La nécropole nationale d’Eygalayes

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Nécropole nationale d’Eygalayes. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_necropole_Eygalayes

 

La nécropole nationale d’Eygalayes regroupe les tombes des maquisards morts pour la France lors des représailles contre le maquis Ventoux, le 22 février 1944. Ce cimetière créé à l’initiative de l’abbé Roux, dans les jours qui ont suivi la tragédie, est situé à quelques kilomètres du principal lieu d’exécution. Il a été réaménagé en 1949 et 1984. Cette nécropole rassemble 35 tombes de maquisards.  Vingt d’entre elles, in memoriam, conservent le souvenir de résistants dont les dépouilles ont été exhumées puis inhumées en d’autres endroits.

Au sein de cette nécropole est planté un tilleul du souvenir au pied duquel ont été dispersées, en 2008, les cendres de Maxime Fischer, avocat radié du barreau de Paris en tant que juif. Réfugié à Carpentras, il avait créé avec Philippe Beyne le maquis Ventoux en accueillant de nombreux réfractaires au Service du Travail Obligatoire. Chef respecté, ce résistant est décédé en 2008.

À l’automne 1943, le maquis Ventoux, l’un des grands maquis de Provence s’installe à Izon-la-Bruisse. Malgré les dangers permanents, les 90 maquisards, trop confiants sans doute, ne respectent pas les règles les plus élémentaires de la vie clandestine. Le nombre élevé de résistants rassemblés au même endroit et les déplacements réguliers vers le village de Séderon, tout proche, mettent en péril la sécurité du maquis.

La tragédie du maquis d’Izon-la-Bruisse

Le lundi 21 février 1944, bien que prévenu, par des résistants de Montbrun-les-Bains et de Barret-de-Lioure, du passage de véhicules allemands en direction du Col de Macuégne, l’état-major du maquis rassemblé à Séderon se fait surprendre. En fin d’après-midi, un détachement de la Feldgendarmerie et de la SS contrôle ce village. Un couvre-feu est immédiatement instauré. Le lendemain tous les hommes valides sont rassemblés. Le gendarme Gamonet reconnu comme soutien du maquis d’Izon est exécuté par la Gestapo. Au terme de cette opération, les autres otages sont libérés.

Minutieusement préparée, elle se prolonge le 22 février.  Une unité de la division Brandburg avec en son sein des Français engagés dans l’armée allemande est chargée de l’opération contre le Maquis d’Izon. La réussite de la manœuvre, repose sur l’effet de surprise grâce aux renseignements fournis par un espion français infiltré. Dès 4h30, 60 hommes dont 40 Français se positionnent aux abords d’Izon-la-Bruisse et d’Eygalayes.

Simultanément, à 7h00, les deux campements d’Izon-la-Bruisse (école et ferme Jullien) et le poste de garde à la ferme Monteau en bas à Eygalayes sont attaqués. Les résistants installés dans l’école sont capturés sans qu’ils aient le temps de réagir. Ceux de la ferme Jullien se défendent et beaucoup parviennent à s’enfuir. A la Ferme Monteau, quatre hommes tombent les armes à la main, un autre en réchappe. Le plan d’attaque allemand, semble avoir voulu éviter la section installée à La Forestière dont le système de surveillance est mieux organisé. Ces hommes sont les seuls à échapper au massacre non sans avoir tenté de secourir leurs compagnons de l’école. Les assaillants incendient la mairie, l’église et la ferme Jullien. À l’école, la sentinelle, Maurice Coutand, Gabriel Mistral, le chef de section, et un blessé, Maurice Mauméjean, sont abattus. Les autres compagnons sont exécutés à la Ferme Monteau après avoir été contraints de transporter le butin rassemblé jusqu’à Eygalayes.

La neutralisation du maquis du Ventoux se solde par 40 victimes. À la mort des 34 maquisards dans l’attaque et du gendarme Gamonet, s’ajoute celle de Bruno Razzoli, de l’état-major du maquis. Arrêté à Villefranche-le-Château, il est emmené à Orange pour y être torturé, avant d’être ramené pour être exécuté le 28 février, devant la bergerie de La Geneste à Izon-la-Bruisse. Les Allemands, quittent Séderon dans l’après-midi du 22 février. En traversant Barret-de-Lioure, trois jeunes croisant leur route et sont abattus sur place. Ce même jour, la Feldgendarmerie, arrête sur dénonciation, quatre jeunes maquisards près du Col du Négron. Ils sont tous des réfractaires au Service du Travail Obligatoire (STO) et inscrits au maquis d’Izon-la-Bruisse. Ils sont déportés en Allemagne. Deux ne reviendront pas, Louis de Bougrenet de la Tocnaye et Jean Sidéri.

 

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Infos pratiques

Adresse

Eygalayes
À l’est de Sisteron, D 170

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année

En résumé

Eléments remarquables

Croix de Lorraine monumentale

Natzwiller

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Source : Photo Franck Segretain

Création 1957.

Déportation 1940-1945.

Aménagement 1957 à 1960.

Regroupement de corps déportés du Struthof et d'autres camps : Buchenwald, Dachau, Flossenburg, Mauthausen, Ravensbrück, Neuengamme, Sachsenhausen.

LA NECROPOLE NATIONALE ET LE MEMORIAL DE LA DEPORTATION

Le 23 juillet 1960, le “Mémorial aux Héros et Martyrs de la Déportation” est officiellement inauguré par le général de Gaulle alors président de la République française. “Phare” de Mémoire haut de 40 m et visible depuis la vallée, il représente une flamme et arbore la silhouette émaciée d’un déporté. Le corps du déporté inconnu, symbole de toutes les victimes de la déportation est placé à l’intérieur du caveau au pied du Mémorial, ainsi que 14 urnes renfermant de la terre symbolique ou des cendres anonymes provenant des camps de concentration situés en Allemagne. La Nécropole Nationale regroupe 1 118 tombes de Français et Françaises morts en déportation, au KL-Natzweiler ou dans d’autres camps.

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Infos pratiques

Adresse


Natzwiller

En résumé

Superficie : 88 893 m²
Nombre de corps : Tombes individuelles : 1118
Nombre de morts : 1118
1939-45 : 1118 Français

Eléments remarquables

Mémorial de la Déportation dont le caveau renferme le Déporté Inconnu. Tombe in memoriam du général Frère, mort pour la France et disparu au Struthof le 14 juin 1944. L'enceinte en barbelés, les miradors, le four crématoire, quelques baraquements, sont conservés et entretenus depuis 1953.Un musée est installé dans une baraque-dortoir.

Nécropole nationale de Thil

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Nécropole nationale de Thil. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Thil

 

Située à 15 km de Longwy, la nécropole nationale de Thil est érigée à l’emplacement de l’ancien camp annexe (Kommando) du camp de concentration de Natzweiler-Struthof. Le camp de Thil était la seule infrastructure de ce modèle construite par les nazis sur le territoire français non annexé. En novembre 1946, la crypte, érigée sur le four crématoire conservé en l’état, est inaugurée. Elle contient également des cendres de déportés, une maquette du camp et des objets rappelant la déportation. En 1984, la crypte est reconnue nécropole nationale.

 

Thil, Kommando du camp de concentration  de Natzweiler-Struthof

En août 1943, après la destruction du site de fabrication d’armes secrètes (V1 et V2) de Peenemunde (Allemagne), les Allemands décident de disperser leurs sites de production et de les enterrer.

L’ancienne mine de fer du Tiercelet à Thil est choisie, comme  d’autres lieux (Dora, Ebensee), pour installer une usine. L’organisation Todt est chargée des travaux qui débutent fin 1943. Une main d’œuvre forcée et hétéroclite, constituée de Nord-Africains, de Russes, d’Ukrainiens, de Polonais, Yougoslaves et de Hongrois, afflue dans le secteur. Ces travailleurs sont internés dans les camps d’Errouville et de Morfontaine près de Thil où ils sont amenés chaque jour par train.

Fin  mars 1944, 1 600 Russes et Ukrainiens (1 200 hommes et 400 femmes)  arrivent à Errouville. Les conditions de vie et de travail sont effroyables. De nombreux décès sont signalés. Les corps sont soit enterrés, soit brûlés à l’air libre. Des mineurs sans emploi de la région ainsi que des requis du service du travail obligatoire (STO) complètent les besoins en travailleurs.

Le 1er juin 1944, un camp annexe du Konzentrationslager Natzweiler-Struthof est créé sur place. C’est un cas exceptionnel à double titre : alors que le camp principal de Natzweiler-Struthof est situé en Alsace annexée de fait par le IIIème Reich, le camp annexe de Thil est le seul ouvert en France occupée. Une vingtaine d’hommes du KL Natzweiler viennent constituer l’équipe de l’auto-administration détenue. Ils sont hébergés dans les baraques déjà construites par les travailleurs forcés.

Le 20 juin 1944, 500 Juifs en provenance du KL Auschwitz sont chargés des gros travaux d’aménagement extérieurs et intérieurs : terrassement, bétonnage, transport et installation des machines qui arrivent à la gare de Thil. En même temps, les détenus construisent de nouvelles baraques. Un four crématoire est installé (date inconnue) dans l’enceinte du camp. Il provient d’une usine d’équarrissage située à Villerupt. Il semble qu’il était utilisé pour brûler les corps des déportés du Kommando mais également ceux des prisonniers d’Errouville.

Un deuxième convoi, composé de Juifs hongrois, arrive le 7 juillet du KL Neuengamme. Mis à l’écart des autres détenus, ils sont spécifiquement affectés au travail des machines. Choisis en fonction de compétences professionnelles bien précises, les deux convois de détenus juifs sont majoritairement constitués d’ouvriers de la métallurgie. Ils sont d’abord chargés des travaux d’aménagement  et ensuite de la production des V1 et V2. Occupant une place à part parmi les détenus de Thil, ils sont logés à l’écart des autres et ne sont pas évacués en même temps. Ils forment un Kommando spécial, baptisé "Minette".

L’importance réelle de la production faite sur place reste incertaine, mais elle semble mineure. Ce transfert d’une usine à l’Ouest, alors que les armées alliées se rapprochent, est étrange : les évènements militaires ont-ils été mal estimés ? Plus vraisemblablement, la lourdeur bureaucratique n’a pas pu empêcher un transfert, programmé depuis un certain temps.

Le 1er septembre 1944, devant l’avance des troupes alliées, les nazis donnent l’ordre d’évacuer le KL Natzweiler. Tous les kommandos du camp situés à l’ouest du Rhin sont concernés. Le jour même, 557 hommes du Kommando de Thil partent en direction de Coblence ; en chemin, ils sont déviés vers le camp annexe de Kochendorf. Les 300 spécialistes du deuxième convoi partent quelques jours plus tard en direction du KL Dora.

Au total, une quarantaine de déportés sont morts durant la brève existence du Kommando de Thil.

 

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Le  camp de Natzweiler-Struthof est le seul camp de concentration construit par les nazis sur le territoire français.  Haut lieu de la mémoire nationale du ministère des armées, ce site est aujourd’hui ouvert au public et présente, au travers du centre européen du résistant déporté, l’histoire de toute les Résistances qui se dressèrent contre l’occupant nazi.

 

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Infos pratiques

Adresse

Thil
Au sud-est de Longwy, D 26

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année

En résumé

Eléments remarquables

Crypte-ossuaire - monuments aux déportés 1939-1945 - Restes mortels d’inconnus

Centre européen du résistant déporté – Site de l’ancien camp de concentration de Natzweiler-Struthof

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© Photo CERD/Aurélie FEIX

Le Centre européen du résistant déporté (CERD) a été construit sur le site de l’ancien camp de concentration de Natzweiler-Struthof, situé à 800 mètres d’altitude, sur les contreforts vosgiens. Il est une introduction à la visite du camp. Avec ses 2 000 m² de surface d’exposition, il apporte un éclairage interactif sur la montée du nazisme et sur les résistants qui se sont engagés contre la barbarie.


 

- Agenda des événements -
- Télécharger la plaquette -

 


Consulter l'offre pédagogique du CERD >>>  Struthof


 

Les vestiges du seul camp de concentration situé sur le territoire français actuel sont conservés au cœur des Vosges, à 800 mètres d’altitude. Le 1er mai 1941, au lieu-dit « Le Struthof », en Alsace annexée de fait par l’Allemagne du IIIe Reich, les nazis ouvrent un camp de concentration, le Konzentrationslager (KL) Natzweiler. Le prétexte : la présence, sur la montagne, d’un filon de granite rose, que les déportés devront exploiter pour les besoins architecturaux du IIIe Reich.

52 000 personnes, originaires de l’Europe entière, sont déportées au KL Natzweiler ou dans son réseau de plus de 50 camps annexes, répartis des deux côtés du Rhin. 60 % sont des déportés politiques et des résistants. Le KL Natzweiler a notamment été désigné par Heinrich Himmler pour recevoir tous les Nacht und Nebel (Nuit et brouillard) européens, ces résistants condamnés à mort et destinés à disparaître. D’autres catégories sont toutefois présentes : Juifs, Tsiganes, homosexuels, détenus de droit commun, asociaux, Témoins de Jéhovah, ou encore les femmes juives hongroises déportées en 1944, non exterminées pour les besoins de l’industrie de guerre du IIIe Reich.

Plus de trente nationalités européennes sont représentées parmi les déportés, avec une majorité de Polonais, de Russes et de Français.

À la fin de l’année 1943, le four crématoire, préalablement installé près de l’auberge du Struthof, est démonté et réinstallé dans une baraque du camp. Il permet d’éliminer plus facilement les morts, qui se font toujours plus nombreux.

Le 25 novembre 1944, un détachement de la 3e division d’infanterie américaine découvre le camp. Il est vide, car les nazis ont commencé son évacuation dès septembre. Mais le calvaire continue jusqu’à fin avril 1945 pour les déportés, transférés à Dachau et dans les camps annexes de Natzweiler.

De 1941 à 1945, environ 17 000 déportés meurent dans la nébuleuse Natzweiler, dont 3 000 dans le camp souche.

Le 23 juillet 1960, le général de Gaulle inaugure, sur le site, le Mémorial aux Héros et Martyrs de la déportation, ainsi que la nécropole nationale du Struthof, qui contient les dépouilles de 1117 déportés – hommes et femmes – français exhumés de différents camps et prisons d’Allemagne.

Aujourd’hui, l’ensemble du site est classé monument historique, propriété du ministère des Armées et géré par l’ONaCVG (Office national des combattants et des victimes de guerre).

  • Le CERD, passerelle vers l’histoire

Lieu de mémoire et de culture, le Centre européen du résistant déporté (CERD), grand bâtiment de béton aux lignes épurées recouvert de pierres sombres, a été réalisé par l'architecte Pierre-Louis Faloci. Il accueille les visiteurs sur le site de l'ancien camp de concentration de Natzweiler-Struthof, devenu haut lieu de la mémoire nationale en 2014.

Inauguré le 3 novembre 2005 par le président de la République française, Jacques Chirac, le CERD rend hommage à ceux qui, partout en Europe, ont lutté contre l'oppression.

Conçu comme un lieu d'information, de réflexion et de rencontre, le CERD est une introduction à la visite du camp lui-même. Il est bâti sur un socle historique, la Kartoffelkeller, cave en béton armé de 110 mètres de long et 20 mètres de large, construite par les déportés en 1943.

Avec ses 2 000 m² de surface d'exposition, le CERD présente, à travers des salles pédagogiques, des projections de films, des expositions temporaires, permanentes ou artistiques, l'histoire des Résistances qui, dans toute l'Europe, se dressèrent contre la domination fasciste et nazie.

Géré par l'ONaCVG, le CERD emploie une trentaine de personnes et accueille près de 200 000 visiteurs par an, dont 100 000 élèves.

 


 

 

 

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Infos pratiques

Adresse

Route départementale 130 67130
Natzwiller
03 88 47 44 67

Tarifs

Billet individuel - Plein tarif : 8€, tarif réduit : 4€, gratuité : enfants de moins de 10 ans, carte combattant, invalidité / Offre duo : l’achat d’un billet individuel au CERD-Struthof ouvre au tarif réduit au Mémorial Alsace-Moselle, à Schirmeck (Valable un an à partir du jour d’achat) / Groupes : réservation obligatoire à partir de 10 personnes, au moins deux mois à l’avance - Visite par des non scolaires (à partir de 10 personnes) : 4 € par personne - Visite par des scolaires : gratuit / Ateliers et visites pédagogiques (pour les scolaires) : gratuit, sur réservation / Tél. : + 33 (0)3 88 47 44 57 - Courriel : resa.groupes@struthof.fr

Horaires d'ouverture hebdomadaires

La visite libre est possible tous les jours, sans réservation - Les caisses ferment 30 min avant le site historique - Du 1er février au 15 avril : de 9h à 17h30, du 16 avril au 30 septembre : de 9h à 18h30, du 1er octobre au 30 décembre : de 9h à 17h30 / Le bâtiment abritant la chambre à gaz est ouvert : du 1er février au 15 avril : de 9h30 à 17h, du 16 avril au 30 septembre : de 9h30 à 18h, du 1er octobre au 30 décembre : de 9h30 à 17h / En raison des conditions climatiques de montagne, tout ou partie du site historique peut être fermé sans préavis : en cas de fortes chutes de neige ou de verglas

Fermetures annuelles

Janvier, dimanche de Pâques, 1er mai, 24, 25 et 31 décembre

Site Web : www.struthof.fr
Courriel : info@struthof.fr

Fort d'Ivry-sur-Seine

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Prise de vue aérienne du fort d'Ivry. ©Michel Riehl – Source : ECPAD

Ce fort, construit entre 1841 et 1845, a été modifié après la guerre de 1870 afin de défendre Paris...

Propriété de l'établissement de communication et de production audiovisuelle de la défense (E.C.P.A.D), le fort d'Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), construit entre 1841 et 1845, a été modifié après la guerre de 1870 afin de défendre Paris. Il appartient à la première ligne du système Séré de Rivières.

Construit entre 1841 et 1845, le fort était armé en 1870 de 94 pièces d'artillerie et commandé par le capitaine de vaisseau Krantz. Il était défendu par un bataillon de marins venus de Brest.

Les 29 et 30 novembre, le fort appuya les attaques des avant-postes du 6e corps prussien au Nord de Choisy-le-Roi, Thiais et Chevilly-la-Rue. Ces trois villages reçurent 5 500 obus dans la seule journée du 30. Les assiégeants ne durent leur salut qu'à leurs nombreuses tranchées. Les troupes françaises abandonnèrent les positions prises dans la soirée du 30. Le fort est occupé par le 6e Corps prussien du 29 janvier au 20 mars 1871. Une batterie de mortiers de 21 cm fut installée à la gorge pour tirer sur l'enceinte et des batteries de canons de 15 cm pour bombarder Paris en cas de reprise des combats.

La Commune occupa le fort après le départ des Prussiens, le colonel Rogowski commanda la garnison fédérée. Devant la menace d'un assaut des troupes du 3e corps versaillais, les Fédérés évacuant le fort dans la nuit du 24 au 25 mai, firent sauter un dépôt de munitions détruisant neuf des casemates du front 3-4.

Le fort est un pentagone à 5 bastions. Il est construit sur des galeries de carrières . seul un des bastions n'est pas établi sur des piliers de fondation. Les galeries (plus de 2 km) furent aménagées de 1852 à 1860 pour surveiller ces piliers et servir d'abris de bombardement (le ciel des galeries a une épaisseur de 6 m). Lors des travaux, on utilisa 2 bataillons du 65e Régiment de Ligne qui furent logés dans un camp de baraquements prés du fort.

La position dominante du fort est bien visible depuis le carrefour au Nord de l'entrée. Celle-ci est logée avec deux corps de garde dans cinq casemates voûtées. Trois poternes, dont 2 accolées à des latrines, existent aussi sur les autres fronts. Le rempart et les bastions sont surmontés d'une cinquantaine de traverses, dont 28 avec abri voûté. Le rempart entre les bastions 3 et 4 protège 18 casemates. l'une d'elles a reçu un four à pain. Les flancs adjacents des bastions sont équipés de casemates de tir pour l'infanterie. Les quatres autres remparts sont munis d'une escarpe avec chemin de ronde pour l'infanterie. La place d'armes est entourée d'une grande caserne pour la troupe et de 2 pavillons pour les officiers.

Ces bâtiments furent refaits en 1872.

Les 2 magasins à poudre présentent une surface intérieure de 142 m2. Le fort est doté de 3 puits. La maçonnerie est constituée de parements en meulière et pierre de taille pour les chaînages et les encadrements des ouvertures. Les toits des bâtiments sont en tuiles ou en zinc. Les voûtes des casemates et des magasins sont en pierre. Actuellement, les fossés sont conservés entre les bastions 1, 2, 3 et 4. A l'Ouest, une caserne de Gendarmerie occupe l'emplacement des fossés. Les glacis sont occupés par des jardins, un collège et un lycée, des pavillons et des immeubles. L'entrée se fait toujours par un corps de garde casemate. Le rempart a gardé ses traverses et ses casemates, même si ces dernières ont été transformée en bureaux. Les trois casernes refaites après 1872, ont été réaménagées, ainsi que les deux magasins à poudre de 1847.

Les locaux abritent l'établissement de communication et de production audiovisuelle de la défense (E.C.P.A.D). Il conserve les archives audio-visuelles de l'histoire militaire de la France de 1900 à nos jours à travers 16 800 films et vidéos et plus de 3,5 millions de photographies.

La collection de la Première Guerre mondiale réunit l'ensemble des clichés et films réalisés par la Section Photographique et Cinématographique des Armées (SPCA) de 1915, date de sa création, à 1919, date de sa suppression. Ce fonds est constitué d'images directement liées au combat et à ses conséquences : le front français et le front d'Orient, à la vie des poilus, au service de santé des armées, aux prisonniers, et aux ruines des champs de bataille. d'images sur l'effort économique du pays et des colonies . d'images sur la vie politique et diplomatique : les visites officielles des chefs d'États ou des délégations étrangères, le Traité de Versailles... de prises de vues et d'oeuvres d'art, de monuments et de musées, et d'images réalisées en prévision de la reconstruction.

La collection de la Seconde Guerre mondiale rassemble des documents réalisés par les différentes forces en présence : la Drôle de guerre témoigne de la vie en campagne des armées françaises, de la mer du Nord à la frontière italienne, entre la déclaration de guerre et le début de la campagne de France . Vichy concerne les activités du gouvernement et de l'Armée d'Armistice, essentiellement en zone libre et en Afrique du Nord avant le débarquement allié . l'Armée de libération suit les principaux combats livrés, de l'Afrique du Nord à l'Europe, depuis Alger en novembre 1942 jusqu'à la libération des camps de concentration en 1945.

Le fonds allemand est particulièrement riche par le grand nombre de théâtres d'opérations qu'il illustre sur le front occidental et par la diversité des sujets traités dans le domaine militaire (scènes de combat et d'entraînement, vie des unités sur le front, répression des populations à l'Est, fabrication d'armes) et dans celui de la vie quotidienne. Production du SCA, Service Cinématographique des Armées désormais unifié après la guerre, la collection sur la guerre d'Indochine regroupe le Tonkin, l'Annam, la Cochinchine, le Cambodge, et le Laos.

Si les reportages militaires, dont la majorité concerne l'armée de Terre, représentent le sujet principal de cette collection, on y trouve également des documents décrivant le mode de vie, l'habitat et les coutumes spécifiques de diverses ethnies. Nombre de documents appartenant à cette collection illustrent l'action de la France dans ses colonies : maintien de l'ordre, mise en valeur industrielle et agricole, construction d'écoles, de logements, de dispensaires, mise en place de structures administratives. Ils attestent d'une volonté de présence française en Indochine et en Algérie.

Les fonds des Opérations extérieures. La protection des intérêts fondamentaux de la France peut conduire les forces armées à intervenir hors du territoire national. On parle alors d'opérations extérieures, effectuées dans le cadre de mandats internationaux comme l'OTAN ou l'ONU. Les principales opérations extérieures couvertes par l'ECPAD depuis 1945 sont la guerre de Corée (1952-1953), le Liban (1978-1984), le Tchad (1978-1987), «le Cambodge (1991-1993), la guerre du Golfe (1991), la Bosnie-Herzégovine (depuis 1992), le Rwanda(1994), le Kosovo et la Macédoine (depuis 1998), la Côte d'Ivoire, l'Afghanistan (depuis 2001).

 

Fort d'Ivry-sur-Seine

2-8 route du Fort

94205 Ivry-sur-Seine

 

Tourisme de mémoire

Mairie d'Ivry Esplanade Georges Marrane

94205 Ivry-sur-Seine cedex

Tél. : 0149.60.25.08

 

Etablissement de communication et de production audiovisuelle de la défense (ECPAD)

Tél : 01.49.60.52.00

Fax : 01.49.60.52.06

e-mail : ecpad@ecpad.fr ou mediatheque@ecpad.fr

 

Site de l'établissement de communication et de production audiovisuelle de la défense

Ville d'Ivry-sur-Seine

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

2-8 route du Fort 94205
Ivry-sur-Seine
Tourisme de mémoire Tél. : 0149.60.25.08 Etablissement de communication et de production audiovisuelle de la défense (ECPAD)Tél : 01.49.60.52.00Fax : 01.49.60.52.06

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Se renseigner pour l'accessibilité au site

Mémorial de la Shoah à Drancy

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©Mémorial de la Shoah

Le Mémorial de la Shoah de Drancy propose une exposition permanente richement documentée en français et en anglais permettant de connaître l’histoire de la Cité de la Muette, ainsi que le rôle central du camp de Drancy dans la déportation des Juifs de France pendant la guerre. Des expositions temporaires, des visites guidées et une offre culturelle et pédagogique sont également proposées.


Consulter l'offre pédagogique du mémorial >>>  mémorial Drancy


Le Mémorial de la Shoah à Drancy est un lieu d’histoire et d’éducation, situé en face de la Cité de la Muette.

La Cité de la Muette devient en 1941 un camp d’internement, puis en 1942 le camp de regroupement des Juifs de France en vue de leur déportation vers les camps d’extermination. Entre mars 1942 et août 1944, environ 63 000 Juifs ont été déportés du camp de Drancy, parmi les 76 000 juifs déportés de France.

Le Mémorial de la Shoah de Drancy propose une exposition permanente en anglais et en français richement documentée permettant de connaître l’histoire de la Cité de la Muette, ainsi que le rôle central du camp de Drancy dans la déportation des Juifs de France pendant la Seconde Guerre mondiale.

A l'aide de témoignages vidéo, de documents d'archives et de photographies d'époque, l'exposition permanente retrace l'histoire du camp de Drancy, la vie quotidienne des internés, l'organisation des déportations de 1941 à 1944, mais aussi la construction de la mémoire du camp après-guerre. Au milieu de l'exposition, la Maison des enfants permet au visiteur de découvrir le sort des enfants internés via des photographies et l'écoute des lettres qu'ils ont écrites dans le camp. Une dizaine de films documentaires réalisés par Patrick Rotman est diffusée dans cet espace d'exposition.

Le Mémorial propose également un espace dédié aux expositions temporaires au sous-sol, des salles pédagogiques et une salle de conférence pour recevoir les groupes dans les étages. Une programmation culturelle et pédagogique y est proposée tout au long de l’année.

  • Offre culturelle

Une visite guidée gratuite est proposée chaque dimanche à 15h.

Des audioguides en anglais et en français sont disponibles en accès libre pour visiter la collection permanente sur présentation d’une pièce d’identité.

Une offre culturelle gratuite est proposée chaque trimestre (« Les Rendez-vous de Drancy » - sur réservation) : exposition temporaire, visites guidées thématiques, ateliers, rencontres-débats, projections, témoignages…

Plus d’informations à retrouver en suivant ce lien.

 


 

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Infos pratiques

Adresse

110-112, avenue Jean-Jaurès 93700
Drancy
01 42 77 44 72

Tarifs

Entrée libre et gratuite

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours sauf le vendredi et le samedi, de 10 h à 18 h. Une navette gratuite depuis le Mémorial de la Shoah de Paris est proposée un dimanche par mois. (plus d’informations à retrouver sur le site internet)

Fermetures annuelles

Fermé certains jours fériés nationaux et certains jours de fêtes juives

La Vigie - Mémorial des Déportés de la Mayenne

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© Mémorial des Déportés de la Mayenne

La mémoire est indispensable pour construire le présent et l’avenir. C'est à travers le témoignage des Déportés de la Mayenne que vous pourrez découvrir la Déportation.


Consulter l'offre pédagogique du mémorial >>> © La Vigie


Ouvert en 2012, le Mémorial des Déportés de la Mayenne est un site de visite qui rend hommage aux Mayennais, déportés dans les camps de concentration ou d'extermination nazis pendant la Seconde Guerre mondiale.

Ce lieu de mémoire est aussi un lieu pédagogique, d’expression artistique et de partage.

Le Mémorial s’articule autour de deux espaces complémentaires : l’Espace Mémoire et l’Espace Vigilance.

Objets ramenés des camps, expositions, chronologies, mur des noms, témoignages écrits et oraux de déportés vous sont dévoilés dans une atmosphère toute particulière et adaptée à tous.

À travers le Mémorial l’association qui gère le lieu souhaite aussi sensibiliser les générations présentes et futures aux valeurs de tolérance, de respect, aux droits humains et à la lutte contre toutes les formes de discriminations.

L'exposition permanente du Mémorial s'intitule "Souffrances et Espoirs" et reprend le titre d'un ouvrage de Marcel LE ROY, Déporté de la Mayenne.  L'exposition se décompose en trois parties : "Avant l'arrestation", "Dans le camp" et "Liberté et Espoir". À travers des récits, des extraits d'ouvrage de Déportés, des photographies vous découvrirez progressivement ce long chemin vers l'enfer des camps. Un hommage est rendu aussi aux Justes parmi les Nations qui ont, au péril de leur vie, caché des Juifs.  La dernière partie de l'exposition "Souffrances et Espoirs" ouvre sur l'Europe et la déclaration des Droits de l'Homme. Cette partie est le lien avec l'Espace Vigilance qui a pour objectif d'éveiller les consciences et d'alerter face à l'actualité.

Des cartes et des chronologies expliquent le contexte de l'époque et permettent d'introduire la visite.

L'Association pour le Mémorial de la Déportation met en place différentes animations autour d’une programmation annuelle (conférences, expositions temporaires, lectures de textes, etc...) et publie Les Cahiers du Mémorial qui mettent en lumière le parcours des déportés du département à travers leurs témoignages ou par des recherches dans les archives.


 

 

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Infos pratiques

Adresse

23 rue Ambroise de Loré 53100
Mayenne
02 43 08 87 35

Tarifs

Individuel : Adulte : 5€ - Les 12-18 ans, les chercheurs d'emploi et les étudiants : 3€ - Visite guidée 1€ (+ entrée du mémorial) - Enfant de moins de 12 ans : gratuit - Billet jumelé avec le musée du château de Mayenne : 7€ - Carte May'N pass (plein tarif) : 4,5€ - Carte May'N pass (demi-tarif) : 2,5€ / Groupe : Tarif applicable à partir de 10 personnes - Tarif par personne - Formule 1 : Visite en autonomie (non guidée) : 4€ - Formule 2 : Visite guidée + projection vidéo de témoignages : 5€ - Formule 3 : Visite guidée + projection vidéo + autres activités (lectures, etc) : 6€ - 1 gratuité offerte par "tranche" de 10 personnes / Groupe scolaire : Tarif par élève - Formule 1 : Pour deux activités au Mémorial (ex : Visite guidée + jeu de l'oie) : 2,5€ - Formule 2 : Pour trois activités et plus (ex : Visite guidée + projection vidéo de témoignages + atelier thématique) : 3,5€ - Formule à la journée : Découverte de Mayenne (circuit urbain commenté + visite guidée du Mémorial), incluant le livret pédagogique illustré : 8€ - Gratuité pour les accompagnateurs

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert à la visite du mardi au samedi et le premier dimanche du mois de 14h à 18h

Fermetures annuelles

Fermé les jours fériés, pendant les vacances de Noël et en janvier (pour les individuels)

Ancienne gare de déportation de Bobigny

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©Henri Perrot, ville de Bobigny

De l’été 1943 à l’été 1944, la gare de Bobigny fut le lieu principal de la Déportation des Juifs de France. En 13 mois, 21 convois sont organisés et 22 500 hommes, femmes, enfants, sont déportés essentiellement vers Auschwitz-Birkenau au départ de cette gare. Le site propose un chemin de visite retraçant, à partir de témoignages et du paysage ferroviaire de l’époque, la déportation des internés du camp de Drancy.

En juillet 1943, la gare de Bobigny devient le lieu de la déportation des Juifs de France détenus au camp de Drancy, orchestrée par l’Allemagne nazie aidée du gouvernement de Vichy. Elle prend ainsi le relai de celle du Bourget utilisée depuis mars 1942 pour la même fonction. Elle prend place dans un réseau de lieux du nord-est parisien. Situés à proximité les uns des autres, ils ont été les témoins majeurs de l’internement, puis de la déportation des Juifs de France. C’est le cas du camp de la cité de La Muette à Drancy ou de la gare du Bourget.

Dans l’après-guerre et durant les Trente Glorieuses, le site de Bobigny est exploité à la fois comme lieu de stockage et de revente de métaux avec l’installation d’une entreprise de ferraillage, mais également comme gare de marchandise. L’activité de fret déclinant, la société de ferraillage occupe la totalité de l’emprise du site jusqu’en 2005, et protège le site en évitant destructions et nivellements.

L’ancienne gare de déportation de Bobigny est la dernière vision que près d’un tiers des Déportés Juifs de France ont eu de la France avant d’être déportés vers Auschwitz-Birkenau pour y être assassinés. Elle porte en elle la mémoire de leurs derniers pas sur le sol français. Le site de Bobigny constitue le seul exemple connu de gare ayant servi à la Déportation dont l’état actuel est proche de sa configuration d’origine. Il a été un rouage essentiel à la mise en œuvre de la « Solution finale » en France, il appuie aujourd’hui la compréhension des mécanismes qui ont mené à la Déportation et au génocide, et porte la reconnaissance de ses victimes et de leurs parcours. Après d’importants travaux de restauration menés par la Ville de Bobigny, ainsi que des aménagement paysagers, scénographiques et architecturaux, le lieu a ouvert ses portes au public le 18 janvier 2023. Visites guidées, ateliers pédagogiques, expositions temporaires, évènements culturels et cérémonies commémoratives y seront dorénavant organisés.

L’Ancienne Gare de Déportation s’offre à la découverte à travers un parcours d’exposition et d’interprétation de plein air permanent. Le site propose également, une « esplanade de la mémoire » où se dressent 75 stèles à la mémoire de tous les convois de déportés juifs partis de France entre 1942 et 1944 vers les centres de mise à mort. Cette esplanade a été conçue tout autant comme un espace d’histoire que comme un lieu de recueillement. L’ancienne Halle aux marchandises restaurée peut quant à elle accueillir aussi bien des activités et manifestations commémoratives, que des activités pédagogiques et scientifiques, ou des manifestations culturelles mémorielles.

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

151 avenue Henri Barbusse 93000
Bobigny
01 89 57 21 57

Tarifs

Visite libre de la scénographie et audioguides : gratuit / Visites guidées : 6€ par personne

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouverture du mercredi au dimanche de 9h30 à 12h30 et de 14h à 17h

Le C.H.R.D. de Lyon

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Salle du musée. Source : Le C.H.R.D.

En vingt ans, ce lieu de mémoire incontournable a reçu plus d’un million de visiteurs, se positionnant ainsi parmi les plus importants musées d’histoire de la Seconde Guerre mondiale en France. Il est installé symboliquement dans l'ancienne École de santé militaire occupée par la Gestapo entre 1943 et 1944.

 

- Exposition temporaire « Une étrange défaite ? Mai-juin 1940 » du 23 septembre 2020 au 21 mars 2021 -

Consulter l'offre pédagogique du centre >>>  Centre d'histoire de la Résistance et de la Déportation


Pour célébrer cette date anniversaire, le musée s'est doté d'une  nouvelle exposition permanente après un an de travaux. Un contenu concret a été privilégié, basé sur des éléments matériels et immatériels inédits : objets de collection et témoignages. Le parcours muséographique a été conçu au plus près des murs du bâtiment historique, ancien siège de la Gestapo de Lyon.

Alors que l’approche historique de cette période connaît un nouvel élan grâce à la recherche universitaire et que l’agglomération lyonnaise se dote de nouveaux équipements – la maison du docteur Dugoujon, lieu de l’arrestation de Jean Moulin le 21 juin 1943 et la prison de Montluc – mettant en perspective la notion de répression de la Résistance et de persécution de la population juive, il était nécessaire de réorienter le propos vers une approche plus pragmatique de l’histoire de la Résistance, de sa répression et du contexte social et politique de Lyon entre 1940 et 1945.

Valoriser les collections du musée, rendre compte des avancées de la recherche historique, révéler les spécificités de la ville de Lyon pendant la guerre et évoquer l’histoire du bâtiment sont quelques-uns des objectifs poursuivis par la nouvelle exposition.

Une scénographie renouvelée

Une trentaine de points audiovisuels, attachés aux chronologies ou à un objet, livre la voix des témoins pour offrir un contrepoint sensible à la découverte historique des événements, favorisant une rencontre que la disparition progressive des témoins rend désormais précieuse et irremplaçable.

Les collections

Pour la toute première fois, les collections du musée seront valorisées à travers un parcours de 300 m2 principalement centré sur la découverte des particularités de la Résistance dans le contexte urbain de la ville de Lyon.

Le fonds photographique

La nouvelle exposition met également à l’honneur le travail de trois photographes renommés de l'époque : André Gamet, Charles Bobenrieth et Émile Rougé.

Le service pédagogique

 

Alors que nous entrons désormais dans le "temps de l’Histoire", le CHRD se dote, à travers cette nouvelle exposition permanente, d’un outil de réflexion et d’échange apte à aider nos contemporains à comprendre
le monde complexe qui les entoure.

 

Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation

14 avenue Berthelot - 69007 Lyon

Tél : 04 78 72 23 11

 

www.chrd.lyon.fr

 

Dossier de presse du C.H.R.D :

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Infos pratiques

Adresse

14 avenue Berthelot - 69007
Lyon

Tarifs

Exposition permanente :Tarif normal : 4€ - Tarif réduit : 2€Exposition temporaire :Tarif normal : 5€ - Tarif réduit : 3€Visite couplée :Tarif normal : 6€ - Tarif réduit : 4€Visite commentée et visite singulière :3€ + billet d’entrée Procès BarbieAccès libre

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du mercredi au dimanche, de 10h à 18h.Le centre de documentation :En libre accès. Du mercredi au samedi,de 10h à 12h30 et de 13h30 à 17h.

Fermetures annuelles

Les jours fériés (sauf le 8 mai).Entre Noël et le Jour de l'an.

Courriel : 04 78 72 23 11

Mémorial de Caen

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Le Mémorial de Caen. ©Licence Creative Commons. Libre de droit

Le mémorial expose les causes et les conséquences du deuxième conflit mondial, en prenant comme point départ l'année 1918.

[Spécial Centenaire] expo-photos « Photographies du Front d’Orient, 1914-1918 »


Consulter l'offre pédagogique du mémorial >>>  mémorial Caen


Inauguré le 6 juin 1988 par François Mitterrand, Le Mémorial de Caen est le musée de référence sur l'histoire du XXe siècle.

Labellisé Musée de France, il cherche à démontrer combien la compréhension du monde impose une connaissance de son histoire. À partir d'une scénographie innovante et chargée d'émotion, cette Cité de l'Histoire pour la Paix propose un voyage historique et une réflexion sur l'avenir à travers trois principaux espaces muséographiques : les tensions internationales et la Seconde Guerre mondiale, la Guerre froide ainsi que le thème de la paix.

Outre sa mission historique, Le Mémorial de Caen s'attache à démontrer la fragilité et les exigences de la Paix et des Droits de l'Homme.

Site culturel et touristique incontournable en Normandie, Le Mémorial de Caen s'ouvre sur des jardins de 35 hectares et est aujourd'hui l'un des premiers sites mémoriels européens avec une moyenne de 400 000 visiteurs par an. Plusieurs fois primé pour ses qualités d'accueil et la richesse de son contenu muséographique, il organise des visites guidées en complément de la visite du parcours.

Quatre espaces permanents et une exposition temporaire au Mémorial de Caen pour mieux comprendre l'histoire du XXe siècle.

Espaces permanents :

  • Berlin au cœur de la Guerre froide
     
  • Taches d'Opinions - L'actualité du monde à travers le dessin de presse
     
  • Guerre mondiale, Guerre totale
     
  • Le Débarquement et la Bataille de Normandie

Le Mémorial de Caen propose à ses visiteurs un système complet d'audioguides multilingues en complément des visites guidées.


Le Mémorial de Caen

Esplanade Eisenhower B.P. 55026 - 14050 Caen Cedex 4

Tél : 02 31 06 06 45 Fax : 02 31 06 01 66

Email : contact@memorial-caen.fr

 

Normandie Mémoire

Site du comité départemental du tourisme du Calvados

Site du comité régional du tourisme de Normandie

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Infos pratiques

Adresse

Esplanade Eisenhower - CS 55026 14066
caen Cedex 4
02 31 06 06 44