Musée des Flandres

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L'intérieur du Musée. © Flanders Field Museum

Le musée de Flandres d'Ypres

Au Moyen-Age, Ypres était avec Bruges et Gand l'un des cités commerçantes les plus importantes en Flandres. La Halle aux Draps sur la Grand-Place, le marché couvert et le lieu d'entreposage des draps d'Ypres, témoignent de l'énorme richesse de la ville du XIIIème siècle.

Pendant la Première Guerre mondiale, Ypres fut le centre du saillant d'Ypres et l'un des secteurs les plus sanglants du front Ouest. Entre octobre 1914 et octobre 1918, sur 5 grands champs de batailles, on dénombra au total 500.000 morts. La vieille ville médiévale, jamais occupée par les troupes allemandes sauf une journée, s'est trouvée complètement anéantie du fait des combats.

Après la guerre, la cité a été entièrement reconstruite et est devenue l'un des plus grands centres du Souvenir de la guerre. Dans la Halle aux Draps reconstruite, Grand-Place, est installé depuis 1998 le Flanders Fields Museum où est proposé à un public du XXIème siècle l'histoire de la Guerre 1914-1918 avec utilisation des techniques actuelles.

À noter :

- Le Centre d'Ypres avec les Halles aux draps et l'église Saint-Martin

- Le Musée in Flanders Fields au premier étage des Halles aux draps

- La ville d'Ypres a reçu la Croix de Guerre de M. Poincaré le 28 janvier 1920.

 

Les batailles d'Ypres

La ligne de front vers Ypres constitue un demi-cercle autour de la cité. Au Nord s'étendent la plaine inondée de l'Yser et le secteur belge. Au sud, la ligne suit les hauteurs de Wijtschate et Messines pour redescendre vers la vallée de la Lys et la frontière française. Sur ce terrain ont lieu 5 batailles sanglantes. A la première bataille d'Ypres (17 octobre - 22 novembre 1914), les Français et les Britanniques s'opposent à ce que les Allemands fassent une percée vers les ports du canal. La seconde bataille d'Ypres (22 avril - 24 mai 1915) commençe avec la première attaque au gaz de l'Histoire. Les Français et les Anglais brisent de nouveau l'offensive allemande mais la ligne de front est beaucoup plus petite.

Cela dura deux ans, jusqu'à la grande attaque britannique de 1917, qui s'acheva 100 jours plus tard à Passendale. Cette troisième bataille d'Ypres (31 juillet - 10 novembre 1917) fut la plus sanglante de toutes.

Pendant l'offensive allemande du Printemps (avril - mai 1918) le terrain conquis par les Alliés fut à nouveau perdu, et à Kemmel le front fut percé. Les positions demeurèrent ainsi jusqu'à la fin août et à la fin de septembre 1918 l'offensive alliée de libération enfonça pour de bon le saillant d'Ypres.

Plus de 140 cimetières et 3 grands Mémoriaux du Souvenir rappellent aujourd'hui la grande présence des troupes du Commonwealth. Mais la présence française aussi fut importante et parfois même cruciale.

Près de Langemark se place l'une des 4 grandes nécropoles allemandes. 

 

À noter :

  • La Porte de Menin à Ypres avec près de 55 000 noms de disparus du Commonwealth. Chaque soir à 20 h est joué le Last Post en souvenir des victimes.
  • Le Tyne Cot Cemetery à Passendale est avec presque 12 000 tombes et 35 000 noms de disparus le plus grand cimetière militaire du Commonwealth.
  • La nécropole de Langemark conserve le Souvenir de 44 500 soldats allemands identifiés et de 11 800 inconnus.

 

Renseignements pratiques :

In Flanders Fields Museum

Grote Markt - 34 8900 Ypres - (Belgique)

Tél. + 32(0) 57 239 450

 

Le Flanders Fields Museum est ouvert d'avril à septembre de 10 h à 18 h et d'octobre à mars de 10 h à 17 h du mardi au dimanche.

Le Musée ferme les trois semaines suivant les fêtes de fin d'année

 

Tél. : 32 (0) 57 23 92 20 - Fax : 32 (0) 57 23 92 75

e-mail : flandersfields@ieper.be

 

Streekbezoekerscentrum Ieper - 00 32 57 22 85 84

e-mail : toerinsme@ieper.be

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Infos pratiques

Adresse

Grote Markt 34 8900
Ypres
+32(0)57 239 220

Tarifs

IFFM & Yper Museum : 13€ (adultes), 8€ (jeunes 19 < 25 ans), 6€ (jeunes 7 < 18 ans), gratuit (enfants < 7 ans) / Pour les groupes mixtes ( + de 15 pers.) = 10€ par pers. / Pour les groupes scolaires : 6€ par pers.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er avril au 15 novembre : de 10 h à 18 h (tous les jours) / du 16 novembre au 31 mars : de 10 h à 17 h (du mardi au dimanche)

Fermetures annuelles

Trois semaines suivant les fêtes de fin d'année

Chapelle Saint-Louis

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Intérieur de la Chapelle. Source : site orchestredelalliance.fr

Edifiée sous le règne de Louis XV, la chapelle Saint-Louis de l'École militaire constitue un témoignage original du patrimoine architectural du XVIIIème siècle.

En 1751, Louis XV décide la construction d'une Ecole royale militaire dans la plaine de Grenelle. Il confie le projet à son premier architecte Ange-Jacques Gabriel. Le chantier débute en 1753 et dure plus de trente ans au cours desquels les problèmes de financement bouleversent le projet initial. Les premiers plans prévoyaient l'édification d'une chapelle majestueuse au coeur même de l'enceinte.

En 1768, Gabriel propose un second projet dans lequel la chapelle intègre l'intérieur du bâtiment principal. Louis XV pose la première pierre de la chapelle le 5 juillet 1769. Achevée en 1773, elle est consacrée à saint Louis, le saint patron des armées. Jusqu'en 1788, elle est ouverte au culte et accueille les élèves et le personnel de l'Ecole militaire. Bonaparte y fait sa confirmation en 1785.

Saccagée sous la Révolution, elle est transformée en cantine puis en dépôt de fourrage et d'armes. Son mobilier est dispersé. A l'occasion des funérailles du maréchal Joffre en 1931, la chapelle est définitivement libérée de tout ce qui l'encombrait. Elle récupère son mobilier dans les années 30 avant d'être réouverte au culte catholique en 1951.

La chapelle est longue de 35 mètres et large de 13. Elle comprend une nef unique rectangulaire divisée en huit travées égales dont la dernière forme le choeur. Les travées sont séparées par des colonnes corinthiennes qui supportent une voûte en arc surbaissé.

Les fenêtres du rez-de-chaussée ont été aveuglées et servent d'emplacement aux tableaux représentant le cycle de Vie de saint Louis. Au nombre de neuf, ces toiles illustrent les principaux événements de la vie du roi. La chapelle conserve également l'un des panneaux d'un triptyque d'époque Renaissance.

Au dessus de l'entrée principale et sur toute la largeur de la chapelle s'étend une tribune supportée par quatre colonnes ioniques sur laquelle a été installé un orgue de facture récente.

Le mur du fond, situé derrière le choeur, est décoré de deux colonnes corinthiennes semblables à celles de la nef. L'autel comporte un tombeau en marbre blanc orné d'une guirlande en bronze doré. Deux bas-reliefs attribués au sculpteur Pajou se détachent des murs situés au dessus de la tribune et derrière l'autel. Ils mettent en scène des anges enfants soutenant une croix dans les nuées et une scène de l'Apocalypse de saint Jean.

De part et d'autre du choeur, s'ouvrent deux portes qui donnent accès à la sacristie. Au dessus d'elles, deux ouvertures murées indiquent l'emplacement d'anciennes tribunes où prenaient place les hôtes de marque lors de la messe. De nos jours, des drapeaux représentant les couleurs de l'armée française depuis le règne de Louis XV y ont été installés.

La chaire actuelle est décorée de motifs réhaussés à la feuille d'or et d'un médaillon représentant un aigle aux ailes déployées. Sous la chapelle a été aménagée une crypte dans laquelle reposent les corps du premier gouverneur de l'Ecole et de Pâris Duverney, l'un des conseillers de Louis XV. La chapelle n'est ouverte qu'à de rares occasions lors de cérémonies religieuses ou de concerts organisés par le ministère de la Défense.

La restauration de ce monument historique, dont le ministère de la défense est affectataire, fait partie d'un protocole Culture Défense, signé le 17 septembre 2005.

 

La Chapelle Saint-Louis de l'Ecole militaire

1 place Joffre - Paris 7e - M° Ecole militaire

 

Aumônerie Catholique de l'École Militaire

Ministère de la culture

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Infos pratiques

Adresse

1 place Joffre 75007
Paris

Horaires d'ouverture hebdomadaires

La chapelle n'est ouverte qu'à de rares occasions lors de cérémonies religieuses ou de concerts organisés par le ministère de la Défense.

Le fort du Pic Charvet ou Picciarvet

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Fossé de gorge protégeant le flanc ouest. Au fond, la caponnière. Source : http://fortification.pagesperso-orange.fr

Caractéristique de l'art militaire de Séré de Rivières, le fort du Pic Charvet protège la ville de Nice. Il participe à la maîtrise de la voie stratégique de la vallée du Var.

L'édifice, construit entre 1883 et 1890, occupe un promontoire rocheux qui contrôle la confluence de la Tinée et du Var, au nord de Nice.

Le traité de 1860 rattache Nice et la Savoie à la France et oblige l'Etat-major français à redéfinir les plans de défense de la frontière du sud-est avec l'Italie. Le jeune état italien unifié par la famille du Piémont cherche à s'imposer par le contrôle de son territoire par la fortification du col de Tende, par la guerre commerciale et douanière. Une politique d'opposition systématique à la France qui conduit l'Italie à entrer dans la Triple Alliance en 1882.

Séré de Rivières, chargé d'élaborer une ligne de défense de la frontière nord-est, étend son dispositif à la frontière italienne conscient de la menace : «Depuis que, par une série d'annexions favorisées par la politique française, le Roi de Piémont est devenu le Roi de toute l'Italie et qu'au lieu d'un voisinage incapable de nous inspirer le moindre ombrage, nous sommes en contact avec une puissance de premier ordre, la frontière des Alpes a acquis une grande importance».

La première étape consiste à verrouiller les abords de Nice, pour transformer la ville en position de résistance. La cité niçoise joue alors le rôle de noyau autour duquel gravite une ligne de défense constituée de forts disposés sur des promontoires naturels, à distance de tir les uns des autres. Rapidement il devient nécessaire de rapprocher la ligne de défense de la frontière.

Une deuxième ligne fortifiée est mise en place, complétant le dispositif de routes stratégiques commencé en 1877. On notera que, son prédécesseur, le général du Génie Frossard avait prévu, dès 1862, pour défendre Nice et contrôler les gorges du Var et de la Tinée, un dispositif de deux chuise et de quatre forts.

La "crise de l'obus torpille" rend en partie inutiles les forts de la "première génération" de Séré de Rivières.

Le fort du Pic Charvet, ou Picciarvet, est une construction typique de ce dispositif. Il appartient au vaste système défensif composé de 158 forts et 254 batteries chargées de verrouiller la frontière.

Le fort du Pic Charvet est un fort de protection. Le bâti est ceinturé d'un fossé qui protège la face ouest, la plus vulnérable. Des caponnières en assurent la défense. Il n'y a pas de grande façade apparente. Seules quelques murs et une rampe à canons sont visibles. L'équipement lourd se compose de quatre canons de 120 mm, un armement lourd fonction du rôle de ce fort.

Le général Baron Berge crée par la loi du 22 décembre 1889 les « batteries alpines » destinées à être jumelées chacune avec un bataillon de Chasseurs alpins du fort le plus proche. Ces batteries sont équipées du canon de 80 mm de Bange dit «de montagne», matériel rayé décomposable en trois fardeaux d'environ cent kilos chacun pouvant être portés, par l'intermédiaire d'un bât, par des mulets : l'affût, la rallonge de flèche avec les roues. Ce canon a une portée de 4 100 mètres. Le 65 mm de montagne finit par le remplacer. En effet, il s'agit d'un matériel à tir rapide avec affût articulé. Son poids est de 400 kilos. Il se compose de quatre fardeaux pour le transport à dos de mulets : la pièce, le frein, la flèche, les roues. Sa portée maximum est de 5 500 mètres et sa vitesse de tir peut atteindre 10 à 15 coups à la minute. Le fort est occupé jusqu'à la deuxième guerre mondiale par le 18e bataillon de Chasseurs Alpins.

 

Syndicat d'initiative de Villars sur Var

Tél : 04.93.05.32.32

 

Mairie de Tournefort

Tél : 04.93.02.90.56

 

Accès A pied par le sentier au départ du village de Tournefort

 

Association Montagne et Traditions

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

06710
Tournefort
04 93 02 90 56

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Le fort ne se visite pas

Musée Guerre et Paix en Ardennes

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Vitrines du musée. Source : Musée Guerre et Paix

Brochure à consulter

Site officiel : www.guerreetpaix.fr


De la défaite de la France Impériale à Sedan en 1870 à la célèbre percée allemande en 1940, les Ardennes furent le théâtre de batailles meurtrières...


Issu en 2003 d’une collection privée que le Conseil Général de l’époque n’a pas laissé disperser et qui a été considérablement enrichie depuis, le Musée Guerre et Paix en Ardennes a pour vocation de présenter l’histoire des Ardennes durant les trois guerres de 1870, 1914-1918 et 1939-1945.

Cet équipement culturel unique a rouvert le 23 janvier 2018 dans un bâtiment réaménagé et fort d’une nouvelle muséographie.

 

 

Musée Guerre et Paix en Ardennes

Impasse du Musée, 08270 Novion-Porcien

Contact / formulaire en ligne

 

Conseil Général des Ardennes

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Infos pratiques

Adresse

Impasse du Musée, 08270
Novion-Porcien
03 24 72 69 50

Tarifs

à consulter sur le site officiel :https://www.guerreetpaix.fr/infos-pratiques/services-musee

Le fort du Mont-Bart

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©Thomas Bresson

Après la défaite de 1871, la France craignant une nouvelle attaque de l'armée allemande, organise une nouvelle ligne de défense le long de la nouvelle frontière. Construit de 1873 à 1877, le fort du Mont-Bart domine les vallées de la Lizaine et du Doubs en culminant à 497m d’altitude. Il complète la ceinture fortifiée de Belfort en empêchant son contournement.

Avec la perte d'une partie de l'Alsace et de la Moselle après la guerre de 1870, la frontière s'est déplacée du Rhin aux Vosges. Craignant une nouvelle attaque de l'armée allemande, plus nombreuse et mieux équipée, le gouvernement français confie au Général Séré de Rivières l'organisation d'une nouvelle ligne de défense.

Les forts doivent permettre de canaliser les Allemands vers certains lieux stratégiques et de les couper de leur ravitaillement pour compenser, entre autres,  l’infériorité numérique de l’armée française. Le fort du Mont Bart est construit dans cet esprit entre 1874 et 1877. Avec les forts voisins de Lachaux à Grand-Charmont, Lomont à Chamesol et la Batterie des Roches à Pont-de-Roide-Vermondans,  il protège le territoire et s’inscrit dans la ceinture fortifiée de la place forte de Belfort.

Le fort du Mont Bart reste en activité jusque dans les années 1950. Il constitue en effet un poste d’observation exceptionnel sur les environs. Aujourd’hui encore, avec ses belvédères aménagés, il offre une vue imprenable sur la région.

A partir des années 1980, une association créée pour la sauvegarde du fort entreprend de le restaurer. Pays de Montbéliard Agglomération devient gestionnaire en 2009 en reconnaissant le fort d’intérêt communautaire. L’Agglomération a effectué d’importants travaux de sécurisation, d’étanchéité, de réhabilitation aux abords du site, et d’aménagement comme les belvédères.

L’atout du fort du Mont-Bart est d’avoir subi très peu de modifications depuis sa construction, ce qui en fait un site remarquable, témoin de l’architecture type du fort Séré de Rivières.

 

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Infos pratiques

Adresse

32 Rue du Mont Bart 25550
Bavans
03 81 31 87 80

Tarifs

Entrée gratuite

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Le fort est ouvert à la visite, les après-midis d’avril à octobre / En avril, mai, juin : les week-ends et jours fériés / En juillet et août : du mardi au dimanche et jours fériés / En septembre : les week-ends / En octobre : les dimanches / Fermeture hebdomadaire le lundi. A noter que le fort peut être fermé occasionnellement dans le cadre de la préparation de spectacles et d’animations.

Fermetures annuelles

De novembre à mars / Le fort peut être fermé occasionnellement dans le cadre de la préparation de spectacles et d’animations

Ligne fortifiée du Paillon

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La vallée du Paillon à Nice entre 1890 et 1905. Source : Bibliothèque du Congrès des États-Unis

Le bassin des paillons (Lévens, Escarène, Conte) arrière-pays niçois, constitue un obstacle naturel aux invasions du ponant, et un couloir de circulation entre Nice et la vallée de la Vésubie.

Le bassin du paillon (Lévens, Escarène, Conte) constitue l'arrière-pays niçois. Ce massif calcaire préalpin se développe entre 600 et 800 mètres. Son orientation Nord-Sud en fait un obstacle naturel aux invasions du ponant, et un couloir de circulation entre Nice et la vallée de la Vésubie. L'ouvrage fortifié en pierres sèches est établi par les troupes françaises venues envahir le comté de Nice en 1747. Il s'étend du Mont Férion à la mer en passant par le Mont Macaron et le plateau Terrier. Le système comprend une double ligne servant de banquette de tir, ponctuée de redoutes. Les vestiges les plus, intéressants se situent sur le plateau Terrier.

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Adresse

06670
Levens

La Chuise de Bauma Negra

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Vue de la Chuise. Source : fortification.pagesperso-orange.fr

La Chuise de Bauma Negra, relève du système de contrôle des gorges qui mènent à Nice au sein du système Séré de Rivières.

La Chuise de Bauma Negra, relève du système de contrôle des gorges qui mènent à Nice au sein du système Séré de Rivières. L'ouvrage est réalisé entre 1884 et 1887 pour barrer la route de Nice venant de la Tinée. La Chuise se situe au point le plus étroit de la vallée, dans les gorges de la Mescla, peu avant la confluence avec le Var. Sa conception est identique à celle de la Chuise de Saint-Jean-de-la-rivière. Il s'agit d'un fort de barrage.

La vallée calcaire de La Roya, voie de communication contrôlée tour à tour par les Sardes, les Espagnols, les Autrichiens et les Français, est incorporée, pour la partie sud, à la France en 1860 lors du rattachement du comté de Nice. Région frontalière, sa maîtrise permet de contrôler les mouvements des Italiens. Le fort seconde pour cette mission le fort du Pic Charvet. Il est bâti sur la rive droite de la gorge, en bordure de la route. Il associe des parties bétonnées avec une façade à deux étages en pierres taillée dans la falaise. L'édifice se compose de deux étages aménagés en bordure de la route. Il est doté d'ouvertures à canons de 40 et de 120 mm. Les galeries souterraines mènent à des abris et à des postes de tir qui prennent en enfilade la route nationale. Deux ponts roulants, manoeuvrables de l'intérieur du fort permettent de couper la route. Il peut abriter 30 à 60 hommes. Les magasins et cantonnements ne sont pas séparés. Sur la rive gauche de la gorge, l'ingénieur a prévu des bouches à feu pour prendre l'adversaire en tir croisé. Le fort ne se visite pas.


Syndicat d'initiative de Belvédère : 04.93.03.41.23
Office du tourisme de Saint-Martin de la Vésubie : 04.93.21.28

 

Association Montagne et Traditions

 

Site Fortweb sur les fortifications européennes

 

Quizz : Forts et citadelles

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Adresse

06450
Utelle
04 93 03 21 28

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Le fort ne se visite pas

La Chuise de Saint-Jean La Rivière

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Chiuse de Saint-Jean-de-la-Rivière. Source : sud-passion

La Chuise de Saint-Jean-la-Rivière, relève du système de contrôle des gorges qui mènent à Nice au sein du système Seré de Rivières.

La Chuise de Saint-Jean-la-Rivière, relève du système de contrôle des gorges qui mènent à Nice au sein du système Seré de Rivières. Association de pierre et de béton, cette Chuise est un fort caverne creusé dans la falaise. Il s'agit d'un petit édifice taillé à même la falaise des gorges de la Vésubie entre Saint-Jean-la-Rivière et le Suquet. Comme le Chuise de Bauma Negra, il s'insère dans le dispositif de contrôle des gorges de l'arrière-pays niçois. Ce sont des forts de barrage.

La vallée de la Vésubie, appelée la Suisse niçoise, est la plus courte (48 km) de l'arrière-pays niçois. La basse vallée, à partir de Saint-Jean-la rivière se fraie un passage parmi les gorges des Préalpes avant de rejoindre la rive gauche du Var par le défilé de Chaudan. Passage utilisé par les Ligures et très fréquenté au Moyen-Âge, il s'agit d'une des principales routes du sel gagnant le Piémont par le col de Fenestre, le XVIe siècle lui préfère la vallée de La Roya. Deux cents ans plus tard, la région met aux prises les Anglais, les Sardes et les Autrichiens lors de la guerre de succession d'Autriche. Pendant la période révolutionnaire, la région abrite les réfractaires du service national, les barbets, qui mènent une action de guérilla contre les troupes régulières.

Le rattachement en 1860 du comté de Nice et de la Savoie à la France rapproche la menace italienne, alors que la France vient d'être défaite par les Prussiens et que l'Italie s'est trouvée unifiée par le Roi de Piémont. L'échec du système de défense incapable de protéger les villes de feux ennemis conduit Seré de Rivières à élaborer un nouveau système sur le principe de lignes de défense avancées protégeant un noyau central. Les fortifications sont ainsi installées au plus près de la frontière, prennent appui sur les obstacles naturels pour surveiller, contrôler, interdire les passages, et disposées en fonction de la couverture du tir de chacune.

L'édifice se compose de deux étages aménagés en bordure de la route. Il est doté d'ouvertures à canons de 40 et de 80 mm. Les galeries souterraines mènent à des abris et à des postes de tir qui prennent en enfilade la route nationale. Deux ponts roulants, manoeuvrables de l'intérieur du fort permettent de couper la route. Il peut abriter 30 à 60 hommes.

 

Le fort ne se visite pas.

 

Syndicat d'initiative de Belvédère : 04.93.03.41.23

Office du tourisme de Saint-Martin de la Vésubie : 04.93.21.28

 

Site Fortweb sur les fortifications européennes

 

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Adresse

06450
Saint-Jean-La-Riviere
04 93 03 21 28

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Le fort ne se visite pas

Fort de la Forca

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Le fort de la Forca. Source : sud passion

Construit entre 1887 et 1890, il fonctionne en binôme avec le fort des Mille Fourches qui en est la copie. La Redoute des Trois Communes, bâtie ultérieurement, les protège.

Sa construction s'inscrit dans les suites du traité de Turin en 1860. La Savoie et Nice sont rattachés à la France. La vallée de la Roya, voie de communication nord-sud au coeur du massif alpin, est partagée entre la France et l'Italie. Le verrouillage de la nouvelle frontière devient ainsi un enjeu stratégique primordial. Ce fortin fait écho à la montée en puissance de la maison du Piémont qui rassemble petit à petit l'Italie sous sa férule, à l'entrée de l'Italie dans la Triple Alliance et à sa politique de fortification du col de Tende.

Le fort de la Forca appartient à la première génération du système Séré de Rivières. Une ceinture de forts, prenant appui sur des obstacles naturels, et distants de quelques kilomètres, périmètre de couverture par l'artillerie, protège une ville (ou noyau central), à 6 kilomètres en arrière, des bombardements ennemis.

La Forca est un petit fort doté d'une façade avec peu d'ouvertures. Il est ceinturé d'un fossé et flanqué de caponnières bétonnées. La cour intérieure est remplacée par une salle voûtée. La redoute des Trois Communes, bâtie ultérieurement, les protège. Elle répercute la montée des tensions entre la France et l'Italie, mais surtout les évolutions technologiques, la "crise de l'obus torpille", qui rendent caduque, en partie, le système Séré de Rivières. Les nouveaux projectiles sont en forme d'ogive cylindrique, explosent à l'air libre, l'acier remplace la fonte, les nouveaux mélanges explosifs sont plus puissants et ne font plus de fumée, les canons tirent plus loin (Bange 155 mm et 220 mm). Les blindages et maçonneries de surface sont ainsi percés, les obstacles de surface (fossés et parapets, caponnières) bouleversés.

 


Syndicat d'initiative de Belvédère : 04.93.03.41.23

Office du tourisme de Saint-Martin de la Vésubie : 04.93.03.21.28

 

Accès Par le col de Turini, D 2566, en direction de la station de Camp d'argent puis Authion.

Parking des Trois Communes A pieds à partir du parking des Trois Communes

 

Site sur la vallée des Alpes-Maritimes

Association Montagne et Traditions

 

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Adresse

06540
Saorge
04 93 03 21 28

Château Queyras

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Château Queyras. Photo : Vclausse

Terre frontière pendant des siècles, l'Ubaye compte de nombreuses fortifications réaménagées par Vauban parmi lesquelles celle de Queyras.

Le verrou glaciaire qui barre la vallée du Guil est utilisé dès le XVIe siècle pour y implanter un château destiné à couvrir le Queyras face à l'aval. Il semble que le premier château construit date du XIe siècle. Il a pour fonction de protéger la vallée des pillards venus de Provence.

Posé à 1 400 m d'altitude, la construction domine la vallée du Guil. Château-Queyras fait office d'avant-poste destiné à retarder l'ennemi pour donner aux places de Montdauphin et de Briançon le délai nécessaire aux préparatifs de défense.

L'ouvrage résiste en 1692 à un assaut savoyard, date à partir de laquelle Vauban décide de le renforcer. Il en préconise l'agrandissement et la modernisation. Il crée une enceinte avancée sur la face nord, prévoyant également une extension du fort sur sa partie ouest.

En 1700, il envisage la construction d'une nouvelle enceinte sur la face Est, les travaux s'effectuent aux XVIIIe et XIXe siècles.

Il ordonne la destruction d'une partie des constructions jugées non conformes à ses plans, l'étroitesse des locaux empêchant le logement d'une garnison étoffée pour contrôler la région. Ce monument mêle les tours et donjon carré du XIVe siècle avec un dispositif à la Vauban : enveloppe bastionnée, parapets à embrasures et demi-lune d'entrée. La courtine a conservé ses échauguettes.

On construit des batteries en aval au XVIIIe siècle.

 

Mairie 05250 Château-Ville-Vieille

Tel : 04 92 46 86 89 Fax : 04 92 46 82 00

 

Site de l'office du tourisme de Queyras

 

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Infos pratiques

Adresse

05350
Château-Ville-Vieille
04 92 46 86 89

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Mars à novembre