Musée du Souvenir des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan

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©Musée du Souvenir des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan

Art, histoire et Mémoire au cœur de la forêt de Brocéliande

Inauguré en 1912, le musée du Souvenir est le plus ancien des musées de l’armée de Terre. Dépositaire d’un patrimoine exceptionnel, il comblera l’amateur d’art et d’histoire et le passionné de militaria autant que le visiteur de passage désireux de ressentir l’esprit qui anime les officiers français et de mieux comprendre les valeurs qui fédèrent le monde militaire.

L’esprit de Saint-Cyr

Situé au cœur des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan, creuset unique de formation des officiers de l’armée de terre, le musée du Souvenir retrace les évènements majeurs qui ont construit la France à travers les destins croisés des officiers qui l’ont servie. Hommes de conviction et de décision, beaucoup d’entre eux ont incarné des valeurs telles que le courage, la bravoure, le panache, l’exemplarité, la loyauté, le sens du service, du devoir et de l’honneur, l’amour de notre Patrie... Certains ont par leur seule présence pesé sur l’issue de batailles décisives, d’autres ont fait des choix condamnés par l’Histoire, d’autres encore ont rétabli l’honneur de la France et nombreux sont ceux qui ont fait le sacrifice de leur vie dans l’accomplissement de leur mission.

 

Un lieu de mémoire unique

S’ouvrant sur la Cour Rivoli, place d’honneur où se déroulent les cérémonies de Tradition qui rythment la scolarité des élèves officiers, le musée du Souvenir est un lieu d’enracinement et d’identité où ils se retrouvent et se ressourcent. Mais il est également un lieu de mémoire et d’histoire ouvert au grand public, un endroit privilégié d’éducation à la citoyenneté ainsi qu’un espace de partage et d’échange entre les Français et leur armée où se tisse l’indispensable lien armées-Nation.
Le visiteur est invité à parcourir un vaste mémorial, qui rappelle le sacrifice des officiers de toutes origines tombés au champ d’honneur, avant de découvrir les riches collections du musée. Présentées de façon chronologique, elles illustrent la lente maturation qui a conduit à la création d’écoles dédiées à la formation des officiers et met en exergue les grands personnages et les figures de légende qu’elles ont formés.

 

Un patrimoine inestimable ouvert à tous

En un siècle d’existence, les collections du Musée du Souvenir se sont enrichies de plusieurs milliers d’objets : Tableaux, bronzes, armes, uniformes, emblèmes, trophées et souvenirs émouvants évoquant un destin exceptionnel, héroïque ou tragique se répondent et plongent le visiteur dans une atmosphère unique. Par leur intérêt esthétique, leur pouvoir d’évocation historique ou par la simple « charge émotionnelle » dont ils sont porteurs, ces objets nous touchent, nous interpellent et nous instruisent.
 

 

 

Sources : ©Musée du Souvenir des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan
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Infos pratiques

Adresse

Ecoles de Saint-Cyr Coëtquidan – Cour Rivoli 56381
GUER
02 97 70 77 49

Tarifs

- Plein tarif : 5 € - Forfait famille (2 adultes +enfants) : 8 € - Jeunes : Gratuit pour les – de 18 ans - Groupes : 5 €/personne avec médiation- Gratuité : Gratuit pour le personnel civil et militaire de la défense et les – de 18 ans- Pass/tarifs groupés éventuels

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du mardi au dimanche, de 10 h à 12 h et de 14 h 00 à 18 h00.

Fermetures annuelles

Fermé en janvierOffice de tourisme - Ville : Guer 56 380 - Adresse : 2 Place de la Gare - Tel : 02 97 22 04 78

Musée de la cavalerie

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© Musée de la cavalerie à Saumur

Situé en plein cœur de la cité de Saumur, ville du cheval, le musée de la cavalerie est déployé sur 1400 m² dans les anciennes écuries du Cadre Noir.

À travers un parcours chronologique, le Musée retrace cinq siècles d’histoire militaire de la France, depuis les troupes à cheval de l’ancienne monarchie jusqu’au au développement du char moderne au XXIe siècle.

Installées durant plusieurs décennies au sein même du bâtiment historique de l’Ecole de Cavalerie datant de 1767, les collections du Musée de la Cavalerie se donnent à voir depuis 2011 dans les anciennes « Ecuries du manège » de Saumur. Situées sur la place du Chardonnet, haut lieu de l’ « Equitation de tradition française® » inscrite en 2011 sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, cet édifice d’une élégante sobriété fut bâti en 1827. Pendant près de 150 ans, il demeura l’écurie du Cadre noir de Saumur, qui rassemblait l’ensemble des instructeurs militaires d’équitation de l’école de Cavalerie.

Rattaché aux Écoles militaires de Saumur, desquelles il dépend au même titre que le musée des Blindés, le musée de la Cavalerie s’intègre dans un vaste ensemble patrimonial, qui comprend tout à la fois un patrimoine mobilier composé d’une très riche collection de militaria, mais aussi immobilier en tant que bâtiment classé au titre des monuments historiques. Ce patrimoine bâti dont la construction débutât dès la deuxième moitié du XVIIIème siècle, forme un ensemble unique en Europe, le plus grand site dédié à l’équitation militaire en Europe.

Également lieu d’évocation du passé glorieux et parfois tragique des anciennes troupes montées, le musée participe enfin à la promotion et à la conservation d’un véritable patrimoine immatériel, où se mêlent mémoire et traditions et dont le fameux Carrousel de Saumur donne chaque été en juillet une éloquente illustration. Dans cette perspective, le musée contribue à maintenir cet ‘‘esprit cavalier’’, dont le panache légendaire, le gout de l’élégance et parfois de la fantaisie demeurent aujourd’hui encore, la marque de celle qui jadis se nommait « la reine des Batailles ».

*****

Articulé autour d’une muséographie didactique et moderne, le musée de la cavalerie permet de retracer six siècles d’histoire militaire de France à travers une riche collection d’uniformes, d’armes, d’emblèmes et d’objets en tous genres représentatifs de la cavalerie puis de l’arme blindée française.

Le Musée comprend un espace dédié aux expositions temporaires qui y sont chaque année organisées.

Enfin, un centre de documentation, riche de 18000 ouvrages sur l’histoire militaire, celle de la cavalerie et l’hippologie, est accessible à tous sur rendez-vous.

Lieu de diffusion du savoir, animé par une équipe dynamique dirigée par un officier conservateur, diplômé de l'École du Louvre et en histoire militaire, le musée de la cavalerie constitue un outil pédagogique à la disposition de tous les publics qu’ils soient militaires ou non, actifs, retraités, étudiants ou scolaires, en visites libres ou guidées.

Lieu culturel au service de la Défense, le musée participe aussi à la formation morale des militaires en contribuant au développement et à la diffusion de la spécificité du métier de soldat, du lien armée-nation et de l’identité de l’Arme Blindée Cavalerie, héritière des anciennes troupes à cheval.

Outil de rayonnement et espace de mémoire, le musée se veut enfin une vitrine de l’armée de Terre et de son histoire, qu’il participe à mieux faire connaitre auprès du grand public.

 

Sources : ©Musée de la cavalerie
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Infos pratiques

Adresse

Place Charles de Foucauld - 49400
Saumur
02 41 83 69 23

Site Web : musee-cavalerie.fr

Les fortifications de Saint-Martin-de-Ré

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Vue aérienne de Saint-Martin-de-Ré. Source : GNU Free Documentation License

1681, Vauban renforce les défenses de l'île par la construction d'une citadelle et d'une enceinte fortifiée.

Faisant face à La Rochelle, l'île de Ré eut à subir à plusieurs reprises les assauts des soldats anglais. Soucieux de protéger les accès de La Rochelle et de Rochefort, Vauban entreprend en 1681 de renforcer les défenses de l'île par la construction d'une citadelle et d'une enceinte fortifiée à Saint-Martin-de-Ré, sur sa côte Nord.

Erigée à l'emplacement d'une forteresse dont les travaux avaient été entrepris en 1627, la citadelle, de plan carré, occupe la partie est de la ville. Son système de défense se compose de quatre bastions, trois demi-lunes et une contre-garde bordés d'un fossé et d'un chemin couvert.

Elle abritait un arsenal, des magasins à vivres et à poudre, des casernes et logements d'officiers... La citadelle ouvre sur la mer par un petit port fortifié. À partir de 1873, elle devient une étape pour les condamnés au bagne en instance de départ pour la Nouvelle-Calédonie, jusqu'en 1897, puis la Guyane, jusqu'en 1938. Elle demeure aujourd'hui une prison pour plus de 400 détenus et ne se visite pas.

Illustration du premier système de Vauban adapté à un site de plaine, le dispositif est accompagné d'une vaste enceinte fortifiée permettant d'héberger la population de l'île, soit quelque 16 000 habitants, ainsi que le bétail, et de stocker vivres et fourrages en cas d'attaque ennemie. En arc de cercle côté terre, elle comporte bastions, demi-bastions à orillons, demi-lunes et contre-garde. Deux portes monumentales, la porte Toiras et la porte des Campani, en constituent les points d'accès. Également bordée d'un fossé et d'un chemin couvert, elle est en outre entourée d'un glacis, plan dégagé incliné vers l'extérieur des remparts d'une portée de canon.

 

Renseignements pratiques :

Office de tourisme de Saint-Martin de Ré

2, quai Nicolas Baudin Ilot du Port - BP 41 17410 Saint-Martin-Ré

Tél. : 05.46.09.20.06

 

Ouvert

  • du 01-07 au 31-08, de 10h à 19h du lundi au samedi et de 10h à 13h et de 15h à 17h le dimanche et les jours fériés
  • du 01.06 au 30.09 : du lundi au samedi de 10h à 13h et de 14h à 18h, le dimanche et les jours fériés de 10h à 13h
  • En mai : du lundi au samedi de 10h à 13h et de 14h à 18h, le dimanche et/ou les jours fériés de 10h à 12h
  • En avril et pendant les congés scolaires : du lundi au samedi de 10h à 12h et de 14h à 18h, le dimanche et les jours fériés de 10h à 12h
  • du 01-10 au 31-03 : de 10h à 12h et de 14h à 18h du lundi au samedi

 

Réseau des Sites Majeurs de Vauban

Association Vauban

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

Cours Vauban 17410
Saint-Martin-de-Ré

Tarifs

Visite guidée Plein tarif: 6 € Tarif réduit: 2,50 € Groupes (+ de 20 personnes): 5,5 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre toute l’année. Visite guidé sur réservation le mardi et jeudi à 10h30 pendant les vacances scolaires.

Historial Charles de Gaulle

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La salle multi-écrans. Source : Historial Charles de Gaulle

Ni mémorial, ni musée, l'Historial est un lieu de savoir d'avant-garde privilégiant l'image, sous toutes ses formes, à travers des dispositifs interactifs.


Consulter l'offre pédagogique de l'historial >>>  historial de Gaulle


Le 22 février 2008, le président de la République a inauguré l'Historial Charles de Gaulle aux Invalides.

Ce "monument audiovisuel" est un lieu de savoir d'avant-garde avec un parti pris muséographique fort : privilégier l'image et le son pour retracer l'itinéraire d'un homme qui a mêlé son destin à celui de la France.

Sur près de 2 500 m2, l'Historial, véritable "architecture audiovisuelle", a pour objectif de transmettre une histoire et une mémoire, celles du général de Gaulle. Réalisé par les architectes Alain Moatti et Henri Rivière, l'Historial est installé dans un écrin de béton invisible en surface sous la cour de la Valeur de l'Hôtel national des Invalides.

Ici, l'objet est totalement absent, tout est image, fixe et animée. L'établissement de communication et de production audiovisuelle de la défense (ECPAD) a d'ailleurs fourni plus de trente minutes de films d'archives, mettant exceptionnellement les éléments originaux à la disposition de la société de production pour qu'elle puisse faire des copies haute-définition.

Conduite par le musée de l'armée, maître d'ouvrage, en liaison étroite avec la Fondation Charles de Gaulle, cette réalisation s'inscrit dans le vaste programme de modernisation du musée.

Accueilli par une mosaïque de quatre-vingts portraits de Charles de Gaulle, le visiteur pénètre ensuite au cœur du monument, ancré dans le sol par une coupole inversée en bois. Cette structure autoportante abrite une vaste salle sphérique de 200 places, où cinq écrans diffusent un film d'archives biographique, en huit langues, d'une durée de vingt-cinq minutes. Réalisé par Olivier Brunet avec un commentaire écrit par Maurice Druon lu par le comédien Francis Huster, ce film invite à la découverte du personnage et de son action, replacés dans le contexte historique.

Tout autour de cette salle multimédia, s'organise l'exposition permanente partagée en deux espaces : l'anneau de l'histoire et les alcôves. L'anneau est un lieu de déambulation réalisé en verre courbe strié . le visiteur progresse dans un espace d'images et de sons qui évoque les grandes heures du XXe siècle, depuis la Belle Époque jusqu'au premier homme sur la lune.

Les trois alcôves équipées d'outils interactifs ont pour vocation de permettre à ceux qui le souhaitent d'approfondir leurs connaissances de l'Histoire, d'en saisir la complexité et la contingence. La première est consacrée à l'homme du 18 juin . la deuxième au libérateur . la troisième au fondateur de la Ve République, de la Constitution de 1958 aux événements de mai 1968.

En outre, tout au long du parcours, l'audioguide bilingue français-anglais remis au visiteur lui permet de décrypter le contenu et le sens des images. Une salle d'exposition temporaire de 350 m² et un atelier pédagogique complètent l'ensemble. L'originalité de l'Historial est de privilégier les archives audiovisuelles et sonores, témoins d'un siècle que Charles de Gaulle a marqué de son empreinte. Le public peut progresser à l'intérieur de cet espace novateur suivant une démarche individuelle centrée sur l'interactivité. Un parcours spectacle à la fois scientifique et artistique pour découvrir l'itinéraire gaullien.

 

Historial Charles de Gaulle

Musée de l'Armée Hôtel national des Invalides - 129 rue de Grenelle - 75007 Paris

 

Musée de l'Armée

Accès
L’Historial est accessible par la Cour d’honneur-aile Orient.

Le site des Invalides est accessible
par la place Vauban (accueil sud pour les individuels),
par l’esplanade des Invalides (accueil nord pour les groupes),
accès pour le public handicapé par le 6 boulevard des Invalides

Métros : ligne 8, Latour-Maubourg,
Invalides ou ligne 13, Invalides, Varenne
RER : ligne C, Invalides
Bus : 28, 63, 69, 80, 82, 83, 87,
92, 93, Balabus
Parking : esplanade des Invalides
Taxis : boulevard de Latour-Maubourg

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Infos pratiques

Adresse

129 rue de Grenelle - 75007
Paris

Tarifs

Plein tarif 8 €Tarif réduit 6 € pour les étudiants de moins de 26 ans, les anciens combattants, les groupes du 3è âge (minimum 15 personnes de plus de 60 ans)Gratuité pour les -18 ans étudiants en histoire et histoire de l’art, militaires, handicapés et leurs accompagnateurs, chômeurs et bénéficiaires du RMI.Un billet unique donne accès à l’Historial, aux collections permanentes du musée de l’Armée, à l’Eglise du Dôme et au tombeau de Napoléon Ier, au musée des Plans-reliefs et au musée de l’Ordre de la Libération.Renseignements :N° Azur : 0810 11 33 99Librairie-Boutique RMN : 01 44 42 54 43Visiter en groupe :ATTENTION : L'architecture et les dispositifs interactifs de l'Historial de Gaulle ne permettent pas une visite en groupe. La visite s'effectue de manière autonome et individuelle à l'aide d'un audioguide multilingue. Seul le film biographique sur le général de Gaulle diffusé dans la salle mutli-écrans peut s'adresser à un groupe constitué ou une classe complète (réservation obligatoire). Informations : 0810 11 33 99 (N° Azur)Groupes scolaires :Tél. : 01 44 42 51 73jeunes-ma@invalides.org (service d'action pédagogique)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

L’Historial est ouvert du mardi au dimanche.du 1er octobre au 31 mars, de 10h à 17h,du 1er avril au 30 septembre de 10h à 18h.

Fermetures annuelles

1er janvier, 1er mai, 1er novembre et 25 décembre.Le reste des espaces du musée de l’Armée est fermé le 1er lundi du chaque mois.

Musée franco-américain du Château de Blérancourt

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Château de Blérancourt. Copyright Marc Poirier

Le musée franco-américain de Blérancourt est un musée d’art et d’histoire. Ses collections rendent compte de la richesse et de l'ancienneté des relations entre la France et les États-Unis du point de vue historique, culturel et artistique, du XVIIème siècle à nos jours.


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  Morgan


Le musée franco-américain du château de Blérancourt, unique musée consacré à des relations entre deux pays, et plus spécifiquement à la France et aux Etats-Unis d’Amérique, est situé à 120 km au nord de Paris et à 15 km de la gare de Noyon.

Construit en 1612 sur les plans du célèbre architecte Salomon de Brosse, le Château de Blérancourt fut la demeure de la riche famille des Potiers de Gesvres, avant démantelement pendant la Révolution. En ruines à la fin du19ème siècle, il est confié en 1917 par l’Armée française à Anne Morgan, fille du fameux banquier et collectionneur américain John-Pierpont Morgan. A la tête d’une association d’aide aux populations des régions sinistrées par la guerre, le Comité pour les Régions Dévastées, elle poursuit jusqu’en 1924 son action humanitaire et participe à la reconstruction de la région Picardie grâce aux missions suivantes : service d’infirmières-visiteuses, ravitaillement, aide à la lecture publique, foyers et jardins d’enfants, scoutisme, sports et fêtes. Grâce à,un parc automobile de Ford-T, les volontaires peuvent ainsi desservir 130 villages à partir de 5 centres établis à Blérancourt, Coucy-le-château, Anizy, Vic-sur-Aisne et Soissons. Au plus près des populations sinistrées, elles participent activement à une reconstruction morale et sociale et apportent la joie de vivre dans une région détruite à 90 % lors du conflit mondial.

Au lendemain de la guerre, Anne Morgan rachète le château (1919), fait restaurer en 1924 les deux pavillons d'angle pour y installer le musée de la coopération franco-américaine, puis en 1930 l'aile nord du Château, suivie par l'aile sud en 1938.

A l’origine dédié à la participation française à la guerre d’Indépendance et surtout à l’aide américaine durant la Première Guerre mondiale, le projet culturel du musée s’est ensuite étendu aux relations artistiques franco-américaines, présentées dans le pavillon Gould construit en 1989 par les architectes Yves Lion et Alan Lewitt.

Le musée fait actuellement l’objet d’un chantier de complète rénovation afin d’augmenter la surface d’exposition et de valoriser les vestiges archéologiques majeurs (maison-forte médiévale) découverts pendant les fouilles réalisées avant travaux.

Réouverture du musée franco-américain de Blérancourt après complète rénovation, automne 2017.

 

Visites et ateliers pédagogiques :

https://museefrancoamericain.fr/activites-pedagogiques

 

  • Centre de documentation et contact(s)

Bibliothèque franco-américaine : La bibliothèque franco-américaine est consacrée aux relations entre la France et les États-Unis. Située dans le cadre exceptionnel d'un pavillon du XVIIe siècle, elle comprend plus de 6 000 ouvrages.

  • Ouverte aux lecteurs sur simple demande écrite.
  • Service pédagogique et contact(s)

Catherine Assous Tél : 03 23 39 14 72 mail : catherine.assous@culture.gouv.fr

  • Visite gratuite : Uniquement lors des événements nationaux

https://www.coordonnees-gps.fr/communes/blerancourt/2093

 

Sources : ©Musée franco-américain du Château de Blérancourt
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Infos pratiques

Adresse

Place du Général Leclerc 02300
Blérancourt
03 23 39 14 71

Tarifs

Tarifs d’entréeMusée partiellement fermé, réouverture complète prévue en 2016, tarifs susceptibles d’être modifiés après complète réouverture.Musée actuellement partiellement ouvert :Pavillon Anne Morgan : 2,50 € (tarif unique)Jardins du nouveau monde: accès gratuit des jardins toute l’année de 8h00 à 19h00.Groupes uniquement sur réservations : Contacter Catherine Assous Tél : 03 23 39 14 72 mail : catherine.assous@culture.gouv.fr

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Musée fermé/ partiellement ouvert pendant la rénovation. La réouverture complète est prévue en octobre 2016.Boutique et accueil ouverts tous les jours sauf le mardi de 10h00 à 12h30 et de 14h00 à 18h00 Pavillon Anne Morgan : ouverture tous les jours sauf le mardi de 14h00 à 18h00 - Groupes sur réservation, renseignements au 03 23 39 14 72Bibliothèque franco-américaine : ouverte aux lecteurs sur simple demande écrite.Parc - domaine du château : Les jardins du nouveau monde sont ouverts tous les jours de 8h00 à 19h00

Fermetures annuelles

fermé les 1er janvier, 1er mai, 25 décembre

Musée de l'Artillerie

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Créé sur le site de Draguignan en 1982, titulaire du label « Musée de France » depuis 2006 et totalement rénové en 2013, le Musée de l’artillerie a pour double mission de témoigner de la richesse du patrimoine historique, technique et humain de l’arme, tout en participant à la formation de la génération montante.

Un outil de formation à la citoyenneté

Actif au sein des Ecoles militaires de Draguignan, comme outil de formation des militaires et civils de la Défense, il est aussi tourné vers l’extérieur en accueillant un large public de touristes et de scolaires. Fort de plus de 21.000 visiteurs en 2014, dont 7.000 enfants et adolescents, le Musée de l’artillerie est donc une vraie ressource pédagogique pour les groupes scolaires comme pour les familles. Le Musée est aussi porteur d’expositions temporaires des plus variées.

Après « Soldats de plomb » en 2011, « Animaux dans la guerre » en 2012, « La Marne » en 2014 et « Coups de pinceaux » en 2015, l’exposition temporaire de l’année 2016 s’attache à témoigner des batailles de Verdun et de la Somme, paroxysmes militaires et humains de la violence de masse au cours de la Grande Guerre, devenus des symboles de paix et de réconciliation.

Un conservatoire du patrimoine de l’artillerie

S’appuyant sur une collection de près de 15.000 objets dont 2.000 d’intérêt majeur, le Musée de l’artillerie présente une collection unique dont les pièces les plus anciennes remontent au XIVe siècle. Tout particulièrement riches pour la période comprise entre 1870 et notre époque, les collections du musée font l’objet d’un chantier permanent de rénovation et de mise en valeur, notamment grâce au bénévolat de passionnés. La richesse de cette collection permet d’affirmer que le musée présente Sept cents ans d’histoire de France, vus à travers l’âme d’un canon (titre éponyme du livre de visite).

VERDUN-LA SOMME

Au milieu de la guerre, au bout de leurs forces

Du 21 mai au 20 novembre 2016, dans le cadre du centenaire de la Grande Guerre, le Musée de l’artillerie de Draguignan organise une exposition consacrée aux deux batailles titanesques de Verdun et de La Somme. Du dimanche au mercredi inclus (et les jeudis sur rendez-vous), de 9h00 à midi et de 13h30 à 17h30, l’exposition intitulée VERDUN – LA SOMME, Au milieu de la guerre, au bout de leurs forces, réalisée en partenariat avec des collectionneurs privés, traite de ces deux batailles, véritables virages de la guerre où l’intensité des combats a dépassé tout ce que l’Homme avait connu auparavant. Par son discours pédagogique et la richesse de sa présentation, cette exposition est conçue pour tous les âges, des plus jeunes aux plus expérimentés. Exposition adaptée pour la visite par des classes du CM1 au Lycée, dans le cadre des cours d’histoire et d’éducation à la citoyenneté.

 

 

Sources : ©Musée de l'Artillerie
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Infos pratiques

Adresse

Quartier Bonaparte - Avenue de la Grande armée 83300
Draguignan
04 83 08 13 86

Tarifs

entrée gratuite

Horaires d'ouverture hebdomadaires

De 9 h à 12 h et de 13 h 30 à 17 h 30, du dimanche au mercredi inclus(le jeudi et le vendredi, possibilité de visites de groupes sur rendez-vous)

Fermetures annuelles

Du 15 décembre au 15 janvier.Office du tourisme intercommunal de la Dracénie - Adresse : 2, avenue Carnot, 83300 DRAGUIGNAN - Tel : 04.98.10.51.05 - Site : www.tourisme-dracénie.com

Musée de la Légion étrangère

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150e commémoration du combat de Camerone. © J. Lieber – Légion étrangère

L'historique


1888 – 1930

Au cours du bref mais intense ministère du général Boulanger, les régiments sont autorisés à créer des salles d’honneur afin d’y rassembler les souvenirs les plus marquants de leurs campagnes. A la Légion, la première pierre de cette salle est posée en 1888. La section des pionniers du régiment en réalisa les murs, les portes, fenêtres et le mobilier . en 1892, ce sanctuaire est inauguré.

Le colonel Zéni, qui vient de payer, sur sa cassette personnelle, les dernières factures, estime qu’il a vocation à recueillir « toute la brocante glorieuse » gagnée par les légionnaires lors de leurs campagnes. Cette idée guide l’accroissement des collections pendant les quarante années suivantes.

1931 - 1961

En 1931, la salle d’honneur est rénovée pour les cérémonies du Centenaire. Elle comporte alors une salle de commandement et un mémorial appelé « Temple des héros ». Celui-ci est dédié à la mémoire des légionnaires tombés au combat. Les plaques visibles au fond de la salle sont, aujourd’hui au carré Légion de Puyloubier.

Instigateur de l’idée du musée de la Légion étrangère qui est inauguré en 1934, le général Rollet avait pour but de faire connaître la geste légionnaire et de créer un sentiment de légitime fierté chez chacun des légionnaires, notamment les plus jeunes en service tout en proposant une image positive de l’Institution dans la ligne des cérémonies du Centenaire.

1962 - 2004

En octobre 1962, la Maison mère de la Légion étrangère est transférée de Sidi Bel Abbès à Aubagne. Le musée est alors mis en caisses et va vivre temporairement à l’Institution des invalides de la Légion étrangère de Puyloubier. Après avoir posé la première pierre en 1963, Pierre Messmer, ministre de la Défense, inaugure le nouveau musée à Aubagne au cours des cérémonies de Camerone en 1966. Le bâtiment conçu pour s’intégrer dans la perspective du Garlaban, sommet dominant Aubagne, ferme la place d’armes, juste en arrière du monument aux morts de 1931, lui aussi rapporté d’Algérie. La salle d’honneur est conçue à partir des plans de 1958 et une nouvelle salle des campagnes est aménagée à l’étage.

En 1989, le Foyer d’entraide légionnaire acquiert la collection d’uniformes Guyader, ensemble unique au monde. Face à cette entrée d’importance, il est nécessaire d’ouvrir une annexe du musée à Puyloubier, dans les caves du château, puis au premier étage avec son extension progressive. Dès cette période, la nécessité d’une extension future du musée est évoquée par le commandement. Ce projet est étudié à la fin des années 1990, mais se trouve ralenti par la restriction du champ d’action du Foyer d’entraide de la Légion étrangère (FELE). L’idée d’une société d’amis du musée voit alors le jour et devient réalité en 2003 : elle va porter ce projet incroyable et notamment gérer quotidiennement le magnifique élan de générosité que représentera la souscription.

La labellisation du musée

Le musée a été labellisé « musée de France » en janvier 2011. Cette distinction est la reconnaissance officielle du ministère de la Culture de la qualité de la collection du musée de la Légion étrangère et de la rigueur scientifique avec laquelle elle est gérée. L’Etat reconnait ainsi l’intégrité de cette collection et sa pérennité ce qui rassure également les donateurs. Tel n’est pas le cas pour un musée associatif. Ce projet s’inscrit aussi dans le cadre des festivités Marseille Provence 2013 (projet labellisé MP2013).

Les expositions temporaires en 2013

- 30 avril au 1er septembre : « La Légion dans la peau » : tatouages de légionnaires. Des portraits photographiques de légionnaires, accompagnés de celles de certains de leurs tatouages permettront de rentrer dans l’intimité de ces hommes et de leur histoire.

-16 septembre au 22 décembre : « Camerone / la méditerranée, lorsque l’histoire se mêle au mythe » : accueillera les peintres aux Armées. Depuis un an, parcourant les régiments de la Légion, ils se documentent et observent la vie quotidienne pour créer des œuvres sur les thèmes « la Légion et la méditerranée » et le « 150e anniversaire du combat de Camerone ».

Le parcours muséographique

Le visiteur est accueilli dans le nouveau musée au sein d’un vaste espace d’accueil baigné par la lumière provençale grâce à la présence d’un patio où s’élève la colonne RANDON rappelant les travaux effectués par la Légion en Algérie. Ce monument se trouvant autrefois à Bône avait été rapporté en 1962 à Aubagne.

Le parcours permanent s’ouvre sur un espace de transition offrant aux visiteurs des éléments visuels et auditifs appartenant aux lieux communs sur la Légion, vecteur du mythe : le képi blanc, les affiches de cinéma, la voix de Piaf qui vous enveloppe, les livres...

Deux choix s’offrent alors au visiteur :

  1. L’exposition temporaire à droite.
  2. : Le parcours historique face à lui.

Il découvrira l’histoire de la Légion et de ses légionnaires depuis sa création en 1831 jusqu’à nos jours à travers une scénographie à l’esthétisme sobre et élégant (métal noir brut, verre). Cécile Degos, la scénographe du projet, a cherché à traduire à travers son travail l’esprit « Légion » alliant rigueur et excellence.

Les cimaises du parcours consacrées à la période 1831 à 1914 sont peintes d’un rouge profond, magnifiant les toiles du XIXème siècle et servant d’écrin intimiste à des objets d’exception.

Les étapes suivantes évoquant des périodes où la guerre devient une véritable industrie sont traitées en gris très clair et en blanc.

Des mannequins anthropologiques viennent dialoguer avec les visiteurs comme des visions surnaturelles surgies du temps jadis. Installés sur des podiums bas et sans vitrine, ils sont là pour incarner le légionnaire combattant. L’uniforme sort de sa vitrine souvent indispensable mais transformant trop souvent par le phénomène du « bel écrin » des objets de guerre et de sang en objets d’art. Cela éloigne trop souvent le visiteur d’une juste compréhension de leur vocation première.

Le parcours s’achève par des salles thématiques. La première aborde la dimension bâtisseur du légionnaire avec un développement sur le monument aux morts de la Légion visible depuis une grande fenêtre donnant sur la place d’armes.
La deuxième intitulée « Une vie de légionnaire » évoque la vie quotidienne des légionnaires et l’importance que revêtent le chant et la musique. La troisième présente le système de solidarité légionnaire totalement unique ainsi que l’histoire du musée et de ses collections.

Le visiteur termine son parcours par la salle d’Honneur et la crypte, espace mémoriel occupant une place particulière dans la vie de chaque légionnaire (début et fin de contrat...).

Enfin, il passera par la boutique du musée proposant des souvenirs, ouvrages et vin de Puyloubier produit par d’anciens légionnaires dont la vente participe au financement de l’entraide légionnaire.


Quelques chiffres

- Superficie totale : ancien musée (rénové) + nouvelle partie = 2 000m2.

- 10 000 objets traités (inventoriés, déménagés, dépoussiérés, photographiés,...).

- 10 mannequins anthropologiques. - 25 000 visiteurs par an. - 1000 élèves par an. - 30 œuvres restaurées.

- 10 000 ouvrages dans la bibliothèque du centre de documentation.

- Près de 300 m2 de surfaces vitrées pour 33 vitrines.

- Plus de 220 m linéaires de cimaises d’une hauteur de 3,5 m. soit 750 m2 de cimaises posées.

 

Visite groupée uniquement sur rendez-vous (guide toute langue).

 

Musée de la Légion étrangère

Quartier Viénot - Route de la Légion  - BP 21 355 - 13784 AUBAGNE CEDEX

Contacts

www.legion-etrangere.com

 

Modalités pratiques

L’accès au musée se fera par le chemin de la Thuillière, 13 400 Aubagne

Adresse à rentrer dans votre GPS pour atteindre le parking : Chemin de la Thuillière 13400 Aubagne

 

 

 

 

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Infos pratiques

Adresse

Route de la Légion - Quartier Viénot - Accès : Chemin de la Thuillière 13400
Aubagne

Tarifs

Entrée gratuite

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours sauf les lundis et mardi, de 10h à 12h et de 14h à 18h.

Fermetures annuelles

Du 23 décembre au 31 janvier.

Musée Militaire du Périgord

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©Musé Militaire du Perigord-JR-Courbin-2002

Musée centenaire fondé par les vétérans de 1870, présentant l’histoire militaire locale au sein de la grande région Aquitaine grâce à des collections exceptionnelles (plus de 13 000 objets exposés).

Ouvert depuis 1911, il est dédié à la mémoire des Périgourdins et de leurs familles qui y ont déposé, depuis cette époque, armes, uniformes et souvenirs de toutes sortes, en complément de dons de l’État et de dépôts d’autres musées. Les collections évoquent la mémoire des combattants de la région, à toutes les époques, dans leur vie quotidienne, leurs engagements, qu’ils aient été soldats de métier ou simplement appelés sous les drapeaux, en la situant dans le cadre global de l’histoire militaire de la France.

Du Moyen Age à l’époque actuelle, les objets et documents présentés sont le plus souvent rares, remarquables, émouvants ou simplement pittoresques et proviennent autant de personnages célèbres (Daumesnil, Bugeaud …) que de simples soldats. Vous trouverez au Musée Militaire du Périgord, plus de 15 000 objets militaires.
Les conflits de 1914/1918, 1939/1945, Indochine, Algérie ont apporté leur lot de souvenirs, parfois remis par l’Etat comme les canons et mitrailleuses, prises de guerre sur l‘ennemi d’alors, mais aussi et toujours par les combattants eux-mêmes ou leur famille.

Et le flot ne tarit pas puisque ces dernières années, des souvenirs d’ex Yougoslavie ou de la guerre Du Golfe ont été inscrits à l’inventaire du musée. La présentation permanente des collections au public, s’accompagne d’expositions annuelles consacrées à un thème historique, tout en accordant également une assistance à l’organisation de manifestations locales organisées par diverses collectivités par le biais d’un service de conseil et de prêts d’objets.

Un effort particulier est exercé dans le domaine de l’éducation par un accueil des classes gratuit et accompagné sur des thèmes choisis par les enseignants. L’établissement est, depuis sa création, toujours géré par les membres bénévoles de l’Association du Musée Militaire des Gloires et Souvenirs du Périgord qui ont en charge la présentation et l’entretien des collections, organisent les expositions et assurent les visites guidées.

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

32 rue des Farges - 24000
Périgueux
05 53 53 47 36

Tarifs

Plein tarif : 5€ / Réduit : 3€ (groupe + 10 personnes, personnel du Ministère de l'Intérieur ou des Armées, adhérents Université du Temps Libre de Périgueux) / Gratuit pour les enfants de moins de 18 ans et les groupes scolaires

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du lundi au samedi de 14h à 18h

Fermetures annuelles

Dimanches et jours fériés, sauf demande particulière pour les groupes

Musée des Parachutistes

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Vue de l'entrée du musée des parachutistes de Pau. Source : www.museedesparachutistes.com

Ce musée retrace l'histoire des parachutistes français depuis leur création jusqu'à maintenant.

 

Le musée des parachutistes est à la fois un musée de tradition de l'Armée de terre et un ensemble représentatif de l'histoire et du présent des troupes aéroportées françaises. Dépositaire de l'identité de l'ensemble des troupes aéroportées, il a pour mission de faire connaître leur histoire, leurs traditions, leur esprit et leur actualité.

Ses collections et ses mises en scène à travers de nombreux tableaux sont accessibles à tous et intéressent autant le public que les troupes elles-mêmes. Les expositions temporaires en font un relais régional de diffusion de l'esprit de défense. Le musée se veut ainsi un lieu d'étude et de transmission de la mémoire des conflits contemporains. Enseignants, universitaires et visiteurs y trouvent un accueil, des sources d'informations adaptées.

Le musée retrace l'histoire des parachutistes français depuis leur création à nos jours. Le parcours est formé de cinq tableaux précédés de vidéogrammes explicatifs.

Chaque tableau est composé de mises en scènes contenant des mannequins équipés, des armes et des véhicules sur fond de posters muraux :

- Le temps des précurseurs, naissance de la technique et de l'emploi des parachutistes : Aérostiers de la première Guerre mondiale, premiers équipements spécifiques, parachutistes allemands, soviétiques et français. La création des troupes aéroportées françaises date du 1er avril 1937, deux groupes sont mis sur pied : le 601ème GIA à Reims et le 602ème GIA à Baraki (Algérie). La doctrine et l'inspiration sont soviétiques, ramenées par le Colonel GEILLE de son séjour de formation en URSS et l'enseignement des grandes manœuvres de Kiev de 1935.

- La deuxième guerre mondiale, création des grandes unités américaines et britanniques : Soldats français des Forces Françaises Libres (FFL) au Spécial Air Service (SAS) et en Afrique du Nord, équipés par les Américains. En 1940, une compagnie d'infanterie de l'air sera créée au sein des forces aériennes françaises libres et intégrera le Spécial Air Service sous le nom de French Squadron. Sont ensuite créés à partir des évadés de France et des débris de l'armée du général Giraud les 3ème et 4ème SAS qui deviendront les 3ème et 2ème Régiments de chasseurs parachutistes. Ils seront parachutés en Bretagne à la veille du débarquement avec pour mission de détruire divers objectifs dans le but de bloquer l'ennemi dans la péninsule bretonne. Le 1er régiment de chasseurs parachutistes, entièrement équipé à l'américaine qui intègre la 82ème US Airborne avant d'être engagé dans les Vosges en 1944. Le Bataillon de choc entraîné au saut par les américains et au combat par les britanniques sera engagé dans la libération de la Corse, de l'île d'Elbe puis en métropole. Les Commandos d'Afrique, régiment frère du Bataillon de choc, qui se distingue par sa spécialisation des actions amphibies et par un matériel plus lourd et qui suivra la 1ère Armée jusqu'à l'armistice. Les Commandos de France, créés en 1944 et qui rejoindront le combat de la 1ère Armée.

- La guerre d'Indochine, époque qui voit la naissance du mythe du " para " français et qui est aussi celle de la création des grandes unités françaises équipées de façons diverses.

- La guerre d'Algérie, guérilla urbaine et héliportages dans l'immensité désertique. Les collections insistent sur la diversité des uniformes et des équipements.

- Le monde contemporain, opérations extérieures et maintien de la paix (Bizerte, Kolwezi),. L'exposition met en avant le savoir-faire technique et les équipements actuels des unités par l'intermédiaire d'illustrations et de vidéos (Forces spéciales, nageurs de combat, largage de matériel, déminage, Groupe d'Intervention de la Gendarmerie nationale, etc.), et insiste sur le rôle de choix de l'Ecole des Troupes aéroportées.

Le fonds muséographique s'enrichit par l'exposition en permanence d'œuvres de peintres aux armées tels Brayer, Le Zach'meur, Sollier ou Rosenberg. - Le musée dispose d'une salle de travail à la disposition des chercheurs ; les documents sont obligatoirement consultés sur place.

Créée en février 2013, la Société des Amis du Musée des Parachutistes (la SAMParas) est reconnue officiellement comme la seule association de soutien du musée. Depuis le 16 juillet 2018, elle a le statut d’intérêt général et peut donc délivrer des reçus fiscaux.

Elle a pour objet de contribuer à la conservation, au développement, à la mise en valeur du patrimoine historique et culturel du musée des parachutistes. Elle prend en charge la récupération des dons matériels et financiers et l’encadrement des visites.

Grâce aux bénévoles, le Musée est ouvert 360 jours par an et la visite du musée est présentée par un accompagnateur passionné.

Pour plus de renseignements ou si vous souhaitez faire un don, vous pouvez contacter la SAMParas par téléphone au 05.59.40.49.19 ou par courriel avec l’adresse samparas@orange.fr

 

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

Chemin d’Astra 64140
Lons
05 59 40 49 19

Tarifs

Le musée est gratuit pour tous, néanmoins les visiteurs ont la possibilité de verser une libre participation.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Le musée est ouvert tous les jours, de 14 heures à 17 heures. Accueil des groupes sur réservation le matin de 09 heures à 12 heures. Dernière visite conseillée 1 heure avant la fermeture.

Fermetures annuelles

1er janvier - 1er mai - 1er novembre - 25 décembre *** Les visites en groupe (10 personnes minimum) sont organisées sur réservation Une session particulière est adaptée aux programmes scolaires. Le musée apporte son soutien aux projets d'enseignement et met des fiches de visites à la disposition des enseignants et des éducateurs Les professionnels ont la possibilité d'utiliser des salles pour l'organisation de réceptions ou d'animations. Accès : - le musée est situé à l'entrée de l'école des troupes aéroportées, chemin d’Astra près de la route de Bordeaux (N134) ; fléchage en place dès la sortie 'PAU-centre' de l'A64 ; - le musée des parachutistes dispose d'un parking pouvant recevoir les véhicules de transports en commun ; - l'accès au bâtiment est adapté aux personnes à mobilité réduite. ***

Arc de Triomphe

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Arc de Triomphe. Photos © Frédéric Prochasson - Fotolia.com

Il y a autant de perspectives différentes de l'Arc de Triomphe qu'il y a d'avenues partant de la Place de l'Étoile...

 

Bref historique de la construction :

En février 1806, Napoléon 1er ordonne la construction d'un Arc de triomphe pour commémorer les victoires de ses armées.

Le site de la place de l'Étoile est finalement choisi par l'empereur. La première pierre du monument est posée le 15 août 1806. Les plans retenus sont ceux de l'architecte CHALGRIN. Celui-ci, en 1810, à l'occasion du mariage de Napoléon 1er et de l'archiduchesse Marie-Louise d'Autriche, fait construire un trompe-l'oeil en bois et toile peinte. Le décor terminé à temps pour les cérémonies, donne une idée de ce que sera le monument une fois achevé. CHALGRIN meurt en 1810. Il est remplacé par Louis-Robert GOUST.

À la fin de 1813, l'arc atteint 19 mètres de haut. Les évènements de 1814 remettent tout en question. Sous la Restauration, les travaux sommeillent. Louis Philippe, devenu roi des français en 1830, décide de redonner vie au projet. Les travaux reprennent et l'arc de triomphe, dédié aux Armées de la Révolution et de l'Empire, est rapidement terminé par l'architecte Guillaume - Abel BLOUET. Il est inauguré le 29 juillet 1836.

Le Monument

Les proportions sont énormes : l'Arc de Triomphe mesure 49 mètres de haut et dépasse 45 mètres en largeur. L'Arc des deux grandes façades atteint 20,50 mètres de hauteur pour une largeur de 14,50 mètres. Les façades transversales sont percées d'un arc haut de 19 mètres sur une largeur de 8,50 mètres. La grande frise qui tourne sur les quatre faces représente les grands personnages de la Révolution et de l'Empire, ou encore, le retour des armées d'Italie ou d'Egypte.

L'ornement sans doute le plus grandiose est formé par les quatre groupes colossaux élevés sur chaque pied-droit des deux grandes façades :

  • Avenue des Champs Elysées : à droite, le Départ des volontaires encore appelé La Marseillaise, de François RUDE et à gauche, le Triomphe de l'empereur, sculpté par Jean-Pierre CORTOT
  • Avenue de la Grande Armée, les deux hauts reliefs sculptés représentent La Résistance (à droite) et La Paix (à gauche).

Sur les surfaces intérieures des grands et petits arcs se trouvent gravés les noms des généraux et des grandes batailles de la Révolution et de l'Empire.

Sur le sol, près du tombeau du soldat inconnu, plusieurs plaques de bronze commémorent des événements importants de l'Histoire contemporaine : la proclamation de la République, Le 4 septembre 1870, le retour de l'Alsace-Lorraine, le 11 novembre 1918 et l'Appel du 18 juin 1940. Elles évoquent également le souvenir des combattants et des résistants de la Seconde Guerre Mondiale, ainsi que celui des "Morts pour la France" en Algérie, Tunisie et Maroc.

Monter dans l'Arc de Triomphe

Monter dans l'Arc de Triomphe, c'est gravir 284 marches (un ascenseur permet l'accès des personnes à mobilité réduite), mais c'est aussi avoir accès aux différentes salles du musée et à la terrasse. La grande salle du musée, située sous la terrasse, présente un grand nombre de documents : gravures, dessins, photos, maquettes et différentes pièces originales sur les projets (tel que l'éléphant), la construction et le décor de l'Arc ainsi que sur de grands évènements comme le retour des cendres de Napoléon 1er (le 15 décembre 1840), la veillée funèbre de Victor HUGO (le 29 mai 1885), le défilé de la Victoire (le 14 juillet 1919), l'arrivée du Soldat Inconnu (le 28 janvier 1921), l'hommage du général de Gaulle sur la tombe du Soldat inconnu dans Paris libéré (le 26 août 1944).

La terrasse permet de découvrir une vue magnifique sur Paris, les Champs-Élysées, le Louvre, la tour Eiffel, le Dôme des Invalides et, vers l'ouest, l'Arche de La Défense.

Le Soldat Inconnu

L' Armistice, qui met fin aux combats de La Première Guerre Mondiale, est signé le 11 novembre 1918 à Rethondes (près de Compiègne dans l'Oise). La joie de la Victoire est endeuillée par la mort de 1 500 000 hommes, jeunes pour la plupart. Bientôt partout, dans les petits villages comme dans les grandes villes, on élève des Monuments aux Morts et dans les entreprises, comme dans les collèges et les lycées, on appose des plaques commémoratives.

En novembre 1916, alors que la terrible bataille de Verdun est dans tous les esprits, François Simon, président du "Souvenir Français" de Rennes et de l'Escorte d'honneur, émet l'idée que la France honorerait, au Panthéon, un soldat mort bravement pour la patrie. "Pourquoi la France n'ouvrirait-elle pas les portes du Panthéon à l'un de ses combattants ignorés mort bravement pour la Patrie, avec, pour inscription sur la pierre, deux mots: UN SOLDAT - deux dates : 1914 - 1917 ?

Cette inhumation d'un simple soldat sous ce dôme, où reposent tant de gloires et de génies, serait comme un symbole. et, de plus, ce serait un hommage rendu à l'armée française tout entière." Discours au cimetière de l'Est de Rennes, le 26 novembre 1916. Le projet est finalement adopté par Les députés Le 12 novembre 1919. Un an plus tard, au début de novembre, le Parlement décide que les restes d'un des soldats non identifiés morts au Champ d'Honneur au cours de la guerre seront inhumés sous l'Arc de Triomphe. Huit corps de soldats français non identifiés, choisis sur Les différents secteurs du front, sont alors transportés dans la citadelle de Verdun.

Le 10 novembre 1920, à 15 heures, le soldat Auguste THIN, fils d'un combattant lui-même disparu au cours de la guerre, désigne, par le dépôt d'un bouquet de fleurs, le cercueil qui doit être amené à Paris. Le 11 novembre 1920, au matin, après une cérémonie au Panthéon, le cercueil est déposé dans une des salles de l'Arc de Triomphe aménagée en chapelle ardente. Le 28 janvier 1921, le cercueil du Soldat Inconnu est inhumé au centre de l'arche principale, face aux Champs Elysées.

Le Symbole de la Flamme

Suite à l'idée émise début 1921 par le sculpteur Grégoire CALVET, puis en octobre 1923 par l'écrivain Gabriel BOISSY, la flamme sacrée sous l'Arc de Triomphe fut ainsi allumée pour la première fois le 11 novembre 1923 à 18 heures par André Maginot, ministre de la guerre, tandis que les troupes du 5e RI présentaient les armes et que la musique jouait la Marche funèbre de CHOPIN."

Depuis cette date, la Flamme ne s'est jamais éteinte.

Chaque soir, à 18h30, la Flamme est ravivée par des représentants d'associations d'Anciens Combattants ou d'associations dont le civisme est reconnu (telle que la Croix Rouge). Le cérémonial n'a jamais cessé, y compris pendant l'occupation, entre 1940 et 1944. C'est naturellement vers elle et vers la Tombe du Soldat Inconnu que le 11 novembre 1940, les lycéens et les étudiants parisiens se tournent. Leurs cortèges défient l'occupant.

La Flamme sous l'Arc de Triomphe ne manque d'évoquer pour certains la Flamme de la Résistance dont parlait un certain Charles de Gaulle. De nos jours, le Tombeau du Soldat Inconnu et la Flamme du Souvenir symbolisent pour tous les français mais aussi pour tous les touristes du monde entier le sacrifice de tous ceux qui sont morts sur les champs de batailles.
La Flamme du Souvenir symbolise également l'hommage rendu à ceux qui ont donné leur vie, pour qu'aujourd'hui nous puissions vivre dans un pays libre. Enfin, depuis les jours tragiques de l'occupation, le symbole de la Flamme s'est enrichi d'une charge nouvelle, celle de l'espérance dans l'avenir et de foi dans le destin de notre Pays.

La cérémonie du Ravivage

Depuis le 11 novembre 1923, tous les soirs, à 18h30, la Flamme est ravivée par des représentants d'Associations selon un planning établi par le Comité de la Flamme.

Un cérémonial précis est observé. Chaque jour, au moins deux membres du Comité, des Commissaires, sont désignés pour accueillir les Associations et ordonnancer la cérémonie. Les Associations se réunissent soit au carrefour Champs Elysées/Balzac, soit en haut des Champs Elysées ou encore directement sur le terre-plein de l'Arc lorsqu'elles sont peu nombreuses.

Elles sont alors conduites, en défilant jusque sous l'Arc de Triomphe, porteurs de gerbes en tête, suivis des porte-drapeaux et des membres de l'association, empruntant l'allée centrale dans l'axe des Champs Elysées. Les participants prennent place de part et d'autre de la Dalle Sacrée et les porte-drapeaux sont disposés en cercle sur la face ouest de la Dalle. Auparavant, le Commissaire et le Gardien de service ont fait mettre en place le drapeau de "La Flamme", le clairon et le tambour de la Garde Républicaine. Enfin, le Commissaire de la Flamme et les Présidents d'Associations rejoignent la Dalle, leur remontée est accompagnée par la sonnerie "LA FLAMME". Les délégations sont alors invitées à déposer leur gerbe, puis en se plaçant à hauteur de la Flamme, le Commissaire transmet au président le glaive en l'invitant à faire le geste de ravivage.

La sonnerie "Aux Morts" retentit, les drapeaux s'inclinent, une minute de silence est observée. Lorsqu'une musique militaire (ou autre) est présente, la sonnerie "Aux Morts" est suivie du refrain de la Marseillaise. Le président accompagné des autorités présentes vont ensemble signer le Livre d'Or, puis dans un geste fraternel, saluer les porte-drapeaux, les Commissaires de la Flamme présents, les membres des Associations et les invités alignés le long de la Dalle. Tous se retrouvent au "pied" de la Tombe et les musiciens jouent l'hymne "Honneur au Soldat Inconnu". Ils sont ensuite raccompagnés aux chaînes par le Commissaire de service alors que la musique sonne "La Flamme". Ce rituel est le même lorsque le Général, Président de "La Flamme sous l'Arc de Triomphe" est présent. Les délégations sont alors invitées à signer le Livre d'Or.


Arc de Triomphe
Place de l'étoile 75008 Paris
Accès Métro Charles de Gaulle-Etoile (1, 2, 6)
RER A Charles de Gaulle-Etoile

 

Calendrier du ravivage de la Flamme

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Infos pratiques

Adresse

1 place de l'étoile 75008
Paris
01 55 37 73 77

Tarifs

Plein tarif : 9,50 €Tarif réduit : 6 €Groupe adultes : 7,50 € (à partir de 20 personnes)Groupes scolaires : 30 € (20 € pour les ZEP) . 35 élèves maximum. Gratuit : Moins de 18 ans (en famille et hors groupes scolaires) 18-25 ans (ressortissants des 27 pays de l’Union Européenne et résidents réguliers non-européens sur le territoire français)Personne handicapée et son accompagnateur Demandeur d’emploi

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er avril au 30 septembre, 10h à 23h Du 1er octobre au 31 mars, 10h à 22h30

Fermetures annuelles

1er janvier, 1er mai, 8 mai (matin), 14 juillet (matin), 11 novembre (matin), 25 décembre