Fort du Mont-Vaudois

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Le fort du Mont-Vaudois, pont-levis. Source : http://www.hericourt.com/

Ce fort, construit de 1874 à 1877, était destiné à maîtriser la vallée de la Lizaine et la plaine de Châlonvillars à Échenans, ainsi qu'à protéger les communications avec Montbéliard.

Le fort du Mont-Vaudois se situe à Héricourt dans le département de la Haute-Saône. Articulation entre le camp retranché de Belfort et le rideau défensif sud, ce fort, construit de 1874 à 1877, était destiné à maîtriser la vallée de la Lizaine et la plaine de Châlonvillars à Échenans, ainsi qu'à protéger les communications avec Montbéliard. Plusieurs batteries annexes situées aux alentours complétaient son action.

Prévu pour plus de 650 hommes et une cinquantaine de pièces d'artillerie, c'est un grand fort trapézoïdal à l'agencement complexe. Un massif central en arc de cercle abritant les casernes est précédé d'une crête haute pour l'artillerie d'action lointaine, elle-même précédée d'une crête basse pour l'infanterie et l'artillerie légère.

Tirant dans la même direction, un groupe de 4 casemates à tir indirect est placé en arrière de ce massif central. Son arrière fait face à une ligne de positions à ciel ouvert tirant dans la direction inverse. Deux portes mettent le fort en communication avec l'extérieur.

En 1889, en réponse à la crise de 1885, un abri-caverne est creusé sous le fort pour lui servir de caserne à l'épreuve en temps de guerre. Cependant, mal placé sur la liste des priorités, le fort doit attendre 1913 pour faire l'objet de grands travaux de modernisation. Deux tourelles de 155, trois tourelles de mitrailleuses, des abris de rempart y sont prévus.

Mais quand survient la guerre, seuls le bétonnage d'une partie de la caserne, deux puits d'observatoires et certaines communications souterraines sont achevés. La poursuite de la modernisation est alors abandonnée tandis qu'on improvise avec les moyens du bord pour remettre le fort en état.

 

« Les Amis du Fort du Mont-Vaudois »
Médiathèque François Mitterrand - 1 rue de la tuilerie - 70400 Héricourt
Tél : 03.84.46.03.30
Courriel : afmv70@gmail.com


Maison du Tourisme

2 rue Clemenceau 90000 Belfort

Tel.: 03 84 55 90 90

Fax : 03 84 55 90 70

E-mail : tourisme90@ot-belfort.fr

 

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Infos pratiques

Adresse

70400
Etobon
Tel.: 03 84 55 90 90Fax : 03 84 55 90 70

Tarifs

Visite: 3 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouverture sur réservation d'avril à novembre. Pour les individuels : visite le 1er mercredi de chaque mois à 14h.Pour les groupes : sur demande.

Fort de Giromagny

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Cour intérieure du Fort de Giromagny. Source : ©Thomas Bresson- License Creative Commons - Libre de droit

Ce fort constitue l'extrémité sud du rideau défensif de la Haute-Moselle reliant les camps retranchés de Belfort et d'Épinal.

Le fort de Giromagny, ou fort Dorsner, constitue l'extrémité sud du rideau défensif de la Haute-Moselle reliant les camps retranchés de Belfort et d'Épinal. Il était chargé de contrôler l'important carrefour de Giromagny où se croisent une voie d'invasion (la route du Ballon d'Alsace à Belfort) et une voie de contournement du camp retranché de Belfort (la route de Masevaux à Champagney).

Édifié entre 1875 et 1879, il s'enorgueillit d'avoir reçu les deux premières tourelles cuirassées installées en France (tourelles simplement tournantes en fonte abritant chacune deux canons de 155), et les seules de la place de Belfort avant les années 1900. Ce trapèze à l'architecture compacte était doté de locaux pour près de 650 hommes et d'un important armement (50 pièces à l'origine). Un massif central à fort relief s'organise autour d'une cour aux belles façades de grès rose. Il abritait les casernements et magasins, six casemates à tir indirect et les deux tourelles. Il est entouré d'un rempart sur lequel sont aménagées des positions d'artillerie à ciel ouvert.

Le fort de Giromagny recevra quelques modernisations, à peine suffisantes : creusement de magasins à poudre souterrains en 1888 puis d'abris souterrains en 1914, trois observatoires (1913-1914) et quelques bétonnages pour renforcer des voûtes (1914-1916).

Le 18 juin 1940, les tourelles du fort tirèrent quelques projectiles sur les troupes allemandes avant que la garnison ne se rende.

 

Le fort Dorsner est géré entièrement  par une association indépendante de tout autre organisme, de bénévoles "l'Association du Fort Dorsner"(A.F.D.)

"l'Association du Fort Dorsner"(A.F.D.)

Tél. : 06 72 56 42 70        mail : fort.dorsner@laposte.net

Facebook : facebook.com/fort.dorsner

 

Ouverture au public du sommet, avec vue panoramique sur la trouée de Belfort et ses alentours - Circuit visite libre à l’extérieur du fort.

ENTREE 3€/pers. (gratuit pour les moins de 12 ans accompagnés). 

Plus d’une heure de visite libre dans les souterrains et au milieu de l’architecture militaire.
 

OUVERTURE CHAQUE DIMANCHE 

et jours fériés du 3 juillet au 18 septembre (inclus) : de 14 à 18h (fermeture des entrées à 17h15)

Possibilité de visite guidée d’avril à octobre (Réservation obligatoire) 

pour les groupes de 30 pers. maxi (40 €/groupe).
 

 

Maison du Tourisme 2 rue Clemenceau 90000 Belfort

Tél. : 03 84 55 90 90 - Fax : 03 84 55 90 70

E-mail : tourisme90@ot-belfort.fr

 

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Infos pratiques

Adresse

Chemin du fort - 90200
Giromagny
06 72 56 42 70

Tarifs

3 € par personne pour les visites libres durant les dimanches après midi de juillet, août et septembre et 40,00 € pour les visites de groupe de maxi 30 personnes sur rendez-vous.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

OUVERTURE CHAQUE DIMANCHE et jours fériés du 3 juillet au 18 septembre (inclus) :de 14 à 18h (fermeture des entrées à 17h15)Possibilité de visite guidée d’avril à octobre(Réservation obligatoire)pour les groupes de 30 pers. maxi (40 €/groupe).

Fort des Basses-Perches

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Le fort des Basses Perches. Source : © Dr Balliet J.M. - http://www.fortifications.fr

Le fort des Basses Perches a été construit entre 1874 et 1877 sur l'emplacement d'une route terrassée édifiée lors du siège de Belfort en 1870

A la limite sud de Belfort, le fort des Basses Perches actuel a été construit entre 1874 et 1877 à partir d'un fort en maçonnerie sèche achevé par le colonel Denfert-Rochereau en 1870.

Les premiers travaux connus de fortification de la colline des Perches (travaux de terrassement) datent de 1815. Il représente le type de fort dit "à cavalier", avec des positions à ciel ouvert pour l'artillerie d'action lointaine au-dessus de la caserne, l'artillerie de défense rapprochée et l'infanterie trouvant place sur le rempart bas couronnant le fossé.

Le fort des Basses-Perches présente la particularité d'avoir été construit avec des coffres de contrescarpe à la place des caponnières normalement utilisées à cette époque, l'usage des coffres de contrescarpe (moins vulnérables car situés de l'autre côté du fossé) ne se généralisant qu'après 1885.

En temps de guerre il était prévu une garnison d'environ 180 hommes aux Basses-Perches, 230 hommes aux Hautes-Perches, chacun des forts étant armé d'une vingtaine de canons. Une fois construits, ces deux forts seront toujours tenus à l'écart des modernisations.

 

Maison du Tourisme

2 rue Clemenceau 90000 Belfort

Tel.: 03 84 55 90 90

Fax : 03 84 55 90 70

E-mail : tourisme90@ot-belfort.fr

 

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Infos pratiques

Adresse

90400
Danjoutin
Tel.: 03 84 55 90 90Fax : 03 84 55 90 70

Tarifs

4€ / personne . pour un autocar 35 personnes maxi : 90€

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Se renseigner pour l'accessibilité au site

Musées et Citadelle de Belfort

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© Philippe Martin

Dominant la trouée de Belfort en protégeant la « porte de l’Alsace », la Citadelle est le résultat de plusieurs siècles d’évolutions architecturales, du Moyen Âge au XIXe siècle. Symbole de la guerre de 1870 avec la construction du Lion de Bartholdi sur sa façade, elle témoigne du statut particulier de Belfort, l’un des derniers bastions de la résistance française lors de ce conflit.

La trouée de Belfort est située au centre d'une large dépression entre Vosges et Jura, lieu de passage privilégié entre l'Alsace, l'Allemagne et la Suisse vers la Franche-Comté et le sillon rhodanien.

  • L’enceinte urbaine et le Château

Au Moyen Âge, Belfort est une bourgade protégée par un mur de pierre et quelques tours, au pied du rocher sur lequel est bâti un château féodal attesté dès 1226. De 1637 à 1648, le comte de la Suze fait ajouter un front bastionné au château. Puis, à la demande du roi Louis XIV, Vauban étudie la modernisation de la place forte. Il fait ajouter au château un ouvrage à cornes ainsi qu'une caserne. Mais c'est dans la ville elle-même que les transformations sont les plus spectaculaires : l'ancienne enceinte urbaine est rasée et remplacée par une enceinte bastionnée pentagonale qui double la surface de la ville dans laquelle sont construits des casernes et des magasins.

De cette nouvelle enceinte subsiste d'importants éléments, en particulier trois tours bastionnées et la porte de Brisach avec son front bastionné complet. La valeur de ces fortifications est attestée particulièrement par le siège de 1815 qui laissa la place invaincue.

La Citadelle de Belfort présente à l’ennemi une succession de trois enceintes. D'abord l'enceinte extérieure, dans laquelle a été inclus l'ancien ouvrage à cornes de Vauban, puis l'enceinte intermédiaire qui comprend un groupe de casemates d'artillerie. Ces deux enceintes (construites entre 1820 et 1840) sont l'œuvre du général Haxo. Après l'enceinte intermédiaire, le couronné du comte de la Suze (1637-1648) offre aux regards sa masse imposante. Dominant ce couronné, un cavalier (terre-plein élevé au-dessus d'un autre ouvrage pour en doubler les feux) abrite des casemates d'artillerie (1819-1826) derrière lesquelles se trouvent la Cour d'honneur et la caserne de grès rose qui date de 1826. Du château fort médiéval, il ne reste aujourd'hui que le puits, le fossé (recouvert et transformé en caserne en 1749) et la tour des Bourgeois (XIIIe siècle).

  • La première ceinture de forts

À la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle, les villes sont sous la menace des canons installés sur les collines les plus proches. Pour empêcher l'occupation de celles-ci, il faut y installer un ouvrage fortifié : c'est l'apparition des ceintures de forts autour des villes. Les premières modernisations de la place de Belfort après Vauban interviennent à partir de 1817 sous les ordres du général Haxo. Le château est complètement remanié et transformé en une forteresse moderne, l'enceinte urbaine est retouchée, tandis qu'au nord-est de la ville se construit le camp retranché du Vallon avec les forts de la Miotte et de la Justice. Puis en 1857, une enceinte des faubourgs est esquissée. L'accroissement de la portée des canons rend indispensables de nouveaux ouvrages à l'ouest (le fort des Barres, construit de 1865 à 1870) et au sud de la ville : en 1870, avec les redoutes terrassées des Perches et celles de Bellevue s'achèvent la première extension des défenses de la ville. Après la guerre, dans le cadre du programme "Séré de Rivières", les forts des Perches sont reconstruits et un mur d'enceinte des faubourgs édifié.

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

Citadelle, rue Xavier Bauer 90000
Belfort
03 84 54 25 51

Tarifs

L’accès à la Citadelle est gratuit / Tarifs pour l’ensemble des Musées de Belfort et le Lion : 10€ tarif plein, 7€ tarif réduit en saison haute (avril – septembre) - 7€ tarif plein, 5€ tarif réduit en saison basse (octobre – mars) - 1 € terrasse du Lion seule / Gratuit : ICOM, Museum Pass Musées, moins de 18 ans, handicapés et accompagnateurs, 1er dimanche du mois

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Citadelle : ouverte tous les jours de 8h à 18h (17h le mardi), juillet-août de 8h à 20h / Musée d’Histoire : du 1er octobre au 31 mars : 14h à 18h, fermé le mardi - Du 1er avril au 30 juin + septembre : 10h à 12h30 et 14h à 18h30, fermé le mardi - Juillet et août : ouvert tous les jours / Terrasse du Lion : tous les jours de 10h à 12h30 et de 14h à 18h

Fermetures annuelles

1er janvier, 1er novembre, 25 décembre.

Site Web : musees.belfort.fr

Forteresse de Montrond

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Saint-Amand-Montrond, vue aérienne de la forteresse. Source : forteresse-montrond.fr

La forteresse, sise sur la colline de Montrond, offre un panorama incontournable de l'évolution de l'architecture militaire, du XIIIème au XVIIème siècle

La restauration de la forteresse, majoritairement basée sur l'action bénévole, contribue également à l'originalité de son histoire.

Un premier ouvrage est construit en 1225 sur une butte qui domine les vallées du Cher et de la Marmande d'une quarantaine de mètres. La base d'un puissant donjon de type "Philippien", grosse tour cylindrique de 16 mètres de diamètre pour une épaisseur de maçonnerie supérieure à 4 mètres à sa base, a été dégagée entre 1977 et 1980.

Une importante campagne de reconstruction est menée par Charles d'Albret au début du XVème siècle, après les destructions opérées par les Anglais. Le site, dégradé par les conflits du XVIème siècle, est remis en état et amélioré au XVIIème siècle sous l'impulsion de Maximilien de Béthune, Duc de Sully qui rachète le château en 1606, puis les Condé. Sully en fait un lieu de résidence : il restaure, agrandit et embellit l'ancien château-fort pour en faire une véritable résidence palatiale, dont le confort et l'ornementation luxueuse devaient être à la mesure du prestige et des moyens financiers du propriétaire.

Par ailleurs, Sully modernise le système défensif qui ne répond plus aux contraintes liées à l'évolution de l'artillerie. Il cède le château à Henri II de Bourbon, prince de Condé, en 1621. Celui-ci achève de transformer Montrond en une forteresse redoutable qui causera tant de soucis aux armées royales lors de la Fronde. Pour fortifier la place, il engage un spécialiste, Jean Sarrazin, dit le "Mathématicien du prince" ou encore "l'intendant des fortifications". Ce dernier travaille pendant plus de 10 ans à la conception et à la réalisation du puissant réseau de fortifications bastionnées étagées sur les pentes de la colline, s'inspirant des autres ingénieurs militaires de son temps, Français, Italiens ou Hollandais.

Achevée vers 1650, la Forteresse de Montrond est considérée comme l'une des plus fortes de France. Elle est un exemple de fortification bastionnée, développant une ligne d'ouvrages empilés sur plusieurs niveaux selon la topographie de la colline, séparés par de nombreux fossés taillés dans le roc et souvent reliés par des passages souterrains. C'est d'ailleurs le seul exemple de ce type de fortification dans le centre de la France. Lors de la Fronde, Montrond est la dernière place forte du Berry et du Bourbonnais à résister et à tenir tête aux armées royales. Le siège commencé en octobre 1651 ne s'achève que le 1er septembre 1652, avec la capitulation d'une garnison épuisée, affamée et décimée par les maladies. Mazarin ordonne alors le démantèlement de la place, dont l'essentiel des ouvrages bastionnés fut miné ainsi que les accès aux cheminements souterrains. S'ensuivra l'abandon du château vers 1735. Il sera utilisé comme carrière de pierre par les habitants de Saint-Amand, avant d'être transformé en promenade publique à partir de 1834.

Voué à l'oubli, le site connaîtra finalement une nouvelle renaissance en 1970, grâce à l'initiative de jeunes bénévoles et à la création d'une association, le C.H.A.S.A. Aujourd'hui encore, la réhabilitation de la forteresse se poursuit, offrant sans cesse de nouvelles découvertes.

 

Association C.H.A.S.A

10, Allée du Prince de Condé 18200 Saint Amand Montrond

Tel : 02 48 96 79 64

Fax : 02 48 96 47 36

Courriel : chasa.montrond@wanadoo.fr

 

Visites guidées

Du 1er Avril au 30 Septembre Tous les jours sauf le lundi

Horaires des départs des visites : 10H00 . 14H00 . 16H30

En dehors de cette période et de ces horaires, des visites sont possibles sur demande. Pour plus de détail sur les autres animations (visites nocturnes, ateliers enfants, etc.) ou sur les chantiers de bénévoles, visiter le site internet de la forteresse ou contacter l'association.

 

Site de la forteresse de Montrond

 

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Infos pratiques

Adresse

18200
Saint Amand Montrond
02 48 96 79 64

Tarifs

Adultes: 4 € Enfants (de 9 à 16 ans): 2 € Groupes (à partir de 10 personnes): 3 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visite avec un guide obligatoire Départs des visites: 10h, 14h, 16h30

Fermetures annuelles

Fermé le lundi

Ouvrage du Michelsberg

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Construit entre 1930 et 1937, le Michelsberg est un gros ouvrage d’artillerie de la célèbre ligne Maginot.
 


 

Composé d’une entrée et de 5 blocs de combat, cet ouvrage était armé de 8 canons et plusieurs dizaines de fusils et mitrailleuses. Son armement lui permettait de tirer une tonne d’obus à la minute. Le bloc 5 comporte une tourelle de 75 qui est le plus gros modèle de la ligne Maginot et qui a une masse de 265 tonnes.

Son équipage de 515 hommes fut héroïque en opposant une vive résistance à l’attaque allemande du 22 Juin 1940. Ses canons tirèrent plus de 6200 obus. C’est « invaincu » que l’armistice imposa la fin du combat à ses hommes.

En compagnie d’un guide vous découvrirez l’univers souterrain de la ligne Maginot. Le parcours de visite vous mènera de l’entrée à un bloc de combat en passant par l’usine, la caserne, les cuisines et le PC. En haut du bloc retrouvez la tourelle de 75, monstre d’acier de 265 tonnes. Une visite au cœur de notre histoire !
 


 

 

 

Quizz : Forts et citadelles

 

 

 

 

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Infos pratiques

Adresse

Allée du commandant Pelletier 57320
Ebersviller
07 50 66 39 19

Tarifs

Adulte : 7€ / Enfant (8 à 14 ans) : 3,50€ / Groupe : 5€ par pers. / Gratuit (-) de 8 ans

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites guidées uniquement les samedis et dimanches d’avril à septembre inclus à 14h30 / D’octobre à mars (voir dates sur site internet) / Tous les jours et toute l’année pour les groupes sur rdv

Immerhof

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Ouvrage A10 de l'Immerhof. Source : http://www.ligne-maginot.org

Seul ouvrage de la Ligne a avoir été construit entièrement à ciel ouvert, il fait partie du secteur fortifié de Thionville

Construit entre 1930 et 1935, l'Immerhof est situé sur le ban communal d'Hettange-Grande, à 7 km au nord de Thionville. Seul ouvrage de la Ligne à avoir été construit entièrement à ciel ouvert, il fait partie du secteur fortifié de Thionville, dans la Région Fortifiée de Metz, la partie la plus puissante du dispositif Maginot. Il est appelé A10, "le Tiburce", en référence à Saint-Tiburce, ou encore Immerhof en raison du nom d'une ferme à proximité des lieux.

Outre sa fonction de liaison des feux avec ses deux voisins, Molvange et Soetrich, son rôle était de couvrir la route Hettange-Grande Dudelange ainsi que la voie ferrée Thionville-Luxembourg. C'est un ouvrage de quatre blocs, dont deux blocs de tourelle de mitrailleuses, un bloc mixte avec casemate d'infanterie et tourelle de mortiers de 81, et un bloc d'entrée. Au centre de gravité de l'ouvrage, on trouve les locaux de vie nécessaires aux 198 hommes d'équipage pour résister à un siège de trois mois : cuisine, infirmerie, chambrées, etc. Son armement se compose d'une tourelle mitrailleuse Bloc 2, d'une tourelle mitrailleuse Bloc 3, et d'une tourelle 81 mm ainsi que d'une casemate d'infanterie. Il pouvait héberger 200 hommes.

 

Ouvrage A10 Immerhof

Association "Le Tiburce" 5, rue des Sorbiers 57330 Hettange-Grande

 

Contacts

Président de l'association sapeur@neuf.fr

Webmaster du site et membre de l'association richardjm@neuf.fr

 

L'ouvrage se visite d'avril à novembre et pour les groupes toute l'année.

Tarifs Individuels Adultes 3.50 € Enfants (jusqu'à 14 ans) 1.50 € Groupe (+10 personnes) Adultes 3 € Scolaire 1.50 € Gratuit pour les anciens combattants

 

Ouvrage A10 Immerhof

Site consacré à la ligne Maginot

Site Fortweb sur les fortifications européennes

 

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Infos pratiques

Adresse

57330
Hettange-Grande

Tarifs

Tarifs individuels Adultes 3.50 € Enfants (jusqu'à 14 ans) 1.50 € Tarifs groupe (+10 personnes) Adultes 3 € Scolaire 1.50 € Gratuit pour les anciens combattants

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert d'avril à novembre et pour les groupes toute l'année.

Ouvrage du Bois du Four

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©Association Ouvrage A5 Bois du Four

Entièrement ferraillé sous l'occupation, l'Ouvrage A5 Bois du Four est une ruine oubliée en 1945 de la ligne Maginot.

Acheté par la Commune de Villers-la-Montagne en 1990, il est confié à une association de bénévoles qui le restaure et le rééquipe depuis plus de 30 ans. Au terme d'une visite de deux heures en immersion comme son équipage, vous découvrirez les subtilités de l'infanterie et de l'artillerie de forteresse, une chambre de tir de mortiers de 81 de type B entièrement restaurée unique dans le nord-est de la France et le quotidien des soldats du béton qui n'ont pas démérité, alors que tout s'effondrait autour d'eux. L'histoire longovicienne, sidérurgique et faïencière, y a également toute sa place.  Une muséographie au détail unique sur la ligne Maginot.
 


 

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Infos pratiques

Adresse

54920
Villers-la-montagne
07 68 34 36 71

Tarifs

8€ pour les + de 12 ans / 4€ de 7 à 12 ans

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Tous les dimanches de juin à septembre (départs des visites guidées à 14h et 16h) / Ouvertures exceptionnelles avec reconstituants les 1ers week-ends de juin, d'août, le premier dimanche de décembre, aux journées européennes du patrimoine et à la nuit européenne des musées

Fermetures annuelles

Fermé d'octobre à mai

Hôtel de Châteaugiron

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Le château de Châteaugiron. Source : © Thomas Béline - License Creative Commons - Libre de droit.

Bâti vers 1610, le corps de logis double fut transformé au cours des siècles par ses propriétaires successifs...

André Barrin, seigneur de Boisgeffroi, bâtit vers 1610 un corps de logis double. Cet édifice, rénové, transformé, modelé par ses différents propriétaires, traversera les époques pour devenir l'actuel Hôtel de commandement de la Région terre nord-ouest.

Jusqu'à sa vente en décembre 1702 par la fille d'André Barrin, l'hôtel demeure la propriété de cette riche famille. René Le Prestre, seigneur de Lézonnet, en devient le propriétaire et l'hôtel prend alors le nom de Lézonnet en 1731, puis celui d'hôtel de Châteaugiron en 1733, car René Le Prestre avait acquis, entre autres terres, la seigneurie de Châteaugiron. Il transforme la structure originelle et lui donne l'apparence actuelle.

En 1797, l'hôtel est vendu lorsque la famille de Lézonnet quitte Rennes. Pendant la première moitié du XIXe siècle, l'hôtel est la propriété de la comtesse de Martel et de son gendre Alexandre Rosnyvinen de Piré, qui l'habitent en partie, le reste étant occupé par plusieurs locataires.

En 1860, la princesse Napoléone Élisa Baciocchi, nièce de Napoléon 1er, achète l'hôtel et redonne à celui-ci son unité et sa splendeur en le restaurant. C'est à elle que l'on doit les somptueux planchers marquetés, les lustres ainsi que la rampe d'escalier et la marquise en fronton de façade. Avant de mourir en 1869, elle lègue l'hôtel de la rue de Corbin au prince impérial.

Une résidence militaire

Sous Napoléon III, le Département de la guerre achète l'hôtel de Châteaugiron le 31 juillet 1869.

À la chute du Second empire, l'hôtel devient le quartier général de la 16ème division d'infanterie, puis du Xème Corps d'armée et de la 10ème Région militaire.

Depuis 1871, l'hôtel est le siège du quartier général et la résidence des généraux qui se succèdent sans interruption jusqu'à nos jours, à l'exception de la période où l'hôtel est occupé par l'autorité allemande (20 juin 1940-4 août 1944).

Après la Libération, l'hôtel est le quartier général de la 3ème Région militaire puis de la Circonscription militaire de défense de Rennes.

En 2000, il devient hôtel de commandement de la Région terre nord-ouest.


Ce monument historique, dont le ministère de la défense est affectataire, fait partie d'un protocole Culture Défense, signé le 17 septembre 2005.

 

Ministère de la défense

Secrétariat Général pour l'Administration

Direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives

14 rue Saint-Dominique 00450 Armées

E-mail : dmpa-sdace-bacm@sga.defense.gouv.fr

 

Hôtel de Châteaugiron (35)

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Infos pratiques

Adresse

Quartier Foch 35000
Rennes

Forteresse de Mimoyecques

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Forteresse de Mimoyecques. © CEN NPDC - Source : www.reserves-naturelles.org

Base militaire d'armes secrètes allemandes, la forteresse était destinée à lancer des centaines de projectiles par jour sur Londres.

À Landrethun-le-nord, au lieu dit "Mimoyecques", fut creusée une base secrète. Celle-ci devait envoyer sur Londres des centaines d'obus, lancés d'un canon "V3" (canon de 127m de long à charges multiples) par jour. Son activité a cessé le 6 juillet 1944 avec le largage de bombes Tallboy.

Des travaux ont permis de déblayer une entrée et d'organiser la visite d'une partie de la galerie principale. Le V-3 (Vergeltungswaffen) était prévu pour bombarder l'Angleterre et plus particulièrement Londres, son objectif unique. Mais le manque de mobilité de ce type d'arme la rendait extrêmement sensible aux bombardements et attaques aériennes. D'où la nécessité de l'insérer dans un système de fortification.

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Infos pratiques

Adresse

Rue de la forteresse 62250
Landrethun-le-Nord
Tél : 03.21.87.10.34Fax : 03.21.83.33.10

Tarifs

adulte : 5.5€ / le tarif enfant : 4€ / Tarif famille 12.5€ / Tarif groupe adulte : 4.5€ / Tarif groupe enfant : 3€ (nous proposons également des forfaits de visite guidée pour les groupes)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

La Forteresse est ouverte jusqu’au 16 octobre, elle ouvre tous les jours de 10h à 18h sans interruption