Musée de la Résistance de Limoges

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Cet établissement culturel de la Ville de Limoges illustre les valeurs citoyennes et solidaires portées par la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale. Dédié à tous ceux qui se sont sacrifiés pour défendre les valeurs fondamentales de la République, il a pour vocation d’ouvrir des pages d’histoire en offrant un lieu pédagogique et de diffusion de l’information, notamment pour le jeune public.


 

Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  Limoges


Situé dans l’ancien couvent des Sœurs de la Providence du XVIIe et XVIIIe siècle rue Neuve Saint-Etienne, au cœur au quartier de la Cité, il propose sur 1400 m2 un parcours muséographique retraçant les faits historiques de la Seconde Guerre mondiale et particulièrement la Résistance, l’occupation et la déportation en Haute-Vienne.

Décliné en dix séquences, à partir de 1939, deux plateaux accueillent les collections permanentes, constituées de près de 800 pièces. Le musée comprend également une salle d’expositions temporaires, une salle pédagogique permettant l’organisation d’animations pour les scolaires, et un centre de documentation ouvert aux chercheurs. Ce musée a été réalisé par la Ville de Limoges pour un coût de 7 millions d’euros. Son aménagement a nécessité de très importants travaux entre 2009 et 2011, qui ont permis de valoriser un patrimoine remarquable. En plus du musée de la Résistance l’ensemble immobilier réhabilité comporte une salle de conférence, la salle Simone Veil.

 


 



 

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Infos pratiques

Adresse

7 rue Neuve Saint Etienne 87000
Limoges
05 55 45 84 44

Tarifs

- Plein tarif : 4 euros- Jeunes (moins de 26 ans) : gratuit- Groupes (à partir de 10 personnes) : 2 euros- Gratuité : moins de 26 ans, étudiants, demandeurs d’emploi ou bénéficiaires de minima sociaux, handicapés, anciens combattants, enseignants, journalistes, membres des Amis du musée de la Résistance, membres de l’ICOM. Gratuit le 1er dimanche du mois.- Pass/tarifs groupés éventuels : formule d’abonnement au musée

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours (sauf le mardi) :du 16 septembre au 14 juin inclus, de 9h30 à 17h, ouverture le dimanche après-midi uniquement, de 13h30 à 17h,du 15 juin au 15 septembre inclus : de 10h à 18h.

Fermetures annuelles

Fermeture pour le 25 décembre, le 1er janvier et le 1er mai.Office de tourisme de référence - 12 Boulevard de Fleurus, 87000 Limoges - Tel 05 55 34 46 87

Le fort de l'Infernet

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Le fort de l'Infernet. Source : ECPAD

Culminant à 2 380 m, le fort de l'Infernet est un élément de l'ensemble de forts et batteries construits autour de Briançon à partir de 1874.

Juché sur un piton qui culmine à 2380 mètres, le fort de l'Infernet a été bâti pour suppléer les anciens ouvrages dont la vocation défensive s'amenuisait au fur et à mesure des progrès de l'artillerie. C'est un élément de l'ensemble de forts et batteries construits autour de Briançon à partir de 1874, dans le cadre du programme dit "système Séré de Rivières". Ce fort vise, tout comme le fort de la croix de Bretagne, à fermer la frontière avec l'Italie en commandant la vallée à distance.

Edifié de 1876 à 1878, le fort se caractérise par une disposition en demi-cercle de canons et une enceinte assurant une protection minimale. Il coiffe un sommet dont l'aplanissement artificiel fut la cause de glissements de terrain. La garnison de deux cent dix hommes et officiers était logée dans une caserne casematée protégée des coups dangereux par la masse du cavalier d'artillerie. Les douze canons de 138 et 155 mm étaient installés sur les plates-formes de ce cavalier et de la batterie de la cour inférieure, orientés vers le Pampinet, le Gondran et le col de l'Izoard.

Le 21 et le 23 juin 1940, les deux sections de mortiers de 280 mm Schneider (lieutenant Miguet), installées sur la pente au sud du fort, neutralisèrent la batterie cuirassée italienne du Chaberton qui tirait sur Briançon. Cet ensemble fortifié a donc rempli efficacement son rôle dissuasif, puisque le bruit des canons retentissait pour la première fois depuis deux siècles.


Le fort de l'Infernet

05100 Briançon

 

Office briançonnais du tourisme
Tél. 04.92.21.08.50 Fax 04.92.20.56.45
E-mail : office-tourisme-briancon@wanadoo.fr

 

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Site de La fortification Séré de Rivières

 

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Adresse

05100
Briançon
04 92 21 08 50

Le fort de la croix de Bretagne

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Le fort de la croix de Bretagne. Source : ECPAD

Le fort de la croix de Bretagne a été construit à la fin du XIXe siècle pour protéger les frontières des vallées françaises des Alpes, menacées par l'Italie.

Le fort de la Croix de Bretagne fait partie des trois forts détachés prévus par le Comité de Défense pour la réorganisation de la défense de Briançon, après l'apparition de l'artillerie rayée. Construit de 1876 à 1879, c'est un parfait exemple de la nécessaire adaptation de l'architecture militaire aux reliefs les plus tourmentés. Il est complété par la position de la Grande Maye, destinée à empêcher le contournement de la position des Gondrans et protéger les frontières des vallées françaises des Alpes, menacées par l'Italie.

Le fort, construit tout en longueur, est protégé par de courtes tours carrées. Il occupe une crête inclinée qui culmine à 2 016 mètres et s'étage sur plusieurs niveaux desservis par une route intérieure en lacets. Il offre une vue dégagée sur la fort des Têtes et le Mont Prorel. La garnison de quatre cent quatre-vingt-seize hommes logeait dans une caserne casematée à deux niveaux et un pavillon d'officiers. Le bâtiment B également casematé et découvert sur deux faces, était occupé par une écurie pour quarante chevaux, une infirmerie pouvant accueillir dix malades et une boulangerie.

Approuvé le 25 juillet 1879, l'armement comportait sept pièces de 155, cinq de 138, quatre mortiers répartis sur des plates-formes d'artillerie et douze canons. La plus importante, au sommet du fort, tirait sur le plateau des Gondrans. Maintenu en service jusqu'en 1940, le fort appartient toujours au domaine militaire.

 

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Adresse

05100
Briançon
04 92 21 05 27

La redoute des Salettes

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Fort des Salettes vu de Briançon. Source : ©MOSSOT - License Creative Commons - Libre de droit

Imaginé par Vauban dès sa première visite en 1692, elle se situe au dessus de la ville haute sur les premiers lacets qui mènent à la Croix de Toulouse.

La ville de Briançon, verrou sur la Durance, n'a pas échappé à la sagacité du maréchal de Vauban.

Il dote la ville d'une citadelle et fortifie la ville en installant des points de défense sur les hauteurs, telle la redoute des Salettes qui inaugure une tradition de fortification qui voit s'implanter de nouveaux éléments de défense jusqu'à 2500 m aux XIXe et XXe siècles.

 

Vauban à Briançon : fortifier la ville "à la moderne".

Projet des ouvrages en 1692.

Le site lui paraît difficile à aménager car entouré de toutes parts de hauteurs dominantes : "On ne peut rien imaginer de plus inégal, ce sont des montagnes qui touchent aux nues et des vallées qui descendent aux abîmes..." (Vauban en 1692).

La ville est déjà protégée par une enceinte bastionnée rudimentaire, conçue entre 1689 et 1691 par Hue de Langrune, ingénieur en place. Trop proche de la courtine médiévale, elle est dépourvue d'ouvrages extérieurs. À ses yeux, "la nouvelle enceinte de la place ayant été faite en vue de sauver des insultes des Barbets et non pour soutenir un siège réglé...", il reste tout à faire.

Le 21 novembre 1692, il établit son projet des ouvrages à faire à la ville et au château de Briançon. Il demande la réalisation de deux demi-lunes, ainsi que d'une fausse braie au front d'Embrun.

Cet ouvrage, rendu obligatoire par la forte déclivité, est une sorte de gradin au tracé bastionné placé en contrebas qui permet d'obtenir des feux beaucoup plus rasants, donc plus efficaces. Il prescrit divers aménagements : approfondir les fossés, consolider les courtines, placer des corps de garde, faire des embrasures, traverses et poternes, voûter la porte, construire des poudrières.

Pour épargner aux habitants le logement des gens de guerre, il projette la construction de casernes. Vauban s'inquiète aussi des problèmes d'adduction d'eau, les sources alimentant la ville venant toutes de l'extérieur. Il demande l'approfondissement du puits de la place d'Armes. Vauban s'interroge sur un projet d'importance pour le château, puis y renonce. D'une part, il craint de ne pas obtenir les fonds nécessaires et d'autre part, Briançon, alors loin de la frontière, est couverte par d'autres places fortes.

Contrôler l'avancée des travaux et adapter les projets.

Mémoire de 1700.

Lors de son second voyage à Briançon, Vauban inspecte les travaux et rédige un nouveau mémoire, daté du 24 août 1700, prenant en compte la perte de la place forte de Pignerol : "Les considérations de cette place sont fort accrues depuis le rasement de Pignerol" (Vauban en 1700).

Il imagine un agrandissement de la ville sous la porte d'Embrun, pour pouvoir y loger tous les bâtiments militaires que l'exiguïté de la ville ne permet pas d'implanter à l'intérieur des remparts (projet restant sans suite). Il prescrit l'édification d'un pont sur la Durance, la réalisation d'une route pour le Montgenèvre, l'occupation du plateau des Têtes et la construction d'une redoute sur la montagne des Salettes. Il rédige 99 articles concernant le château pour finalement conclure "qu'on ferait beaucoup mieux d'abattre totalement cette mauvaise et vieille médaille... et de le rebâtir tout de neuf".

La lenteur des travaux conduit les ingénieurs en place à s'autoriser des modifications qui suscitent la colère de Vauban, en particulier le projet d'une contregarde, à propos de laquelle il écrit en 1704 : "Je vois une espèce de fausse braie ou chemin couvert... dont il n'a pas été mention jusqu'à présent dans le projet général... je vois avec surprise que le sieur Guillyn s'en est donné à coeur joie en ajoutant retranchant ou réformant ce qui lui a plu... si j'étais plus jeune je m'offrirais d'aller de temps en temps redresser cela sur les lieux."

Tenir les hauteurs

Projets pour le château Vauban donne cette description du château de Briançon lors de son premier voyage en 1692 : "Le château est assis sur un rocher fort élevé au-dessus de la ville, naturellement escarpé..., sa vieille enceinte n'a que deux pieds et demi d'épaisseur, elle n'est point terrassée... les quatre tours sont assez bonnes (...) Il n'y a dans le château (...) qu'une grosse et vieille tour carrée de trois étages qui servent de magasins et d'arsenal, (...) un corps de garde, une citerne petite et assez mauvaise, deux ou trois vieux communs prêts à tomber en ruine, dix vieilles chambres de casernes et six de modernes, point de puits ni de latrines, une très mauvaise porte qui n'a ni planchette ni pont-levis..."

Vauban fait donc renforcer ce qui existe et ordonne des aménagements : une deuxième citerne, des latrines, des souterrains.

La redoute des Salettes

Vauban, dans son premier projet, propose la création d'une redoute à mâchicoulis sur la montagne du Poët. L'ouvrage est destiné à empêcher les ennemis de s'emparer de cette position qui a un commandement important sur la ville et le château. Il est fort probable que Vauban ait repris une proposition de l'ingénieur Delabat, datant de janvier 1692.

En février 1704, il se plaint que les travaux ne sont pas encore commencés. Ils ne débuteront qu'en 1709, deux ans après la mort de Vauban, sous la direction de l'ingénieur Tardif, et se prolongeront jusqu'en 1712.

L'ouvrage se présente comme une tour réduit, entourée d'un fossé et d'une contrescarpe munie d'une galerie à feux de revers. Son originalité réside dans le fait que l'accès à la galerie n'est possible que par l'intermédiaire d'un souterrain partant du réduit. La tour elle-même est un bâtiment carré à pans coupés, à deux niveaux, couvert d'une toiture pyramidale. L'accès se fait par le premier étage à l'aide d'une passerelle enjambant le fossé.

La galerie à feux de revers, voûtée en berceau, interdit à l'ennemi le franchissement du fossé intérieur. Sous la monarchie de Juillet, cette redoute sera transformée en fort par l'adjonction d'une enveloppe bastionnée, de six casemates de type Haxo et d'une poudrière. La tour sera renforcée par un toit terrasse et mieux dotée en artillerie.

Continuer l'oeuvre de Vauban : protéger la nouvelle frontière.

La fin du règne de Louis XIV est marquée par la guerre de Succession d'Espagne, de 1701 à 1714, où, une nouvelle fois, la France s'oppose à une partie de l'Europe.

La région de Briançon devient le territoire d'affrontements franco-savoyards.

En 1713, le traité d'Utrecht met fin en partie au conflit. Malheureusement, il s'avère désastreux pour le territoire des Escartons. La frontière, jusqu'alors située bien au-delà des monts, est déplacée au col de Montgenèvre, au pendant des eaux.

La France perd le Val Cluson, la Varaïta et une partie du Val de Suse, et reçoit en échange l'Ubaye. La ville devient alors une zone frontalière qu'il est nécessaire de protéger. La construction d'une véritable barrière de forts commence sous la Régence, en juillet 1721, et se poursuit pendant treize étés sous le règne de Louis XV. Claude François Bidal, marquis maréchal d'Asfeld, émule et successeur de Vauban, commandera les travaux en qualité de directeur général des fortifications de France. En renforcement des fortifications de la ville et de la redoute des Salettes, sept ouvrages "à la Vauban" seront bâtis autour de la ville : les forts des Trois-Têtes, du Randouillet, Dauphin, d'Anjou, la redoute du Point du Jour, la Communication Y et le pont d'Asfeld.

 

La redoute des Salettes
Route de l'Italie 05100 Briançon
Tél. : 04.92.21.08.50 Fax : 04.92.20.56.45
Les visites sont animées par les guides conférenciers du service du patrimoine



Ville de Briançon - Service du Patrimoine Porte de Pignerol

05100 Briançon
Tél : 04 92 20 29 49 Fax : 04 92 20 39 84

E-mail : patrimoine@mairie-briancon.fr

 

Le Club du Vieux Manoir restaure et anime les Forts des Salettes et du Château, propriétés de la Ville pendant la période estivale.
Ancienne Abbaye du Moncel

60700 Pontpoint

Tél : 03 44 72 33 98

 

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Infos pratiques

Adresse

05100
Briançon
04 92 21 08 50

Tarifs

Plein tarif: 6-7 € Tarif réduit: 4,50-5,50 € Gratuit : Enfant de moins de 12 ans

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 18 au 30 juin et du 1er au 18 septembre: le mercredi, jeudi et vendredi de 11h à 18h. Du 1°Juillet au 31 Août: tout les jours sauf le dimanche, de 11h à 18h

Fermetures annuelles

Fermé du 18 septembre au 18 juin

Citadelle de Mont-Dauphin

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Mont-Dauphin, place fortifiée par Vauban. Source : GNU Free Documentation License

Entièrement construite par Vauban à partir de 1693, la citadelle est destinée à interdire l'accès de la vallée de la Durance aux troupes du Duc de Savoie.

Entièrement construite par Vauban à partir de 1693, la citadelle de Mont-Dauphin est baptisée ainsi en hommage au fils de Louis XIV.

Elle est destinée à interdire l'accès de la vallée de la Durance aux troupes du Duc de Savoie.

Face au fort des Salettes, au pied du col de l'Infernet, il s'agit d'un ouvrage à plusieurs niveaux avec deux fronts bastionnés, placé sur un promontoire rocheux (1400 m) présentant d'imposantes défenses naturelles. Sa particularité vient d'un imposant mur (2,20 m de large sur 9,30 m de haut) qui traverse le fort dans le sens de la longueur et sur lequel est adossé le seul bâtiment de casernement.

Ce poste avancé, construit en lisière de forêt assurait la surveillance du Vallon du Fontenil et la protection du Fort des Têtes. Il permettait avec son vis-à-vis le Fort des Salettes de verrouiller parfaitement la route de l'Italie.


La citadelle de Mont-Dauphin

05100 Briançon

 

Office du tourisme de Mont-Dauphin

Tél. : 04.92.45.17.80

 

Ville de Montdauphin

 

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Infos pratiques

Adresse

05100
Briançon
04 92 45 42 40

Tarifs

Plein tarif: 7,50 € Tarif réduit: 4,50 € Groupe (+ de 20 personnes) : 6 € Groupes scolaires(35 élèves maximum): 30 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visite guidée En juin et septembre: 10h et 15h En juillet et août:10h, 15h et 16hDe octobre à mai: 15h (sauf le lundi)

Fermetures annuelles

Fermé le 1er janvier, 1er mai, 1er et 11 novembre, 25 décembre.

Le fort du Randouillet

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Fort du Randouillet. Source : ©Thomas Grollier - License Creative Commons - Libre de droit

Du haut de ses 1604 mètres d'altitude, le fort du Randouillet avait vocation à protéger le fort des Têtes, tout en surveillant l'accès à la vallée de Cervières.

Du haut de ses 1 604 mètres d'altitude, le fort du Randouillet avait vocation à protéger le fort des Têtes d'éventuels assaillants, tout en surveillant l'accès à la vallée de Cervières.

La partie supérieure de l'ouvrage est composée d'un donjon, au sein duquel sont regroupés les principaux éléments de défense. Le niveau inférieur du fort abritait les bâtiments de casernement.

À partir de 1724, cet ensemble de fortifications est renforcé par des travaux entrepris sous la direction du marquis d'Asfeld. Galerie couverte longue de deux cent mètres, la " communication Y " barre le vallon de Fontchristiane pour relier le fort du Randouillet et le fort des Têtes. La ville est reliée à ces deux forts par le pont d'Asfeld, qui enjambe les deux rives de la Durance, au fond d'une gorge de cinquante mètres de profondeur. La connexion des ouvrages constitue désormais une véritable barrière de fortifications.

Cependant, les progrès de l'artillerie et les tensions avec le voisin italien entraînent dès 1882 l'édification de nouveaux ouvrages, afin de protéger les passages des cols les plus importants.

 

Le fort du Rendouillet

05100 Briançon

 

Office briançonnais du tourisme Des visites sont fréquemment organisées pour vous faire découvrir la ville fortifiée, les forts d'altitude et les monuments briançonnais.

Tél. 04.92.21.08.50

Fax 04.92.20.56.45

E-mail : office-tourisme-briancon@wanadoo.fr

 

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05100
Briançon
04 92 21 08 50

Le fort des Têtes, Briançon

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Fort des Têtes, Briançon, Hautes-Alpes, France. Vue depuis la Croix de Toulouse. Source : GNU Free Documentation License - Libre de droit

Au coeur des Alpes du sud, Briançon commande à plus de 1300 m d'altitude la vallée de la Durance, de la Guisane, de la Clarée, et le col de l'Izoard et du Mont Genèvre...

Surplombant les vallons du Fontenil et de Fontchristiane, le fort des Têtes constitue le pivot de la défense fortifiée de la ville et l'ouvrage le plus important de la partie du dispositif construite au XVIIIe siècle.

Les plissements et les gradins des défenses du fort soulignent l'obstination des ingénieurs à défendre résolument Briançon, devenue une place de première ligne à la suite de la perte du Dauphiné transalpin lors du traité d'Utrecht en 1713.

Déjà, en 1700, Vauban avait repéré l'importance du plateau des Trois Têtes qui surplombe la ville au-delà de la Durance. En 1709, le maréchal de Berwick y établit un camp retranché, qui s'avéra fort utile en 1711 et 1712. De 1721 à 1733, le marquis d'Asfeld, directeur général des fortifications, les ingénieurs Tardif et Nègre réorganisèrent cet ouvrage de campagne en fort permanent à fronts bastionnés. Plus étendu que la place de Briançon, le fort pouvait abriter un millier d'hommes et du matériel.

L'utilisation du relief comme obstacle, le compartimentage des défenses imposant des sièges successifs, la puissance de feu des soixante-douze embrasures combinées avec les forts voisins témoignent de l'extraordinaire maîtrise de la fortification de montagne acquise par les ingénieurs du roi.Accès. Briançon se situe à l'intersection des N91 et N94, à 87km de Gap, 116km de Grenoble et 125km de Turin (Italie).

 

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Briançon
04 92 21 08 50

Le lion de Belfort

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Place Denfert-rochereau, Paris XIVème.

Installé en 1880, le lion de la place Denfert-Rochereau, est une réduction, au tiers de sa grandeur, du fameux lion de Belfort de Bartholdi.

Au Salon de Paris de 1878, Bartholdi expose le modèle définitif en plâtre, au tiers de sa grandeur de son Lion de Belfort. Une oeuvre qui l'oppose d'ailleurs depuis quelques années à la ville de Belfort. Mais ce conflit, cette controverse ne semble pas toucher le conseil municipal de Paris qui, très attiré par le lion, en fait l'acquisition pour la somme de 20 000 frs. La sculpture, une ronde-bosse, est alors confiée à la maison Monduit - exécuteur de la « statue de la liberté » - pour être répliquée en cuivre martelé et installée, en 1880, place Denfert-Rochereau.

Un lieu qui n'est pas exactement celui qu'avait rêvé Bartholdi comme en témoigne une correspondance de 1879 adressée à un ami: " Je voulais vous voir ce matin pour vous annoncer la bonne nouvelle. Le conseil municipal de Paris a décidé l'acquisition du Lion de Belfort . il sera très probablement érigé aux Buttes-Chaumont. Je crois que cela pourra offrir des horizons nouveaux et nous essaierons de faire quelque chose avec la vente de photographies (...). La décision du conseil municipal n'est pas simplement une acquisition d'oeuvre d'art intéressante . c'est un hommage au patriotisme alsacien . c'est indirectement un hommage au patriotisme de la population de Paris pendant le siège. C'est un souvenir du passé mis sous les yeux de la population, en vue de l'avenir... Il peut être bon d'entamer un peu l'olifant sur cette belle matière, pour moi sculpteur dans l'intérêt de l'oeuvre, pour nous Français pour y attacher le véritable sentiment patriotique que cela doit entretenir sous les yeux du public. A vous de souffler dans l'olifant là ou vous pouvez. La décision a été votée à l'unanimité du Conseil... Zing... Boum... peut-être fera-t-on un fête patriotique, et cela embêtera les bons Allemands et leurs amis les bonapartistes ".

Le monument, de 4 mètres de haut et 7 mètres de long, remporte un vif succès dans la capitale, d'autant que la fête du 14 juillet, dont la première célébration a lieu l'année de son installation, attire place Denfert une foule nombreuse venue participer aux réjouissances : défilés, concerts, attractions en tous genres.

Un succès qui ne s'est pas démenti en plus d'un siècle, comme en témoigne ces mots d'Agnès Varda (journal Libération en date du 22 août 2003) :  « Par le boulevard Raspail et passant par la Fondation Cartier on arrive à la place Denfert-Rochereau. C'est la place de l'Etoile du XIVe, avec ses avenues en pétales. C'était la barrière d'Enfer au temps des octrois. Il y a eu allitération de hasard de l'Enfer à Denfert. Ce lion, bien installé au milieu de la place, est une copie de celui sculpté par Bartholdi, à même le rocher de Belfort en hommage au colonel Denfert-Rochereau qui avait défendu la ville (en 1870). Mais pourquoi ce lion franc-comtois à Paris ? Et là ? A un questionnaire «Que faire pour embellir les monuments de Paris ?», André Breton avait répondu : «Donner un os à ronger au Lion de Belfort et le tourner vers l'ouest.» Vers l'ouest, c'était fait. Quant à l'os, on a pu le voir, l'espace d'un matin, quand j'ai tourné le Lion volatil (2000 et 2003), 12 minutes. Une apprentie cartomancienne et un employé des catacombes ont la place Denfert comme décor de leur idylle et le lion comme témoin de sa fin (les catacombes se visitent, on y entre par un des bâtiments d'octroi construits par Ledoux). On jouera sûrement mon court métrage au Denfert, le petit cinéma culte du quartier. Les Guichard y font une programmation pointue et variée. En donnant les Glaneurs... et Deux ans après une fois par semaine, ils prolongent l'exclusivité de mon documentaire depuis juillet 2000. Salut les voisins ! Et salut à tous les marcheurs des manifs qui partent de Denfert ! J'habite donc Paris XIVe et pas Paris. Par commodité ou paresse, je tourne souvent près de chez moi. J'aime le Lion de Belfort et les cartes postales le représentant. Je serai enterrée là où repose Jacques, il y a dix battements d'aile de corbeaux entre notre maison et notre demeure finale »

En 2001, le lion, usé par le temps, la pollution et les manifestations estudiantines a fait l'objet d'une importante restauration. Et si vous décidez un jour de venir découvrir cette oeuvre, n'oubliez pas de faire un petit détour par le cimetière Montparnasse, afin de vous rendre sur la tombe du sculpteur Frédéric-Auguste Bartholdi.

 

Site du musée Bartholdi de Colmar

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Infos pratiques

Adresse

place Denfert-Rochereau 75014
Paris

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Musée Bartholdi

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Entrée du musée. Source : Office de Tourisme de Colmar - ©Christian Kempf/STUDIO K

Le musée Bartholdi conserve une considérable collection d'ébauches, maquettes, sculptures... du créateur de la "Liberté éclairant le monde" érigée à New York et du Lion de Belfort.

Fortement marqué par le conflit franco-allemand de 1870-1871 auquel il prit une part active, notamment aux cotés de Garibaldi, meurtri par la perte de l'Alsace, sa région d'origine, Auguste BARTHOLDI (1834 - 1904) a réalisé de nombreuses oeuvres se rapportant à cette guerre. Petite présentation de ces réalisations et du musée consacré à l'un des représentants majeurs de l'art statuaire du XIXe siècle...

Aménagé au 30, rue des marchands, dans la maison natale du sculpteur - un vaste hôtel particulier du XVIIIe siècle au centre de Colmar - le musée Bartholdi conserve la plus considérable des collections d'ébauches, de maquettes, de sculptures mais également de dessins, de photographies et peintures du créateur de la statue de la liberté et du lion de Belfort.

La décision de créer un musée consacré au célèbre statuaire remonte au 25 juin 1907 lorsque Jeanne-Emilie Bartholdi, veuve de l'artiste, décida de léguer à la ville de Colmar la demeure ancestrale de la rue des Marchands, à charge pour la ville d'y aménager un musée qui abriterait tous les "meubles, oeuvres de sculpture, d'architecture, peintures, gravures, objets d'art, bibliothèque etc ..." se trouvant, à son décès, dans sa maison du 82 rue d'Assas à Paris, adresse de l'ultime appartement et atelier du sculpteur.

Jeanne Bartholdi décéda le 12 octobre 1914 mais il fallut attendre le 18 novembre 1922 pour que soit inauguré le nouveau musée. Il occupait alors, sur trois niveaux, les ailes nord et ouest de l'immeuble. Une série de photographies heureusement préservées, témoigne des premiers aménagements des salles d'expositions permanentes qui visaient essentiellement à reconstituer, dans sa maison natale, le cadre de vie parisien et opulent de l'artiste. Mais, dans un souci muséographique déjà digne d'éloges, la grande salle du rez-de-chaussée, dite "salles des maquettes", fut dévolue à la présentation soignée des forts nombreuses maquettes de statues et monuments (terres cuites, terres grises et plâtres) du sculpteur. Hélas, le désintérêt progressif et largement répandu que manifesta pour l'art du XIXe siècle en général, grand nombre d'intellectuels et la plupart des visiteurs de musées au cours du Xxe siècle, motiva l'affectation de la "salle des maquettes" aux expositions temporaires de peintres régionaux contemporains, et fut cause de la relégation des oeuvres de Bartholdi en diverses réserves, non sans dommages et pertes. Fermé "provisoirement", l'établissement sera réouvert en 1979. Depuis cette date, rénovations et extension des salles d'expositions permanentes, restauration et acquisition d'oeuvres, organisation d'expositions thématiques avec catalogues à l'appui, contribuent à la sauvegarde des collections de même qu'au rayonnement du nom d'Auguste Bartholdi.

Le visiteur pénètre dans la cour du musée par un passage couvert. Au centre de celle-ci se dresse les "Grands soutiens du Monde" (la Justice, le Travail et la Patrie), groupe en bronze de Bartholdi exposé au Salon de Paris en 1902. A droite de la cour s'ouvre l'entrée principale du musée. Elle est constituée d'une porte Renaissance, rapportée et installée dans la seconde moitié du XIXe siècle par Bartholdi lors de travaux de réaménagement de la demeure et surmontée de Trois sculptures en béton moulé, oeuvres de Bartholdi, représentant deux lions héraldiques flanquant un bélier à attitude humaine. A l'intérieur, le musée occupe 3 niveaux et une surface de 700 m2. Au rez-de-chaussée, la Salle des oeuvres alsaciennes et colmariennes regroupe les réalisations de Bartholdi en rapport avec sa province natale - La borne frontière, la malédiction de l'Alsace ou bien encore la Suisse secourant les douleurs de Strasbourg - ainsi que les maquettes et certains éléments originaux des monuments érigés à Colmar (Monument Rapp, Le Petit Vigneron, Les Grands Soutiens du Monde, ...).

Au 1er étage, dans l'aile gauche, s'étend l'appartement de Bartholdi comprenant le cabinet de travail, le salon de musique, et surtout la salle à manger dont le plafond à caissons est incrusté de porcelaines de Chine. C'est dans cette pièce que sont également rassemblés les portraits des ancêtres de Bartholdi, du XVIIe au XIXe siècle. Sur la table centrale et les dessertes sont rassemblés plats en porcelaine de Chine et céramiques signées Théodore Deck, directeur de la manufacture de Sèvres et ami du sculpteur. Enfin, dans le salon Napoléon III se trouve le grand portrait de Charlotte Bartholdi, la mère de l'artiste, peint en 1855 par Ary Scheffer, puis ceux d'Auguste Bartholdi et de son épouse, peints par l'artiste mulhousien Jean Benner.


L'aile droite s'ouvre sur la bibliothèque, puis l'on découvre les salles des oeuvres orientalistes dévolues aux oeuvres réalisées par l'artiste pendant et après son premier séjour en Orient (Egypte-Yémen, 1855-1856). C'est également à cet étage que se trouve l'impressionnante salle de maquettes dans laquelle sont rassemblées les maquettes de la plupart des statues et monuments publics réalisés par Bartholdi pour des villes françaises, à l'exception de Colmar : Vauban (Avallon, 1873), Gribeauval (Paris, cour de l'Hôtel des Invalides, 1876), le Lion de Belfort (1880), Rouget de Lisle (Lons-le-Saunier, 1882), Diderot (Langres, 1884), Gambetta (Sèvres, 1892), Fontaine monumentale (Lyon, place des Terreaux, 1892).Y sont également exposées de nombreuses esquisses préparatoires en terre cuite et une série de bronzes : Le Lion de Belfort, Statuette équestre de Vercingétorix, Les Sept Souabes (1855), Le Génie dans les griffes de la Misère (1859), Statuette de Vauban (1870), Statuette du fondeur Thiébaut (1899).

Enfin, le deuxième étage est tout entier consacré aux oeuvres américaines. L'on y trouve notamment les maquettes originales, estampes et photographies anciennes concernant la fontaine du capitole (New-York), les bas-reliefs de Battle Street Church (Boston), le monument à La Fayette et Washington (New-York et Paris), sans oublier, bien entendu « la liberté éclairant le monde » (New-York), plus connue sous le nom de statue de la Liberté. Loin de certains musées aseptisés que l'on construit aujourd'hui, celui consacré à Bartholdi possède une âme. Par le biais des oeuvres présentées, il replonge le visiteur dans l'histoire du XIXe siècle, au coeur de la IIIe République née du conflit franco-allemand de 1870-1871.

 

Visites guidées pour groupes en français, allemand, anglais, italien, japonais, sur rendez-vous auprès de l'Office du Tourisme Horaires d'ouverture du musée : Ouvert tous les jours, sauf le mardi de 10 à 12 heures et de 14 à 18 heures Fermé en janvier et février ainsi que les 1 mai, 11 novembre et le 25 décembre Tarifs : (caisse fermée 1h avant la fermeture du musée) Individuels Adultes : 4 € Étudiants : 2,50 € Groupes (à partir de 10 personnes) Adultes : 2,60 € Étudiants : 1,50 € Gratuité pour les enfants de moins de 12 ans

 

Musée Bartholdi

30, rue des Marchands - 68000 Colmar

Tél. : 03 89 41 90 60 - Fax :03 89 23 50 77

Email : musees@ville-colmar.com

 

Musée Frédéric-Auguste Bartholdi

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Infos pratiques

Adresse

30 rue des Marchands 68000
Colmar
tél. : 03 89 41 90 60Fax :03 89 23 50 77

Tarifs

Tarifs individuels Adultes : 4 € Étudiants : 2,50 € Tarifs groupes (à partir de 10 personnes) Adultes : 2,60 € Étudiants : 1,50 € Gratuité pour les enfants de moins de 12 ans

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours, sauf le mardi de 10 à 12 heures et de 14 à 18 heures

Fermetures annuelles

Fermé en janvier et février ainsi que les 1 mai, 11 novembre et le 25 décembre

Le fort Boyard

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Vue générale du fort (façade Est). Source : ©Fabien1309 - License Creative Commons - Libre de droit

A mi-distance entre l'île d'Oléron et l'île d'Aix auquel il est rattaché, le fort Boyard dresse fièrement son imposante silhouette de " navire de pierre " perché sur des écueils consolidés.

Peu après la construction de l'arsenal de Rochefort, l'emplacement de l'actuel fort est l'objet d'études qui concluent à l'impossibilité d'édifier un ouvrage de défense sur le banc de sable de la longe de Boyard.

Sébastien Le Prestre de Vauban, futur commissaire général des fortifications du Royaume, aurait ainsi écrit à Louis XIV : " Sire, il serait plus facile de saisir la lune avec les dents que de tenter en cet endroit pareille besogne ".

Privée de concrétisation du fait de considérations techniques, l'idée d'aménager un ouvrage défensif se perd. Fouras, la Rochelle, les îles d'Aix et d'Oléron sont autant de positions stratégiques qui commandent les accès à la Charente jusqu'au début du XIXème siècle. Cependant la protection de Rochefort et de sa passe par tous ces sites trop éloignés du couloir emprunté par les navires sortant de l'arsenal se révèle inefficace.

Dépouillé de ses atouts stratégiques, il constitue une cible pour les troupes allemandes qui effectuent des tirs d'essai contre ses murs lors du second conflit mondial.

Le début de sa carrière sur les écrans peut être fixé en 1966, lorsque son étage supérieur sert de cadre au décor de la scène finale du film de Robert Enrico " les aventuriers ", avec Lino Ventura et Alain Delon.

En 1980, le fort est racheté par une société de production audiovisuelle, puis cédé au conseil général de Charente-Maritime, pour être finalement destiné à l'usage que le monde entier connaît désormais ... Ne se visitant plus du fait de cette nouvelle vocation télévisuelle, ses alentours sont cependant visibles depuis de nombreux bateaux de promenade en mer qui proposent aux touristes de l'admirer de près.

Sa vocation défensive réduite à néant du fait des progrès de l'artillerie, il sert de centre de détention à partir de 1870 : prison militaire pour des soldats prussiens et autrichiens, puis lieu de détention de centaines de communards, avant d'être laissé à l'abandon après 1913.

 

Mairie de l'île d'Aix

Rue Gourgaud 17123 Ile d'Aix

Tél. 05.46.84.66.09

Fax 05.46.84.65.79

E-mail : mairie@iledaix.fr

 

 

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