La nécropole nationale de Morvillars

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Nécropole nationale de Morvillars. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Morvillars

 

La nécropole nationale de Morvillars regroupe les corps des soldats morts pour la France lors des combats sur le front alsacien et ceux décédés dans les deux hôpitaux temporaires ouverts dans le château Louis Veillard et l'hôpital d'évacuation 54B ouvert en 1917. Aménagé en 1924, ce cimetière est agrandi, en 1979, pour recevoir les corps exhumés du cimetière militaire B de Morvillars et du cimetière communal de Chavannes-les-Grands. Aujourd’hui, il rassemble, les corps de 160 soldats inhumés en tombes individuelles. Parmi eux, reposent Thomas Robertson, soldat britannique décédé en février 1919 et quatre combattants décédés en novembre 1944

 

Le "Kilomètre Zéro" et les premiers combats sur la frontière

Dans les premiers jours du mois d’août 1914, chacun des belligérants masse ses forces derrière la frontière. Le "Kilomètre Zéro" du front occidental se situe ainsi à Pfetterhouse, proche de frontière suisse et allemande. En ce lieu devenu symbolique, le gouverneur militaire de Belfort y porte ses premières défenses, mais, en raison de la neutralité de la Suisse, ce front reste stable. Avant le début des opérations militaires, le général Joffre laisse un mince corridor démilitarisé où se multiplient les escarmouches. Au cours de l'une d'elle, alors que la guerre n’est pas encore officiellement déclarée, le 2 août 1914, le caporal français, Jules-André Peugeot et le lieutenant allemand, Camille Meyer perdent la vie. Ces deux hommes sont déclarés comme les deux premiers morts du conflit. A Joncherey (Territoire de Belfort), un monument rappelle le souvenir de ces deux morts.

La bataille des frontières en Haute-Alsace, 7-22 août 1914

Au terme de la guerre de 1870-1871, l'Alsace et une partie de la Lorraine sont annexées par les Allemands. Au début de l'été 1914, le général Joffre, conformément aux objectifs du plan XVII, choisit de conduire une offensive visant à reprendre ces provinces perdues. Dès le 6 août, malgré quelques accrochages violents, la 1ère armée française progresse rapidement dans la région d’Altkirch. Le 7, la capitale du Sundgau est libérée par la 27e brigade d’infanterie. Le 8, poursuivant leur effort, les Français s'emparent de Mulhouse. Mais, l'espoir entretenu par ces victoires rapides se brise rapidement. En effet, les Allemands dépêchent de nouveaux renforts. À la hâte, les Français évacuent Mulhouse et se replient sur Belfort. La situation est des plus délicates. Pour éviter un désastre militaire, Joffre crée l’armée d’Alsace en vue de reprendre l’offensive. Le 21, Colmar et la vallée de la Thur et celle de la Doller sont définitivement dégagées de la pression ennemie. Mais au plus sud, Mulhouse, prise à nouveau le 17 août, doit définitivement être abandonnée le 25. En raison d'un nouveau repli la 1re armée, les Français cessent leur mouvement offensif dans la plaine d'Alsace pour s'accrocher aux contreforts des Vosges.

Le monument aux morts de la commune de Morvillars

Dans l’enceinte de la nécropole nationale, se dresse une lanterne des morts qui est le monument aux morts de la commune. En 1921, après avoir accordé en novembre 1920, le principe d'une concession perpétuelle aux soldats de la commune morts pour la France, le conseil municipal de Morvillars décide d'ériger le monument aux morts de la commune dans l'enceinte du cimetière militaire. Sous la forme d'une lanterne des morts haute de 8 mètres, il est inauguré en 1923. Couronné d'une croix grecque, ce monument porte les noms des 32 enfants de Morvillars morts en 1914-1918 et ceux des cinq décédés en 1939-1945. En demi-cercle, douze tombes de soldats, originaires de Morvillars, entourent ce monument.

 

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Adresse

Morvillars
Au sud-est de Belfort, N 19

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Eléments remarquables

Monument-lanterne aux morts 1914-1918 et 1939-1945

La nécropole nationale de Belfort

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Nécropole nationale de Belfort. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Belfort

 

La nécropole nationale de Belfort regroupe les dépouilles de soldats décédés des suites de leurs blessures dans les hôpitaux de la ville durant la Première Guerre mondiale. Créée en 1924, cette nécropole est aménagée jusqu'en 1935 pour y rassembler aussi les corps exhumés du cimetière des Mobiles et d'autres cimetières communaux du Territoire de Belfort. En 1988, ont été transférés les restes mortels des combattants inhumés initialement dans le carré militaire communal de Brasse. Aujourd'hui, les corps de 919 soldats français et ceux de 8 étrangers (3 Polonais, 3 Russes et 2 Tchèques) reposent en ce lieu.

 

La bataille des Frontières en Haute-Alsace : 7-22 août 1914

Aux premiers jours d’août 1914, l’armée française se masse derrière la frontière. Avant même le début des opérations, les escarmouches se multiplient. Au cours de l'une d'elle, avant même que la guerre soit déclarée, disparaissent les deux premières victimes du conflit. Le 2 août, à Joncherey, le caporal français, Jules-André Peugeot et le lieutenant allemand, Camille Meyer meurent au cours d'un accrochage. Le 3, les Allemands se déploient en Belgique pour envelopper l’armée française.

Pour leur part, alors que la concentration n'est pas encore achevée, les Français attaquent en Alsace et en Lorraine pour reprendre les départements perdus en 1871. Le 7 août, le 7e corps d'armée (CA) s’élance ainsi depuis la trouée de Belfort et progresse rapidement. Les poteaux frontières sont arrachés et, au soir du 8 août, les Français s'emparent de Mulhouse. Les succès sont nombreux sauf dans la région d'Altkirch où de violents combats se déroulent.

Mais, l'espoir entretenu par ces victoires rapides se brise rapidement. En effet, les Allemands dépêchent de nouveaux renforts. A la hâte, les Français évacuent Mulhouse et se replient sur Belfort. La situation est des plus délicates. Pour éviter un désastre militaire, Joffre crée l’armée d’Alsace en vue de reprendre l’offensive. Le commandement de cette force de
150 000 hommes, dont cinq bataillons de chasseurs alpins (BCA) est confié au général Pau. Le 14 août, pour appuyer le mouvement offensif français conduit en Lorraine, les troupes aguerries des 28e, 12e, 22e et 30e BCA s'élancent vers le Rhin entre Moselle et Vosges. Puis, les jours suivants, l’armée d’Alsace est engagée, repoussant l'ennemi derrière l’Ill. Le 21, Colmar et la vallée de la Thur et celle de la Doller sont définitivement dégagées. Mulhouse reste défendue mais tombe une seconde fois aux mains des Français. Pour autant, le 24 août, ils abandonnent à nouveau Mulhouse. Privée d'une grande partie de ses effectifs transférés dans la Somme puis sur la Marne, l'armée d'Alsace perd toutes ses capacités offensives. Le mouvement cesse et les Français s'accrochent aux contreforts des Vosges. La trouée de Belfort n'apparaît plus comme un objectif essentiel mais chacun des belligérants cherche à contrôler les cols, comme ceux du Linge ou de l’Hartmannswillerkopf.

Les hôpitaux militaires de Belfort et des alentours, 1914-1918

En 1914, la ville fortifiée de Belfort est un élément majeur dans la défense de la France. Les quatorze forts contrôlent ainsi une trouée entre la frontière Suisse et les Vosges. Aux premiers jours de la guerre, on redoute une nouvelle occupation comme celles de 1814 et de 1871.C'est pourquoi, l'état de siège est appliqué par le gouverneur de la place. Plus de 20 000 femmes, enfants, vieillards, malades, étrangers sont ainsi évacués vers les départements voisins. Matériel, ravitaillement, bâtiments, tout est réquisitionné pour l’effort de guerre.

Mais, durant tout le conflit, Belfort reste à l’écart des grandes offensives. Le front se fixe à vingt kilomètres. Mais, la vie est rythmée par les bombardements et le flux des convois de blessés. Avec le prolongement de la guerre et la violence croissante des combats, le nombre de blessés ne cesse d'augmenter. En raison d'un tel afflux, l’hôpital militaire de 500 lits se trouve rapidement submergé. Le service de santé s’adapte et réquisitionne bâtiments publics et privés. Ainsi, la filature Dollfus Mieg et Compagnie, les écoles du faubourg de Montbéliard et de la rue de Châteaudun ou le collège Sainte-Marie sont transformés en hôpitaux temporaires. C’est dans l’une de ces structures, qu’Adolphe Pégoud, l’as français aux 6 victoires, est transféré après avoir été abattu au-dessus de Petit Croix, le 31 août 1915. Il est enterré le 3 septembre au cimetière de Brasse où il restera jusqu’en 1920 avant d’être exhumé, en 1924, pour être inhumé au cimetière Montparnasse à Paris.

 

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Belfort
Par N 19

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Monument régimentaire de la Grande Guerre

Fort du Salbert

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Le fort du Salbert ou fort Lefebvre. Source : http://dimanchedivers.canalblog.com

Ce fort construit entre 1874 et 1877, avait pour mission d'assurer la couverture de feu avec le fort de Giromagny et avec celui du Mont Vaudois.

Le massif du Salbert constituait une importante position contrôlant la zone des étangs autour du Malsaucy, les environs de la route de Lure, la route de Giromagny et le chemin de fer de Paris.

Au sommet de la colline, le fort était aidé dans sa mission par quatre batteries. Celle qui jouxte le fort (et qui date de 1875) montre encore ses abris et plates-formes pour l'artillerie à ciel ouvert qui entourent les ruines d'un poste de télégraphie optique (transmission de messages par signaux lumineux).

Le fort du Salbert, de son vrai nom fort Lefebvre, construit entre 1874 et 1877 pour près de 500 hommes et 44 pièces d'artillerie, possédait des plates-formes pour l'artillerie sur le rempart couronnant le fossé ainsi qu'au-dessus de sa caserne centrale (fort "à cavalier"). Après 1885, si l'essentiel de son artillerie d'action lointaine est dispersé dans des batteries extérieures, victime de l'insuffisance des crédits, il ne sera jamais modernisé bien que dépassé. Seuls quelques renforcements de circonstance seront réalisés en 1914.

Entre 1953 et 1957, une importante station radar est construite au Salbert, réemployant largement les anciennes fortifications : le fort est utilisé comme casernement tandis que d'immenses locaux souterrains abritant les installations techniques et une salle d'opérations de la défense aérienne sont aménagés à l'emplacement d'un ancien abri-caverne (on en voit les deux portes d'entrée le long de la route d'accès au fort).

Du fait de cette nouvelle destination, le fort a perdu une grande partie de son aspect d'origine . en particulier, le cavalier établi sur la caserne centrale a été arasé et remplacé par une terrasse. Ces installations de défense aérienne ont fonctionné peu de temps. Les antennes métalliques qui hérissaient le sommet de la colline ont été découpées depuis, mais leurs socles bétonnés se voient encore en plusieurs endroits sur le fort et aux alentours.

 

Fort du Salbert

Route du Fort Salbert

90300 Cravanche

 

Maison du Tourisme

2 rue Clemenceau

90000 Belfort

Tel.: 03 84 55 90 90

Fax : 03 84 55 90 70

E-mail : tourisme90@ot-belfort.fr

 

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Route du Fort Salbert 90300
Cravanche
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Ouvrage de Meroux

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Ouvrage de Meroux. © Monuments historiques. Source : Ministère de la culture - base Mérimée

Cet ouvrage intermédiaire a été construit entre 1908 et 1913 pour renforcer la ligne de défense entre le fort de Vézelois et l'ouvrage des Fougerais.

L'ouvrage intermédiaire de Meroux a été construit entre 1908 et 1913 pour renforcer la ligne de défense entre le fort de Vézelois et l'ouvrage des Fougerais.

Petit et de conception très simple, il représente l'ultime étape de l'évolution de la fortification française avant la guerre de 1914-1918.

Entièrement construit en béton, il se présente sous la forme d'un trapèze entouré d'un fossé défendu par deux coffres de contrescarpe.

L'entrée se fait par le fossé et tous les organes de l'ouvrage sont reliés entre eux par des communications souterraines à l'épreuve.

L'ouvrage de Meroux abritait deux tourelles de mitrailleuses et une tourelle de 75. Un parapet pour l'infanterie est aménagé sur les dessus.

Sa caserne pouvait abriter plus de 400 hommes.

 

Ouvrage de Méroux

Rue de l'Ouvrage

90400 Meroux

 

Maison du Tourisme

2 rue Clemenceau

90000 Belfort

Tel.: 03 84 55 90 90

Fax : 03 84 55 90 70

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Rue de l'Ouvrage 90400
Méroux
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Ouvrage de la Côte-d'Essert

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Ouvrage de la Côte-d'Essert. Source : ©Thomas Bresson - License Creative Commons - Libre de droit

Cet ouvrage, construit de 1890 à 1891, baptisé "Batterie Édouard Thiers" en 1895, couvrait le fort du Salbert et celui du mont Vaudois.

Cet ouvrage intermédiaire, creusé dans le roc, diffère notablement des autres ouvrages intermédiaires construits en même temps que lui.

Bien que destiné principalement à la lutte contre les infiltrations d'infanterie, il accueillait, en plus des quatre canons de petit calibre (90 mm) destinés à cet usage, quatre pièces d'action lointaine (calibre 120 mm), agissant notamment sur la route de Lure.

Sorte d'hybride entre un ouvrage intermédiaire et une batterie, son architecture originale représente une transition entre le fort de 1874 et l'ouvrage intermédiaire de 1914 tel que l'ouvrage de Meroux.

C'est un trapèze dont les fossés sont défendus par des coffres de contrescarpe. L'entrée se fait par le fossé. Les locaux, entièrement souterrains, sont conçus pour plus de 250 hommes.

Le béton y est rare à cause de la présence du roc qui le remplace avantageusement. Seuls sont bétonnés les coffres de contrescarpe, les casemates défendant l'entrée et les abris sur les dessus (en particulier les abris pour les canons de 90 disposés sur les flancs).

 

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2 rue Clemenceau

90000 Belfort

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90850
Essert
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Fort de Vézelois

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Fort de Vézelois. Source : ©Thomas Bresson- License Creative Commons - Libre de droit

Le fort de Vézelois est un fort du système Séré de Rivières, conçu et construit après la guerre de 1870-1871.

Construit en même temps et avec le même plan général que celui de Bessoncourt, le fort de Vézelois a été conçu pour couvrir les forts de Bessoncourt et du Bois-d'Oye et agir principalement sur les routes venant de Suisse et sur la voie ferrée de Mulhouse.

Un peu moins de 600 hommes et une trentaine de canons étaient prévus pour cela.

Comme à Bessoncourt, il a reçu en 1888-1889 une carapace de béton sur un tiers de sa caserne centrale.

L'essentiel de son artillerie est également dispersé dans des batteries extérieures après 1887, mais il lui faut attendre 1909 pour connaître une importante modernisation : remplacement des caponnières par des coffres de contrescarpe, aménagement d'abris et de parapets pour l'infanterie, construction d'une casemate de Bourges, d'une tourelle de 75 et de deux tourelles de mitrailleuses.

Pendant la Première Guerre mondiale, quelques travaux souterrains y sont entrepris.

 

Maison du Tourisme

2 rue Clemenceau

90000 Belfort

Tel.: 03 84 55 90 90

Fax : 03 84 55 90 70

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Adresse

90400
Vézelois
Tel.: 03 84 55 90 90Fax : 03 84 55 90 70

Tarifs

4€ / personne . pour un autocar 35 personnes maxi : 90€

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Fort de Bessoncourt

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Le fort de Bessoncourt ou fort Sénarmont. Source : ©chuchu90

Ce fort a été érigé entre 1883 et 1886 pour interdire les routes de Colmar et de Bâle et la voie ferrée de Mulhouse, et pour couvrir les forts de Roppe et de Vézelois.

C'est un grand fort de maçonnerie de calcaire, de plan pentagonal, conçu pour environ 650 hommes et une trentaine de pièces d'artillerie. Il est représentatif des forts "à massif central et à batterie basse", dans lesquels l'artillerie d'action lointaine et celle de défense rapprochée sont rassemblées sur le rempart bordant le fossé, tandis que l'infanterie prend place au-dessus des caponnières et sur le toit de la caserne centrale. Mais peu de temps après sa construction, il est déjà dépassé et doit faire l'objet de modernisations.

C'est l'un des rares forts de la place à avoir été constamment maintenu à la hauteur des progrès techniques : dès 1888, une carapace de béton est coulée sur un tiers de sa caserne centrale . en 1894-1895, la majeure partie de son artillerie d'action lointaine étant dispersée dans des batteries aux alentours, il devient point d'appui d'infanterie et subit un remaniement complet (remplacement des caponnières par des coffres de contrescarpe, construction d'abris à canons sur les flancs et d'abris de rempart bétonnés, renforcements divers). En 1908-1909, ce sont deux tourelles pour canons de 75 et deux tourelles de mitrailleuses qui sont installées.

Pendant la Première Guerre mondiale, le fort sert d'hôpital, mais à partir de 1917, les travaux de fortification reprennent avec le creusement de locaux souterrains profondément enterrés et de galeries mettant le fort en communication avec l'extérieur (entrées à l'arrière et positions de mitrailleuses à l'avant).

Les modernisations successives dont il a bénéficié donnent à ce fort une physionomie particulière et en font un véritable musée de l'évolution de la fortification française entre 1885 et 1918.

 

Association du fort Sénarmont de Bessoncourt

19, rue des Magnolias

90160 Bessoncourt

assoc.fort.bessoncourt@gmail.com

Tél : 06 13 61 85 04

http://www.fort-bessoncourt.fr

https://www.facebook.com/fortbessoncourt


Maison du Tourisme

2 rue Clemenceau 90000 Belfort

Tel.: 03 84 55 90 90

Fax : 03 84 55 90 70

E-mail : tourisme90@ot-belfort.fr

 

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Adresse

Rue du fort 90160
Bessoncourt
Tél : 06 13 61 85 04 - Tel.: 03 84 55 90 90 - Fax : 03 84 55 90 70

Tarifs

4€ / personne . pour un autocar 35 personnes maxi : 90€

Horaires d'ouverture hebdomadaires

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Fort de Giromagny

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Cour intérieure du Fort de Giromagny. Source : ©Thomas Bresson- License Creative Commons - Libre de droit

Ce fort constitue l'extrémité sud du rideau défensif de la Haute-Moselle reliant les camps retranchés de Belfort et d'Épinal.

Le fort de Giromagny, ou fort Dorsner, constitue l'extrémité sud du rideau défensif de la Haute-Moselle reliant les camps retranchés de Belfort et d'Épinal. Il était chargé de contrôler l'important carrefour de Giromagny où se croisent une voie d'invasion (la route du Ballon d'Alsace à Belfort) et une voie de contournement du camp retranché de Belfort (la route de Masevaux à Champagney).

Édifié entre 1875 et 1879, il s'enorgueillit d'avoir reçu les deux premières tourelles cuirassées installées en France (tourelles simplement tournantes en fonte abritant chacune deux canons de 155), et les seules de la place de Belfort avant les années 1900. Ce trapèze à l'architecture compacte était doté de locaux pour près de 650 hommes et d'un important armement (50 pièces à l'origine). Un massif central à fort relief s'organise autour d'une cour aux belles façades de grès rose. Il abritait les casernements et magasins, six casemates à tir indirect et les deux tourelles. Il est entouré d'un rempart sur lequel sont aménagées des positions d'artillerie à ciel ouvert.

Le fort de Giromagny recevra quelques modernisations, à peine suffisantes : creusement de magasins à poudre souterrains en 1888 puis d'abris souterrains en 1914, trois observatoires (1913-1914) et quelques bétonnages pour renforcer des voûtes (1914-1916).

Le 18 juin 1940, les tourelles du fort tirèrent quelques projectiles sur les troupes allemandes avant que la garnison ne se rende.

 

Le fort Dorsner est géré entièrement  par une association indépendante de tout autre organisme, de bénévoles "l'Association du Fort Dorsner"(A.F.D.)

"l'Association du Fort Dorsner"(A.F.D.)

Tél. : 06 72 56 42 70        mail : fort.dorsner@laposte.net

Facebook : facebook.com/fort.dorsner

 

Ouverture au public du sommet, avec vue panoramique sur la trouée de Belfort et ses alentours - Circuit visite libre à l’extérieur du fort.

ENTREE 3€/pers. (gratuit pour les moins de 12 ans accompagnés). 

Plus d’une heure de visite libre dans les souterrains et au milieu de l’architecture militaire.
 

OUVERTURE CHAQUE DIMANCHE 

et jours fériés du 3 juillet au 18 septembre (inclus) : de 14 à 18h (fermeture des entrées à 17h15)

Possibilité de visite guidée d’avril à octobre (Réservation obligatoire) 

pour les groupes de 30 pers. maxi (40 €/groupe).
 

 

Maison du Tourisme 2 rue Clemenceau 90000 Belfort

Tél. : 03 84 55 90 90 - Fax : 03 84 55 90 70

E-mail : tourisme90@ot-belfort.fr

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

Chemin du fort - 90200
Giromagny
06 72 56 42 70

Tarifs

3 € par personne pour les visites libres durant les dimanches après midi de juillet, août et septembre et 40,00 € pour les visites de groupe de maxi 30 personnes sur rendez-vous.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

OUVERTURE CHAQUE DIMANCHE et jours fériés du 3 juillet au 18 septembre (inclus) :de 14 à 18h (fermeture des entrées à 17h15)Possibilité de visite guidée d’avril à octobre(Réservation obligatoire)pour les groupes de 30 pers. maxi (40 €/groupe).

Fort des Basses-Perches

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Le fort des Basses Perches. Source : © Dr Balliet J.M. - http://www.fortifications.fr

Le fort des Basses Perches a été construit entre 1874 et 1877 sur l'emplacement d'une route terrassée édifiée lors du siège de Belfort en 1870

A la limite sud de Belfort, le fort des Basses Perches actuel a été construit entre 1874 et 1877 à partir d'un fort en maçonnerie sèche achevé par le colonel Denfert-Rochereau en 1870.

Les premiers travaux connus de fortification de la colline des Perches (travaux de terrassement) datent de 1815. Il représente le type de fort dit "à cavalier", avec des positions à ciel ouvert pour l'artillerie d'action lointaine au-dessus de la caserne, l'artillerie de défense rapprochée et l'infanterie trouvant place sur le rempart bas couronnant le fossé.

Le fort des Basses-Perches présente la particularité d'avoir été construit avec des coffres de contrescarpe à la place des caponnières normalement utilisées à cette époque, l'usage des coffres de contrescarpe (moins vulnérables car situés de l'autre côté du fossé) ne se généralisant qu'après 1885.

En temps de guerre il était prévu une garnison d'environ 180 hommes aux Basses-Perches, 230 hommes aux Hautes-Perches, chacun des forts étant armé d'une vingtaine de canons. Une fois construits, ces deux forts seront toujours tenus à l'écart des modernisations.

 

Maison du Tourisme

2 rue Clemenceau 90000 Belfort

Tel.: 03 84 55 90 90

Fax : 03 84 55 90 70

E-mail : tourisme90@ot-belfort.fr

 

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90400
Danjoutin
Tel.: 03 84 55 90 90Fax : 03 84 55 90 70

Tarifs

4€ / personne . pour un autocar 35 personnes maxi : 90€

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Musées et Citadelle de Belfort

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© Philippe Martin

Dominant la trouée de Belfort en protégeant la « porte de l’Alsace », la Citadelle est le résultat de plusieurs siècles d’évolutions architecturales, du Moyen Âge au XIXe siècle. Symbole de la guerre de 1870 avec la construction du Lion de Bartholdi sur sa façade, elle témoigne du statut particulier de Belfort, l’un des derniers bastions de la résistance française lors de ce conflit.

La trouée de Belfort est située au centre d'une large dépression entre Vosges et Jura, lieu de passage privilégié entre l'Alsace, l'Allemagne et la Suisse vers la Franche-Comté et le sillon rhodanien.

  • L’enceinte urbaine et le Château

Au Moyen Âge, Belfort est une bourgade protégée par un mur de pierre et quelques tours, au pied du rocher sur lequel est bâti un château féodal attesté dès 1226. De 1637 à 1648, le comte de la Suze fait ajouter un front bastionné au château. Puis, à la demande du roi Louis XIV, Vauban étudie la modernisation de la place forte. Il fait ajouter au château un ouvrage à cornes ainsi qu'une caserne. Mais c'est dans la ville elle-même que les transformations sont les plus spectaculaires : l'ancienne enceinte urbaine est rasée et remplacée par une enceinte bastionnée pentagonale qui double la surface de la ville dans laquelle sont construits des casernes et des magasins.

De cette nouvelle enceinte subsiste d'importants éléments, en particulier trois tours bastionnées et la porte de Brisach avec son front bastionné complet. La valeur de ces fortifications est attestée particulièrement par le siège de 1815 qui laissa la place invaincue.

La Citadelle de Belfort présente à l’ennemi une succession de trois enceintes. D'abord l'enceinte extérieure, dans laquelle a été inclus l'ancien ouvrage à cornes de Vauban, puis l'enceinte intermédiaire qui comprend un groupe de casemates d'artillerie. Ces deux enceintes (construites entre 1820 et 1840) sont l'œuvre du général Haxo. Après l'enceinte intermédiaire, le couronné du comte de la Suze (1637-1648) offre aux regards sa masse imposante. Dominant ce couronné, un cavalier (terre-plein élevé au-dessus d'un autre ouvrage pour en doubler les feux) abrite des casemates d'artillerie (1819-1826) derrière lesquelles se trouvent la Cour d'honneur et la caserne de grès rose qui date de 1826. Du château fort médiéval, il ne reste aujourd'hui que le puits, le fossé (recouvert et transformé en caserne en 1749) et la tour des Bourgeois (XIIIe siècle).

  • La première ceinture de forts

À la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle, les villes sont sous la menace des canons installés sur les collines les plus proches. Pour empêcher l'occupation de celles-ci, il faut y installer un ouvrage fortifié : c'est l'apparition des ceintures de forts autour des villes. Les premières modernisations de la place de Belfort après Vauban interviennent à partir de 1817 sous les ordres du général Haxo. Le château est complètement remanié et transformé en une forteresse moderne, l'enceinte urbaine est retouchée, tandis qu'au nord-est de la ville se construit le camp retranché du Vallon avec les forts de la Miotte et de la Justice. Puis en 1857, une enceinte des faubourgs est esquissée. L'accroissement de la portée des canons rend indispensables de nouveaux ouvrages à l'ouest (le fort des Barres, construit de 1865 à 1870) et au sud de la ville : en 1870, avec les redoutes terrassées des Perches et celles de Bellevue s'achèvent la première extension des défenses de la ville. Après la guerre, dans le cadre du programme "Séré de Rivières", les forts des Perches sont reconstruits et un mur d'enceinte des faubourgs édifié.

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

Citadelle, rue Xavier Bauer 90000
Belfort
03 84 54 25 51

Tarifs

L’accès à la Citadelle est gratuit / Tarifs pour l’ensemble des Musées de Belfort et le Lion : 10€ tarif plein, 7€ tarif réduit en saison haute (avril – septembre) - 7€ tarif plein, 5€ tarif réduit en saison basse (octobre – mars) - 1 € terrasse du Lion seule / Gratuit : ICOM, Museum Pass Musées, moins de 18 ans, handicapés et accompagnateurs, 1er dimanche du mois

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Citadelle : ouverte tous les jours de 8h à 18h (17h le mardi), juillet-août de 8h à 20h / Musée d’Histoire : du 1er octobre au 31 mars : 14h à 18h, fermé le mardi - Du 1er avril au 30 juin + septembre : 10h à 12h30 et 14h à 18h30, fermé le mardi - Juillet et août : ouvert tous les jours / Terrasse du Lion : tous les jours de 10h à 12h30 et de 14h à 18h

Fermetures annuelles

1er janvier, 1er novembre, 25 décembre.

Site Web : musees.belfort.fr