Musée de la Résistance de Bondues

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© Musée de la Résistance de Bondues

Pendant la Seconde Guerre Mondiale, du 17 mars 1943 au 1er mai 1944, 68 résistants sont fusillés au fort de Bondues. Aujourd'hui, dans les vestiges de ce fort, le Musée de la Résistance de Bondues transmet ce qu'a été la résistance dans le Nord-Pas-de-Calais au temps de l'occupation allemande.


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  Bondues


  • Un travail d'histoire

Dédié à la résistance régionale, le musée de la Résistance de Bondues a pour ambition de transmettre l’héritage intellectuel et moral des résistants du Nord, et de rappeler la portée universelle de leur combat.

L’exposition permanente, conçue par une équipe d’anciens résistants et d’enseignants, se veut le plus pédagogique possible. Le parcours proposé traverse 5 salles organisées autour des valeurs de la Résistance : le souvenir, le refus, le courage, l’engagement, et le sacrifice. Le visiteur découvre ainsi les motifs, les méthodes et l’organisation de la résistance régionale en 1940-1944.

Nos animations ponctuelles et expositions temporaires tendent, elles, à explorer d’autres aspects de la Résistance et de l’occupation (Caricatures en guerre, exposition virtuelle sur les persécutions raciales, Exposition sur les Résistants de la Grande Guerre).

  • Un devoir de vigilance

Préserver et respecter l’esprit de ces résistants, c’est aussi pour l’équipe du musée en percevoir les résonances dans le monde contemporain.  Ce devoir de vigilance nous paraît d’autant plus important que depuis sa création, le Musée de la Résistance travaille en lien avec le Rectorat de Lille et assure une mission pédagogique auprès des élèves de la région.

  • Un souci de rigueur scientifique

Le partenariat avec l’Education Nationale s’est concrétisé en 1998 avec la création d’un service éducatif dirigé par un professeur agrégé d’histoire, chargé d’aider collégiens et lycéens dans leur préparation du Concours National de la Résistance et de la Déportation. Le musée travaille aussi régulièrement avec l’IRHiS (Institut de Recherches Historiques du Septentrion, Université de Lille) en organisant des colloques bisannuels portant sur un thème défini en commun.


Les collections du musée

  • Les archives papier

Elles regroupent affiches (propagande de Vichy et ordres des autorités régionales, avis d’exécution et d’interdiction émis par les autorités allemandes), magazines et fascicules, cartes d’état-major allemandes, tracts et journaux clandestins, papiers d’identité, photos de famille et documents personnels de résistants, cartes et certificats d’appartenance à la résistance.

  • Les objets

Parmi les objets conservés, figurent armes allemandes, anglaises, américaines et françaises des deux guerres mondiales, uniformes allemands, postes TSF, matériel d’impression de journaux clandestins, brassards de groupes de résistance, objets usuels de déportés, médailles et drapeaux.

Le fonds d’archives est ouvert sur réservation aux étudiants, aux chercheurs et à tous les visiteurs individuels qui en font la demande.

Le musée est également doté d’un fonds documentaire constitué de témoignages vidéo et de mémoires d’acteurs de l’époque, d’ouvrages et d’études historiques publiés après la guerre. Il s’enrichit chaque année de nouveaux achats.

Une grande partie de nos collections est valorisée par le biais du portail memoire14-45.eu

 


 

 
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Infos pratiques

Adresse

Avenue du Général de Gaulle 59910
Bondues
03 20 28 88 32

Tarifs

6€ audioguide inclus / Moins de 12 ans accompagnés de leurs parents : gratuit / Groupes (à partir de 10 personnes) : 4,50 € par personne / Scolaires (30 élèves maximum) : 25 € par classe avec visite guidée / Porteurs de carte ICOM et Pass Éducation : gratuit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Pour les individuels - De septembre à juin : Les lundis, mercredis, jeudis et vendredis de 14h à 16h30 (visite libre) - Les premiers et troisièmes dimanches du mois de 14h30 à 18h (visite guidée à 15h30) - Juillet et août : Les lundis, mercredis, jeudis et vendredis de 14h à 18h (visite libre) - Fermeture de la billetterie à 17h30 / Pour les groupes - Ouvert sur réservation le lundi, mercredi, jeudi et vendredi de 9h à 12h et de 14h à 17h / Fermé le mardi, le week-end et les jours fériés

Fermetures annuelles

Fermeture annuelle pendant les vacances scolaires de Noël

Centre de la Résistance et de la Déportation d’Arles et du pays d’Arles

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En cours d’aménagement, le Centre n’est pas encore ouvert au public. Néanmoins, l’association qui porte le projet a développé un certain nombre d’activités pédagogiques à destination des scolaires, et propose au grand public tout au long de l’année des manifestations culturelles (expositions temporaires, conférences, projections, lectures...). 

L’association

Créée en 1997, l’association qui porte le projet de création d’un Centre de la Résistance et de la Déportation d’Arles et du pays d’Arles  (CRDA) œuvre dans trois directions :

- Promouvoir la recherche, la collecte et la conservation de tous documents concernant la période 1939-1945 sur le territoire du pays d’Arles . recueillir les témoignages d’anciens résistants et/ou déportés.

- Faire connaître l’histoire locale de la Seconde Guerre mondiale, à travers des animations pédagogiques à destination des scolaires et des manifestations culturelles à destination du grand public.

- A travers cette histoire, engager une réflexion sur les valeurs républicaines défendues par les résistants : la liberté, la démocratie, les droits de l’Homme.

Le projet

Accessible aux publics les plus jeunes par sa manière d’être et de présenter, œuvre de vigilance à partir de l’Histoire, le projet du Centre Résistance et Déportation du Pays d’Arles marque la volonté d’établir le lien entre le passé et le présent, rappelant que la démocratie n’est jamais acquise, que la citoyenneté et les droits de l’Homme sont à défendre partout et chaque jour.

Son objectif est d’amener à une réflexion sur les idéologies et les modes de pensée pouvant déboucher sur la dictature, le fascisme et la stigmatisation de certaines populations.

L’exposition permanente du futur CRDA s’articulera, outre une introduction et une conclusion, autour de cinq thématiques : régime de Vichy et Occupation, Résistance, répression et déportations, Libération, héritage de la Résistance.

Centre de ressources

Les fonds du CRDA sont constitués par :

- plus de 3 000 ouvrages classés par thèmes.

- des archives (tracts, affiches, rapports administratifs, extraits de correspondance, etc…) et un fonds photographique, issus de fonds privés et traitant de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale sur le territoire du pays d’Arles (36 communes).

- de la documentation.

- des documents audiovisuels (témoignages, documents, chants, …).

- des collections d’objets se rapportant à la vie quotidienne (postes T.S.F., matériel scolaire), à la Résistance (imprimeries clandestines, poste émetteur-récepteur, containers pour parachutage, armes), à l’Occupation (brassard nazi, casques allemands) ou encore aux combats de la Libération (armes, vêtements).

Pédagogie

Agrémentée par l’Education nationale, l’association propose au public scolaire (CM2 – Collèges – Lycées) une série d’animations pédagogiques sur la période de la Seconde Guerre mondiale dans le pays d’Arles.

Ces activités s’appuient essentiellement sur un angle local et mobilisent divers supports (témoignages vivants, collections et fonds d’archives, visites guidées, ateliers pédagogiques).

Programmation culturelle

La programmation culturelle du futur centre s’organise d’ores et déjà autour de deux temps forts :

- Les journées de la Mémoire. Chaque année aux mois de février et mars, l’association présente une exposition temporaire autour des thèmes de la Résistance et de la Déportation. Ce travail permet de mener de nouvelles recherches sur l’histoire locale, d’enrichir et de valoriser les fonds de l’association.  De nombreuses manifestations culturelles (concerts, films, conférences, lectures, etc.), en partenariat avec les différents acteurs culturels de la Ville, viennent animer les « journées de la Mémoire » qui touchent un large public.

- Les Rencontres internationales de la Photographie. Depuis 2013, les espaces du futur CRDA s’ouvrent aux projets photographiques en lien avec les thématiques citoyennes (paix, libertés, Droits de l’Homme,) pendant la saison estivale, avec les Rencontres internationales de la Photographie.

 

Sources : ©Centre de la Résistance et de la Déportation d’Arles et du pays d’Arles
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Infos pratiques

Adresse

Espace Frédéric Mistral, 2bis boulevard Emile Combes 13200
Arles
04 90 96 52 35

Tarifs

Gratuit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Centre de documentation ouvert sur rendez-vous et le premier mercredi de chaque mois de 14h30 à 16h30Activités pédagogiques sur rendez-vous, gratuit.Office de Tourisme de référence - Esplanade Charles de Gaulle, Bd des Lices, 13200 Arles - 04 90 18 41 20

Ouvrage de La Ferté

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Bloc 1 : L'ouvrage de la Ferté. Source : License Creative Commons - Libre de droit

Cet ouvrage de la ligne Maginot fut pris d'assaut par l'armée allemande. Tout l'équipage périt asphyxié pendant les combats de mai 1940.

Peu avant le début de la Seconde Guerre mondiale, la zone de La-Ferté-sur-Chiers est incorporée dans le dispositif des fortifications de la Ligne Maginot.

Lieu d'âpres combats au mois de mai 1940, le complexe fortifié abrite un musée consacré aux combattants de 1940.

L'ouvrage de la Ferté est le dernier ouvrage à l'ouest du secteur fortifié de Montmédy. Il est implanté entre les villages de Villy et de la Ferté, au sommet d'une colline appelée " La Croix de Villy".

Construit entre 1935 et 1939, cet ouvrage se compose de deux blocs de combat dont l'un est encore équipé de son canon antichar de 47.

Les casemates d'infanterie initiales Nord et Sud, reliées entre elles par une galerie de 270 mètres de long, sont renforcées par différents éléments implantés dans le village, alors aménagé en solide point d'appui avec douze maisons fortes, blockhaus, caves bétonnées et divers obstacles de rails et de barbelés.

Le 10 Mai 1940, les Allemands déclenchent leur offensive à l'Ouest.

Le 13 Mai ils sont à Sedan. A partir de 11 heures ce jour là, cinq cents bombardiers allemands, se relayant par vagues de cinquante appareils, écrasent sous leurs bombes la ligne principale de résistance française. Chaque soldat français a l'impression d'être personnellement visé. Le bombardement dure quatre heures. Dans l'après-midi, vers 15 heures, sous la protection de toutes leurs armes terrestres, les soldats allemands mettent leurs canots pneumatiques à l'eau et franchissent la Meuse.

Les blockhaus sont réduits au silence et le soir venu le front français est enfoncé et ne sera plus jamais rétabli.

Plus à l'Est, le 14 au soir, les allemands sont à Carignan. L'artillerie française tire sur la ville qui sera aux deux tiers détruite. Ce même soir les Allemands sont à Mouzon, c'est-à-dire dans le dos des défenses françaises qui bordent la rive gauche de la rivière la Chiers. Nos troupes reçoivent l'ordre d'effectuer un large repli dans la nuit du 14 au 15 Mai et de s'établir sur la ligne de défense située entre le village de Villy, l'ouvrage de la Ferté, Malandry et Inor, dans la Meuse. De très âpres combats ont lieu dans les bois d'Inor.

Le 15 Mai 1940, pour la première fois, les Allemands sont au contact de la ligne Maginot. Pour protéger leur aile gauche, le commandement allemand décide de neutraliser l'ouvrage de la Ferté et le village fortifié de Villy qui flanque l'ouvrage vers le Nord. Les Allemands concentrent d'importants moyens d'artillerie pour réduire les différents points d'appui de campagne.

Villy est défendu par la lère compagnie du 23e RIC renforcée d'éléments du 155e RIF. L'équipage de l'ouvrage de la Ferté est issu de la 4ème CEO du 155. La garnison de Villy tient trois jours. Le 18 Mai, à bout de ressources, elle cesse le combat. Le village est en ruines.

Le 18 Mai, dès 18 heures, après une préparation méthodique du terrain à coups d'obus, collant au feu de leur artillerie, les pionniers allemands attaquent l'ouvrage de la Ferté, font sauter les créneaux de tir des cloches blindées, culbutent la tourelle et introduisent des charges de neutralisation.

Le 19 Mai à 5h30, l'ouvrage ne répond plus. Les 104 soldats français de l'équipage sont morts asphyxiés.

Un monument aux morts commémore le sacrifice des 104 défenseurs, Morts pour la France, et enterrés dans la Nécropole nationale de Villy.

Un Musée de la Ligne Maginot est installé en ces lieux chargés d'histoire. Il rend hommage aux héros qui ont résisté à l'avancée allemande en mai 1940. A 35 mètres sous terre, le visiteur est appelé à découvrir la vie de soldat dans un fort de la ligne Maginot.

 

Ouvrage de La Ferté

Site de Villy-La Ferté

08370 La Ferté-sur-Chiers

03 24 52 97 47

 

Réservations via notre site www.ouvragelaferte.fr

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

08370
La Ferté-sur-Chiers
03 24 52 97 47

Tarifs

Tarif adulte: 6 € Tarif enfant (- de 12 ans): 3 € Groupe: 5 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours du 15 mars au 15 novembre Visites privées/scolaires toute l'année.

Centre Juno Beach

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©CJB-G.Wait

Le Centre Juno Beach est le seul musée canadien sur les plages du Débarquement. Situé sur la plage même où les Canadiens ont débarqué, le musée est un lieu de visite idéal pour découvrir la participation du Canada aux opérations militaires ainsi qu'à l'effort de guerre au pays pendant la Seconde Guerre mondiale. Le Centre Juno Beach est également une fenêtre ouverte sur le Canada d'aujourd'hui.


Consulter l'offre pédagogique du centre >>>  centre Juno Beach


L’exposition permanente s’appuie sur des photos, archives, témoignages audiovisuels et sonores, multimédia, cartes et objets pour raconter l’histoire des Canadiens qui ont volontairement porté l’uniforme ou qui, au pays, ont se sont mobilisés pour contribuer à l’effort de guerre. Bien qu’évoquant aussi les combats qui ont conduit les unités canadiennes de Sicile en Italie, de la Normandie aux Pays-Bas, le Centre Juno Beach n’est pas seulement un musée de la guerre : d’abord par la place faite aux témoignages et aux récits de vie, ensuite par la présentation de la société que ces combattants ont léguée à leurs enfants et qui forme le Canada d’aujourd’hui.

Grâce à des modules interactifs et des écrans tactiles, le parcours jeune public « Explore Juno : c’était comment le Canada pendant la guerre ? » rend la découverte du musée en famille encore plus simple et accessible.

Durée moyenne de la visite : 1h30

D’avril à octobre, les guides canadiens du Centre Juno Beach effectuent des visites commentées de 45 minutes sur le Parc Juno et ses vestiges du Mur de l’Atlantique dont les galeries qui abritaient le poste de commandement sur le site en 1944. Durée : 45 min

Le Centre Juno Beach est un musée engagé pour la mémoire et le Développement Durable. Découvrez toutes les actions menées par le musée en faveur d’un tourisme plus responsable sur le site web du musée.

 


 

 
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Infos pratiques

Adresse

Voie des Français Libres 14470
Courseulles-sur-Mer
02 31 37 32 17

Tarifs

https://www.junobeach.org/fr/informations-pratiques/

Horaires d'ouverture hebdomadaires

https://www.junobeach.org/fr/informations-pratiques/

Site Web : www.junobeach.org

Musée de la Résistance en Argoat

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©Emmanuel Berthier

le musée de la Résistance en Argoat s’inscrit dans un lieu de mémoire. Situé en Bretagne, dans les Côtes d’Armor, la Communauté de communes du Kreiz Breizh a initié sur la commune de Saint-Connan, le pôle d’animation et de mémoire de l’Étang-Neuf. Ouvert depuis dix ans, le pôle accueille différentes activités : un musée consacré à la Résistance, un centre d’archives, une galerie d’art, un atelier de peinture et une école de pêche.

 


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  Argoat


 

Le musée de la Résistance en Argoat s’inscrit dans un lieu porteur de mémoire. Au cœur de la forêt voisine de Coatmallouen se met en place, début juillet 1944, le maquis de Plésidy à Saint-Connan. Fort de plusieurs centaines d’hommes, il affronte les troupes d’occupation lors des combats du 27 juillet 1944 puis il participe à la libération de Guingamp et sa région. Certains résistants du maquis partiront se battre sur le front de Lorient jusqu’au printemps 1945 tandis que d’autres prendront la route de l’est pour marcher jusqu’à Berlin.

Le visiteur est invité à découvrir, au sein de ce musée, l’histoire de la Seconde Guerre mondiale et de la résistance dans les Côtes d’Armor à travers cinq espaces d’exposition, repérés par une couleur différente au sol. L’occupation, les résistances, les maquis et leurs alliés, le maquis de Plésidy à Saint-Connan, la libération sont autant de thèmes abordés au sein d’un parcours de visite vivant, laissant une large place à l’audiovisuel et aux témoignages. La visite se termine par la projection du film Les patriotes de Coatmallouen réalisé par le cinéaste Guy Delattre.

Tout au long de l’année, le musée accueille des individuels, des familles, des groupes d’adultes et des scolaires pour des visites guidées et des activités pédagogiques. L’ensemble du musée est traduit en anglais.
un programme d’animations, de conférences et d’expositions temporaires est proposé au public durant l’année.

Un espace librairie-boutique consacré à la Seconde Guerre mondiale permet aux amateurs d’histoire de trouver les produits qui les intéressent.

À 800 mètres du musée, la stèle commémorative de l’Étang-Neuf rappelle les combats du 27 juillet 1944 entre les résistants du maquis et les troupes d’occupation. Elle a été inaugurée le 5 août 1944 en présence du ministre de la guerre, monsieur René Pleven. Elle porte les noms des résistants morts au combat ainsi que ceux de leurs camarades morts lors de la libération de Guingamp et sur le front de Lorient. Chaque année, autour du 27 juillet, une cérémonie commémorative y est organisée par l’association des anciens et amis du maquis de Plésidy-Saint-Connan. Un aménagement paysager réalisé en 2021 permet de stationner et de s’arrêter devant la stèle pour mieux comprendre les évènements relatés dans le musée.

Le pôle de l’Étang-Neuf est doté du label tourisme et handicap pour les handicaps mental et moteur.


 


 

 


 

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Infos pratiques

Adresse

Pôle de l’Etang-Neuf, musée de la Résistance en Argoat 22480
Saint-Connan
02 96 47 17 66

Tarifs

Plein : 6 euros / Réduit : 5 euros / 7-18 ans : 3 euros / (-) de 7 ans : gratuit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Pendant les vacances : du mardi au vendredi de 10h30 à 13h et de 14h à 18h / Hors vacances : mercredi, dimanche et jours fériés de 14h à 18h

Fermetures annuelles

1er janvier, 1er mai, 1er novembre, 25 décembre

Mémorial Charles de Gaulle, Colombey les deux églises

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Le mémorial. Source Mémorial Charles de Gaulle.

Afin de marquer le cinquantième anniversaire de la rencontre historique entre Charles de Gaulle et Konrad Adenauer à la Boisserie, le Mémorial Charles de Gaulle et son exposition temporaire sur la réconciliation franco-allemande furent symboliquement inaugurés le 11 octobre 2008 par le Président de la République Nicolas Sarkozy et la Chancelière Angela Merkel.


Consulter l'offre pédagogique du mémorial >>>  mémorial Colombey


 

Vue du mémorial Charles de Gaulle. Source : photo Philippe Lemoine

 

Colombey-les-deux-églises, un parcours de mémoire

 

Situé au pied de la Croix de Lorraine à Colombey-les-deux-églises, le Mémorial Charles de Gaulle vient compléter un véritable parcours de mémoire constitué par la maison de famille, la Boisserie et la tombe de la famille de Gaulle, lieu de recueillement empreint de sobriété.

 

La Boisserie. Source : Mémorial Charles de Gaulle

 

Le village de Colombey-les-deux-églises est devenu célèbre pour avoir été choisi par le général de Gaulle qui fit l'acquisition d'une propriété, la Boisserie le 9 juin 1934. Principal lieu de réflexion et d'écriture de l'homme du 18 juin, la Boisserie imprègne le visiteur de son ambiance familiale empreinte de simplicité. Aujourd'hui ouverte au public, elle permet, par la visite de la salle à manger, du salon et la vue du bureau, de se plonger dans la vie intime de Charles de Gaulle et des siens.

 

Le bureau de Charles de Gaulle à la Boisserie. Source : photo Philippe Lemoine

 

Le Mémorial Charles de Gaulle, l'Histoire grandeur nature

Il manquait cependant à ce parcours un lieu pour comprendre le personnage : le Mémorial remplit cette mission.

En effet, bien au-delà d'une présentation traditionnelle de l'homme du 18 juin ou du premier Président de la Vème République, le Mémorial constitue un rendez-vous avec l'histoire du vingtième siècle et une rencontre avec l'homme dans son intimité. Il présente Charles de Gaulle sous différentes facettes : l'écrivain, le père de famille, l'homme politique, le meneur de la France libre, l'homme privé...

Les lettres à sa femme Yvonne, les réflexions sur le handicap de sa fille Anne, mais aussi les relations qu'il entretenait avec les habitants de Colombey dévoilent peu à peu un de Gaulle tout autre que celui de son image d'Epinal.

Lieu d'histoire vivante, il est riche d'une grande variété de supports mis en scène par les scénographes Geneviève Noirot et Christian Le Conte : films sur écrans géants, décors, bornes multimédia, créations sonores, commentaires écrits, dioramas, archives sonores et audiovisuelles qui viennent habiller un bâtiment conçu par les architectes du Mémorial de Caen, Jacques Millet et Jean-Côme Chilou.

 

Visite guidée de l'exposition permanente

Au fil du parcours, la rencontre avec la grande histoire se fait par le biais de l'homme.

L'exposition permanente, développée par un conseil scientifique présidé par l'historienne Frédérique Dufour, est divisée en séquences temporelles renvoyant à des périodes bien précises de la vie de Charles de Gaulle : son enfance, la Première Guerre mondiale, les années trente à Colombey-les-deux-églises puis l'entre-deux-guerres et ses théories militaires.

 

Le mémorial - exposition permanente. Source : photo Philippe Lemoine

 

Viennent ensuite la montée des périls et la Deuxième Guerre mondiale présentée au Mémorial sous différents angles : celui de la Guerre des ondes, des combats de la France Libre, de la Résistance puis de la Libération.

C'est ensuite pour Charles de Gaulle la traversée du désert et la vie quotidienne à Colombey-les-deux-églises avant un retour au pouvoir en 1958 et la création de la Vème République.

L'exposition développe également des thèmes relatifs aux Trente Glorieuses, à mai 68 et au départ de Charles de Gaulle de l'Elysée, pour se terminer finalement par ses obsèques et la mémoire entourant le personnage aujourd'hui.

Le Pôle pédagogique

Le Pôle pédagogique du Mémorial Charles de Gaulle, composé de deux enseignants d'histoire-géographie, poursuit l'objectif de faciliter la transmission de connaissances sur la vie, l'oeuvre et l'action du général de Gaulle.

Il propose au public scolaire des clés de lecture pour comprendre comment le Général de Gaulle a ancré son action dans l'Histoire. Pour cela, il met à disposition des professeurs des outils pédagogiques, en lien avec les programmes officiels de l'Education nationale. Cette offre en histoire comme en instruction civique, est élaborée à partir des expositions permanente et temporaire présentées au Mémorial.

Afin d'assurer le meilleur accueil possible des groupes scolaires, le Mémorial Charles de Gaulle dispose d'un centre de documentation et de deux salles pédagogiques équipées de micro-ordinateurs, de vidéoprojecteur et d'un tableau blanc interactif.

Les dossiers

Les dossiers pédagogiques mis à disposition des enseignants sont des outils qui accompagnent l'élève au sein des espaces muséographiques . ils lui permettent aussi de s'approprier et de synthétiser les contenus des expositions. En lien avec les programmes officiels d'histoire-géographie et d'instruction civique de l'Education nationale, ils sont déclinés en fonction du niveau des élèves : primaire (cycle 3), collège (3ème), lycée (1ère et Terminale) et lycée professionnel.

Les parcours pédagogiques

Les parcours sont des visites commentées par un enseignant du Mémorial qui permettent une approche globale ou plus détaillée des expositions.

Les ateliers pédagogiques

Les ateliers sont des animations au cours desquelles l'élève approfondit une thématique à partir de recherche et d'analyse de documents. Ils développent la réflexion et le sens critique et favorisent la mise en perspective historique.

Le Pôle pédagogique du Mémorial propose également aux professeurs qui le souhaitent de les accompagner dans l'élaboration de projets.

En développant une thématique commune ou en établissant des liens entre des disciplines différentes, ceux-ci permettent de donner du sens aux apprentissages et d'impliquer fortement les élèves.

 

Le Mémorial c'est aussi...

Le centre de documentation

Le centre de documentation, plus important fond bibliographique sur le Général de Gaulle après celui de la Fondation Charles de Gaulle à Paris est accessible à tous les visiteurs jeunes et moins jeunes, désireux d'approfondir leur visite en se documentant sur le personnage et l'histoire contemporaine. Il est également idéal pour des recherches plus pointues ayant trait à la vie et aux actions de Charles de Gaulle.

L'occasion d'organiser séminaires, assemblées générales, colloques

Le Mémorial offre la possibilité de louer pour des occasions particulières son amphithéâtre de 194 places ou une de ses salles de commission.

La possibilité de se documenter sur la Haute-Marne et ses richesses touristiques.

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Infos pratiques

Adresse

52330
Colombey-les-deux-églises
03 25 30 90 80

Horaires d'ouverture hebdomadaires

09h30 à 19h00 tous les jours du 1er Mai au 30 Septembre.de 10h00 à 17h30 tous les jours sauf le mardi du 1er Octobre jusqu’au 30 Avril inclus.

Batterie de Porh Punz Gavres

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Le fort de Porh-Puns (le port du puits, en breton). Source : Ouest-france

Située à l'embouchure de la rade de Lorient, la presqu'ile de Gâvres a abrité plusieurs batteries cotières destinées à protéger la citadelle de Port-Louis et pendant la Seconde Guerre mondiale la rade de Lorient et sa base sous-marine.

Le Port-Puce

Le premier fort construit à Gâvres, en 1695, est le Port-Puce (ou Porh Punz en breton), par décision du marquis de Lavardin, pour protéger Port-Louis. Il compte rapidement 10 canons et 2 mortiers. A la fin du XVIIIe siècle, il est doté d'un corps de garde intégré au rempart pouvant accueillir 60 hommes. Il subit quelques années plus tard des profondes modifications par l'ajout de terre et la contruction d'un magasin à munitions.

La Seconde Guerre mondiale

A l'aube de la Seconde Guerre mondiale, la presqu'ile de Gavres abrite deux batteries en plus du fort. Les Allemands, en particulier l'organisation Todt, ajouteront 4 casemates, un poste de tir, et quelques abris personnels, faisant de la presqu'ile une arme redoutable contre les avions et les navires alliés, aussi bien de jour que de nuit.

Les 4 casemates, situées sur le camping municipal, sont encore accessibles aujourd'hui. Le fort est quant à lui interdit au public, mais offre un spectacle impressionnant par mer agitée. 

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Infos pratiques

Adresse

Porh-Puns 56680
Gavres
02.97.82.46.55

Horaires d'ouverture hebdomadaires

ouvert au public tous les week-end

Musée de la Libération de Cherbourg-Octeville

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Le Fort du Roule, musée de la Libération, au sommet de la montagne du Roule. Photo © D. Sohier

Le musée de la Libération se dresse au sommet de la montagne du Roule à Cherbourg. Il est aménagé dans un fort du Second Empire, occupé par l’armée allemande pendant la Seconde Guerre mondiale. Le musée retrace le rôle joué par Cherbourg – premier port libéré – au cours du second conflit mondial, en mettant l’accent sur le quotidien des civils et des militaires.

Le musée de la Libération s’est installé au fort du Roule construit au sommet de la montagne du même nom qui domine la ville. Le fort, culminant à 117 mètres, a été reconstruit sous Napoléon III entre 1853 et 1857. Sa position stratégique, dominant la rade et formant un éperon central entre les deux seules voies de pénétration de l’intérieur des terres vers la ville (les vallées de la Divette et du Trottebecq), en faisait la clé de la défense de Cherbourg, d’où l’expression «qui tient le Roule, tient Cherbourg».

En juin 1940, il fut l’un des lieux phares de la Résistance française devant l’invasion allemande. Pris par les Allemands, le fort est transformé en véritable camp retranché et des souterrains sont creusés dans le roc. Cherbourg devient une forteresse. Le 26 juin 1944, après d’âpres combats, le fort est repris par les Américains, faisant de Cherbourg le premier port libéré de France. Pendant quelques mois, Cherbourg sera le plus important port du monde, avec 25 000 tonnes de matériel débarquées chaque jour !

En 1949, un historien local, M. Lemaresquier, lance l’idée de perpétuer sur ce  lieu les souvenirs du Débarquement et de la Libération de l’Europe. En 1954, avec l’appui de l’Ambassade des Etats-Unis, le musée de la Libération voit le jour avec un parcours retraçant l’histoire du port de Cherbourg depuis le Moyen-Âge et comprenant les salles militaires, plus spécifiquement dédiées à la commémoration de la Seconde Guerre mondiale.

En 1994, à l’occasion du 50e anniversaire du Débarquement, le musée est entièrement rénové et sa muséographie revue. Aujourd’hui, les collections, riches d’environ 500 objets et documents, s’étendent sur 780 m² répartis sur deux niveaux.
Baigné dans la pénombre, le sous-sol évoque l’Occupation, entre 1940 et 1944. Six salles racontent l’exode et la Résistance, la propagande, le quotidien des civils et les préparatifs du Débarquement. L’étage retrace, en pleine lumière, le Débarquement et la Libération. Il permet de découvrir le rôle joué par Cherbourg, premier port libéré, dans l’avancée des troupes alliées. En effet, la prise de Cherbourg, seul port en eau profonde de la région, constitue un objectif stratégique vital pour les troupes américaines débarquées à Utah Beach. La ville est libérée le 26 juin 1944. Elle devient alors le centre d’un impressionnant effort logistique : le port permet le ravitaillement du front par la route, le rail et le Pipe Line Under the Ocean (PLUTO) qui alimente les troupes en pétrole. Cartes, photographies, enregistrements sonores, maquettes, objets et multimédia évoquent l’histoire de la ville.

 

  • Service éducatif : Visites en classe

Vous êtes enseignant et souhaitez venir visiter les musées avec votre classe ? Le service éducatif se tient à votre disposition pour préparer votre visite (maternelle, primaire, collège, lycée). Un nouveau parcours pédagogique pour le musée de la Libération est disponible en couleur.

Contact : Yann Lautridou

02 33 23 39 54

yann.lautridou@ville-cherbourg.fr

 

 

Sources : ©Musée de la Libération de Cherbourg - Fort du Roule
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Infos pratiques

Adresse

Musée de la Libération – Fort du Roule 50100
Cherbourg-en-Cotentin
02 33 20 14 12

Tarifs

- Plein tarif : 4 euros- Jeunes : gratuit pour les moins de 26 ans- Groupes : 10 personnes et plus : 2.50 euros- Gratuité : le mercredi pour tous, les 8 mai, 11 novembre, 25 et 26 juin pour tous, tous les jours sur justificatif : moins de 26 ans, bénéficiaires des minimas sociaux, titulaires d’un avis de non-imposition, bénéficiaires de l’allocation adultes handicapés et un accompagnateur, enseignants, personnels de la Culture, titulaires des cartes Icom / Icomos, titulaires d’une carte de presse, membres des Amis des musées de Cherbourg et du Cotentin.- Pass/tarifs groupés éventuels : Pass trois musées cherbourgeois : Musée de la Libération, Musée Thomas Henry, Muséum Emmanuel Liais, 10 euros, valable un an.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du mardi au vendredi : 10h-12h30 et 14h-18hSamedi et dimanche : 13h-18h

Fermetures annuelles

Fermé les lundis et jours fériés sauf les 8 mai et 11 novembre.Office de tourisme de référence - Adresse Quai Alexandre III - 50100 - Cherbourg-en-Cotentin - Tel 02 33 93 52 02 - http://www.cherbourgtourisme.com - contact@cherbourgtourisme.com

La nécropole nationale d’Airvault

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Nécropole nationale d’Airvault. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Airvault

 

La nécropole nationale d’Airvault regroupe les dépouilles de soldats morts pour la France au cours de leur internement au Fronstalag 231. Créé en 1945, ce cimetière réunit 26 sépultures de prisonniers coloniaux dont les corps ont été découverts, à la Libération, sur l’emplacement de l’ancien camp de Veluché. Une stèle de pierre rappelle l’origine de cette nécropole édifiée par le Souvenir Français, avec l’aide la population Airvaudaise.

 

Le camp de Veluché : du camp des Polonais au Fronstalag 231, novembre 1939–février 1941

En septembre 1939, la Pologne est envahie par l'Allemagne nazie et l'URSS. Le 3, la France déclare la guerre au Reich. De nombreux Polonais immigrés en France veulent rejoindre leur pays. Avant leur départ, ces volontaires sont regroupés dans des camps afin d'y recevoir une instruction militaire. En novembre 1939, à proximité d'Airvault, le camp de Veluché est ainsi ouvert et accueille les premiers volontaires. Mais au bout de quelques semaines, la Pologne est aux mains des nazis et des Soviétiques.

Le 10 mai 1940, la France est envahie par l’Allemagne. Les premières unités polonaises opérationnelles sont engagées aux côtés des armées françaises et britanniques. Sous la pression ennemie, le front est rompu. Malgré des combats d'arrêt comme celui de la Horgne, les Alliés se replient toujours plus loin. Au lendemain de l'opération Dynamo à Dunkerque, sans allié, l'armée française a perdu tout potentiel offensif. La domination du ciel est définitivement perdue. Désormais, on se bat pour l'honneur. Le gouvernement quitte Paris pour Tours. L’armée française, sans réserves, désorganisée, recule sur l'ensemble du front.  Le 12, au conseil des ministres, le général Weygand annonce que la guerre est perdue. Désormais, l'ordre de retraite général est proclamé. Le 14, les Allemands entrent dans Paris. Après l'armée française, c'est au pouvoir politique de s'effondrer. Succédant à Paul Reynaud, le maréchal Pétain devient Président du Conseil. Il entame les négociations d'armistice alors que des unités luttent encore. Le 17, Pétain demande à l'armée de cesser le combat. Au terme de quarante-cinq jours de violents combats, la France est humiliée, meurtrie et au deux tiers occupée. Dans ces conditions, l’état-major polonais décide de rapatrier le reste de ses effectifs vers l’Angleterre pour poursuivre la lutte.

Plus d'un million de soldats sont faits prisonniers. Le commandement allemand est débordé devant un tel afflux. Les camps comme celui de Veluché sont réquisitionnés avant que d'autres ne soient aménagés hâtivement. Bien vite, les prisonniers de guerre français se voient infliger un traitement différent en fonction de leur origine raciale. Les soldats métropolitains sont ainsi séparés de leurs compagnons d’armes issus du Maghreb ou d'Afrique Noire. Si les premiers sont transférés vers des camps en Allemagne, les 90 000 prisonniers de l’armée d’Afrique sont maintenus dans ces camps de fortune. Autant par haine raciale que par crainte d’une propagation de maladies tropicales, les autorités nazies refusent de voir ces soldats coloniaux sur le sol allemand. Ils restent donc dans ces camps hors des frontières du Reich, appelés les Fronstalags.

A l’été 1940, le camp de Veluché devient le Fronstalag 231 où sont dénombrés près de 1 500 prisonniers coloniaux. Si les tirailleurs marocains et algériens y sont majoritaires, quelques combattants sénégalais et tunisiens partagent leur captivité. Au dénuement le plus total, s’ajoutent les brimades des gardiens. Les conditions d’internement y sont particulièrement difficiles. Les prisonniers sont contraints au travail forcé dans les champs ou les usines. Dans ces conditions, les décès sont courants. Ils sont causés par le manque d’hygiène, les épidémies (tuberculose ou dysenterie) mais aussi par les représailles lors de tentatives d’évasion.

En 1941, les troupes d’occupation procèdent au regroupement des Fronstalags. A partir de février, Veluché est évacué. Les prisonniers sont transférés au Fronstalag 230 à Poitiers. En 1944, les corps de 26 prisonniers sont retrouvés sous un tumulus de caillou au pied du château d’eau de l’ancien Fronstalag 231. Ils sont inhumés sur le site même avant d’être enterrés dans le "cimetière marocain".

 

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Infos pratiques

Adresse

Airvault
Au sud de Thouars, D 46

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année

En résumé

Eléments remarquables

Monument aux Français d’Outre-Mer morts pour la patrie

La nécropole nationale Les Gateys

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Nécropole nationale Les Gateys. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_necropole_Les Gateys

 

Situé au lieu-dit Les Gateys, la nécropole nationale regroupe les dépouilles de 19 soldats morts pour la France lors des combats de la libération d’Alençon et du département de l’Orne. Tous ces hommes appartenaient à la 2e division blindée (DB) commandée par le général Philippe Leclerc de Hauteclocque.

 

Du sable de Koufra au bocage de l’Orne

Après le ralliement de l’Afrique équatoriale au général de Gaulle, Leclerc, alors commandant militaire du Tchad, lance l’attaque sur Koufra, oasis italienne située au sud-est de la Libye. A la tête de la colonne Leclerc, il obtient la reddition de la garnison italienne. Cette victoire prend une portée symbolique. En effet, Leclerc jure devant ses hommes de ne déposer les armes que lorsque les couleurs du drapeau français flotteront sur la cathédrale de Strasbourg. C’est le "serment de Koufra".

Le 24 août 1943, Leclerc se voit confier le commandement de la 2e DB qui reçoit son instruction au Maroc puis en Angleterre à partir d’avril 1944.

La 2e DB débarque le 1er août 1944 à Saint-Martin-de-Varreville, dans le secteur d’Utah Beach. Sa participation aux combats de libération est hautement symbolique et politique.

L’engagement de la 2e DB dans la Bataille de Normandie, l’encerclement et la fermeture de la Poche de Falaise-Chambois

Placée sous commandement américain, elle est affectée à la IIIe Armée du Général Patton. Du 1er au 6 août, elle se regroupe en trois groupements tactiques (GT) commandés par les colonels Dio (GTD), de Langlade (GTL) et Warabiot (GTV). Elle entre en action le 7 au sud d’Avranches. Elle est associée à la manœuvre alliée qui va tenter d’encercler les troupes allemandes de la 5e et de la 7e armée en faisant la jonction entre les troupes américaines et les troupes britanniques et canadiennes.

Le 9 août, une colonne de la IIIe armée américaine investit Le Mans. La 2e DB, arrivée de Laval, se positionne à l’ouest. Elle reçoit le lendemain l’ordre de participer à l’offensive. La manœuvre d’encerclement commence. Le 11 août, après de durs combats dans le nord de la Sarthe, à La Hutte et à Fyé, la 2e DB est à Champfleur, aux portes d’Alençon, qu’elle libère le lendemain. C’est la première ville de France métropolitaine libérée par des Français.

La 2e DB continue sa progression vers la forêt d’Ecouves. L’objectif est Écouché, situé sur l’axe de repli des Allemands. Mais, dans le massif forestier, les Allemands lui opposent une résistance sérieuse. La 2e DB s’y bat farouchement afin d’en déloger les chars allemands de la 9e division Panzer.

La 2e DB finit d’encercler la forêt le 13 août, date à laquelle la colonne Warabiot atteint Écouché. Le même jour, elle prend Carrouges puis établit ensuite une ligne depuis Écouché jusqu’à Exmes pour contenir les Allemands qui se sont trouvés piégés entre Falaise et Argentan.

Le 15 août, ce sont 150 000 soldats allemands qui sont massés dans un espace de 50 kilomètres sur 20 kilomètres, avec pour seule sortie une bande qui se rétrécit rapidement, à l’est de l’axe Argentan – Falaise. Etroit couloir pour le maintien duquel les Allemands combattent jusqu’à la fin de la bataille de la poche de Falaise-Chambois.

Le 16 août, Hitler valide un mouvement de retraite sur la Touques puis la Seine.

Jusqu’au 18 août, les troupes de Leclerc contiennent la forte poussée allemande jusqu’au sud d’Argentan. Le GTL positionné sur le secteur d’Omméel participe ensuite à la fermeture de la poche où 100 000 Allemands sont enfermés. 50 000 parviennent à s’échapper, 40 000 sont faits prisonniers et environ 10 000 sont tués au cours des combats.

La marche vers Berlin

Leclerc, qui a installé son PC à Fleuré, s’impatiente d’attendre l’ordre qui arrive finalement le 22 août. La 2e DB s’élance alors vers Paris, libéré le 25 août. Elle continue ensuite le combat en Alsace jusqu’à la fin de l’hiver. Envoyée contre son gré du côté de Châteauroux afin d’aider les Alliés à réduire les poches allemandes de l’Atlantique, elle participe à la libération de Royan. Puis elle reprend la direction de l’Allemagne, pénètre en Bavière au printemps 1945 et termine sa campagne en prenant Berchtesgaden, le nid d’aigle d’Hitler.

La nécropole des Gateys, un site dédié au souvenir des morts de la 2e DB

A l’issue de ces combats en Normandie, les corps de cinq militaires morts en forêt d’Écouves, sont inhumés sur place dans un terrain privé au lieu dit "Les Gateys", sur la commune de Saint-Nicolas-des-Bois. En 1964, l’association La Maison des Anciens de la 2e DB acquiert cette parcelle où se déroulent régulièrement d’importantes cérémonies commémoratives. Elle aménage le site et le transforme en un véritable petit cimetière privé.

En 1987, l'Etat souhaite un regroupement des sépultures dispersées des militaires de la 2e DB tombés pour la libération du département. La Maison des anciens de la 2e DB donne le terrain des Gateys pour accueillir ces nouvelles sépultures. 11 corps y sont alors transférés.

Ce cimetière militaire, aujourd’hui nécropole nationale, accueille 17 sépultures. Deux d’entres elles renferment chacune les corps de deux militaires dont les restes mortels sont indissociables.

La cohabitation de croix latine et de stèles marquées du croissant de l’Islam ou de l’étoile de David correspond à l’esprit d’union et de fraternité de la 2e DB.

 

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Infos pratiques

Adresse

Saint Nicolas-des-Bois
Au nord d’Alençon, D 26

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année

En résumé

Eléments remarquables

Plaque aux morts de la 2e DB morts pour la France dans l’Orne en 1944