Musée franco-américain du Château de Blérancourt

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Château de Blérancourt. Copyright Marc Poirier

Le musée franco-américain de Blérancourt est un musée d’art et d’histoire. Ses collections rendent compte de la richesse et de l'ancienneté des relations entre la France et les États-Unis du point de vue historique, culturel et artistique, du XVIIème siècle à nos jours.


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  Morgan


Le musée franco-américain du château de Blérancourt, unique musée consacré à des relations entre deux pays, et plus spécifiquement à la France et aux Etats-Unis d’Amérique, est situé à 120 km au nord de Paris et à 15 km de la gare de Noyon.

Construit en 1612 sur les plans du célèbre architecte Salomon de Brosse, le Château de Blérancourt fut la demeure de la riche famille des Potiers de Gesvres, avant démantelement pendant la Révolution. En ruines à la fin du19ème siècle, il est confié en 1917 par l’Armée française à Anne Morgan, fille du fameux banquier et collectionneur américain John-Pierpont Morgan. A la tête d’une association d’aide aux populations des régions sinistrées par la guerre, le Comité pour les Régions Dévastées, elle poursuit jusqu’en 1924 son action humanitaire et participe à la reconstruction de la région Picardie grâce aux missions suivantes : service d’infirmières-visiteuses, ravitaillement, aide à la lecture publique, foyers et jardins d’enfants, scoutisme, sports et fêtes. Grâce à,un parc automobile de Ford-T, les volontaires peuvent ainsi desservir 130 villages à partir de 5 centres établis à Blérancourt, Coucy-le-château, Anizy, Vic-sur-Aisne et Soissons. Au plus près des populations sinistrées, elles participent activement à une reconstruction morale et sociale et apportent la joie de vivre dans une région détruite à 90 % lors du conflit mondial.

Au lendemain de la guerre, Anne Morgan rachète le château (1919), fait restaurer en 1924 les deux pavillons d'angle pour y installer le musée de la coopération franco-américaine, puis en 1930 l'aile nord du Château, suivie par l'aile sud en 1938.

A l’origine dédié à la participation française à la guerre d’Indépendance et surtout à l’aide américaine durant la Première Guerre mondiale, le projet culturel du musée s’est ensuite étendu aux relations artistiques franco-américaines, présentées dans le pavillon Gould construit en 1989 par les architectes Yves Lion et Alan Lewitt.

Le musée fait actuellement l’objet d’un chantier de complète rénovation afin d’augmenter la surface d’exposition et de valoriser les vestiges archéologiques majeurs (maison-forte médiévale) découverts pendant les fouilles réalisées avant travaux.

Réouverture du musée franco-américain de Blérancourt après complète rénovation, automne 2017.

 

Visites et ateliers pédagogiques :

https://museefrancoamericain.fr/activites-pedagogiques

 

  • Centre de documentation et contact(s)

Bibliothèque franco-américaine : La bibliothèque franco-américaine est consacrée aux relations entre la France et les États-Unis. Située dans le cadre exceptionnel d'un pavillon du XVIIe siècle, elle comprend plus de 6 000 ouvrages.

  • Ouverte aux lecteurs sur simple demande écrite.
  • Service pédagogique et contact(s)

Catherine Assous Tél : 03 23 39 14 72 mail : catherine.assous@culture.gouv.fr

  • Visite gratuite : Uniquement lors des événements nationaux

https://www.coordonnees-gps.fr/communes/blerancourt/2093

 

Sources : ©Musée franco-américain du Château de Blérancourt
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Infos pratiques

Adresse

Place du Général Leclerc 02300
Blérancourt
03 23 39 14 71

Tarifs

Tarifs d’entréeMusée partiellement fermé, réouverture complète prévue en 2016, tarifs susceptibles d’être modifiés après complète réouverture.Musée actuellement partiellement ouvert :Pavillon Anne Morgan : 2,50 € (tarif unique)Jardins du nouveau monde: accès gratuit des jardins toute l’année de 8h00 à 19h00.Groupes uniquement sur réservations : Contacter Catherine Assous Tél : 03 23 39 14 72 mail : catherine.assous@culture.gouv.fr

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Musée fermé/ partiellement ouvert pendant la rénovation. La réouverture complète est prévue en octobre 2016.Boutique et accueil ouverts tous les jours sauf le mardi de 10h00 à 12h30 et de 14h00 à 18h00 Pavillon Anne Morgan : ouverture tous les jours sauf le mardi de 14h00 à 18h00 - Groupes sur réservation, renseignements au 03 23 39 14 72Bibliothèque franco-américaine : ouverte aux lecteurs sur simple demande écrite.Parc - domaine du château : Les jardins du nouveau monde sont ouverts tous les jours de 8h00 à 19h00

Fermetures annuelles

fermé les 1er janvier, 1er mai, 25 décembre

Citadelle d'Ajaccio

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La citadelle d'Ajaccio. Source : http://domy66000.canalblog.com

Construite en 1492, la citadelle constitue un point d'appui complémentaire à Calvi et Bonifacio.

Installé au fond d'un golfe, le site d'Ajaccio est occupé depuis l'Antiquité. Ce sont les Génois qui, à partir XIIème siècle, désireux de développer un point d'appui complémentaire à Calvi et Bonifacio dans la protection de leurs affaires de "barbaresques", transforment le lieu en point fortifié, le Castel Lombardo.

La position est délaissée trois siècles plus tard, en raison de son insalubrité, au profit du capo di Bollo, sur la pointe de la Leccia, en 1492-1493. Cristoforo Gandino, architecte militaire de Francesco Sforza, sera appointé par l'Office de Saint-Georges pour réaliser les travaux, de même que pour Calvi. Des familles génoises et ligures, dont les Bonaparte, constituent alors une colonie de peuplement.

La ville est structurée autour de trois rues disposées en éventail : la strada del Domo, la strada San Carlo et la strada dritta, selon les plans de l'architecte Pietro da Mortara. La citadelle, édifiée simultanément, se compose primitivement d'un donjon ou citadelle (castello) et d'une enceinte basse. En 1502-1503, le dispositif de protection est complété par un fossé taillé dans le roc autour de la citadelle, accessible par un pont-levis, et de puissantes murailles autour de la cité.

La ville, passée sous domination française entre 1553 et 1559, est modifiée et agrandie, pour prendre la forme hexagonale actuelle, dont les angles sont renforcés par des bastions. Le traité de Cateau-Cambrésis restitue la ville à la République de Gênes qui mandate l'ingénieur Jacopo Frattini afin de fortifier le front de mer. Il y fait construire un bastion qu'il sépare de la cité par un fossé. Au XVIIIème siècle, les Corses tentent vainement de se soustraire à la domination étrangère . Ajaccio, au coeur de leurs actions en 1729, 1739 et 1763, passe directement sous administration française en 1768 lors de la cession de la Corse à la France par les Génois.

Ville natale de Napoléon Bonaparte, ses remparts et sa citadelle alimenteront ses jeux et ses rêves, selon les chroniqueurs, avant de s'inscrire dans son parcours militaire et politique.

Lieu de détention pendant la Seconde Guerre mondiale, la citadelle d'Ajaccio sera le dernier lieu de séjour de l'héroïque résistant Fred Scamaroni. Ce dernier, créateur du réseau gaulliste Action R2 corse en 1941, mandaté par le Général en janvier 1943 pour tenter l'unification de la Résistance, est arrêté, trahi par son radio, par l'OVRA (contre-espionnage italien) dans la nuit du 18 au 19 mars 1943. Il choisit alors de se trancher la gorge avec un fil de fer, laissant un ultime message écrit avec son sang : "Vive la France, vive de Gaulle".

La citadelle est encore actuellement occupée par le ministère des armées. L’Etat et la Ville d’Ajaccio travaillent ensemble pour ouvrir le site au public, le reconvertir et lui trouver de nouveaux usages.

 

Office municipal du Tourisme d'Ajaccio

3, Bd du Roi Jérôme BP 21 20000 Ajaccio

Tél. : +33 (0)4 95 51 53 03

Fax : +33 (0)4 95 51 53 01

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

Boulevard Danielle Casanova 20000
Ajaccio
Tél. : +33 (0)4 95 51 53 03Fax : +33 (0)4 95 51 53 01

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessibilité toute l'année

Musée de la marine de Loire

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Façade du musée. Source : Musée de la marine de Loire

Le musée retrace l'histoire des mariniers, de ses origines à son extinction, fin du XIXe siècle.

Durant des siècles, la Loire, le plus long fleuve de France (1 012 km), a représenté une importante voie de circulation et d'échanges entre Roanne et Nantes.

En dépit des obstacles de la nature (sécheresses, crues, embâcles) et des hommes (péages, moulins-bateaux), la Loire a permis le transport des marchandises et des voyageurs.

Bateaux à fond plat et à voile carrée, les chalands (ou gabares), à l'instar des toues, sapines ou futreaux, ont été construits pour s'adapter aux conditions particulières du fleuve.

Châteauneuf-sur-Loire, important port de Loire, a abrité une nombreuse communauté de mariniers.

Hommes vifs et volontiers provocateurs, les bateliers de Loire n'en étaient pas moins unis en une société soudée, hiérarchisée et codifiée.

La spécificité de ce groupe, à la vie rythmée par le fleuve, se manifestait par des traditions particulières dans lesquelles prédominait l'image de saint Nicolas, un des saints patrons et protecteurs mariniers ligériens.

La ville de Châteauneuf-sur-Loire a gardé dans le paysage architectural, comme dans sa mémoire collective, les traces toujours vivaces de ce passé.

Le rez-de-chaussée est consacré aux techniques de construction et de navigation des bateaux de Loire. Différentes maquettes sont présentées ainsi que le moulage d'un chaland pourvu de son accastillage : ancres, cordages, bâtons de marine, etc.

Sur la mezzanine, les visiteurs empruntent les routes commerciales de la marine de Loire. Cartes, gravures et objets témoins (pierres d'Apremont, faïences de Nevers, sucre d'Amérique, vins d'Anjou) rappellent l'intensité et la variété des échanges ligériens. Le premier étage est consacré à la vie à terre des mariniers : habitat, pratiques sociales et religieuses et au quotidien des autres riverains du fleuve : pêcheurs, passeurs et lavandières.

Au XIXe siècle, l'ère industrielle perturbe les habitudes des mariniers de Loire. L'adaptation, avec la mise en service des bateaux à vapeur, ne se fait pas sans heurt. Cependant, la concurrence du chemin de fer entraîne le déclin inexorable de la marine de Loire.

En redescendant à l'entresol, une salle est évoque le patrimoine de Châteauneuf-sur-Loire. Un espace est dédié à l'écrivain Maurice Genevoix ainsi qu'à deux artistes Odilon et Camille Roche. Un centre de documentation est accessible aux chercheurs sur rendez-vous.

 

Musée de la marine de Loire

Place Aristide Briand - 45110 Châteauneuf-sur-Loire

Tél.: 02.38.46.84.46 Fax : 02.38.46.41.01

 

http://www.musee-marinedeloire.fr/

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Infos pratiques

Adresse

Place Aristide Briand 45110
Châteauneuf-sur-Loire
02 38 46 84 46

Tarifs

Plein tarif : 3,50 €Tarif réduit : 2 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er avril au 31 octobre de 10h à 18hDu 1er novembre au 31 mars de 14h à 18h

Fermetures annuelles

Fermé le mardi

Musée des Sapeurs Pompiers de la Loire

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Véhicules. ©Musée des sapeurs pompiers de la Loire

Ce musée présente l'évolution dans le temps des matériels et des engins utilisés par les Sapeurs Pompiers.

Le musée des Sapeurs Pompiers de Firminy est le deuxième de France par son importance.

Géré par une association Loi 1901, le Musée des Sapeurs Pompiers a pour mission de faire découvrir l'évolution dans le temps des matériels et des engins utilisés par les Sapeurs Pompiers. 

La collection des véhicules du Centre ainsi que des maquettes sont présentées dans un hall de 1460 m2. 

Toute la richesse de ce musée tient dans son parc de véhicules comprenant plus de 150 pièces.

Une partie est consacrée aux engins utilisés en feu de forêt , souvent des pièces uniques, transfuge des véhicules de la guerre de 1945.

Le visiteur aura le loisir de découvrir une pompe à bras Pontempeyrat, une maquette de la caserne de Dieppe réalisée au 1/24e à partir de carton et de papier journal, le véhicule de secours type LAFFL, etc.

La visite est libre ou commentée par un membre du Musée. Une salle vidéo de 20 personnes fonctionne sur demande et vous propose un très grand choix de films, documentaires, ou d'interventions.

Une boutique propose des photos, des livres concernant les sapeurs pompiers, des modèles réduits.

 

Musée des Sapeurs-Pompiers

10 rue de l'Abattoir - 42700 Firminy

Tel : 04 77 10 06 86 - 06 50 08 88 75 - Fax : 04 77 89 42 50

e.mail m.sploire@orange.fr

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Infos pratiques

Adresse

10 rue de l'Abattoir - 42700
Firminy
04 77 10 06 86

Tarifs

Adulte : 4 €Enfant (7-12 ans) : 2,75 €Groupes (20 personnes) adulte : 3,10 €Groupes (20 personnes) enfant : 1,50 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Samedi, dimanche et jours fériés de 14h à 18hdu 1er mai au 30 septembreSur rendez-vous le reste de l'année

La Tour Eiffel

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Symbole de Paris et outil militaire.

Le projet d'une tour de 300 mètres de haut est né à l'occasion de la préparation de l'Exposition universelle de 1889.

Les deux principaux ingénieurs de l'entreprise Eiffel, Emile Nouguier et Maurice Koechlin, ont l'idée en juin 1884 d'une tour très haute, conçue comme un grand pylône formé de quatre poutres en treillis écartées à la base et se rejoignant au sommet, liées entre elles par des poutres métalliques disposées à intervalles réguliers.

Gustave Eiffel prend le 18 septembre 1884 un brevet "pour une disposition nouvelle permettant de construire des piles et des pylônes métalliques d'une hauteur pouvant dépasser 300 mètres". La courbure des montants est mathématiquement déterminée pour offrir la meilleure résistance possible à l'effet du vent. Le montage des piles commence le 1er juillet 1887 pour s'achever vingt-et-un mois plus tard. Tous les éléments sont préparés à l'usine de Levallois-Perret en banlieue parisienne, siège de l'entreprise Eiffel : entre 150 et 300 ouvriers s'occupent du montage. La Tour est montée à l'aide d'échafaudages en bois et de petites grues à vapeur fixées sur la Tour elle-même. Le montage du premier étage est réalisé à l'aide de douze échafaudages provisoires en bois de 30 mètres de hauteur, puis de quatre grands échafaudages de 45 mètres.

Commencé en janvier 1887, le chantier s'achève le 31 mars 1889. Gustave Eiffel est décoré de la Légion d'Honneur sur la plate-forme du sommet.

Vitrine du dynamisme industriel français lors de l'Exposition universelle de 1889, la Tour verra défiler plus de deux millions de visiteurs le temps de l'événement. Gustave Eiffel sauve son oeuvre de la démolition en promouvant les recherches sur les transmissions radio et en proposant ainsi d'utiliser sa tour comme antenne monumentale. Après la première émission de signaux radio vers le Panthéon en 1898 dirigée par Eugène Ducretet, Eiffel prend contact avec les autorités militaires en 1901 pour faire de la Tour une antenne de communication à longue distance. Une liaison est établie en 1903 avec les forts des environs de Paris, et un an plus tard avec l'Est de la France.

Une station radio permanente est installée sur la Tour en 1906, ce qui assure définitivement sa pérennité. Pendant la Grande Guerre, la Tour rendra de nombreux services en écoutant les messages ennemis, ce qui lui vaudra le surnom de la "grande oreille". C'est probablement grâce à elle, et au poste TSF  du Mont-Valérien, que l'état-major français sera informé de l'avancée des troupes de von Kluck et que Gallieni décidera de réquisitionner les taxis parisiens pour convoyer les soldats sur la Marne. La Tour est, entre autres, à l'origine de l'arrestation de Mata Hari car, une fois de plus, la Tour Eiffel avait tendu l'oreille et décrypté les messages de l'espionne. En 1921 la première émission de radio publique d'Europe sera diffusée depuis ses antennes.

Les premiers essais de télévision à partir de la Tour datent de 1925 et les premières émissions régulières de 1935. En mai 1940, une poignée de patriotes, avant l'entrée des troupes allemandes, mène des actions de sabotage sur la Tour, si bien que l'ascenseur ne fonctionne pas lors de la venue Hitler. Lieu stratégique du commandement de la place de Paris, la Tour sera interdite au public entre 1940 et 1945 . elle ne réouvrira qu'à partir de juin 1946. Les émissions radiophoniques se feront à partir du centre d'Allouis sous le contrôle des autorités d'occupation qui récupèrent Radio-Paris. Le sommet de la tour a été modifié au fil des ans, pour pouvoir accueillir davantage d'antennes. Il supporte aujourd'hui plusieurs dizaines d'antennes, dont un mât de télévision qui culmine à 324 mètres.

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Infos pratiques

Adresse

pont d'Iena 75007
Paris

Tarifs

Billet d'entrée ascenseur (jusqu'au 2ème étage) : Adultes 8,50€, jeunes (12 à 24 ans) 7,00€ enfants (4 à 11 ans), handicapés 4,00€Billet d'entrée ascenseur avec sommet Adultes : 14,00€, jeunes (12 à 24 ans) 12,50€, enfants (4 à 11 ans), handicapés 9,50€Billet d'entrée escalier (jusqu'au 2ème étage) Adultes 5,00€, jeunes (12 à 24 ans) 3,50€, enfants (4 à 11 ans), handicapés 3,00€

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouverture tous les jours de l'année de 9h00 à minuit du 15 juin au 1er septembre et de 9h30 à 23h le reste de l’annéeWeek-end de Pâques et vacances de printemps : ouverture prolongée jusqu'à minuit.

Citadelle de Blaye

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Citadelle de Blaye. Source : http://citadelleblaye.free.fr/

La citadelle de Blaye, clé de voute du dispositif de défense de la Gironde.

La citadelle de Blaye est l'un des plus beaux exemples de l'architecture militaire du XVIIème siècle.

Commencée en 1652 par Pagan, elle fut agrandie, renforcée et achevée par Vauban de 1685 à 1689.

Conçu pour protéger le port de Bordeaux, cet ensemble barre la Gironde au niveau de Blaye. Il se compose sur la rive droite d'une citadelle comportant trois fronts successifs avec des bastions à orillons, demi-lune et chemin couvert le tout constituant une illustration du deuxième système de Vauban. Du côté Gironde, une muraille et des batteries dominent une falaise qui surplombe le fleuve de 45 mètres. Toutefois, la portée de l'artillerie de cette époque ne permettait pas d'interdire totalement le passage des navires. Vauban conçut donc deux autres ouvrages qui permirent le feu croisé de l'artillerie et le contrôle de la Gironde.

Sur la rive gauche, il fit édifier par l'ingénieur Ferry, le fort Médoc, trapézoïdal, avec une très belle porte d'entrée. Au milieu du fleuve sur un banc de sable, il fit construire une tour ronde, basse et massive, le fort Paté, couronnée d'un parapet à embrasure et d'une terrasse pour l'artillerie. L'instabilité du sol nécessita de faire reposer la tour sur un double grillage de bois immergé durant un an dans le sol mouillé. Malgré un affaissement de 2 mètres en 1707, l'ouvrage consolidé au XVIIIè siècle est demeuré intact.

La Citadelle est encore partiellement habitée. On y rentre soit à pied par la porte Dauphine, soit en voiture par la porte Royale. A l'intérieur, se trouve le musée d'Histoire et d'Art du pays Blayais. On y trouve également le château des Rudel, château médiéval triangulaire où est né le troubadour Geoffroy Rudel amoureux de la "Princesse lointaine" Melisande de Tripoli.

Sur la plate-forme de la Tour des Rondes, un observatoire offre une vue sur la ville et sur l'estuaire de la Gironde. De la tour de l'Aiguillette, on peut également découvrir la Gironde et toutes les petites îles qui la peuplent. A voir également la Place d'Armes sur laquelle se trouve l'ancien couvent des Minimes, le Pavillon de la Place dans lequel fut détenue la Duchesse de Berry.

Véritable petite ville dans la ville, la Citadelle, classée aux Monuments Historiques, accueille aujourd'hui plus de 200 000 visiteurs par an.

 

Office de tourisme du canton de Blaye

Les allées marines 33390 Blaye

Tél : 05 57 42 12 09

Fax : 05 57 42 91 94

Mail : info@tourisme-blaye.com

 

Ouverture et fermeture La citadelle est ouverte toute l'année, tous les jours, sur réservation pour les groupes.

Tarif : Entrée libre

 

Canton de Blaye

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

Place de la citadelle 33390
Blaye
05 57 42 12 09

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre

Fort du Questel

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Vue du fort détaché du Questel : front de gorge, porte d'entrée monumentale à pont-levis. (c) Inventaire général, ADAGP, 2006. Source : http://patrimoine.region-bretagne.fr

Ce fort surveille la croisée des vallons du Moulin du Buis où pouvait s'établir l'ennemi pour bombarder Brest.

Richelieu, fondateur du Port du Ponant, lança les premiers travaux de fortification de la ville qui furent poursuivis par Vauban sous Louis XIV. C'est sous le règne de Louis XVI, lors de la guerre d'Indépendance de l'Amérique (1775-1783), que le roi, craignant que les Anglais ne débarquent en Bretagne, décida la construction de forts et redoutes.

Édifiés différemment selon la géographie du secteur à défendre, ils sont cependant tous disposés de manière à croiser leurs feux ou répondre à des batteries intermédiaires construites au premier signal de guerre.

Ces ouvrages, témoignages du passé de Brest et de sa région, furent en leur temps considérés comme le "nec plus ultra" de l'art de la fortification française à la veille de la révolution. Le fort du Questel est en réalité une "redoute", c'est à dire un ouvrage fortifié, fermé, de forme carrée, dont l'entrée ou gorge est placée sur le côté le moins exposé, Ce vaste quadrilatère de 100 mètres de côté est situé entre le Fort de Kéranroux (1,5 km à droite) et le Fort de Penfeld (1 km à gauche).

Le fort du Questel surveille la croisée des vallons du Moulin du Buis où pouvait s'établir l'ennemi pour bombarder la ville et le port de Brest. Entouré de fossés profonds et accessible par un pont-levis, il est composé d'une muraille maçonnée (escarpe), surmontée d'un chemin de ronde destiné aux mousquetaires. Ce chemin est lui-même dominé par un rempart de terre, en retrait, destiné à supporter l'artillerie (26 canons au total, portant à 4,5 km). La garnison en place, environ 200 hommes, avait accès à différentes galeries dont deux grands souterrains qui relient la cour centrale aux chemins de ronde. On notera également la présence de lieux d'aisance, ce qui, à l'époque de Vauban, restait encore un privilège ...

Construit sur un site de 6 hectares, le fort du Questel domine la vallée de l'Allégoet, ruisseau affluent de la Penfeld. Ce site fait aujourd'hui partie d'un ensemble d'espaces naturels réaménagés qui mènent jusqu'aux Rives de la Penfeld par un circuit passant au pied de l'hôpital de la Cavale Blanche. Sur place, la forteresse offre de belles promenades à travers ses douves vertes bien abritées, ses souterrains, ses escaliers, ses escarpes et contrescarpes, son esplanade et ses frais sous-bois tout proches.

Le fort du Questel est devenu également un espace privilégié pour l'organisation de nombreuses animations.

 

Quizz : Forts et citadelles


 

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Infos pratiques

Adresse

Chemin du Buis 29200
Brest

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre

Citadelle de Mont-Louis

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Vue aérienne de la citadelle de Mont-Louis. ©Office du tourisme de Mont-Louis

Construite par Vauban de 1679 à 1681, la citadelle de Mont-louis jouera un grand rôle dans le traité des Pyrénées à la Révolution française...

Depuis sa création en 1679, Mont-Louis vit une histoire militaire tout à fait particulière. Au-delà des décisions politiques de Louis XIV, des plans éclairés de l'architecte Vauban et de la très active et rigoureuse surveillance du ministre de la guerre, Louvois, et depuis 326 ans, les acteurs de cette place sont les soldats ! Suite au Traité des Pyrénées en 1659 et à la demande du roi Louis XIV qui souhaite sécuriser ce territoire nouvellement restitué par l'Espagne, Vauban, Commissaire général des fortifications conçoit cette place-forte ex nihilo en 1679. La situation stratégique privilégiée, au carrefour des territoires du Conflent, du Capcir et d la Cerdagne, détermine le choix définitif du site. De plus, cet emplacement permet d'avoir à proximité matériaux, pacages, moulins, bois et cultures.

Mont-Louis est conçu selon un étagement en deux zones : la citadelle et la ville.

 

Au projet original, une ville basse pour les vivandiers, écuries et magasins à fourrage, ainsi qu'une redoute ne furent jamais édifiées, faute de moyens.

 

Pour la citadelle militaire, dont la portée de la vue s'étend du Canigou à la Sierra del Cadi, les défenses s'organisent autour des principes caractéristiques à Vauban : bastions, courtines talutées et demi-lunes. Si la chapelle, l'arsenal, deux magasins à poudre sont réalisés, il manquera toujours la maison du gouverneur, le logement des aumôniers et la halle prévue "pour mettre les soldats à couvert".

 

Vauban organise ensuite, selon des principes simples, l'agencement interne de la ville neuve pour loger une petite bourgeoisie d'artisans avec des casernes d'infanterie, de part et d'autre de l'unique porte d'entrée. Elle répond ainsi aux exigences militaires, offre un urbanisme pratique, présentant un aspect ordonné et sobre, où les lieux du commandement, du combat et des activités civiles s'intègrent harmonieusement.


En cette période de paix provisoire, les soldats seront l'essentiel de la main d'oeuvre, en particulier les régiments de Vierzet-Famechon, Stoppa Brendelé, Furstemberg et Castries. Ces soldats sont nombreux, - 3.700 sont présents lors de la visite de Louvois en 1680 - installés aux abords de Mont-Louis, journellement mal payés pour une rude tâche, souvent effectuée dans des conditions difficiles, soumises en particulier à la rigueur du climat de Mont-Louis. Ils sont encadrés par des artisans spécialisés (maçons, tailleurs de pierre, charpentiers, menuisiers, forgerons, puisatiers...), puis surveillés par les intendants et ingénieurs à la solde du roi. Le prestige de l'uniforme est sacrifié à la petitesse de ces travaux de terrassier.

 

En 1681, soit vingt-neuf mois après le voyage de Vauban, l'essentiel des travaux est terminé, la place est considérée en état de défense. Et le 26 octobre, le premier gouverneur, François de Fortia, marquis de Durban prend possession des lieux lors d'une fastueuse célébration, au milieu "de grandes acclamations de Vive le Roi ! des peuples de Cerdagne qui s'y trouvèrent en grand nombre et ravis de voir telle cérémonie". Dès lors, Mont-Louis marque l'ultime frontière militaire méridionale et permet de garder un oeil sur la place-forte de Puigcerdà en Cerdagne espagnole. L'excellence du choix perdurera au fil des siècles jusqu'à nos jours.


En 1793, la place est au coeur des événements militaires de Cerdagne. Mont-Louis devient Mont-Libre. Profitant du chaos côté français, le roi d'Espagne prétend mettre à la raison les régicides français et ses troupes envahissent tout le territoire des Pyrénées-Orientales. En Cerdagne, le général Dagobert repoussera par deux fois les Espagnols. En juillet 1793, les troupes espagnoles qui occupent le Col de la Perche sont mises en déroute et en septembre, celles installées au-dessus de Canaveilles sont défaites de belle manière. Le général Dagobert poursuivra son oeuvre en investissant la Cerdagne espagnole et Puigcerdà, où il mourra en 1794. (Monument Dagobert, place de l'église).

La paix intervient le 1er août 1795, Mont-Libre joue alors essentiellement un rôle d'entrepôt pour l'armée de Cerdagne. Le 24 octobre 1803, Mont-Libre redevient Mont-Louis. A partir de 1808, Mont-Louis devient un vaste camp de passage et un hôpital pour l'armée d'Espagne. Avec la Restauration, la valeur défensive de Mont-Louis apparaît plus liée à la topographie qu'à la citadelle elle-même. Les travaux reprennent avec fébrilité à partir de 1887 pour revaloriser l'organisation défensive de Mont-Louis, en particulier sur les alentours.


Les derniers conflits mondiaux verront leur flot d'émigrés entassés dans l'enceinte de la citadelle, lors de la guerre d'Espagne en 1936 avant une occupation allemande, puis une libération par les Forces Françaises Libres. En 1946, la citadelle retrouve sa fonction première de place-forte militaire, avec l'installation du 11e BPC, puis en 1964, du Centre National d'Entraînement Commando.

 

Ce pôle d'expertise français dans le domaine de la formation commando, instruit les cadres (officiers, sous-officiers et militaires du rang) des armées de terre et de l'air, de la gendarmerie nationale ou des armées étrangères, mais c'est aussi un centre de formation avec des compétences spécifiques pour les journalistes reporters de guerre, étudiants STAPS, sportifs de haut niveau et personnel des ministères de la justice ou de l'intérieur...

 

Mais la citadelle conserve un élément d'architecture unique, le Puits des Forçats, avec son immense roue permettant l'alimentation en eau de la place (visitable toute l'année). Les murs de la ville renferment également le premier four solaire à double concentration construit en 1949, (visitable toute l'année). Son église, dédiée au vocable de St Louis, est construite à partir de 1733, sur le modèle de la chapelle de la citadelle. A l'intérieur, une série de retables baroques roussillonnais des XVIIe et XVIIIe siècles avec un très beau Christ en bois peint polychrome (XVIIe siècle) d'inspiration rhénane.

 


Office du Tourisme de Mont -Louis

3 rue Lieutenant Pruneta - 66210 Mont-Louis

Tél. ou fax : 04.68.04.21.97

E-mail : otmontlouis@wanadoo.fr

 

www.mont-louis.net

 

 

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Infos pratiques

Adresse

66210
Mont-Louis
Tél. ou fax : 04.68.04.21.97

Tarifs

Visites Citadelle Plein tarif : 5,50 €Tarif réduit : 5 €Tarif enfant (7 à 10 ans) : 2 €Tarif jeune (11 à 18 ans) : 2,50 €Gratuit pour les moins de 7 ansVisites guidées : durée de visite environ 1 heure

Horaires d'ouverture hebdomadaires

• Citadelle/ puits des forçats :- Octobre à Mars : tous les jours sauf week-end à 11h30 et 14 h.- Avril à Juin et Septembre : tous les jours sauf dimanche à 11h30 et 14 h- Juillet/Août :10h30, 11h30, 14h, 15h, 16h tous les jours• Four solaire : fermé de novembre à avril - Avril à Octobre : tous les jours à 10 h, 11 h, 14 h, 15 h et 16 h – été : 17h

Fermetures annuelles

Durant les vacances de Noël.Le 1er janvier, 1er mai, 11 novembre, 25 décembre.Le dimanche et le week-end en novembre, décembre et janvier.

Place forte de Perpignan

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Palais des Rois de Majorque. Source : ©Renalias Josep - License Creative Commons - Libre de droit

Elle a été le théâtre des invasions, l'enjeux lors des guerres de succession d'Espagne, des guerres napoléoniennes, et des combats contre le nazisme

 

Perpignan est une ville frontière des Pyrénées-orientales et un lieu de passage.

 

Située sur Via Domitia - dont l'actuelle autoroute n° 9 est l'héritière -, elle a été le théâtre des invasions, la proie des rivalités franco-catalanes, enjeux lors des guerres de succession d'Espagne, puis des guerres napoléoniennes, et des combats contre le nazisme.

 

Possession des souverains de Majorque, Perpignan est élevée au rang de capitale par Jacques II, dit "le Conquérant" qui s'y installe en 1276, faisant construire le Palais à cette fin . il s'agit de la plus ancienne demeure royale de France. Son fils, Jacques III, est chassé par Pierre IV d'Aragon. Le Palais des Rois de Majorque devient alors une résidence temporaire des rois aragonais - il y abritera le pape Benoît XIII en 1408.

 

Le bâtiment est un palais-forteresse de style gothique, organisé autour de trois cours, dont l'entrée est protégée par un fossé et une barbacane crénelée. Ses premiers maîtres d'oeuvre sont Ramon Pau et Pons Descoyl. Avec les guerres franco-espagnoles du XVIème siècle, Perpignan passe du statut de ville-frontière à celui de citadelle, verrou de la frontière : Charles Quint dote en 1540 la citadelle d'une ligne de fortification bastionnée excentrée . Philippe II d'Espagne l'entoure de remparts en briques rouges (en1587) dont le tracé, plus régulier, est de forme hexagonale.

Après son incorporation au royaume de France par le Traité des Pyrénées en 1659, Perpignan devient une véritable ville de garnison.

 

 

Vauban renforce le système défensif en ajoutant des ouvrages fortifiés à l'extérieur et à l'intérieur de l'enceinte de Phillippe II : six demi-lunes sont ajoutées à l'enceinte de Philippe II, il propose de construire des espaces pour le logement des hommes à l'intérieur de la citadelle, et, afin de remédier aux expulsions occasionnées par l'extension de la place d'armes, il propose de construire une "ville neuve" au nord qu'il inclut dans son tracé du mur extérieur de la ville. L'architecte militaire l'incorpore dans un savant dispositif de défense du front catalan. Il ferme les axes de communication par l'ensemble Collioure - Port-Vendres - Fort de Bellegarde.


Afin de prévenir une éventuelle invasion par des cols secondaires (ceux des vallées du Tech et de la Cerdagne), il conçoit Prats-de-Mollo, le Fort des Bains, Mont-Louis et Villefranche-de-Conflent. L'arrière du dispositif est renforcé par Perpignan.

La Révolution et l'Empire développent le caractère militaire de la cité en allant jusqu'à requérir pour la troupe nombre de monuments publics et emprises religieuses.

 


Office de Tourisme de Perpignan

Palais des Congrès - Place Armand Lanoux BP 215 66002 Perpignan Cedex

Tel : 04.68.66.30.30

Fax : 04.68.66.30.26

E-mail : contact-office@perpignan.fr

 

 

Palais des Rois de Majorque

4 rue des Archers 66000 Perpignan

Tél : 04 68 34 48 29

 

Horaire été : fermeture à 18h Horaire hiver : 9h à 17h

 

Fermé le 01/01, 05/01, 01/11 et 25/12

 

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Infos pratiques

Adresse

Place Jean Moulin 66000
Perpignan
Tel : 04.68.66.30.30Télécopie : 04.68.66.30.26 Palais des Rois de Majorque4 rue des Archers66000 PerpignanTél : 04 68 34 48 29

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert 7/7 toute l'année.Du 1er septembre au 31 mai : de 9h à 17hDu 1er juin au 30 septembre : de 10h à 18h

Fermetures annuelles

Fermé les 1er janvier, 1er mai, 1er novembre et 25 décembre.

Neuf-Brisach

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Vue aérienne de Neuf-Brisach. Source : ©Denis DONTENVILLE. http://www.fotocommunity.de

Créée en 1697, Neuf-Brisach est la seule et magnifique illustration du troisième système de Vauban

En application des traités de Ryswick, la France doit rendre, en 1697, les places situées sur la rive droite du Rhin dont Brisach. Elle perd ainsi sa tête de pont en Allemagne et laisse le centre de l'Alsace sans défense. Dépêché sur place, Vauban élabore, dès 1698, trois projets dont le troisième, le plus abouti, est retenu par Louis XIV le 6 septembre 1698. Vauban, fort de son expérience et s'appuyant fortement sur le tracé réalisé à Landau, imagine une place à corps d'enceinte double devant permettre de prolonger la résistance de la place et la rendre moins vulnérable au tir par ricochets qu'il a lui-même inventé.

La place, parfaitement octogonale, est composée d'une enceinte intérieure, l'enceinte dite "de sûreté", dont les courtines bastionnées sont flanquées de tours bastionnées et d'une enceinte extérieure dite "de combat". Cette dernière est formée de deux niveaux défensifs. Le premier est constitué par les contre-gardes servant de plate-forme d'artillerie qui masquent les tours bastionnées et par les tenailles protégeant les courtines. Le second niveau est formé par des demi-lunes placées en avant des tenailles dont seules celles en regard des portes disposent d'un réduit et par le chemin couvert qui entoure l'ensemble de la place.

Intra-muros, Neuf-Brisach s'organise en 48 quartiers disposés autour d'une place d'armes. C'est ainsi que Neuf-Brisach sera construite ex-nihilo sur la rive gauche du Rhin t à peu de distance d l'ancienne ville de Brisach. Les travaux, commencés dès 1700, furent menés avec célérité puisqu'en mars 1702, la place pût être mise en état de défense.

Cependant le retour à la France de Brisach, en 1703, faillit sonner le glas pour Neuf-Brisach. C'est ainsi que, faute de crédits, l'ouvrage à couronne qui figurait dans le projet de Vauban fut abandonné et la première pierre de l'église Saint-Louis ne fut posée qu'en 1731 alors que la construction de l'hôtel du gouverneur ne sera entreprise qu'en 1772.

Seuls quelques travaux de modernisation seront réalisés au milieu du XIXème afin de palier à quelques défauts, tout particulièrement l'absence de casemates. Il s'agira aussi d'adapter sa défense, après la construction du canal du Rhône au Rhin qui longe le glacis à l'est, par l'adjonction d'une lunette couvrant une écluse. Après quelques alertes en 1814 et 1815, ce n'est qu'en 1870 que Neuf-Brisach connaîtra son premier siège : investie dès le 6 octobre 1870, elle subira de violents tirs d'artillerie du 2 au 10 novembre avant de capituler le 11 novembre.

Le destin militaire de Neuf-Brisach ne s'achèvera pas pour autant. Les Allemands transformeront profondément les remparts comme la structure urbaine de l'antique place forte pour en faire l'élément central de la tête de pont de Neuf-Brisach destiné à protéger par de nombreux ouvrages, très modernes, un important point de passage sur le Rhin. Au mois de juin 1940, le franchissement du Rhin par les Allemands dans le secteur de Neuf-Brisach sera marqué par d'intenses combats avant que la ville ne devienne, transitoirement, le plus grand camp de prisonnier de France. Neuf-Brisach sera une nouvelle fois très sévèrement bombardée, cette fois par les troupes américaines, à la fin du second conflit mondial.


Office du tourisme

Point I Neuf-Brisach 6, place d'Armes 68600 Neuf-Brisach

Tél. 03 89 72 56 66

Fax : 03 89 72 91 73

E-mail : info@tourisme-rhin.com

 

Tourisme 68

Fortifications Neuf-Brisach

Office de tourisme des bords du Rhin

 

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Infos pratiques

Adresse

68600
Neuf-Brisach
Tél. 03 89 72 56 66Fax : 03 89 72 91 73

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année