Le Fort du Portalet

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Le fort du Portalet. ©Mariano64 – Source : http://www.topopyrenees.com

Ce fort des Pyrénées-Atlantique, conçu pour défendre la route du Somport est connu pour avoir servi de prison.

Le fort du Portalet, dans les Pyrénées-Atlantique, conçu pour défendre la route du Somport (vallée d'Aspe) est connu pour avoir servi de prison à Léon Blum, Edouard Daladier, Georges Mandel et Paul Reynaud en 1941 et 1942 puis au maréchal Pétain. Il est mis en oeuvre à la suite de l'ordonnance prise par Louis-Philippe du 22 juillet 1842 afin de protéger la frontière des Pyrénées d'une possible invasion espagnole.

La place est installée, à 765 mètres d'altitude, sur une falaise de la rive droite du Gave d'Aspe en aval d'Urdos. Elle prit le nom de l'ancien péage commercial médiéval, le "Portalet", de La Porte d'Aspe, situé 100 mètres plus bas. Le logement est composé d'une caserne, pour la troupe, et d'un pavillon des officiers tous deux construits sur deux niveaux. Un fortin supérieur à 3 bastions armés de batteries, protège les chemins du plateau du Rouglan et de la Mâture. La route et l'Urdos sont couverts par l'aménagement de galeries crénelées creusées dans la roche. Pourvu d'une dizaine de canons, la place forte peut accueillir plus de 400 hommes et bloquer le passage pendant au moins une semaine de siège.

Le 18e Régiment d'infanterie de Pau y est affecté à partir de 1871 . il y reste jusqu'en 1925. De là, il intervient en 1875-1876 contre les soldats Carlistes espagnols. A la veille de la Première Guerre mondiale, le fort est laissé à la disposition des civils, et ce jusqu'en 1940, lorsque le régime de Vichy y interne les citoyens jugés "responsables de la défaite" à l'issu du procès de Riom. Parmi eux figurent Léon Blum, Edouard Daladier, Georges Mandel, Paul Reynaud, Maurice Gamelin. Lorsqu'en novembre 1942, la Zone Libre est envahie, le secteur sert de position aux troupes allemandes.

Le fort sera libéré le 24 août 1944 par les Résistants aspois et les Guerilleros espagnols. A la Libération, le Portalet sert de lieu d'internement, d'août à novembre 1945, pour le Maréchal Pétain avant son transfert à l'île d'Yeu.

 

Office de Tourisme de la Vallée d'Aspe

Place Sarraillé 64490 Bedous

Tél. : 05 59 34 57 57

Courriel : aspe.tourisme@wanadoo.fr

 

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Adresse

64490
Urdos
Tél. : 05 59 34 57 57

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Pendant les vacances scolaires et les mercredis après midi juillet et août

Citadelle de Saint-Jean-Pied-de-Port

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Vue aérienne de la Citadelle. Source : http://www.st-jean-pied-de-port.fr

Construite à l'emplacement de l'ancien château fort des rois de Navarre, la Citadelle domine la ville protégée par des murailles.

Capitale de Basse-Navarre, voie de passage importante pour la traversée des Pyrénées, Saint Jean Pied de Port, en basque Donibane Garazi est fondée à la fin du XIIe siècle sous le règne des derniers rois de Navarre afin de protéger le passage de la rivière et l'accès aux cols de Roncevaux et de Bentarte.

Construite à l'emplacement de l'ancien château fort des rois de Navarre, la Citadelle, récemment restaurée, domine la ville protégée par des murailles. Elle est un bel exemple du système défensif des places fortes «à la Vauban», avec glacis, fossés, murailles flanquées de bastions et garnies de meurtrières, bouches à feu, ponts dormants, ponts-levis et herses.

Édifiée en 1628, sous Richelieu, dans un contexte de guerres de religion et de conflits franco-espagnols par le Chevalier Deville, elle est ensuite remaniée par Vauban. Vauban améliore le système défensif, composé de quatre bastions, et prévoit des ouvrages extérieurs tels que les redoutes, ainsi que la fortification de l'ensemble de la ville - seuls la première partie du projet sera exécutée. Une rampe d'accès permet de l'atteindre. De la demi-lune ouest, la vue s'ouvre sur la ville et le bassin de Cize. Autour de la cour intérieure et contre le rempart, construits au-dessus de casemates souterraines voûtées, se serrent les casernes, le pavillon du gouverneur et sa chapelle, les poudrières et le puits.

En 1793 et 1794, c'est à partir de cette position militaire que s'ordonnent toutes les expéditions contre l'Espagne aux cours desquelles s'illustrent les Volontaires, puis les 10 compagnies de Chasseurs Basques sous le commandement du futur Maréchal Harispe. En 1814, la Citadelle ne céde pas à la pression des troupes anglo-hispanico-portugaises et la guerre prend fin avant qu'elle ne soit rendue. Pendant la guerre de 1914-18, des prisonniers allemands et des disciplinaires Français y sont enfermés. Les lieux serviront de caserne jusqu'en 1923.

Devenue propriété municipale, la Citadelle a hébergé de 1936 à 1939, 500 enfants réfugiés basques de la guerre civile espagnole. La forteresse est occupée par un collège d'enseignement secondaire.

 

Mairie de Saint-Jean-Pied-de-Port
13 place Charles de Gaulle 64220 Saint-Jean-Pied-de-Port
Tél. : 05.59.37.00.92

Fax : 05.59.37.99.78
E-mail : mairie.stjeanpieddeport@wanadoo.fr


Horaires d'ouverture du lundi au vendredi de 08h30 à 12h00 et de 14h00 à 17h30

 

Office du tourisme

14, Place Charles de Gaulle 64220 Saint-Jean-Pied-de-Port
Tél. : 05.59.37.03.57

Fax : 05.59.37.34.91
E-mail : saint.jean.pied.de.port@wanadoo.fr

 

Pyrénées-basques

Mairie de Saint-Jean-Pied-de-Port

 

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Chemin de la citadelle 64220
Saint-Jean-Pied-de-Port
Tél. : 05.59.37.00.92Fax : 05.59.37.99.78 Office du tourisme14, Place Charles de GaulleTél. : 05.59.37.03.57Fax : 05.59.37.34.91 saint.jean.pied.de.port@wanadoo.fr

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du lundi au vendredi de 08h30 à 12h00 et de 14h00 à 17h30

Le fort de Socoa

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Fort de Socoa. ©Maison du Littoral Basque. Source : http://www.pepsocoa.com/

Ce fort des Pyrénées-Atlantiques offre un bel exemple d'association de l'architecture militaire médiévale au système de fortification de type Vauban.

La frontière avec l'empire de Charles Quint est une préoccupation des rois de France dès le XVIème siècle. Le secteur basque, voie naturelle vers l'Espagne, est visité par nombre d'ingénieurs. Henri IV souhaite bâtir une forteresse pour protéger Saint-Jean-de-Luz et les villes environnantes des invasions espagnoles. Des conflits d'intérêts entre les communes retardent cependant le projet, finalement réalisé par Louis XIII. En 1636, les Espagnols envahissent la côte, poursuivent les travaux et renomment la citadelle en "Fort de Castille". Au gré des revers militaires, la région retourne sous souveraineté française. L'ouvrage est achevé et prend le nom de Socoa. En 1686, Vauban, en tournée d'inspection dans les Pyrénées, visite le Pays Basque. Il propose alors de renforcer le fort de Socoa en utilisant les vestiges laissés par les Espagnols à la suite de la Guerre de Trente Ans. L'ingénieur projette de construire une jetée de protection afin d'améliorer l'accès au fort.

Les travaux, commencés peu après, durent jusqu'en 1698. Ils sont dirigés par Fleury. Au terme des modifications, la tour est surélevée de deux étages, qu'il couronne de merlons et d'un mâchicoulis. Le site sera aussi doté d'une caserne et d'une chapelle. L'enceinte, remodelée par la suite, aura les contours actuels sous la Régence (1723).

Réinvesti par les Espagnols en 1793, le fort est occupé par les troupes britanniques en 1814 qui l'utilisent comme appui de protection de la baie, lieu d'approvisionnement des hommes installés dans l'arrière-pays. La paix revenue, le fort de Socoa est réparé en 1816-1817.

 

Office municipal de tourisme

Tél : 05.59.27.27.08

Fax : 05.59.27.03.21

e-mail :omt@ville-pau.fr

 

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Adresse

Avenue du commandant Passicot 64500
Socoa
Tél : 05.59.27.27.08Fax : 05.59.27.03.21

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Courriel : :omt@ville-pau.fr

Citadelle de Bayonne

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© Mathieu Prat

La Citadelle de Bayonne, chef d'oeuvre de Vauban, compte parmi les ouvrages fortifiés de cette magnifique ville.

Castrum de Lapurdum dont des vestiges sont encore visibles autour de la cathédrale, Bayonne, affiche déjà sa vocation militaire à l'époque romaine.

Point stratégique de passage vers l'Espagne et point de contrôle des communications fluviales entre le front de mer et les terres, la cité est pourvue au fil des siècles d'ouvrages défensifs conséquents. Les remparts ainsi que trois ouvrages fortifiés : le Château Vieux, le Château Neuf, la Citadelle, tous en majeure partie conservés, en sont les témoins.

A partir du XVème siècle, lorsque les armées de Dunois s'emparent de Bayonne pour le compte du roi de France Charles VII, la place de Bayonne devient stratégique. François Ier dote alors la ville d'une enceinte. Vauban la modernise à partir de 1680. Sa venue dans les Pyrénées entraîne une réorganisation du système de défense de la frontière espagnole dont Bayonne devient le pivot, appuyée par les citadelles de Navarrenx et Saint-Jean-Pied-de-Port. Il supervise la construction et l'amélioration des remparts et de ses portes. Il construit ou consolide également les bâtiments du Château Vieux. Le mur d'enceinte de la ville est ainsi réparé, le vieux donjon intérieur rasé. Il crée en particulier une citadelle sur la rive droite de l'Adour, le Château Neuf. Ferry, son disciple, en dirigera les travaux.

La citadelle est utilisée au XVIIIème siècle et, en 1750, une garnison de 2 000 hommes y est stationnée. Afin d'appuyer la Citadelle, les ingénieurs suivants installent des redoutes aux alentours afin de défendre les flancs Sud de la place. La citadelle de Bayonne connaît ses dernières heures militaires en 1814 lors des affrontements entre les troupes anglo-hispano-portugaises menées par Wellington et celles du Maréchal Soult.

Les lieux sont actuellement occupés par le 1er Régiment Parachutiste d'Infanterie de Marine. La citadelle ne se visite que lors des journées portes ouvertes.

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Adresse

avenue de la citadelle 64100
Bayonne
05 59 46 09 00

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Fermé au public

Fermetures annuelles

Pas de tarifs

Fort de Sucy-en-Brie

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Le fort de Sucy-en-Brie. Source : http://www.tourisme-valdemarne.com/

Ce fort est un des éléments de la deuxième ceinture fortifiée de Paris mis en place par le général Séré de Rivières.

Le Fort de Sucy-en-Brie est un des éléments de la deuxième ceinture fortifiée de Paris. Ce système défensif est mis en place par le général Séré de Rivières en complément de celui établi sur la nouvelle frontière de l'Est après 1871.

En 1870-1871, les Allemands firent du village de Sucy un des points d'appui de leurs lignes de tranchées. L'état-major tira les leçons de du siège de Paris en 1870, et décida de construire une ligne de dix-huit ouvrages pour tenir à distance un assaillant éventuel.

Pour le fort de Sucy, il s'agit d'avoir sous le feu de son artillerie les voies de pénétration constituées par les routes nationales de Paris vers Strasbourg (N°4) et Mulhouse (N° 19). De cette position, les Prussiens purent
en effet bombarder la presqu'île de St-Maur. Il devait aussi interdire le débouché du bois Notre-Dame, extension de la forêt d'Armainvilliers où l'ennemi pourrait s'installer en cas de siège.

Edifié de 1879 à 1881, sa construction, qui a coûté presque 20 000 Euros, est en maçonnerie et sa protection est assurée par des massifs de terre qui devaient permettre de subir, sans dommage, les impacts des obus tirés avec de la poudre noire. Mais très vite, la mélinite rendit ces protections insuffisantes et il fallut renforcer les forts, à peine achevés, par des carapaces en béton, la plupart des forts de l'Est le furent.

Le projet de 1911 prévoyait 4 300 Euros de travaux de modernisation. On devait établir trois abris de rempart bétonnés, deux tourelles de mitrailleuses et des observatoires. En 1914, le fort ne contenait que 14 canons sur le rempart et 10 dans ses caponnières.

Par manque de crédits, les forts d'Ile-de-France ne furent pas modernisés : en octobre 1913, il fut envisagé d'établir des canons de 75 anti-aérien sur plate-forme dans le fort, mais c'est un projecteur de 110 cm qui fut installé en fin 1914 . deux pièces de 75 mm anti-aérien furent toutefois mises en place en 1915.

A part la mise en place de canons lourds de D.C.A. vers 1935, le fort de Sucy servit peu pendant les deux guerres mondiales. Malgré la destruction du dépôt de munitions de la caserne le 22 août 1944, il nous est parvenu avec ses éléments d'origine en parfait état : bâtiment d'entrée, casemate dans le fossé, plate-formes de tirs.

A l'origine, ce fort à massif central présentait une face, deux flancs et une gorge en deux parties, battus par une caponnière double, une simple et une de gorge, l'ensemble étant ceint par un fossé de 9 mètres de largeur. La caponnière double de gorge avait la particularité d'être traversée par l'entrée et accolée à l'avant des corps de garde. L'entrée était fermée par un pont roulant et précédée d'un curieux coffre crénelé dans la contrescarpe.

L'escarpe, cependant, semi-détachée de 4,5 m de haut était mal protégée des obus ennemis qui pouvaient passer en rasant le sommet de la contrescarpe de 5 m de haut seulement. Le rempart portait 11 traverses avec abris.

Deux traverses étaient pourvues de casemates à canon. La caserne, placée sous le massif central avec le magasin pour 67 tonnes de poudre, pouvait abriter 372 hommes et 10 officiers, une citerne et différents magasins. Abandonné par l'armée, envahi par la végétation, il a été acheté par la commune de Sucy en 1970. Depuis 1996, une association de bénévoles essaie de redonner au Fort son aspect d'origine et cherche à ranimer le site.

 

Fort de Sucy-en-Brie

Allée du général Séré de Rivière 94370 Sucy en Brie

 

L'association "A La Découverte du Fort de Sucy"

14 Place du Clos de Pacy

BP58

94370 Sucy en Brie

06 14 96 37 20 - contact@defenseparis.fr

 

Mairie de Sucy-en-Brie

Tél. 01 49 82 24 50 - Fax 01 49 82 24 61

 

Visite guidée le premier dimanche de chaque mois à 15h.

Pour les groupes (plus de 15 personnes), prendre rendez-vous.

 

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Infos pratiques

Adresse

Al. du G. Séré de Rivière - 94370
Sucy-en-Brie

Fort de Champigny-sur-Marne

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Le fort de Champigny-sur-Marne. Source : http://www.tourisme-valdemarne.com/

Construit après la guerre de 1870, le fort appartient à la première ceinture défensive de Paris. Son organisation est celle d'un fort type "Séré de Rivières".

Construit après la guerre franco-prussienne de 1870-1871, le fort de Champigny-sur-Marne est destiné à la protection de la capitale. Il appartient au premier réseau défensif imaginé par Séré de Rivières. Il est construit entre 1878 et 1880 et occupe une surface de 4 hectares. Son emplacement est déterminé par en fonction des leçon de la guerre : les Prussiens avaient établi en décembre 1870 deux batteries juste à l'Ouest de ce site. Classé en 2e urgence par la loi de 1874, son rôle est d'interdire la voie ferrée vers Troyes et d'occuper le site des batteries prussiennes de 1870.

Ce fort à massif central se compose d'une face, deux flancs et une gorge. Le fossé limité par une contrescarpe et une escarpe semi-détachée, est battu par une caponnière double, une simple et une de gorge. La crête du rempart est coupée par 13 traverses dont 6 avec abri. L'une des traverses nord abrite le magasin à poudre (80 t de contenance). Un passage sous une des traverses sud a été construit de manière à servir de casemate pour le tir indirect. Le fossé se franchit sur un pont de bois, mais le couloir d'entrée est fermé par un pont escamotable et une porte blindée.

La caserne enferme une cour pavée. Sa moitié est abrite au rez-de-chaussée et à l'étage, les hommes et les sous-officiers, soit une capacité d'accueil de 388 hommes. Il faut y ajouter une citerne et différents magasins. Les corps de garde de l'entrée sont accolés à la partie ouest de la caserne qui loge les officiers. Les voûtes sont en maçonnerie de moellons. Les planchers entre les étages sont en briques. Le projet de 1911 prévoyait 4300 Euros de travaux de modernisation. On devait établir trois abris de rempart bétonnés, deux tourelles de mitrailleuses et des observatoires. En 1914, le fort ne contenait plus que 10 canons sur le rempart et 10 dans les caponnières.

Pendant la Première Guerre mondiale ses batteries armées de 10 pièces de 12 et 15 cm, ont tiré sur le plateau d'Avron. Les carrières ont été utilisées pour abriter des troupes, des approvisionnements et une ambulance. En 1939-1940, le fort est occupé par la défense anti-aérienne. La caserne est incendiée en juillet 1944. Le fort a été déclassé en 1965 et remis à l'administration des Domaines en 1974. Un arrêté minstériel du 16 mai 1979 l'a inscrit sur l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques. Depuis 1984, il est en restauration.

 

Fort de Champigny-sur-Marne

140 bis, rue Aristide-Briand 94430 Chennevières-sur-Marne

Tél.: 01.45.94.74.74

e-mail : communication@ville-chennevières.fr

 

Arrêt bus : "Fort de Champigny"

 

Le fort se visite lors des journées du patrimoine uniquement

 

Ville de Chennevieres

 

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Adresse

140 bis, rue Aristide-Briand 94430
Chennevières-sur-Marne
Tél.: 01.45.94.74.74

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Le fort se visite lors des journées du patrimoine uniquement

Le Fort du Taureau

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Château du Taureau dans la baie de Morlaix. Photo : Bulo78

Splendide citadelle ancrée sur un îlot de la Baie de Morlaix dans le Finistère, ce Château connaît un étrange destin, depuis plus de 4 siècles.

Le château du Taureau est une splendide citadelle ancrée sur un îlot de la Baie de Morlaix dans le Finistère. Ce château connaît un étrange destin, depuis plus de quatre siècles. Les travaux de construction démarrent vers 1542 afin de protéger les habitants de Morlaix des attaques et des pillages. En effet, en 1522, les Anglais remontent le Dossen jusqu'au fond de l'estuaire que ferme Morlaix. La ville est pillée mais sauvée par ses habitants.

C'est ainsi que pour se prémunir d'une nouvelle invasion, les Morlaisiens construisent vingt ans plus tard, à leurs frais, le fort du Taureau, à l'entrée de l'estuaire. Jusque sous le règne de Louix XIII, le gouverneur du fort était anobli . les Morlaisiens se disputaient le poste. Ce premier fort comporte une enceinte de 6,50 mètres, soit la moitié de sa hauteur actuelle.

En 1661, Louis XIV décréte le fort propriété royale, en fait une prison d'État et y installe une garnison. Cependant, dans un contexte de conflits incessants, la Bretagne occupe, par sa proximité géographique avec l'Angleterre, une position hautement stratégique.

En 1680, Vauban renforçe le fort du Taureau. Le fort est ainsi entièrement reconstruit, à l'exception de la tour française, pour qu'il soit plus solide et plus grand. L'édifice, construit essentiellement en granite de l'île voisine de Callot, a une forme oblongue qui épouse celle du rocher. Il mesure 60 mètres de long, 12 mètres de large et 12 mètres de haut pour une surface bâtie de 1 450 m2. On y trouve 11 casemates qui peuvent recevoir chacune un canon. Le fort abrite également les logements des soldats et des officiers, deux cachots, une cantine et une cuisine, une chapelle et des latrines.

Mais avant son complet achèvement, suivant en cela le déclin de la ville de Morlaix, la forteresse est détournée de sa vocation initiale et utilisée comme prison dès 1721. Le dernier à y être emprisonné fut le célèbre communard Louis Auguste Blanqui en 1871.

Il est désarmé en 1890 puis classé monument historique dès 1914.

Durant l'été 1930, la famille de Vilmorin en fait sa villégiature. Dans les années 1960, il devient une école de voile, jusqu'en 1980.

Face à son délabrement et grâce à la volonté de nombreux acteurs locaux et étatiques, des travaux de restauration sont engagés à partir de 1998. Le château est donc restitué au public en 2004.


1542 : Un premier château voit le jour à l'initiative et à la charge des habitants de Morlaix. 1689 : Première visite de Vauban. 1745 : Achèvement des travaux de reconstruction. 1871 : Départ du dernier prisonnier, le communard Louis-Auguste Blanqui. 1890 : Désarmement militaire. 1914 : Le château, propriété de l'Etat, est classé « Monument Historique ». 1930 : Un particulier, Mélanie de Vilmorin, le loue comme villégiature d'été jusqu'en 1937 1982 : Fermeture de l'école de voile créée en 1960

 

Le Fort du Taureau


Auprès des offices du tourisme Carantec : 02.98.67.00.43

Réservation de billets Tél. : 02.98.62.29.73

 

Morlaix : 02.98.62.14.94 e-mail : Tourisme@morlaix.cci.fr

Plougasnou "Saint-Jean-du-Doigt" Plouezoc'h : 02.98.67.31.88

 

Le site du château du Taureau

 

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Adresse

29600
Morlaix
02 98 62 29 73

Base sous-marine de Lorient

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La base sous-marine de Lorient. Photo ECPAD

D'une superficie de 26 hectares au sud de Lorient, l'ancienne base de sous-marins de Kéroman est implantée au centre de la rade, face à la citadelle de Port-Louis et de l'île Saint-Michel ...

 

S'étendant sur une superficie de 26 hectares au sud de la ville de Lorient, l'ancienne base de sous-marins de Kéroman est implantée au centre de la rade, en face de la citadelle de Port-Louis et de l'île Saint-Michel.

Une forteresse militaire du XXe siècle héritée du IIIe Reich

Dès l'été 1940 et la victoire allemande à l'Ouest, la Kriegsmarine aménage des bases aux Pays-Bas, en Belgique et en France.

L'arsenal de Lorient est choisi par l'amiral Karl Dönitz pour accueillir l'une des cinq grandes bases installées sur les côtes françaises de l'Atlantique pour abriter les U-Boote. Dès le 21 juin 1940, premier jour d'occupation de la ville, des travaux de dégagement des quais et bassins sont entrepris, ce qui permet à un sous-marin d'entrer dans le port de Lorient le 7 juillet. Malgré le renforcement du site par la Kriegsmarine, l'état-major allemand juge rapidement que ces installations sont peu adaptées à la conduite de la guerre de l'Atlantique, et décide de faire construire un ensemble bétonné constituant une véritable base sous-marine, plus apte à résister à la violence des bombardements alliés.

Sous le feu des avions de la Royal Air Force, 15 000 ouvriers construisent successivement entre février 1941 et janvier 1943 trois vastes blocs bétonnés aux dimensions impressionnantes : 130 m de côté et 18,5 m de haut pour les blocs Kéroman I ( K I ) et Kéroman II ( K II ) avec des toits de 3,5 m d'épaisseur . 170 m de long et 122 m de large pour le bloc Kéroman III ( K III ) avec une épaisseur de toit de 7,5 m.

Au total, la nouvelle base sous-marine de Kéroman est capable de résister aux bombes classiques les plus puissantes de l'époque, et peut abriter plus de vingt-cinq submersibles grâce à des installations donnant directement sur la mer, ou permettant de hisser les sous-marins les plus imposants dans des alvéoles protégées grâce à un slipway (plan incliné pour tirer à sec les bâtiments). La présence de cette base réputée indestructible vaut à Lorient d'être soumise à d'intenses bombardements de l'aviation alliée, qui transforment la ville en vaste champ de ruines.

Les abris bétonnés n'ayant jamais été sérieusement endommagés pendant la guerre, le site de Kéroman est utilisé à partir de mai 1945 par la marine nationale française qui y installe une escadrille de sous-marins, une annexe de l'arsenal de Lorient (DCN), ainsi que la zone de vie des sous-mariniers.

Le 6 juillet 1946, les bases de Kéroman sont baptisées du nom de Jacques Stosskopf, ancien chef de la section des constructions neuves à l'arsenal de Lorient, déporté et exécuté par les nazis pour avoir transmis à un réseau de résistance, tout au long de l'occupation, de précieux renseignements sur l'activité stratégique de la base.

En 1995, le ministère de la défense annonce, dans le cadre de son plan de restructurations, l'abandon du site, qui devient effectif en février 1997 avec le départ pour Toulon du dernier submersible présent à Kéroman, "la Sirène".

La reconversion d'un site d'exception

La visite du bloc Kéroman III

De nos jours, seule la visite du bloc Kéroman III est ouverte au public, les autres secteurs de la base étant à ce jour désaffectés ou occupés par des entreprises. Un parcours guidé d'environ une heure et demie permet de découvrir le plus grand des bâtiments construits à Lorient avec 24 000 m2 au sol et une toiture constituant un formidable belvédère qui domine la rade de Lorient et ses espaces portuaires. Au sud-est de la base, le bloc contient sept alvéoles, dont la plus importante mesure 103 m de long pour 22,5 m de large et offre deux emplacements. Sa construction est restée inachevée en 1944, car ralentie du fait des nombreux bombardements qui ont pilonné la base tout au long de son édification.

Le site est ouvert aux individuels pendant les vacances scolaires et toute l'année, sur réservation, pour les groupes. Les dates d'ouverture sont disponibles à l'office de tourisme du pays de Lorient.

L'espace muséographique de la Tour Davis

Jouxtant les murs de la base, la Tour Davis a été construite en 1942 pour l'entraînement des sous-mariniers et remise en service en 1953 par la marine nationale. Elle refait surface depuis 1999, à travers un espace muséographique consacré au patrimoine immergé du pays de Lorient. Doté d'un caisson hyperbare simulant les conditions de vie des équipages, le musée permet au visiteur de plonger dans le temps, à la découverte des épaves de la région.

Ouvert tous les dimanches de 14 h à 18 h. En juillet & août, ouvert tous les jours de 13 h 30 à 18 h 30. Compter environ une heure de visite.

L'insertion de la base dans un projet urbain, économique et culturel

Récemment acquéreur de ce site disposant de plus de 1 200 m de façade maritime, la communauté d'agglomération du pays de Lorient pilote un projet de reconversion de la base axé sur un thème majeur : "l'homme et la mer au XXIème siècle". Déjà, l'installation de plusieurs entreprises dans les anciens blocs bétonnés qui abritaient les sous-marins a contribué au développement d'une forte activité liée au nautisme. À terme est prévue l'ouverture d'un village-entreprise tourné vers l'industrie maritime de haute technologie.

En 2005, a été inaugurée une Académie Tabarly, espace rendant hommage à la mémoire du marin disparu, avec une médiathèque, des expositions, et des informations sur l'actualité des courses océaniques. Est également prévue l'ouverture au public du sous-marin " La Flore ", en service de 1964 jusqu'à son désarmement en 1989 à Kéroman. Une première phase de travaux envisage la remise en état du sous-marin, du ber qui le supporte, et du pont transbordeur entre le bloc K I et le bloc K II. À partir du bâtiment ainsi réaménagé, des passerelles permettront d'accéder à un espace muséographique dédié à la base sous-marine de Kéroman, et exposant au visiteur la vie quotidienne à bord des submersibles.


Base des sous-marins

Presqu'île de Keroman 56100 Lorient

Tél : 02 97 02 23 29

 

Office de tourisme du pays de Lorient

Email : contact@lorient-tourisme.com

 

Tarif : Plein tarif : 6 € . tarif réduit 3 € . gratuit pour les moins de 12 ans

 

Horaires : hors vacances scolaires : chaque dimanche à 15 h. vacances scolaires toutes zones : tous les jours à 15 h dès le samedi.

 

Fermeture les 25 et 31 décembre et tout le mois de janvier

 

Ville de Lorient

Office du Tourisme du pays de Lorient

 

Quizz : Fortifications

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Infos pratiques

Adresse

rue roland morillot 56100
Lorient
02 97 02 23 29

Tarifs

Plein tarif : 6 € Tarif réduit: 3 € Gratuit : Enfant (- de 12 ans)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Hors vacances scolaires: chaque dimanche à 15 hVacances scolaires toutes zones: tous les jours à 15 h dès le samedi

Fermetures annuelles

Les 25 et 31 décembre et tout le mois de janvier

Musée d'Histoire de la Ville et du Pays Malouin

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Peinture de Garneray, Abordage du kent (vers 1850). Source : http://www.ville-saint-malo.fr

Le musée d'histoire de la ville de Saint-Malo, installé dans le château, retrace cinq cents ans d'histoire maritime française.

L'actuel musée d'histoire de la ville de Saint-Malo a été créé après la Seconde Guerre mondiale, dans le cadre de la reconstruction de la cité historique malouine, détruite à 80 % en 1944, à l'intérieur du Grand-Donjon du château, imposante tour au plan en fer à cheval commencée en 1424, sur ordre du duc Jean V de Bretagne.

Ce musée avait pour mission initiale de commémorer le riche passé maritime du célèbre port corsaire breton mais sans omettre d'évoquer les grandes figures intellectuelles qui en sont natives comme Chateaubriand, Lamennais ou Maupertuis.

En complément, des sections plus spécialisées dans les aspects ethnographiques comme la pêche à la morue à Terre-Neuve ou les souvenirs des capitaines au long-cours cap hornier se sont aussi constituées, les premières étant présentées dans la tour Générale, voisine du Grand-Donjon et les secondes dans la tour Solidor, à Saint-Servan sous l'appellation de Musée international du long-cours cap hornier.

Les collections relatives à la pêche à la morue à Terre-Neuve sont regroupées au rez-de-chaussée de la tour Générale autour d'un doris grandeur nature avec tout son équipement.

A l'étage suivant, outre quelques modèles de terre-neuviers intéressants, est esquissée une séquence sur la vie dans le pays malouin au temps des terre-neuvas avec quelques éléments de mobilier (buffet, commode, lit-clos) et les coiffes traditionnelles.

Au second étage curieusement voûté en coupole, sont présentés à côté de quelques oeuvres plus anciennes des tableaux du premier tiers du XXe siècle. de Nozal, Signac Le Pardon des Terre-Neuvas, Guillaumin, Saint-Servan, la tour Solidor, Friesz, Frank-Will, etc.

Le visiteur ne manquera pas de s'arrêter devant une évocation du commandant Charcot (1867-1936), au travers notamment d'un portrait par R.-Y. Creston, d'une grande toile d'E. Blandin et de l'échelle de coupée qui permit lors du naufrage du "Pourquoi-Pas ?" le sauvetage du maître timonier du célèbre navire d'exploration.

Parmi les pièces les plus remarquables, il faut signaler au premier étage une imposante figure de proue du premier tiers du XIXe siècle représentant un marin non identifié des XVIIe-XVIIIe siècles, une tapisserie sur le thème de l'eau par Gromaire.

De l'ancienne chapelle, reconnaissable à l'extérieur par son petit campanile, il n'est parvenu que le tableau qui ornait son retable avant la Révolution : La déploration du Christ par Jean-Baptiste Santerre (1651-1717), considérée par les spécialistes comme l'oeuvre majeure de la peinture religieuse de l'artiste.

Des pièces liées à l'histoire religieuse de Saint-Malo ont été regroupées par ailleurs dans cette ancienne chapelle dont la torche de procession des canonniers malouins dite La Sainte-Barbe, un portrait de Mgr Duchesne (1843-1922) par L. Lambert, une cloche de 1645, un chandelier en bois sculpté du XVIIe siècle.

A noter, en vitrine, une esquisse du peintre local Doutreleau pour le grand tableau - détruit en 1944 - des funérailles de Chateaubriand en 1848 sur l'îlot du Grand-Bé, ainsi qu'un ex-voto d'un canonnier corsaire.

Le portrait de Chateaubriand par Girodet, sauvé en 1944, est exposé au deuxième étage avec un autre portrait de Chateaubriand jeune, portant perruque, réalisé dans le dernier quart du XVIIIe siècle. Mais la plus grande partie de cette salle est consacrée à l'évocation de la guerre de course et de son plus célèbre représentant local, Robert Surcouf (1773-1827) dont le tableau de l'Abordage du Kent par la Confiance par Garneray (1850).

A noter aussi, une statuette du P. Santemier, dont la savoureuse légende précise que " de Surcouf estant aumônier, A l'ennemi à sa façon savait bailler l'Extrême-Onction "... et un buste en marbre de Lamennais par Cougny.

Le troisième étage met en vedette le portrait de Duguay-Trouin (1673-1736) et une grande toile représentant la prise de Rio de Janeiro en 1711 sous les ordres de ce grand marin, oeuvre de Gudin (1802-1880). II faut également signaler un globe terrestre de Desnos (1768) et deux modèles-réduits anciens dont celui d'un vaisseau de 3e rang par un contremaître de Marine, un très beau porte-voix polychrome, une sphère armillaire par Delamarche, un portrait de Maupertuis (1698-1759), etc.

Cette section est appelée à se développer grâce aux apports des fouilles sous-marines. Le quatrième étage du donjon, dédié au Saint-Malo du temps de la duchesse Anne, de Jacques Cartier et de ses voyages de découverte en Amérique du Nord, est actuellement en cours de réaménagement.

 

Musée d'Histoire de la Ville et du Pays Malouin

Château - 35400 Saint-Malo

Tél. 02 99 40 71 57

e-mail : musee@ville-saint-malo.fr

 

Ouvert :

(du 1er avril au 30 septembre) Tous les jours sauf le 1er mai 10h00 - 12h30 / 14h00 - 18h00

Hors saison Tous les jours sauf les lundis et jours fériés 10h00 - 12h00 / 14h00 - 18h00

 

Tarifs

Billet simple

Adultes : 5,40 € Groupes de plus de 10 adultes : 4,50 € Groupes titulaires "passeport vacances" : 4,50 € Groupes de plus de 100 personnes (du 15/09 au 30/04) : 2,70 € Scolaires, étudiants : 2,70 € Groupes scolaires de l'arrondissement de Saint-Malo : Gratuit Militaires : Gratuit Accompagnateurs de groupe, personnes inscrites à l'ANPE, bénéficiaires du RMI : Gratuit

Billet groupé

(3 musées - Musées du Château, de Solidor et du Mémorial 39/45) Adultes : 12,70 € Groupes de plus de 10 adultes : 9,50 € Groupes titulaires "passeport vacances" : 9,50 € Groupes de plus de 100 personnes (du 15/09 au 30/04) : 6,30 € Scolaires, étudiants : 6,30 € Groupes scolaires de l'arrondissement de Saint-Malo : Gratuit Militaires : Gratuit Accompagnateurs de groupe, personnes inscrites à l'ANPE, bénéficiaires du RMI : Gratuit

 

Ville de Saint-Malo

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

Château 35400
Saint-Malo
02 99 40 71 57

Tarifs

Plein tarif : 5,40 €Groupes de plus de 10 adultes et groupes titulaires "passeport vacances" : 4,50 €Groupes de plus de 100 personnes (du 15/09 au 30/04), Scolaires, étudiants : 2,70 €Groupes scolaires de l'arrondissement de Saint-Malo, militaires, accompagnateurs de groupe, personnes inscrites à Pôle Emploie, bénéficiaires du RMI : Gratuit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er avril au 30 septembre: 10h-12h30/14h-18hHors saison: 10h-12h/14h-18h

Fermetures annuelles

Fermé le 1er mai, les lundi et jours fériés entre le 1er Octobre et le 31 mars

Citadelle de Port-Louis

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Sauvetage en mer. Source : Photo A.Fux, Musée national de la Marine, Port-Louis.

LE PORT DES ROIS… ET DES REINES...

La citadelle, un des fleurons de l'architecture militaire, offre une vue extraordinaire sur la rade. De forme rectangulaire, elle est bastionnée aux angles et sur les côtés.

Elle abrite le Musée national de la Marine qui présente une collection d'embarcations, d'armes et de modèles historiques.

On peut aussi y visiter le musée de la Compagnie des Indes.

 

©Ecpad

 

Historique

Sa construction commence sous les ordres de l'ingénieur espagnol Cristobal de Rojas en 1590, à l'époque de la guerre de la Ligue.

La citadelle est achevée sous Louis XIII. Elle occupe la pointe de la presqu'île qui ferme au sud-est la rade de Lorient.

Outre son aspect défensif, la citadelle fut également un lieu d'habitation, de réception, un refuge ou une prison (elle reçut des prêtres réfractaires pendant la Révolution, des conscrits réfractaires sous l'Empire, Louis-Napoléon Bonaparte en 1836, des communards et des résistants...)

Dans la salle de l'Arsenal, de très beaux modèles d'époque accompagnés de tableaux et sculptures illustrent l'histoire de la Marine française du XVIIe siècle jusqu'au début du XXe siècle. 

La salle de la Poudrière regroupe une importante collection d'armes.

Les salles d'exposition sont centrées sur l'archéologie subaquatique, de la découverte des objets à leur restauration.

L'archéologue Franck Goddio a offert au musée national de la Marine plus de 160 objets témoins des échanges maritimes entre l'Orient et l'Occident du XIe au XVIIIe siècle, provenant des épaves de trois jonques, d'un galion et d'un vaisseau.

Ces objets sont présentés à Port-Louis conjointement avec les vestiges du fret d'un vaisseau hollandais naufragé en 1609, le Mauritius (fouille du Département des Recherches Archéologiques Subaquatiques et Sous-Marines en 1986), déposés par Elf-Gabon et le gouvernement gabonais au musée national de la Marine.

L'espace thématique "Trésors d'océans" a été réalisé par le musée national de la Marine avec le soutien du Conseil régional de Bretagne, du Conseil général du Morbihan et de la Communauté d'agglomération du pays de Lorient.

 

Les musées de la Citadelle. Dans le site exceptionnel de la Citadelle de Port-Louis, qui vaut à lui seul la visite, partez à la découverte de l'histoire de la cité... de la Compagnie des Indes... de la Marine ...

 

Musée national de la Marine, Port-Louis

Informations et réservations

Tél. : 02 97 82 56 72

e.mail : port-louis@musee-marine.fr

 

Musée de la Compagnie des Indes

Musée d'art et d'histoire de la Ville de Lorient

Secrétariat : 02 97 82 19 13

 

Office de Tourisme du Pays de Lorient

Agence de Port-Louis - 1 avenue Marcel Charrier - 56290 Port-Louis - Tél. : 02 97 84 78 00

 

Quizz : Forts et citadelles

 

 

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Infos pratiques

Adresse

Citadelle, av. du Fort de l'Aigle - 56290
Port-louis

Tarifs

Dernier billet vendu 45 minutesavant l'heure de fermetureLes billets incluent la visite du musée de la Compagnie des IndesPlein tarif : 7 €Tarif réduit : 5.50 €Gratuit pour les moins de 26 ans

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1/09 au 30/04 :ouvert de 13 h 30 à 18 h- fermé le mardiDu 2/05 au 31/08 :ouvert de 10 h à 18 h 30- tous les jours - sans interruption

Fermetures annuelles

Du 16/12 au 31/01 et le 1er mai