Mémorial de la Résistance de Noble Tour

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Noble Tour abrite aujourd'hui le Mémorial de la Résistance. Source : © Office de Tourisme de Lille - Photo : © Damien - Zoom sur Lille

La Noble Tour abrite l'urne contenant les cendres et restes d'ossements calcinés des déportés des camps de la mort. Sur le couvercle de l'urne figure les noms de ces camps.

Construite dès le début du XVème siècle (en 1402), la Noble Tour fut terminée sous Philippe le Bon. Conçue avec des matériaux régionaux (pierre de Lezennes), elle est couverte de terre pour faire face au froid et au feu, faisant 14m de largeur avec des murs de 3m d'épaisseur. La maçonnerie et les moulures datent de l'époque bourguignonne. La "Noble Tour" a 6 siècles d'existence.

Détruite lors du siège de Louis XIV, elle fut remise en état par Vauban. Il lui manque, cependant, la partie supérieure et le rez-de-chaussée qui est enterré. A l'intérieur, on remarque la voûte gothique et on y trouve l'urne symbolisant le martyre des Déportés.

L'urne qui se trouve dans la Noble Tour contient des cendres et des restes d'ossements calcinés des déportés morts atrocement dans les camps de la mort. Le couvercle, en bronze, porte en relief, les noms de ces camps.

 

Mémorial départemental de la Résistance et de la Déportation

Rue des Déportés à Lille

 

Site accessible au public lors des manifestations du souvenir : c'est le cas du dernier dimanche d'avril, chaque année, lors de la Journée commémorative de la Déportation et des journées

Portes Ouvertes des Monuments Historiques en septembre.

 

Renseignements : pour visite de groupes, service Culturel au 03 20 49 52 81.

 

Site du comité régional du tourisme de la région Nord

Site du comité départemental du tourisme du Nord

Site de l'office du tourisme de Lille

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

rue des déportés 59000
Lille
service Culturel au 03 20 49 52 81 Office du Tourisme de Lille Palais Rihour Place Rihour BP 20559002 LILLE Cedex Tél. depuis la France : 0891 56 2004

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visite le dimanche de 15 h à 17 h, d'avril à novembre et sur rdv. Mémorial accessible au public le dernier dimanche d'avril, la Journée de la Déportation et les journées Portes Ouvertes des Monuments Historiques en septembre.Office du Tourisme de référence :Palais Rihour Place Rihour BP 205 59002 LILLE CedexTél. depuis la France : 0891 56 2004Tél. depuis l'étranger : +33 (0)359 579 400

Le Fort de Bertheaume

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© @SPIC de Bertheaume

Dressé sur un îlot rocheux, le Fort de Bertheaume domine l’entrée du goulet de Brest. Situé sur la rive nord, à proximité de la Pointe Saint Mathieu, cet ouvrage militaire fait face à la Presqu’île de Crozon. Accessible par une passerelle, le Fort de Bertheaume est ouvert au public durant les mois de juillet et d’août.

Sans remonter à des temps immémoriaux, on peut penser que dès le Mésolithique, entre 8000 et 5000 ans avant notre ère, les populations d’alors trouvaient ici refuge et nourriture. Les premières traces attestant d’une occupation humaine sur l’île, datent de l’âge de bronze, comme en témoignent des tombes à coffre, mises à jour en 1962.

De l’époques Gaulloise, il reste quelques fragments de poteries, une stèle funéraire, des débris de tuiles, et quelques tessons de poteries indiquent la présence d’un édifice gallo-romain construit entre le 2ème et 3ème siècle.

Au 17ème siècle, Brest connait un nouvel essor. Vauban est chargé de fortifier la cité et comme le château de Bertheaume fait partie du dispositif de protection de la rade de Brest, il devient alors un véritable Fort.

Après la guerre de 1870, le Fort de Bertheaume est transformé, l’îlot lui-même est abandonné. Il n’y reste qu’un observatoire d’artillerie. Les casernes sont rasées, une batterie plus puissante est installée en retrait du Fort sur la partie continentale.

Après la guerre 14-18, Bertheaume sera définitivement abandonné.

En 1940, la 5ème Panzer Division s’empare de Brest.

A partir de 1942, les allemands fortifient la côte et construisent sur l’île de Bertheaume une casemate et installent une batterie anti-aérienne et un canon de 75 mm.
Devenu la cible des chasseurs-bombardiers alliés, les allemands de la garnison de Bertheaume se rendent le 6 septembre 1944 aux troupes Américaines.

Entouré de grillages, interdit d’accès au public, le site de Bertheaume retombe à nouveau dans l’oubli.
En 1990, la commune de Plougonvelin achète le Fort à la Marine Nationale. Désaffecté depuis une quarantaine d’années, Bertheaume se trouvait alors dans un état d’abandon et de délabrement à certains endroits.

Lors du déminage du terrain, sur 700 munitions découvertes, 200 pièces actives ont dû être neutralisées.

Sur la partie continentale, différents travaux ont été entrepris : débroussailler les douves et l’accès aux différentes constructions, redresser les marches d’escaliers et les murs effondrés, retracer les voies. 7000 heures de travail ont été nécessaires et ont permis de découvrir un réseau souterrain insoupçonné.

Bertheaume a retrouvé ainsi une nouvelle vocation dans le cadre d’un projet de développement touristique visant à établir dans la simplicité un contact fort entre le visiteur et le monument.

Un théâtre de verdure parfaitement intégré au site permet d’organiser différents spectacles avec l’anse de Bertheaume pour toile de fond.

Un parcours accrorocher, des chasses au Trésor et des visites théâtrales animent le Fort chaque été.

 

 


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Infos pratiques

Adresse

Rue de Bertheaume 29217
Plougonvelin
02 98 38 03 81

Tarifs

Adultes : 3,50€ - Tarif réduit (enfant de 5 à 11 ans) : 2€ - Chasse au Trésor et accès à l’îlot fortifié : 5€ / personne

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert en juillet et en août de 11h00 à 18h00 / Fermeture des caisses 1h avant la fermeture du site

Maison natale Charles de Gaulle

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© MNCDG / CD59

Charles de Gaulle a vu le jour au 9, rue Princesse à Lille dans la demeure de ses grands-parents maternels, le 22 novembre 1890.  


Consulter l'offre pédagogique >>>  © MNCDG / CD59


Cette maison fut le lieu de retrouvailles familiales pendant toute son enfance et sa jeunesse. C’est dans une famille unie autour de valeurs communes (patriotisme, ferveur religieuse, sens de l’engagement…) et dans un contexte géopolitique en plein bouleversement, que s’est forgé le caractère du futur Président de la Ve République.

Monument historique, la Maison natale Charles de Gaulle a pour vocation de faire découvrir à un large public l’enfance et la genèse de celui qui deviendra le plus illustre des français.

La Maison natale Charles de Gaulle a fait l’objet d’une campagne de travaux de grande ampleur en 2020 qui a permis de conforter la structure de l’habitation mais aussi de la rénover complètement (décors restaurés, pièces de vie réhabilitées, jardin d’hiver restitué…). La maison recrée l’ambiance d’un intérieur caractéristique de la bourgeoisie industrielle du Nord à la fin du XIXe siècle telle que Charles l’a connue enfant.

Une visite 100 % immersive !


 

 
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Infos pratiques

Adresse

9 rue Princesse 59000
Lille
03 59 73 00 30

Tarifs

6 euros avec audioguide compris / Gratuité : Pour les moins de 26 ans, pour tous, chaque jour en « Happy hour » de 17h à 18h, le 1er dimanche du mois

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Tous les jours (sauf le mardi) de 10 h à 18 h

Fermetures annuelles

Fermé le 1er janvier, 1er mai, 25 décembre et le week-end de la braderie de Lille

L'ouvrage de Fermont

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Gros Ouvrage du FERMONT (A2). Source : http://www.la-ligne-maginot.com

A 5 Km à l'Est de Longuyon, dans le Nord de la Meurthe et Moselle, le fort de Fermont est, avec le Simserhof et le Hackenberg, l'un des ouvrages les plus importants de la ligne Maginot.

Situé à 5 kilomètres à l'Est de Longuyon, dans la région touristique du nord de la Meurthe et Moselle connue sous le nom de triangle de feu, le fort de Fermont est, avec le Simserhof et le Hackenberg, l'un des ouvrages les plus importants de la ligne Maginot ouvert au public.

Construit de mai 1931 à février 1936, ce gros ouvrage, intégré au secteur fortifié de la Crusnes, se compose de 7 blocs de combat et de deux blocs d'entrée en puits (pour les hommes et les munitions) reliés entre eux par un réseau de galeries souterraines de plus de deux kilomètres de longueur.

En juin 1940, le fort, commandé par le capitaine Aubert, résiste vaillamment à plusieurs attaques allemandes. Ainsi le 17 juin, le bloc de combat n°4 est attaqué sans succès. Un nouvel assaut, 4 jours plus tard, contre l'ensemble de l'ouvrage, se solde par la perte de 80 soldats allemands (tués ou blessés) alors que les Français ne comptent, de leur côté, qu'un seul tué et un blessé grave. Invaincus, les 596 soldats formant l'équipage du fort de Fermont sont pourtant contraints de se rendre le 27 juin 1940 sur ordre du commandement français.

A l'entrée de l'ouvrage, un mémorial élevé à la mémoire des troupes de forteresse "livrées à l'ennemi sans avoir été vaincues", vient justement rappeler que la majorité des ouvrages de la ligne Maginot tenaient encore tête à l'ennemi au moment de l'entrée en vigueur de l'Armistice, le 25 juin 1940.

Le ministère de la Défense, propriétaire de ce domaine de 27 hectares, a confié en 1975 l'entretien, la gestion et la mise en valeur du site de Fermont, à l'association des amis de l'ouvrage du fort de Fermont et de la ligne Maginot (AAOFLM).

Ouvert au public depuis le 12 juin 1977, l'association accueille en moyenne 20 000 visiteurs par an. Le voyage, d'une durée de deux heures, débute devant l'entrée des munitions. Empruntant un monte-charge, le public est entraîné 30 mètres sous terre, au coeur de l'ouvrage, puis dirigé vers le magasin à munitions (M1) dans lequel est aménagé un musée retraçant la vie quotidienne des hommes d'équipage du fort. Puis, à bord d'un petit train - un authentique locotracteur - les visiteurs sont amenés vers le bloc de combat n°4. C'est en se rendant à l'extérieur, sur les dessus de l'ouvrage, qu'ils ont alors la possibilité d'admirer cette impressionnante casemate d'artillerie à 3 créneaux de 75 mm puis de découvrir quelques centaines de mètres plus loin un autre bloc, le N°1, comportant une tourelle de 75 mm.

Après cette promenade extérieure, retour au coeur de l'ouvrage. Empruntant à nouveau le petit train, le public est conduit vers le casernement et l'usine électrique possédant 4 groupes diesel électrogènes de 225 chevaux utilisés en cas de rupture du réseau d'alimentation extérieur. Pour conclure ce périple, les visiteurs peuvent se rendre au musée extérieur contenant de nombreux matériels d'artillerie dont trois tourelles récupérées sur l'ouvrage de Brehain (situé à environ 12 kilomètres au sud-est de la ville de Longwy, sur le plateau face au Luxembourg).

Durant la période estivale, l'association, en plus de ces visites, propose un certain nombre de manifestations. L'ouvrage de Fermont s'est ainsi transformé, en août 2003, en un grand lieu d'exposition, accueillant les oeuvres plastiques d'artistes contemporains de la région. C'est également dans un fort métamorphosé qu'a été tourné, en mars 2003, une partie du film d'Olivier Dahan "Les rivières pourpres 2 : les anges de l'apocalypse", réunissant les acteurs Christopher Lee, Jean Réno et Benoît Magimet. Enfin, soucieux de conserver cet ouvrage sans pour autant le dénaturer, le conseil général de la Meurthe et Moselle a confié à un cabinet d'experts une étude de valorisation du fort de Fermont qui a permis de proposer un projet crédible et durable de valorisation touristique du site.

 

Le fort de Frémont

Contacts : Association des amis de l'ouvrage de Fermont et de la ligne Maginot

9, rue Albert Lebrun 54260 LONGUYON

Tel : 03 82 39 35 34

Fax : 03 82 39 26 46

email :ligne.maginot.fort.de.fermont@wanadoo.fr

Permanences du secrétariat : Lundi - mercredi : de 14h00 à 18h00 Vendredi : de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h00

 

Se munir d'un vêtement chaud et de chaussures convenables

Compter deux heures pour la visite

 

Horaires d'ouverture et de visites :

1er Avril au 30 Avril samedi, dimanche et jours fériés visites à 14h et 15h30

1er Mai au 30 Juin visite unique du lundi au vendredi à15h samedi, dimanche et jours fériés visites à 14h et 15h30

1er Juillet au 31 Août tous les jours à partir de 14h jusqu'à 16h30

1er Septembre au 3e week-end du mois tous les jours visites à 14h et 15h30

3e week-end de Septembre au 31 Octobre samedi, dimanche visites à14h30 et 16h

 

Ouvert tous les jours de l'année pour les groupes en réservant auprès du secrétariat

 

Tarifs : Adultes : 8 € Enfants de 7 à 12 ans : 5 € Groupes : Minimum 30 personnes 6 €

 

Site officiel du fort de Fermont

Site Fortweb sur les fortifications européennes

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

54260
Longuyon
03 82 39 35 34

Tarifs

Adulte : 8 €Enfant de 7 à 12 ans : 5 €Enfant de moins de 7 ans : gratuitGroupe à partir de 30 personnes: 6 € par visiteurGroupes de moins de 30 personnes: forfait de 180 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

http://www.ligne-maginot-fort-de-fermont.asso.fr/

Gros ouvrage Maginot du Hackenberg

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VENEZ VISITER LA LIGNE MAGINOT EN METRO.


La visite de ce gros ouvrage de la Ligne Maginot apporte un nouveau regard sur une formidable fortification de ce XXème siècle et sur la Seconde Guerre mondiale.

Avec ses 19 blocs de combat et ses 10 km de galeries, l’ouvrage du Hackenberg est le géant de la Ligne Maginot.

Sa construction débuta dès 1930 parmi les tout premiers. Il fut en fait le prototype des ouvrages d'artillerie de la ligne Maginot. 1800 ouvriers environ travaillèrent avec des moyens relativement rudimentaires pendant six années pour construire les 19 blocs de combat et percer environ 10 kilomètres de galeries. Après 1933 et l'achèvement du gros oeuvre, on installa l'équipement intérieur et l'armée française prit livraison de l'ensemble en 1936.

Après la déclaration de guerre en 1939 et la période de vigilance maximale de la 'Drôle de guerre', le Hackenberg remplit son rôle lors de l'offensive allemande de 1940 et sa reddition ne fut effective que quelques jours après l'armistice. En novembre 1944, il fut investi par la 3e armée américaine du général PATTON lors de la terrible bataille pour la libération de la Moselle.

Sous la conduite d’un guide de l’association AMIFORT, le public y découvre des installations d’origine en parfait état de fonctionnement, une usine électrique et des groupes électrogènes en état de marche, des salles reconstituées à l’identique et un musée militaire.

La visite se poursuit à bord du petit train d’époque qui transporte les visiteurs vers les blocs de combat, dont l’imposant bloc 9 où l’on peut assister à la démonstration du fonctionnement de sa tourelle d’artillerie de 163 tonnes.

Après une sortie en surface, les visiteurs découvrent le bloc 8 qui porte encore les stigmates des combats de 1944 entre les troupes allemandes et américaines.

C'est un voyage dans le temps et dans l'Histoire d’une formidable fortification du XXème siècle que les bénévoles et salariés de l'association AMIFORT vous proposent.

L’ouvrage du Hackenberg est l’un des très rares ouvrages militaires possédant un circuit pédestre balisé par le Club Vosgien qui vous permet d'admirer les dessus de ces 19 blocs de combat en transitant par le Mur Antichar de 800 mètres de long et 8 mètres de haut, une curiosité unique en Lorraine.

La visite du fort dure environ deux heures et se déroule dans un environnement souterrain où la température est stabilisée à 12° toute l'année. Pour votre confort prévoir des vêtements en conséquence.

Compte tenu des contraintes liées à la visite d'un ouvrage souterrain ancien à plusieurs niveaux, seule la découverte de quatre-vingt pourcents du parcours est assurée pour les personnes à mobilité réduite. Les poussettes sont acceptées.

Une boutique souvenir vous est proposée à la fin de la visite.

 

Sources : ©GROS OUVRAGE MAGINOT DU HACKENBERG - PHOTOS libre de droit Crédit photo association AMIFORT
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Infos pratiques

Adresse

Association AMIFORT - 61 BIS GRANDE RUE 57920
Veckring
03 82 82 30 08

Tarifs

- Plein tarif 10 €- Jeunes de moins de 16 ans 5 €- Groupes 7 €- Gratuité pour les enfants de moins de 4 ans et les responsables de groupe- Pass/tarifs groupés éventuels 7 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvrage ouvert au public 7 jours sur 7 Pour les groupes : matin et après midiPour les visiteurs individuels : du lundi au vendredi départ à 14h30 précises etLes samedis, dimanches et jours fériés départ dès 14h puis toutes les quinze minutes jusqu’à 15h30 (15h30 dernier départ pour 2h30 de visite guidée)

Fermetures annuelles

Du 22 au 25 août 2016 et le 1er novembreOffice de tourisme de référence : 16 rue du vieux collège - 57100 Thionville

Courriel : amifort@orange.fr

La Coupole

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©La Coupole

Située à 5 km de Saint-Omer, La Coupole figure parmi les vestiges les plus impressionnants de la Seconde Guerre mondiale. En quelques chiffres, c’est un dôme colossal de 71 mètres de diamètre, 55.000 tonnes de béton armé et 5,5 mètres d’épaisseur !


Consulter l'offre pédagogique du centre >>>  Saint-Omer

 

Lire un article sur La Coupole


 

Par sa masse écrasante, par le caractère souterrain de ses installations, par la souffrance des travailleurs forcés qui l’ont édifié, le site constitue un lieu symbolique de la folie nazie.

Il s’agit de l’une des « constructions spéciales » édifiées par l’armée allemande, en 1943-1944, pour permettre la mise en opération de nouveaux systèmes d’armes V destinés à frapper l’Angleterre.

Cet immense bunker, construit par l’organisation Todt en 1943-1944, était destiné à stocker, préparer et lancer vers le centre-ville de Londres l’arme secrète de Hitler : la fusée V2.

Ce furent les bombardements, puis la percée des troupes anglo-américaines en Normandie, à la fin juillet 1944, qui incita les Allemands à abandonner le chantier de La Coupole, à quelques semaines de son achèvement. Ainsi, aucune fusée V2 n’a pu décoller d’un site conçu comme la première base de missiles stratégiques de l’Histoire.

Réhabilité en 1997, le Centre d’Histoire présente deux circuits de visite : « Les Armes secrètes d’Hitler : V1 et V2 » et « Le Nord de la France dans la main allemande » sur les grandes périodes de l’Occupation : l’invasion, l’exode, la vie quotidienne, la Résistance, la collaboration et la Libération.

Vous découvrez également que derrière cette arme, il y a le parcours d’un jeune ingénieur allemand, Wernher von Braun, inventeur de la fusée V2, récupéré par les Américains au lendemain de la guerre et qui mettra au point, l’immense fusée Saturn V qui enverra l’Homme sur la Lune….

La conquête spatiale débute donc bien ici sur les traces des premiers pas de l’Homme sur la Lune et elle se poursuit au Planétarium où vous serez plongés dans l’univers en totale immersion grâce à une technologie 10K-3D unique au monde !

Munis de lunettes actives dernière génération vous serez plongés parmi les étoiles grâce à l’écran à 360° de 15 mètres de diamètre.

 


 

 
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Infos pratiques

Adresse

Rue André Clabaux 62570
Wizernes
03 21 12 27 27

Tarifs

Voir site internet

Horaires d'ouverture hebdomadaires

De 9h à 17h30 se septembre à mars / De 9h à 18h d’avril à juin / De 9h à 19h en juillet et en août

Fermetures annuelles

Fermeture les 25/12 et 1/01 et les deux premières semaines de janvier

Saline royale d'Arc-et-Senans

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©Ventsdufutur

La Saline Royale d'Arc-et-Senans, chef-d'oeuvre architectural de Claude-Nicolas Ledoux, fut utilisée comme camp d'internement pour les Tsiganes...

L'internement des Tsiganes

En mai 1941, la Feldkommandantur de Besançon décide de mettre en application l'ordonnance du 4 octobre 1940 obligeant le regroupement, dans des camps d'internement, des nomades de la zone occupée. Cette mesure vise d'abord les populations du territoire de Belfort, du Doubs, de la Haute-Saône et du Jura. Elle s'étendra ensuite à celles des départements de la Côte-d'Or, de la Haute-Marne, de la Saône-et-Loire et de l'Ain. C'est ainsi que le 24 juin 1941, les premiers nomades, en provenance du territoire de Belfort, sont envoyés vers les maisons forestières du Châtelain et de la Châtelaine, dans la forêt domaniale de Chaux, à 22 km de Dôle. Mais ce lieu s'avère très vite inadapté. Des habitations en nombres insuffisants, une eau impropre à la consommation, poussent les autorités allemandes à transférer les Tsiganes vers la Saline d'Arc-et-Senans le 1er septembre 1941.

Construite par l'architecte Claude Nicolas LEDOUX, propriété du département du Doubs depuis 1927, la Saline Royale est alors dans un état de grande dégradation malgré des premiers travaux de restauration réalisés entre 1930 et 1936. En outre, elle a déjà été utilisée comme centre de rassemblement pour les Républicains espagnols entre février et octobre 1939, puis réquisitionnée par l'armée française durant la « drôle de guerre ». Les Allemands ont pris ensuite possession des lieux jusqu'à leur départ, dans le courant du 1er semestre 1941. Jusqu'au 15 mai 1942, le statut du camp d'Arc-et-Senans, encadré par 4 préposés aux douanes, est celui d'un centre de rassemblement.

Concrètement, cela signifie que les Tsiganes, regroupés par familles entières, ont la possibilité, par l'intermédiaire d'autorisations de sorties, de quitter l'enceinte du camp. Cette période se caractérise également par l'absence de bâtiments communs et, par conséquent, l'obligation pour les populations nomades de vivre par leurs propres moyens. Aussi, pour subvenir aux besoins de leurs familles, certains adultes vont-ils travailler dans les entreprises avoisinantes comme l'UMAS (Union métallurgique d'Arc-et-Senans) ou pour le compte de l'organisation Todt. A tout cela s'ajoutent des conditions sanitaires déplorables . les douches sont inutilisables, les WC ne sont pas en état de fonctionnement, les points d'eau courante sont insuffisants. Ce manque d'hygiène favorise le développement de maladies comme la gale, et nombre de Tsiganes doivent être transférés dans les hôpitaux de Besançon pour se faire soigner. Parallèlement, un nombre trop important d'évasions, des permissions de sortie trop facilement accordées provoquent de nombreuses plaintes des habitants d'Arc-et-Senans. Et le 15 mai 1942, par décision préfectorale, la Saline Royale devient un camp d'Internement. Les changements sont radicaux . les sorties sont supprimées et, par conséquent, un certain nombre de structures, jusqu'ici inexistantes, sont mises en place dans l'urgence. Une cuisine, fonctionnant sur le mode de la soupe populaire, est donc installée ainsi qu'une infirmerie et une école pouvant accueillir les 58 enfants recensés à l'intérieur du camp. Malgré ces transformations, la précarité continue de toucher la population Tsigane. Ainsi, un rapport d'août 1943, émanant du chef du camp, révèle que sur les 185 internés, 44 sont atteints d'affections de la peau : plaies septiques, abcès, ulcères variqueux... De plus, les évasions se poursuivent. Et c'est sans doute ce qui provoque la fermeture du camp d'Arc-et-Senans le 11 septembre 1943 et le transfert des familles Tsiganes vers le centre d'internement de Jargeau dans le Loiret. Cet épisode dramatique de l'histoire de la Saline Royale n'a pas été oublié. Les 11 et 12 mars 1999, dans le cadre d'une grande manifestation intitulée « Regards sur les gens du voyage », organisée par l'Institut Claude Nicolas LEDOUX, s'est déroulé dans les locaux de la Saline royale, un colloque ayant pour thème « Arc-et-Senans, camp d'internement : une étape dans le traitement discriminatoire des Tsiganes ». Enfin, le 9 avril 1999, une plaque commémorative en hommage aux familles internées a été apposée à l'entrée de la Saline.

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Infos pratiques

Adresse

Grande Rue 25610
Arc et Senans
03 81 54 45 45

Tarifs

Adulte : de 13 à 15€ / Enfant de 6 à 15 ans : De 9 à 10€ / Jeune 16-25 ans : De 12 à 13€ / Enfant de moins de 6 ans : gratuit / Forfait famille (2 adultes + 2 à 5 enfants entre 6 et 15 ans) : 42 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Novembre à mars : 10h–17h / Avril, mai, juin, septembre et octobre : 9h–18h / Juillet et août : 9h–19h

Fermetures annuelles

Fermé le 25 décembre et le 1er janvier

Hirson

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Un des blockhaus d'Hirson. Source : http://fortifs.over-blog.com/

La ligne de Blockaus d'Hirson.

En forêt de Saint-Michel-en-Thiérache, près d'Hirson, subsiste une ligne de blockhaus construits à partir de 1936 et ne faisant pas partie de la ligne Maginot. Elle constitue, le long de la frontière belge, le lien entre les fortifications de Maubeuge et celles des Ardennes. Au début, ne furent construits que des blocs-abris.

En 1940, encore inachevée, elle soutenait deux lignes de position de combat : celle de l'avant, la Ligne Principale de Résistance (LPR), celle de l'arrière, la Ligne d'Arrêt (LA), où devaient se situer les réserves chargées de contre-attaquer.

Un fossé anti-char et un réseau de barbelés, anti-personnel, venaient compléter cette double ligne. La LPR et la LA étaient jalonnées d'imposants blockhaus équipés de canons et de mitrailleuses.

Le 18 mai 1940, les Allemands, se glissant entre ces deux lignes, parviennent à s'emparer de ces positions.

Un circuit forestier balisé est en cours de constitution. En outre, est actuellement en projet l'érection d'un monument commémoratif des combats. Le projet achevé, certains sites seront accessibles aux automobilistes et les randonneurs pourront bénéficier de sentiers pédestres bien balisés et dotés de panneaux explicatifs nécessaires à la compréhension des sites.

 

Quizz : Forts et citadelles

 

 

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Infos pratiques

Adresse

02500
Hirson
08 99 23 45 79

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre

Seclin

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Fort de Seclin. Source : https://fortseclin.jux.com

Le fort de Seclin, musée de la cavalerie et de l'artillerie.

Outre les chefs-d'oeuvre architecturaux que sont le vieil hôpital et la collégiale, la ville de Seclin comporte un fort Séré de Rivières qui fit partie des ouvrages destinés à protéger l'agglomération de Lille. Mais il ne fut pas adapté à l'évolution de l'artillerie de la fin du XIXème siècle de sorte qu'il ne pouvait pas résister aux nouveaux projectiles.

Occupant une position dominante en ce Mélantois surplombant les vallées de la Marque et de la Deûle, il eût dû pouvoir s'appuyer à l'Ouest sur le fort d'Englos qui domine la Deûle et à l'Est sur celui de Sainghin en Mélantois qui surplombait la Marque, mais la distance de près de 10 km entre chacun de ces forts n'était pas totalement propice à la mise en oeuvre effective de ce principe. Des ouvrages intermédiaires devaient toutefois relier ces forts entre eux et constituer par endroits des points d'appuis plus avancés à l'extérieur de l'agglomération lilloise : Enchemont, Vendeville, Noyelle, Houplin, Haubourdin (Moulin Neuf).

Pour compléter le système, on avait pensé à installer en sus des batteries d'intervalles protégées par des merlons de terre, des batteries du corps de place et des batteries mobiles. Le dernier ouvrage construit le fut en 1894. La modernisation et les perfectionnements nécessaires ne furent pas effectués. Et ce fut ainsi que le 4 août 1914 Lille fut déclarée ville ouverte.

Après 1918, le fort de Seclin servit à stocker les munitions d'artillerie. Bondues servit de casernement, Englos de dépôt de carburants. En 1939, une batterie de DCA fut implantée à Englos.

Pendant la Deuxième Guerre Mondiale, ces forts furent le théâtre d'exécutions de résistants à l'occupant. Des stèles perpétuent le souvenir.

Le fort de Seclin est aujourd'hui restauré opiniâtrement et avec compétence par un particulier qui a notamment pour projet d'y installer des collections et attelages d'artillerie.

 

Fort de Seclin

F-59113 Seclin Tel : 03 20 97 14 18

e-mail : museum@fortseclin.com

 

Ouvert : Week-ends sauf jours fériés 14h/18h Autres moments sur RDV (min de 5 pers)

Tarifs : 4 €/enfant - 5 €/adulte

 

La Maison du Tourisme de Seclin tel :03.20.90.12.12

 

Site du comité régional du tourisme de la région Nord

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Infos pratiques

Adresse

Chemin du petit fort 59113
Seclin
Tel : 03 20 97 14 18 La Maison du Tourisme de SeclinTel :03.20.90.12.12

Tarifs

Tarifs : 4 €/enfant - 5 €/adulte

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Week-ends sauf jours fériés 14h/18hAutres moments sur RDV (min de 5 pers)

Fort Lobau

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Fort de Bondues, appelé aussi Fort Lobau. Musée de la résistance de Bondues. Source : GNU Free Documentation License

Le fort et musée de la Résistance de Bondues.

Surplombant le confluent de la Marque et de la Deûle, implanté sur la Nationale 17, reliant Lille à Menin, le Fort Lobau fut érigé dans les années 1880, entrant dans le dispositif de défense élaboré par Séré de Rivières, dans la région lilloise.

Il compte un rempart de 720 mètres de périmètre, protégé par un large fossé. C'était considérable. Il pouvait accueillir 800 hommes et 40 pièces d'artillerie. Mais, bien que doté d'une coupole cuirassée, il ne contenait pas d'abris ou de magasins à l'épreuve des nouveaux explosifs. Une autre faiblesse était liée au fait qu'il pouvait être contre battu depuis les hauteurs de Mouvaux.

La singularité du site est qu'il ne servit pas véritablement aux soldats français mais aux soldats allemands. Il fut, en effet, occupé lors des deux guerres mondiales du XXème Siècle. Militairement lié au terrain d'aviation, lors du deuxième conflit mondial, et cela dès juillet 1940, il servit de dépôt de bombes pour les avions allemands.

Mais il fut bien d'avantage : dès le 17 mars 1943 jusqu'au 1er mai 1944, il fut un lieu d'exécutions pour 68 résistants de la Région. Avant leur départ, le 1er septembre 1944, les Allemands posèrent des bombes sur l'ensemble du site. Ce dernier s'écroula, ne laissant derrière lui qu'un tiers de sa conception originelle, parmi les ruines.

Redécouvertes fortuitement, des casemates du Fort furent réhabilitées, conformément aux plans originaux, et la Cour Sacrée, lieu des exécutions, inaugurée en 1986. Actuellement, le Fort présente un intérêt au niveau historique d'architecture militaire de la fin du XIXème Siècle (casemates restaurées, différentes cours : des batteries, d'honneur et Sacrée).

Le Fort abrite le Musée de la résistance inauguré le 20 septembre 1997. Le musée retrace ce que fut la Résistance dans le Nord - Pas de Calais durant la Seconde Guerre mondiale. On y explique de manière thématique et pédagogique le parcours d'hommes et de femmes ayant appartenu à " l'armée des ombres" à partir de collections du musée comprenant des objets et des documents d'époque.

Le musée est composé de différentes salles thématiques : la salle du Souvenir rappelle le sacrifice des résistants fusillés au Fort. la salle du Refus explique les fondements de la lutte contre l'occupant. la salle de Courage illustre les différentes formes de résistance, de la collecte de renseignements aux actions spectaculaires. la salle de l'Engagement décrit les itinéraires de résistants et les différentes organisations de résistants (réseaux et mouvements) permettant de comprendre la nature et les motivations de l'engagement. enfin, la salle du Sacrifice expose la répression et les conditions de détention auxquelles étaient confrontés les résistants arrêtés.

Le Musée possède également un espace dédié à la Voix du Nord présentant 66 copies des numéros de la Voix du Nord clandestine parues du 1er avril 1941 au 5 septembre 1944 ainsi qu'une bibliothèque accessible aux élèves désirant faire des recherches. Le Musée compte aussi une salle de projection-conférences et un espace de restauration.

 

Musée de la Résistance de Bondues

BP80001 59587 BONDUES Cedex

Tel. : 03 20 28 88 32

Fax : 03 20 28 94 95

E-mail: hpriego@mairie-bondues.fr

 

Heures d'ouverture Période estivale : lundi, mercredi, jeudi, vendredi de 14h00 à 16h30 Hors période estivale : ouvert tous les jours sur réservation de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 17h00 ouvert le premier dimanche du mois (sauf en août) de 14h30 à 18h00 - visite guidée à 15h30 fermé le mardi, le week-end et les jours fériés Des visites guidées peuvent être organisées sur demande en dehors des heures d'ouverture habituelles.

 

Tarifs Individuels : 5.00 € Moins de 12 ans accompagnés de leurs parents : gratuit Groupes (à partir de 10 personnes) : 4.50 € par personne Scolaires (30 élèves maximum) : 25.00 € par classe

 

Mairie de Bondues

BP 1 59587 BONDUES Cedex

 

Correspondance ASSOCIATION "UNION RESISTANCE VOIX DU NORD"

Espace Résistance Voix du Nord 200, rue de la Coeuillerie 59840 PREMESQUES

Tél. : 03.20.22.20.56

 

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Le site de la Ville de Bondues

Site du comité régional du tourisme de la région Nord

 

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Infos pratiques

Adresse

chemin Saint Georges 59910
Bondues

Tarifs

Individuels : 5 € audioguide inclus (à partir du 1er février)Moins de 12 ans accompagnés de leurs parents : gratuitGroupes (à partir de 10 personnes) : 4,50 € par personneScolaires (30 élèves maximum) : 25 € par classe avec visite guidée

Horaires d'ouverture hebdomadaires

De septembre à juin :Pour les visiteurs individuels : les lundis, mercredis, jeudis, vendredis de 14h à 16h30 (visite libre),les premier et troisième dimanches du mois de 14h30 à 18h (visite guidée à 15h30) Pour les groupes :Ouvert sur réservation tous les jours de 9h à 12h et de 14h à 17hFermé le mardi et les jours fériésJuillet et août : Pour les visiteurs individuels :Les lundis, mercredis, jeudis et vendredis de 14h à 18h (visite libre).Fermeture de la billetterie à 17h30Fermé le week-endPour les groupes :Ouvert sur réservation tous les jours de la semaine de 9h à 12h et de 14h à 17hFermé le mardi, week-end et les jours fériés