Mémorial des Martyrs de la Déportation

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®Jacques ROBERT

Le mémorial des martyrs de la Déportation, sur l'île de la Cité à Paris, voulu par l'association "le Réseau du Souvenir" et confié à l'architecte Georges-Henri Pingusson, a été inaugurée le 12 avril 1962 par le général de Gaulle.


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Consulter l'offre pédagogique du mémorial >>>  mémorial déportation


Oeuvre singulière, le mémorial suggère certains aspects caractéristiques du monde concentrationnaire : l'emprisonnement, l'oppression, l'évasion impossible. Impliquant le visiteur, le mémorial suscite le recueillement vers une crypte conservant la dépouille d'un déporté inconnu.

Afin de renforcer la portée du mémorial et son impact auprès d'un large public, notamment les plus jeunes, un parcours pédagogique complémentaire fut inauguré en avril 1975 dans les salles supérieures, pour faire face à la montée du négationnisme. Rénové au printemps 2016, il a été finalisé en janvier 2022. Cette nouvelle muséographie, issue des derniers travaux historiques, permet de saisir les singularités des différentes déportations, d'étudier la politique répressive allemande sur le territoire français, la collaboration et d'évoquer les processus de protection des mémoires de la Seconde Guerre mondiale.


 

 

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Infos pratiques

Adresse

5 quai de l'Archevêché 75004
Paris
06 14 67 54 98

Tarifs

Entrée et visite guidée gratuites pour tous les visiteurs / La réservation est obligatoire pour les groupes à partir de 10 personnes

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours, selon ces horaires - Haute saison (du 1er avril au 30 septembre) : de 10h à 19h / Basse saison (1er octobre au 31 mars) : de 10h à 17h

Fermetures annuelles

Les 1er janvier, 1er mai, 15 août, 1er novembre et 25 décembre

Site Web : www.onac-vg.fr

Stèle du Carreyrou

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Vue générale de Montech. Carte postale ancienne - Source : www.delcampe.fr

La stèle du Carreyrou en mémoire des événements survenus à Montech lors de la Seconde Guerre mondiale.

En janvier 1943, la zone libre n'est plus. Les troupes allemandes arrivent à Montech et réquisitionnent de nombreuses maisons. Le château de Cadars est occupé par les officiers et la Kommandantur est installée place de la Mairie. La partie sud de la forêt est déclarée "zone interdite".

Le 5 juin 1944, des villageois, membres de la 10e Compagnie Armée secrète prennent le maquis. Le détachement de Montech est commandé par Pierre Fourcade, alias Fournier, MM. Granier et Rouaux, retraités de l'Armée, Pierre Delos, Armand Bonnet et René Clavel. Le groupe d'hommes traverse la Garonne en barque, car les ponts sont gardés. Après trois nuits de marche, les Montéchois et les Finhanais rejoignent des Beaumontois. A Montech, la vie suit son cours. Le couvre-feu est décrété à 22 h.

Le dépôt d'essence de Montbartier est bombardé à plusieurs reprises fin juillet.

Deux résistants de Montricoux, André Jouany et Joseph Lespinet sont exécutés. Le 19 août, plusieurs explosions sont entendues dans la forêt. Les baraquements de la Cellulose, où logent les troupes allemandes, sautent à leur tour. Le château de Cadars brûle. Un convoi allemand est intercepté à la Vitarelle. Le 20 août, au même endroit, Jean Lacaze, 20 ans, est tué lors d'un combat violent, huit fermes et maisons sont brûlées à Montech et Saint-Portier en représailles.

Les années de guerre emporteront dix "enfants" de Montech.

 

Mairie

Place de la Mairie BP n° 5 82700 Montech

Tél. : 05 63 64 82 44

Fax : 05 63 64 87 62

Courriel : mairie-montech@info82.com

Office de tourisme du Tarn-et-Garonne

Ville de Montech (82)

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Infos pratiques

Adresse

82700
Montech
Tél. : 05 63 64 82 44 Fax : 05 63 64 87 62

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année.Office de Tourisme "Garonne et Canal"Place Jean JaurèsTél./Fax. : 05 63 64 16 32E-mail : com.garonne.canal@wanadoo.fr

Camp d'internement de Septfonds

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Septfonds 1939. Républicains espagnols parqués au camp de Judes. Source photo : Carte postale

Ce camp du Tarn-et-Garonne a été un camp de rassemblement et d'internement français pour étrangers...

La création du camp de Septfonds s'inscrit dans le contexte d'arrivée massive de réfugiés Républicains espagnols à partir de janvier 1939 et l'exode massif des populations juives de l'Est, les Ostjuden, fuyant l'Allemagne d'Hitler.

Trois ans après que le général Franco eut renversé par un coup d'état militaire le gouvernement républicain de Madrid, la chute de Barcelone, le 26 janvier 1939, jette sur les routes 300 000 civils et 200 000 militaires.

Le général Ménard, commandant la région militaire de Toulouse, est nommé en février pour coordonner la mise en place des structures d'accueil. Afin de limiter les nombre de camps dans les Pyrénées-Orientales, il décide d'ouvrir six grands centres à la frontières espagnole afin d'accueillir 100 000 personnes : Bram (Aude), Le Vernet (Haute-Garonne), Agde (Hérault), Rivesaltes (Pyrénées-Orientales), Oloraon (Pays Basque), et Septfonds (décision prise le 26 février).

Louis Boucoiran et plusieurs officiers supérieurs, dont le général Noël, commandant le 17ème région militaire, arrêtent le choix définitif d'un terrain de 50 hectares de pâture pour moutons en Tarn-et-Garonne.

M. Olivier, architecte, et le capitaine du génie Castéla sont chargés de la réalisation du plan d'ensemble.

Cinquante kilomètres de clôture (barbelés, miradors, projecteurs) sont installés par l'armée . le chemin vicinal n° 10 est rendu carrossable . les entreprises locales oeuvrent à la construction d'une quarantaine de baraquements, une infirmerie et une prison.

Plus d'un millier de soldats sont affectés à la surveillance des lieux : six pelotons de gardes mobiles , un escadron de cavalerie du 20e dragons, un bataillon d'infanterie du 107e d'Angoulême et un bataillon du 16e régiment de tirailleurs sénégalais venu de la caserne Guibert de Montauban.

Le 5 mars, le premier convoi arrive à Septfonds . 2 000 hommes viennent ainsi quotidiennement grossir les rangs des internés. Les premiers Républicains espagnols, en raison de l'inachèvement des travaux sont installés provisoirement dans le camp de La Lande avant de rejoindre leur camp d'attribution, celui de Judes, le 16 mars. 16 000 Espagnols s'entassent dans quarante-cinq baraques de planches couvertes de tôles ondulées.

Les conditions de vie sont, à l'instar de nombreux camps de réfugiés espagnols, très difficiles : problèmes sanitaires et d'hygiène, problèmes de ravitaillement, absence d'eau courante, de chauffage et d'électricité dans les baraques. Au moins 81 d'entre eux décèdent dans les premiers temps, conduisant à la création d'un cimetière.

Une vie sociale, culturelle et politique naît cependant à l'intérieur du camp : des comités ou des cellules regroupant les militants du parti communiste espagnol sont créés . d'autres organisent des activités artistiques . les enfants espagnols sont scolarisés dans le village.

Des équipes sont affectées à l'entretien du camp ou détachées à l'extérieur pour des travaux d'utilité publique (curage de fossés, restauration de berges de rivières notamment) . un grand nombre est recruté par les agriculteurs ou les industriels des environs dans le cadre notamment des unités de prestataires instaurées à l'été 1938. Un an plus tard la menace de la guerre aboutit à la mise à disposition de cette main d'oeuvre dans l'industrie lourde et leur mise à disposition de l'armée . 79 compagnies de travailleurs étrangers regroupant 20 000 Espagnols fonctionnent à la déclaration de guerre.

Le camp fonctionnera ainsi jusqu'au 1er mars 1940, date de son retour à des activités de défense. Seules les 220e et 221e Compagnies y sont maintenues pour l'entretien.

Le camp est utilisé pour l'instruction d'étrangers s'engageant dans l'armée française . il reçoit environ 800 aviateurs de l'armée polonaise en France. La guerre jette sur les routes nombre d'Allemands et ressortissant du Reich. Les camps de réfugiés espagnols sont alors réactivés. Avec la débâcle de mai-juin 1940 et l'instauration du gouvernement de Vichy à partir de juillet, le camp de Septfonds devient centre de démobilisation pour les engagés volontaires étrangers, le "reliquat" des bataillons de l'Infanterie légère d'Afrique et la Légion étrangère, ainsi que pour les militaires français jugés "indésirables".

La loi du 27 septembre 1940 supprime les compagnies de travailleurs étrangers (CTE) et institue les groupements de travailleurs étrangers (GTE). Trois groupes sont formés au camp de Septfonds : les groupes 552 et 533 composés d'Espagnols et le groupe 302, réservé aux volontaires étrangers démobilisés, majoritairement composé de Juifs.

Le 17 novembre, le gouvernement de Vichy promulgue une loi qui transfère la responsabilité de la surveillance des camps au ministère de l'intérieur. En janvier 1941 le camp comprend ainsi un centre d'internement pour étrangers, des groupements de travailleurs étrangers et une annexe à l'hôpital de la ville. En février 1941, des étrangers considérés comme non dangereux y sont rassemblés. Devenant donc centre d'hébergement pour étrangers "en surnombre dans l'économie nationale", le camp de Septfonds, prévu pour recevoir 2 500 personnes, rassemble une nouvelle catégorie d'internés : les officiers de l'armée alliée, dont des Polonais. Ce sont ensuite les communistes étrangers, arrêtés dans le Tarn-et-Garonne à la fin du mois de juin 1941, qui y sont détenus.

Menacé de fermeture à l'automne 1941, le camp devient alors un centre de triage régional pour les étrangers jugés indésirables ou en situation irrégulière, arrêtés dans le département. Progressivement, Vichy décide d'augmenter le nombre de travailleurs juifs encadrés, par des transferts d'internés provenant d'autres camps, et prend la décision de créer des groupes formés de Juifs seulement. A Septfonds, il s'agit du 302e Groupe "palestinien" de travailleurs étrangers. Sur ordre du ministère de l'Intérieur, le 30 juin, les internés sont évacués et le camp est fermé. Les Juifs du département sont alors majoritairement assignés à résidence surveillée jusqu'à sa ré-ouverture en août 1942 dans le cadre du dispositif de la solution finale, mis en oeuvre sur les territoires du Reich nazi à partir de la conférence Wansee (janvier 1942).

Suite aux rafles de Juifs dans le département, les 84 GTE du camp, partent pour Auschwitz, via Drancy, de la gare de Caussade. La grade rafle du 26 août dans le département conduit à 173 arrestations auxquelles viendront se joindre celles de Réalville et de Montech. Au total, pour l'année 1942, ce sont donc 295 Juifs qui auront transité par Septfonds.

En novembre, la zone libre n'est plus. Le camp reste en activité : au printemps 1943, aux 70 déportés viennent se joindre des étrangers astreints au "Travail obligatoire" dans les chantiers de l'organisation Todt, ainsi que des femmes juives "sans ressource et sans emploi" à partir de septembre 1943.

Septfonds est libéré par la résistance au cours de la première quinzaine d'août 1944, lors de "l'attaque de la nuit de Carnaval 44".

Entre août 1944 et mai 1945, date de fermeture définitive du camp, les lieux sont utilisés pour la détention de cinq cents personnes soupçonnées de collaboration dans le département. Les faits de collaboration tiennent dans la plupart des cas à une collaboration économique : ravitaillement agricole, travaux de construction ou de réparation.

Les lieux sont abandonnés pendant trente ans . la friche et les broussailles recouvrent baraquements et cimetières. A partir de 1970, les acteurs institutionnels et associatifs décident de faire de Septfonds un lieu de souvenir et un lieu de mémoire. Quatre secteurs sont décidés : le cimetière espagnol (situé à deux kilomètres du village), la stèle érigée en souvenir des Juifs déportés (square Henry Grau), l'oratoire polonais construit par les prisonniers avant leur transfert, le Mémorial du camp.
En 1978, le cimetière espagnol est créé. En 1990, une stèle à la mémoire des 295 Juifs, déportés du camp d'internement au mois d'août 1942, est érigée dans un square du village de Septfonds. Deux ans plus tard, une exposition présentant une synthèse historique du camp et de ses diverses périodes d'utilisation est réalisée, en attendant, en 1995, l'aménagement d'une salle d'exposition et de documentation au musée de la Résistance et de la Déportation de Montauban, consacrée à l'histoire des camps d'internement du sud-ouest, en particulier le camp de Septfonds. L'oratoire des Polonais, édifié en 1941 sur la route d'accès au camp, est restauré.

En 1996, le "Mémorial du camp de Septfonds" voit le jour . une stèle du souvenir est inaugurée. Deux ans après, des panneaux historiques viennent compléter le lieu de mémoire.

 

Mairie de Septfonds

Rue de la République 82240 Sptfonds

Tél. : 05.63.64.90.27

Fax : 05.63.64.90.42

E-mail : mairie@septfonds.fr

 

Maison des mémoires de Septfonds

 

Ville de Septfonds (82)

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Infos pratiques

Adresse

82240
Septfonds
Tél. : 05.63.64.90.27Fax : 05.63.64.90.42

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Courriel : mairie@septfonds.fr

Camp de Caylus

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Camp de Caylus. Le réfectoire. Source : L'ECOLE MILITAIRE ANNEXE DES TRANSMISSIONS (E.Mi.A.T.)

Ancienne forteresse médiévale de la frontière Quercy Rouergue dans le Tarn-et-Garonne...

Ancienne forteresse médiévale de la frontière Quercy Rouergue dans le Tarn-et-Garonne, le territoire de la commune de Caylus a été utilisé par la régime de Vichy comme lieu d'internement et groupement de travail pour étrangers. Le camp d'internement de Caylus (Tarn-et-Garonne) est installé sur le territoire du camp militaire.

Ce camp, embryonnaire en 1902, se développe à partir de 1920 par l'achat de terrains et l'installation progressive de structures en dur et d'un réseau d'adduction d'eau à partir de 1927. En 1932, un plan d'agrandissement du camp est proposé. Les premiers travaux de terrassement seront entrepris à partir du printemps 1939 par les réfugiés espagnols gardés par les cadres de l'armée.

Le menaces de guerre à l'été provoquent une demande accrue de main d'oeuvre. L'armée emploie alors les réfugiés espagnols pour l'effort national de réarmement. La guerre déclarée, les réfugiés pallient le manque de main d'oeuvre mobilisée. En janvier 1940 le camp d'internement est fermé.

A partir du mois de juin, le gouvernement de Vichy organise un réseau hiérarchisé des camps. La garnison démobilisée retourne à la vie civile. Le camp est alors occupé par des Polonais, juifs pour la plupart, encadrés par des officiers et sous-officiers français en civil. Parallèlement, le groupement de travailleurs étrangers n° 866, connu par les courriers de camps en mai-juin 1941 succède aux équipes employées sous le gouvernement Daladier. Les troupes allemandes dépassant la ligne de démarcation et s'installent au camp en février-mars 1943. Quelques responsables du camp se soustraient aux occupants les stocks d'armes et de munitions en les camouflant en lieu sûr. Dénoncés, il sont arrêtés par la gestapo.

A partir de mars 1944, la 2e SS Panzer Grenadier Division "Das Reich", composée de Waffen SS volontaires et de Wolksdeutshe, investit le sud de la France. Ses éléments, commandés par général Lammerning, sont répartis dans une vingtaine de commune tarn-et-garonnaises, dont le camp de Caylus. Dès le mois de mai, des éléments de la "Das Reich", cantonnés à Valence d'Agen et à Moissac, commandés par Dickmann, et d'autres bataillons (de Montauban, Nègrepelisse, Caylus) dirigés par le Werner sillonnent le département et commettent des exactions sur les civils. Les unités de la "Das Reich" se lancent dans une campagne d'éradication de la Résistance. Le 1er juin, les troupes allemandes stationnées au camp de Caylus lancent des représailles en réponse à l'attaque du dépôt de munitions de Capdenac (Lot). Elles tuent des civils (neufs morts au total, assassinés ou fusillés) dans les communes du Lot de Limogne-en-Quercy, Cadrieu et Frontenac.

Après guerre, le camp est utilisé pour l'internement des prisonniers de guerre allemands. Par la suite, le camp de Caylus reprend ses fonctions au sein de la défense nationale : il accueille l'infanterie, la cavalerie (devenue troupes motorisées), l'artillerie, l'aviation et des unités de gardes mobiles et de gendarmerie. Pendant un an environ, une unité Nord-africaine (le 14° tirailleurs) y est affectée avant d'être dissoute lors de l'indépendance de l'Algérie. En 1962, le camp sert aux manoeuvres inter-alliées dans le cadre de l'OTAN. Actuellement, le camp de Caylus s'étend sur plus de 5 500 hectares. Il abrite l'Etablissement annexe de Commissariat de l'armée de terre.

 

Office du tourisme

rue Droite 82160 CAYLUS

Tél.: 05.63.67.00.28 - Fax : 05.63.24.02.91

E-mail : ot.caylus@wanadoo.fr

 

Groupement de camp de Caylus

82160 Caylus - Tél. : 05 45 22 42 48

 

Office de tourisme du Tarn-et-Garonne

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Adresse

82160
Caylus
Tél. : 05 45 22 42 48 Office du tourismerue Droite82160 CAYLUSTél.: 05.63.67.00.28Fax : 05.63.24.02.91E-mail : ot.caylus@wanadoo.fr

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Se renseigner pour l'accessibilité au site

Fort de Vaux

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© Mémorial de Verdun / Jean-Luc Kaluzko

Le fort de Vaux est le symbole de la résistance du soldat de Verdun durant la Première Guerre mondiale.


Consulter l'offre pédagogique du fort >>>  fort Vaux

 


 

En 1916, le fort de Vaux a été bombardé par près de 8 000 obus par jour. Sa garnison résiste et mène des combats héroïques avant de devoir se rendre par épuisement. Il devient alors le symbole de la résistance du soldat de Verdun. La visite du fort de Vaux fait ressentir aux visiteurs l’indicible intensité des combats de la bataille de Verdun.

 

Quizz : Forts et citadelles

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

Fort de Vaux - D913A 55400
Douaumont-Vaux
03 29 88 19 16

Tarifs

Tarif plein : 5€ / Tarif réduit : 4€ (jeunes de 8 à 18 ans, étudiants, militaires, enseignants, demandeurs d’emploi) / Forfait famille (2 adultes + 1 jeune entre 8 et 18 ans) : 12€ / Billet combiné (Mémorial de Verdun + forts de Douaumont et de Vaux) : 17€ (billet valable 48h) / Gratuit pour les moins de 8 ans

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours sans interruption / Du 4 février au 14 avril 2023 : 10h-17h30 / Du 15 avril au 17 septembre 2023 : 10h-18h30 / Du 18 septembre au 31 décembre 2023 : 10h-17h30 / Fermeture de la billetterie 45min avant la fermeture du fort

Fermetures annuelles

Fermé le 25 décembre et en janvier

Camp Marguerre - Batterie de Duzey

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Constructions typiques du Camp Marguerre. Source : site maginot60.com

Ce village construit en plein bois à l'arrière du front allemand servait de centre d'étude et de production de béton armé.

Le camp Marguerre à Loison

Le Camp Marguerre (dit village nègre) situé à quelques kilomètres du site mérite un détour. Ce village construit en plein bois à l'arrière du front allemand servait de centre d'étude et de production de béton armé. Un parcours fléché agrémenté de panneaux permet de découvrir en toute sécurité de nombreuses constructions individuelles et collectives pafaitement conservées.

Sa visite permet de comprendre le quotidien du soldat allemand avant et pendant la Bataille de Verdun. Ses décors inattendus lui donnent une ambiance architecturale remarquable.

La batterie de Duzey

Longtemps, le site de Duzey sera considéré comme celui du «canon de la grosse Bertha». En fait, il s'agit d'un site de «Max» : un canon de marine de 20 tonnes à très longue portée.

La visite de ce camp permet de découvrir ses caractéristiques imposantes, l'aménagement spécial pour le recevoir, les trésors d'ingéniosités pour le camoufler et l'impact de ses tirs sur Verdun.


Également à découvrir

Le Camp de la Côte de Romagne à Azannes, se trouvant sur le site des Vieux Métiers d'Azannes. (ouvert au public le jeudi de l'ascension, les dimanches de mai, ainsi que certains vendredis des mois de juillet et d'août)

 

Infos pratiques

Office de Tourisme des Portes de Verdun

03 29 85 56 26

https://www.portesdeverdun.com/

 

Accès Sites situés en forêt, direction Loison Visites libres et gratuites (sauf le Camp de la Côte de Romagne) Prestation groupes : visites guidées en français, anglais et allemand De mars à octobre, sur réservation uniquement

Tarifs : 2.30 € par site et par personne

Un plan de tous les sites 14-18 ouverts au public est disponible gratuitement sur tous les sites et dans les Offices de Tourisme de la Meuse touristiques. Tél. : 00 33 (0)3 29 86 14 18

 

Office du tourisme de la Meuse

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Infos pratiques

Adresse

55230
Duzey
Pays d'Accueil Touristique de Damvillers-Etain-Spincourt14 rue de l'Hôtel de VilleBP 655230 SpincourtTél. : 03.29.87.87.50Fax : 03.29.87.87.56

Tarifs

Tarifs : 2.30 € par site et par personne

Horaires d'ouverture hebdomadaires

De mars à octobre, sur réservation uniquement.Comité de tourisme de référence : Tél. : 00 33 (0)3 29 45 78 40

La Tranchée des baïonnettes

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Croix de la tranchée. ©MINDEF/SGA/DMPA

1916 - Près de Douaumont 57 soldats français ont été ensevelis par un bombardement...

En 360°, découvrez la nécropole nationale de Fleury-devant-Douaumont (Meuse)

Le 8 décembre 1920, le président de la République, Alexandre Millerand, inaugure au bois Morchée un imposant monument en béton, conçu par l'architecte A. Ventre, qui recouvre les sépultures de sept fantassins français inconnus morts en 1916. La porte métallique qui donne accès à la "tranchée" ainsi recouverte est l'oeuvre d'Edgard Brandt, ferronnier d'art, qui réalisera aussi en 1923 le brûloir en bronze où palpite la flamme sur le tombeau du Soldat Inconnu de l'Arc de Triomphe.

Dans le courant de l'année 1920, le service des sépultures de guerre et d'état civil de la 6e région militaire avait fouillé ce site, lieu de mémoire des anciens du 137e R.I. qui y avait combattu, et procédé aux exhumations : 21 Français, dont un lieutenant inconnu, furent découverts.

Aucun n'était debout, l'arme à la main, et les fusils rouillés qui dépassaient de terre ne servaient qu'à signaler des morts enfouis par l'ennemi dans un boyau peu profond. La découverte de ces corps allongés et désarmés infirmait la légende de la compagnie ensevelie debout par le bombardement, légende que réfutaient d'ailleurs les anciens combattants du 137° eux-mêmes, et qui réapparaît pourtant régulièrement encore de nos jours.

Parmi ces 21 corps, les 14 identifiés furent enterrés dans le cimetière militaire de Fleury, lui-même désaffecte ensuite, ses corps étant alors regroupés dans la nécropole nationale de Douaumont. Les 7 inconnus restant furent ré-inhumés dans la "Tranchée", et des carcasses de fusils garnies de baïonnettes aux lames brisées (les armes originales ayant été ôtées lors des fouilles), plantées à proximité de croix latines en bois.

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Infos pratiques

Adresse

13, rue du 19ème 55100
Douaumont
Comité départemental du tourismeTél. : 03.29.45.78.40 Service des Nécropoles Nationales de Verdun13, rue du 19ème BCP55100 Verdun Tel : 03.29.86.02.96Fax : 03.29.86.33.06

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Village détruit de Vaux-devant-Damloup

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Vaux en 1918. Source : ECPAD

Situé au pied des champs de bataille , il tient son nom de Vaux, village détruit par la bataille de Verdun en 1916, et du village de Damloup, situé à quelques kilomètres.

Historique Vaux-devant-Damloup tient son nom des villages de Vaux et de Damloup. Vaux tire son nom de sa position dans une gorge formée par des côtes élevées et couvertes de bois, sur le ruisseau de "Vaux" qui a des sources nombreuses en amont du village et va se jeter dans l'Orne. Avant la Révolution, cette localité était terre du chapitre de la cathédrale de Verdun, sous l'ancienne justice seigneuriale des chanoines. Damloup fut mentionné pour la première fois dans une bulle du pape Léon IX en 1049, sous le nom de Domnus Lupus (ou Dominus Lupus), tirant son nom de son saint-patron Saint-Loup, fêté traditionnellement le premier dimanche d'Août. L'église Saint-Loup fut construite en 1766. Durant la Première Guerre mondiale, Damloup fut victime de la bataille de Verdun de 1916, de part sa position au pied des Champs de bataille, particulièrement du fort de Vaux. Le village fut totalement détruit. Après la guerre, on se demanda s'il fallait compter Damloup parmi les 9 villages détruits, mais la persistence de la population revenue de l'exode a gagné : le village fut reconstruit quelques mètres plus bas qu'auparavant, de même que l'église Saint-Loup, en 1928.

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Infos pratiques

Adresse

55400
Vaux-devant-Damloup

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Village détruit d'Ornes

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Ruines de l'ancienne église avec le sol bosselé par les obus. ©TCY - GNU Free Documentation License

Quelques vestiges subsistent de ce village détruit en 1916. Une chapelle y a été érigée...

Ornes - Patois : Ioûme

 

Population :

en 1803 : 1035 habitants

en 1851 : 1316 habitants

en 1901 : 861 habitants 

 

Distances : 11 kilomètres Nord-Est de Charny sur Meuse

16 kilomètres Nord-Nord-Est de Verdun 

 

Fête patronale le 29 septembre {Saint Michel)

Fête commémorative le dernier dimanche d'Août 

 

Historique

Ce village important, considéré comme bourg, est situé au fond d'un vallon resserré par des côtes assez élevées qui séparent le bassin de la Meuse de la Woëvre, et à la naissance de l'Orne, rivière à laquelle il a donné son nom . la partie supérieure du bourg porte le nom patois de S'moûne (Somme-Orne). Il est fait mention de "Orna in Wapria" en 1015 dans le cartulaire de Saint-Vanne. Ornes, capitale de l'ancien "pagus Orninsis", était un lieu déjà considérable à l'époque mérovingienne. Il devint dans la suite une baronnie et la première des quatre pairies de l'évêché de Verdun (Ornes, Murault, Creuë et Watronville). La charte d'affranchissement de cette localité à la loi de Beaumont, donnée en 1252 par le chapitre de la Madeleine de Verdun et Jacques, sire d'Ornes et pair de l'évêché, prouve qu'à cette date la seigneurie était encore partagée entre ces derniers . plus lard, le chapitre ne posséda plus en ce lieu qu'un revenu territorial évalué en 1790 à 1 376 livres.

Il y a eu à Ornes un château féodal dont les seigneurs ont souvent tiré avantage pour inquiéter les évêques de Verdun. La "maison d'Ornes", de nom et d'armes, passée dans celle de "Nettancourt", portait : d'argent à cinq annelets de gueules posés en sautoir. Vers l'an 1563, le seigneur d'Ornes se montra ardent propagateur du protestantisme dans cette paroisse. L'évêque Psaulme dur recourir à la force armée pour obliger son feu dataire à renvoyer un ministre de la nouvelle croyance qui desservait la chapelle de château.

Les environs d'Ornes furent, en 1587, le théâtre d'un combat sanglant, entre les troupes calvinistes de la garnison de Jametz, commandées par de Schelandre, et celles du duc de Lorraine . les secondes y furent battues et perdirent 25 hommes tués et une trentaine de prisonniers. En février 1653, eut lieu la prise du château d'Ornes par les troupes lorraines, "à la ruine et désolation des habitants dudit lieu et de beaucoup de villages des environs qui avoient réfugiés leurs biens audit château." Industries et commerces : 3 moulins, tissage de coton occupant environ 30 ouvriers, distilleries, vannerie, commerce de fruits, 2 foires : 30 août et 15 septembre Ecarts : Le moulin des Prés, moulin à 1 200 mètres d'Ornes, Les Chambrettes, ferme à 3 kilomètres. C'était autrefois un village dont l'église paroissiale dépendant de Saint Maur dès l'an 1046. (Extrait de : Géographie du département de la Meuse - H. Lemoine -1909)

En 1913, l'annuaire de la Meuse nous donne les indications suivantes

718 habitants

Boucher : M. Péridon E.

Boulanger : M. Lajoux

Buraliste : M. Remy

Charrons : MM. Bourcier - Lefèvre

Coquetiers : MM. Colson Maria - Gillet - Lelaurain - Maillot - Mouteaux Alexis - Vve Simon

Cordonniers : MM. Odin - Pricot-Paquin - Parent

Débits de boissons : Vve Bernard - MM. Cléandre Alph. - Deville-Cochenet - Legardeur - Péridon-Gille - Paul E.

Distillateurs : MM. Deville-Bertrand - Legardeur-Cochenet - Molinet V. - Rollin Z. - Lajoux Aimé

Docteur en médecine : M. Simonin H.

Epiceries-merceries : Vve Briy - MM. Cugnet-Marie - Lajoux A. - Paul-Maillot

Familistère du Nord-Est tenu par M. Genoux

Fruitiers : MM. Bertrand J. - Jacquart E.

Hôteliers : MM. Cléandre A.- Thalmé

Marchands de levure : Vve Bauert- M. Gillet

Maréchaux : MM. Désoudin - Legay

Meuniers : MM. Deville V. - Louppe

Marchands de poissons : MM. Lajoux A. 6 Mouteaux

Sellerie - Bourrellerie : M. Belloy L.

Tailleurs d'habits : Mme Charton-Lecourtier - M. Chrétien-Saintin - Humbert Eug. - Saillet A.

Fabricants de tissus : MM. Poincelet-Meunier - Rémy - Schemouder

Vannerie : M. Lajoux A.

Marchands de vins et spiritueux : MM. Bertrand-Colson - Domange

Agriculteurs - propriétaires : MM. Deville M. - Vve Férée T. - Laurent A. - Laurent H. - Lamorlette P. - Lecourtier A - Lecourtier J.G. - Lecourtier L. - Lecourtier V. - Ligier F. - Louppe L. - Gillet - Nicaise V. - Vve Simonet

Notables et rentiers : MM. Férée E. - Dormois C. - Deville M. -Lajoux H.
 

Dès le début de 1916, tous ces habitants découvrent la violence des combats modernes. Leurs biens endommagés, ils sont condamnés à l'exode. Et c'est avec au coeur l'espoir de "rentrer un jour au pays" qu'ils consentent au déchirement qu'engendre l'abandon de leur patrimoine. Car ces hommes et ces femmes sont farouchement attachés à leur terre, peu généreuse certes, ayant longtemps exigé un dur labeur mais qui n'en demeure pas moins celle de leurs racines. Dans leur misère de réfugiés, la perspective de retrouver le bonheur d'antan sera pour eux un soutien précieux.

1919 - L'après guerre

Hélas, en 1918 la réalité est toute autre, les séquelles des combats sont trop importantes, les risques d'explosion trop grands pour espérer la reconstruction. Ce paysage de désolation ne pourra plus être un havre d'accueil. Il ne leur reste rien, sinon le désarroi auquel ils vont tenter de porter remède en oeuvrant pour la reconnaissance nationale et la survie de leur commune par un moyen juridique. Aussi, font-ils pression sur les élus locaux, les parlementaires et les ministres, s'adressant même à Raymond Poincaré, meusien d'origine et Président de la République. Des mesures sont prises. Dès 1939, une loi dote chaque village détruit d'une commission municipale et d'un président dont les pouvoirs et les prérogatives sont ceux d'un maire. Suivent alors la construction, entre les deux guerres, d'une chapelle-abri et d'un monument aux morts où sont inscrits, comme dans toutes les communes de la France, le nom de leurs enfants morts pour la patrie et le texte de la citation à l'ordre de l'Armée que le gouvernement a décernée par arrêté. Trois fois par jour, l'angélus rappelle aux visiteurs que sur ce site recouvert de forêts d'où émergent les pierres levées du souvenir, des villageois vivaient aux accents de la chrétienté.

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55150
Ornes

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Village détruit de Louvemont

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Reconnaissance aérienne - Photo : collection Marc Vermot-Desroches. Source : Site Escadrille C53 - SPAbi 53

Le village a été détruit par les combats de la guerre 14/18 et n'a pas été reconstruit. La Côte-du-Poivre, resta toujours aux mains des Français...

Historique

Lupinus-Mons (1041 ), Lupemons (1047), Lovus-Mons (1049), Lovonimons (1100), Lovemont (1242), Loupvemont, (1642), Louvemont puis Louvemont-Côte-du-Poivre (1922) Patron : St-Pierre-ès-Liens : 1er août

Un village très ancien

Le village est situé à 11 km au nord de Verdun à la naissance de la fontaine de Louvemont qui se perd dans les terres avant d'arriver à la Meuse. Il comprend deux fermes isolées : Mormont et Haudromont. Situé sur une voie antique d'ordre inférieur, le site existait déjà à l'époque gallo-romaine (2e siècle). Une église construite au Xl° siècle fut consacrée à St-Pierre par un évêque romain nommé Azon. En 1265, Robert de Milan, évêque de Verdun, affranchit le village. Au XVII° siècle est érigé le choeur d'une nouvelle église, la nef et le clocher viendront en 1778. Le village est organisé en étoile : plusieurs rues convergent vers une place où se situent la mairie-école entourée du cimetière. Au XIX° siècle, la population du village atteint son plus haut niveau en 1846 (300 hbts), puis régresse régulièrement.

183 habitants en 1914

L'annuaire de la Meuse indique à la veille de la guerre :

  • Agriculteurs-propriétaires : Beaumont E., Boulanger M., Colson E., Colson J., Louis C, Legendre E., Legendre M., Mazuet M., Mouteaux L, Siméon E.
  • Aubergiste : Lelorrain, Trouslard, Véry
  • Buraliste : Véry Boulanger: Colson
  • Epicier : Trouslard.
  • Nouveautés: Ligony
  • Serruriers : Jacquemin, Péridon, Véry
  • Notable et rentier : Geoffroy F.
  • Préposé forestier : Hargé
  • Maire, délégué cantonal et membre de la chambre consultative d'agriculture : Beaumont
  • Maire adjoint : Lefèvre A.
  • Instituteur : Bourguignon
  • Curé : Abbé Jullot (paroisse de Beaumont)

Cinq jours d'une bataille effroyable

Après la bataille des frontières (août 1914), le front se situe à 6,7 km du village, au nord de Beaumont. Pour les habitants, le lendemain est incertain, ils vivent au son du canon. La circulation des civils est restreinte, tout déplacement nécessite un laisser-passer. En octobre 1914, une poussée française éloigne de quelques kilomètres le front qui se stabilise.
Pourtant, début 1916, la tension monte. Les Allemands vont attaquer. Mais où ? Quand ? Avec les premiers beaux jours sans doute. Le 12 février, l'autorité militaire donne l'ordre aux habitants d'évacuer Louvemont dans les 24 heures. La préfecture de la Meuse a des difficultés pour trouver des points de chute à ces nouveaux réfugiés. Le 21 février 1916, dès 6h 30, Louvemont subit un bombardement terrible. Après la chute du Bois des Caures, de Beaumont, d'Ornes, le Colonel Bourgues croit le village perdu dès le 24. En fait, les défenseurs de Louvemont résistent jusqu'au 25 au soir : «Le village était un enfer . à des intervalles de quelques minutes, on voyait le tir de l'artillerie allemande s'allonger et une vague d'assaut s'élancer en avant. Les défenseurs sortaient aussitôt à la baïonnette, et tout se perdait dans la fumée et la neige qui commençait à tomber très fine. Quelques instants plus tard, la même scène recommençait.»

Près de dix mois pour la reconquête

Pendant des mois, des combats acharnés se livrent dans le secteur : la côte du Poivre est réoccupée, puis reperdue. Les 15 et 16 décembre 1916, enfin, le général Mangin avec quatre divisions, fait un bond en avant de Vacherauville au bois d'Hardaumont . les Allemands abandonnent définitivement la Côte du Poivre, Louvemont et Bezonvaux en ruines.

1919 - L'après guerre Le bonheur de la paix ... La désolation du retour

L'Armistice signé, les réfugiés n'ont de cesse que de retrouver leur maison. Hélas, les 825 ha du village, totalement détruit, sont classés en zone rouge : impossibilité absolue pour quiconque de réinvestir les lieux, «risque d'explosion», «le sol est empoisonné». La totalité de la commune est plantée d'épicéas. Les habitants, éparpillés, sont relogés dans des baraques provisoires en bois... avant de pouvoir reconstruire une maison. En 1922, les habitants peuvent enfin se rendre à la perception de Bras pour être payés des réquisitions militaires subies durant la guerre : vache sur pied, foin, bois,... A cette date, la gestion municipale se fait encore de Rigny-la-Salle près de Vaucouleurs.

Pour le souvenir

Le 9 septembre 1920, Louvemont est cité à l'ordre de l'armée par André Lefèvre, Ministre de la guerre. Le 4 mai 1930, Louvemont inaugure un monument à ses morts. En présence de MM. Remy, adjoint au maire de Louvemont, Colson, représentant les anciens combattants, Victor Schleiter, député-maire de Verdun, de l'abbé Bonne, curé de Bras et de la population de Louvemont venue de tous les points de la région. Un hommage de ceux qui restent aux milliers d'hommes tombés sur ce territoire, aux enfants du pays -Boulangé Joseph, Colson Emile, Colson Joseph, Lefèvre Georges, Legendre Jules, Siméon Ernest, Simon Jules, Trouslard-, ainsi qu'aux deux civils, -Jacquemin Céline et Caillas Victor-, qui avaient refusé de quitter leur village. Le 31 Juillet 1932, la chapelle de Louvemont est inaugurée. Située sur l'emplacement de l'église rasée, elle veille sur l'ancien cimetière dont la plupart des tombes n'ont pu être retrouvées. La chapelle est ornée de deux oeuvres de Lucien Lantier.

Un projet pour resituer le village dans cet écrin de verdure

Grâce à l'O.N.F., la Communauté de Communes du Verdunois, au S.l.V.O.M. des villages Détruits en 1916, à la Commission Municipale de Louvemont, et au fond F.E.O.G.A., diverses réalisations permettent aux visiteurs d'imaginer ce que fut Louvemont.

  • Une double rangée de tilleuls et d'érables» figurent l'accès au coeur du village depuis la route d'Ornes, reconstituée à l'aide de pierres issues des ruines du village, la fontaine à deux bacs s'écoule comme autrefois
  • Derrière le mur de la chapelle, deux lignes de frênes rappellent la Grande Rue,
  • Des pierres matérialisent la mairie-école,
  • Enfin les ifs et des tuyas géants soulignent le monument aux morts sur un fond de plantations forestières.
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Adresse

55100
Louvemont-Côte-du-Poivre

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Accessible toute l'année