Fort de Champigny-sur-Marne

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Le fort de Champigny-sur-Marne. Source : http://www.tourisme-valdemarne.com/

Construit après la guerre de 1870, le fort appartient à la première ceinture défensive de Paris. Son organisation est celle d'un fort type "Séré de Rivières".

Construit après la guerre franco-prussienne de 1870-1871, le fort de Champigny-sur-Marne est destiné à la protection de la capitale. Il appartient au premier réseau défensif imaginé par Séré de Rivières. Il est construit entre 1878 et 1880 et occupe une surface de 4 hectares. Son emplacement est déterminé par en fonction des leçon de la guerre : les Prussiens avaient établi en décembre 1870 deux batteries juste à l'Ouest de ce site. Classé en 2e urgence par la loi de 1874, son rôle est d'interdire la voie ferrée vers Troyes et d'occuper le site des batteries prussiennes de 1870.

Ce fort à massif central se compose d'une face, deux flancs et une gorge. Le fossé limité par une contrescarpe et une escarpe semi-détachée, est battu par une caponnière double, une simple et une de gorge. La crête du rempart est coupée par 13 traverses dont 6 avec abri. L'une des traverses nord abrite le magasin à poudre (80 t de contenance). Un passage sous une des traverses sud a été construit de manière à servir de casemate pour le tir indirect. Le fossé se franchit sur un pont de bois, mais le couloir d'entrée est fermé par un pont escamotable et une porte blindée.

La caserne enferme une cour pavée. Sa moitié est abrite au rez-de-chaussée et à l'étage, les hommes et les sous-officiers, soit une capacité d'accueil de 388 hommes. Il faut y ajouter une citerne et différents magasins. Les corps de garde de l'entrée sont accolés à la partie ouest de la caserne qui loge les officiers. Les voûtes sont en maçonnerie de moellons. Les planchers entre les étages sont en briques. Le projet de 1911 prévoyait 4300 Euros de travaux de modernisation. On devait établir trois abris de rempart bétonnés, deux tourelles de mitrailleuses et des observatoires. En 1914, le fort ne contenait plus que 10 canons sur le rempart et 10 dans les caponnières.

Pendant la Première Guerre mondiale ses batteries armées de 10 pièces de 12 et 15 cm, ont tiré sur le plateau d'Avron. Les carrières ont été utilisées pour abriter des troupes, des approvisionnements et une ambulance. En 1939-1940, le fort est occupé par la défense anti-aérienne. La caserne est incendiée en juillet 1944. Le fort a été déclassé en 1965 et remis à l'administration des Domaines en 1974. Un arrêté minstériel du 16 mai 1979 l'a inscrit sur l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques. Depuis 1984, il est en restauration.

 

Fort de Champigny-sur-Marne

140 bis, rue Aristide-Briand 94430 Chennevières-sur-Marne

Tél.: 01.45.94.74.74

e-mail : communication@ville-chennevières.fr

 

Arrêt bus : "Fort de Champigny"

 

Le fort se visite lors des journées du patrimoine uniquement

 

Ville de Chennevieres

 

Quizz : Forts et citadelles



 

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Infos pratiques

Adresse

140 bis, rue Aristide-Briand 94430
Chennevières-sur-Marne
Tél.: 01.45.94.74.74

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Le fort se visite lors des journées du patrimoine uniquement

Château de La Hille à Montégut-Plantaurel

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Le Château de la Hille, 1941. Source photo : United States Holocaust Memorial Museum

Souvenir d'un épisode des plus sombres de l'histoire de l'Ariège . une centaine d'enfants juifs, âgés de 5 à 16 ans, ont été les victimes de l'administration vichyssoise.

Le château de La Hille à Montégut-Plantaurel, près de Pailhès, conserve le souvenir d'un épisode des plus sombres de l'histoire de l'Ariège. Une centaine d'enfants juifs, âgés de 5 à 16 ans, ont été les victimes de l'administration vichyssoise. Devenus orphelins après la nuit de cristal et la vague d'actions antisémites qui parcourt l'Allemagne nazie, nombre d'enfants juifs allemands se réfugient en Angleterre, en Belgique et en France où ils sont pris en charge par des oeuvres caritatives.

Chassés de Belgique par l'offensive de la Wehrmacht en mai 1940, cent d'entre eux, après un voyage de six jours dans des wagons à bestiaux, gagnent Villefranche de Lauragais puis Seyre. Sur place ils sont pris en charge par le maire, le châtelain et la Croix-Rouge française. Le manque de nourriture et la rigueur de l'hiver 1940-1941 contraignent le groupe à rejoindre le château de La Hille à Montégut-Plantaurel, à mi-chemin entre Toulouse et la principauté d'Andorre.

En l'été de 1941, par l'intervention de la société American Friends Service Committee (Quakers), 20 des plus jeunes furent amenés aux Etats-Unis et deux autres étaient sauvés par des parents en Amérique.

En août 1942, les quarante-cinq plus âgés sont arrêtés par la gendarmerie française et internés au camp du Vernet. Le gouvernement suisse interviendra et obtient de Vichy leur libération. Les enfants tentent alors de se réfugier en Suisse avec la complicité de la directrice et de Anne-Marie Piguet (organisatrice d'une filière d'évasion vers la Suisse).

Ceux qui sont refoulés par les douaniers et reviennent à La Hille essaient de gagner l'Espagne par les Pyrénées. Les moins chanceux sont vendus aux Allemands par les passeurs et Franco avant d'être déportés. D'autres enfin entrent dans le maquis français. Une stèle commémorative a été érigée le 17 septembre 2000, un musée qui relate cette histoire a été aménagé dans le château.

Rappelant la vocation de terre d'accueil, un monument aux Droits de l'Homme a été érigé sur le territoire communal en 1993.
 

Plaque commémorative du château

Le texte de la plaque commémorative érigée à proximité du château de La Hille raconte le périple des enfants juifs allemands traqués par le régime nazi et victimes de l'administration vichyssoise mais dont nombre ont survécu grâce au soutien de la Croix-Rouge et des habitants. Jacques Roth, ancien pensionnaire, aujourd'hui écrivain, en est l'auteur :

"Le château de la Hille, vieux de cinq siècles, offrit aux heures les plus noires du XXème, un havre de paix à une centaine d'enfants juifs, réfugiés provenant d'Allemagne et fuyant la terreur et la haine raciale qui, par vagues successives, recouvrirent la Hollande, la Belgique et une large partie de la France. Arrivés au château en 1941, ils y vécurent entourés de la bienveillance des habitants du pays et sous les bons soins d'un groupe de jeunes suisses de la Croix-Rouge Suisse, Secours aux enfants : Maurice et Eléonore Dubois, Rösli Näf, Eugen Lyrer et Emma Ott. Leur trop bref répit prit fin avec les rafles d'août 1942, quand la quarantaine des plus de seize ans furent arrêtés par des gendarmes et conduits au Camp du Vernet d'Ariège, première étape sur le chemin des Camps de la mort auxquels ils étaient destinés. Alerté, Monsieur Dubois, directeur de l'oeuvre, se rendit sur le champ à Vichy où il parvint à forcer la porte du plus haut responsable de la police de l'Etat et réussit à arracher "ses enfants", ainsi que les adultes qui les accompagnaient, à la déportation. Les "Hillois" purent regagner leur château. Mais le sentiment de sécurité, lui, ne revint pas. Dès novembre 1942, avec l'arrivée des troupes allemandes sur tout le territoire, sentant de nouveau la menace, les grands commencèrent à se disperser. Vingt-cinq d'entre eux tentèrent de gagner la Suisse. Vingt réussirent, cinq furent arrêtés. Une dizaine cherchèrent le salut au delà des Pyrénées plus proches, cinq ne passèrent pas. D'autres furent recueillis par les fermiers du pays. Quelques unes des jeunes filles trouvèrent un abri dans un couvent. D'aucuns rejoignirent le maquis, l'un d'eux tomba sous les balles ennemies. Des dix "Hillois" déportés à Auschwitz, un seul survécut. Au cours de son histoire, le château n'a été le lieu d'aucun fait d'armes, mais dans ce dernier épisode il fut témoin d'une victoire de l'humain sur la barbarie. Les anciens de la Hille lui disent merci, ainsi qu'aux habitants de Montégut Plantaurel et de ses environs."

 

Mairie de Montégut-Plantaurel

09120 Montégut-Plantaurel

Tél. : 05 61 05 35 83

e-mail : mairie.montegut-plantaurel@wanadoo.fr

 

Office du tourisme de Varilhes

3 avenue Louis-Siret

09120 VARILHES

Tél.: 05.61.60.55.54

Fax : 05.61.60.55.54

e-mail : office-tourisme.varilhes@wanadoo.fr

 

Office du tourisme de la commune Varilhes

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Infos pratiques

Adresse

09120
Montégut-Plantaurel
05 61 05 35 83

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre

Mémorial de l'Alsace Moselle, Schirmeck

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Mémorial de l'Alsace-Moselle (Bas-Rhin). Source : GNU Free Documentation License.

Le Mémorial d'Alsace Moselle transmet l'histoire d'une région ballotée d'un pays à l'autre au gré des guerres et présente les bases de la construction européenne.


Consulter l'offre pédagogique du mémorial >>>  Schirmeck


Schirmeck. Surplombant la vallée, dans son écrin de verdure, un vaste bâtiment à la façade de verre semble s'élancer fièrement vers le ciel. En son coeur, les méandres de l'Histoire, les souffrances et les abnégations de milliers d'hommes, de femmes, d'enfants, y sont racontés, expliqués, illustrés, mis en lumière.

Par une architecture et une scénographie exceptionnelles, le Mémorial d'Alsace-Moselle transmet l'histoire souvent mal connue, mal comprise, d'une région ballottée d'un pays à l'autre, au gré d'une frontière fluctuante. Sur 3000 m², ce musée ouvre les esprits sur cette période floue qui, de 1870 aux lendemains de la Seconde Guerre Mondiale, pèse encore sur l'identité de toute une région. Puis, parce que de la réconciliation franco-allemande a pu naître une Europe pacifiée, le Mémorial présente les bases de la construction européenne.

Quittant le vaste hall en verre blanc, on semble descendre dans les profondeurs de l'Histoire. Au pied des marches, sombres, on pénètre dans la première salle, aux dimensions de cathédrale ! De part et d'autres, sur des murs de 12 mètres de haut, 148 portraits, photographies d'Alsaciens et de Mosellans de tous âges, de toutes conditions, se découvrent avec étonnement. Les portraits sont nominatifs, et l'on se surprend à observer l'acuité d'un regard, le charme d'une coiffure, l'originalité d'un vêtement. Surtout, les récits des livres d'histoire prennent corps. Derrière les textes lus à l'école, ces anecdotes sur des populations anonymes, plutôt désincarnées, il y avait des enfants, des vieillards, des jeunes femmes... et ils sont là, si présents ! L'audio-guide restitue leurs voix . français, allemand et alsacien se mêlent pour raconter ces quelque 70 années également cacophoniques, à leurs façons.

Voix saccadée de Hitler. On pénètre dans une gare de village reconstituée. Au mur, des affiches touristiques, mais aussi des ordres d'évacuation. Le visiteur prend place dans un train emplis de valises en cartons et d'effets personnels. Sur le mur du compartiment, une projection présente en images l'évacuation de 430 000 Alsaciens et Mosellans vers le Sud-ouest de la France. De l'autre côté du train, un couloir mène au coeur d'un fort de la Ligne Maginot. Murs blancs sur lesquels courent les fils électriques, rails au sol, dortoirs, portes blindés... l'effet est saisissant ! La diffusion des consignes aux mobilisés, d'extraits de discours et d'images de combats fait percevoir l'atmosphère de cette « drôle de guerre ».

Après les documents présentant l'occupation et l'annexion de fait par le IIIème Reich, on pénètre dans un couloir arrondi. Au mur : des plaques de rues. En français d'abord, en allemand ensuite. Au plafond : des drapeaux, qui, l'un derrière l'autre, vont passer subrepticement des bandes tricolores à la croix gammée.

On arrive face à un bâtiment d'architecture germanique. Imposant, légèrement incliné vers l'avant, ce bâtiment que l'on ne peut éviter nous introduit dans un univers oppressant, mi-administratif, mi-carcéral. De part et d'autre, des bureaux illustrent les phases de la mise au pas des populations et l'incorporation de force avec, en perspective, le camp du Struthof, annonciateur d'horreurs.

Le parcours mène le visiteur vers l'univers concentrationnaire. Barbelés, baraquements, lumières blafardes, miradors... L'univers gris décrit également par le biais de photos, de documents et d'audiovisuel, la résistance et les passages vers la France.

On traverse cette salle immense du haut d'une passerelle, à 3m50 du sol. Les pins de la forêt vosgienne nous rappellent que la frontière se passe clandestinement sur les hauteurs avoisinantes "Sous nos pieds et autour de nous, nul doute : c'est la guerre. Le sol, rendu chaotique par les bombardements, est jonché de débris de toutes sortes, vélos, carcasses de voitures, bidons d'essence" Les bombardiers envahissent le ciel. Une maison s'écroule. Pourtant, des images projetées au mur évoquent la retraite allemande et le débarquement. La Libération, heureusement, est proche.

Les pas du visiteur le mènent vers une salle à l'ambiance apaisée. Le sol est plan. De grandes colonnes semblent marquer le retour de la justice et de la vérité. De fait, on débouche sur l'évocation du procès du massacre d'Oradour, à Bordeaux. Les murs rouges semblent tapissés de tiroirs suggérant les centaines de dossiers examinés. Un puit d'images présente le procès et l'épuration.

Blanche et lumineuse, l'avant-dernière salle est vécue comme une bouffée d'air pur. De multiples blocs lumineux présentent la réconciliation franco-allemande et la construction européenne. L'espace, apaisant et optimiste, mène vers la salle de projection présentant une production d'Alain Jérôme. Le visiteur rejoint alors le vaste hall tout en transparence et son esplanade, formidable belvédère sur le massif vosgien mais aussi juste en face, par-delà la vallée, sur l'ancien camp du Struthof et son Centre Européen du Résistant Déporté.
 

Dates et horaires d'ouverture : Le Mémorial d'Alsace-Moselle est ouvert toute l'année du mardi au dimanche, de 10h à 18h30 (fermeture des caisses à 17h) Ouvert les jours fériés sauf le 1e mai et le 26 décembre. Fermé en janvier Tarifs : Adulte : 10 € Tarif réduit : 8 € Pass Famille : 23 € Visite avec audioguide Accès handicapés Boutique Bar / Salon de thé Service pédagogique - Ateliers pédagogiques Les groupes scolaires seront pris en charge par le Service pédagogique, animé par un responsable pédagogique et un professeur détaché.

 

Site officiel du mémorial Alsace Moselle

Tourisme 67

 

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Infos pratiques

Adresse

Lieu dit Chauffour 67130
Schirmeck

Tarifs

Plein tarif: 10 €Tarif réduit: 8 €Pass famille: 23 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert toute l'année du mardi au dimanche, de 10h à 18h30

Fermetures annuelles

Fermé le lundi, le 1e mai, le 26 décembre et le mois de janvier

Base sous-marine de Lorient

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La base sous-marine de Lorient. Photo ECPAD

D'une superficie de 26 hectares au sud de Lorient, l'ancienne base de sous-marins de Kéroman est implantée au centre de la rade, face à la citadelle de Port-Louis et de l'île Saint-Michel ...

 

S'étendant sur une superficie de 26 hectares au sud de la ville de Lorient, l'ancienne base de sous-marins de Kéroman est implantée au centre de la rade, en face de la citadelle de Port-Louis et de l'île Saint-Michel.

Une forteresse militaire du XXe siècle héritée du IIIe Reich

Dès l'été 1940 et la victoire allemande à l'Ouest, la Kriegsmarine aménage des bases aux Pays-Bas, en Belgique et en France.

L'arsenal de Lorient est choisi par l'amiral Karl Dönitz pour accueillir l'une des cinq grandes bases installées sur les côtes françaises de l'Atlantique pour abriter les U-Boote. Dès le 21 juin 1940, premier jour d'occupation de la ville, des travaux de dégagement des quais et bassins sont entrepris, ce qui permet à un sous-marin d'entrer dans le port de Lorient le 7 juillet. Malgré le renforcement du site par la Kriegsmarine, l'état-major allemand juge rapidement que ces installations sont peu adaptées à la conduite de la guerre de l'Atlantique, et décide de faire construire un ensemble bétonné constituant une véritable base sous-marine, plus apte à résister à la violence des bombardements alliés.

Sous le feu des avions de la Royal Air Force, 15 000 ouvriers construisent successivement entre février 1941 et janvier 1943 trois vastes blocs bétonnés aux dimensions impressionnantes : 130 m de côté et 18,5 m de haut pour les blocs Kéroman I ( K I ) et Kéroman II ( K II ) avec des toits de 3,5 m d'épaisseur . 170 m de long et 122 m de large pour le bloc Kéroman III ( K III ) avec une épaisseur de toit de 7,5 m.

Au total, la nouvelle base sous-marine de Kéroman est capable de résister aux bombes classiques les plus puissantes de l'époque, et peut abriter plus de vingt-cinq submersibles grâce à des installations donnant directement sur la mer, ou permettant de hisser les sous-marins les plus imposants dans des alvéoles protégées grâce à un slipway (plan incliné pour tirer à sec les bâtiments). La présence de cette base réputée indestructible vaut à Lorient d'être soumise à d'intenses bombardements de l'aviation alliée, qui transforment la ville en vaste champ de ruines.

Les abris bétonnés n'ayant jamais été sérieusement endommagés pendant la guerre, le site de Kéroman est utilisé à partir de mai 1945 par la marine nationale française qui y installe une escadrille de sous-marins, une annexe de l'arsenal de Lorient (DCN), ainsi que la zone de vie des sous-mariniers.

Le 6 juillet 1946, les bases de Kéroman sont baptisées du nom de Jacques Stosskopf, ancien chef de la section des constructions neuves à l'arsenal de Lorient, déporté et exécuté par les nazis pour avoir transmis à un réseau de résistance, tout au long de l'occupation, de précieux renseignements sur l'activité stratégique de la base.

En 1995, le ministère de la défense annonce, dans le cadre de son plan de restructurations, l'abandon du site, qui devient effectif en février 1997 avec le départ pour Toulon du dernier submersible présent à Kéroman, "la Sirène".

La reconversion d'un site d'exception

La visite du bloc Kéroman III

De nos jours, seule la visite du bloc Kéroman III est ouverte au public, les autres secteurs de la base étant à ce jour désaffectés ou occupés par des entreprises. Un parcours guidé d'environ une heure et demie permet de découvrir le plus grand des bâtiments construits à Lorient avec 24 000 m2 au sol et une toiture constituant un formidable belvédère qui domine la rade de Lorient et ses espaces portuaires. Au sud-est de la base, le bloc contient sept alvéoles, dont la plus importante mesure 103 m de long pour 22,5 m de large et offre deux emplacements. Sa construction est restée inachevée en 1944, car ralentie du fait des nombreux bombardements qui ont pilonné la base tout au long de son édification.

Le site est ouvert aux individuels pendant les vacances scolaires et toute l'année, sur réservation, pour les groupes. Les dates d'ouverture sont disponibles à l'office de tourisme du pays de Lorient.

L'espace muséographique de la Tour Davis

Jouxtant les murs de la base, la Tour Davis a été construite en 1942 pour l'entraînement des sous-mariniers et remise en service en 1953 par la marine nationale. Elle refait surface depuis 1999, à travers un espace muséographique consacré au patrimoine immergé du pays de Lorient. Doté d'un caisson hyperbare simulant les conditions de vie des équipages, le musée permet au visiteur de plonger dans le temps, à la découverte des épaves de la région.

Ouvert tous les dimanches de 14 h à 18 h. En juillet & août, ouvert tous les jours de 13 h 30 à 18 h 30. Compter environ une heure de visite.

L'insertion de la base dans un projet urbain, économique et culturel

Récemment acquéreur de ce site disposant de plus de 1 200 m de façade maritime, la communauté d'agglomération du pays de Lorient pilote un projet de reconversion de la base axé sur un thème majeur : "l'homme et la mer au XXIème siècle". Déjà, l'installation de plusieurs entreprises dans les anciens blocs bétonnés qui abritaient les sous-marins a contribué au développement d'une forte activité liée au nautisme. À terme est prévue l'ouverture d'un village-entreprise tourné vers l'industrie maritime de haute technologie.

En 2005, a été inaugurée une Académie Tabarly, espace rendant hommage à la mémoire du marin disparu, avec une médiathèque, des expositions, et des informations sur l'actualité des courses océaniques. Est également prévue l'ouverture au public du sous-marin " La Flore ", en service de 1964 jusqu'à son désarmement en 1989 à Kéroman. Une première phase de travaux envisage la remise en état du sous-marin, du ber qui le supporte, et du pont transbordeur entre le bloc K I et le bloc K II. À partir du bâtiment ainsi réaménagé, des passerelles permettront d'accéder à un espace muséographique dédié à la base sous-marine de Kéroman, et exposant au visiteur la vie quotidienne à bord des submersibles.


Base des sous-marins

Presqu'île de Keroman 56100 Lorient

Tél : 02 97 02 23 29

 

Office de tourisme du pays de Lorient

Email : contact@lorient-tourisme.com

 

Tarif : Plein tarif : 6 € . tarif réduit 3 € . gratuit pour les moins de 12 ans

 

Horaires : hors vacances scolaires : chaque dimanche à 15 h. vacances scolaires toutes zones : tous les jours à 15 h dès le samedi.

 

Fermeture les 25 et 31 décembre et tout le mois de janvier

 

Ville de Lorient

Office du Tourisme du pays de Lorient

 

Quizz : Fortifications

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Infos pratiques

Adresse

rue roland morillot 56100
Lorient
02 97 02 23 29

Tarifs

Plein tarif : 6 € Tarif réduit: 3 € Gratuit : Enfant (- de 12 ans)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Hors vacances scolaires: chaque dimanche à 15 hVacances scolaires toutes zones: tous les jours à 15 h dès le samedi

Fermetures annuelles

Les 25 et 31 décembre et tout le mois de janvier

Aulus-les-Bains

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Le monument de la Shoah. ©DDM, archives.

De mars 1941 à décembre 1942, 686 ressortissants (hommes, femmes et enfants) d'Europe centrale sont assignés à résidence dans des fermes, des baraques en bois et hôtels inoccupés, au motif d'être des étrangers de "race juive"- en réalité seuls 375 d'entre eux sont de confession israélite.

Certains d'entre eux réussissent à passer la frontière vers l'Espagne et Andorre . les autres sont pris et conduits au Camp du Vernet dans la nuit du 26 août 1942.

Lors de la première rafle, environ 200 personnes sont arrêtées puis internées avant d'être acheminées au camp d'Auschwitz.

Une seconde rafle a lieu du 9 au 11 janvier 1943 : 266 Juifs sont arrêtés.

Dans le virage au lieu dit "la croix du ruisseau" : une stèle rend hommage aux 640 personnes qui ont été assignées en résidence à Aulus-les-Bains en 1942 et à celles qui ont été arrêtées lors des deux rafles.

Quelques lieux remarquables

  • La maison du docteur Faure, médecin thermal, père d'Edgar Faure (1908-1988), écrivain et homme politique
  • Le monument aux morts. On y lit beaucoup de noms identiques avec à côté leur sobriquet correspondant le plus souvent au nom de la maison où ils vivaient 
  • L'Office du Tourisme. Sur l'ancien emplacement de l'hôtel du Midi construit en 1866, le Grand hôtel, qui a fonctionné jusqu'en 1939, puis a été réquisitionné pendant la guerre. Après la Libération, en raison de son état de délabrement, il n'est plus utilisé que comme salle de café et de réunions, avant d'être démoli dans les années quatre-vingt-dix
  • L'Hôtel Majestic. Lorsque, le 11 novembre 1942, l'armée allemande a envahi la zone Sud, elle a établi son cantonnement à l'Hôtel Majestic.

01 - Les Neufs Fonts

02 - Carrière des Frouns

03 - Oratoire St Vincent

04 - Salle d'animation du Camping ancienne scierie

05 - Emplacement de l'ancien Casino

06 - Colonie de la Ville de Toulouse anciens Hôtels du Parc

07 - Ancienne usine à Gaz

08 - Maison du Dr Faure

09 - Les Bemèdes ancienne maison Crouzat

10 - Hôtel de France

11 - Hôtel Georges

12 - Grand Hôtel

13 - Allée des Bains

14 - Parc Thermal

16 - Hôtel Beauséjour

17 - Hôtel Majestic

18 - Villa les Bains ancien Hôtel des Bains

19 - Hôtel La Terrasse

20 - Monument aux Morts

21 - Hôtel Les Oussaillès ancienne Maison Charrue

22 - Gîte d'Etape ancien Presbytère

23 - Eglise d'Aulus

25 - Oratoire St Bernard de Menton

26 - La Croix du Ruisseau

27 - Le Moulin

28 - Office de Tourisme emplacement Hôtel du Midi

29 - Aulus La Trappe

 

Mairie d'Aulus-les-Bains

Place de la Mairie 09410 Aulus-les-Bains

Tél. : 05 61 96 00 87

 

Bureau d'Aulus-les-Bains

09410 Aulus-les-Bains

Tél. : 05 61 96 00 01

 

Antenne de l'Office de tourisme de Haut-Couserans

09140 Aulus-les-Bains

tél. 05.61.96.02.22

fax : 05.61.96.01.79

e-mail : aulus-les-bains@worldonline.fr

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Infos pratiques

Adresse

09410
Aulus-les-Bains
05 61 96 00 87

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre

Musée de la Reddition 7 mai 1945 - Reims

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Entrée du musée. © Gérald Garitan

Lundi 7 mai 1945 à 2 h 41, les Alliés mettent fin à la Seconde Guerre mondiale...


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  musée Reims


Le lundi 7 mai 1945 à 2 h 41, dans une salle du Collège Moderne et Technique de Reims, les Alliés mettent fin à la Seconde Guerre mondiale en obtenant la capitulation des armées du IIIème Reich.

La salle de la signature est depuis classée au titre des Monuments Historiques.

En février 1945, général D. Wight Eisenhower, commandant suprême du Corps expéditionnaire allié en Europe (Supreme Headquarter Allied Expeitionary Force,S.H.A.E.F.), installe son quartier général à Reims, dans une partie des locaux du collège moderne et technique de la rue Jolicoeur, que les Alliés appellent "petite école de brique rouge". Il laisse la moitié arrière des bâtiments aux collégiens et à leurs professeurs.

Après la prise Berlin par l'Armée Rouge et le suicide d'Adolphe Hitler, les émissaires allemands, mandatés par l'Amiral Doenitz, chef du gouvernement provisoire allemand désigné par Hitler pour lui succéder, y viennent négocier la fin des hostilités. Dans la salle de professeurs, reconvertie en salle des cartes, ou War Room, avec au centre, la grande table entourée de quatorze chaises, est signée, le 7 mai 1945, à 2h41, par le général Jodl, chef d'état-major, la capitulation sans conditions du Troisième Reich.

La nouvelle est annoncée simultanément dans toutes les capitales alliées le lendemain à quinze heures, alors que les termes de l'acte de reddition stipulent que les hostilités prennent fin le 8 mai 1945 à 23h01, pendant que, selon les exigences de Staline, une seconde capitulation est signée dans la zone soviétique de Berlin.

L'aménagement du Musée de la Reddition

La Salle de Reddition est restée en l'état jusqu'en 1985. A l'occasion du quarantième anniversaire de la victoire alliée en Europe, la Ville de Reims entreprend de faire les lieux et d'y aménager un musée comprenant :

- Une salle de projection d'une capacité d'accueil d'une trentaine de visiteurs.

- La War Room ou Salle des Cartes, au premier étage où un espace vitré est aménagé afin de préserver les documents.

- La Salle des expositions temporaires, au premier étage du musée, à côté de la Salle de la Reddition présente chaque année depuis 2000 une exposition consacrée à un thème ayant trait à la Seconde Guerre mondiale.
Voir aussi, sur le site www.crdp-reims.fr, les dossiers réalisés par Jean-Pierre HUSSON Le 7 mai 1945 à Reims, une date et un lieu oubliés "Le musée de la reddition de Reims"


Musée de la Reddition

12, rue Franklin Roosevelt 51100 Reims

Tél. : 03.26.47.84.19

 

Informations au Musée Saint-Remi : 03.26.85.23.36

 

Horaires Tous les jours sauf le mardi De 10h00 à 12h 00 et de 14h00 à 18h00

Fermé le 1er janvier, le 1er mai, le 14 juillet, le 1er et le 11 novembre et le 25 décembre

 

Tarifs

Billet : 1,52 €

Billet commun aux musées municipaux : 2,29 €

Demi-tarif pour les groupes à partir de 15 personnes

Gratuité pour les enfants jusque 16 ans, scolaires et étudiants

 

Office du tourisme de Reims

 

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Infos pratiques

Adresse

12 rue Franklin Roosevelt 51100
Reims
03.26.47.84.19I

Tarifs

Plein tarif: 3 € Groupes: 1,50 € Gratuit pour les enfants jusque 16 ans, scolaires et étudiants

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Tous les jours sauf le mardi: de 10h à 12h et de 14h à 18h

Fermetures annuelles

Fermé le 1er janvier, le 1er mai, le 14 juillet, le 1er et le 11 novembre et le 25 décembre

Musée Mémorial d'Omaha Beach

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Crédits photos : ©Musée Mémorial d'Omaha Beach

Installé à proximité de la plage d'Omaha, le Musée conserve la mémoire du jour qui a marqué un tournant de la Seconde Guerre mondiale : le "Jour-J" ou "D-Day".

Installé à proximité de la plage d'Omaha, le Musée Mémorial d'Omaha Beach (Calvados), conserve la mémoire du jour qui a marqué un tournant de la Seconde Guerre mondiale : le "Jour-J" ou "D-Day".

Choisie lors de la Conférence de Téhéran en 1943, l'ouverture d'un second front à l'ouest, en complément de l'offensive de l'Armée Rouge, prend corps par le débarquement Allié sur les plages normandes entre le lieu dit La Madelaine (Manche) et Ouistreham (Calvados).

L'assaut se déroule le mardi 6 juin 1944, à l'aube, sur cinq plages aux noms de codes Utah Beach et Omaha Beach (où débarquent les Américains), Gold Beach, Juno Beach et Sword Beach (où débarquent les anglo-canadiens).

Après un bombardement sur le Mur de l'Atlantique, les troupes alliées débarquent vers huit heure du matin. Toutes les plages sont prises dans la matinée, exceptée Omaha, enlevée dans l'après-midi où l'on dénombre 2 500 pertes sur les 3 000 relevées pour l'ensemble des opérations.

Le musée se situe à 200 mètres de la plage d' Omaha, cœur des plus âpres combats du "Jour J", dans le secteur du débarquement des troupes américaines, près du cimetière américain de Saint-Laurent / Colleville. Sur 1200 m2, le musée présente une collection de véhicules militaires, d'armes, de costumes et d'insignes utilisés par les soldats américains et allemands pendant la Seconde Guerre mondiale. Il retrace les évènements et la vie économique sous l'occupation allemande.

Un panorama grandeur nature accompagné de mannequins en situation de combat retrace le débarquement sur Omaha.

A l'extérieur, il a été donné au musée par l'armée américaine, un canon "Long Tom" de 155mm unique en Normandie. Un char américain de type Sherman est également exposé sur ce parking. Des documents sur la résistance et la déportation y sont exposés sur des panneaux thématiques.


Musée Mémorial d'Omaha Beach "Les Moulins"

Avenue de la Libération - 14710 Saint-Laurent-sur-Mer

Tél. : (33) 02 31 21 97 44 – Fax : (33) 02 31 92 72 80

Email : contact@musee-memorial-omaha.com

Musée Mémorial d'Omaha Beach

Normandie Mémoire

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Infos pratiques

Adresse

Avenue de la Libération 14710
Saint-Laurent-sur-Mer
Tél. : (33) 02 31 21 97 44 – Fax : (33) 02 31 92 72 80

Tarifs

Tarifs individuels 2019 : ADULTE : 7.00 € ENFANT (de 7 à 15 ans inclus): 4.00€ ETUDIANT avec carte valide ( 16 à 25 ans inclus): 5.60€ Moyens de paiements acceptés: Espèces, Cartes Bancaires, chèques Tarifs groupes 2019 à partir de 10 personnes : ADULTE : 4.60 € ENFANT (de 7 à 15 ans inclus): 2.90€ ETUDIANT avec carte ( 16 à 25 ans inclus): 3.80€ Le musée est accessible aux personnes en fauteuil roulant et aux poussettes. Le musée est adapté aux enfants. Seul les chiens guides sont admis dans le musée. Nous acceptons également les petits chiens s’ils sont transportés dans un sac ou dans les bras.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert 7 jours sur 7 y compris les jours fériés FEVRIER (à partir du 9) 10H00 à 17H00 MARS 10H00 à 18H00 AVRIL ET MAI 9H30 à 18H30 JUIN 9H30 à 19H00 JUILLET ET AOÛT 9H30 à 19H30 SEPTEMBRE 9H30 à 18H30 OCTOBRE 9H30 à 18H00 NOVEMBRE (jusqu’au 20 inclus) 9H30 à 18H00 Dernière entrée 1 heure avant fermeture.

Fermetures annuelles

mi-novembre à mi-février.

Musée d’Histoire Locale «Mémoire de la Ville»

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Détail de la collection de figurines napoléoniennes. Source : Mairie de Rueil-Malmaison

Souvenirs des sièges de Paris, de la Première Guerre mondiale et de la Résistance, le musée de Rueil-Malmaison mêle histoire locale et histoire nationale.

Située à huit kilomètres à l'ouest de Paris, dans le département des Hauts-de-Seine, Rueil-Malmaison est une ville qui déploie ses 1472 hectares en pente douce, des hauteurs du Mont Valérien et des coteaux de Buzenval jusqu'aux bords de Seine au nord.

À deux pas de l'Église, l'ancienne mairie de style Second Empire, copie de celle de Fontainebleau, construite en 1868 à l'initiative de Napoléon III en pierres de taille et briques rouges, accueille le Musée d'Histoire de la ville.

Ce musée, inauguré en 1982, retrace l'histoire de l'évolution d'un petit village de la région parisienne, de Charles le Chauve à nos jours.

Les noms de ceux qui ont présidé à l'édification du bâtiment figurent sur une plaque commémorative dans l'escalier d'honneur. Dans le hall, des plaques rendent hommage aux Rueillois victimes de la Première Guerre mondiale, aux victimes de l'Occupation.

Le fonds est constitué essentiellement par les collections de la Société Historique de Rueil-Malmaison, enrichies par des dons ou prêts de particuliers et par un apport des archives municipales. Une maquette et des documents originaux d'Armand du Plessis, duc de Richelieu, les vestiges archéologiques de la résidence mérovingienne de Childebert, les témoignages relatifs à la garnison de Gardes Suisse, les souvenirs du passé impérial de Rueil-Malmaison, l'attribution des armes de la ville - un "N" rappelant Napoléon Ier et un "H" en souvenir de la reine Hortense, mère de Napoléon III - par le décret du 1er septembre 1869, mettent en exergue l'importance des lieux tout au long de l'histoire politique de la France.

Dans la salle Empire, le visiteur peut admirer une collection unique de 1600 figurines peintes à la main, achetées par la Société Historique et la Ville, représentant la Grande Armée, un résumé de la société française et européenne à l'heure napoléonienne : Maréchaux, Officiers généraux, aides de camp, Garde impériale, Garde de Paris, Chasseurs, Lanciers et Cuirassiers, artilleurs et Grenadiers, Régiments Suisses etc. Des lettres de Maréchaux tels Jourdan, Lefebvre ou Victor et un diaporama complètent la présentation.

La salle Docteur Launay, historien local, est consacrée aux événements de la guerre franco-prussienne de 1870. Les panneaux et vitrines insistent sur les combats de Malmaison en octobre 1870 et ceux de Buzenval le 19 janvier 1871 où 4000 homes sont tués pendant la bataille. Une veste de Garde National de 1870 côtoie des souvenirs trouvés sur le champ de bataille et de nombreux documents : estampes et journaux du siège de Paris, caricatures de Trochu, plan de la bataille de Malmaison imprimé à Berlin, des photographies de la ville et de ses alentours en 1870, une reconstitution de la Défense de la Porte de Longboyau (21 octobre 1870) d'après le tableau d'Alphonse de Neuville, les oeuvres d'Henri Régnault, des lieutenants-colonels de Rochebrune et de Montbrisson et du marquis de Cariolis d'Espinousse. Cette collection ouvre sur les conflits du XXe siècle. Tickets de rationnement, objets artisanaux des tranchées évoquent la Première Guerre mondiale, le Fanion du bataillon de résistants "Marianne" rend hommage aux victimes de la guerre 39-45.

 

Musée d’Histoire Locale «Mémoire de la Ville»
Ancienne mairie - 6, rue Paul Vaillant Couturier
92500 Rueil-Malmaison
Tél. : 01.47.32.66.50 - Fax : 01.47.32.12.58

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Infos pratiques

Adresse

6 rue Paul Vaillant Couturier - 92500
Rueil-Malmaison
Tél. : 01.47.32.66.50Fax : 01.47.32.12.58

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours, sauf le dimanche et jours fériés, de 14h30 à 18h00VisitesEntrée libreVisite commentée sur demandeProjection « Mon vieux Rueil – Les bords de Seine » les lundis et jeudis après-midi

Fermetures annuelles

Fermeture annuelle au mois d’août

Musée Militaire du Périgord

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©Musé Militaire du Perigord-JR-Courbin-2002

Musée centenaire fondé par les vétérans de 1870, présentant l’histoire militaire locale au sein de la grande région Aquitaine grâce à des collections exceptionnelles (plus de 13 000 objets exposés).

Ouvert depuis 1911, il est dédié à la mémoire des Périgourdins et de leurs familles qui y ont déposé, depuis cette époque, armes, uniformes et souvenirs de toutes sortes, en complément de dons de l’État et de dépôts d’autres musées. Les collections évoquent la mémoire des combattants de la région, à toutes les époques, dans leur vie quotidienne, leurs engagements, qu’ils aient été soldats de métier ou simplement appelés sous les drapeaux, en la situant dans le cadre global de l’histoire militaire de la France.

Du Moyen Age à l’époque actuelle, les objets et documents présentés sont le plus souvent rares, remarquables, émouvants ou simplement pittoresques et proviennent autant de personnages célèbres (Daumesnil, Bugeaud …) que de simples soldats. Vous trouverez au Musée Militaire du Périgord, plus de 15 000 objets militaires.
Les conflits de 1914/1918, 1939/1945, Indochine, Algérie ont apporté leur lot de souvenirs, parfois remis par l’Etat comme les canons et mitrailleuses, prises de guerre sur l‘ennemi d’alors, mais aussi et toujours par les combattants eux-mêmes ou leur famille.

Et le flot ne tarit pas puisque ces dernières années, des souvenirs d’ex Yougoslavie ou de la guerre Du Golfe ont été inscrits à l’inventaire du musée. La présentation permanente des collections au public, s’accompagne d’expositions annuelles consacrées à un thème historique, tout en accordant également une assistance à l’organisation de manifestations locales organisées par diverses collectivités par le biais d’un service de conseil et de prêts d’objets.

Un effort particulier est exercé dans le domaine de l’éducation par un accueil des classes gratuit et accompagné sur des thèmes choisis par les enseignants. L’établissement est, depuis sa création, toujours géré par les membres bénévoles de l’Association du Musée Militaire des Gloires et Souvenirs du Périgord qui ont en charge la présentation et l’entretien des collections, organisent les expositions et assurent les visites guidées.

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

32 rue des Farges - 24000
Périgueux
05 53 53 47 36

Tarifs

Plein tarif : 5€ / Réduit : 3€ (groupe + 10 personnes, personnel du Ministère de l'Intérieur ou des Armées, adhérents Université du Temps Libre de Périgueux) / Gratuit pour les enfants de moins de 18 ans et les groupes scolaires

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du lundi au samedi de 14h à 18h

Fermetures annuelles

Dimanches et jours fériés, sauf demande particulière pour les groupes

Musée de la Résistance, de la Déportation et de la Seconde Guerre

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Vitrine du Musée de la résistance. Source : http://maquisardsdefrance.jeun.fr/

Le Musée Joseph Lhoménède de Frugières-le-Pin présente l'histoire de la résistance en Auvergne.

 

Le Musée de la Résistance, de la Déportation et de la Seconde Guerre mondiale Joseph Lhoménède de Frugières-le-Pin offre au visiteur et au chercheur la possibilité de découvrir, d'étudier l'histoire de la résistance en Auvergne qui commence dès la fin juin 1940 pour s'achever à la fin mai 1944.

Le musée, initiative privée de M. Capelani et d'anciens résistants locaux, expose dans 120 mètres de vitrine des documents d'époque, des tracts, plus de 300 affiches, des photos souvenirs, des matériels de parachutage, de sabotage, plus de cent mannequins présentant les uniformes de toutes les armées des pays belligérants. Les campagnes de collecte ont permis de rassembler quarante-deux véhicules militaires, des wagons concentrationnaires, ainsi que de la documentation sur le camp de Riom.

Le musée dispose par ailleurs d'un important fonds d'archives privées, entrées essentiellement lors de donations. Le chercheur peut ainsi consulter des lettres d'Auschwitz, les dossiers d'Eugène Martre, correspondant de guerre à Aurillac pour le Cantal, ou encore des souvenirs de Jean Zay.

 

Musée de la Résistance, de la Déportation et de la Seconde Guerre mondiale

43230 Frugières-le-Pin

Tél. : 04.71.76.42.15

e-mail : info@ot-brioude.fr

 

Accès A 15 km à l'est de Frugières-le-Pin

Horaires Ouvert tous les jours Ouvert tous les week-end et jours fériés de l'année De 14h00 à 19h00 entre novembre à mai De 10h00 à 12h00 et de 14h00 à 19h00 entre juin octobre Visites de groupes sur réservation

Tarifs Adultes et enfants : 4 € Groupes (plus de 20) : 3 € Scolaires : 2 €

 

Office de Tourisme de Brioude

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Infos pratiques

Adresse

43230
Frugières-le-Pin
04.71.76.42.15

Tarifs

Plein tarif: 4 €Groupes (plus de 20): 3 €Scolaires: 2 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

De 14h à 19h entre novembre à maiDe 10h à 12h et de 14h à 19h entre juin octobreVisites de groupes sur réservation