entrée monumentale qui, au rez-de-chaussée, communiquait directement avec la chapelle de l'abbaye, a été aménagée entre les deux guerres pour devenir le grand salon.

Le monument aux morts et les plaques commémoratives

Le monument aux morts porte la dédicace "les anciens combattants à leurs camarades tombés au champ d'honneur in memoriam". Une stèle est venue le compléter, dédiée aux personnels du ministère des anciens combattants et victimes de guerre morts pour la France. Quatre plaques commémoratives à la mémoire de députés et de ministres anciens combattants (André Maginot, Robert Lasalle, Albert Aubry et Henri Frenay) sont apposées sur le bâtiment du fond de la cour d'honneur.

Une plaque aux victimes de l'attentat contre le DC 10 d'UTA le 19 septembre 1989 y est également apposée. Ce site n'est pas ouvert au public, sauf à l'occasion des Journées du patrimoine. Ce monument historique, dont le ministère de la défense est affectataire, fait partie d'un protocole Culture Défense, signé le 17 septembre 2005.

 

Abbaye de Pentemont

37 rue de Bellechasse 75007 Paris

 

Ministère de la défense
Secrétariat Général pour l'Administration Direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives
Bureau des actions culturelles et muséographiques
14 rue Saint-Dominique 00450 Armées 
E-mail : dmpa-sdace-bacm@sga.defense.gouv.fr

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Infos pratiques

Adresse

37 rue de Bellechasse 75007
Paris

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ce site n'est pas ouvert au public, sauf à l'occasion des Journées du patrimoine.

Lycée militaire d'Autun

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Lycée militaire d'Autun. Source : http://mapage.noos.fr/fpillien3/Photos

Séminaire à l'origine, 17è siècle, ces bâtiments abritèrent l'Ecole militaire préparatoire de cavalerie au 19è siècle.

Cette construction, qui à l'origine était un séminaire, date du XVIIe siècle. Au XIXe siècle, les bâtiments abritèrent l'Ecole militaire préparatoire de cavalerie où furent éduqués les Enfants de troupe.

Le bâtiment du cloître date du XVIIe siècle. C'était à l'origine un grand séminaire qui fut fondé en 1675 par l'évêque d'Autun, monseigneur de Roquette. Les plans du séminaire sont l'oeuvre de l'architecte Daniel Guittard. Les jardins, dont il ne reste plus rien aujourd'hui, avaient été dessinés par Le Nôtre. Pour diminuer les frais de construction, l'évêque n'hésita pas à utiliser largement les pierres du théâtre romain. Cette construction fut considérée, à l'époque, comme un des plus beaux séminaires de France. La Révolution de 1789 provoqua le départ des séminaristes. Les locaux furent pillés et abritèrent entre autres, des prisonniers autrichiens puis espagnols.

C'est en 1813 que le bâtiment, rendu à l'évêque, devint petit séminaire. Parmi les élèves qui le fréquentèrent on peut citer le plus connu : le maréchal Mac-Mahon, président de la République de 1873 à 1879. À leur tour, les jeunes séminaristes furent chassés des lieux.

En 1885, le gouvernement français décida de créer l'École Militaire Préparatoire de Cavalerie. Ainsi commence l'histoire des Enfants de troupe. Ces garçons, âgés de 13 à 18 ans, le plus souvent fils de militaires, étaient, à l'origine, essentiellement formés pour être dirigés vers une carrière militaire. Avec le temps et l'évolution de l'institution, ces jeunes fourniront de nombreux cadres au pays. L'école d'Autun a eu comme élève le deuxième cosmonaute français : Patrick Baudry.

Au-dessus du porche, une tête de cheval rappelle ce que fut la vocation première de l'école. Des galeries formant le cloître entourent la grande cour au milieu de laquelle se trouve une statue de la Vierge et l'Enfant de 1861. Chaque année, un concert y est donné dans le cadre de "Musique en Morvan".Au fronton de l'aile gauche du cloître, au-dessus de l'horloge, on découvre le sceau de monseigneur de Roquette sculpté peu avant la guerre de 1870.

Durant la première guerre mondiale tous les enfants de troupe partent dès l'âge de 17 ans relever leurs aînés sur le front - 154 d'entre eux tomberont au champ d'honneur ! A partir de 1921, l'école perd son particularisme "d'Ecole de Cavalerie" en élargissant son enseignement militaire. L'école obtient son label "d'Ecole Secondaire". Dès 1924, l'école opte définitivement pour l'enseignement secondaire et prépare les élèves à la première partie du baccalauréat. Le but était de les préparer aux concours d'admission des écoles de sous-officiers et d'officiers. Le 16 juin 1940, l'Ecole Militaire Préparatoire d'Autun doit se replier et quitter la ville. C'est alors qu'un détachement d'élèves, arrivés en fin de seconde, inscrit l'une des premières pages de l'histoire de la résistance. Sous les ordres de l'adjudant-chef Grangeret surnommé " Le Lion ", les enfants de troupe s'illustreront à Toulon-sur-Arroux avant de rejoindre leur école repliée à proximité de Tulle. Le 26 août, l'école quitte Chameyrat (Corrèze) pour s'installer à Valence.

Elle devient Ecole d'Autun et fonctionne sur ce site jusqu'au 1er septembre 1943, date à laquelle elle déménage vers le camp de Thol (Ain). A partir du 3 mai 1944, la dissolution de l'école est décidée, les plus jeunes élèves quittent les lieux afin de retrouver leur famille. Les plus anciens vont alors rejoindre les maquis de l'Ain et constituent le camp d'Autun.

Au cours de ces combats, le jeune Bernard Gangloff sera grièvement blessé et décèdera le 14 juillet 1944 des suites de ses blessures. En 1985, son nom sera donné à l'Ecole Militaire Préparatoire d'Autun qui a retrouvé ses murs le 20 décembre 1944. A l'issue de la seconde guerre mondiale, l'école retrouve Autun et se développe en ouvrant de nouvelles classes de terminales et en 1951 est créée la corniche "Mac-Mahon" assurant la préparation du concours à l'ESM de St-Cyr Coëtquidan - option histoire-géographie. Cette corniche sera supprimée en 1965, puis réactivée en 1970. En 1999, elle perd l'appellation de "corniche" et devient "compagnie des Classes Préparatoires". En 1971, l'Ecole Militaire Préparatoire d'Autun prend la dénomination de "Collège Militaire", puis de "Lycée Militaire" en 1983. Les classes des 1er et 2ème cycles sont ouvertes aux élèves féminins dès 1984. L'Ecole Militaire Préparatoire d'Autun a formé un grand nombre de cadres qui s'illustreront au sein de l'armée, mais aussi dans les autres grands corps de l'Etat. Au cours du XXème siècle, plus de 500 élèves ou anciens élèves sont tombés au "champ d'honneur" justifiant pleinement la devise de l'école : Pour la Patrie toujours présents. En 1955, le général Koenig, ministre des armées, inaugurera le monument aux morts dédié à la mémoire de tous les anciens, morts pour la France, avant de remettre la croix de guerre T.O.E. (théâtre d'opération extérieure) au drapeau déjà titulaire des croix de guerre 14/18 - 39/45, de la Légion d'honneur et de la médaille de la résistance (avec rosette). En 1985, le général Imbot, chef d'Etat-Major de l'armée de terre et ancien élève d'Autun, inaugurera un musée de tradition qui deviendra par la suite "National" et qui est installé dans la crypte de l'ancienne chapelle du séminaire.

Aujourd'hui, les élèves du lycée militaire ont succédé aux enfants de troupes. S'ils n'ont plus le même statut que leurs anciens, ils en ont gardé l'esprit qui se retrouve dans la devise de l'école : "Pour la patrie, toujours présent".Face à l'entrée de l'école se trouve le musée des enfants de troupe. Ce monument historique, dont le ministère de la défense est affectataire, fait partie d'un protocole Culture Défense, signé le 17 septembre 2005. Cliquez ici pour découvrir la liste des autres édifices ...

 

Renseignements pratiques :

Monsieur le Colonel commandant

le lycée militaire d'Autun Mac-Mahon

B.P. 136 71404 AUTUN CEDEX

 

Bureau élèves du lycée

Tél. : 03.85.86.55.63.

 

Ministère de la défense

Secrétariat Général pour l'Administration

Direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives

14 rue Saint-Dominique 00450 Armées

E-mail : dmpa-sdace-bacm@sga.defense.gouv.fr

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Infos pratiques

Adresse

3 rue Gaston Joliet 71400
Autun
Bureau élèves du lycéeTél. : 03.85.86.55.63.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Se renseigner pour l'accessibilité au site

Le fort de l'Eguillette

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Fort de l'Eguillette dans le port de Toulon. Source : ©Rama - License Creative Commons - Libre de droit

Construit entre 1672 et 1680, ce fort offrait à la fin du XVIIème siècle, une protection efficace au port de Toulon mais aussi aux rivages seynois.

La rade de Toulon s'est entourée dès le XVIème siècle d'un système de défense destiné à protéger en premier lieu ses accès maritimes, puis terrestres, au fur et à mesure que l'artillerie offensive allongeait sa portée. Construit entre 1672 et 1680 ce fort offrait à la fin du XVIIème siècle, une protection efficace au port de Toulon, mais aussi aux rivages seynois. L'appellation de l'Eguillette semble venir de la présence en ces lieux de points d'eau douce (ayguade), où les navires venaient se ravitailler.

Contrairement aux constructions rondes des forts de Balaguier et de la Tour Royale, la Tour de l'Eguillette est carrée, flanquée de deux ailes obliques : couloir et batterie à ciel ouvert avec parapets et embrasures, derrière lesquels 22 canons menacent la rade en tir rasant. Le fort de l'Eguillette est un fort en batterie basse : à l'époque de la Marine à voile, il était utilisé pour faire feu sur la coque des navires. Devant le progrès réalisé par l'artillerie au milieu du XIXème sièle, la batterie de droite est casematée par des voûtes en maçonnerie. La batterie de gauche, pouvant être tournée contre l'arsenal en cas de prise du fort, est remblayée. Le Fort de l'Eguillette est loué maintenant par la ville de la Seyne-sur-Mer.

 

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Fort Saint-Louis à Toulon

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Le fort Saint-Louis à Toulon. Source : http://www.toulon.fr

Le fort des Vignettes est détruit en 1707. Il sera reconstruit, presque à l'identique, en 1708 sous le nom de fort Saint-Louis.

Après une inspection de Vauban à Toulon en 1679, le fort des Vignettes est construit entre 1692 et 1697 pour empêcher un débarquement sur la plage et tenir à distance les galiotes susceptibles de mouiller dans la rade. Détruit en 1707, il est reconstruit, presque à l'identique, en 1708 sous le nom de fort Saint-Louis.

Pendant le siège de 1707, le fort, commandé par le capitaine Daillon, est pris à parti par des batteries austro-savoyardes placées sur les hauteurs. Après neuf jours, l'état de délabrement de l'ouvrage oblige ses défenseurs à se replier sur la Grosse tour (tour royale) après avoir mis le feu aux poudres.

Le fort est reconstruit, presque à l'identique, en 1708 sous le nom de fort Saint-Louis. En 1743, il est armé de neuf canons de 24 livres. En 1847, il est armé de trois canons de 30 livres et de trois obusiers de 22 cm placés en arrière d'un parapet en terre englobant le parapet en maçonnerie. Les progrès de l'artillerie conduisent à désarmer le fort à la fin du XIXe siècle, devant l'impossibilité d'y placer des canons de gros calibre. Il reçoit alors un poste d'observation et de commande de mise à feu des mines électriques formant barrage à l'entrée de la grande rade. Plus tard, il devient le siège du club nautique des officiers jusqu'en 2001. Il est inscrit sur la liste supplémentaire des monuments historiques depuis 1948.

Le fort a la forme d'une batterie semi-circulaire dont la gorge est fermée par une tour casematée formant réduit et pouvant porter du canon. L'accès au fort se fait par une porte surélevée et précédée d'un pont-levis. Ce dispositif a pour but de compliquer l'intrusion de fantassins. A côté de la porte d'entrée, une plaque apposée sur le rempart rappelle la conduite héroïque des défenseurs du fort en 1707. Le plan de la batterie est presque semi-circulaire. Son diamètre est d'une cinquantaine de mètres. Le parapet est percé de neuf embrasures à canons tournées vers la mer. Les embrasures sont garnies de briques de façon à ne pas projeter d'éclats dangereux en cas de coup ennemi.

Au milieu du XIXème siècle, le parapet a été absorbé par un parapet massif en terre. Il a retrouvé son état d'origine au cours du XXème siècle. L'arrière de la plate-forme est protégé par deux murs formant parados pour masquer la batterie aux coups venant de terre. Le plan de la tour est asymétrique. Du côté de la terre, elle a la forme d'un bastion plat pour flanquer l'ouvrage par des tirs parallèles au rempart. Face à la mer, elle est semi-circulaire pour que l'artillerie placée sur la terrasse puisse battre un large secteur. La tour comporte deux niveaux voûtés. Le niveau souterrain comportait une citerne et un magasin. A l'étage, une grande salle voûtée servait de logement pour 24 hommes. On aperçoit encore la margelle de la citerne. L'accès à la terrasse se fait par un escalier à vis.

Le fort Saint Louis n'est pas ouvert au public. Ce monument historique, dont le ministère de la défense est affectataire, fait partie d'un protocole Culture Défense, signé le 17 septembre 2005.

 

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Le fort Saint Louis n'est pas ouvert au public.