Avallon, statue du Maréchal de Vauban par Bartholdi

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Statue de Vauban à Avallon. © Christophe Finot

Le 14 juillet 1866, le comité du monument à Vauban reçut Bartholdi à Avallon et adopta d'emblée le projet initial du mémorial conçu par le sculpteur...

 

"Rien n'a manqué à la solennité des fêtes d'Avallon, pour l'inauguration de la statue de Vauban. Les pluies de la veille avaient cessé, les nuages du matin se dissipaient, et c'est sous les doux rayons d'un soleil d'automne, illuminant la scène, empourprant les paysages enchanteurs qui lui servaient de cadre, que sont apparus les traits du grand homme dont on honorait la mémoire.

Dès le samedi, la ville était encombrée de visiteurs qui avaient bravé l'incertitude du temps. Dimanche, vers midi, arrivait d'Auxerre un convoi qui aurait suffi à lui seul à faire une foule. Il amenait, avec les personnages officiels, les députés de I'Yonne, maires, conseillers généraux, et tous ceux qui s'étaient fait un devoir de prendre part à cette sorte de fédération départementale.

La population avallonnaise s'était de son côté, portée à leur rencontre, et la bienvenue était donnée par le chef de la municipalité, M. Mathé, dont l'attitude digne, simple et modeste répond si bien au magistrat type républicain. Vers deux heures, un cortège partant de l'hôtel de ville allait chercher à la sous-préfecture les représentants du gouvernement. La cérémonie de l'inauguration a commencé par un discours de M.Raudot, président de la commission pour l'érection de la statue (...) Mais il appartenait surtout au maire plébéien de la ville d'Avallon de mettre en relief le côté le plus grand peut-être de la gloire de Vauban, et c'est ce qu'a fait M.Mathé avec une logique pleine d'élévation. C'est au nom du peuple et comme homme du peuple qu'il a restitué à Vauban sa gloire la plus pure et la meilleure, celle d'avoir étudié le mal social, d'en avoir gémi dans sa propre grandeur et d'y avoir cherché remède. Le discours de M. Mathé a été accueilli aux cris chaleureux et fréquemment répétés de: "Vive la République !".

Les fêtes d'Avallon, texte signé EM. G, extrait du journal L'Yonne du 28 octobre 1873. In. Almanach Historique et Statistique de l'Yonne - édition de l'année 1874.

 

Le 14 juillet 1866, le comité du monument à Vauban reçut Bartholdi à Avallon et adopta d'emblée le projet initial du mémorial conçu par le sculpteur et présenté en ces termes au maire de la commune : « l'architecture est harmonie avec le caractère du personnage. Les lignes de fortification que l'on appelle le front de Vauban y sont employées. L'agencement général s'accorde avec la décoration de votre promenade, avec les pentes de la place, sans troubler l'aspect symétrique du monument ». Mais cette belle unanimité se heurta aux critiques du Conseil des bâtiments civils dont Félix Duban était l'un des représentants : « les détails par lesquels l'auteur a voulu exprimer le génie de Vauban, offrent, qu'on nous permette de le dire, quelque chose de puéril, de recherché. Cela doit être banni d'un monument élevé à la mémoire d'un homme tel que Vauban. La force, la simplicité paraissent ici nécessaires pour caractériser les mérites et les qualités du personnage qu'il supporte. ». En janvier 1867, celui-ci conseilla donc aux élus municipaux d'Avallon « de ne pas donner leur approbation au projet qui leur est soumis, à inviter son auteur à chercher pour la disposition générale et l'emplacement une combinaison plus simple, et, pour le piédestal de la statue, des formes plus sobres et plus fermes ».

Bartholdi céda aux demandes de ce représentant de l'administration et présenta finalement une statue empreinte d'une louable austérité qui fut agréée. Celle-ci fut fondue par Barbedienne en 1872 et le monument inauguré, conjointement avec un tronçon de chemin de fer, le 26 octobre 1873.

La statue, en bronze, fut placée à l'extrémité de la place d'armes, devenue promenade des terreaux en 1723. Encore visible aujourd'hui, Le maréchal y est représenté la main gauche appuyée sur la hanche, la droite tenant le bâton de commandement dont l'extrémité repose sur des attributs de fortification. D'une hauteur de trois mètres, l'oeuvre repose sur un socle de même hauteur en granit gris provenant de Saint-Léger-Vauban et sur lequel est simplement inscrit le nom du célèbre Ingénieur du roi Louis XIV.

Entre le premier projet présenté en 1866 et l'inauguration officielle en 1873, sept années s'écoulèrent. Le différent avec Félix Duban n'explique pas totalement ce long délai . en 1870, le conflit franco-allemand est venu bouleverser la vie de Bartholdi. A l'adresse du maire de la ville d'Avallon s'étonnant de son retard, il s'expliqua d'ailleurs en ces termes : "Après la guerre, lassé de tout et retrouvant mon pays natal prussifié, j'ai résolu de faire un voyage aux Etats-Unis, où on m'avait proposé depuis longtemps de venir pour des travaux d'arts ...".

Bartholdi répondit néanmoins à la commande de la ville bourguignonne. Il enchaîna avec un autre projet, qui sera l'un des plus personnel et les plus passionnant de sa vie : le lion de Belfort. Le 5 décembre 1871 en effet, la ville de Belfort lança un concours pour l'érection d'un monument "en témoignage de reconnaissance pour les victimes du siège de 1870-71" durant lequel Denfert-Rochereau, du haut de la citadelle dessinée par Vauban, s'illustra vaillamment.

Denfert-Rochereau qui, pour l'anecdote, était présent à Avallon, lors de l'inauguration de la statue du Maréchal, comme le rapporta le journal l'Yonne du 28 octobre 1873 : " L'hôte fêté entre tous et par tous a été le colonel Denfert, l'héroïque défenseur de Belfort, dont l'ombre de Vauban a dû saluer la présence à cette solennité. On avait célébré le héros mort, Denfert l'a fait revivre en buvant à l'instruction du peuple, qui fera les Vauban de l'avenir (...). Le banquet s'est terminé par un discours de M. Lepère, auquel il appartenait, comme président du conseil général de résumer toutes les bonnes paroles qui avaient été prononcées. il a rattaché l'oeuvre de Vauban à la révolution de 1789 . c'était la synthèse et la morale de cette belle journée.

 

Statue du Maréchal de Vauban

Place Vauban Rue Mathe 89200 Avallon

 

Site du musée Bartholdi de Colmar

Bartholdi 2004

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Adresse

Rue Mathe 89200
Avallon

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessibilité toute l'année

Ecomusée du Morvan - Maison Vauban

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Salle d'exposition. Source : Maison du Tourisme du Parc du Morvan

Maison à thème du Parc naturel Régional du Morvan, l'écomusée Vauban présente la vie et l'œuvre du Maréchal.

Créée en septembre 1980 par quelques habitants de Saint-Léger-Vauban, village où Sébastien le Prestre a été baptisé et où l'on suppose qu'il est né, « l'association des amis de la maison Vauban » a pour objectif de faire connaître l'oeuvre multiforme du Maréchal en agissant comme centre de renseignements, par la publication d'ouvrages de Vauban ou sur Vauban.

En 1983, à l'occasion des cérémonies commémoratives du 350ème anniversaire de la naissance de Vauban, l'association publia ainsi son premier ouvrage intitulé « Vauban, sa vie, son oeuvre ».

Elle en a édité à ce jour 14 autres parmi lesquels « Vauban et le Morvan » de D.AUGER ou bien encore « Vauban artisan du bien public » de G.HACHON.

Surtout, « les amis de la maison Vauban » ont décidé de publier en partie certains écrits oubliés du Maréchal, tels le « Projet d'une dîme royale » ou la « description géographique de l'élection de Vézelay ».

L'autre mission de l'association consiste à gérer l'écomusée Vauban appelée également maison Vauban. Etablie en 1980 dans une ancienne salle de classes désaffectée, l'exposition Maison Vauban, réalisée avec l'aide du Conseil Municipal, du Conseil Général de l'Yonne et du Parc Naturel Régional du Morvan, présente la vie et l'oeuvre du célèbre ingénieur.

En mars 1996, elle a rejoint les maisons à thème du Parc Naturel et s'est installée sur la place du village, dans une ancienne maison morvandelle, demeure et atelier du peintre et sculpteur bourguignon Marc HENARD (1919-1992) dont les oeuvres sont encore visibles à l'église Saint-Léger-Vauban et à l'abbaye de la Pierre-qui-vire.

L'écomusée se compose de trois salles d'exposition richement illustrées et documentées où sont présentées : Vauban le morvandiau, l'ingénieur militaire et l'honnête homme dans son siècle.

Un audiovisuel de 20 minutes et un DVD de 15 minutes créés en 2003 viennent compléter la visite (traduction ou version en anglais et allemand). La maison Vauban est donc à découvrir car elle met en valeur les aspects les moins connus du Maréchal : le géographe, le philosophe et le réformateur de la pensée économique et sociale.

 

Association des Amis de la maison Vauban

4 Place Vauban - 89630 Saint-Léger-Vauban

Tel : 03 86 32 26 30 - Fax : 03 86 32 28 80

Email : maison.vauban@wanadoo.fr

 

Site de l'écomusée du Morvan - Maison Vauban

Association Vauban

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Infos pratiques

Adresse

4 Place Vauban - 89630
Saint-Léger-Vauban
03 86 32 26 30

Tarifs

Plein tarif : 5 €Tarif réduit(dont groupes + de 10) : 4 €Enfants de 8 à 15 ans : 1 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 4 avril au 11 novembre de 10H à 13H et de 14H30 à 18H30, et toute l'année sur rendez-vous pour les groupes de 10 personnes et plus.Avril, mai, octobre et novembre :week-ends, jours fériés et vacances scolaires toutes zones confondues (sauf mardi).Juin et septembre : du mercredi au dimanche inclus.Juillet et août : 7J/7.

Château de Bazoches

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Vues du château.

A 10 kilomètres de Vézelay, dans le Morvan, découvrez le magnifique château de Bazoches, demeure familiale du Maréchal de Vauban.

"A l'égard de ma destination pendant cet hiver, le roi ne me saurait faire un plus grand plaisir que de me permettre d'aller passer deux mois de temps chez moi dans ma pauvre famille, et ce, d'autant plus que depuis trois ans, je n'y ai été que deux fois . encore a-t-il fallu partir quinze jours après, sans jamais avoir eu le temps de faire pour cinq sols d'affaires. Je vous supplie donc d'avoir la bonté de m'obtenir congé pour cela, la saison est peu propre pour séjourner dans un aussi mauvais pays que le mien, mais j'aime beaucoup mieux y être dans le coeur des plus cruels hivers que de n'y point aller du tout". Lettre de Vauban à Louvois, de Mannheim, 6 novembre 1688. In. Anne BLANCHARD, Vauban, chap. XVIII : "Chez moi", p. 458, Paris, Fayard, 1996.

 

A 10 kilomètres de Vézelay, sur l'emplacement de l'ancienne voie romaine allant de Sens à Autun, se dresse le château de Bazoches, ancienne demeure familiale du Maréchal de Vauban, aujourd'hui propriété privée classée monument historique en 1994 et ouverte au public depuis 1997.

Construit au XIIème siècle (vers 1180) par Jean de Bazoches, le château féodal, de forme trapézoïdale, est constitué de trois tours rondes et d'un donjon rectangulaire auxquels s'est jointe au XIVème siècle, une tour plus importante avec chemin de ronde et mâchicoulis.

Successivement propriété des seigneurs de Bazoches, Chastellux, Montmorillon et la Perrière, Bazoches fut acquis en 1675 par Vauban grâce à une gratification de 80.000 livres que lui accorda le roi Louis XIV à la suite du siège victorieux de Maastricht (1673). Le château avait été jadis propriété de Jacques Ier Le Prestre, grand-père du Maréchal, à la suite de son mariage en seconde noce avec Françoise de la Perrière, fille reconnue mais non légitime du comte de Bazoches. C'est à la suite d'une succession douteuse que le père de Vauban, Albin ou Urbain Le Prestre, né du second lit, fut ruiné et contraint d'abandonner le château pour se fixer à Saint-Léger-Foucheret.

Dès son installation au château, Vauban y fit de nombreux aménagements et le transforma en garnison militaire. C'est dans la grande galerie récemment reconstituée, que Vauban, fondateur du Génie, réalisa les études et les plans de plus de trois cents ouvrages et places fortes et qu'il élabora les méthodes d'attaque et de défense des fortifications qui firent de lui un maître incontesté de la stratégie des sièges et de l'architecture militaire.

Avec un peu d'imagination, on peut donc facilement se représenter l'activité débordante qui devait régner dans cette partie du château d'où partaient, après étude, les instructions de Vauban. Des estafettes à cheval étaient constamment prêtes à gagner les quatre coins du pays emportant dans des fourreaux cylindriques en métal, les plans et les ordres du Maréchal. Ce qui nécessita d'ailleurs l'aménagement de vastes écuries capables d'accueillir une cinquantaine de chevaux. C'est également en ce lieu que furent médités et rédigés les douze volumes illustrés de ce qu'il appela avec humour ses "oisivetés", ensemble de réflexions portant sur une multitude de sujets tels que l'agriculture, les forêts, les monnaies, les sciences...

Il faut mentionner aussi les nombreuses études se rapportant aux problèmes fiscaux, économiques et politiques de son époque. Son écrit sur la région et "la description géographique de l'Election de Vézelay" (1696) rassemble ainsi de nombreux renseignements sur la population et les ressources de 55 paroisses de ce territoire.

Riche de 14 propositions visant à résorber le problème de la pauvreté de cette région du royaume, la description est un important témoignage sur la population française et la mentalité des nobles à l'aube du XVIIIème siècle. Elle annonce "le projet d'une dixme Royale" où Vauban, constatant l'extrême misère du royaume et l'inefficacité du système fiscal de l'époque, se propose de lever un impôt unique et d'unifier la perception de la gabelle. Novateur, ce texte qu'il publia sans autorisation légale en 1707 lui valut la semi-disgrâce du roi.

Le maréchal ne passa finalement que très peu de temps à Bazoches. Il n'y venait que lorsqu'il disposait d'un exceptionnel congé, notamment en 1687, 1690, 1696, 1701 et 1704. Il y retrouvait sa femme, et ses filles, Jeanne la cadette, née le 28 octobre 1678, et Charlotte son aînée.

C'est dans cette demeure familiale que Vauban mourut le 30 mars 1707. IL fut inhumé le 16 avril suivant dans l'église de Bazoches, en la chapelle Saint Sébastien qu'il avait fait construire.

Aujourd'hui les actuels propriétaires, descendants de Charlotte de Vauban, conservent avec soin, parmi un riche mobilier, de nombreux souvenirs de leur illustre ancêtre tels l'armure de siège du Maréchal, considérée par les officiers du Génie comme une relique. Outre la galerie de 150 m2 qui peut désormais être réservée pour l'organisation de déjeuners ou de dîners, le visiteur pourra notamment découvrir l'antichambre et la chambre de Vauban ainsi que son bureau, le salon jaune et la cour intérieure dont les décors du XVIIème siècle ont été récemment restaurés.

 

Château de Bazoches

58190 BAZOCHES

Tél : 03.86.22.10.22

Fax : 03.86.22.12.37

E-mail : chateau.bazoches@wanadoo.fr

 

La visite est libre (guidée, sur demande par écrit, pour les groupes). La durée de la visite est d'environ 1 heure 30. Texte de la visite en français, anglais, allemand, espagnol, italien, hollandais, japonais. Le château est entièrement meublé et chauffé

Horaires et tarifs : A consulter sur le site du Château de Bazoche

 

Site officiel du Chateau de Bazoches

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Infos pratiques

Adresse

Bourg Bassot 58190
Bazoches
Tél : 03.86.22.10.22Fax : 03.86.22.12.37

Tarifs

Adultes 8,00 €Adultes (avec carte famille nombreuse) 6,00 €Etudiants (avec carte) 6,00 €Enfants de 7 à 14 ans 4,00 €Groupe (+ 20 personnes) : Adultes 6,00€, Enfants de 7 à 14 ans 4,00 € Gratuit : Enfants de - 7 ans,handicapés.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours du 25 mars au 5 novembre de :de 09h30 à 12h et de 14h15 à 18h (17h à compter du 01/10) Visite guidée en hiver (du 6 novembre au 24 mars) sur rdv

Musée Serge Ramond, Verneuil-en-Halatte

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Graffiti militaires datant de la Seconde Guerre Mondiale. Source : site memoiredesmurs.com

Premier musée européen consacré à la sauvegarde des marques, symboles, graffiti gravés ou sculptés par l'homme, depuis la Protohistoire à nos jours...

3500 moulages suggérant aux visiteurs ce qu'étaient tous les rêves d'évasion et les préoccupations des prisonniers, des soldats, des dilettantes... leurs espoirs, leurs souffrances...

La collection la plus singulière du Musée : l'accumulation en un seul lieu de tous les témoignages des soldats de la Première Guerre mondiale, qui apporte une réflexion sentimentale profonde.

Tous les graffitis sculptés sous terre, il y a 80 ans, dans la pénombre et le froid des carrières, constituent le patrimoine hérité de ces hommes, de leur trace passagère et de leur mémoire !

 

Musée Serge Ramond - Musée de la Mémoire des Murs

Place de Piegaro – 60550 Verneuil-en-Halatte
Tél/fax : 03 44 24 54 81

musee@memoiremurs.com

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Infos pratiques

Adresse

Place de Piegaro - 60550
Verneuil-en-Halatte
Tél/fax infos et réservations groupes : 03 44 24 54 81Tél. conservateur : 03 44 25 30 10

Tarifs

Adultes : 4,60 €Enfants : 2,30 € (de 8 à 16 ans)Groupes adultes : 3,80 €Groupes scolaires : 1,80 € (gratuité pour les enseignants et les accompagnateurs)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les joursde 14 h à 18 h(sauf mardi et jours fériés)Visites guidées surrendez-vous pour les groupes

Mémorial de l’Armistice

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Une clairière universellement connue et ses 2 armistices : les 11 novembre 1918 et 21 juin 1940.

Le 8 novembre 1918, le train des plénipotentiaires allemands rejoint le train du Maréchal Foch en forêt de Compiègne. Le 11 novembre à 5h15 l’armistice est signé. Il prend effet à 11h00. En 1922, une clairière est déboisée et plusieurs monuments sont inaugurés. En 1927 le wagon historique y revient dans un abri après un séjour de 6 années dans la cour des invalides. En 1937, une statue de Foch est inaugurée.

Le 21 juin 1940, Hitler et son état-major visitent la clairière puis montent dans le wagon. Les conditions de l’armistice sont lues à la délégation française dirigée par le Général Huntzinger. La signature aura lieu le 22 juin. Le wagon est chargé sur une remorque et part pour Berlin afin d’y être exposé. Les monuments seront démontés et emmenés en Allemagne. Seule la statue du Maréchal  Foch sera épargnée. Les monuments seront retrouvés par les troupes russes et ramenés en 1945. Le wagon 2419D a été détruit en 1945 en forêt de Thuringe à côté du camp de prisonnier d’Ohrdruf. L’incendie de la gare où se trouvait le wagon est accidentel.  En 1950, la Compagnie des wagons-lits offre en remplacement le wagon 2439D issu de la même série. Il sera installé dans un bâtiment identique à celui de 1927. Depuis 1950, il n’a jamais quitté le musée.

Un jardin de la mémoire est créé en 2012 pour commémorer tous les combats de l’Armée française depuis 1870. Un anneau de la paix est installé dans la clairière en 2014. Le musée a été agrandi en 1992 puis agrandi et rénové en 2018. Depuis les cérémonies du centenaire et la pose d’une plaque franco-allemande, les collections continuent à être complétées, notamment en 2021, dans la salle Première Guerre mondiale, par un des derniers taxi de la Marne.

Le musée offre, depuis sa dernière extension, une chronologie historique et pédagogique de 1914 à 1950.

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

Route de Soissons - 60200
Compiègne
03 44 85 14 18

Tarifs

Plein tarif : 5€Tarif réduit : 3€

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 15 septembre au mois d'avril tous les jours sauf le mardi de 10h à 17h30 dernières admissions 17h.Du mois d'Avril au 15 Septembre tous les jours de 10h à 18h dernières admissions à 17h30

Fermetures annuelles

Fermé le mardi

Mémorial du débarquement et de la libération en Provence - Mont Faron

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©ONaCVG

Sur les hauteurs de Toulon, le Mémorial du débarquement et de la libération en Provence, géré par l'Office National des combattants et victimes de guerre (ONaCVG), est dédié au souvenir de l'opération du 15 août 1944 qui a entrainé la libération de la France au cours de l'été 1944, lui permettant de s'asseoir parmi les vainqueurs de la guerre un an plus tard.


- En 360°, partez à la découverte du mémorial du débarquement et de la libération en Provence à Toulon -
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Voulu et inauguré le 15 août 1964 par le général de Gaulle, alors président de la République, le Mémorial a pour vocation d'honorer le souvenir de tous les combattants engagés dans le débarquement de Provence du 15 août 1944 et la libération de la région. Souvent oublié au profit de celui de Normandie, le débarquement de Provence marque pourtant le grand retour de la France dans la Seconde guerre mondiale : sur les 360 000 soldats ayant pris part à l’opération Anvil-Dragoon, plus de 70% étaient en effet français et constituaient l’armée B du général de Lattre de Tassigny. Deux mois après le débarquement de Normandie, ce second débarquement permit aux Alliés de disposer des deux principaux ports en eaux profondes de Méditerranée, de libérer l’axe rhodanien et d’accélérer ainsi la libération du territoire. Mais il fut aussi important sur le plan politique, en permettant à la France de retrouver un rôle et une place dans le concert mondial des grandes nations d’après-guerre tel que le souhaitait le général de Gaulle.

Une collection importante d'objets d'époque, des témoignages, des vidéos et images d'archives inédites sur 600 m² d’exposition dans un ancien fort du XIXe siècle permettent d'illustrer les événements qui se sont déroulés depuis la nuit du 14 au 15 août 1944 jusqu’à la jonction avec les troupes de Normandie le 12 septembre 1944 en passant par la libération de Toulon et Marseille le 28 août. Sur un écran géant de dix-sept mètres de long, un spectacle immersif fait revivre heure par heure les combats avec des images d’archives inédites de la Libération. Dominant la rade de Toulon, accessible en téléphérique, le Mémorial offre également un panorama exceptionnel sur soixante-dix kilomètres de côte varoise, du bec de l’aigle de La Ciotat à l’île de Port-Cros.

Suite à sa rénovation et sa modernisation intervenues entre 2015 et 2017, les nouveaux espaces muséographiques apportent aux visiteurs un éclairage historique et pédagogique neuf sur ce débarquement. Le rôle de tous les acteurs, français et américains, soldats, résistants et civils, dans la Libération sont bien mis en évidence. Consacré Haut-Lieu de la Mémoire Nationale (HLMN) en 2014 et ré-inauguré le 16 mars 2017 par le chef de l’État, le visiteur découvre un outil désormais moderne et didactique sur un événement historique majeur de la Seconde Guerre mondiale. 

Le Mémorial du débarquement de Provence assure ainsi la transmission de notre histoire au profit de la jeunesse dans le cadre d’une politique de valorisation des sites de mémoire renforçant le civisme, le lien armées-Nation. Il constitue de ce fait un facteur de cohésion nationale.


 

 

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Adresse

8458 Route du Faron 83200
Toulon
04 94 88 08 09

Tarifs

6€ tarif plein - 3€ tarif réduit (sous conditions)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

D’octobre à mai : 10h-12h30, 13h15-17h15 / De juin à septembre : 10h-12h30, 13h15-18h30 (sans interruption juillet août)

Courriel : montfaron@onacvg.fr

Parc du Morvan

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Paysage du Morvan. ©www.fr.academic.ru

Le Morvan, patrie du Maréchal de Vauban, fut, au XXème siècle une terre d'accueil pour tous les résistants qui s'opposèrent au nazisme et favorisa le développement des maquis.

Sur 300 000 hectares, le Parc naturel régional du Morvan, créé en 1970, regroupe actuellement 117 communes et 5 villes partenaires pour une population de plus de 74 000 habitants.

Moyenne montagne, le relief du Morvan repose principalement sur un socle granitique et, aux marges, sur des terrains calcaires. La richesse de ses paysages se compose principalement de bocages (haies, prairies) à maille serrée, de forêts de feuillus et de résineux, de la présence permanente de l'eau (lacs, étangs, rivières, ruisseaux), du granite et de son bâti.

Si le paysage est la marque de l'homme, le bâti traduit bien son histoire. Les éduens et les gallo-romains firent du Morvan un territoire important comme en témoigne Bibracte - aujourd'hui le plus grand chantier archéologique européen consacré au monde celte - et Autun. Entre Vézelay, Saulieu et Autun l'art roman y est bien représenté. Les châteaux, les églises, les chapelles, les sources cultuelles et pierres de légende, ainsi qu'une multitude de petits patrimoines jalonnent tous les routes du Morvan.

Sur le thème échanges et migrations, l'écomusée du Morvan, avec ses 5 Maisons à thèmes, vous fera voyager à travers l'histoire et l'âme du Morvan. L'une d'elles, située à Saint-Léger-Vauban, est dédiée à Vauban.

Enfant du pays, il y forgeât sa personnalité pour devenir le Maréchal que nous connaissons, mais aussi un grand humaniste par ses écrits dont le plus célèbre demeure « le projet d'une dixme royale », dans lequel, constatant la misère du royaume et l'inefficacité du système fiscal, il propose la mise en place d'un impôt unique. Cet ouvrage, paru en 1707, fut condamné par le roi Louis XIV et valu la disgrâce de son auteur.

Un musée associé créé en 1983, implanté dans l'espace Saint-Brisson, est aussi consacré à la Résistance en Morvan. Le relief, les forêts, le chevelu de chemins séculaires et l'esprit des morvandiaux, firent en effet du Morvan, une zone refuge pour les résistants au nazisme. En 1944, on dénombrait ainsi plus d'une vingtaine de maquis dans le Morvan, répartis sur une zone de 150 Km2. Avec ses paysages préservés, riches d'une Histoire bien spécifique et de patrimoines divers, le Morvan est et sera toujours une terre d'accueil.

L'espace Saint-Brisson est aménagé dans une propriété de 40 ha dont les bâtiments datent du début du XIXème siècle. Il accueille notamment la maison du parc, centre administratif du parc naturel régional du Morvan, la maison des hommes et des paysages (écomusée du Morvan) et le musée de la Résistance.

 

Parc naturel régional du Morvan

Maison du parc 58230 SAINT-BRISSON

Tél. : 03 86 78 79 57

Fax : 03 86 78 74 22

email : contact@parcdumorvan.org

 

Site officiel du Parc naturel du Morvan

Site de la mairie Ouroux-en-Morvan

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Infos pratiques

Adresse

58230
Saint-Brisson
Tél. : 03 86 78 79 57Fax : 03 86 78 74 22

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Citadelle de Bitche

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Vue générale de la Citadelle de Bitche. Source : freizeit-saarmoselle.eu

En Lorraine, à l'extrême nord-est du département de la Moselle, la citadelle de Bitche se dresse sur son rocher de grès rose, au coeur de la ville.

Malgré de nombreuses restaurations, l'ancien château des comtes Deux-Ponts est en ruine lorsque Louis XIV s'empare de Bitche en 1680. Conscient de l'importance stratégique du piton rocheux qui domine la ville et ses alentours, Louis XIV décide de faire construire la première citadelle, en confiant la réalisation des travaux à Vauban, qui achève son oeuvre en 1683.

La citadelle est rasée par les troupes françaises dès 1697, lorsque le traité de Ryswick cède la Lorraine à Léopold 1er, duc de Lorraine. Louis XV prend possession de la Lorraine le 21 mars 1737, et ordonne la reconstruction de la citadelle, d'après les plans de l'ingénieur Cormontaigne, sur les bases de l'ouvrage de Vauban. La fin des travaux est marquée par l'apposition au-dessus de la porte d'entrée principale d'une plaque de marbre qu'on peut encore observer aujourd'hui : " Louis XV, Roy de France, auguste, victorieux et pacifique, en réédifiant cette forteresse de fond en comble, a voulu qu'elle fermât les Vosges et la Lorraine à ses ennemis, qu'elle défendit la frontière de l'Alsace et qu'au pied de ses murs les camps des armées françaises trouvassent une puissante protection. Année 1754". De 1846 à 1852, la citadelle est renforcée par la construction d'un mur d'enceinte fortifié, défendu au nord par le fort St Sébastien.

Lors de la guerre de 1870, les troupes allemandes assiègent Bitche, et effectuent des bombardements meurtriers qui visent la citadelle, puis la ville. La garnison de Bitche résiste glorieusement pendant six longs mois, avant d'ouvrir les portes de la forteresse le 27 mars 1871, non sans avoir obtenu les honneurs de la guerre. Désormais allemande, la citadelle est à nouveau réaménagée pour accueillir une garnison : les murs d'enceinte sont détruits, la chapelle est vouée au logement des troupes, et deux casernes sont construites. Au retour de l'Alsace-Lorraine à la France, la ville reçoit la légion d'honneur des mains du Président Poincaré, témoignage des souffrances endurées pendant le siège de la guerre de 1870-1871.

Lors du second conflit mondial, Bitche est le théâtre des combats qui se déroulent à partir de l'hiver 1944, pendant lesquels la population se réfugie dans les souterrains de la citadelle. Libérée par les troupes américaines, la ville reçoit la croix de guerre en 1949, et est citée à l'ordre de l'armée.

La citadelle conserve toujours aujourd'hui les stigmates de ses liens étroits avec l'histoire de France. Certains bâtiments du plateau central bastionné ont échappé par miracle aux nombreux bombardements qui ont tenté de vaincre la légendaire invulnérabilité de la forteresse. Ainsi, il est encore possible d'admirer la chapelle, seul vestige du château construit sous Vauban, l'ancienne boulangerie, et l'arsenal. La visite du site permet notamment d'apprécier les deux bastions placés aux extrémités de la citadelle protégeant la longue courtine sud, les murs de la Grosse Tête et de la Petite Tête qui défendent les courtines courtes, et la richesse du réseau souterrain de la forteresse construit par les ingénieurs de Louis XV. Un premier musée est installé sur deux niveaux au sein de la chapelle, et présente une collection d'armes, ainsi qu'un plan relief de la citadelle au XVIIIème siècle. Installé dans l'ancienne boulangerie, une seconde exposition permanente abrite un espace muséographique consacré à Bitche pendant le Second Empire.

La visite de la citadelle bénéficie d'une animation unique en son genre : des émetteurs à infrarouge placés le long du parcours délivrent des commentaires en plusieurs langues dans un casque audio, tandis que des effets olfactifs permettent au visiteur de revivre sous une forme réaliste la vie de la citadelle à travers les siècles.

 

Citadelle de Bitche

Tél. : 03 87 96 18 82

Fax : 03 87 06 11 78

 

Ouverture Le dernier samedi du mois de mars et fermeture le premier dimanche de novembre Tous les jours de 10H à 17H Tous les dimanches, jours fériés et les mois de Juillet et Août : 10h-18h.

Durée : 2H Visites de groupes sur rendez-vous

 

Accès Depuis Strasbourg (65 km) Prendre l'autoroute A4, dans le sens Strasbourg-Paris, sortie Haguenau Nord. Avant Haguenau, prendre la sortie Sarreguemines et suivre la direction Bitche. Depuis Metz (110 km ) Prendre l'autoroute A4, dans le sens Paris-Strasbourg, prendre la sortie Sarreguemines et suivre la direction Bitche.


http://www.siegebitche.com

Site de l'office de tourisme du pays de Bitche

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

Rue Bombelle 57230
Bitche
Tél. : 03 87 96 18 82Fax : 03 87 06 11 78

Horaires d'ouverture hebdomadaires

D'avril à octobreTous les jours de 10H à 17HTous les dimanches, jours fériés et les mois de Juillet et Août : 10h-18h.Visites de groupes sur rendez-vous

Château d'If

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Le chateau d'If. Source : ECPAD

A vingt minutes de navigation au large de Marseille, sur la plus petite île de l'archipel du Frioul, l'île d'If dévoile ses trois hectares de rocher calcaire, non loin des îles de Pomègues et de Ratonneau.

Jusqu'au XVIème siècle, If est un îlot sauvage, refuge occasionnel pour les pirates et contrebandiers ou les pêcheurs surpris par les tempêtes.

En 1516, François Ier prend conscience de l'importance stratégique de l'endroit et décide d'y construire une forteresse, avant-poste de la ville, vouée à commander l'entrée dans le port phocéen. Débutés en 1524, les travaux sont achevés en 1531. Les fortifications comprennent une enceinte assise sur les rochers blancs, et un donjon flanqué de trois tours cylindriques, reliées entre elles par de hautes murailles, et aménagées pour accueillir une défense composée d'artillerie lourde.

L'ensemble possède encore le lourd aspect d'un château féodal, de facture prébastionnée, mais il s'agit bien d'une forteresse, notamment du fait de ses tours d'angle, plus trapues que les tours médiévales. Abritant des canons dont la portée ne dépasse pas les 150 mètres, le château d'If ne remplit pas sa vocation défensive lors du siège de Marseille en 1536 par les troupes de Charles Quint.

N'ayant jamais connu les combats, la forteresse est convertie en prison d'Etat à la fin du XVIIe siècle. À partir de 1689, de nombreux protestants périssent entre les murs humides de ses terribles cachots, tandis que des conditions de détention plus favorables sont offertes aux prisonniers de marque, femmes volages ou fils de famille indisciplinés comme le jeune Mirabeau.

Insurgés de 1848, communards : le château d'If accueille des prisonniers politiques, avant de perdre sa vocation carcérale en 1890, à la date de son ouverture au public.

À l'intérieur du mur d'enceinte, des plaques commémoratives rappellent encore aujourd'hui le souvenir de milliers de protestants, et celui des internés politiques de 1848. Contrairement à la légende, le Masque de Fer et le marquis de Sade n'ont jamais été incarcérés dans le château d'If. Entre mythe et réalité, le château d'If évoque également au visiteur les personnages du "comte de Monte-Cristo" d'Alexandre Dumas, même si José Custodio Faria et Edmond Dantès n'y ont vraisemblablement jamais séjourné.

Pendant la Première Guerre mondiale, des Allemands, puis des Français qui avaient tenté d'échapper à la mobilisation, y sont détenus. Classé monument historique en 1926, le château est investi par les troupes d'occupation allemandes pendant la Deuxième Guerre mondiale.

 

Château d'If

Ports Iles du Frioul

13000 Marseille

 

Traversée Embarquement : 1, quai de la Fraternité - Vieux Port - Marseille Vente de billets le jour même au guichet. Réservations pour les groupes par fax au 04.42.82.33.48.

Ouverture 1er mai au 31 août, tous les jours, 9h à 18h30 1er septembre au 31 mars, tous les jours sauf le lundi, 9h à 17h30 1er au 30 avril, tous les jours, 9h à 17h30 dernière visite en fonction des horaires de bateau

Fermeture : 25 décembre - 1er janvier

Plein tarif (adulte) : 5 € Tarif réduit (18 à 25 ans) : 3,50 € Tarif groupes (à partir de 20 adultes) : 4,20 € Gratuité jusqu'à 17 ans inclus

 

Office de tourisme de Marseille Tél. (33) 04 91 13 89 00 - fax (33) 04 91 13 89 20

 

E-mail : info@marseille-tourisme.com

Site Office du tourisme de Marseille

 

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Infos pratiques

Adresse

13001
Marseille
04 91 13 89 00

Tarifs

Plein tarif : 5,50 € Tarif réduit : 4 €Groupes adultes (+ de 20 personnes): 4,50 € Groupes scolaires (35 élèves maximum) : 20 € Gratuit : moins de 18 ans (hors groupes scolaires) 18-25 (ressortissants des 27 pays de l’Union Européenne et résidents réguliers non-européens sur le territoire français)Personne handicapée et son accompagnateur Demandeur d’emploi

Horaires d'ouverture hebdomadaires

15 mai au 20 septembre, tous les jours, 9h40 à 17h40. 21 septembre au 14 mai, tous les jours sauf le lundi, 9h30 à 17h30.

Fermetures annuelles

Fermé le 25 décembre et le 1° janvier

Citadelle de Besançon

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Vue générale de la citadelle. Source : http://www.besancon.fr

Chef d'oeuvre de Vauban, construite entre 1668 et 1711, la Citadelle de Besançon s'étend sur 11 hectares...

Elle surplombe de plus de 100 mètres la vieille ville enserrée dans une magnifique boucle formée par un méandre du Doubs. Forteresse remarquablement restaurée, la Citadelle est aujourd'hui un haut lieu culturel et touristique unique en son genre, qui vous convie à la rencontre de l'histoire et du vivant.

Le musée de la Résistance et de la Déportation, hébergé dans l'enceinte de la citadelle, propose un parcours historique organisé autour de 20 salles dont la moitié sont consacrées au nazisme, à la répression nazie, aux camps de concentration.

Il comporte également un centre de documentation et service éducatif. On peut enfin y découvrir une exposition des peintures réalisées sur des lambeaux de papier et conservées par des camarades survivants, de Jean DALIGAULT, déporté exécuté à Dachau en mars 1944, ainsi qu'une exposition des croquis pris sur le vif par Léon DELARBRE, résistant arrêté en 1944 et déporté à Auschwitz, Buchenwald, Dora et Bergen-Belsen.
 

Citadelle de Besançon

Infos tourisme : 03 81 87 83 33

email :sem.lacitadelle@besancon.com

 

Horaires d'ouverture : La citadelle est ouverte 7j/7 sauf les 25 décembre et 1er janvier : de 9 h à 19 h du 5 juillet au 30 août de 9 h à 18 h du 29 mars au 4 juillet et du 31 août 24 octobre de 10 h à 17 h en basse saison Horaires susceptibles d'être légèrement modifiés.

Durée de visite conseillée : Au moins une demi-journée sur place.

Musées fermés le mardi de la Toussaint à Pâques.

Les chiens ne sont pas admis.

Tarifs Adulte : 8.20 € Tarif réduit : 6.80 € Enfant (4 à 14 ans) : 4.60 € Enfant (- de 4 ans) Gratuit Des tarifs groupes et abonnement sont également disponibles.

 

Musée de la Résistance et de la Déportation

La Citadelle 25000 BESANÇON

Tél. : 03 81 83 37 14

Le site de la citadelle de Besançon

 

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Infos pratiques

Adresse

rue des fusillés de la résistance 25000
Besançon
03 81 87 83 33

Tarifs

Adulte: 8,20 €Tarif réduit: 6,80 €Enfant (4 à 14 ans): 4,60 € Gratuit : Enfant (- de 4 ans)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 5 juillet au 30 août: de 9h à 19h Du 29 mars au 4 juillet et du 31 août 24 octobre: de 9h à 18h Basse saison: de 10h à 17h

Fermetures annuelles

Fermé le 25 décembre et le 1er janvier