Château Queyras

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Château Queyras. Photo : Vclausse

Terre frontière pendant des siècles, l'Ubaye compte de nombreuses fortifications réaménagées par Vauban parmi lesquelles celle de Queyras.

Le verrou glaciaire qui barre la vallée du Guil est utilisé dès le XVIe siècle pour y implanter un château destiné à couvrir le Queyras face à l'aval. Il semble que le premier château construit date du XIe siècle. Il a pour fonction de protéger la vallée des pillards venus de Provence.

Posé à 1 400 m d'altitude, la construction domine la vallée du Guil. Château-Queyras fait office d'avant-poste destiné à retarder l'ennemi pour donner aux places de Montdauphin et de Briançon le délai nécessaire aux préparatifs de défense.

L'ouvrage résiste en 1692 à un assaut savoyard, date à partir de laquelle Vauban décide de le renforcer. Il en préconise l'agrandissement et la modernisation. Il crée une enceinte avancée sur la face nord, prévoyant également une extension du fort sur sa partie ouest.

En 1700, il envisage la construction d'une nouvelle enceinte sur la face Est, les travaux s'effectuent aux XVIIIe et XIXe siècles.

Il ordonne la destruction d'une partie des constructions jugées non conformes à ses plans, l'étroitesse des locaux empêchant le logement d'une garnison étoffée pour contrôler la région. Ce monument mêle les tours et donjon carré du XIVe siècle avec un dispositif à la Vauban : enveloppe bastionnée, parapets à embrasures et demi-lune d'entrée. La courtine a conservé ses échauguettes.

On construit des batteries en aval au XVIIIe siècle.

 

Mairie 05250 Château-Ville-Vieille

Tel : 04 92 46 86 89 Fax : 04 92 46 82 00

 

Site de l'office du tourisme de Queyras

 

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Infos pratiques

Adresse

05350
Château-Ville-Vieille
04 92 46 86 89

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Mars à novembre

Fort du Mont-Ours

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Vue du fort du Mont-Ours. Source : sud passion

Occupant une position stratégique, le site du Mont-Ours est intégré au dispositif de contrôle de la frontière italienne "Seré de Rivière" puis à la ligne Maginot des Alpes.

Ce fortin est construit tardivement, en 1898, pour compléter le dispositif Seré de Rivières de "deuxième génération".

Il contrôle le passage du col des banquettes entre le fort du Mont-Agel et le fort du Barbonnet. Il leur sert de relais optique. Sa construction intervient dans une période intense d'opposition franco-italienne marquée par l'entrée de l'Italie dans la Triple Alliance en 1882 et la guerre commerciale et douanière de 1888-1898.

Le fortin du Mont-Ours appartient au groupe des fortifications de couverture. L'organisation défensive comprend en effet la "fortification d'arrêt" ou "de barrage", destinée à économiser les forces : plus puissante, échelonnée en outre dans la profondeur du terrain avec deux sous-groupes de fortification de couverture. Le premier type est constitué de blockhaus, baraquements d'altitude et batteries qui doivent pouvoir être rapidement mais solidement tenus le temps que les réserves se concentrent, alors que le second comprend des blockhaus situés aux principales voies de pénétration et assurent la liaisons entre les forts du premier groupe.

La construction de ce bâtiment relais s'inscrit dans le cadre d'une évolution de l'outil militaire. Le premier facteur, technique, voit le perfectionnement de l'armement et la fabrication d'un obus plus puissant et à détonation retardée dit "obus torpille", qui rend caduque le lourd système défensif de Seré de Rivières (fossés, massifs à l'air libre...). La seconde tient à la dissolution, en 1888, du Comité de défense mis en place par Adolphe Thiers. Le Conseil supérieur de la guerre lui succède, plus politiquement impliqué et décide de limiter les crédits alloués.

La plupart de forts de la ligne du sud-est restent ainsi maçonnés, le béton étant en priorité utilisé pour les édifices de la partie nord de la ligne, plus exposés géographiquement et militairement, d'autant plus qu'en 1902 la France neutralise l'agression potentielle italienne par un accord. L'état-major préfère multiplier les points de liaisons, de stockage d'altitude et les forces sur la frontière. C'est ainsi qu'est mise en place à partir de 1887 l'Armée des Alpes. Elle occupe progressivement de façon permanente les sites militaires.

L'ouvrage se compose d'un corps de bâtiment unique à deux étages entouré d'un mur d'enceinte dépassant ses abords immédiats. En contre-bas on rencontre un ensemble de murs inclinés sous une plate-forme destinée à accueillir une artillerie légère. Une piste permet d'accéder à un blockhaus de la ligne Maginot. Le site est actuellement occupé par les pompiers.

L'entre-deux guerres ne fait que renforcer ces positions stratégiques face à la montée de l'irrédentisme de Mussolini. En 1925, le général Degoutte, commandant désigné de l'Armée des Alpes, attire l'attention du Conseil supérieur de la guerre sur cette menace. Une Commission de Défense des Frontières est instituée. Elle est présidée par le général Guillaumat. Les premiers ouvrages de la ligne Maginot du sud-est du "programme réduit de la défense de Nice" sont entrepris en 1927 par l'impulsion du général Degoutte. En 1930 les crédits pour la construction de la ligne Maginot sont votés et l'exécution des travaux est dévolue à la CORF (Commission d'Organisation des Régions Fortifiées).

La Commission de Défense des Frontières propose 75 ouvrages de plusieurs types : Les ouvrages "d'ossature" bien armés et bien équipés . les ouvrages intermédiaires de la ligne principale de défense dont l'armement complète les premiers . les ouvrages d'artillerie et, en arrière de la ligne, les "abris" (3 types) où logent les troupes combattant dans les intervalles. En avril 1934, les troupes de forteresse, les bataillons des régiments d'infanterie alpine détachés et les bataillons alpins de forteresse, sont mis sur pied. Ces troupes sont complétées par des artilleurs et des spécialistes.
En 1937, pour endiguer la menace italienne, le plan Caval accélère le renforcement des zones les plus exposées. En 1939, la France peut compter sur un dispositif (inachevé) de deux lignes de défense, comprenant 36 casemates dans le sud-est. Le second ouvrage du Mont-Ours est issu de cette entreprise. Comme tous les gros ouvrages de la zone, le blockhaus est pourvu de mortiers de 81 mm et de 75 mm. Les transmissions enterrées, radio ou optiques sont privilégiées. Les ravitaillements en munitions se font par camionnettes.

 


Renseignements pratiques

Office du tourisme de Sospel : 04.93.04.15.80 / 06.85.96.72.88

 

Accès En voiture par le col de Segra et le col des Banquettes Accès pédestre à la plate-forme au départ du col du Castillon

 

Association Montagne et Traditions

 

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Colmars-les-Alpes

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Vue panoramique sur Colmars-les-Alpes. Au premier plan le Fort de France. Source : ©Olivier JOSEPH - GNU Free Documentation License

Le site de Colmars-les-Alpes, verrou de la vallée de l'Ubaye, est un legs intéressant de Vauban dans son entreprise de fortification des frontières.

Village de montagne des Alpes de Haute Provence situé dans la haute vallée du Verdon entre le Col d'Allos et Saint André les Alpes, Colmars-les-Alpes commande la frontière avec l'Ubaye savoyarde par le col d'Allos.

Son patrimoine militaire témoigne de sa position stratégique : le village est ceinturé par des remparts et gardé par deux forts.

Colmars-les-Alpes est en effet à la fin du XIVe siècle ville frontière avec le territoire du Duc de Savoie, allié des Espagnols. Sa situation de verrou de la vallée oblige la population et le pouvoir à modifier et compléter son système défensif.

C'est au XVIIe siècle que Colmars-les-Alpes est doté d'un système de fortifications bien développé qui lui donne son allure actuelle. Le dispositif, conçu à partir des préconisations de Vauban, qui n'est pas allé dans cette ville, montre la capacité d'adaptation du système de l'architecte aux ouvrages existants et au terrain.

L'ensemble fortifié compte la ville et un grand mur d'enceinte jalonné de portes monumentales, épaulé du Fort de France et du Fort de Savoie. Ce plan est proposé par Niquet, directeur de fortifications de Provence. Il entoure dans un premier temps l'agglomération de tours bastionnées qui sont jugées trop fragiles par Vauban. Il propose alors d'encadrer la place par deux forts. Ces ouvrages sont réalisés par Richerand.

En aval, du côté de l'entrée de la ville, on construit le Fort Calvaire ou Fort de France sur un plan carré.
En amont, on édifie le Fort Saint-Martin ou Fort de Savoie, de forme trapézoïdale. Il est flanqué d'une tour dont la forme est critiquée par Vauban - ses préconisations restent sans suite. Le Fort de Savoie, perché sur une colline au nord de Colmars-les-Alpes, est construit à partir de 1793. Le bâtiment est contemporain de la citadelle d'Entrevaux. Il doit contenir les infiltrations de Savoie. Il a pu abriter jusqu'à 150 hommes.

 

Accès par la D 908 qui relie Saint André les Alpes à Barcelonnette

Le fort de Savoie est ouvert en juillet et en août visite guidée tous les jours à 10h00

 

Office tourisme : 04.92.83.41.92

le Fort de France ne se visite pas

 

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Infos pratiques

Adresse

04370
Colmars
04 92 83 41 92

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Juillet-août: visite guidée à 10h

Fort des Mille-Fourches

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Detail des deux caponnières du fort des Mille-Fourches. Source Fortweb.net

Le fort des Mille-Fourches est construit entre 1887 et 1890. Il fonctionne en binôme avec le fort de la Forca, dont il est la copie. La Redoute des Trois Communes, bâtie ultérieurement, les protège.

Sa construction s'inscrit dans les suites du traité de Turin en 1860. La Savoie et Nice sont rattachés à la France. La vallée de la Roya, voie de communication nord-sud au coeur du massif alpin, est partagée entre la France et l'Italie. Le verrouillage de la nouvelle frontière devient ainsi un enjeu stratégique primordial. La déroute militaire de 1870 impose une réorganisation complète de la défense nationale : réforme du système de commandement et de l'état-major, du service militaire, redécoupage des circonscriptions militaires en dix huit régions militaires.

Toutes ces initiatives doivent préparer la Revanche et permettre de laver l'affront que représente la perte de l'Alsace-Lorraine. La frontière du Nord-Est est l'objet de toutes les sollicitudes. Cependant, le général Seré de Rivières est sensible à l'évolution de relations franco-italiennes.

La redoute des Trois Communes, bâtie ultérieurement, les protège. Elle répercute la montée des tensions entre la France et l'Italie, mais surtout les évolutions technologiques, la "crise de l'obus torpille", qui rendent caduque, en partie, le système Seré de Rivières. Les nouveaux projectiles sont en forme d'ogive cylindrique, explosent à l'air libre, l'acier remplace la fonte, les nouveaux mélanges explosifs sont plus puissants et ne font plus de fumée, les canons tirent plus loin (Bange 155 mm et 220 mm.) Les blindages et maçonneries de surface sont ainsi percés, les obstacles de surface (fossés et parapets, caponnières) bouleversés.

Le fort des Mille-Fourches appartient à la première génération du système Seré de Rivières. Une ceinture de forts, prenant appui sur des obstacles naturels, et distants de quelques kilomètres, périmètre de couverture par l'artillerie, protège une ville (ou noyau central), à 6 kilomètres en arrière, des bombardements ennemis. Le Mille-Fourches est un petit fort doté d'une façade avec peu d'ouvertures. Il est ceinturé d'un fossé et flanqué de caponnières bétonnées. La cour intérieure est remplacée par une salle voûtée.

Avec l'arrivée au pouvoir de Mussolini et la dégradation des relations franco-italiennes, l'Authion devient un massif fortifié. La construction en 1929 d'un téléphérique reliant la route de Moulinet à Turini et le camp de Cabanes Vieilles, facilite en toute saison le ravitaillement des troupes. Dans le cadre du programme Maginot, les forts de Plan Caval, Raus, la Béole et la Déa sont mis en chantier à partir de 1933. L'ensemble fait partie du secteur fortifié des Alpes-Maritimes (S.F.A.M.). Le 10 juin 1940, l'Italie déclare la guerre à la France (Mussolini espère annexer Nice et la Savoie). L'offensive italienne se déroule du 20 au 25 juin. Le 25 juin, l'armistice est signé. Les Alpes-Maritimes font partie de la zone libre à l'exception de Menton et d'une partie des communes d'Isola et de Fontan.

En 1942, à la suite du débarquement allié en Afrique du Nord, les Alpes-Maritimes sont occupées par les Italiens. Ils seront remplacés par les Allemands en 1943. Après le débarquement allié du 15 août 1944 au Dramont, dans le Var, la majeure partie du département est libérée le 6 septembre, mais la haute vallée de la Roya et le massif de l'Authion sont toujours occupés par les Allemands qui remettent en état les fortifications. Le général de Gaulle souhaite que Tende et La Brigue soient rattachées à la France. Il pense forcer la main aux Alliés qui sont assez hostiles à une modification des frontières. Ainsi le 9 avril 1945, à Nice, il annonce l'offensive sur l'Authion et la Roya. L'opération "Canard" débute le 10 avril. Le 12 avril, les Français enlèvent l'Authion. La souveraineté française sur ces anciens territoires italiens est reconnue par le traité de Paris.

 

Syndicat d'initiative de Belvédère : 04.93.03.41.23

Office du tourisme de Saint-Martin de la Vésubie : 04.93.03.21.28

 

Accès Par le col de Turini, D 2566, en direction de la station de Camp d'argent puis Authion.

Parking des Trois Communes. A pieds à partir du parking des Trois Communes.

 

Site Fortweb sur les fortifications européennes   

Association Montagne et Traditions

 

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Infos pratiques

Adresse

06540
Saorge
04 93 03 21 28

Redoute des 3 Communes

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Redoute des 3 Communes. Source : www.formule4.com

Premier fort des Alpes construit en béton armé, la Redoute des 3 communes appartient au dispositif de verrouillage de l'arrière-pays niçois mis au point par Seré de Rivières.

Construite en 1897 sur l'emplacement d'une ancienne batterie sarde, la redoute des 3 Communes occupe
une des pointes stratégiques de l'Authion et contrôle la vallée de La Roya et la Vésubie. Elle surveille la crête
de l'Ortiguié qui conduit au col de Raus et à l'ancienne frontière.

C'est le point culminant du massif de l'Authion : 2080 mètres d'altitude.

La vallée calcaire de La Roya est la bordure la plus orientale de l'arrière-pays niçois.

Rattachée d'abord à la Provence au XIIIe siècle, puis à la Savoie à la fin du XIVe siècle, elle constitue un espace de transit de marchandises de la côte vers le Piémont. Contrôlée tour à tour par les Sardes, les Espagnols, les Autrichiens et les Français, elle est le théâtre au XVIIIe siècle d'affrontements, autour de Sospel notamment, entre les troupes anti-révolutionnaires sardes et les républicains.

La basse vallée de La Roya devient française lors du rattachement du comté de Nice à la France en 1860. La haute vallée est conservée par l'Italie, valorisant davantage le rôle stratégique des places fortes. La redoute a pour but de protéger deux autres forts construits sur l'Authion : Forca et Mille Fourches. Elle participe ainsi au verrouillage de la vallée.

De petites dimensions, bâti en hauteur, entouré d'un fossé, l'ouvrage est un des premiers construits en béton armé à la fin du XIXe siècle, elle est le premier fort des Alpes-Maritimes où maçonnerie en pierre et béton armé sont associés. C'est donc un " prototype " qui illustre l'évolution des techniques. On notera que par souci d'économie, seules les côtés exposés aux tirs italiens sont renforcés par du béton.

Lors de la construction de la ligne Maginot des Alpes, la défense est assurée par le Fort Saint-Roch. De violents combats s'y déroulent en 1945. Conservé en l'état, le fort témoigne de la violence des combats d'avril 1945 qui ont permis à la 1re DFL de reprendre le massif de l'Authion aux Allemands.

 

Syndicat d'initiative de Belvédère : 04.93.03.41.23

Office du tourisme de Saint-Martin de la Vésubie : 04.93.03.21.28


Visites de juin à octobre

Accès Par le col de Turini, D 2566, en direction de la station
de Camp d'argent puis Authion. Parking des 3 Communes

 

Association Montagne et Traditions

 

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Adresse

06540
Saorge
04 93 03 21 28

Fort de Mutzig

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©Association Fort de Mutzig

Construit de 1893 à 1918 sur ordre de Guillaume II, empereur d’Allemagne, la Feste Kaiser Wilhelm II, «Fort de Mutzig», est la première fortification allemande bétonnée, cuirassée et électrifiée. Elle est en 1914 avec ses 22 tourelles d’artillerie et sa garnison de 7 000 hommes la plus puissante fortification en Europe. Elle constitue aujourd’hui un pôle touristique de tout premier plan en Alsace.

La mission de la Feste Kaiser Wilhelm II construite de 1893 à 1916 consistait à empêcher toute offensive française par la plaine du Rhin sur les arrières des forces engagées en Belgique. Elle est la première construction fortifiée après l’invention de la mélinite, explosif capable de détruire les structures maçonnées traditionnelles des forts.

  • Une révolution technologique :

Les ingénieurs allemands vont construire à Mutzig les premiers ouvrages intégrant de nouvelles technologies et de nouveaux concepts qui vont révolutionner la fortification :

Le béton : Premier ouvrage entièrement bétonné.
Le cuirassement : Première fortification cuirassée.
L’électricité : Premier fort doté d’une centrale électrique destinée à produire le courant pour la ventilation, l’éclairage, les pompes, etc.
La fortification éclatée : Première fortification éclatée appelée « Feste », architecture inventée et mise au point vers 1897 au Fort de Mutzig.

  • Une fortification expérimentale :

Le fort de Mutzig est caractérisé par la très grande diversité des différents ouvrages réalisés, prototypes, versions expérimentales, équipements en cours de test, etc.

La liste des ouvrages et équipements installés pour la première fois dans une fortification est éloquente : au moins 3 générations d’abris d’infanterie, 3 types de batteries, 3 modèles d’observatoires cuirassés, 2 types de périscopes.

Le Fort de Mutzig occupe une surface de 254 Ha, 40 000 m² souterrain pouvant accueillir près de 7000 hommes, il est doté de 22 tourelles pour des canons de 10 cm et de 15 cm avec une puissance feu de plus de 6,5 tonnes d’obus à la minute.

  • Une fortification efficace :

Par sa simple présence, la Feste Kaiser Wilhelm II a empêché toute opération militaire d’envergure dans la vallée du Rhin. Elle démontrera son efficacité le 18 août 1914 par un tir de 291 obus. Elle passera, intacte, sous la responsabilité de l’armée française qui la maintiendra pour finalement lui assigner le rôle de PC arrière de la défense du Rhin en 1939. En juin 1940, le fort est évacué par les troupes françaises et réoccupé sans combat, mais avec un bombardement des troupes allemandes par la Luftwaffe qui causera perte de plus de 80 soldats. Enfin, la petite garnison résiduelle chargé de défendre le fort en novembre 1944 se rendra finalement le 5 décembre 1944 à court de vivres et de munitions.

  • Un site d’histoire et un lieu touristique majeur

La partie aujourd’hui ouverte à la visite du Fort de Mutzig expose l’ensemble des équipements d’origine restauré ou mis en valeur avec des panneaux explicatifs, des maquettes et de nombreux objets d’origines. Les visites donnent une vision synthétique du contexte géopolitique et stratégique de l’Europe ainsi que de la révolution technique et industrielle. Nous proposons à nos visiteurs de redécouvrir notre histoire avec une perspective d’européen, sans a priori, les histoires nationales n’étant que des éléments d’une histoire européenne.

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

Rue du Camp 67190
Dinsheim-sur-Bruche
06 08 84 17 42

Tarifs

Groupes scolaires = élèves, étudiants : 7 €, gratuité pour les encadrants - Groupes adultes : 14 € / Visite libre = Adultes : 12 €, jeunes de 6 à 16 ans : 7 €, moins de 6 ans : gratuit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Horaires variables selon la saison, consulter le site Internet. Les horaires des visites guidées sont fixés d’un commun accord.

Site Web : www.fort-mutzig.eu
Courriel : resa@fort-mutzig.eu

Le fort Médoc

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Fort Médoc. Photo : ©hubert sion. Source : http://www.tourisme-gironde.fr/

Construit à la demande de Louis XIV en 1689, le fort Médoc offre l'aspect classique d'une fortification de type Vauban, avec ses remparts gazonnés, ses fossés et ses larges espaces découverts...

La décision de construire le fort Médoc a été prise par Louis XIV en 1689. Les travaux commencés en 1690 sont suffisamment avancés en 1691 pour permettre l'installation d'une première garnison, avant même l'achèvement de l'ouvrage.

Le fort Médoc offre l'aspect classique d'une fortification de type Vauban, avec ses remparts gazonnés, ses fossés, et ses larges espaces découverts en avant de l'ouvrage. De forme grossièrement rectangulaire, il est flanqué aux quatre angles de bastions réunis par des courtines. Les fossés communiquent avec la Gironde par un système d'écluses qui permettent de les maintenir en eau quelle que soit la marée.

Après avoir traversé la demi-lune royale qui précède les bâtiments et les fossés, le visiteur pénètre le coeur de l'ouvrage par la porte royale, dont le fronton s'orne d'un soleil, emblème de Louis XIV. Le couloir voûté sous le bâtiment central est fermé par une porte de bois à croisillons, et par une herse, aujourd'hui disparue. Des casemates latérales percées de meurtrières assurent la défense du passage. Le bâtiment central, corps de garde royal, abritait à l'origine le major de la garnison au premier étage, et était composé de salles d'armes au rez-de-chaussée, et de belles salles voûtées en sous-sol.

La vaste esplanade intérieure était bordée de deux casernes à un seul niveau, pouvant loger jusqu'à trois cents hommes. De ces bâtiments qui n'ont jamais accueilli plus d'une centaine de personnes, il ne reste aujourd'hui que les sols, quelques pans de murs, et une cheminée.

Le corps de garde dominant les bastions, la citerne d'eau douce, la chapelle, et le magasin à poudre peuvent par contre toujours être admirés. Dès 1700, l'utilité défensive de cet ouvrage jugé peu opérationnel est contestée par les ingénieurs militaires puis l'intendant Tourny : la terre soutenant les bastions et courtines se révèle trop fragile pour consolider les défenses du fort, les marécages du site entraînent de nombreuses épidémies au sein de la troupe qui doit être relevée trop régulièrement, et surtout les navires empruntent plus facilement la passe de Blaye que la passe du Médoc, peu profonde.

Jouant un rôle négligeable dans la défense de l'estuaire de la Gironde, le fort Médoc ne connaît pas l'épreuve du feu. Pourvu d'une garnison jusqu'en 1916, il devient propriété de la commune de Cussac-Fort-Médoc en 1930. Aujourd'hui, la municipalité gère le site en liaison avec l'association des amis du fort Médoc. L'ouvrage bénéficie actuellement d'un ambitieux programme de restauration, et accueille depuis de nombreuses années des manifestations culturelles variées en saison.

 

Le Fort Médoc

Mairie de Cussac-Fort-Médoc

34 Avenue du Haut-Médoc 33640 Cussac-Fort-Médoc

tél. 05.57.88.85.00

fax. 05.57.88.85.15

 

Visites

L'ouvrage est ouvert à la visite tous les jours en saison.

Renseignements auprès de la mairie de Cussac-Fort-Médoc

 

Accès A 40 km de Bordeaux via Blanquefort et Margaux, par la D 2.

 

Amis du Fort-Médoc

 

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Infos pratiques

Adresse

Avenue du fort Médoc 33640
Cussac-Fort-Médoc

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert à la visite tous les jours en saison

Place forte de Longwy

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Longwy. Porte de France. Source : © Initsogan- License Creative Commons - Libre de droit

Après la signature du traité de Nimègue, Louis XIV décide d'établir une place forte à Longwy...

Après la signature du traité de Nimègue, pour tenir en respect la garnison espagnole de Luxembourg et fermer le débouché des Ardennes entre la Meuse et la Moselle, Louis XIV décide d'établir une place forte à Longwy. Il fit détruire le vieux château et l'ancien Longwy-Haut médiéval afin de construire la "ville neuve" un peu plus au nord, au bord du plateau qui domine la vallée de la Chiers et la ville basse. La construction débute en 1679. Parmi les 160 villes fortifiées sur lesquelles Vauban a travaillé, Longwy a une place tout à fait originale : elle fait partie des neuf villes que Vauban a construites "ex nihilo" (à partir de rien) et qui traduisent le mieux sa conception de la ville idéale.

La forteresse fut construite selon un plan en étoile à six bastions. Elle était équipée de toutes les commodités pour une place de guerre : une vaste église, un grand arsenal, onze corps de caserne et cinq puits. La ville étant entourée de remparts, on y pénétrait par deux portes : la Porte de Bourgogne (détruite en 1914) et la Porte de France construites symétriquement au nord et au sud par rapport à la place d'armes (aujourd'hui appelée place Darche, du nom du colonel qui a défendu la place de Longwy en 1914) qui occupait le centre de l'hexagone.

Longwy a subi quatre sièges dont celui de 1914 qui a causé le plus de dégâts. La partie nord-ouest a été complètement détruite. Les bâtiments entourant la place Darche ont été également mis à l'épreuve : le 3ème étage de la tour de l'église Saint Dagobert est tombé en 1871, le palais du gouverneur a été détruit au même siège, l'intérieur de l'hôtel de ville a été bombardé en 1914... Malgré tout certains ont résisté et font aujourd'hui partie des Monuments Historiques : le Puits de Siège, la Porte de France (finement décorée pour la venue du Roi) et d'autres sont réaffectés : la caserne Ordener, la manutention militaire...

Aujourd'hui vous pouvez visiter ces vestiges lors de visites guidées. De nombreux ouvrages relatent l'histoire de Longwy.

 

Place forte de Longwy

Office de Tourisme :

Place Darche 54400 Longwy-Haut

Tél. : 03 82 24 27 17 - 03 82 24 94 54

Fax : 03 82 24 77 75

e-mail : ot-longwy@wanadoo.fr

 

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Infos pratiques

Adresse

Place Darche 54400
Longwy
03 82 24 27 17

Tarifs

Adulte : 3 € Enfant : gratuit Groupe : 2 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visite guidée de mai à Octobre, le mercredi et le vendredi à 15h et le dimanche et jours fériés à 14h30

Le fort Suchet, dit du Barbonnet

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Le fort Suchet et ouvrage du Barbonnet. Source : ECPAD

Le fort Suchet, dit également du Barbonnet, fait partie de l'ensemble des fortifications pour contrer un éventuel envahisseur venant du col de Tende.

Situé dans la partie orientale des Alpes-Maritimes, le village de Sospel est lové au sud de la vallée verdoyante de la Bévera, en bordure du parc du Mercantour et de la vallée des Merveilles, à 15 km de Menton et de la Méditerranée. Le fort Suchet, dit également du Barbonnet, fait partie de l'ensemble des fortifications de la région constituant un dernier bastion avant la route de Nice pour contrer un éventuel envahisseur venant du col de Tende.

A 2 km au sud de Sospel, perché sur l'étroit piton rocheux du mont Barbonnet, le fort Suchet domine le village du haut de ses 847 m d'altitude. Édifié entre 1883 et 1886 dans le but de verrouiller les vallées de la Bévéra et du Merlanson, cet ouvrage trapu de type Séré de Rivières est de forme pentagonale, entouré d'un large fossé, et flanqué de trois caponnières.
Les travaux sont exécutés par le capitaine Azibert, dont le nom reste gravé sur la façade d'entrée du fort. Une caverne est creusée dans la roche afin d'accueillir un magasin à poudre en 1891. Puis, deux tourelles cuirassées en fonte dure élevées sur trois niveaux sont ajoutées à l'édifice en 1914. Fait rarissime, l'une de ces deux tourelles doubles de 155 mm type Mougin a été parfaitement conservée jusqu'à aujourd'hui.
Cette première construction est doublée par un ouvrage Maginot incrusté dans la roche au flanc de la montagne, construit de 1931 à 1935. Il s'agit d'un bloc d'artillerie contrôlant la vallée du Merlanson jusqu'au col de Castillon, doté d'une entrée et d'un casernement protégé par plus de vingt mètres de roc.

En juin 1940, la place est occupée par le 95e régiment d'artillerie à pied, qui résiste aux assauts italiens pour ne se rendre sur ordre qu'après l'armistice. Des visites guidées organisées en saison permettent de comparer les systèmes défensifs du fort Séré de Rivières du XIXe siècle et de l'ouvrage plus récent placé en grande partie sous terre.
Outre le fort Suchet et l'ouvrage Maginot installés sur le Mont Barbonnet, se trouvent à proximité de Sospel de nombreux ouvrages fortifiés, dont les deux plus remarquables ont pris une part active dans les combats de juin 1940.
Édifié de 1932 à 1936 sur la crête du mont Agaisen, cet ouvrage est l'un des maillons de la ligne Maginot, au coeur du secteur fortifié des Alpes-Maritimes. Doté dès son achèvement d'une puissante artillerie, l'édifice est composé de trois blocs bétonnés assis sur une infrastructure de galeries souterraines. Propriété de la ville de Sospel depuis 1964, il est aujourd'hui en cours de restauration, son annexe a été transformée en château d'eau. Des visites publiques sont organisées en saison, les groupes pouvant être accueillis tout au long de l'année sur demande. Site : perso.wanadoo.fr/agaisen/contacts.htm

L'impressionnant fort Saint-Roch est construit entre 1931 et 1933, et flanque l'ouvrage Maginot de l'Agaisen. Les quatre blocs en béton armé de l'édifice sont installés au-dessus d'un réseau de galeries creusées dans la roche desservant des locaux à vocation logistique. Atteignant parfois près de trente mètres de profondeur, cet ouvrage était conçu pour accueillir plus de deux cent soldats pendant trois mois. Le fort Saint-Roch est ouvert au public, et accueille une exposition permanente retraçant l'histoire de ses combats et de son édification, tout en mettant en exergue ses prouesses technologiques à l'époque de sa construction.

 

Accès à Sospel À 40 km de Nice par l'A 8 ( sortie n° 59 " Menton, Sospel " ), puis la D 2566.

Office de tourisme et d'animation de Sospel Le Pont-Vieux 06380 Sospel
Tél. 04.93.04.15.80 Fax 04.93.04.19.96
E-mail : infos@sospel-tourisme.com

 

Site de l'office de tourisme et d'animation de Sospel

 

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Infos pratiques

Adresse

06380
Sospel
04 93 04 15 80

Tarifs

Plein tarif: 5 € Tarif réduit: 3 € Groupe: 4 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Juillet et août: le mardi et samedi à 15h

Le fort Royal de l'île Sainte-Marguerite

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Le fort Royal de l'île Sainte-Marguerite. Source : ECPAD

Situé dans la baie de Cannes, le fort royal, prison d'Etat, a accueilli la Masque de fer de 1687 à 1688 puis, après la guerre de 1870, le maréchal Bazaine.

Au sud-est de la Croisette, l'archipel des îles de Lérins sépare le golfe de Napoule à l'ouest du golfe de Jouan à l'est. Il est composé de quatre îles : deux grandes (Sainte-Marguerite et Saint-Honorat) et deux petites (îlot de la Tradelière et îlot Saint-Féréol).

L'île Sainte-Marguerite est la plus proche de Cannes, à 700 mètres de la pointe du Palm-Beach, et la plus étendue, sur plus de 160 hectares. L'île doit son nom à une chapelle élevée sur son territoire en honneur de la martyre d'Antioche, dans les premiers siècles du christianisme.

Après l'occupation de l'île par les Romains, dont les traces subsistent encore de nos jours, Sainte-Marguerite appartient pendant de nombreux siècles aux moines de Lérins. En 1617, le Duc de Guise charge Jean de Bellon de réaliser la construction d'un fort destiné à verrouiller l'accès à Cannes. Édifié de 1624 à 1627 sur l'emplacement de vestiges datant de l'antiquité romaine, il ne s'agit alors qu'une modeste maison fortifiée.

Ce petit ouvrage est agrandi et renforcé par les Espagnols qui occupent les îles de Lérins à partir de 1635. Deux bastions et les premiers casernements sont ajoutés à l'ouvrage existant.

Disposant d'une garnison d'environ 800 hommes sur l'île Sainte-Marguerite, les troupes espagnoles sont confrontées à la question vitale du ravitaillement en eau potable et imaginent un système de récupération d'eau de pluie qui vient alimenter un grand puits édifié au-dessus d'imposantes citernes. On peut encore observer aujourd'hui les quatre bassins de décantation où l'eau était purifiée, avant de remplir une des deux citernes placées sous le puits.

En 1637, les Français reprennent les îles de Lérins, et baptisent la citadelle du nom de fort Royal. L'ouvrage est alors considérablement renforcé : les fossés sont approfondis, les courtines surélevées, et deux demi-lunes sont désormais reliées au fort par des passerelles surélevées, disparues depuis. Le gouverneur royal Guitaut fait également construire une tenaille, bastion bas placé à l'avant des portes d'accès du fort, qui porte aujourd'hui son nom.

A la fin du XVIIème siècle, le commissaire général aux fortifications de Louis XIV inspecte en personne le fort, et donne des instructions pour renforcer la place. Les travaux effectués à la suite du déplacement de Vauban donnent au fort l'essentiel de la physionomie qu'on lui connaît de nos jours. A

26 mètres d'altitude, l'ouvrage surplombe une falaise rocheuse sur la côte nord de l'île Sainte-Marguerite, face au cap Croisette. Il s'agit d'un petit fort de forme pentagonale, flanqué de quatre bastions en ses points faibles, côté terre. Côté mer, les remparts en pierre de l'ouvrage sont appuyés sur un remblai de terre, et remarquablement intégrés à la falaise abrupte. 

A l'intérieur de l'enceinte, subsistent encore aujourd'hui une chapelle, et plusieurs hangars affectés à l'hébergement des troupes et aux magasins d'artillerie. Parmi ceux-ci, on trouve l'imposant bâtiment que constitue la poudrière, cernée par les murs du bastion royal au sud du fort, sans doute dans le but de réduire les conséquences d'une explosion accidentelle. Par la suite, l'ouvrage fait l'objet d'aménagements mineurs. Ainsi, un sémaphore est construit en 1862, par surélévation d'une ancienne tour du fort.

Plus tard, lors de l'occupation par les troupes allemandes durant le second conflit mondial, un poste de surveillance est aménagé sur une avancée triangulaire du fort.

Aujourd'hui, plusieurs bâtiments sont en ruine, et une végétation envahissante conquiert peu à peu les demi-lunes et les remparts.

Cependant, les chantiers de jeunes Provence-Alpes-Côte-d'Azur participent à la rénovation du fort depuis plus de trente ans. Sécurisation des remparts, réfection de bâtiments, de nombreuses restaurations sont effectuées de manière à favoriser l'accès à la visite de cet ouvrage unique sur le littoral cannois.

Les premières cellules sont aménagées dans le château du gouverneur à partir de 1637. Mais c'est en 1685, à l'heure où le fort Royal accueille une importante garnison, que l'ouvrage est voué définitivement et à titre principal à servir de prison d'État. Ainsi, en 1687, le gouverneur Saint-Mars, sur ordre de Louis XIV, fait construire un bâtiment parallélépipédique de pierre à l'intérieur de l'enceinte, au sein duquel sont bientôt aménagées plusieurs cellules. Parmi les prisonniers enfermés au sein du fort, on compte notamment :

- Le célèbre, mais néanmoins non identifié, Masque de Fer, détenu pendant 11 ans de 1687 à 1698 .

- Six pasteurs protestants, enfermés après la révocation de l'Édit de Nantes, de 1689 jusqu'à leur mort en 1713 .

- Jean-Baptiste Suard, futur secrétaire perpétuel de l'Académie française, incarcéré de 1751 à 1753 .

- La Smala d'Abd el-Kader, à partir de 1843 .

- 600 prisonniers autrichiens, détenus en 1859 après la bataille de Montebello .

- Le maréchal Bazaine, seul prisonnier à s'être échappé du fort Royal, après une évasion en 1873 que la légende qualifie de rocambolesque et dont une terrasse du fort porte aujourd'hui le nom.

Le fort Royal possède également un lieu de détention plus modeste, réservé aux soldats.

 

Le Musée de la Mer, installé au coeur du fort, permet au visiteur de découvrir certaines des cellules, dont celle du Masque de Fer, ainsi que celles occupées par les pasteurs protestants, auxquelles un mémorial rend aujourd'hui hommage.

Si le Musée de la Mer permet de découvrir l'intérieur de l'enceinte du fort Royal et ses sombres cellules, il dispose également d'un second espace muséographique, rassemblant une importante collection d'archéologie sous-marine et terrestre. Au coeur des anciennes citernes romaines et de salles récemment restaurées, le musée expose des épaves de bateaux échoués au large des îles de Lérins. Le visiteur y découvre également une maquette reconstituant le système hydrologique des citernes romaines, une collection de décors peints datant de l'Antiquité, et une salle d'aquariums animée par le centre permanent d'initiatives pour l'environnement présentant la faune et la flore sous-marine de la Méditerranée.

Installé au sein du fort, un centre d'animation et d'hébergement dispose de structures d'accueil permettant de recevoir des publics variés dans le cadre de différents types de séjours : classes de découverte et stages sportifs ou culturels pour les scolaires, accueil d'associations ou de comités d'entreprise, organisation de séminaires...

Enfin, si l'île Sainte-Marguerite accueille environ un demi-million de visiteurs par an, c'est aussi parce qu'elle offre un patrimoine naturel exceptionnel. L'île est parcourue de long en large par des chemins forestiers, le chemin de ceinture permettant d'en faire le tour à proximité des fonds marins limpides. Un parcours itinérant botanique permet, grâce à sa signalisation, de repérer de nombreuses essences d'arbres et de plantes maritimes. À l'ouest de l'île, l'étang des Batéguiers offre un abri à de nombreux oiseaux migrateurs que l'on peut observer tout au long de l'année. Ses 150 hectares de forêts peuplées de pins et d'eucalyptus font de l'île Sainte-Marguerite un cadre unique de calmes promenades sur le littoral des Alpes-Maritimes. 

L'office national des forêts assure la protection des peuplements forestiers remarquables de l'île et accueille le public en lui proposant des activités de découverte de ce riche milieu naturel. Sur l'île Saint-Honorat L'île Saint-Honorat possède plusieurs chapelles, érigées très tôt pour accueillir les pèlerins. Si l'une d'entre elles est en ruines aujourd'hui, les six autres ont été restaurées au XVIIe siècle, ou plus récemment à l'aide des plans originaux. À l'extrémité de l'île se trouve un four à boulets, utilisé par l'artillerie du Premier Empire pour faire rougir les projectiles chargés d'incendier les bateaux en bois menaçant les côtes. 

L'île abrite également l'abbaye de Lérins qui regroupe une communauté d'environ trente moines de diverses nationalités, cultivant la lavande et exploitant la vigne. Joyau de l'architecture féodale en terre de Provence, le monastère fortifié a été construit du XIe au XIVe siècle et est ouvert à la visite. L'abbaye produit une liqueur élaborée à partir d'une trentaine de plantes aromatiques dont la recette reste secrète, et la consommation nécessairement modérée.


Office du Tourisme de Cannes 


Esplanade Georges Pompidou BP 272 06403 Cannes Cedex 


Tél. 04.92.99.84.22

Fax 04.92.99.84.23

e-mail : tourisme@semec.com

 

Le Musée de la Mer 

Ouvert tous les jours, sauf le lundi et certains jours fériés.

Fermeture annuelle courant novembre. 

Le musée est gratuit le premier dimanche de chaque mois, et de manière permanente pour les moins de 18 ans, et les étudiants de moins de 26 ans. Des visites commentées gratuites peuvent être organisées sur rendez-vous. 

 

Fort de l'île Sainte-Marguerite

Tél. 04.93.38.55.26 


Accès par la mer depuis Cannes.

De nombreuses compagnies de transport maritime sont implantées sur le quai des îles, à l'extrémité du parking Laubeuf. Les liaisons vers les îles de Lérins sont assurées toute l'année (compter environ vingt minutes de traversée pour atteindre l'île Sainte-Marguerite).

 

Site de l'Office du Tourisme de Cannes

 

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Infos pratiques

Adresse

06150
Cannes
04 93 38 55 26

Tarifs

Plein tarif: 6 €Tarif réduit: 3 €Gratuit : Gratuit le 1er dimanche de chaque mois de novembre à mars inclus, moins de 18 ans, et étudiants jusqu’à 26 ans.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

De octobre à mars: 10h30-13h15 / 14h15-16h45De avril à mai: 10h30-13h15 / 14h15-17h45De juin à septembre: 10h-17h45

Fermetures annuelles

Fermé tous les lundis de octobre à mars, le 1er janvier, le 1er mai, les 1er et 11 novembre et le 25 décembre

Courriel : tourisme@semec.com