Le fort du Réduit, Lille

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Fort et chapelle du Réduit, Lille vue depuis le beffroi de Lille. Source : ©VIGNERON - License Creative Commons - Libre de droit

Le Fort du Réduit anciennement Fort Saint-Sauveur fut construit par Vauban en 1671-1674 .

Il avait pour but de renforcer les fortifications au sud de la ville et de faire impression sur la population du quartier populaire et un peu agitée de Saint-Sauveur. Il servait à stocker des armes et contenait une petite garnison avec un commandant comme à la Citadelle.

Le Fort Saint-Sauveur fut déclassé en 1859 : il ne présente donc plus que quelques bâtiments et une chapelle de style classique datant de 1707, construite en pierres blanches de Lezennes. Seules quelques constructions annexes furent ajoutées depuis 1947.

Le Fort loge encore aujourd'hui les services du génie militaire.

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

42 rue du magasin 59800
Lille

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert uniquement lors des journées du patrimoine

Monument des fusillés, Lille

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Monument : Lille à ses fusillés. Source : Statues et Monuments Région NPDC

Créé après la fin de la première Guerre Mondiale, le monument érigé square Daubenton est l'oeuvre du sculpteur DESRUELLES.

Le monument érigé square Daubenton est l'oeuvre du sculpteur DESRUELLES. il fut créé après la fin de la Première Guerre mondiale afin de commémorer les quatre membres d'un réseau clandestin JACQUET,MARTENS, VERHULST et DECONINCK, fusillés le 22 septembre 1915 à la Citadelle.

Le monument fut détruit sur ordre des Allemands dans la nuit du 7 au 8 août 1940 mais les habitants cachèrent les morceaux qu permirent à la fin de la guerre de reconstituer, certes de façon incomplète et dans un mauvais état, le groupe statufié. Le monument actuel a fait l'objet d'une reconstruction à l'identique.

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Infos pratiques

Adresse

square Daubenton 59800
Lille
0891 56 2004

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Fort de Bourlémont

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L'entrée du fort. Source : http://fortdebourlemont.fr

Situé dans l'Ouest vosgien, à quelques km de la commune de Neufchâteau, le fort de Bourlémont est un fort d'arrêt isolé du modèle Séré de Rivières.

Situé sur la commune de Mont-lès-Neufchâteau, dans l'ouest vosgien, l'ouvrage de Bourlémont est un fort d'arrêt isolé du modèle Séré de Rivières qui prolongeait la place fortifiée de Toul.

Construit en maçonnerie de 1878 à 1881, il avait pour objectif de défendre et surveiller le noeud ferroviaire et routier de Neufchâteau et de ralentir la progression de l'ennemi contraint de s'engouffrer dans la trouée de Charmes. Considéré comme une position de deuxième ligne à la suite de la crise de l'obus-torpille, le fort de Bourlémont fut déclassé dés 1885.

L'ouvrage, dénommé fort Choiseul à partir de 1887, est donc resté dans son état architectural d'origine, à l'exception de quelques modifications allemandes survenues au cours de la Seconde Guerre mondiale. Il présente ainsi une organisation militaire du XIXème siècle, avec son vaste casernement, ses poudrières et sa caponnière double remarquable.

Son plan parfaitement symétrique représente à lui seul l'harmonie et la rigueur de la construction à cette époque. Son style est aussi esthétique que stratégique . ses voûtes, orillons et abris-pièces sont aujourd'hui des chefs d'oeuvre architecturaux.

En 1996, la commune de Mont-lès-Neufchâteau acheta le fort puis en confia la sauvegarde et la gestion à l'association des Amis du Fort de Bourlémont (AAFB) créée l'année suivante. Cette structure organise aujourd'hui des visites guidées afin de faire découvrir aux visiteurs la vie d'un casernement de 1881 à 1914 (la garnison comptait 700 hommes et 19 officiers) et leur rappeler les tensions qui régnaient alors avec l'Allemagne.

On y apprend par exemple que l'ouvrage fut, lors de la Grande Guerre, terrain d'accueil pour les blessés de la bataille de Verdun . Bourlémont étant le seul ouvrage à avoir reçu, lors de sa construction, un ensemble de casemates destinées à servir d'infirmerie.

Pour les plus jeunes, des jeux de piste sont mis en place au cours desquels les enfants découvrent l'architecture de l'ouvrage et quelques éléments militaires parmi lesquels le télégraphe optique qui, utilisant l'alphabet morse, permettait aux forts de communiquer entre eux. Régulièrement, l'association organise des manifestations évènementielles.

 

Le fort de Bourlémont

Contacts : Asssociation des Amis du fort de Bourlémont (AAFB)

9 place de l'Eglise 88300 MONT LES NEUFCHATEAU 03 29 94 35 69

email :aafb@ifrance.fr

 

A votre disposition sur le site : Aire de pique-nique Arboretum Parking VL et autocars Sanitaires et WC pour personnes à mobilité réduite Buvette avec terrasse Magasin de souvenirs

 

Horaires d'ouverture : Ouverture de 14h30 à 17h00 (dernier départ des visites) Du 1er mai au 30 juin et du 1er au 30 septembre : les dimanches et jours fériés Du 1er juillet au 31 août : tous les jours, sauf le lundi Toute l'année, sur réservation uniquement Visites nocturnes, sur réservation uniquement du 1er au 22 août, les mardis et vendredis à partir de 21h30.

 

Tarifs : Individuel : 4 € Adolescents (10 à 18 ans) : 1 € Enfants de moins de 10 ans : gratuit Groupes : 3 €

 

Site du fort de Bourlemont (88)

 

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

88300
Mont-lès-Neufchâteau
03 29 94 35 69

Tarifs

Tarif Adulte : 7 €Tarif enfant de 5 à 18 ans :4€Enfants de – de 5 ans : gratuitTarif Passeport Ambassadeur de lorraine Adulte : 6 €Tarif Passeport Ambassadeur de lorraine Enfants de 5 à 18 ans : 3 €Tarif Groupe (à partir de 10 personnes) : les contacter

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert au public tous les jours de la semaine :du lundi au dimanche inclus de 10 heures à 18 heures.A partir du 1er mai jusqu'au 30 Septembre.

Courriel : aafb@ifrance.fr

Fort de Villey-le-Sec

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Site du fort de Villey-le-Sec. Source : http://www.villey-le-sec.com

Intégré à la place fortifié de Toul, Villey-Le-Sec est le seul exemple en France, de village à l'intérieur d'un fort en fortification française moderne.

Après la défaite de 1870 et l'annexion de l'Alsace-Moselle, la défense de la nouvelle frontière de l'Est fut organisée suivant des lignes de fort formant des rideaux défensifs, fruit des idées du général Séré de Rivières.

Deux lignes furent constituées dans l'Est : le rideau défensif des Hauts de Meuse (de Verdun à Toul) et celui de Haute Moselle (d'Epinal à Belfort). Deux trouées, dans lesquelles l'ennemi devait s'engouffrer, furent également prévues entre chaque : Stenay (Meuse) et Charmes (Vosges).

Toul avait l'avantage d'offrir une continuité géographique avec le rideau des Hauts de Meuse, de même qu'il constituait un point de passage important sur l'axe Paris - Strasbourg. La ville offrait en outre la présence d'une vieille enceinte bastionnée et pouvait de ce fait être rapidement mise en état de défense. Elle fermait également les débouchés de la forêt de Haye et de la plaine de la Woëvre.

Quatre forts furent prévus dans l'immédiat, délimitant les quatre angles de la place fortifiée de Toul : Ecrouves, Domgermain, St-Michel et Villey-Le-Sec. Le fort de Villey-Le-Sec était chargé de contrôler les débouchés de la forêt de Haye. Il occupait pour cela un site élevé en rive droite de la Moselle, à 345 m d'altitude, en bordure du ravin formé par cette rivière dans sa traversée du plateau de Haye.

L'ouvrage fut étudié à partir du 5 décembre 1873 et déjà le site présentait de grosses difficultés puisque le village occupait l'emplacement idéal pour l'implantation du fort. Si la solution de raser le village fut évoquée, le génie du se résoudre à utiliser le site au mieux face au caractère d'urgence des travaux : la démolition du village aurait retardé d'autant le délai d'édification de l'ouvrage et surtout le coût de celui-ci.

Le projet fut néanmoins lancé et les travaux commencèrent le 26 juillet 1875 avant même que la question des acquisitions ne fut totalement réglée. (Les terrains des batteries Nord et Sud ne seront acquis qu'en octobre). Il s'ensuivit une longue période de 4 ans de construction durant laquelle des centaines d'ouvriers travaillèrent avec hâte. Devant ces délais assez longs et suite à une crise précoce avec nos voisins allemands, il fut établi à la fin 1875 quatre redoutes à Toul, construites à la hâte sur des points pouvant servir à l'artillerie ennemie au bombardement du coeur de la place. Dans le secteur nous intéressant, les redoutes de Dommartin et de Chaudeney (à 1 Km en arrière du fort de Villey-Le-Sec) virent le jour en fortification de campagne.

Le fort de Villey-Le-Sec fut achevé dans son ensemble en 1879 . seule la tourelle Mougin dénommée « G », commandée le 14 août 1878 à la société des Forges de Chatillon-Commentry ne fut installée qu'en 1882. Elle nécessita la construction d'un plan incliné et d'une voie ferrée de 203 m. Le fort pouvait alors accueillir une garnison de 1301 hommes, composée de 37 officiers, 56 sous-officiers et 1208 soldats, nécessaires au service de 36 pièces de rempart, de 8 mortiers et de 24 pièces de flanquement. Villey-le-sec fut l'un des forts le plus cher du système fortifié. Mais, il forme également un ensemble exceptionnel et unique . l'impossibilité d'exécuter la construction à l'endroit souhaité, avait conduit à fortifier l'ensemble du village et à l'entourer d'une enceinte et de batteries.

C'est le seul exemple de village à l'intérieur d'un fort en fortification française moderne.

Le fort de Villey-Le-Sec est un fort à enveloppe formé d'un redan encadré par deux batteries fermées à la gorge et deux éléments d'enceinte de raccordement battus par des feux d'infanterie. L'ensemble est fermé par un réduit au plan carré, organisé en fort d'arrêt et à crête unique. Construit entièrement en maçonnerie, revêtu de terre, il résistait alors à l'artillerie en service. Toutefois, la carrière du fort comme celle de l'ensemble du système Séré de Rivières fut brutalement interrompue en 1885 avec la découverte de la mélinite et la création de nouveaux obus de forme cylindro-ogivale capables de détruire les forts en pierre. C'est ce qu'on appela la crise dite de « l'obus torpille ».

Une série d'expériences fut donc menée visant au renforcement des forts . l'ère du béton et des cuirassements venait de naître. En 1888, une instruction dicta les premières modifications à apporter aux ouvrages. Villey-le-Sec se vit ainsi adjoindre à partir du 3 juillet 1890 quatre casernes bétonnées en béton spécial : une au réduit, une dans chaque batterie et une au redan. Le tout pour une somme de 150.000 francs.

Mais ces premières transformations étaient insuffisantes. Aussi, sur proposition de la Haute Commission des Places Fortes (HCPL) créée en 1899, un ambitieux programme de modernisation du fort de Villey-Le-Sec fut entrepris. Les travaux débutèrent ainsi le 11 juillet 1903. L'ancienne entrée du réduit fut supprimée et remplacée par une caserne bétonnée neuve avec entrée au fond du fossé. A partir de l'hiver 1905, d'autres travaux, réalisés par l'entrepreneur Benoît Estrade, portèrent sur le remplacement des caponnières du réduit par des coffres, la réalisation de gaines bétonnées de communication et la construction d'observatoires cuirassés. Le 7 février, la tourelle de 75 du redan (numéro 10) fut réceptionnée.

En 1907, c'est au tour de la batterie Nord de se voir adjoindre une tourelle de 75 (numéro 13) et une tourelle de mitrailleuses (numéro 25) . le flanquement des fossés des batteries et du redan restant en l'état. Enfin, à partir de 1912, le fort devait être doté d'une batterie cuirassée pour deux tourelles de 155 Court.

Si l'ensemble des substructions fut réalisé, les tourelles ne furent jamais installées en raison de la déclaration de guerre. La batterie sud ne sera jamais modernisée et présente les traits caractéristiques des forts initiaux. Le fort de Villey-le-Sec forme un ensemble exceptionnel de part sa taille et l'originalité d'y avoir englobé un village.

Propriété du Conseil Général de la Meurthe-et-Moselle, ce site, entretenu avec beaucoup de professionnalisme par l'association La Citadelle pourrait devenir un important lieu touristique dans le cadre du schéma d'aménagement des Boucles de la Moselle. C'est pourquoi le département vient de lancer une étude de définition qui permettra d'élaborer un plan de développement du fort de Villey-Le-Sec. Le ministère de la défense soutient bien évidemment ce projet.

 

Le fort de Villey-le-Sec

Contacts : Monsieur Régis BERGER, Président Association La Citadelle

2 place de l'Eglise 54840 Villey-le-Sec

03.83.63.90.09

email :fort@villey-le-sec.com


Horaires d'ouverture : Ouvert chaque dimanche et jours fériés à 15 heures précise du 1er mai au 30 septembre

Tous les jours à 15h du 14 juillet au 15 août sauf lundi à 15 h. Accueil des groupes toute l'année sur Rendez-vous.

 

Tarifs : Adultes : 5 € Ambassadeur de Lorraine : 4 € Moins de 16 ans : 2,5 € Groupes (plus de 25 pers) : 4 €

 

Site du village fortifié de Villey le sec (54)

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

rue du Fort 54840
Villey-le-Sec
03 83 63 90 09

Tarifs

Plein tarif : 6 € Tarif réduit : 3 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er mai au 30 septembre chaque dimanche et jours fériés

Musée du 5 juin 1944 "Message Verlaine"

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Façade du Musée. Source : Archives de Tourcoing.

Ce musée de la Seconde Guerre mondiale est installé dans le bunker de commandement, d'un type rare (SK1), de l'état-major de la 15ème armée allemande, présent à Tourcoing de 1941 à 1944.

Ce fut dans ce bunker, camouflé par un parement de briques pour le protéger des bombardements alliés, que le 5 juin 1944 à 21 h 15 le message "Verlaine" ("les sanglots longs des violons de l'automne blessent mon coeur d'une langueur monotone"), fut entendu et analysé par les Allemands comme annonçant, effectivement, le débarquement du 6 juin 1944.

Dans ce musée sont évoqués divers aspects de la Seconde Guerre mondiale : le mur de l'Atlantique, la guerre des ondes entre occupant et résistants, le fonctionnement d'un état-major, et, renouvelée chaque année, une exposition à thème sur des opérations militaires de la Seconde Guerre mondiale.

Bien des victimes s'inscrivent dans la démarche du devoir de mémoire qui s'attache à l'évocation des combats et épreuves de ceux qui ont souffert et lutté pour la liberté et la défense des valeurs citoyennes.

 

Musée du 5 Juin 1944 : "Message Verlaine"

4 bis avenue de la Marne 59200 Tourcoing France

Par téléphone

- Tourcoing-Tourisme :
+ (33) 03 20 26 89 03


- Musée (jours d'ouverture) :
+ (33) 03 20 24 25 00 

 

Pour les groupes scolaires ou associations souhaitant visiter le musée en dehors des dates et horaires habituels, prendre rendez-vous au Musée ou par téléphone

 

museedu5juin1944.asso.fr/

Site du comité départemental du tourisme du Nord

Site de l'office du tourisme de Lille

Site du comité régional du tourisme de la région Nord

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Infos pratiques

Adresse

4 Bis Avenue de la Marne 59200
Tourcoing
03.20.24.25.00

Tarifs

Tarifs :Adultes : 5 € . 10/15 ans : 3 € .- 10ans : gratuitGroupe (à partir de 10 personnes) : 4 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites guidées les 1er et 3ème dimanche de chaque mois, de 9h à 12h et de 14h à 18h.

Musée des Canonniers Sédentaires de Lille

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L'un des nombreux canons de la collection du Musée. Source : site museedescanonniers

Situé dans une aile l'ancien couvent des sœurs Urbanistes datant de 1720, le musée des Canonniers de Lille compte plus de 1500 pièces de collection évoquant cinq siècles d'histoire du Bataillon...

Situé au sein de l'ancien couvent des sœurs Urbanistes, dans une aile datant de 1720, le musée des Canonniers de Lille recèle plus de 1 500 pièces de collection évoquant cinq siècles d'histoire du Bataillon et, par-delà, de la ville.

Unique descendant, en France, des confréries militaires - et l'un des plus anciens corps d'artillerie d'Europe -, le bataillon des Canonniers Sédentaires de Lille a en effet été créé en 1483, sous le vocable de la Confrérie de Sainte-Barbe. En reconnaissance de la brillante conduite des Canonniers lors du siège de 1792 mené contre les Autrichiens, Napoléon Bonaparte réorganisa leur Bataillon en 1803, leur faisant don de cet ancien couvent afin qu'ils puissent le transformer en hôtel.

Le portique érigé en 1805 donne accès à la cour d'honneur. Outre un mortier autrichien éclaté en 1792, y prennent place deux obusiers - le 105 HM 2 et le 155 BF 50 - aux côtés du mythique canon de 75. Dans le hall d'entrée 11 plans de Brun - Lavainne dressés sous Louis-Philippe décrivent l'évolution de Lille de l'an mil à 1835. Le palier permet de découvrir des boulets datant du siège de 1792 ainsi que les portraits de deux personnages emblématiques de l'histoire du bataillon : le capitaine Ovigneur, héros de la Résistance face aux Autrichiens, et le général Négrier.

La salle de la Confrérie brosse les grands traits de l'Ancien Régime et de la Révolution à Lille. Particulièrement précieuses, les plus anciennes pièces de collection remontent au XVIème siècle. Sont naturellement évoqués les sièges de 1667 à 1708. La période contemporaine est retracée dans la salle Négrier. Exposés en son milieu, les deux canons Gribeauval de 4 constituent le plus beau fleuron des collections du musée. Donnés par le premier Consul en 1803, ils sont demeurés intacts et complets : de semblables pièces sont extrêmement rares en France et dans le monde.

Plusieurs vitrines présentent des maquettes, des médailles et des insignes, ainsi que nombre d'armes blanches. Le souvenir des grands conflits reste présent : en particulier la guerre de 1870 (illustrée en premier lieu par les souvenirs du général Faidherbe) et la Première Guerre Mondiale. Le souvenir du général Négrier et la vie quotidienne des canonniers au XIXème siècle sont également évoqués. La salle d'honneur comporte un mobilier de style flamand du XIXème siècle. On y remarque l'étendard du Bataillon bien que, fait rarissime, (on ne recense que trois cas semblables en France) celui-ci n'appartienne pas à l'armée d'active.
Les anciens étendards, ainsi que les drapeaux des amicales régimentaires dissoutes, ornent le balcon. Sa visite constitue, notamment grâce aux plans de Lille une bonne introduction à la visite pédestre des restes de l'enceinte urbaine. Portes de Roubaix et de Gand, toutes proches, puis cheminements vers la Citadelle de Vauban, le long de sentiers ouverts près des restes des anciens remparts Nord-Ouest et qui font l'objet de plans d'aménagement. Il faut ici passer par la plaine Winston-Churchill, le site de la Poterne et la Porte d'eau, l'écluse du Grand Carré et le Parc de la citadelle.

 


 

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Infos pratiques

Adresse

44 rue des canonniers 59000
Lille
03 20 55 58 90

Tarifs

Normal : 5€ / Réduit : 4€ (militaires, étudiants, Amis des Musées) / Moins de 15 ans : gratuit si accompagné / Groupe (- 15 personnes) : 3€ par personne (+ guide 20€) / Groupe (+ 15 personnes) : 2€ par personne (+ guide 20€)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Le samedi de 10h à 17h en basse saison et de 10h à 18h en haute saison / Visite possible en semaine pour les groupes, sur rendez-vous

Le Tata sénégalais de Chasselay

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Le Tata sénégalais de Chasselay, nécropole militaire, situé à Chasselay dans le Rhône. © Taguelmoust

En juin 1940, l'armée allemande avance vers la ville de Lyon.

En Afrique occidentale, «Tata» signifie «enceinte de terre sacrée» où sont enterrés les guerriers morts au combat.

À Chasselay, dans le Rhône, cette appellation prend tout son sens lorsque l'on découvre dans les annales locales le récit du drame historique qui s'y est noué durant la Seconde Guerre mondiale.

Les combats

Les 19 et 20 juin 1940, ignorant que Lyon venait d'être déclarée «ville ouverte», le 25e régiment de tirailleurs sénégalais affronte l'armée allemande à Chasselay et dans ses environs.

Malgré leur courage, ils doivent finalement rendre les armes. Les combats s'achèvent par le massacre des prisonniers d'origine africaine par la division SS Totenkopft (Tête de mort).

Le «Tata»

De forme rectangulaire, entouré de hauts murs surmontés à chaque angle et au-dessus de l'entrée d'une pyramide empennée de pieux, le "Tata" se caractérise par une architecture d'inspiration soudanaise.

Sur le portail en chêne massif sont sculptés huit masques stylisés, différents, sur lesquels on reconnaît des images fétiches veillant sur le repos des défunts. Les murs d'enceinte et les pierres tombales sont ocre rouge.

Dans le cimetière, reposent les corps de 196 tirailleurs de diverses nationalités d'Afrique occidentale. En effet, ils étaient originaires du Sénégal mais aussi de Haut-Volta, du Dahomey, du Soudan, du Tchad ...

Naissance de la nécropole

La réalisation de cet ouvrage unique en France est due à Jean Marchiani. Ancien combattant de la guerre de 1914/1918, il est en 1940 Secrétaire général de l'Office départemental des mutilés de guerre, anciens combattants et victimes de guerre.

Dès qu'il a connaissance des événements des 19 et 20 juin, il prend la décision de faire rassembler les corps des soldats d'origine africaine inhumés dans des cimetières communaux pour certains, mais bien souvent dans de simples fosses en pleine campagne.

Après un recensement dans toutes les communes concernées, Jean Marchiani achète un terrain à Chasselay, à proximité du lieu-dit « Vide-Sac » où ont été fusillés par l'ennemi 50 prisonniers Sénégalais, et réunit des fonds. Il est soutenu par le général Doyen, ancien commandant de l'armée des Alpes, et par le député du Sénégal Calendou Diouf.

L'inauguration a lieu le 8 novembre 1942, trois jours avant l'invasion de la zone libre par les Allemands.

Ce lieu de mémoire et de recueillement est classé nécropole nationale depuis 1966. Propriété du ministère de la défense, il est géré par la direction interdépartementale des anciens combattants de la région Rhône-Alpes.

 

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Infos pratiques

Adresse

D100 69380
Chasselay

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Nécropole accessible toute l’année, visites guidées uniquement du lundi au vendredi sur RDV

La nécropole nationale de Tracy-le-Mont

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Nécropole nationale de Tracy-le-Mont. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Tracy le Mont

 

La nécropole nationale de Tracy-le-Mont réunit les dépouilles de 3 196 soldats morts pour la France lors des différentes opérations militaires de la Première Guerre mondiale qui se sont déroulées dans l'Oise, principalement celles de 1918. Deux ossuaires conservent les restes mortels de 1 313 combattants identifiés ou inconnus. Créé en 1920 pour y regrouper les corps de soldats inhumés dans des cimetières provisoires du secteur, notamment celui du plateau de Touvent, ce site connaît, en 1973, une nouvelle opération de regroupement afin d'y rassembler les corps du carré militaire de Tracy-le-Mont.

Parmi les combattants reposent Marcel Gueugnon, soldat mort pour la France le 9 juin 1940 inhumés aux côtés de son père, le lieutenant Marius Gueugnon, décédé le 20 août 1918 (tombes n°11 et n°12. Par ailleurs, la tombe n°8 regroupe les dépouilles de deux frères tués en 1917, Georges et Prosper Humbert.

Les vestiges des combats sont nombreux dans les environs. A 800 mètres au nord de la nécropole, au cœur du hameau de Bernanval une plaque posée sur une maison reprend un quatrain intitulé La Pansée et rappelle la fonction de ce lieu - poste de secours-, où de nombreux soldats ont succombé à leurs blessures. Parmi tous les régiments qui combattu sur le plateau de Touvent, le 1er régiment du génie et le 2e zouave se sont particulièrement illustrés. Érigés dans la forêt d'Offémont, deux monuments rappellent le sacrifice de ces unités. De même, les parois des carrières comme celle de la Maison du Garde, près d’Attichy conservent des traces du passage de ces régiments.

La bataille du plateau de Touvent, 7-16 juin 1915

Aux premiers jours de septembre 1914, la Ire et IIe armées allemandes déferlent dans l'Oise et marchent vers le sud en direction de Paris. Une semaine plus tard, à l'issue du sursaut français sur la Marne, ces troupes se replient plus au nord sur une ligne entre Lassigny et Tracy-le-Val. Du 13 au 25 septembre, la 37e division d’infanterie et la 3e brigade marocaine luttent pied à pied dans les environs de Tracy-le-Mont pour reprendre les bois de Tracy-le-Val, ceux de Carlepont ou les carrières de Bimont. Sans succès, le front se fige. Jusqu’en 1918, ce secteur du front ne connaît pas d'importantes opérations même si de violents combats éclatent en 1915 et 1916 pour le contrôle de la colline de Lassigny, le plateau de Touvent ou le Bois des Loges.

Après une préparation d’artillerie de plus de 24 heures, le 7 juin 1915 les bataillons de zouaves, de tirailleurs et de Bretons se lancent baïonnette au canon à l’assaut du plateau de Touvent, entre Tracy-le-Mont et Moulin-sous-Touvent, et du point fortifié de la ferme de Quennevières. Les positions ennemies durement éprouvées par le bombardement systématique sont rapidement prises : la ferme de Quennevières est neutralisée par l’explosion d’un puits de mine, puis les zouaves enlèvent les défenses du ravin de Touvent dans leur élan. Aussitôt les positions conquises sont mises en défense pour faire face à la réaction allemande.

L'ennemi surpris dans un premier temps lance ses réserves dans de violentes contre-attaques qui sont immédiatement stoppées par les mitrailleuses françaises. Tenus en échec les allemands, renoncent à poursuivre leurs assauts. Les jours suivants chacun fortifie ses positions le long de ce nouveau front. Deux nouvelles offensives sont lancées successivement le 14 juin par les Allemands et le 16 juin par les Français sans succès. En dix jours, plus de 7 000 Français et 4 000 Allemands sont tombés pour enlever quelques centaines de mètres.

La bataille du Matz, 9-13 juin 1918

Au printemps 1918, le rapport de force tourne en faveur des Allemands qui peuvent, à la faveur du traité de Brest-Litovsk, concentrer tous leurs moyens sur le front occidental.

Au matin du 9 juin 1918, après une préparation d’artillerie aussi brève qu’intense, les XVIIIe et VIIe armées allemandes s’élancent en direction de Compiègne et d’Estrées-Saint-Denis. Les hommes de la 3ème armée française du général Humbert déjà durement éprouvée par les offensives du printemps subissent ce choc. De violents combats se déroulent devant Courcelles, Thiescourt ou sur les collines du Mont-Renaud et du Plémont. Sur les pentes de cette dernière, à l'ouest de Lassigny, les hommes de la 1re division de cuirassier à pieds (DCP) repousse ainsi treize assauts. Cependant, sous la pression ennemie, ils sont contraints d’abandonner leurs positions. A Ressons-sur-Matz, les hommes du 295e régiment d’infanterie (RI) sont débordés. Au soir du 9 juin, le centre du dispositif français est enfoncé. Une poche de neuf kilomètres se forme dans les lignes françaises. Le 10, l'ennemi atteint la vallée de l'Aronde. Mery-la-Bataille et Maretz-sur-Matz tombent à leur tour. La situation est des plus dramatiques.

Pour autant, le 11 juin, le général Mangin reçoit l’ordre d’attaquer le flanc droit de l’armée allemande avec quatre divisions en direction de la vallée du Matz. L'ennemi est surpris par cette manœuvre. Les Français avancent si vite qu'ils progressent bientôt sans appui. L'artillerie se déploie moins vite que les fantassins privés aussi des chars lourds Schneider et Saint-Chamond. Ces engins sont un à un neutralisés. L'ennemi s'accroche. Pourtant, cette contre-offensive permet de reprendre les positions perdues la veille et repousser les allemands au-delà du Matz. Le 13, le mouvement s'enraye. L’ennemi ne peut plus engager de nouveaux moyens. Les Français poursuivent leurs efforts. La bataille du Matz se solde par un échec allemand. Mais, la 3e armée vient de payer un lourd tribut pour la défense de l’accès à Paris. Elle compte 40 000 hommes hors de combat, tués, blessés ou disparus. Le nouveau front se stabilise à 10 kilomètres de Compiègne. Les combats se poursuivent jusqu’au mois d’août, date à laquelle le département est entièrement libéré. C'est en forêt de Rethondes à Compiègne qu'est signé l’armistice du 11 novembre 1918.

 

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Infos pratiques

Adresse

Tracy-le-Mont 60170
À 15 km au nord-est de Compiègne, en bordure du chemin vicinal qui relie le CD 16 au CD 335 (Pierrefonds/ Blérancourt)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année

Mémorial de la Résistance de Noble Tour

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Noble Tour abrite aujourd'hui le Mémorial de la Résistance. Source : © Office de Tourisme de Lille - Photo : © Damien - Zoom sur Lille

La Noble Tour abrite l'urne contenant les cendres et restes d'ossements calcinés des déportés des camps de la mort. Sur le couvercle de l'urne figure les noms de ces camps.

Construite dès le début du XVème siècle (en 1402), la Noble Tour fut terminée sous Philippe le Bon. Conçue avec des matériaux régionaux (pierre de Lezennes), elle est couverte de terre pour faire face au froid et au feu, faisant 14m de largeur avec des murs de 3m d'épaisseur. La maçonnerie et les moulures datent de l'époque bourguignonne. La "Noble Tour" a 6 siècles d'existence.

Détruite lors du siège de Louis XIV, elle fut remise en état par Vauban. Il lui manque, cependant, la partie supérieure et le rez-de-chaussée qui est enterré. A l'intérieur, on remarque la voûte gothique et on y trouve l'urne symbolisant le martyre des Déportés.

L'urne qui se trouve dans la Noble Tour contient des cendres et des restes d'ossements calcinés des déportés morts atrocement dans les camps de la mort. Le couvercle, en bronze, porte en relief, les noms de ces camps.

 

Mémorial départemental de la Résistance et de la Déportation

Rue des Déportés à Lille

 

Site accessible au public lors des manifestations du souvenir : c'est le cas du dernier dimanche d'avril, chaque année, lors de la Journée commémorative de la Déportation et des journées

Portes Ouvertes des Monuments Historiques en septembre.

 

Renseignements : pour visite de groupes, service Culturel au 03 20 49 52 81.

 

Site du comité régional du tourisme de la région Nord

Site du comité départemental du tourisme du Nord

Site de l'office du tourisme de Lille

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

rue des déportés 59000
Lille
service Culturel au 03 20 49 52 81 Office du Tourisme de Lille Palais Rihour Place Rihour BP 20559002 LILLE Cedex Tél. depuis la France : 0891 56 2004

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visite le dimanche de 15 h à 17 h, d'avril à novembre et sur rdv. Mémorial accessible au public le dernier dimanche d'avril, la Journée de la Déportation et les journées Portes Ouvertes des Monuments Historiques en septembre.Office du Tourisme de référence :Palais Rihour Place Rihour BP 205 59002 LILLE CedexTél. depuis la France : 0891 56 2004Tél. depuis l'étranger : +33 (0)359 579 400

Cambrai. Nécropole allemande et East Military Cemetery

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La Nécropole allemande de Cambrai. Photo Licence Creative Commons. Libre de droit

Cimetière de la Route de Solesmes

Situé route de Solesmes, ce cimetière ne peut qu'évoquer le destin de cette ville occupée par les Allemands de 26 août 1914 au 9 octobre 1918, mais surtout la première bataille de Cambrai, du 20 novembre 1917 au 3 décembre, l'offensive allemande de mars 1918, cette deuxième bataille de Cambrai, dernière bataille sur la ligne Hindenburg, qui délivra finalement la cité en octobre 1918, la ville ayant alors été terriblement atteinte par les destructions.

Plus tard, la ville fut "adoptée" par le Bourg Comté de Birkenhead.

Ce cimetière avait été créé par les Allemands pendant leur occupation, à partir de mars 1917. Ils y avaient implanté quelques monuments et une croix de pierre. Et le 11 août 1918, le commandant Bavarois de la Place avait remis aux bons soins de la ville l'entretien du cimetière. Par la suite y fut transféré le cimetière militaire allemand qui se trouvait à Cambrai au cimetière Saint-Sépulcre.
Les tombes ont aujourd'hui été regroupées. S'y trouvent les corps de 10 685 Allemands, 192 Russes, 6 Roumains et 502 Britanniques.

Mémorial de Louverval

Sur la route Cambrai - Bapaume, à 13 km au nord-est de Bapaume, se trouve le Mémorial de Louverval.

Il commémore les 7 048 soldats britanniques et sud-africains qui moururent à la Bataille de Cambrai en novembre et décembre 1917 et dont les tombes ne sont pas connues.

La bataille de Cambrai marquée par une percée le 20 novembre, un arrêt sur positions le 22 et une contre-attaque allemande du 23 au 29 novembre, se solda par un gain de terrain mitigé mais apporta aux alliés de précieux enseignements tactiques et stratégiques. De leur côté, les Allemands avaient découvert que leur ligne de défense était vulnérable.

Le Mémorial, situé sur une terrasse à l'extrémité du cimetière militaire, a été conçu par H. Chalton Bradshaw, le sculpteur étant C.S. Jagger dont on peut admirer les deux bas-reliefs illustrant des scènes de combats.

Flesquières Au coeur de la bataille de Cambrai 

L'année 1917 a été une année terrible dans le cours de la Première Guerre mondiale pour tous les belligérants. A la fin de l'année, les Britanniques, voulant briser la ligne Hindenburg (système de défense des territoires occupés par les Allemands), décident de lancer une offensive au sud de Cambrai en engageant massivement des tanks. La bataille est impitoyable : les premiers combats sont autant de succès pour les troupes britanniques, sauf à Flesquières, mais très vite, les Allemands, d'abord désemparés, entament une vigoureuse contre-offensive.

Durant 15 jours, attaques et contre-attaques vont se succéder sans qu'aucune des deux armées ne remporte de succès décisif. Les pertes humaines sont énormes : 45 000 Britanniques et 55 000 Allemands sont tués, tandis que des villages entiers sont détruits. Pendant la Première Guerre mondiale, une nouvelle arme apparaît sur les champs de bataille : les tanks. Ils devaient servir à appuyer l'attaque de l'infanterie et à entraîner celle-ci à travers les lignes ennemies. Lors de la bataille en novembre 1917, le "Tank Corps" de la troisième armée britannique (476 chars au total) a été engagé afin de percer la ligne Hindenburg.

L'objectif de la bataille était la prise des positions stratégiques de la crête de Flesquières et du bois de Bourlon avant d'envisager la libération de Cambrai. A Flesquières, l'attaque britannique se heurta à une résistance acharnée des troupes allemandes qui parvinrent à détruire ou immobiliser de nombreux tanks. L'un d'entre eux, détruit, sera enfoui au printemps 1918 par les Allemands.

En novembre 1998, grâce à une poignée de passionnés, celui-ci est redécouvert. Aujourd'hui, vous pouvez retrouver ce vestige de guerre à Flesquières. A Cambrai, cette bataille est notamment perpétuée par le monument aux soldats des régiments de Cambrai, face à la porte de la citadelle, et par le monument du Souvenir Français où figurent tous les Cambrésiens morts aux combats de la Grande Guerre. Le cimetière de Louverval en constitue un important lieu de mémoire.

 

Caractéristiques : 

- 26,5 tonnes

- 8,50 mètres de longueur

- 3,20 mètres de largeur

- chenilles d'une largeur de 52 cm

- 5 mitrailleuses de 13 000 à 30 000 cartouches

- Equipage de 8 hommes.

 

La crête

C'est sur la crête de Flesquières que se situe certainement l'épisode le plus important de la bataille de Cambrai.

Dominant la vallée, il nous est possible d'imaginer le point de départ de l'attaque britannique de 20 novembre 1917, sur un front d'environ 8 km, partant d'Havrincourt à Bonavis. A cet endroit, se trouvait un moulin. Pouvant servir de point de repère à l'artillerie britannique, il fut détruit par les Allemands. Aujourd'hui, la pose d'une table d'orientation représentant le système de défense de la ligne Hindenburg et l'édification d'un monument à la gloire des soldats morts sur-le-champ de bataille sont en projet.

Le blockhaus

Ce blockhaus allemand surélevé se caractérise par sa forme et son utilisation, car il servait de tour d'observation. En effet, son emplacement permettait de communiquer par le biais de signaux optiques avec Cambrai. Le poste d'observation était attenant au mur du parc du château. Aujourd'hui cet ensemble est en très bon état.

La tranchée

Une tranchée, fidèle reconstitution de l'époque, a été réalisée à l'occasion du tournage du documentaire "The Trench" par la BBC. La visite de ce site est possible sur rendez-vous en complément de celle du tank.

Les cimetières

Flesquières Hill British Cemetery

Dans ce cimetière, comme dans tous ceux de plus de 400 tombes, la Commonwealth War Graves Commission a édifié une "Pierre du Souvenir" sur laquelle est gravée l'inscription "Their Name Liveth For Evermore". Leur nom vit à tout jamais. Par ailleurs, le cimetière comporte 589 tombes connues et 332 inconnues. Auprès des Britanniques sont enterrés des soldats Néo-Zélandais et des Australiens ayant participé aux combats de la fin de la guerre.

Orival Wood British Cemetery

Ici repose la dépouille du célèbre poète anglais, le lieutenant Ewart Alan Mackintosh. Dans ce même site cohabitent les tombes des soldats canadiens et allemands tués dans le secteur de Flesquières.

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Infos pratiques

Adresse

Route de Solesmes 59400
Cambrai
Tél: 03.27.73.21.00Fax: 03.27.73.21.01

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année