Citadelle de Mont-Dauphin

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Mont-Dauphin, place fortifiée par Vauban. Source : GNU Free Documentation License

Entièrement construite par Vauban à partir de 1693, la citadelle est destinée à interdire l'accès de la vallée de la Durance aux troupes du Duc de Savoie.

Entièrement construite par Vauban à partir de 1693, la citadelle de Mont-Dauphin est baptisée ainsi en hommage au fils de Louis XIV.

Elle est destinée à interdire l'accès de la vallée de la Durance aux troupes du Duc de Savoie.

Face au fort des Salettes, au pied du col de l'Infernet, il s'agit d'un ouvrage à plusieurs niveaux avec deux fronts bastionnés, placé sur un promontoire rocheux (1400 m) présentant d'imposantes défenses naturelles. Sa particularité vient d'un imposant mur (2,20 m de large sur 9,30 m de haut) qui traverse le fort dans le sens de la longueur et sur lequel est adossé le seul bâtiment de casernement.

Ce poste avancé, construit en lisière de forêt assurait la surveillance du Vallon du Fontenil et la protection du Fort des Têtes. Il permettait avec son vis-à-vis le Fort des Salettes de verrouiller parfaitement la route de l'Italie.


La citadelle de Mont-Dauphin

05100 Briançon

 

Office du tourisme de Mont-Dauphin

Tél. : 04.92.45.17.80

 

Ville de Montdauphin

 

Site de l'Office briançonnais du tourisme

 

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Infos pratiques

Adresse

05100
Briançon
04 92 45 42 40

Tarifs

Plein tarif: 7,50 € Tarif réduit: 4,50 € Groupe (+ de 20 personnes) : 6 € Groupes scolaires(35 élèves maximum): 30 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visite guidée En juin et septembre: 10h et 15h En juillet et août:10h, 15h et 16hDe octobre à mai: 15h (sauf le lundi)

Fermetures annuelles

Fermé le 1er janvier, 1er mai, 1er et 11 novembre, 25 décembre.

Le fort du Randouillet

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Fort du Randouillet. Source : ©Thomas Grollier - License Creative Commons - Libre de droit

Du haut de ses 1604 mètres d'altitude, le fort du Randouillet avait vocation à protéger le fort des Têtes, tout en surveillant l'accès à la vallée de Cervières.

Du haut de ses 1 604 mètres d'altitude, le fort du Randouillet avait vocation à protéger le fort des Têtes d'éventuels assaillants, tout en surveillant l'accès à la vallée de Cervières.

La partie supérieure de l'ouvrage est composée d'un donjon, au sein duquel sont regroupés les principaux éléments de défense. Le niveau inférieur du fort abritait les bâtiments de casernement.

À partir de 1724, cet ensemble de fortifications est renforcé par des travaux entrepris sous la direction du marquis d'Asfeld. Galerie couverte longue de deux cent mètres, la " communication Y " barre le vallon de Fontchristiane pour relier le fort du Randouillet et le fort des Têtes. La ville est reliée à ces deux forts par le pont d'Asfeld, qui enjambe les deux rives de la Durance, au fond d'une gorge de cinquante mètres de profondeur. La connexion des ouvrages constitue désormais une véritable barrière de fortifications.

Cependant, les progrès de l'artillerie et les tensions avec le voisin italien entraînent dès 1882 l'édification de nouveaux ouvrages, afin de protéger les passages des cols les plus importants.

 

Le fort du Rendouillet

05100 Briançon

 

Office briançonnais du tourisme Des visites sont fréquemment organisées pour vous faire découvrir la ville fortifiée, les forts d'altitude et les monuments briançonnais.

Tél. 04.92.21.08.50

Fax 04.92.20.56.45

E-mail : office-tourisme-briancon@wanadoo.fr

 

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Adresse

05100
Briançon
04 92 21 08 50

Le fort des Têtes, Briançon

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Fort des Têtes, Briançon, Hautes-Alpes, France. Vue depuis la Croix de Toulouse. Source : GNU Free Documentation License - Libre de droit

Au coeur des Alpes du sud, Briançon commande à plus de 1300 m d'altitude la vallée de la Durance, de la Guisane, de la Clarée, et le col de l'Izoard et du Mont Genèvre...

Surplombant les vallons du Fontenil et de Fontchristiane, le fort des Têtes constitue le pivot de la défense fortifiée de la ville et l'ouvrage le plus important de la partie du dispositif construite au XVIIIe siècle.

Les plissements et les gradins des défenses du fort soulignent l'obstination des ingénieurs à défendre résolument Briançon, devenue une place de première ligne à la suite de la perte du Dauphiné transalpin lors du traité d'Utrecht en 1713.

Déjà, en 1700, Vauban avait repéré l'importance du plateau des Trois Têtes qui surplombe la ville au-delà de la Durance. En 1709, le maréchal de Berwick y établit un camp retranché, qui s'avéra fort utile en 1711 et 1712. De 1721 à 1733, le marquis d'Asfeld, directeur général des fortifications, les ingénieurs Tardif et Nègre réorganisèrent cet ouvrage de campagne en fort permanent à fronts bastionnés. Plus étendu que la place de Briançon, le fort pouvait abriter un millier d'hommes et du matériel.

L'utilisation du relief comme obstacle, le compartimentage des défenses imposant des sièges successifs, la puissance de feu des soixante-douze embrasures combinées avec les forts voisins témoignent de l'extraordinaire maîtrise de la fortification de montagne acquise par les ingénieurs du roi.Accès. Briançon se situe à l'intersection des N91 et N94, à 87km de Gap, 116km de Grenoble et 125km de Turin (Italie).

 

Office briançonnais du tourisme
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Le fort Boyard

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Vue générale du fort (façade Est). Source : ©Fabien1309 - License Creative Commons - Libre de droit

A mi-distance entre l'île d'Oléron et l'île d'Aix auquel il est rattaché, le fort Boyard dresse fièrement son imposante silhouette de " navire de pierre " perché sur des écueils consolidés.

Peu après la construction de l'arsenal de Rochefort, l'emplacement de l'actuel fort est l'objet d'études qui concluent à l'impossibilité d'édifier un ouvrage de défense sur le banc de sable de la longe de Boyard.

Sébastien Le Prestre de Vauban, futur commissaire général des fortifications du Royaume, aurait ainsi écrit à Louis XIV : " Sire, il serait plus facile de saisir la lune avec les dents que de tenter en cet endroit pareille besogne ".

Privée de concrétisation du fait de considérations techniques, l'idée d'aménager un ouvrage défensif se perd. Fouras, la Rochelle, les îles d'Aix et d'Oléron sont autant de positions stratégiques qui commandent les accès à la Charente jusqu'au début du XIXème siècle. Cependant la protection de Rochefort et de sa passe par tous ces sites trop éloignés du couloir emprunté par les navires sortant de l'arsenal se révèle inefficace.

Dépouillé de ses atouts stratégiques, il constitue une cible pour les troupes allemandes qui effectuent des tirs d'essai contre ses murs lors du second conflit mondial.

Le début de sa carrière sur les écrans peut être fixé en 1966, lorsque son étage supérieur sert de cadre au décor de la scène finale du film de Robert Enrico " les aventuriers ", avec Lino Ventura et Alain Delon.

En 1980, le fort est racheté par une société de production audiovisuelle, puis cédé au conseil général de Charente-Maritime, pour être finalement destiné à l'usage que le monde entier connaît désormais ... Ne se visitant plus du fait de cette nouvelle vocation télévisuelle, ses alentours sont cependant visibles depuis de nombreux bateaux de promenade en mer qui proposent aux touristes de l'admirer de près.

Sa vocation défensive réduite à néant du fait des progrès de l'artillerie, il sert de centre de détention à partir de 1870 : prison militaire pour des soldats prussiens et autrichiens, puis lieu de détention de centaines de communards, avant d'être laissé à l'abandon après 1913.

 

Mairie de l'île d'Aix

Rue Gourgaud 17123 Ile d'Aix

Tél. 05.46.84.66.09

Fax 05.46.84.65.79

E-mail : mairie@iledaix.fr

 

 

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17123
Ile d 'Aix
05 46 84 66 09

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Ne se visite pas

Courriel : mairie@iledaix.fr

Le fort de la Rade

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Ile d'Aix - Fort de la Rade. Source : http://www.napoleoncities.eu

Le fort de la Rade doit sa physionomie et son nom actuels aux travaux napoléoniens.

Face au fort Boyard, sur la partie méridionale de l'île, la pointe Sainte-Catherine accueille dès la création de l'arsenal de Rochefort les premières fortifications de l'île d'Aix.

S'inspirant de plans conçus par Vauban, l'édification du fort de la Sommité débute en 1699 pour s'achever en 1703. Accessible par un pont-levis et entouré de douves, l'ouvrage est par la suite flanqué de cinq bastions, dont les stigmates restent visibles aujourd'hui lors des grandes marées.

Pendant la guerre de Sept Ans, en septembre 1757, la flotte anglaise commandée par l'amiral Hawke se présente dans la rade de l'île d'Aix, et détruit entièrement ce premier fort. En 1779, Montalembert, secondé par Choderlos de Laclos, entreprend la construction sur le même emplacement d'un ouvrage en bois, fort éphémère puisque détruit en 1783 sans avoir jamais livré le moindre combat.

Le fort de la Rade doit sa physionomie et son nom actuels aux travaux napoléoniens. Doté d'un imposant bâtiment central destiné à accueillir les pièces d'artillerie, le fort dispose de longs remparts permettant de faire le tour de l'ouvrage, en offrant une vue imprenable sur les îles Madame, d'Oléron et de Ré, les deux phares de l'île d'Aix, et le célèbre fort Boyard.

Divers réaménagements sont effectués durant la seconde moitié du XIXème siècle, dont des abris en béton datant de 1890.

Occupé depuis 1986 par des infrastructures touristiques, le fort de la Rade se visite toute l'année, en accès libre.

 

Le fort de la Rade

Mairie de l'île d'Aix Rue Gourgaud 17123 Ile d'Aix

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Fax 05.46.84.65.79

E-mail :mairie@iledaix.fr

 

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Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre

Courriel : mairie@iledaix.fr

Le fort Liédot

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Fort Liédot. Panoramique façade sud-ouest. Source : © Llann Wé² - License Creative Commons - Libre de droit

En 1808, lors d'une inspection du chantier de fort Boyard, Napoléon décide de compléter le dispositif de protection de la rade de Rochefort en faisant ériger un fort sur le point culminant d'Aix, à l'extrémité est de l'île.

De forme carrée, cet ouvrage bastionné de plus de 90 mètres de côté est construit en maçonnerie, et entièrement casematé.

Quatre galeries partent des angles de la cour intérieure pour desservir les casemates placées sous les bastions, chaque courtine abritant quatre casemates vouées au logement des troupes. Protégé par un épais remblais de terre et recouvert d'un glacis d'herbe, l'ouvrage est surmonté d'un impressionnant chemin de ronde.

Du 12 au 15 juillet 1815, Napoléon passe au fort Liédot ses derniers jours sur le territoire français, avant de se livrer aux Britanniques et de partir pour Sainte-Hélène.

Lors de la guerre de Crimée menée par Napoléon III, un millier de soldats russes vaincus sont détenus au sein du fort, qui est par la suite laissé à l'abandon, l'adoption de l'artillerie rayée réduisant considérablement la capacité de résistance des fortifications maçonnées.

C'est pourquoi des essais de tir sur le fort Liédot sont effectués à partir de 1863 : si les casemates résistent bien, tous les murs exposés aux salves d'artillerie sont anéantis. Malgré cette destruction partielle, la vocation carcérale de l'ouvrage ne faiblit pas, et plusieurs centaines de communards sont emprisonnés à l'intérieur de ses murs de 1871 à 1872, dans l'attente de leur départ vers la Nouvelle-Calédonie.

Il sert de centre de détention pour prisonniers allemands pendant le premier conflit mondial, avant de remplir une mission d'une toute autre nature pendant l'entre-deux-guerres où il devient temporairement un agréable lieu de villégiature pour colonies de vacances.

De 1959 à 1961, le fort Liédot enferme pour la dernière fois à ce jour des détenus entre ses murs : le futur premier président de la République d'Algérie Ahmed Ben Bella et plusieurs de ses compagnons du FLN.

En 1989, le ministère de la défense cède le fort Liédot au conservatoire du littoral, la gestion de l'ouvrage étant aujourd'hui assurée par la commune de l'île d'Aix.  Le fort est restauré à la fin du XIXème siècle, notamment pour aménager l'installation sur ses terrasses de pièces d'infanterie de marine.

 

Le fort Liédot

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Tél. 05.46.84.66.09

Fax 05.46.84.65.79

E-mail :mairie@iledaix.fr

 

Les visites guidées s'effectuent tous les jours en juillet et août, et sur réservation de septembre à juin.

 

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17123
Ile d'Aix
05 46 84 66 09

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites guidées tous les jours en juillet et août, et sur réservation de septembre à juin.

Courriel : mairie@iledaix.fr

Les fortifications de l'île d'Aix

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Les remparts de l'île d'Aix. Source : Licence de documentation libre GNU

Au large de l'embouchure de la Charente, dans le pertuis d'Antioche, découvrez la richesse du patrimoine naturel et historique l'île d'Aix...

Au large de l'embouchure de la Charente, dans le pertuis d'Antioche, la plus méridionale des îles du Ponant accueille chaque année près de 300 000 visiteurs, du fait de la richesse de son patrimoine naturel et historique. Les 132 hectares de l'île d'Aix sont bordés de plages désertes, de criques sauvages, de rochers et de fortifications. En effet, la protection militaire de l'arsenal de Rochefort apparaît essentielle dès l'achèvement de sa construction en 1666 sous l'impulsion de Colbert.

Considérée dès lors comme un excellent poste de défense du fait de sa situation stratégique, l'île d'Aix offre au visiteur le témoignage multi-séculaire de l'évolution de l'architecture militaire, avec une nette prédominance pour les éléments datant du XIXème siècle.

Si la physionomie d'Aix est fortement marquée par l'imposante présence de ses fortifications, l'île, outre son magnifique décor naturel, abrite de nombreux autres sites méritant le détour : pas moins d'une vingtaine d'immeubles et de sites classés peuvent être visités.

Une politique dynamique est aujourd'hui engagée pour mettre en valeur ce riche patrimoine naturel et historique. Ainsi, un parcours signalétique oriente le visiteur vers les points du territoire dignes d'intérêt, l'île étant jalonnée de nombreux panneaux d'information historique apposés aux abords des sites patrimoniaux. Qui plus est, un programme d'animations culturelles est défini chaque année pour proposer au visiteur, même hors-saison, des activités autour de l'histoire de l'île d'Aix. Enfin, tous les jours en juillet et août, et sur réservation d'avril à juin et en septembre, l'office du tourisme organise quatre promenades guidées thématiques ( la pointe Sainte Catherine et le fort de la Rade, les rues du village, Napoléon Ier, le fort Liédot ), et un " rallye patrimonial " présentant les monuments majeurs de l'île autour d'un livret illustré.

Tout au long de l'année sont notamment ouverts à la visite : - L'église et le prieuré Saint-Martin, fondés en 1067 par l'abbaye de Cluny . - Le musée napoléonien, au sein de la Maison de l'Empereur édifiée en 1809 ( ouvert tous les jours sauf le mardi ) . - Un musée africain, installé depuis 1933 au sein de l'ancienne maison du Génie militaire, et présentant des collections zoologiques et ethnographiques rassemblées par le baron Gourgaud ( ouvert tous les jours sauf le mercredi ). En saison, des promenades en calèche sont proposées à partir de la place d'Austerlitz, afin de profiter sereinement de cette île presque entièrement désertée par la circulation automobile.

 

Mairie de l'île d'Aix Rue Gourgaud 17123 Ile d'Aix

Tél. 05.46.84.66.09

Fax 05.46.84.65.79

E-mail : mairie@iledaix.fr

Service animation patrimoine ( ouvert toute l'année ) Tél. 05.46.83.01.82 & 05.46.84.66.12 Fax 05.46.84.65.79

 

Accès par la mer. En saison De nombreuses compagnies maritimes assurent des traversées au départ de La Rochelle, Rochefort, Fouras, Boyardville ( Oléron ), Sablanceaux ( Ré), La Tranche ( Vendée ). Certaines de ces compagnies proposent également au visiteur des traversées commentées.

Hors-saison À vingt minutes par bateau de la Pointe de La fumée à Fouras.

L'île d'Aix accueille un port de plaisance ouvert toute l'année.

 

Site de la mairie de l'île d'Aix

Site Charente-Maritime

 

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Adresse

Rue Gourgaud 17123
Ile-d'Aix

Le fort de Guentrange

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Le fort de Guentrange. Source : ECPAD

Le Feste (ou groupe fortifié) de Guentrange fait partie du programme de fortification de la Moselle établi dans le cadre du plan Schliffen-Moltke...

Le fort de Guentrange se situe à 4 km au nord-ouest de Thionville, au sommet d'une colline boisée dominant de ses 318 m la ville et la rive gauche de la Moselle.

Le Feste (ou groupe fortifié) de Guentrange fait partie du programme de fortification de la Moselle établi dans le cadre du plan Schliffen-Moltke, entre la frontière luxembourgeoise et le dispositif stratégique placé autour de Metz. Il vise à protéger le noeud ferroviaire de Thionville, point crucial du transit des troupes entre l'Allemagne et la France. Les Festen sont un groupement d'organes dispersés sur une grande surface, et reliés par des galeries souterraines. A l'inverse du fort compact entouré de son fossé polygonal typique des ouvrages édifiés sous l'impulsion de Séré de Rivières, un Feste s'étend souvent sur plusieurs dizaines d'hectares. La défense de l'ensemble est assurée par une garnison nombreuse, une artillerie cuirassée, et un réseau de barbelés et de grilles défensives protégé par des tranchées ceinturant l'ouvrage.

La construction du Feste Obergentringen ( groupe fortifié de Guentrange ) débute en 1899, pour s'achever dans un premier temps en 1905. Le groupe fortifié est alors composé de trois casernes, et deux batteries cuirassées équipées chacune de quatre tourelles tournantes de système Schuman armées de canons courts de 105 mm d'une portée de 9 700 m. Renforcées par des grilles, des portes blindées, et des dispositifs de mine, des galeries souterraines relient les massifs bétonnés de l'ouvrage, tandis qu'un blockhaus verrouille à l'arrière la route d'accès au Feste à travers un réseau de barbelés. A partir de 1912, d'importants travaux de consolidation des pentes sont entrepris du fait de glissements de terrains sur le glacis ouest, puis une ligne de casemates de flanquement vient renforcer la protection contre les assaillants.

Le Feste Obergentringen ne connaît pas l'épreuve du feu lors du premier conflit mondial, et devient français après l'armistice de 1918. Dans les années 1930, la France intègre l'ouvrage à la ligne Maginot, en tant que soutien logistique de seconde ligne du secteur fortifié de Thionville. A cette occasion, les canons courts de 105 mm sont remplacés par des pièces longues, qui augmentent la portée de l'artillerie à 12 700 m. En 1940, le fort sert de dépôt de munitions pour les troupes allemandes, avant d'être repris par l'armée américaine en 1944.

De nos jours, plusieurs niveaux de l'ouvrage et la caserne centrale sont accessibles. Outre une exposition retraçant l'histoire du groupe fortifié, la visite permet de découvrir la tourelle d'artillerie de la batterie nord, entièrement restaurée. Le visiteur peut également apprécier l'alimentation du site par d'immenses réserves d'eau, une machinerie équipée d'un moteur Diesel fournissant de l'électricité à l'ensemble de l'ouvrage, et un système complet de ventilation et de chauffage central. Les chambrées, les cuisines et la boulangerie, l'infirmerie et sa salle d'opération : les espaces comme les équipements soulignent l'extraordinaire confort qu'offrait le fort aux troupes.

A l'instar des militaires français qui ont découvert le site en 1918, le visiteur pourra donc apprécier le luxe d'un tel ensemble, sans équivalent dans la fortification française de la fin du XIXème siècle.

 

Le fort de Guentrange

Office de tourisme de Thionville

16 rue du Vieux Collège 57100 Thionville

Tél. 03.82.53.33.18

Fax 03.82.53.15.55

e-mail : tourisme@thionville.net

 

Accès au fort de Guentrange :

A 24 km de l'ouvrage du Hackenberg via Buding par la D 60, puis Stuckange par la D 918, puis par l'A 31 en direction de Thionville (sortie n°40 "Linkling, zones commerciales et artisanales, hôpital Bel-Air, Cattenom"), puis la D 14.

À 30 km de Metz par l'A 31 ( sortie n° 40 " Linkling, zones commerciales et artisanales, hôpital Bel-Air, Cattenom ), puis la D 14. À 85 km de Nancy via Metz.

À 30 km de Luxembourg par l'E 25 ( sortie n° 43 "Longwy, Algrange, Nilvange" ), puis la D 14.

 

Visites Les 1er et 3ème dimanches du mois à partir de 15 h. Visites de groupes sur réservation.

 

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Infos pratiques

Adresse

57100
Thionville
Tél. 03.82.53.33.18Fax 03.82.53.15.55

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Les 1er et 3ème dimanches du mois à partir de 15 h.Visites de groupes sur réservation.

Fort Saint-Nicolas

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Le Fort Saint-Nicolas, l'un des deux anciens forts à l'entrée de la rade de Marseille. Source : License Creative Commons - Libre de droit

Situé sur la rive sud de l'entrée du Vieux-Port de Marseille, ce fort se présente sous la forme d'un dispositif à double enceinte, fossés et bastions.

Situé sur un emplacement stratégique sur la rive sud de l'entrée du Vieux-Port de Marseille, le fort St-Nicolas se présente sous la forme d'un dispositif à double enceinte, fossés et bastions.

En 1660, Marseille est assujettie au pouvoir royal après l'attaque d'une armée de 7 000 hommes commandée par le Duc de Mercoeur.

Louis XIV décide l'édification du fort St-Nicolas pour protéger la rade de Marseille, mais aussi afin de contrôler une ville qui lui a été longtemps hostile. Les travaux sont menés suivant les plans en "étoile" du maréchal des Camps et Commissaire Général des Fortifications Louis Nicolas de Clerville, et achevés en 1664.

Vauban modifie peu l'oeuvre de son prédécesseur : il fait ajouter des batteries rasantes et la fausse braye que l'on voit encore aujourd'hui autour du bas-fort. Tout au long du XVIIIe siècle, la citadelle abrite une garnison. Le 18 mai 1790, elle est partiellement détruite par une foule de révolutionnaires qui s'attaque à la partie de l'enceinte orientée vers la ville. Soucieuse de conserver un ouvrage utile à la défense de la patrie, l'Assemblée Nationale ordonne l'arrêt des démolitions par un décret en date du 28 mai.

Le 4 janvier 1794, Bonaparte, Inspecteur des côtes de la méditerranée écrit au ministre de la guerre : "Le fort St-Nicolas n'est pas susceptible de défense. Les trois enceintes qui fermaient la ville du côté de ce fort ont été démolies et le rendent accessible de tous les côtés. Il est pourtant indispensable de le mettre en état de défense au moins contre les efforts de quelques malveillants. Il faudrait pour cet objet relever une des trois enceintes. Je vais faire placer des pièces de canon sur le fort de manière à maîtriser la ville". Cette lettre vaut au futur empereur une convocation par la Convention, les représentants du peuple invoquant le danger d'une "bastille marseillaise".

La citadelle n'est restaurée qu'en 1834, au moyen de pierres grisâtres qui tranchent avec les teintes rosées de celles utilisées à l'origine. Sur ordre de Napoléon III, des travaux routiers scindent la citadelle en deux forts distincts, et ouvrent un boulevard à la circulation : baptisé boulevard de l'Empereur en 1864, il devient boulevard Victor Hugo en 1870, boulevard du Pharo en 1871, puis boulevard Charles Livon en 1922.

En 1887, les autorités militaires renomment le Fort St-Nicolas supérieur qui devient le fort Entrecasteaux, du nom d'un navigateur français. Le bas fort St-Nicolas prend le nom de fort Ganteaume, en hommage à un ancien vice-amiral, préfet maritime de Toulon. Le 14 janvier 1969, l'ensemble du fort est classé monument historique.

Dès 1696, cinq protestants accusés d'espionnage pour le compte de Guillaume d'Orange sont enfermés au fort St-Nicolas. En 1823, à la suite de l'expédition d'Espagne, le fort reçoit 569 prisonniers. Par la suite, la citadelle sert de séjour aux soldats condamnés à de courtes peines par les tribunaux militaires. En 1939, elle accueille deux hôtes célèbres : Jean Giono, qui évoque dans son roman "Noé" la cellule où il fût reclus vingt jours sans lumière et Habib Bourguiba, futur président de la République tunisienne.

 

Fort Saint-Nicolas

Impasse Clerville 13007 Marseille

 

Accès. Il est possible d'accéder en voiture à une terrasse du fort qui offre un superbe point de vue sur le Vieux-Port.

Les seules visites possibles sont organisées par l'office de tourisme.

Liens Office du tourisme de Marseille Tél. 04.91.13.89.00 Fax 04.91.13.89.20 e-mail : info@marseille-tourisme.com

Site Office du tourisme de Marseille

 

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Adresse

Impasse Clerville 13007
Marseille
04 91 13 89 00

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visite organisée par l'office de tourisme

Fort de Bouc

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Le fort de Bouc. Source : ECPAD

Connu sous les noms de Caserne Suffren de Martigues et fort Vauban, ce fort est situé à l'entrée de l'étang de Caronte qui relie la mer méditerranée à l'étang de Berre.

Située en bordure de mer, la commune de Port-de-Bouc est créée le 2 septembre 1866 par détachement de Fos et Martigues. Elle se trouve actuellement au coeur de la zone industrielle de Martigues, dans le grand port pétrolier de Lavéra.

Le Fort de Bouc est propriété de la commune de Martigues. Connu également sous les noms de Caserne Suffren de Martigues et fort Vauban, le fort de Bouc est situé sur l'ancien îlot de Bouc, à l'entrée de l'étang de Caronte qui relie la mer méditerranée à l'étang de Berre. Élevé sur la rive sud du Passe qui traverse Port-le-Bouc, le fort est rattaché à la terre depuis le comblement du canal de Canevielle.

A l'origine, au XIIe siècle, il s'agit d'une simple tour carrée en pierres apparentes veillant sur l'abri naturel de Bouc et de Martigues. En 1536, Charles-Quint envahit la Provence et charge l'amiral génois Andréa Doria d'enlever l'îlot et le fort. Défendue vaillamment par les Martégaux, la place reste invaincue. Au XVIIe siècle, Richelieu fait enfermer de nombreux prisonniers politiques au sein du fort, dont Laurent de Coriolis, Président du Parlement d'Aix, coupable de s'être rangé aux côtés de Gaston d'Orléans, et qui finit ses jours au sein de cette prison d'État en 1644.

Sur ordre de Louis XIV, Vauban améliore l'ouvrage en 1664 en flanquant la tour de puissants remparts. La citadelle est désormais une fortification bastionnée, dotée d'un système de défense caractéristique qui supprime les angles morts et les secteurs sans feu.

Le fort est remis au ministère de la Guerre le 1er juin 1932, avant d'être occupé par le service des Phares et Balises. Lors du second conflit mondial, les troupes allemandes s'installent au sein du fort pendant l'occupation.

La tour de la citadelle est aujourd'hui surmontée d'une tourelle cylindrique accueillant un phare haut de trente-deux mètres, électrifié depuis 1936 et perpétuant ainsi la mission des anciens farots moyenâgeux.

 

Accès À 10 km à l'ouest de Martigues par la N 568. A 45 km à l'ouest de Marseille par l'A 55.

 

Office de Tourisme Rond point de l'Hôtel de ville 13500 Martigues Tél. 04 42 42 31 10 Fax : 04 42 42 31 11 E-mail : info@martigues-tourisme.com

 

Site de l'office du tourisme de Martigues

 

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Adresse

13117
Martigues
04 42 42 31 10

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Sur réservation l'été